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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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In the mood for love
Destiny
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Destiny
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In the mood for love Lj4l
Dim 31 Oct - 19:27
Animation de
Samhain


In the mood for love
avec


@Wilhelmina Andersen @Myriam Harriet @"Pénélope Borden" @"Flynn Ashwood"



A la place de l'accueillante petite bourgade d'Imogen, vous découvrez une ville fantôme. Oserez-vous vous aventurer dans l'unique bâtiment allumé, malgré sa réputation sulfureuse ?


Les nuits ne sont pas sûre dans les Grey Hills et pour deux femmes seules, mieux vaut se faire escorter. Contre un alléchant pécule, Flynn Ashwood raccompagne Pénélope Borden, Myriam Hariett et Wilhemina Andersen en diligence à Imogen. La lune est pleine et illumine l’allée principale. Aucune lumière aux fenêtres, pas un chat, juste le sifflement du vent entre les maisons. Personne ne répond aux portes, la ville semble totalement déserte. Tout à coup, une petite musique s’élève. En avançant, vous apercevez de la lumière aux fenêtres du Golden Cat, derrière lesquelles on entend des rires et des chants. L’établissement, pourtant fermé depuis un an, semble avoir rouvert ses portes pour une fête exceptionnelle.

Vos réponses pour cette animation doivent être concises ! Il n'y a pas de minimum de mot imposé afin que ce rp puisse rapidement suivre son cours.

Destiny
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Myriam Harriet
Myriam Harriet
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Lun 1 Nov - 14:06


Myriam ne s’habituerait jamais au mal de cul des trajets en diligence. Elle se tortillait, recroquevillée comme elle pouvait sur la plateforme arrière de la voiture, là où on accueillait généralement les valises des passagers mais heureusement que ces dames voyageaient léger. Elle essayait de changer régulièrement de position pour éviter de s’ankyloser mais les cahots de la route rendaient toute tentative de mouvement périlleuse. Son ancien compagnon de pillage ne manquait pas de se moquer chaque fois qu’elle manquait de perdre l’équilibre.

- Espèce de cabron! Tout l’monde n’a pas le luxe de pouvoir se payer un cheval.

Si elle ne s’était pas éloignée dans la plaine, si elle ne s’était pas perdue dans ce brouillard plus épais que de la poix elle n’aurait pas eu à jouer les équilibristes à l’arrière de la première diligence venue. Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester coucher. Elle espérait au moins que les deux petites princesses blanches auraient autant de bleus qu’elle sur leur postérieurs délicats. Quitte à ce que le conducteur bedonnant dans le coupé lui interdise de partager les coussins de leur banquette, autant espérer qu’ils soient inconfortables.

Beaucoup trop de claques aux fesses saupoudrées d’injures plus tard, le véhicule pénétra enfin dans les rues glauques d’Imogen. Enfin, plus glauques que d’habitude. Même si le patelin n’avait pour tout habitant que trois pelés et un tondu il se trouvait que l’alcool aidant, ils animaient encore les rues à cet heure de la soirée. Mais ce soir, pas un chat dans les trois rues qui suffisaient aux westerners pour qualifier ce trou de village.

- C’est quoi ce bordel… Une attaque tu crois? demanda-t-elle à un Chuy qui faisait moins le malin.

Mais elle-même n’y croyait pas non plus, elle avait participé à assez d’attaques pour savoir que si on partait en embarquant tout objet de valeur on laissait en revanche le soin aux cadavres de décorer le sol, et en l'occurrence ce soir, point de décoration macabre. L’ancienne esclave sauta de son inconfortable monture pour venir se placer à côté de la monture noire de son ami.

- Hello! Y a quelqu’un?   appela Myriam, mais elle n’eut pour toute réponse que l’écho de sa voix dans la nuit…

Enfin pas tout à fait, maintenant que la diligence était arrêtée, une mélodie au piano lui parvenait aux oreilles.

- Par là.

La petite équipée parvint devant le Golden Cat, ancien établissement de luxure qui avait fermé ses portes quand la propriétaire était partie vers d’autres cieux plus cléments sans prévenir personne. Enfin c’est ce qu’il se racontait en ville quand Myriam y habitait.

- Ils auraient rouvert…?

Et quand bien même ce serait vrai, cela n’expliquait absolument pas pourquoi les Imogénois avaient déserté leurs rues. Au contraire, où étaient les habituels soulards qui nourrissaient les chiens errants avec le contenu de leur estomac aviné dans les caniveaux? Les filles de petites vertues offrants quelques caresses dans l’ombre d’une baraque contre quelques piécettes?

- Ça doit être une sacré soirée pour que tout Imogen s’enferme là-dedans.  

Myriam Harriet
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Lun 1 Nov - 15:18


In the mood for love

Event Samhain

Les choses qu’on ne ferait pas pour de l’argent, vraiment : Flynn n’avait pas craché contre quelques billets supplémentaires, et avait accepté d’escorter ces dames jusqu’à Imogen. Il était venu avec son cheval personnel, une belle bête à la robe de feu nommée Blade, et avec laquelle il trottait tantôt devant la diligence tantôt derrière, et quand il le pouvait, en parallèle. Le trajet avait été calme quoiqu’un peu tape-cul (c’est la vie), et le petit convoi arriva en pleine nuit dans la ville qui dormait.

Ou pas. Flynn fut surpris de ne voir personne nulle part, à part dans un établissement censé être fermé depuis un moment. Il ne fut pas le seul à s’en étonner, car Myriam fit également la réflexion, à voix haute du moins.

— J’ai pas souvenir d’avoir lu que ça avait été racheté, mais ouais, y a sûrement une soirée spéciale.

Très spéciale, vu l’établissement en question. Flynn n’était pas spécialement enthousiaste à l’idée d’emmener des dames dans ce genre de maison, mais il était aussi très curieux de savoir ce qu’il se passait dans la ville. Elle n’avait pas l’air… comme d’habitude. Il sentait une atmosphère étrange, légèrement inquiétante.

— On peut aller jeter un coup d’œil, si vous n’y voyez pas d’inconvénients.

Ce serait d’ailleurs dommage de passer à côté d’une fête, non ? L’aîné Ashwood était plutôt casanier et calme, mais après un trajet à cheval, il avait bien envie de se détendre un peu. Il descendit d’ailleurs de Blade avant de la mener à l’abreuvoir, puis il se tourna vers les femmes pour savoir ce qu’elles voulaient faire.


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Lun 1 Nov - 23:18

Titre

Quelle étrange équipée... Extrêmement épuisante...
Suis-je devenue fragile...?
Pourtant, la route vers Imogen m'est familière. Certes, cette dernière est dans un état déplorable et mon cœur se trouve d'une sensibilité anormale ces derniers temps...
C'est peut être une question de voisinage. J'ai l'habitude d'effectuer ce voyage avec des personnes de ma connaissance.
Ce n'est pas le cas ce soir. Et je ne peux nier que cela me met mal à la l'aise. Alors, je reste silencieuse... observant mes compagnes de voyage.
Nous avons même une escorte. Certes, bien modeste... mais elle a le mérite d'exister. Je peux distinguer un cavalier faisant des allers et retours, parfois devant, parfois derrière...

je peux distinguer les silhouettes des premières maisons de la ville. Elles sont d'abord éparses et puis de plus en plus resserrées les uns contre les autres. Elles ont toutes un point commun: aucune lumière ne filtre des fenêtres.

Je suis désormais curieuse. Je me penche vers la fenêtre tout en ramenant contre moi la lourde pelisse de fourrure qui me protège du froid... Je déteste ce froid pénétrant.

Et je ne vois rien. Pas une lumière à travers les fenêtres, pas la moindre trace de fumée sortant des cheminées, pas la moindre présence humaine, pas un chien... pas même un rat.

Pendant un bref instant, je pense à une cité endormie par un sortilège. Je tente de me reprendre. Je suis une personne rationnelle...

La diligence s’arrête devant le seul établissement qui semble avoir une certaine activité. Je sers mes mains dans mon manchon de fourrure de renard. Je sers aussi d'une main mon pistolet de femme parfaitement caché. Emportée par le mouvement, je laisse de coté ma pelisse et je me retrouve sur le trottoir bordant ce qui ressemble à un... bordel.

Penser que je ne reconnais ce genre d'établissement est une insulte à l’intelligence. La mienne surtout...

Mais pour l'heure, ce n'est pas ce qui m'inquiète. C'est davantage les mots que j'entends.

- Ça doit être une sacrée soirée pour que tout Imogen s’enferme là-dedans.  

C'est la première fois que j'entends le son de la voix de cette femme.

— On peut aller jeter un coup d’œil, si vous n’y voyez pas d’inconvénients.

Notre "protecteur" me fait sourire. Il se sent quasiment libéré de sa mission. Après tout, il est à Imogen et nous sommes en vie. Ce qui, je présume, devait être la clause essentielle de son contrat.

Vous pensez sérieusement que six cents personnes, soit la population de cette ville, se trouvent ici. Enfants compris...

Je lève les yeux vers notre cocher. Il a peur visiblement. Je crains qu'il ne fuit si l'on entre dans l'établissement. Je me tourne vers l'homme qui a parlé et dont j'ignore le nom

Regardez donc par les fenêtres. Cassez les vitres au besoin. Je rembourserais les dégâts

Mon instinct me commande de rester prés de la diligence.
C'est fou ce qu'Arès peut me manquer. Je serre mon arme dans mon manchon....
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Ven 5 Nov - 19:45
Les voyages vers Imogen sont relativement rares pour Pénélope. Habituellement, celle-ci reste avec la famille Borden. Mais elle doit avouer qu'avoir un peu de temps seule n'était pas de refus. La diligence en revanche, infernale. Elle commençait à avoir le dos en charpie, les jambes engourdies et elle avait beau tenter de changer de position relativement régulièrement, elle avait peur d'empiéter sur l'espace des autres occupants.

Pénélope était surprise de voir le peu de vie dans les rues. Même s'il était probablement tard, une ville demeurait toujours vivante. Que ce soit dans les différents saloons ou dans les rues. Le silence n'était en rien engageant. Elle avait l'impression que quelque chose de bizarre était en train d'arriver. Finalement, elle voulait rester dans la diligence. Pénélope descendit la dernière de la diligence, son regard se posa devant le seul établissement doté de vie.
Tout le monde y va de son commentaire face à l'établissement. Il est vrai qu'un bordel n'est pas vraiment le genre d'endroit que fréquente Pénélope mais, comme le reste de la troupe, elle était persuadé que celui-ci avait été fermé il y a un moment.

Pénélope partage toutefois l'avis de la brune. Elle doute sérieusement que tout Imogen se trouve à l'intérieur. D'ailleurs, impossible pour un tel bâtiment d'avoir autant de place.

- Je doute que six cents personnes ne puissent tenir dans un bâtiment comme celui-ci..

A moins que tout le monde soit l'un sur l'autre, évidemment. Bien que la brune ne veuille casser les vitres, Pénélope est loin de cette avis. Il est vrai qu'un bordel n'est pas vraiment un bon endroit mais s'il n'y avait que celui-ci. Balayant finalement le tout d'un mouvement de main, elle ajouta.

- Inutile de tout briser. Autant regarder ce qu'il y a derrière la porte.

Pénélope était fatigué et était bien plus rassuré dans une bâtisse où reignat la luxure, plutôt que dehors où personne ne se trouvait. Elle avait conscience qu'elle pouvait paraître bizarre. Mais dans l'immédiat, elle s'en fichait. Pénélope marcha donc vers les portes et glissa la main vers la poignet de la porte. La musique, les voix et rires se faisaient déjà entendre à l'intérieur. Elle jeta toutefois un coup d'oeil vers Flynn.

- Juste quelques minutes pour se reposer du voyage.

Elle n'avait pas non plus envie de devoir chercher qui que ce soit dans le bâtiment. Pénélope ouvrit finalement la porte.
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Chuy
Chuy
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Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Sam 6 Nov - 11:21

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@Wilhelmina Andersen @Myriam Harriet @Pénélope Borden @Flynn Ashwood

La soirée était bien entamée et Chuy riait tellement fort que parfois il en pleurait. Il hululait comme une petite chouette perchée sur un cheval, en se tenant le ventre parce qu’il avait un point de côté à force de souffler et de s’agiter. Chaque tentative de Myriam à parler espagnol, aussi brève soit-elle, manquait de le faire tomber de sa selle.

Chuy s’était joint au convoi simplement à cause de son partner in crime. L’épais brouillard qui rendait la descente du col dangereuse aurait pu être une excuse si accompagner une diligence ne rendait pas en réalité son trajet plus périlleux. La présence du blanc qui était chargée de la sécurité de la voiture ne le rendait pas serein mais au moins celui-ci n’était pas plus désagréable qu’un autre.

Le garçon ricanait encore à gorge déployée (quand il ne racontait pas de bêtises) quand ils passèrent l’avenue principale, et également la seule véritable avenue du patelin. Il mit un certain temps avant de constater à son tour que tout était bien calme. L’hypothèse émise par son amie lui planta une graine d’idée dans la tête, il y répondit en agitant son index de haut en bas deux, trois fois. « Les indiens, ils viennent scalper les gringos. »

A son tour il rejoignit le sol, imitant ses compagnons de route et découvrant les visages des demoiselles jusque là planquées à deux dans la diligence. « Verás, » Chuy désigna les deux filles du doigt à Myriam, peu inquiet d’une équivoque grossièreté pour les concernées « Por eso no hay lugar para tu culo bien gordo. ». Il donna un grand coup de coude dans les côtes de la jeune femme qui faisait presque sa taille pour ponctuer sa blague qui resterait sûrement incomprise, mais tant pis. Il en riait pour deux, détonnant avec le calme plat de la ville.

Ne faisant pas exception aux petits papillons de nuit attirés par la lumière et le bruit, il s’intéressa à son tour au Golden. La dernière fois qu’il y avait mit les pieds il avait manqué de tuer un bonhomme là-bas et à présent que le danger était loin et bien au fond de sa cervelle, le souvenir était presque agréable. Un bon moment de franche rigolade qui s’était ponctué par une chute interminable dans les escaliers. Un gag.

La plaisanterie de Myriam ne passa pas chez les deux blanches qu’ils accompagnaient bon gré mal gré. La première fois que la petite brune dans son beau manteau la corrigea quant à la faible chance que l’établissement renferme toute la ville, Chuy fronça le nez et ravala un gloussement moqueur. Il avait en faible estime les étrangers pour beaucoup de choses y compris leur capacité limité à piger l’humour. Quand ce fut au tour de la blondinette d’en remettre une couche il ricana plus franchement, se moquant ouvertement de Myriam et ses réflexions bêtes. « ¿ Que que ? ¡Seiscientas personas , Myriam ! Mamadas… Six cent ! C’est pas possible, t’es bête ou quoi ?! Complètement stupide, que no ? » Pour bien appuyer ce qu’il pensait de la bêtise de son amie, il lui claqua l’arrière de la tête avec plus de violence qu’il n’aurait peut-être dû et se faufila près de blondie, dépassant allégrement celle qui voulait commencer à dégrader le bâtiment. Dans d’autres circonstances l’idée aurait pu être alléchante.

« Aller, là ! Pourquoi ça tortille du cul. Comme elle dit, Fresa. Pour se reposer un peu. C’était long le voyage. On va pas rester dehors hein si y’a tout là-bas ! » C’était bien connu qu’on se reposait dans les bordels. La demoiselle devait confondre lupanar et hôtel ce qui était au fond tout à son honneur encore intact. Et comme le sale gosse manquait autant d’honneur que de courtoisie, il poussa la petite fraise pour filer dans l’intérieur plus chaleureux des lieux.


Chuy
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Destiny
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Dim 7 Nov - 0:41
Animation de
Samhain





Votre groupe connaît des différents. Il faut dire que les deux suggestions sont tentantes : explorer les entrailles d’un lupanar désaffecté et pourtant, si étrangement vivant ? Ou bien s’aventurer dans les rues désertes d’une petite ville de campagne au milieu de la nuit ? Libre à vous de choisir votre côté de la fourche.



* Le Golden Cat * Les lanternes semblent s’agiter derrière les carreaux opaques du Golden Cat et dans l’entrée, on entend un rire de femme. Derrière la porte qu’ouvre Peneloppe, un hall d’entrée lumineux et parfaitement désert. Une volée de marches en bois invite aux étages, là où les pensionnaires reçoivent leur client dans l’intimité des mansardes. Tout le couloir est bordé d’un balcon qui plonge sur le hall, mais aucune fille pour s’y exhiber. Peut-être sont elles occupées dans les chambres ?
Au rez-de-chaussée, devant vous, un rideau de perle dissimule l’entrée vers le petit salon. Vous entendez des tintements de verres. Si vous choisissez d’y pénétrer, vous rencontrerez un homme en bras de chemise sous son gilet rouge, à la moustache très soignée, qui semble servir derrière un comptoir. Tout un mur couvert de bouteilles d’alcool est dressé derrière lui. Des fauteuils moelleux sont installés à la manière d’un boudoir. Dans un angle, derrière un fin rideau de perles, une prostituée s’alanguit sur une méridienne, les jupons relevés jusqu’à ses cuisses. Elle vous regarde d’un air provoquant.

* Imogen * A l’extérieur, les rues sont toutes vides. Aucune lumière n’est allumée derrière aucune porte. Si vous collez votre nez aux fenêtres, les habitants semblent tous dans un profond sommeil. Petit à petit, vous réalisez que quelque chose cloche. Les gens semblent s’être endormi sur place. Derrière les portes battantes du saloon, deux clients dorment, leur verre à la main. Le tenancier est effondré derrière son présentoir. Penchez-vous sur les visages, vous verrez qu’une petite fleur dépasse de leur bouche. Ses minuscules racines grimpent sur les visages, les engloutissant petit à petit. Certains ont du lichen qui jaillit de leurs lèvres comme d’une écorce. Explorez ! Vous en apprendrez peut-être plus...

La lune découpe l’ombre de l’église qui écrase toute la ville. Le portillon du cimetière grince. Pourtant, humez l’air. Il n’y a aucun vent.


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Destiny
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Myriam Harriet
Myriam Harriet
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Dim 7 Nov - 11:56

L'humour devrait être l'apanage des pauvres et le sarcasme, l'or des miséreux. Les deux poupées enrubannées avaient pris la tentative d'esprit de Myriam pour argent comptant et s'occupaient à présent de la corriger avec ce qu'elle prit pour de la condescendance. Myriam hésitait de l'attitude à adopter entre la stupéfaction face à leur manifestation de bêtise ou bien la rage devant leur démonstration assurée d'arrogance de petites filles privilégiées par leur bourse et leur couleur de peau. C'est Chuy qui la sauva de ce choix cornélien quand il se mit à lui caqueter des moqueries qui ne lui étaient pas vraiment destinées. Décidant d'adopter la bonne humeur de son camarade parce qu'il trouvait toujours le mot juste pour la faire rire (et souvent au dépend des autres), la gueuse en guenilles décida d'entrer dans la sarabande de ses gesticulations.

- Mamadas, mamadas ! Myriam avait presque tout oublié des leçons d'espagnol (si on pouvait vraiment appeler cela des leçons) de son ami mais ne se souvenait bien sûr, que des mots les plus drôles (ou les plus vulgaires). Qu'est-ce que j'suis stupide. J'sais même pas ce combien ça fait 600 personnes. Tu crois que ça fait plus que ça ? interrogea-t-elle son ami en lui agitant ses dix doigts sous le pif.

Et pour se donner une contenance après la claque qu'il lui avait mise derrière la tête (et se venger parce qu'il lui avait fait un peu mal) et lui bourra l'épaule d'un bon coup de poing hilare. Elle se pressa ensuite derrière le seul présent qui ne lui paraissait pas hostile (malgré ses claques) et bouscula la Fresa pour la précéder dans le bâtiment. Si les autres avaient trop d'argent à gaspiller pour détruire des fenêtres et les payer derrière grand bien leur fasse, Myriam, elle, n'avait pour toute richesse qu'un quignon de pain qui moisissait dans sa poche et qu'elle ne céderai pas même pour une vitre (mais de toute façon on ne payait pas les vitres avec des croûtons).

Malheureusement dans sa hâte à bousculer les riches, Myriam se prit le pauvre en pleine face.

- Hey couillon d'eau douce*! Pesta-t-elle en se frottant le nez. T'arrêtes pas au milieu du chemin comme ça ! Tu m'écoutes ? Hey, c'est quoi ton prob…

L'ancienne esclave persifleuse trop occupée qu'elle était à contourner le bandito pour claquer son pouce et son index sous son menton venait seulement de s'apercevoir que malgré les bruits de fête qu'ils avaient tous entendu du dehors, la salle était désespérément vide.

- Qu'est-cé ces macaqueries?*

Si la situation n'était déjà pas assez bizarre avant, cette fois on ne pouvais nier qu'il y avait définitivement anguille sous roche.

- Il est où tout le monde ?

Avisant le seule personnage qu'elle pouvait voir de l'entrée, Myriam s'adressa encore une fois au Mexicain.

- Dis ça t'parle qu'avant qu'on lui demande c'est quoi l'histoire on tente de choper d'la boisson gratuite ? Chuchota-t-elle en lui donnant de grands coups de coudes dans les côtes.

Et sans attendre la réponse de son compagnon, elle fila vers le bar où elle commença à couler des œillades de biche enamourée au tenancier.

- Bonsoir mon beau*, qu'est qu'une pov' minette assoiffée doit faire pour avoir un verre dans c'te joli establissement*?




*en français (créole) dans le texte.
Myriam Harriet
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Dim 14 Nov - 16:52


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Event Samhain

Hmpf, il ne pouvait manifestement pas abandonner les femmes qu'il avait accompagnées jusqu'à Imogen sous prétexte qu'ils étaient enfin arrivés. En temps normal, il ne se serait pas gêné, mais la ville n'avait pas l'air dans son état normal. Il essaya de ne pas se vexer (en vain) quand on lui fit la remarque que six cents personnes dans un bordel, ce serait plutôt cocasse et globalement impossible, mais sa contrariété fut bien vite balayée quand Pénélope ouvrit la porte de l'établissement.

Se trouvant un courage inespéré, Flynn entra lui aussi dans le Golden Cat, refusant que ses clientes, malgré toute leur débrouillardise et leur vivacité d'esprit, n'encoure un quelconque danger. Il y avait bien Chuy qui accompagnait également, mais ils ne seraient pas trop de deux, non ?

Vaguement agacé par les remarques de Myriam, principalement parce qu'il ne les comprenait pas, Flynn mis également un temps à comprendre qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Peut-être auraient-ils dû faire un tour dans la ville avant de se précipiter dans ce qui ressemblait à un piège grossier...? Un piège tendu par qui, c'était une question intéressante, mais à laquelle Flynn préférait répondre une fois qu'il était certain de ne plus être en danger, ce qui n'était pas encore le cas.

À l'affût, Flynn tenta de ne pas se laisser distraire par la jeune femme étendue non loin, ses longues jambes bien visibles. Il était pas là pour ça, quand bien même il en aurait eu envie à la base. Prêt à dégainer en cas d'entourloupe, il s'avança tout de même vers elle, essayant sans succès de garder un œil sur le reste du groupe, et lui demanda :

— Qu'est-ce qu'il se passe à Imogen ? La ville est bien calme ce soir... Et depuis quand le Golden Cat est-il rouvert ?

Il n'était pas subtil dans sa pêche aux infos, mais en même temps il ne cherchait pas à l'être. Il restait visiblement méfiant de tout ce qu'il se passait autour de lui, et serait bien vite passé pour le rabat-joie de service en temps normal.


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Lun 15 Nov - 16:23

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Je regarde un peu interloquée les quelques personnes du voyage pénétrer dans l'édifice. Je me recule de quelques pas pour considérer le Golden Cat... on dirait une grosse bonbonnière oubliée par une ogresse...
Je n'ai aucune envi d'y entrer. J'aime mieux encore la cellule du shérif...

Je me dirige vers la diligence pour y récupérer ma pelisse. Je m'enveloppe de cette douceur chaude. Je suis toute de blanc vêtue. Je considère un instant le paysage qui m'encercle. Je ressemble à une tache de peinture blanche sur un carré noir.

Je choisis de partir en exploration. Je me sens étrangement tranquille... Un désert comme un cimetière sont des endroits paisibles...

Je prends la direction de l’église, tout en remontant la rue principale... C'est la seule rue avec un trottoir prolongé par de longues planches de bois. Je peux ainsi éviter la boue... On sous-estime beaucoup la lumière lunaire. On distingue parfaitement le parcours et la ligne des édifices. Et toujours, ce silence... pas même un oiseau de nuit...

J'arrive à la hauteur du saloon... et puis je réalise que je ne suis jamais entrée dans ce genre de lieu. Je ne suis pas certaine de retrouver pareille opportunité. Et qui irait me dénoncer...

Je sors une main du manchon pour pousser d'un doigt l'un des battants crasseux de la porte du saloon. Je fais un pas à l’intérieur et je me fige. L'obscurité est profonde. Sur le coté, il y a un piano avec une lampe à pétrole et un briquet à amadou sans doute pour l'allumer. Je retire avec précaution le verre, j'enclenche le briquet et une petite flamme s'allume. Après avoir reposé le verre, une lumière délicate s'élève et envahit la pièce.

Fort heureusement, la lampe se trouvait encore sur le piano. Car malgré mon sang froid, je l'aurais sans doute lâchée... Deux corps sont affalés sur une table ainsi qu'un autre en partie sur le comptoir.

Je compte mentalement jusqu'à trois pour saisir la lampe et me rapprocher. J'entends d'abord leurs respirations avant de distinguer leurs traits.
Ils dorment... ce qui me stupéfie... Je pose la lampe et la lumière éclaire violemment leurs visages. J'en ai le souffle coupé...

Une sorte de matière herbeuse est en train de sortir de leurs bouches. Comme si un arbuste poussait en eux...

Je tache de rester calme. L'affolement ne serait pas d'une grande aide.

Je me demande si cela ne vient pas de quelque chose que chaque habitant du lieu aurait mangé ou bu...

J'attrape le colt chargé d'un des hommes pour le mettre dans mon manchon. Après tout j'ai deux mains et on ne soupçonne pas ce qu'une dame peut parvenir à ranger d'essentiel dans son manchon...

Et puis je tache d'allumer toutes les sources de lumière possibles, des chandeliers aux lampes à pétrole, avant de songer à explorer.
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Chuy
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Lun 22 Nov - 21:56

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@Wilhelmina Andersen @Myriam Harriet @Pénélope Borden @Flynn Ashwood

Chuy passa machinalement la main contre son crâne, douloureux des embrassades avec le front de son amie. Il avait les yeux rivés sur le plafond, scrutant le balcon à la recherche d’une fille ou d’un client. Il s’arracha finalement brutalement à sa contemplation pour bourrer (tout aussi brutalement) d’un coup de poing les côtes de Myriam avec un ricanement de demeuré. « C’est toi le couillon » L’occupation d’Oaxaca par les français n’avait pas aidé Chuy à mieux le parler. Ce qu’il avait baragouiné avait été allégrement massacré par son accent appuyé. De toute façon il n’avait aucune idée de ce qu’il racontait, il savait simplement que c’était une insulte puisque ça sortait de la bouche de Myriam.

A présent sortit de sa brève torpeur (il n’était pas très intelligent mais suffisamment pour trouver tout ceci bien bizarre), il se hâta à la suite de la troupe de guignols vers le petit salon et en profita pour répondre à la question de la plus bavarde des filles qu’il accompagnait « Il est dans ton CUL ! ». Il n’en fallait pas plus pour qu’il continue de glousser, peu inquiété par la drôle de situation.

A la suite de la proposition de Myriam, il la poussa en direction du bar et de son tenancier qui se planquait derrière. « Adelante, boba. Tu lui montre tes jambes et tu fais des clins d’œil, il dira oui ! » Il beugla puisqu’elle avait déjà filé sans attendre. Ce n’était pas forcément l’idée la plus brillante qu’il ait eut ces deux dernières décennies ; proposer de faire du rentre dedans à un type qui bossait dans un bordel n’était pas très malin. Chuy y penserait plus tard. Peut-être. Il avait déjà oublié. La faute aux gambettes découvertes qui traînaient là-bas.

« Tu dis bonjour, d’abord. Tu sais pas qu’avec les putes faut être gentil ! » Chuy mimiqua un sourire, qui n’avait rien de très sympathique, au grand gaillard pressé d’avoir ses réponses. Il resta néanmoins planté à côté de lui, glissant juste ses mains dans ses poches. Il savait faire le malin mais ses compétences s’arrêtaient ici. « Tu t’appelles comment ? Moi on m'appelle Chuy, et lui je sais plus. » Il envoya un ample coup de coude à son voisin pour le designer. « Je t’ai pas vu avant ici. » Ou peut-être que si, il avait oublié de toute façon et ne fit pas d'effort pour essayer de se souvenir.

Chuy
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Ven 3 Déc - 21:54


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@Myriam Harriet

Le taulier du Imo'Saloon

Au coin de la pièce, un pianiste voûté tapote son clavier d’un air joyeux. Une femme âgée chante à ses côtés. Le monde ne semble pas se presser ce soir, les quatre voyageurs s’y retrouvent seuls clients.
Le taulier lave machinalement un verre et accueille Myriam d’un sourire accueillant.

“Il suffit de le demander” répond-t-il d’un ton patient.

Se tournant vers les bouteilles colorées qui brillent derrière lui, l’homme mélangent avec une précision toute scientifique les ingrédients d’un cocktail. Il est grand, très élancé, le visage creusé comme une vieille souche et l’air tiré à quatre épingles. On l’imagine plus facilement faire du service à Chicago qu’à Imogen.

“Voilà qui devrait faire l’affaire” Il glisse vers sa jeune cliente une coupe pétillante colorée par le sirop. “Ne le laissez pas tiédir.”

Le sucre, denrée plutôt chère, confère à ses arômes une note d’y revenir.

“On ne vous avait pas vu depuis un moment, miss Harriett.”


Le taulier propose un verre à Harriet.

La joueuse de Myriam doit effectuer un jet de dé à 4 faces en accompagnement de sa réponse.
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@Myriam Harriet

La travailleuse du Imo'Saloon

La travailleuse alanguie semble avoir les paupières lourdes d’une certaine ivresse. A Flynn qui s’approche, elle sourit. Tandis ce qu’il bafouille ses questionnements pressants, elle tend lascivement le bras vers lui.

“Oh, soldat, ton ami a raison...il faut être gentil.”

Invitant l’homme à s’asseoir à côté d’elle, la prostituée enlace ses épaules et l’embrasse. L’homme, un instant plus assuré, paraît céder sous les yeux de son compagnon de route à la luxure qui lui est proposée. Les rires s’échangent entre les langues, mais d’une oeillade hospitalière, la sirène invite aussi Chuy à les rejoindre. En lui attrapant le poignet, elle pose la main du garçon sur sa jambe dénudée tout en continuant d’enfouir son visage dans le cou du fermier.

“Ne sois pas timide…”

Sa peau, alors si ivoirée, donne à Chuy une sensation étrange. S’il baisse les yeux, il verra que des marques profondes, des cicatrices rugueuses recouvrent entièrement le corps de la fille. En fait, s’il lève un peu le nez, elle a maintenant le visage comme totalement brûlé, ses cheveux partiellement arrachés.
Flynn ne semble pas s’en rendre compte. Elle le tire par le bras pour l’entraîner vers une pièce à part.


La prostituée envoûte Flynn.

La joueuse de @Chuy doit effectuer un jet de dés à quatre faces avec sa réponse.
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Destiny
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Destiny
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Ven 3 Déc - 22:07
Animation de
Samhain





Votre groupe connaît des différents. Il faut dire que les deux suggestions sont tentantes : explorer les entrailles d’un lupanar désaffecté et pourtant, si étrangement vivant ? Ou bien s’aventurer dans les rues désertes d’une petite ville de campagne au milieu de la nuit ? Libre à vous de choisir votre côté de la fourche.


Une atmosphère étrange flotte en dehors, comme le brouillard qui descend de la forêt et remplit les rues.

Les lumières qu’allument Wilhelmina éclairent la voie principale. Affairée à s'équiper et à inspecter les lieux, elle ne voit pas qu'une silhouette vient de s'avancer avec la brume.

On dirait une femme seule, qui marche entièrement vêtue de noir. Son pas semble un peu pressé, elle dépasse le bordel puis le saloon. En approchant du saloon, elle s'arrête un instant pour regarder vers une fenêtre, fixant Wilhelmina avec insistance. Puis elle reprend sa marche, un peu plus à la course cette fois, en se hâtant vers le portillon du cimetière. Son ombre furtive disparaît bientôt entre les tombes.

Destiny
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Dim 5 Déc - 23:21

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La saloon est désormais illuminé et plus vraiment inquiétant, et cela malgré la posture tout à fait étrange des clients. Je considère un instant mon état et je me dis que c'est bien une nuit des plus déconcertante...
Alors je peux moi aussi prendre quelques libertés.

Je laisse mon manchon et son contenu sur le comptoir. Puis je me dirige vers l'un des clients que je dépouille de son ceinturon. Une ceinture est une ceinture... rien de sorcier pour l'ouvrir. Je tente de l'ajuster à ma taille. Les deux colts armés qui y pendent, pèsent leurs poids.
Et puis, viser et appuyer sur une détente ne sont pas si sorcier...

Je ressens un frémissement...
Cela arrive quand on se sent observer. Je lève les yeux pour distinguer une ombre lunaire glisser à l’extérieur. Je cours vers la fenêtre pour distinguer une silhouette disparaitre en direction du cimetière.

J'attrape deux lampes-tempête préalablement allumées. Et me voici dehors, les deux mains occupées. Ces énormes lampes forment autour de moi de larges cercles lumineux. Cela rend la marche plus sur jusqu'au cimetière... La porte a été poussée. Je tache de l'ouvrir complétement d'un coup d'épaule...
Je vais être un peu moins blanche désormais...

Malgré les fortes lumières conjuguées de mes lampes tempêtes, l'endroit reste sinistre.

J'avance de quelques pas dans un nuage lumineux. On dirait qu'un petit soleil s'est levé. A moins que je sois la lune personnifiée. L'image vaniteuse me fait rire.

Je suis Écossaise. J'ai appris à nager dans les eaux noires du Loch Ness. J'ai bien souvent croisé quelques fantômes débonnaires et très souvent effrayants dans les couloirs, les chambres du château familiale ainsi qu'autour des tombes de mes ancêtres...

Alors je ne vais pas perdre mon sang-froid maintenant.


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Chuy
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Mar 21 Déc - 0:59

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@Wilhelmina Andersen &  @Myriam Harriet

Tout autant intimidé que timide, Chuy se fit plus taiseux alors que le rouge lui montait aux oreilles. Un sourire pincé étirait ses joues. La fille l’absorbait tant qu’il fit tourner son pouce sur la cuisse sans se rendre compte tout de suite de la peau rugueuse qui butait contre la sienne. Il ne se remit à balbutier que lorsque son ongle creusa contre une plaie humide d’exsudat et que de la chaire purulente vint s’y loger. Sa main était poisseuse. Chuy regarda sa paume luisante et puante. Mécaniquement il l’essuya contre sa chemise alors qu’il découvrait le visage méconnaissable de la prostitué. Son propre visage se décomposa.

De ceux que la peur laisse muet, Chuy resta aussi silencieux qu’immobile. Le souffle lui manquait et l’angoisse lui tordit les boyaux. Il porta une main à son ventre comme si cela aurait pu apaiser la douleur qui en irradiait et lui donnait la nausée. « C'est-ça-co-... Comment tu as- comment tu t’es fait ça ? » Il peinait à articuler, parlant d’abord si bas qu’il devait être à peine audible. « C’est quelqu’un ? » Ce n’était pas qu’il avait un esprit trop cartésien pour croire au surnaturel, mais la situation était trop absurde pour qu’il puisse la prendre autrement que naturellement. « Est-ce que ça te fais mal, eh ? Tu as dit-tu t'appelles comment, dis. » Il parlait lentement, cherchant autant son souffle que ses mots. De trois pas incertain Chuy suivit aussi bien Flynn que la grande brûlée sur une maigre distance. Il ne savait pas très bien pour qui il devait être inquiet ou de quoi. Ce qu’il savait en revanche, c’est qu’il n’allait pas tarder à recracher la bile qui fermentait au fin fond de son estomac. Chuy posa son regard sur la main qui avait pétrit la cuisse calcinée.



4 pour le lancer de dé
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Myriam Harriet
Myriam Harriet
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Mer 5 Jan - 19:54

Myriam n'eut pas à papillonner des yeux longtemps. Le barman s'exécuta sans broncher et avec une docilité qui fit froncer le nez de la jeune femme. Elle se savait attirante pour une majorité écrasante des gueux du coin mais une telle complaisance était tout de même douteuse. La cadette des Harriet le toisa avec méfiance, méfiance qu'elle oublia bien vite. Son ballet de serveur expérimenté l'envoûta presque autant qu'une cérémonie vaudou. Elle pensait qu'il allait lui servir la piquette habituelle des boui-bouis du coin mais voilà qu'il dansait avec les bouteilles pour créer un mélange qui serait bien trop raffiné pour son rustre palais.

Myriam attrapa le breuvage qu'il lui tendait comme si elle avait peur qu'il ne se ravise en avisant la mise déguenillée de sa cliente et le porta à ses lèvre en prenant à peine le temps d'en admirer la couleur. Les paroles qu'il lui adressa ensuite manquèrent de lui faire recracher sa gorgée en plein dans son visage anormalement serein.

- Kof erk c… comment tu… je erk…cracha-t-elle t'es qui toi ? J'te connais pas ! J'suis jamais… jamais venue ici !

Pas tout à fait vrai. Elle avait bien crêché dans les combles de l'établissement quelques semaines mais le lieu était bel et bien fermé et elle était sûre de n'y avoir croisé personne.

Myriam lâcha son verre sur le comptoir maintenant persuadée qu’il était empoisonné ou quelque chose du même genre.

- Vous faites erreur sur la personne, j’connais pas ce nom là.

Est-ce qu’un nouvel avis de recherche avait été ressorti avec sa tête dessus (le dernier qu’elle avait vu commençait à dater) et cet homme essayait de jouer avec elle avant de la livrer au marshall local? C’était la seule explication un peu censée qu’elle envisageait pour le moment et elle ne lui plaisait pas du tout.

Citation :
2 pour le lancer de dés
Myriam Harriet
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