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| Since : 12/10/2020 Messages : 109
Faceclaim : Jemaine Clement Crédits : Ghoest
DC : Arthur Maharaj, Chuy, Dino Ricci, Charles Beaver
Age : 45 ans
Statut : Dans un mariage heureux
Job : A la tête du gang des Hennessy et dirigeant de la compagnie d'armement Hennessy
Habitation : Demeure Hennessy, Silverstone
Disponibilité : Toujours
| Lun 11 Oct - 17:33
L'amour en province ressemble un peu à un dimanche
@John L. MacLachlanPour les longues traversées de plusieurs jours il n’y avait que les hypocrites ou les frustrés pour assurer que le cheval valait mieux que la diligence. Tout du moins c’est ce que son âge, qui ne régressait malheureusement pas, faisait dire à Liam. Certes, il fallait le reconnaître, le cheval offrait la vitesse et une bien meilleure maniabilité quand il s’agissait de faire du hors-piste. Mais est-ce que ça valait réellement plusieurs jours de souffrances dans les cuisses et les lombaires ? Pas selon Liam. Pas quand on pouvait voyager plus sereinement, non. La vieillesse le rendait plus prompt au confort. Il était loin le temps de la guerre et qu’il y reste.
Les deux chevaux rajoutés au cortège ne tiraient pas la petite diligence vieillissante mais trottinaient à l’arrière. Liam se pencha sur le côté, espérant attraper du regard ce qu’il se passait par la fenêtre de la voiturette. Les rideaux en cuir étaient grands ouverts ce qui facilitait la discussion malgré le bruit « Tu trouves des choses intéressantes au moins ? » Il cria pour être certain de se faire entendre. Les lourdes roues du véhicule envoyaient des cailloux ricocher sur les arbres qui entouraient le sentier mal dessiné.
Il y avait bien un avantage à avoir un gang de ce côté-ci de la région qui s’amusait à attaquer les voyageurs : l’enquête quant à la disparition du facteur et de ses trésors serait vite bouclée. Tout serait mit sur le dos des O’Reilly comme l’une de leur nouvelle frasque et ce n’était pas les cinq cadavres qui reposaient sur le flanc de la montagne qui pourraient y trouver quelque chose à redire. Les ours les auraient dévorés avant que quiconque puisse les dénicher. Le facteur et son conducteur avaient crut bon de prendre une passagère pour l’amener jusqu’à la gare de Silverstone. Une BA de la journée qui avait mal tournée. La pauvre femme ne quitterait plus jamais sa montagne.
Liam réajusta son couvre-chef qui lui tombait sur les yeux et se laissa couler dans le siège du whipster dans le coupé. Il tenait entre ses mains les longs rênes et à ses pieds se trouvait l’une des carabines du shotgun qui n’avait pas fait long feu au final. Le reste des armes du défunt était dissimulé ; il n’avait pas eut le temps d’en faire bon usage. Liam chantonnait paisiblement malgré le travail laborieux que représentait celui de diriger la diligence brinquebalante aux couleurs vives. Sans en convenir avec John il avait fait le choix d’emprunter un nouvel itinéraire pour éviter de croiser les stations de relais. Certaines avaient été abandonnées tant les environs étaient peu sûr, mais il ne préférait pas tenter le diable. Il était content. Pearl serait contente des nouveaux bijoux qu’il lui ramenait et de la belle robe qu’il avait prit soin de ne pas abîmer. Il faudrait sûrement se débarrasser de quelques larmes de sang mais ça se ferait vite. « Regarde dans les valises, aussi. Il y aura sûrement des choses intéressantes. » Liam n’avait pas gardé le médaillon qu’elle portait autour du cou puisque dessus y était gravé le nom de ses mômes. Il avait terminé au fond du ravin avec le reste des bas de la dame.
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| Since : 19/01/2021 Messages : 147
Name : John Liam MacLachlan
Faceclaim : Robert Pattinson Crédits : Bangerang
Age : 28 ans
| Jeu 28 Oct - 23:28 Les papiers s'envolaient comme autant de papillons blancs à travers la plaine. Que c'était joli! John s'amusait à les déchirer en confettis rien que pour la poésie de recouvrir la plaine de neige au printemps. Trier le courrier n'était pas une tâche particulièrement excitante alors autant essayer de lui donner un attrait d'une quelconque façon. D'autant plus que la plupart des enveloppes que John s'échinait à ouvrir de ses longs doigts fins n'étaient d'aucun intérêt. Des nouvelles de Jean-Michel qui se remettait de son long voyage dans le nord malgré son lumbago par-ci une facture pour cent tonneaux de bière par là. Ces petits papiers étaient bien plus distrayant à présent réduits à l'état de flocons dansant dans le vent.
La voix de son père le tira de ses rêveries champêtres et il rentra la tête dans la diligence non sans qu'un cahot particulièrement hargneux ne lui fasse se cogner le crâne dans l'encadrure de la fenêtre.
- Ouch! Non pas trop.
Ses fesses osseuses vinrent cogner contre le bois trop dur du banc pendant qu'il se déplaçait de l'autre côté de l'habitacle, la ou Liam avait penché la tête pour lui parler.
- Quelques billets mais surtout des documents sans intérêt. J'ai pas encore forcé le coffre je m'en occupe après.
Il fallait garder le meilleur pour la fin n'est-ce pas ? Enfin, peut-être que le fait que la clef dudit coffre caché sous le siège était actuellement perdu à flanc de montagne dans la poche de feu son propriétaire avait peut-être joué sur la réticence de John à s'atteler à la tâche malgré la récompense alléchante qui se trouvait très certainement à l'intérieur.
Les valises hein ? Le problème des valises était qu'elles se trouvaient pour la plupart soit au dessus de la voiturette, soit ficelées solidement à l'arrière, mais dans tous les cas inaccessibles au jeune malfrat tant qu'ils ne se seraient pas arrêtés. Va pour le coffre alors.
John dégagea la lourde cassette de sa planque et la posa en face de lui sur la planche inconfortable qui quelques heures plus tôt meurtrissait encore le postérieur des passagers qui avaient eu la malchance de croiser le chemin des Hennessy père et fils. Il sortit un couteau de la poche arrière et commença à s'échiner sur la serrure. Elle s'avéra plus solide que prévue. Le jeune homme grognait, soufflait, jurait mais rien n'y fit. Il lui semblait qu'il ne réussissait qu'à émousser sa lame. Elle rippa, manquant de peu de lui sectionner un doigt.
- Merde!
Il porta son doigt sanglant à la bouche, étouffant les autres jurons qui ne demandait pourtant qu'à sortir de sa gorge. Il avait peut-être raté sa phalange mais il s'était bien entamé l'ongle. Il n'allait tout de même pas s'avouer vaincu par une si petite serrure. Il sorti un révolver (gracieux don d'un des cadavres montagnard) de son holster et tira. Il tomba en arrière en même temps que la balle qui avait ricoché sur le métal lui frôlait l'oreille pour venir se ficher dans le toit de son carrosse.
- Re-merde…
Des grains lui tombèrent sur le visage lorsqu'il releva la tête pour évaluer les dégâts. Sa balle perdue avait dû atterrir en plein dans la réserve à grain des chevaux.
- Ah… merde.
Au moins, la serrure était maintenant détruite. Bullseye. John enroula son doigt qui pissait toujours le sang dans un pan de sa chemise et ramassa son chapeau maintenant décoré d'un joli trou sur le bord gauche et ouvrit le coffre qui l'avait autant malmené. Le jeu avait intérêt d'en tenir la chandelle.
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| | Ven 29 Oct - 15:51
L'amour en province ressemble un peu à un dimanche
@John L. MacLachlan, @Irina N. Valanova & @Clyde KingSimplicité et efficacité sont des mots que Matthews affectionne particulièrement. Simplicité du plan, ou même de la cible, elle préfère largement s’attaquer à plus faible qu’elle pour ne pas avoir à risquer sa vie. Efficacité lorsqu’il s’agit de son plan, la jeune femme ne supporte pas quand il y a trop de tergiversations.
Le plan de ce jour est donc simple et efficace : foncer, tirer, braquer et repartir. C’est ainsi qu’elle l’a exposé à Clyde et Irina lorsqu’elle leur a parlé de s’occuper de la diligence pleine de courrier qu’elle observe depuis des semaines. Si Matthews n’a aucune patience quand il est question de l’être humain, il n’en est pas de même quand elle se met un objectif en tête. Consciencieuse, la hors-la-loi avait passé plusieurs journées, perchée sur un bout de colline qui surplombait le bas de la Pinède. Il avait même été difficile de la déloger tant son obstination était plus forte que tout le reste. Mae n’avait pas supporté la fin tragique du braquage du train en direction de Silverstone qu’elle voulait parfaite. Oui, ils ont eu le temps de récupérer les sacs, et même de donner un peu d’argent à la seconde, comme il était prévu. Mais des innocents avaient perdu la vie. Ce n’était pas tant le fait qu’ils soient morts qui la chiffonnait. Non, Matthews est convaincue que pour parvenir à ses fins, il lui faudra laisser quelques âmes sur le chemin. Des sacrifiés pour une cause plus grande. Elle est prête à se sacrifier alors pourquoi pas eux ? Ces gens là participent à quelque chose de plus grand, un effort collectif pour rendre service à une société nouvelle. C’est ainsi qu’elle voit les choses. Ce qui l’avait embêté, c’est la façon dont ils étaient morts, car ce n’était pas dans le plan. Les seuls morts devaient être du côté des oppresseurs, et non des opprimés. Des semaines après, le sujet la travaillait encore et elle avait réellement besoin de réussir cette fois-ci.
Pas besoin de voir les choses en grand donc. Un objectif atteignable pour elle et pour Clyde et Irina qui avait perdu une oreille dans la bataille. Matthews savait bien que Clyde était adepte d’actions plus discrètes, mais elle considérait que ce n’était pas assez efficace. Et elle ne sait pas vraiment être discrète dans ce genre de situation. « Avec un peu d’chance, y’a une famille d’dans. ».
La cigarette s’envole quand le foulard est remonté jusque sous ses yeux et le trio s’avance avec fracas sur la proie facile. L'adrénaline des jours heureux remonte en elle, envahissant son être d'une douce euphorie tyrannique. Derrière le foulard, son sourire jubile déjà. Tirant en même temps que leur future victime, ils n’entendent pas les coups de feu qui proviennent de la diligence. « SORTEZ D’LA ! » s’époumone-t-elle à travers le tissu. Grave erreur que celle d’avoir voulu se précipiter ainsi, car lorsque Mae ouvre la porte de la diligence pour y déloger ce qu’elle pense être une brochette bourgeoise, elle se retrouve – encore une fois – face à John.
Beaucoup d’expressions passent dans ses yeux : incompréhension, surprise, agacement ou même déception. Elle est là, en suspension sur la marche pied de la diligence, la main tendue vers le col de John pendant qu’Irina et Clyde tiennent en joue l’autre homme. Non. Pas encore. La colère monte alors, comme l'eau qui boue dans la marmite trop chaude.« MAIS MERDE ! » Est pourtant tout ce qui sort de sa bouche lorsqu’elle laisse retomber rageusement sa main le long de son corps. Les O’Reilly, c’est plus vraiment ce que c’était. Clyde avait raison, mais elle ne l'avouera jamais. N'ayant aucune idée du lien qui uni le chauffeur et son passager, Matthews referme la porte rageusement, ne considérant pas John comme un grand danger pour eux pour s'approcher de l'autre homme. Résignée face à son semi échec, elle s'adresse à lui avec bien moins d'entrain qu'à son arrivée. « Bon, toi aussi tu descends.». Déçue, elle range son colt. Trois semaines d'observation pour tomber sur John au beau milieu des lettres.
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| Since : 26/02/2021 Messages : 134
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Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
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Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
| Dim 28 Nov - 23:17
L'amour en province ressemble un peu à un dimanche
@John L. MacLachlan, @Mae Matthews, @Liam HennessyIrina en savait beaucoup sur les champignons. Pas grâce à un quelconque expert qui lui aurait distillé son savoir ou à une étude obscure qui lui aurait éclairé l’esprit. Non, si Irina en savait beaucoup sur les champignons, c’était principalement grâce à elle-même. Car, comme elle le disait si bien (en réalité, elle ne l’avait jamais dit), rien ne valait une bonne expérience ! Alors, des fungi, elle en avait mangé de toutes les sortes. Des mousserons en veux-tu, des pleurotes en voilà, des girolles droit devant. Des bons, donc. Des moins bons, aussi. Une fois, elle avait vraiment cru mourir ; tout son visage s’était paralysé et elle ne voyait plus d’un oeil. Il avait fallu attendre une semaine avant que tout refonctionne. Une autre fois, elle avait été prise de diarrhée pendant trois semaines, devenant aussi épaisse qu’un passe-lacet. Mais au moins, maintenant, elle savait lesquels éviter.
Enfin presque.
Car des comme ça, elle n’en avait jamais vus.
Le pied rouge et la tête blanche… Elle s’accroupit au milieu des feuilles et des brindilles pour les observer de plus près. D’une branche, elle poussa doucement un chapeau, s’attendant peut-être à voir de la fumée en surgir.
Toute à son examen, elle entendit à peine les chevaux galoper vers elle.
Ce ne fut que lorsqu’ils se trouvèrent à quelques mètres qu’enfin, elle percuta qu’on lui fonçait dessus. D’un même mouvement, elle se redressa, fit volte-face, tira son colt de sa ceinture et tira.
Il ne manqua que quelques centimètres pour que Mae rejoigne le Saint Père.
« Ah, tiens ! » s’écria-t-elle en leur faisant un grand signe de la main. Le colt encore fumant dessinait de belles arabesques grises au-dessus de sa tête. « Vous ici ! »
Elle rangea son pistolet et reposa ses fesses sur ses chevilles pour ramasser les champignons. L’arrivée de Clyde et Mae avait gommé ses pérégrinations mentales sur le oui ou bien le non de ramasser les étranges bolets.
« Vous venez m’aider ? C’est - ah oui, le facteur, c’est vrai. »
Elle ricana en terminant de trancher le dernier pied avec son canif.
« C’est que, comme vous m’aviez oubliée la dernière fois, je pensais que ça serait pareil cette fois-là. Et puis, le temps est idéal pour la cueillette. Mais enfin, j’imagine que ce qui vaut pour les champignons, vaut aussi pour les braquages de facteur. »
La russe haussa les épaules, referma la sacoche de cuir du père Davies et réajusta la mèche de cheveux blonds striés de blancs qui dissimulait son oreille abimée. La besogne avait fait apparaître la vilaine cicatrice. Aux yeux de tous, Princessa se moquait de son oreille en chou-fleur, faisait les dures en disant que ça ne faisait pas mal et qu’elle ferait maintenant des économies en boucle d’oreille. C’était ce qu’ils attendaient d’elle. Ce qu’elle attendait d’elle-même. Pourtant, parfois, le soir, elle prenait un vieux miroir brisé qu’elle affectionnait, admirait son reflet éternel de jeunesse… et son sourire se fanait lorsqu’il tombait sur la cicatrice. Elle était défigurée. Son si beau visage. Son outil de travail. Ce qu’elle offrait au monde. Elle qui était si jolie, si élégante… Voilà que maintenant, elle ressemblait à un joueur de rugby de première ligne. Ses doigts brûlés effleuraient alors la boursouflure rose et écoeurante. Puis, elle soupirait, reposait le miroir et allait se coucher.
« Allez, je vous suis mes petites belettes ! » lança-t-elle avec entrain en grimpant sur la selle d’Irina.
Le duo démarra en trombe, envoyant gicler graviers et poussière dans leur sillage. Irina, elle, peina un peu plus puisque sa jument préférait faire des écarts à gauche et à droite plutôt que de filer droit.
« T’as pas mangé les champignons, dis ?! » siffla-t-elle au pauvre cheval constamment désorienté.
Mais elle retrouva le cap et se rangea à côté de Mae qui jubilait derrière son foulard.
« Pourquoi on braque un facteur, d’ailleurs ? » s’égosilla-t-elle. « C’est bizarre, non ? »
À la question, la truande répondit par un coup de feu tiré devant elle.
« Ah ben, ça alors, on y est déjà ? »
En effet, non loin d’eux, on distinguait la silhouette cahotante de la diligence. Le bois était peint d’un vert vif. Sur la portière, peint en un jaune atroce « Route No. 8, U.S. MAIL ». Au delà du choix de ce moutarde pas très seyant, ce qu’il y avait de bizarre était les chevaux qui trottaient autour de la voiturette. Des chevaux sans cavalier. Des miettes de papier qui volaient par la fenêtre grande ouverte. La slave plissa des yeux et glissa un regard vers Kingovitch. Mae s’était déjà précipitée tête la première. Alors, elle haussa les épaules et mis elle aussi du coeur à l’ouvrage.
Par chance, le conducteur n’était pas un grand amoureux de la vitesse, aussi se permit-elle de trotter (du mieux qu’elle put c’est à dire en rebondissant de manière totalement désynchronisée) pour arriver à sa hauteur. Clyde en fit de même - avec plus d’élégance, mais cela valait-il vraiment le coup de le préciser - de l’autre côté.
« Bonjour bonjour ! » le salua-t-elle.
Elle voulut ôter son chapeau pour marquer son respect, mais avait oublié l’immense pic décoré d’un scarabée - largesse d’une bourgeoise du train - qu’elle avait piqué dans son chignon. Elle se débattit quelques secondes, le cheval passa au pas, elles disparurent du champ de vision du conducteur, manqua de percuter Mae qui beuglait sur le marche-pied, remit un coup de talon et reparu.
« Les pics à chapeau, on les oublie toujours, hein ! » rigola-t-elle.
Elle tapota donc sur le rebord de son chapeau de paille avec le canon de son pistolet. Puis, elle l’arma et lui pointa sur le front.
« On s’arrête ? Parce que du coup, elle vous à demandé de descendre et si vous êtes encore en marche, bonjour les dégâts. On peut dire au revoir à la diligence, direct au fond du ravin. »
Petit moulinet du poignet pour inciter le vieil homme à sauter de sa banquette.
« Ils ont changé les uniformes des facteurs ? » s’enquit-elle. « Si j’avais su que les costumes étaient aussi jolis, je me serai dirigée autrement que là, tiens. Ils auraient pu mieux me conseiller à l’école. »
Lorsque les deux hommes se trouvèrent face à eux, la diligence dans leur dos, elle les observa de pied en cap en faisant tinter sa langue contre son palais.
« Vous êtes pas des facteurs, pas vrai ? Et toi, tu les connais ? » demanda-t-elle à Mae. « Bon, on va pas se laisser abattre par un petit contretemps, hein ? Tu discutes avec tes copains et nous on prend ce qu’il y a à prendre (elle n’avait pas vraiment idée de ce qu’il fallait prendre, mais elle y mettait du sien). »
Elle invita alors Clyde à lui passer les valises pour qu’elle puisse charger Irina. Allez, vite fait, bien fait et ce soir, elle ferait une bonne omelette.
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