- NOM › O'Reilly - PRÉNOM › Sean - SURNOM › Son nom est assez court pour ceux qui le connaissent pour qu'il ne s'embarrasse pas d'un surnom. Ceux qui n'ont pas la chance de connaître son nom de baptême l'appellent souvent L'Irlandais (non sans une pointe de dédain dans la voix) et quand ça l'amuse il va se présenter sous tout un tas de patronymes improvisés sur le moment. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Une étrangement belle mâtiné un 15 avril à Cork -  GE › 36 ans - NATIONALITÉ › Irlandaise - ORIGINES › Irlandaise - MÉTIER › Chef de gang et c'est déjà beaucoup- RICHESSE › $$$$. Comme-ci comme-ça - ORIENTATION SEXUELLE › Très affirmée - STATUT SOCIAL › Chef d'une band de joyeux campeurs - CROYANCE › Catholique - SITUATION FAMILIALE › Il n'a plus pour famille que son frère, son cousin et son gang (et probablement tout un tas de petits Sean Jr. disséminés dans tout le pays mais si on lui demande il n'est au courant de rien) - GANG/CLAN › O'Reilly - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Dans une tente crasseuse sur les bords de Moonstone pond

- SALOON OU ÉGLISE › Il recrute plus facilement dans les saloon que les églises garde lui prendrait d'empiéter sur les plates bandes du Pasteur du coin et de détourner ses ouailles du droit chemin - WHISKY OU BIÈRE › Sean n'est pas difficile - VILLE OU CAMPAGNE › En ville on braque des banques et en campagne des diligences. Les deux payent bien. - CHEVAL OU DILIGENCE › Le grand banditisme à quand même plus de gueule à cheval que dans une voiturette. - POKER OU LECTURE › On a jamais gagné d'argent en lisant des livres (on en a jamais perdu non plus mais Sean vous dira de toute façon il gagne toutes ses parties bien sûr) - COWBOY OU INDIEN › Les deux sont fauchés comme les blés mais font des combattants redoutables, bonnet blanc et blanc bonnet. - COLT OU WINCHESTER › Il apprécie les deux tant qu'il les a dans les mains et pas le nez dans le canon. - ARGENT OU FAMILLE › Sa famille est sa raison de vivre bien sûr mais il faut bien de l'argent pour nourrir sa famille. - CALUMET OU MARLBORO › Marlboro, les pipes Il ne fait que de les perdre de toute façon.

A la pêche à la baleine,
tu ne veux pas aller, et pourquoi donc ? Chez les O'Reilly on nait dans le poisson de père en fils. Littéralement. Ou presque. Papa est pêcheur alors ça empeste toujours la mer à la maison. Mais beaucoup d'habitants de la petite ville côtière ont un métier en rapport avec la pêche alors finalement puer comme la marée c'est un peu la norme dans leur quartier. Non le plus gênant finalement c'est que justement, y a trop de pêcheurs, de satanés opportunistes qui volent le commerce honnête de papa (d'après ses dires). Sean pense surtout que le sale caractère du paternel est la vraie raison pour laquelle personne ne veut plus faire affaire avec lui mais il se garderait bien de le lui dire. Ce serait un coup à se prendre une rouste à s'en faire décrocher la mâchoire. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas beaucoup d'argent à la maison et il n'est pas rare dans la famille O'Reilly qu'on doive régulièrement sauter des repas.

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon. Et puis un jour maman meurt et papa se met à boire. Enfin, encore plus que d'habitude et autant dire que ce n'était déjà pas des petites quantités. Le colosse à la mâchoire carrée parsemée de poils rêches et blonds qui a autrefois fait la fierté de son équipe de Caid devient l'ombre de lui-même et les jours où il arrive encore à ramener du poisson après ses longues journées en mer se font de plus en plus rare. Sean espère souvent qu'un de ces jours il passera par-dessus bord et finira en nourriture pour ces bestioles qu'il n'arrive plus à attraper. Mais les rêveries du garçon ne se réalisent jamais. Son père ne prend même plus la peine de sortir son bateau qui pourrit lentement dans un recoin du port. Il passe maintenant ses journées dans un pub du coin dilapidant leurs maigres économies jusqu'au dernier sou. A défaut de se noyer dans la mer, il finira peut-être par se noyer dans son verre.

Tu rêves encore mon frère. Au moment où leur père se construit sa meilleure réputation de pilier de bar, cela fait déjà un moment que Sean a pris son frère sous son aile. Seuls survivants d'une lignée de marmots tous morts trop tôt, c'est eux deux contre le reste du monde. Sean et Kilian. Kilian et Sean. Et la survie est dure dans les bas-fond de Cork, et Kilian est encore si jeune, et trop timide. Si Sean n'était pas là pour jouer des poings il se ferait bouffer tout cru par les autres gamins des rues. Sean lui montre comment fouiller les poubelles pour trouver de quoi manger, il l'emmène avec lui mendier dans les quartiers un peu plus cossus de la ville. Il faut dire que les deux frères ont la chance d'avoir de belles petites gueules d'anges tombés de leur nuage. Ils inspirent là pitié aux jolies dames dont le cœur fendu en deux ne peut s'empêcher de leur lâcher quelques piécettes ou un bout de pain. Sean se constitue un petit gang de gamins dans son quartier parce qu'il comprend vite que les guerres de territoire ne se gagnent pas tout seul. Il a du bagou, il sait rassurer, se faire admirer et se salir les mains quand cela est nécessaire. C'est un leader naturel et les gamins sous sa protection se montrent plus dévoués qu'une grenouille de bénitier à son évêque. Leur cousin les a rejoint récemment, enfin on pense qu'il sont cousins (c'est leur père qui leur a dit mais cela doit bien faire un an que le vieux n'a pas été sobre). Tout jeune et bien maigre, il ressemble à un oisillon tombé du nid trop tôt. Sean casse la gueule à Abhcan qui a sous-entendu qu'il ne serait qu'un poids mort pour le clan. Le clan c'est la famille, mais la Famille c'est intouchable. Et puis l'oisillon se révèle en avoir bien plus qu'il n'y paraît sous la caboche. Il comprend vite, il s'adapte et améliore les plans parfois rustres de ces joyeux sauvages des rues. Le noyau que formait avant Kilian et Sean s'agrandit d'un membre. Quand, des semaines plus tard, Abhcan reparaît avec un nez de travers à vie pour supplier Sean de le reprendre dans le clan, celui-ci accepte à condition que le jeune gaillard dont les épaules s'élargissent déjà s'agenouille devant le p'tit Max pour s'excuser. Son clan est une famille dont on ne critique pas les membres, les rejeter, encore moins.

On peut s'enfuir, défier le temps. Mais les enfants, ça grandit et le poids des responsabilités finit par peser de plus en plus lourd sur les épaules de Sean. On ne joue pas les petits brigands des rues toute sa vie. La seule alternative qui s'offre à lui est de suivre les traces de son père. Et rien que la perspective de vivre dans des relents de marée pour le restant de ses jours lui donne mal au cœur. Sean à des rêves et des désirs un peu trop grands pour lui que la vie à Cork ne peut pas assouvir. C'est le p'tit Max (plus si petit que ça il commence déjà à rattraper Kilian) qui lui apporte une perspective d'échappatoire à la vie morne qui l'attend s'il accepte son sort. Cela fait déjà plusieurs années que le gamin a réussi à se faire adopter par une dame que Sean (pour l'avoir déjà vu de loin) trouve d'une beauté à tomber. Ce n'est pas surprenant que Maxence soit le premier des trois à s'en sortir, il a toujours été un petit malin. Avoir un toit digne de ce nom sur la tête et de la nourriture dans son assiette n'empêche pas leur cousin de venir les rejoindre régulièrement dans la rue, et ce que le petit Burke (de son nouveau nom) leur annonce ce jour-là c'est que sa mère et lui se préparent à s'embarquer pour les Amériques. Le cœur de Sean aurait pu se briser à l'idée d'être séparé de son cousin par un océan mais ce n'est pas le cas, car il décide que Kilian et lui le suivront jusqu'au Nouveau Monde. Ainsi les deux garçons deviennent passagers clandestins du bateau qui emmènera Max vers de plus beaux horizons. Ils ne se sont pas embarrassés de bagages (qu'auraient-ils eut à emmener de toute façon) ni d'au-revoirs (leur père est de toute façon tellement dans les choux que la moitié de ses journées il ne sait même plus comment il s'appelle), ils disparaissent de la surface de la ville, tout simplement. Sean a quand même prit le temps de désigner un nouveau chef pour son petit clan. Les gamins comprendraient, en ne le voyant pas dans leur planque demain matin, que Sean et Kilian étaient partis accomplir leur rêve. Ils entreraient dans la légende des enfants perdus. La traversée est dure. Sean semble avoir le pied marin mais cela ne l'empêche pas de souffrir de la faim et du manque de lumière du jour, tout comme son frère. Heureusement que Max est là pour leur glisser de temps en temps quelques patates froides ou un bout de pain sec. Mais Sean se dit que ça vaut le coup. Bientôt ils arriveront dans ce pays où l'on dit qu'on ramasse de l'or par poignée dans le lit des ruisseaux, ou l'on entre dans la légende en combattant dans les guerres contre les Indiens et où les filles les plus belles du monde dansent sur scène en montrant leurs jambes (Sean commence à vouloir les regarder de près, les filles). Et cette immensité inhabitée qui fait au moins cent fois la taille de l'Irlande ne demande qu'à être conquise par ces deux gamins fils de pêcheur.

Je fais des rêves américains, et tout s'allume et tout s'éteint À leur arrivée en terre promise, les rêves des garçons se prennent une belle claque par la dure réalité de la vie. Point d'or dans les rivières et pas un seul indien à l'horizon. La ville qu'on appelait autrefois New-Amsterdam ne ressemble en rien aux paysages rutilants que se sont peint les deux frères pendant la traversée. C'est une autre ville morne et sale, une Cork en un peu plus grand en somme, mais avec plus d'allemands. Heureusement les immigrants savent se serrer les coudes et Sean qui était prêt à renier ses origines pour se rebaptiser américain est bien content de se faire accueillir dans le quartier Irlandais. La vie n'y est pas facile mais il découvre un de la communauté qu'il n'avait pas trouvé à Cork. Ici on est pas fils de pêcheur ou de bourgeois, boucher ou horloger, on est enfant de St. Patrick avant tout.

Nous étions 20 ou 30 brigands dans une bande, tous habillés de blanc. Les rêves de grandeur de Sean ne se sont pas éteints malgré sa désillusion New-Yorkaise. Il n'a pas non plus perdu de sa verve ni de son pouvoir de fascination et il se trouve vite un groupe de petites frappes avec de grands projets pour les intégrer lui et son frère (il fait bien comprendre que l’un ne vient pas sans l’autre) dans leurs magouilles. C'est loin d’être toujours excitant et c’est toujours dangereux mais il trouve cela bien plus satisfaisant que de passer ses journées à genoux dans la rue à cirer des chaussures. Des petits cambriolages on passe au braquages de petits commerces, mais leur petit club de braqueurs du dimanche commence à attirer l’attention de la pègre Irlandaise, des gens sérieux qui ne sont pas là pour plaisanter. Un choix s’offre à Sean, joindre ou disparaître. Pour l’adolescent la question ne se pose même pas. Casser des jambes contre quelques dollars lui paraît être dans ses cordes comme premier boulot, et la grande famille des Whyos offre des possibilités de promotions infinies.  

Dans les plaines du Far-West quand viendra la nuit. Sean se plaît chez les Whyos. Il plaît aussi, à ses patrons aussi bien qu'aux cocottes de la mafia. Maintenant il a même des responsabilités. Grimpant les échelons de pick-pocket en passant par hitman, il a maintenant le droit de gérer sa petite parcelle de Manhattan. Mais il n'est pas venu en Amérique pour gouverner New-York, ce qu'il veut c'est se perdre dans l'Ouest. Les frères O'Reilly sont d'accord pour partir, convaincus qu'ils peuvent se débrouiller seuls. D'autant plus que depuis qu'un lieutenant prit d'affection pour Kilian, a mit un révolver dans les mains de ce dernier il y a quelques années, il s'est montré un vrai génie de la gâchette. Sean est en admiration devant ses talents de tireur, lui a mis des mois avant d'arriver à mettre son premier coup au centre d'une cible. Mais de toute façon l'aîné est bien plus à l'aise avec ses poings et il sait que son frère aura toujours ses arrières. Les deux frangins découvrent vite que la vie dans l'Ouest n'est pas aussi facile qu'elle en a l'air. Les lois de la ville ne s'y appliquent pas et ils se rendent vite compte que New-York est finalement plus européenne qu'américaine. Mais ils ne se démontent pas, bien au contraire la vie d'aventures dont Sean avait toujours rêvé commence enfin et c'est avec beaucoup d'entrain que les O'Reilly débutent leur période de grand banditisme en duo.

Elle court, elle court la maladie d'amour. Mae Matthews est la rencontre la plus décisive de la carrière des O'Reilly. Et aussi la rencontre qui va retourner Sean dans tous les sens. Sean est complètement cuit dans un saloon et veut impressionner cette jolie fille un peu farouche qui joue les intéressées (mais n'est-ce pas comme ça que commencent toutes les plus belles histoires). Elle se dit prostituée mais Sean n'a pas pour politique de payer pour de l'amour et préfère essayer de l'acheter avec ce dont il est le plus riche, ses beaux discours et ses grands yeux bleus, et on dirait bien que ça marche. La poule les suit jusqu'au bord de la ville ou les O'Reilly ont installé leur camp de fortune. Du reste de la soirée Sean n'a aucun souvenir. Tout ce qu'il sait c'est qu'il s'est réveillé avec la minette disparue, la bourse plus légère et un cheval en moins. Les frangins ne mettent pas beaucoup de temps à rattraper la voleuse. Ils auraient pu la tuer pour réparer ses torts et soigner leur petit ego de mâles floués mais quelque chose plaît à Sean chez l'impétueuse. De plus, elle est maligne, et un cerveau c'est bien ce qu'il manque à leur petite équipe alors les frères lui proposent plutôt de se joindre à eux. Depuis ce jour, elle ne les quittera plus.

On m'appelle Robin des bois. Mae leur parle de la cause pour laquelle elle se bat. Renverser les injustices, voler aux riches pour donner aux pauvres. Elle est très convaincante et Sean ne se lasse pas de l'écouter parler avec ce feu qui lui brûle dans les yeux. Il est vite convaincu. Il trouve l'idée très belle, de pouvoir continuer le brigandage tout en restant du côté des gentils au cœur noble. Leur gang s'agrandit. Ils restent pour la cause, mais surtout parce que Sean la vend bien avec ses belles paroles et son charisme qui fascine. Sean, Kilian et Mae forment un noyau solide autour duquel on a envie de graviter.

J'ai un rendez-vous avec les gars du gang. Les O'Reilly sont maintenant une trentaine, des hommes et des femmes sûrs et talentueux. Sean est fier de sa petite famille qu'il dirige tantôt en douceur, tantôt avec une poigne de fer. Leur point de chute est actuellement dans les alentours d'Imogen où ils continuent leur quête vers un monde meilleur. Il y a des bons jours comme des mauvais mais Sean sait rassurer quand il le faut et punir si cela est nécessaire. De fils de poissonnier Irlandais à chef d'une bande de hors-la-loi de l'ouest, il n'est pas peu fier de son parcours. Il vit exactement la vie qu'il rêvait de mener alors qu'il n'était qu'un jeune garçon recroquevillé au fond de la cale d'un bateau qui traversait l'océan.

Pseudo/Prénom › Môssieur L'andouille- âge, pays › 30 cocorico - type de personnage › PV. - Fréquence rp › par vagues déferlantes - comment as-tu connu le forum ? › J'y ai déjà 3 personnages TT - Chose à dire ? › Comme je disais, 4e perso alors que je m'étais jurée de m'arrêter à 2 je pense que ça vaut tout dire… JE VOUS AIME BEAUCOUP TROP