bannière
Le forum est la propriété du staff et de ses membres. Toute copie, même partielle, est prohibée.

Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

staffeux
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
staffeux
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
staffeux
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
staffeux
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
staffeux
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Never Fade Away
The Mighty Odss
prédéfini
prédéfini
prédéfini
VOTEZ

Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.

Toutes les deux heures !


 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre
Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Sam 2 Oct - 21:05


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


D’un geste de la main plus amusé qu’agacé Chuy essaya de repousser la grosse tête de Caballo pour  se faire une place entre lui et son voisin de buverie. Il ne faisait pas trop attention ou il mettait ses pieds et manqua de se les faire piétiner sans s’en rendre compte. « Apártate, wey. » Le cheval avait sa tête nichée contre son épaule et tentait de lui avaler les oreilles ou de l’assommer selon son bon vouloir. Chuy l’emprisonna d’un bras trop affectueux pour être menaçant et caressa maladroitement son chanfrein qui était aussi noir que le reste de sa robe. Pour l’inciter avec plus d’insistance à bouger, le garçon tira sur la boucle du mors et se libéra de cette grosse tête de cheval. Il put enfin se faufiler devant l’animal qui, s’avouant vaincu pour l’instant ou trop fatigué pour jouer, alla voir ailleurs s’il y était le temps d’un instant (il n’y était pas).

Chuy profita de la place libre pour se pencher par-dessus le gros abreuvoir, remplie d’une eau que les heures avaient rendues particulièrement trouble, le bois et le métal lui sciait le ventre mais il ignorait facilement la douleur pendant qu’il plongeait sa main dans l’eau encore et encore pour la porter à sa bouche. L’eau lui dégoulinait du menton jusque dans le cou pour venir tremper sa chemise déjà crasseuse de sueur. Parfois il pleuvait quelques gouttes d'eau et de salive sur sa tête quand ses compagnons de table soufflaient bruyamment au-dessus de lui. L’un tenta de lui  brouter les cheveux et Chuy le rabroua d’une bonne tape sur les naseaux accompagnée de sévères remontrances.

A l’intérieur du Snip on pouvait entendre quelques rires gras, bien plus faibles et fatigués que d’autres soirées. La chaleur écrasante de la journée pesait sur les épaules comme un épais rideau de coton, elle avait rendu toute la petite ville d’Imogen particulièrement léthargique, y compris les occupants qui se fatiguaient le moins (ce n’était pas le shérif qui pourrait dire le contraire). Chuy s’éclaboussa le visage de l’eau puante et tiède. Elle ne désaltérait pas beaucoup et c’était à parier qu’il se retrouverait à vomir ses tripes d’ici moins d’une heure. Mais la soif qui rendait le fond de la gorge comme du sable humide et la glotte comme du papier de verre avait eu raison du peu de jugeotte dont il était capable. Le soleil était couché depuis peu et l’air était toujours aussi lourd et sec. Chuy transpirait sans même bouger. Il hésita et récupéra tout de même sa gourde vide depuis plusieurs heures maintenant pour la remplir dans l’abreuvoir. Chuy se hâta de la rattacher à la selle de son cheval. Il releva le nez pour jeter un coup d’œil à la porte du Snip ou ses fenêtres et se rassura précipitamment ; personne ne l’avait vu. Parfois il détachait son museau écrasé dans sa bien piteuse situation et se retrouvait brûlant de honte. Chuy s’essuya le menton d’un revers de main humide et noire de poussière. Puis pour avoir l’air occupé il flatta le flanc de Caballo et fit mine d’ajuster quelques sangles.

Aujourd’hui c’était pas de veine, le maréchal-ferrant était de sortit. Son petit commerce était fermé et tant pis pour Chuy qui avait fait la route exprès pour le voir. Il gardait sur lui ses maigres économies, trop craintif de les voir disparaître pour s’en séparer un seul instant. Caballo était pour sûr le seul copain pour qui Chuy acceptait de dépenser tous ses sous durement gagné. Le gamin savait bien qu’il n’avait pas assez sur lui mais tant pis, incapable de voir trop loin il s’était promit d’improviser. Il n’était pas trop mauvais en ça. Ni en filouterie.
De toute façon, le maréchal il n’était pas là. Et personne n’avait pu lui dire quand est-ce qu’il reviendrait.

Alors tout le reste de la journée il avait attendu  et prit soin d’éviter le bureau du shérif. Chuy ne portait pas dans son cœur le Dude, puisqu’il était homme de loi et donc indigne de confiance (pour ne pas dire le premier danger), mais il répugnait encore plus son toutou. Pas de vague aujourd’hui. Mais lui il ne faisait pas des vagues, c’était vraiment pas son genre, juste des ricochets. L’effet papillon peut être.

Imogen était une petite ville minuscule qui aurait pu être chiée par une coccinelle. Les crânes et les esprits de ceux qui y grandissaient étaient tout aussi étroits, c’était normal. Au Snip Saloon on aimait pas trop quand ça causait autre chose que l’anglais et Chuy c’était fait renvoyer à peine arriver sur le palier. Une fois n’était pas coutume. Aujourd’hui c’était juste plus dur parce qu’il faisait chaud et soif. Son seul regret était qu’il n’avait même pas réussi à cracher un beau mollard à l’intérieur, la faute à la gorge trop sèche pour ça. « O soy demasiado blanco o no lo suficiente. Están locos, Caballo. » Chuy avait été trop fatigué pour faire quoi que ce soit d’autre que se plaindre à son cheval.

Pas de vague, de toute façon.

A la place il faisait monter la colère avec le sentiment brûlant de honte et d’injustice comme on fait monter les blancs en neige. Ça devenait un bloc compacte dans son crâne et plus ça tournait en boucle plus il était nerveux et agacé. L’impuissance lui grignotait un creux dans le ventre et lui tordait les boyaux. Chuy se sentait idiot d’avoir quitté la ferme et il en aurait bien pleuré, tout seul dans le noir avec pour compagnie des chevaux désintéressés et de l’eau croupie.

Il n’eut pas le temps de pleurer, son regard fut accroché par un autre plus familier.

Chuy mit un peu de temps à la reconnaître. En fait, il abandonna son abreuvoir pour s’approcher de la fille à la tête de fouine et aux grands yeux humides. Et plus il s’approchait, plus ses enjambées se faisaient grandes et certaines. Il était sûr que c’était cette vieille pute à irlandais quand il se retrouva à moins d’un mètre d’elle. Elle ouvrit la bouche mais Chuy n’écouta pas ce qu’elle lui vomit, à la place il attrapa son col et en même temps il lui écrasa ses phalanges au milieu du visage. Une première fois puis une deuxième. A la deuxième il ne tenait plus très bien la chemise de la vilaine et il plongea au sol avec elle. La poussière se mit à voler comme un nuage de cendre autour d’eux et vint recouvrir leur visage et leur cheveux. Le troisième coup qu’il lui mit au visage fut moins convainquant que les précédents. Chuy lui attrapa les deux oreilles et se mit à lui cogner la tête contre le sol avec une force soufflée par l’adrénaline. Il en oubliait même la soif et la faim qui le terrifiait tant. Et même la bouteille qui retombait contre son crâne à un rythme inégal et avec plus ou moins de force. Les oreilles coincées entre ses pattes bien serrées étaient chaudes tant le sang y pulsait.

Tant pis pour les bonnes résolutions.

Mais il lâcha prise en se voyant menacé d’un tesson de bouteille (quelques éclats de verre lui avaient déchiré une joue et un bras). Chuy se redressa brièvement, dévisageant tour à tour le cul cassé de la bouteille et la gueule d’épouvantail de Mae. Il se mit à glousser, se rappelant que c’était avec cette même arme qu’il avait embroché une pauvre gosse qui n’avait rien demandé à personne. « Aller, vas-y. Mais me refais pas juste la gueule, veille pute. Tape bien et tue du premier coup parce que sinon c’est moi,  je t’éventre du nombril jusqu’à la gorge avec les restes. » Installé sur elle, il savait qu’elle ne pouvait que rester clouer au sol et subir son poids. « Parce que la tête, ça tue pas. Ça met juste très en colère, hein. » Pour ponctuer sa phrase Chuy lui cracha au visage. Et, paisible, eut la présomption de se laisser reposer en arrière, se portant sur ses deux mains qui creusaient la poussière de chaque côté de la jeune femme. Il lui offrit ses dents dans un sourire goguenard.  

Récap' des événements - Octogone entre Chuy et Mae au milieu de la rue principale d'Imogen.

Chuy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 3 Oct - 0:01


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
Mae Matthews feat @Chuy & qui veut

Les journées au camp son presque paisibles et Matthews ressent le besoin de s’éloigner de tous. Elle ne supporte plus les regards des frères qui pèsent sur elle. Quand l’un s’enferme dans un mutisme, l’autre semble vouloir lui parler. Et la hors-la-loi ne veut voir ni l’un, ni l’autre pour le moment, voilant tout ses ressentiments en passant ses journées avec Arthur, ne cachant absolument pas son histoire d’amour avec leur captif. Elle aime passer du temps avec lui, il a de la conversation. Malheureusement, avoir un médecin sur le camp est précieux et son amant est occupé à soigner les maux des uns et des autres. Arthur ne sait pas dire non. Alors, Matthews a décidé de le laisser avec les bras d’Irina et d’aller boire quelques verres au saloon d’Imogen. La chaleur des jours de printemps rend vite tout mouvement difficile. C’est donc sous un soleil écrasant – et la peau brillante de sueur- que Matthews a fait son entrée au snip, posant son chapeau poussiéreux à même le bar. Earl sait bien que leur petite bande a des choses à se reprocher aux yeux de la loi, mais dans le farwest, on se tait pour éviter une fusillade inutile. Mae se saisit d’une bière, puis d’un verre de whisky qu’elle vide d’une traite, embrasant sa gorge au contact de l’alcool mauvais. Elle peut suivre le liquide à travers ses boyaux. Son front commence alors à perler et elle s’empresse de l’essuyer du revers de sa manche en commandant un autre verre. A nouveau, elle l’avale d’une traite, mais la douleur est moins sévère, incendier un terrain déjà brûlé n’est pas très efficace. Sa tête la chauffe et son estomac la brûle, mais prise dans le brouhaha de l’endroit, elle commande à nouveau, alignant les billets volés dans le train quelques semaines plus tôt sur le comptoir du bar. Sans vraiment savoir le début de l’histoire, Matthews parvient à s’engueuler avec un client mécontent de la place qu’elle prend au comptoir. « Mais … Mais … Toi … Toi … » Son cerveau articule des phrases, mais sa mâchoire a du mal à suivre. Son doigt se pointe en direction de l’homme. « T’emmerde. » Elle pouffe alors de rire en sa direction, petit à petit, la réalité devient légère, flottant dans un éther d’insouciance. Sentant pourtant que les esprits s’échauffent, Earl conseille à Mae de partir, sans quoi il devra appeler le shérif. Ivre mais pas folle, la hors-la-loi sort alors de l’établissement, la fin de sa bouteille (payée) à la main, l’estomac en feu, mais le cœur joyeux.

A la sortie, une vision lui fait pourtant plisser les yeux. Le soleil certes, mais une silhouette pliée dans l’abreuvoir lui dit étrangement quelque chose. Un sourire idiot se colle à ses lèvres lorsqu’elle reconnaît Chuy. Elle le hèle alors dans la rue : « Hey ! t’es là to… » Mae n’a pas le temps de terminer sa phrase que Chuy se rue sur elle avec un entrain qu’elle ne lui connaît pas. Pensant à une embrassade de sa part, elle lui ouvre les bras, erreur fatale qui la fait tomber à même le sol dans un bruit sourd, le haut du corps compressé par le poids de son assaillant. Le peu de whisky qu’il restait dans le fond de sa bouteille termine de se déverser dans ses cheveux, agaçant la hors-la-loi plus que de raison. « MAIS T’ES CON ! ». Rouée de coups, elle tente tant bien que mal de protéger son précieux visage de son bras libre et agite sa bouteille vide en direction de la tête du Mexicain. « NON pas … pas les oreilles ! » Le verre sonne creux contre son crâne, rien d’étonnant jusque-là, mais ne se brise pas. « P’tain … Normalement ça s’casse. » Enfin, dans les revues qu’elle a pu lire. Les écrivains, fossoyeurs de la réalité. Alors, elle frappe la bouteille contre le sol, recevant au passage quelques éclats de verre et brandit ce qu’il en reste en direction de Chuy, lançant d’une voix venant des tréfonds d’une ivresse certaine, haletante : « ALORS ! ALOOOOOOORS ! T’fais quoi là ? … J’vais … J’vais … T’vas voir ! » Avec toute la maladresse du monde, Matthews tente alors d’attraper son col, continuant à articuler des bribes de phrases. « T’as … T’as dit … j’suis une pute ? » S’aidant de la chemise puante du Mexicain (et comptant sur sa force) elle se redresse un peu en essuyant le crachat qu’il a délicatement posé sur son visage. « C’toi … LA PUTE ! » En disant cela, Matthews tente de planter sa bouteille cassée dans l’entrejambe de Chuy et échoue lamentablement en se l’insérant sur le bras. Elle hurle alors de douleur en jetant la bouteille loin, très loin et se met à agiter ses bras tel un moulin, espérant au moins donner quelques claques au rat d’égout.
PrettyGirl
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 3 Oct - 22:23
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool

Y’a deux sortes d’hommes qui reviennent vivants de la guerre : des pervers insensibles et des vétérans alcooliques. Patterson se contrôle assez pour être soit l’une soit l’autre de ces belles espèces d'ordure la plupart du temps. Pas ce soir où il fête sans dignité sa convalescence. Pissats contre les murs de bordel et bouteilles contre les volets. L'établissement perd encore en respectabilité, tiens ! Cette race d’homme qui confond son fusil et son pénis après avoir trop bu. Les prostituées s’amusent un peu de le voir de l’autre côté des persiennes prendre sa virilité en berne pour une arme quand il pisse en faisant pan pan. Mais y’en a pas une qui prend le risque de tester sa confusion au moment de se faire sauter. Les portes, depuis une histoire de passe ratée, restent fermées.

Sa déchéance physique commence à refléter toute sa moralité quand il se tire sous des insultes putassières. Il titube pas qu’à cause de sa jambe de bois, tout comme sa gueule d’endive a pas rougi que du cagnard de l’après-midi. Il a un éclair mauvais dans la pupille trouble et la sale gueule de celui qui cherche la bagarre alors il décanille. S’il peut pas se payer le cul d’une traînée, faut bien que ça gicle ailleurs pour le soulager.

Une tornade de poussière le rencarde sur une bagarre qui l’a pas attendue. Ca se passe sous le regard des badauds plantés sur la promenade. L’histoire d’un chicano qui voudrait emballer une cocotte sans payer à ce qu'on raconte. « Un dollar sur le ranchero … » mais y’a personne pour donner le change en pariant sur la ribaude. Le brigand craint quand même de perdre quand la furie se fait menaçante avec un cul de bouteille pas plus large que le sien mais elle finit dans une fâcheuse posture à rater l’entrejambe de son adversaire. A quatre pattes sous le gars qui s’écroule sur son dos comme sur une mule mal débourrée. Ca fait un peu rire ceux qui regardent. Pas besoin de jambe de bois pour se battre comme un infirme, qu’on lui tape sur l’épaule. Sans se douter qu’il a le carafon rempli d’une sale excitation. Comme y’a encore une petite chance qu’il se vide le pantalon, il encaisse l’insulte.

« Ca schlingue putain … Chewie ? » le boiteux rejoint l’arène. L’odeur est inoubliable puisque tissée dans chaque fibre sa tente depuis la colocation. Elle se trouve inscrite de manière plus virulente encore dans son tarin par un coup de coude du crapou. Il encaisse encore, en bon gars inébranlable. « P’tain ! Mais gare tes coudes, tranquille avec la jolie ! ». Joshua le pousse pour aider gentiment la pépée qui sent la gnôle à se relever comme il faut, c’est la première étape pour la serrer. Mais il la reconnaît à son tour sous ses cheveux sales. Avec sa jambe de bois, il fait un croche-patte à Mae Matthews pour la refoutre par terre. Le choc lui fait remonter une douleur aiguë de son genoux tout au long de la colonne en passant par l’aine. Ca lui fait serrer les dents mais hé, ça vaut le coup, il a bien envie de se castagner aussi !
(c) AMIANTE
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Dim 3 Oct - 23:10


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


Comme d’habitude, la grognasse causait beaucoup mais faisait pas grand-chose. Chuy fit claquer sa langue contre son palais, pressé qu’elle termine sa diarrhée verbale. Pour ce qu’elle avait a raconté en plus… « J’ai vu des ânes qui pa-arlent mieux. » Bien malgré lui il eut un bref mouvement de recul, qui n’était même pas vraiment nécessaire pour protéger quoi que ce soit. La grande Mae Machin se planta seule comme une grande la bouteille dans le bras et dans d’autres circonstances, Chuy aurait certainement rit aux éclats. Pas ce soir. « Fallaste, idiota. » Il bougea, prêt à attraper le poing serré sur le goulot avec le sien pour mieux planter la bouteille dans le bras déjà mordu et l’y remuer méchamment. A son plus grand regret, il n’en eut pas le temps. Mae dans toute la stupidité qui la caractérisait avait eut un bref éclat de discernement. L’arme de fortune était maintenant hors de portée et le bras pissait le sang. Chuy observa la moitié de bouteille rouler au loin, un peu dépité.

Bah. Il n’avait pas besoin de ça pour lui faire la peau.

La déception passée et particulièrement agacé par les claques qui pleuvaient sur son visage, Chuy leva le poing pour le lui écraser encore une fois sur le nez. Ses phalanges commençaient déjà à rougir méchamment mais pour l’instant il n’y pensait pas. Encore une fois les plans furent contre carrés. Dégagé sur le côté comme un vulgaire sac à patates Chuy finit le museau dans la poussière. Il éternua et s’essuya la morve au nez d’un revers de manche. La poussière n’en finissait pas de tourner autour d’eux et ça piquait salement les yeux. A quatre pattes dans la crasse, il ne fut pas tant surpris que ça de voir Mae se retrouver encore une fois le cul par terre. Après tout, qui n’aurait pas envie de lui casser la gueule ?

Chuy se releva rapidement mais le souffle court. S’il avait reconnu Patterson, il s’en fichait bien de lui. Les belles amitiés étaient oubliées quand c’était à tout le campement des irlandais qu’il avait envie de foutre le feu. « Toi attends ton tour, sac à merde ! » Parce qu’il n’avait pas apprécié qu’on se mêle de ses affaires et encore moins avoir été écarté de cette salope (alors qu’il était clairement en train de gagner) il sauta sur le géant avec tout l’aplomb d’un imbécile incapable de mesurer le danger. Chuy aurait été chanceux de le faire tituber. Il donna un coup de pied dans la jambe factice et toucha le bois. Raté. Alors un coup de poing dans le gras de la cuisse. Chuy l’abandonna aussi vite qu’il l’avait étreint, c’est que l’autre salope tentait de se relever. Elle patinait comme un poulain bourré.

C’est tout naturellement qu’il se jeta une nouvelle fois sur elle pour la remettre au sol, tournant le dos à la plus grande menace du duo. Ça s’échangea des claques et des insultes avec la dévotion des fidèles à l’heure du sermon. Chuy voulut lui attraper le bras, là ou la plaie était visible par l’amas de poussière qui s’y accumulait. En subissant les griffures et les coups plus qu’il ne les évitaient, il se mit à serrer sa prise en espérant faire chanter dans la chair le verre brisé. A tâtons il tripotait la taille de la guenon pour essayer de trouver son arme pour lui chiper.

Chuy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 4 Oct - 22:29


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
Mae Matthews feat @Chuy & qui veut

Le poing de Chuy reste en suspension au-dessus de sa tête, il semble léviter, épée de Damoclès dont elle attend la retombée. Elle ouvre grand les yeux, prête à accueillir la sentence avec dignité. Sa poitrine compressée par la bête puante se retrouve soudainement libre. Prenant des grandes inspirations dans la poussière, Matthews tousse et crache presque ses poumons en se faisant empoigner pour être remise sur pieds. « HAAA … Haaaa … P’tain … » Sa gueule poussiéreuse se redresse à temps pour voir que son sauveur n’est autre que Joshua Patterson qui, en la voyant, la pousse à nouveau vers le sol. Elle tente bien de s’accrocher à sa jambe de bois pour l’entraîner avec elle, mais elle voit double et attrape la mauvaise jambe, celle qui n’existait pas. On dit que c’est de la confiance que naît la trahison. Elle s’est pourtant appliquée à ne jamais lui accorder, cette confiance. Mais elle n’est pas déçue au moins. C’est simplement inattendu. Son corps contre la poussière s’écrase dans un nouveau bruit sourd, la douleur dans son bras se réveille à nouveau. Chuy semble l’avoir oublier, sentant qu’il s’agit là de sa seule chance de s’en sortir, la hors-la-loi se traine alors à plat ventre contre le sol, tentant de se faire discrète. Elle échoue car rapidement, il revient à l’attaque alors qu’elle s’accroche à la grande poutre du Golden Cat pour tenter de se relever. Ses ongles s’enfoncent dans la poussière lorsqu’elle hurle en direction de l’artificier : « T’ES VRAIMENT QU’UN… UN … UN ENFOIRE D’SALE RACE ! » Son corps est certes endormi par le whisky mais son cerveau s’éveille sous les coups qu’elle évite et tente de rendre. Ses ongles sales vont se planter sur le visage de son assaillant, d’abord en tâtonnant, puis en s’y accrochant avec autant de ferveur qu’une moule à son rocher. L’animal réplique en appuyant sur sa blessure. Mais fière comme un paon, Matthews retient un hurlement de douleur au creux de sa gorge, versant quelques larmes silencieuses sur la poussière de son visage. Elle se crispe alors pour contrôler l’incontrôlable.

Rapidement, elle oubli son cœur qui semble battre dans son bras en sentant des mains baladeuses le long de ses hanches. Elle panique, entourée de deux abrutis pareils, il peut bien lui arriver n’importe quoi. Elle fait ce qu’elle sait faire le mieux : crier, encore et encore. « DEGAGE ! » son poing se referme pour aller frapper mollement contre l’épaules de Chuy. Elle essaye de filer, se tortillant comme une anguille, lançant un regard désespéré (premier et dernier) envers Patterson, le menaçant de tout ce qu’elle peut, c’est-à-dire pas grand-chose, les poumons pris dans la poussière. « J’vais … J’te … J’te jure qu’j’vais leur raconter TOUT ! TOUT ET QU’ILS VONT TE TUER ! ET … et … ET … ARTHUR te … Il t’soignera plus ! »

Mae et Chuy continuent donc leur lutte inégale jusqu’à ce que, gonflée par l’alcool qu’elle a dans le sang, Matthews s’accroche à l’entrejambe de Chuy. Ses yeux noirs, hagards, s’accrochent alors aux siens rageux. Elle l’étreint de toutes ses forces, au sommet d’une gloire éphémère. Son souffle chaud vient alors chatouiller les narines de Chuy. « C’qui la pute ? »

Elle pleure de douleur et rit des effets du whisky, la respiration brûlante au creux de son corps.
PrettyGirl
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Jacob Kalawai'a
Jacob Kalawai'a
Since : 26/05/2021
Messages : 68
Faceclaim : Lee Byung-Hun
Crédits : lazaefair
DC : Pearl, Maxence et Nadie
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  3e93eb12c722366e07fa110f5aa13f743b818efa
Age : 44 ans
Statut : Agent de la loi
Job : Adjoint du shérif d'Imogen
Habitation : Une cabane de pêcheur près d'Imogen
Ven 8 Oct - 1:30


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


Une main sur l’encadrement de la porte, Jacob empêche de tout son corps Madame Cauthen de lui claquer la porte au nez. Pleinement occupé à expliquer les bienfaits d’une société où on ne jette pas ses ordures au milieu de la rue en dehors des heures de passage, il n’entend pas la bagarre qui commence à voix feutrées.

-...mais ils sont cons ou quoi… ?
lâche-t-il en plein argumentaire en descendant doucement de son nez l’arceau de ses lunettes de soleil.

Des hurlements éclatent, l’adjoint se redresse et tourne la tête vers l’église. Au pied du Snip, un petit attroupement semble se constituer autour du grabuge.

-Qu’est ce que c’est que ça…, souffle Jacob quand la vieille dame profite de ce moment d’inattention pour refermer brusquement la porte. Ne croyez pas que vous allez vous en tirer, Madame Cauthen...j’ai une urgence à régler d’abord.

Hésitant, il s’éloigne du baraquement pour remonter l’allée principale. A petites foulées, il trotte vers le contentieux tandis ce que les passants s’agglutinent en braillant comme des singes.

-Non mais vous vous foutez de moi ? s’écrie-t-il, il est à peine six heure de l’après-midi !

Ses protestations n’ébranlent aucunement les affrontements. Pour se frayer un chemin, Jacob est obligé de pousser ses concitoyens venus en public se réjouir de la bagarre.

-Hé ! Je vous parle !

En guise de réponse, le super adjoint esquive de justesse un coup de poing qui le fait glisser dans le sable. A bout de nerf, il tâtonne à sa ceinture pour se saisir de son revolver de fonction, l’armer, le dégainer, lever le bras en l’air. Du regard, il tente de donner une dernière chance de se rendre à ces deux abrutis. Il ne reconnaît aucun des deux. La détonation retentit tout à coup, faisant sursauter tout le monde.

-Madame ! Stop ! Amigo ! On se calme ! Qu’est ce qui se passe ? Il faut venir jusqu’à putain d’Imogen pour assister à des combats de femmes contre les enfants ?

Un air désespéré assombrit sa figure. C’est peut-être la chose la plus absurde qu’il a vu cette semaine. Peut-être pas cette semaine, mais au moins aujourd’hui.

Jacob Kalawai'a
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 3 Déc - 21:27
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool

Patterson en a plein le dos, de tous ces nabots. Chewie pèse pas plus lourd qu’un chariot mais assez quand même pour réveiller sa lombalgie. Il lui fait tomber son chapeau dans la poussière, quelle misère ! « J’vais t’le faire avaler par un trou ou par l’aut’ ». L’autre trou qu’il vise mais il retourne rien d’autre que de la poussière sous son pied de bois. Faut dire que le pèquenaud a le pas aussi précaire et douteux que le reste de son caractère. Le temps que le cerveau du géant tamponne où est-ce qu’il zigzague comme ça, le gamin a déjà eu le temps d’écraser le museau de leur rombière dans la poussière. « Il r’ssemble à un p’tit lapin qui pine - le témoin ricane de son point de vue - Allez, c'est aucune levrette qu'tu sais pas prendre sous la tente, serre ben les dents ! ». Ca paraît correct que Matthews crève avant d’avoir rien pu raconter aux deux frères O'Reilly. Jusqu’à la fin, elle aura jamais su plaider sa cause celle-là ! Joshua attend que Chewie se la termine, pour se finir ensuite Chewie. Il piétine un peu plus son chapeau dans la bagarre. Tout vient à poing à qui sait attendre.

La patience, c’est bien la seule qualité qu’on peut pas retirer au sudiste, que les villes comme celle-là tendent à renforcer par leur inertie. La première loi de newton était la seule loi qui s’appliquait avant que l’adjoint au shérif débarque d’on sait où. Elle permettait pas qu’aux balles de croquet de bien rouler cette loi, elle garantissait aussi qu’aucune bagarre se trouve jamais interrompue. C’est du fait de la mauvaise volonté d’aucun citoyen, de pas se pousser. C’est qu’une question d’habitude. Joshua qui a aussi la sienne, d’être un gros con, se pousse pas plus sur son passage. C’est un arbre du sud bien enraciné. Façon j’suis né dans c’trou et j’crèverai dans c’trou.

Finalement, le petit roquet est bien le seul qui a jamais eu besoin de sauter sur son dos pour s’y trouver constamment accroché. « C’est qu’un règlement de compte, pas du banditisme. Allez, passe ton ch’min et va astiquer le shérif, hein, son étoile j’veux dire ! ». Il ricane comme un troll des montagnes en sortant son tabac à chiquer.

Se payer la tête d’un homme de loi l’amuse, faute de pouvoir se payer sa peau en tapis, pour s’y essuyer ses bottes pleines de merde chaque matin. L’envie de se bagarrer lui est pas passée depuis que le bizut a fait fumer son pétard. Joshua déteste les balles gâchées. Il devrait peut-être pas, pour celle-là.
(c) AMIANTE
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Sam 4 Déc - 12:33


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


De longues griffures vinrent s’ajouter aux petites cicatrices qui décoraient déjà son visage. Mae avait plus de poussières et de crasse sous les ongles que de chair. Et Chuy tenta de se venger en faisant pleuvoir une pluie de coups sur elle. Il visait les yeux mais touchait ce qu’il pouvait car ce n’était pas si facile tant elle gigotait et s’arc-boutait sous son poids.

« Ferme ta gueule. C’est toi je vais enculer espèce de sac à foutre- » Chuy n’était pas certain que Joshua s’adressait à lui, mais dans le doute il préféra se dire que oui et riposter comme il pouvait. De toute façon les hurlements de chacun se perdait dans le nuage de poussière qu’ils retournaient et avalaient. Les insultes étaient englouties par les ricanements des curieux.

Mais Chuy se retrouva très vite muet de douleur, plié en deux et immobile au-dessus de Mae. Ses cheveux sales lui effleuraient le visage autant que son souffle lui chatouillait le nez. Son visage avait perdu toute couleur. Pour seule réponse Chuy attrapa son visage entre ses deux mains, écrasant ses joues sans ménagement, comme pour lui donner un baiser maladroit. Dans ce même mouvement il lui prit le nez entre les dents et serra sa mâchoire avec la même motivation que s’il croquait une carotte. Il espérait bien entendre le cartilage craquer et pleurer. Déjà il pouvait sentir le goût du fer sur ses lèvres.

Au coup de feu Chuy lâcha tout, comme un chien prit en pleine faute. Il se dégagea de Mae, lui assenant quelques coups de pieds et poings au passage. « Non, non, c’est elle là. Elle-…» Chuy se leva d’un bond. Dans sa tête il lui semblait évident qu’on était plus prit au sérieux quand on était pas en train de se rouler par terre. « ¡Están intentando matarme! » Il pointa Mae du doigt comme un enfant venant rapporter une bêtise. Sauf que lui aussi avait été prit la main dans le sac. « Trató de matarme en… en… la mansión. » Les forces de l’ordre le terrifiait et la terreur lui faisait perdre tout ses moyens. La panique ne l’aidait pas à prendre des décisions raisonnables. Chuy n’était pas bon parieur et encore moins bon joueur. « ¡La que se quemó! » Il fit claquer ses doigts, ceux de sa main gauche, pour accentuer son empressement.

Le garçon parlait vite pour essayer d’empiéter sur les excuses des autres. Il savait que l’adjoint parlait espagnol (même si l’admettre lui trouait la gueule) et il voulait en profiter pour mieux jeter ses deux camarades de coups et de poing sous les roues du train. Tant que Mae payait. « Estaban ahí. » Chuy pointa d’abord l’un puis l’autre. « Él y ella. » Par précaution il s’éloigna des deux bandits pour se rapprocher de Jacob à la place. Tout à coup consciencieux qu’il ne ressemblait à rien, Chuy se mit en tête de s’aplatir les cheveux dressés en épis sales sur son crâne. « Es verdad. Los ví. » Il opina comme un crétin, se disant que cela pourrait peut être fonctionner pour convaincre la flicaille. « No arrestame, ¿sí ? ».

Chuy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 4 Déc - 16:30


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
Mae Matthews feat @Chuy & qui veut

Elle hurle de douleur et lâche les couilles du Mexicain pour tenter de le repousser. Son cri nasillard amène encore plus de badauds autour du piètre spectacle qu’ils donnent. Patterson se moque en fond et attise la colère du rongeur. « LACHE-MOI », ses ordres sont vains, ce sont plutôt les hurlements d’une arme qui dissuadent Chuy. A terre, et enfin libérée, la hors-la-loi presse le blanc de sa chemise contre son nez en reprenant son souffle. « Hé merde ! » Souffle t’-elle en regardant le rouge s’étaler sur sa manche. La jeune femme est dans un état pitoyable, elle sent l’alcool, la sueur, et maintenant, elle est défigurée. Sa respiration redevenue régulière (le temps que Chuy se mette à déblatérer elle ne sait quoi), le regard de Mae croise celui de l’auteur du tir. Hé merde. La douleur à son bras revient, résonnant dans tout son corps.

Chancelante, elle se relève en se tenant au poteau du Golden Cat. Un instant, elle regarde Patterson et lui sourit, le sang de son nez coulant de long de ses dents, elle hausse même les sourcils en le défiant de son regard noir. Le sudiste la connait suffisamment pour savoir que lorsqu’elle le regarde ainsi, c’est qu’elle se prépare à provoquer l’univers. Se tenant les côtes, Mae appuie son front contre le bois de l’établissement des catins et ferme les yeux pour se concentrer. Ce qu’elle va faire, Matthews n’en est pas vraiment fière, mais il faut savoir être prête à tout pour s’en sortir.

Elle fait alors mine de se redresser avec toute la misère du monde sur son dos et se rue dans les bras de Jacob pour l’enlacer. « Oh Dieu merci ! Merci, merci, merci, merci, merci ! » Elle continue ainsi en s’accrochant de tout son poids au cou de l’homme de loi, le forçant ainsi à la retenir pour ne pas être entrainé dans sa chute. Sa voix brisée par l’effort, laisse de longs sanglots se perdre dans l’oreille de Kalawai’a contre laquelle Matthews a décidé de coller sa bouche. Ainsi, il aura tout le loisir d’entendre sa détresse. « J’vous … J’vous en prie … » Dans sa grande composition dramatique, elle prend la tête de l’adjoint entre ses mains afin de le regarder de ses yeux larmoyants. Elle secoue la tête, laisse encore quelques larmes de douleur rouler le long de ses joues, nettoyant ainsi la poussière de la ville. « Mon mari … » Discrètement, alors qu’elle lui parle tout bas, elle désigne Joshua Patterson du regard. Cet imbécile avait refusé de l’aider ? La voleuse n’allait certainement pas le laisser s’en tirer comme ça. Si elle plonge, elle l’emmène aussi. « M’laissez pas r’partir avec lui. Y m’force. Y dit qu’j’suis bonne qu’à … qu’à faire la pute et ... » Noyer le poisson, et surtout parler énormément, ça a toujours fonctionné. « Il … Il a dit au Mexicain qu’il pouvait m’avoir. C’pas un enfant, faut pas s’laisser avoir parc’qu’il a pas d’barbe ! J’ai voulu partir et … Je … J’vous en prie, m’laissez pas seule. Y vont m’tuer ! » Son nez la faisant affreusement souffrir, elle se permet d’appuyer sa tête contre la chemise de l’adjoint, elle continue à trembler de tout son corps, se cachant afin qu’il ne voit pas qu’il n’y a plus vraiment de larmes qui traversent son visage. Oh cette fois-ci, si elle s’en sort, elle ira réellement toucher deux mots au sujet de Patterson aux frères. Elle ne les laissera plus s’en tirer avec leur excuse de « Mae t’es susceptible, c’est Patterson il est comme ça ! ». Non, non, on ne laisse pas tomber ses camarades au combat. « Y va m’tuer … Y va m’tuer … J’vous en prie … Vous voulez pas savoir comment il a perdu sa jambe. Il est fou ! » et ainsi commença sa longue litanie.
PrettyGirl
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Jacob Kalawai'a
Jacob Kalawai'a
Since : 26/05/2021
Messages : 68
Faceclaim : Lee Byung-Hun
Crédits : lazaefair
DC : Pearl, Maxence et Nadie
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  3e93eb12c722366e07fa110f5aa13f743b818efa
Age : 44 ans
Statut : Agent de la loi
Job : Adjoint du shérif d'Imogen
Habitation : Une cabane de pêcheur près d'Imogen
Sam 11 Déc - 20:21


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


Quoi qu’il soit habitué aux bastons de cour de récrée, Jacob était stupéfait par le degré de perversité des sévices que voulaient s’infliger ces trois-là. De mémoire de street fighter, jamais il n’avait vu un nez broyé aussi salement. Il l’avait entendu craquer à travers l’acouphène persifflant qui lui restait dans le tympan quelques secondes après le coup de feu.
“Aah, aaah” une main pressée sur le pavillon, il vocalise à travers le bourdonnement aiguë en récupérant peu à peu les fréquences des chants d’oiseaux qui lui hurlent au visage. “Aaaah, arrêtez...mais parlez pas tous en même temps…!” Il a encore le bras en l’air et la main sur l’oreille que la grue vient lui presser les joues comme un poupon et baver sur son blouson. Le sang qui dégouline de son nez coule sur les chaussures du petit shérif qui regrette de ne pas être devenu sourd pour de bon.
Tous les prétextes pour coffrer Patterson lui paraissent bon, même si c’est le seul du trio à ne pas s’être roulé dans la boue. La ville a bien un arrêté anti-prostitution dans ses rues mais ce n’est pas exactement un délit de racolage qu’il vient d’observer.
“Vous commencez à me les hacher menues” rognonne-t-il dans les crins de sa barbe, la fille suspendue au cou dans une proximité qu’il ne chérit pas autant qu’il pourrait. “Chut, d’accord, compris, oui, j’ai, claro, si, entiendo, non, mais, ...je vous demande à tous de...Bouclez-la !” Il pince l’arrête de son nez dans un aveu d’exaspération et repousse prestement l’hétaïre pleurnicharde de ses bras.
“¿ Quieres hacerme creer que no puedes hablar inglès, chico ?” s’agace-t-il. Une énorme tâche de sang et de morve s’étale sur sa chemise propre, achevant de salir son humeur. “Realmente, ¿ piensas que tengo el tiempo para tus tonterias…?” grogne-t-il pour eux-tous. Il range son arme dans l’étui, à sa ceinture de cow-boy. En se retournant vers le perchoir de la justice, il aperçoit Clayton qui lui fait un signe de main l’air de dire démerde-toi.
“Allez, les mains en l’air, je vous arrête pour un peu tout ça, ...et ma chemise nom d’un chien !” Du menton, il désigne son cloporte claudiquant préféré “Toi aussi Long John, tu nous accompagne j’ai des questions pour vous tous.”

Puisque le cirque de ces trois jojos lui donnent une bonne excuse pour procrastiner d’autres tâches moins amusantes, Jacob escorte Joshua, Mae et Chuy à l’entrée de la ville en poussant le plus lent à l’épaule sans ménagement. En guise de soin, il a donné à la banshee un mouchoir à presser sur sa plaie.
“Bueno vous me faîtes perdre mon temps alors j’vais vous mettre au boulot, ça changera, pis on a pas fini les clôtures pour le marché aux bestiaux.” Du canon de son revolver, il désigne un tas de planches qu’il s’agit de clouer entre les piquets déjà plantés autour des zones d’enclos. Il hèle aux ouvriers de prendre la pause car “la relève est arrivée”.
Tut, non, vos gueules, roi du silence, je me met là” il assoit enfin ses fesses sur un gros rondin couché par les bûcherons de la scierie “...aller, tout le monde prend son petit marteau et poc poc poc, ça va vous remettre les idées dans l’ordre.” Jacob étire ses jambes pour plonger la main dans la poche de son jean et sort une boîte d’allumette avec un cigarillo entamé. Craque l’allumette, allume le brasier, et savoure sa première pause de la journée. “Sinon l’amende c’est 150, si vous avez ça dans l’vide poche.” Oh, depuis qu’il a incarcéré Monsieur Bryne, Jacob ne doute pas que la somme soit convoitable par les deux blancs-becs mais qu’ils osent seulement lui sortir autant d’argent, avec leur dégaine de sous-bois.

L’agent fédéral tape dans ses mains, écarte les genoux avec aisance, et décide de reprendre les rennes d’une conversation civilisée.

“Oye, chico, ¿ de que casa hablas ? ¿ Son sus empleadores ? -ramène toi l’éclopé, tu vas servir à rien de toute façon, pose ta jambe morte là.” Il désigne à Patterson le sol à côté de ses rangers boueuses. “C’est ta femme ça ? Mon vieux tu t'emmerde pas..."


Jacob Kalawai'a
Revenir en haut Aller en bas
Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool || Libre  F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Ven 25 Mar - 17:18


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool


Chuy n’avait pas terminé ses chouineries de justification que l’autre pute se jetait dans les bras de l’homme de loi pour mieux se rouler sur lui et pisser le sang sur sa chemise. L’envie de lui tabasser le minois à coup de tesson de bouteille refit son apparition de plus belle, mais il ne bougea pas d’un cil. De quoi être fier de tant de contrôle. Elle pleurnichait et morvait sur l’épaule du shérif ; à gueuler à mi-voix pour mieux se faire passer pour la victime de l’histoire. Du Mae tout craché. Chuy se retient de revenir la chercher par les pieds pour la noyer dans le bac d’eau des chevaux. Elle aurait de quoi déblatérer ses conneries là-bas, l’auditoire qu’elle méritait. À la place, il essuya son museau ensanglanté (pas de son sang) et cracha par terre. Il sentait encore le goût du sang de Matthews dans sa bouche, ce qui était relativement satisfaisant. La passion que mettait Mae à jouer la comédie le répugnait suffisamment pour l’empêcher d’en faire autant (il n’avait de toute façon pas ses talents). Alors le garçon préféra se renfrogna et resta concentré sur la pointe de ses bottes abimées. C’était encore le mieux à faire pour ne pas déborder.

Un shérif restait un shérif, peu importe la couleur de sa peau. Et cela suffit à rendre Chuy plus docile et moins bavard. Il avait appris depuis longtemps (sûrement avant de savoir marcher) à craindre la loi, il était bête de vouloir jouer autrement cette fois-ci. Chuy avança sans se faire prier, laissant couler de temps en temps des regards vers Mae pour lui signifier quelques messages subliminaux sans grands intérêts. La partie n’était pas terminée, juste remise à plus tard. À l'intérieur, il bouillonnait. Il rêvait encore de lui éclater la gueule, même si avec toute cette agitation, il ne savait plus exactement pourquoi. Ça lui reviendrait bien assez vite.

Puis finalement il s’en tirait à bon compte : la meilleure paie qu’on ne lui ait jamais proposée et qu'on ne lui proposerait plus jamais (par pour un travail honnête). Il fallait bien relativiser.

Trop flippé par l’étoile synonyme de loi qui pendouillait à la chemise tachée du shérif, Chuy jouait les disciplinés sans se faire prier. Il préférait laisser à Mae le loisir de vomir ses bêtises, si ça lui permettait de mieux se faire oublier. Il avait récupéré un marteau pour aller s’affairer autour de la clôture comme on le lui avait gentiment demandé. Chuy n’était peut-être pas très intelligent, mais la menace était suffisamment explicite pour qu’il ne cherche à faire trop le malin.
Même si à chaque coup de marteau, il s’imaginait allégrement écrabouiller la tête de Mae, puis Josh, Jacob, tout le monde y passait. Et dire qu’aucun d’eux n’était très loin… Le bruit sec de la masse métallique de la tête du marteau contre le bois n’était vraiment pas satisfaisant. Ni la sensation de rebond. Le bois s’enfonçait encore et encore dans la terre, quand il ne visait pas à côté. Chuy y mettait une sacrée ardeur (hargne). Au moins, l’atelier travaux pratiques de la journée avait le mérite de le défouler (plus que sa mauvaise humeur était utile à la tâche). La tête du piquet se fendit avec un faible craquement. Il y remit un coup, tant pis. D’ici qu’on le laisse partir, il verrait pour garder son outil avec lui. Sans que personne ne le voit. Il sursauta en entendant le shérif l’apostropher, avec ce vieux sentiment de culpabilité qui lui remontait dans le ventre.

« ¿Qué? » Il fronça le nez, arrêtant de s’acharner sur sa pauvre clôture qui souffrait plus qu’elle ne s’élevait pour se tourner vers le bonhomme aux joues creusées. « Tu veux pas parler anglais maintenant alors, non ? Tu veux parler, hein ? » Malgré toute sa bonne volonté, la politesse restait difficile à appliquer. Ainsi qu’une bonne application des leçons d’anglais. « Je sais plus, je fais du travail, la. Y'a rien, c'est bon. » Le « ta gueule » resta marmonné entre ses dents. Il n’était pas suffisamment téméraire pour lui envoyer au visage. Mais pour signifier que leur échange était terminé, Chuy présenta au shérif un poing fermé avant de relever l’index et l’auriculaire. Son sourire dévoila ses dents.

Chuy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 8 Aoû - 14:21


Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
Mae Matthews feat @Chuy & qui veut

La prestation grandiloquente de Matthews n’est visiblement pas du goût de l’assistant du shérif. Soit. Elle ne s’en formalise pas, tentant le tout pour le tout en essuyant son nez mordu et certainement contaminé par la rage contre la chemise blanche de l’asiatique. Elle se demande d’ailleurs comment il est possible qu’on laisse des chinois avoir accès à un tel niveau de responsabilités. Ils n’ont jamais eu une bonne réputation dans les villes, les vendeurs d’opium qui endorment les rêves des plus fous. L’enragé de son côté, ne cesse de hurler dans sa langue natale, offrant ainsi à la population reculée d’Imogen une véritable leçon de culturalisme. Loin de son milieu naturel, le Chuy adopte pourtant encore la culture qu’il a lâchée en arrivant dans le Farwest.

Le rond-de-cuir décide cependant de faire du zèle, emmenant avec lui toute la petite équipe sous la menace d’un colt. Pas vraiment impressionnée par le colt, mais s’y tenant à bonne distance, la hors-la-loi suit sans trop avoir le choix. Elle tente d’éponger son nez du revers de sa chemise puis remet de l’ordre dans ses cheveux arrosés de bière pas fraîche. Dans un soupir, elle crache à même le sol, bullant un peu de sang depuis sa narine droite. “Fais chier.”

Contrairement à Chuy, la révolutionnaire ne compte absolument pas exécuter les ordres donnés. Elle reste marteau dans une main à fixer l’adjoint d’un œil mauvais. Un œil valide et mauvais. Sa langue passée le long de ses dents usées par le temps passé à braquer des banques lui laisse un arrière goût ferreux dans la bouche. Elle n’apprécie pas plus que ça, grimace en plissant les yeux sous un léger soleil. Le ton dramatiquement théâtrale d’il y a quelques heures laisse place à l’agacement dans la voix de Matthews qui rapidement ne pense plus qu’à elle, laissant Patterson sur le bord de la route des vacances.

“Mais tu t’prends pour qui toi ? J’ai une tête à faire du marteau sur tes rondins ?” Mae Matthews a définitivement une tête à user du marteau sur des têtes, mais cette fois-ci, elle sait se retenir pour ne pas réduire en bouillie le nez de la maréchaussée. Il y a bien trop de témoins pour prendre un tel risque.

Elle tente pourtant la négociation, avec une amabilité frôlant le degré zéro. “Bon t’as quoi contre nous hein ? On s’battait d’accord. J’suis une femme, j’ai picolé, c’est moche j’l’admets.” A cette évocation, un relent de whisky vient lui brûler la gorge avant de redescendre aussi sec dans le fond de son estomac en feu. “Mais y’en a d’autres qui s’battent dans ta rue.” Bien décidée à ne pas travailler, la femme s’assoit sur un rondin en posant son pied sur un autre pendant que Chuy s’active de son côté. “On s’connait, on s’aime pas, on s’le dit c’tout.” Elle hausse les épaules, commence à se rouler une cigarette avec une nonchalance déconcertante. “Quand t’aimes pas quelqu’un, t’fais quoi toi ?” Cigarette entre ses lèvres endolories, elle désigne Jacob du menton. “T’as du feu ?” Sans attendre son retour, elle enchaîne, bercée par les coups désespérés de Chuy en arrière-plan. “Alors j’ai pas 150 sur moi, le p’tit hargneux non plus. Mais j’te propose, tu nous laisses partir et t’entendra plus parler d’nous.” Mae tend la main, attendant une allumette afin de pouvoir sentir le tabac le long de sa langue. Cruel manque qui lui vient en tête, elle éponge son front en sueur. “Fait chaud non ?”
PrettyGirl
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: