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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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[SAINT VALENTIN] - Observation
Destiny
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[SAINT VALENTIN] - Observation Lj4l
Lun 14 Fév - 22:35






Animation de
Saint Valentin




Jacob, valeureux adjoint de Clayton Cogburn est pris d'un étrange mal depuis quelques temps. Afin de ne pas sombrer dans la folie, il a décidé de vivre reclu dans le bordel de la ville qui a été abandonné. Cependant, il ne sait pas que Claudine Beauger, prostituée de son état a été envoyé par Ella Fiels, et qu'elle compte bien y formir ...



Jacob est un nouveau-né, cela fait quelques mois seulement qu’il a été transformé par Dante Volturi. La famille transforme peu à peu tous les hommes de loi de la région afin d’étendre leur pouvoir sur les plaines de l’Ouest. Il n’a aucun souvenir des nuits qu’il passe à traquer la biche dans la Pinède. Il devient fou, partagé entre ses instincts et sa soif grandissante. Persuadé d’être à l’origine du meurtre sauvage de la jeune Robinson, Jacob s’est retranché dans le bordel abandonné d’Imogen. Pour passer le temps, il apprend à dompter ce corps qui prend l’apparence du marbre, luisant lorsqu’un trait de lumière passe à travers les rideaux qu’il maintient fermés. Jacob a découvert récemment ce qu’il pense être un don transmis par le terrible banquier Volturi : Il sent quand une personne le désire, et autour de lui, il croit percevoir l’aura de toutes ces femmes prêtes à se jeter sur lui. Mais désormais, il ne peut les satisfaire, terrifié à l’idée de leur faire du mal. Il l’ignore, mais son véritable pouvoir est de déplacer les objets grâce à sa seule volonté.Claudine, dominatrice de confiance d’Ella Fiels a été envoyée par cette dernière afin de s’assurer que le bordel de leur concurrente Anne Little a bien été déserté. Darling a fait une longue route éreintante jusqu’à Imogen. Elle est arrivée au Golden Cat en fin début d’après-midi afin de constater qu’Anne Little avait bel et bien disparu. Ella lui avait fait part de son idée d’ouvrir une franchise de l’Open Purse à Imogen, alors Claudine s’affaire à optimiser l’endroit pour la visite prochaine de sa patronne.

Pendant tout ce temps, Jacob reste tapi dans l’ombre, canines dehors prêtes à mordre la chair fraîche qui s’offre à lui, dictée par ses envies irrépressibles. Mais lorsque l’image de Louise Robinson lui revient, il s'efface à nouveau pour ne pas déranger la belle qu’il observe depuis des heures.

L’odeur de cette étrange et singulière beauté l’obsède, alors lorsqu’elle se décide à s’endormir dans une des luxueuses chambres du bordel, il sort de l’ombre afin d’observer ce sommeil qu’il ne connaît plus …






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Destiny
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Jacob Kalawai'a
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Mar 15 Fév - 1:32


Observation

@Claudine Beauger

Même replié sur lui-même dans l’étage condamné du « grenier », Jacob peut sentir son odeur. Allongé parmi le débarras de meubles et de vieilleries qui appartenaient à l’ancienne propriétaire du Golden Cat, il fixe une mouche au plafond, tout son corps immobile à l’exception des yeux. Depuis qu’il vit reclus dans l’ancien bordel, c’est l’activité qu’il a trouvé pour ne pas devenir fou. Il attend que la nuit tombe en remuant le moins de muscle possible, tout entier concentré sur une rêverie précise. Il est Keanu, il est un cheval noir, infatigable, il voit à travers les yeux du cheval et il galope dans les collines. Imogen s’éloigne, la pinède défile, les ombres qui fouettent son poil comme des rayures, il trouble l’eau du lac, le vent qui…  
Il redresse la nuque, les mains qui se crispent sur les lattes de bois.
Elle a toussé.
Juste en-dessous de lui. Allongée dans son lit. Déjà deux heures qu’elle dort. Il la sent, dans son dos, respirer, calmement, il se laisse hypnotiser par les vas et viens de l’air dans ses poumons. Un supplice si calme qui le transperce comme la proue d’un navire.
« Calme toi, mon vieux »
J’ai le contrôle, tente-t-il de se persuader. Doucement, l’adjoint supplicié referme ses yeux noirs et se renverse sur le côté pour coller l’oreille au plancher.

Claudine a poussé la porte du Cat en plein après-midi, à l’heure où Jacob se terre derrière les murs. Lui qui ne connaît que les visites de son vil baron, le vampire qui l’a condamné à sa condition, il s’est laissé surprendre par l’apparition de cette femme sublime aux cheveux si noirs. « Qu’est ce que vous foutez là ? » avait-il grogné, occupé à perfectionner son banjo dans le salon poussiéreux. Les murs du bordel le protégeait des rayons du soleil, on s’occupe comme on peut. Il ressemblait à un vagabond, les cheveux lâchés et les habits tâchés. En la voyant, il avait ressenti comme un picotement derrière la nuque. La nouvelle gérante l’avait congédiée comme un malpropre et, troublée par sa présence autoritaire, il n’avait pas réussi à bafouiller autre chose que des jurons dans sa barbe mal taillée, tout en s’exécutant. Malheureusement, Jacob n’a aucun autre endroit où se réfugier. Il ne pouvait pas courir le risque de se terrer trop près des habitants d’Imogen. Alors, depuis que Claudine a emménagé au Golden Cat, il s’échappe la nuit pour chasser et se faufile dans l’hôtel par la fenêtre avant le lever du jour.

Puisqu’elle semble là pour rester, il l’entend déplacer des meubles et répandre du savon sur les murs, Jacob est obligé de se cacher. Silencieux et furtif, il se dissimule dans l’obscurité du grenier. Pourtant, même claquemuré entre ces quatre murs (mansardés) il ne parvient pas à « attendre patiemment » comme d’habitude. Claudine perturbe son quotidien bien rôdé.

« Je vais la bouffer » déclare-t-il dans un chuchotis conquérant en se redressant sur son cul. Aussitôt il se donne une claque. Une pauvre fille, il en est sûr, a déjà péri à cause de ses pulsions sauvages. Il ne peut pas, il ne veut pas être coupable de ce genre de monstruosité. Désespéré, il passe une main dans ses cheveux longs, noirs et soyeux pour toujours. « Juste. D’un peu plus près. » Trop jeune, il se laisse manipuler par un instinct qu’il n’arrive pas à maîtriser. J’ai le contrôle, se répète-t-il. Les marches de l’escalier ne grincent pas sous ses pieds nus. Les bords de son pantalon sont abîmées, les manches déchirées par les ronces lors de ses courses folles à travers la forêt. Ce soir, il aurait dû sortir encore, lutter contre un sanglier ou un blaireau à oublier qu’on a été humain, mais il a trop peur, bien trop peur de tomber sur une autre femme seule. J’ai le contrôle, il pousse la porte de sa chambre qui n’émet pas le moindre son quand il se glisse à l’intérieur.

Elle dort sur le côté, les cheveux bouclés qui se répandent comme un fleuve d’encre sur son oreiller. Un peu plus près, il pourrait les toucher. Il s’accroupit doucement à un mètre du lit, luttant contre l’appel irrépressible de la peau vivante.

« A quoi tu rêves, Claudine ? » murmure-t-il en contemplant son visage, la bouche pleine de l’odeur de son sang qui bat.

J’ai le contrôle.

Jacob Kalawai'a
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Mar 15 Fév - 21:34












Une nouvelle mission lui était confiée, pour, elle l’espérait, une meilleure vie. Un vie où elle serait en charge, pour une fois - même si tout de même sous les ordres d’Ella -. Elle aurait son indépendance, et sa carrière de tapineuse serait derrière elle, enfin. Il fallait bien après tout qu’elle raccroche son fouet un jour, c’est qu’elle n’avait plus vingt ans - bien que l’expérience ait ses charmes -. Elle était donc partie pour Imogen, seule, et avait rapidement déchanté en voyant l’état des lieux. Il allait donc falloir qu’elle remette sur pied cette satanée bicoque ! Elle maudissait Ella de lui faire ainsi jouer le rôle de Cendrillon, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Elle avait également dû chasser un mendiant qui trainait sa carcasse en ces lieux, tout en jouant du banjo, allez savoir pourquoi. Elle avait heureusement réussi à le mettre dehors sans trop de mal.

Néanmoins, les jours passant, elle n’avait pu se défaire de cette impression d’être observée. Pourtant, nul autre qu’elle ne semblait pénétrer en ces lieux - elle avait cherché -. Peut-être n’était-ce qu’un animal qui s’était perdu et finirait par s’en aller. En attendant elle continuait de récurer l’endroit - tout en gardant une arme près d’elle, c’était plus prudent -.

Un jour de plus, une nuit de plus et il était grand temps de plonger dans les bras de Morphée. Lascivement allongée sous des draps qui laissaient deviner ses formes plantureuses, sa tête sur l’oreiller, ses cheveux se répandant en une cascade de boucles d’ébène, elle fut bientôt plongée dans un profond sommeil. Enfin, pas si profond que cela, car la méfiance qu’elle avait entretenue au fil des années vis à vis de possibles dangers impromptus s’éveilla lorsqu’elle eut la sensation que non, vraiment, elle n’était pas seule. Une présence masculine l’extirpa bientôt de ses songes et tout son corps se mit en alerte. Elle s’efforça néanmoins de rester immobile, de continuer à simuler le sommeil, lorsqu’il approcha son visage du sien. Elle put sentir son souffle chaud, et, l’espace d’un instant, en fut presque troublée.

Mais elle se reprit rapidement, car elle se savait en grand danger - un homme innocent n’entre pas la nuit pour regarder dormir une parfaite inconnue -. D’un geste rapide, elle saisit le poignard qu’elle gardait caché sous son oreiller, et le plaça sous la gorge de l’étranger. Ses yeux étaient bien ouverts désormais et animés par la colère. « Qui êtes vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » Elle reconnut sous la lueur de la lune le vagabond qu’elle avait dû chasser quelques jours plus tôt. La lame était si proche de la gorge de l’homme qu’un geste aurait suffi à entailler sa peau. Peut-être aurait-elle dû le tuer, par précaution. Mais elle ne pouvait s’y résoudre, rechignant à ôter la vie. Et puis, il y avait quelque chose dans son regard qui l’hypnotisait, bien malgré elle…





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Jacob Kalawai'a
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Mer 16 Fév - 5:26


Observation

@Claudine Beauger

L’ombre lève les mains, surprise, mais aucun centimètre de son corps n’a remué, ne serait-ce que pour un mouvement de recul, quand elle a fait briller sa lame sous ses yeux. « Tu as des sacrés réflexes pour une gouvernante » murmure-t-il en levant légèrement le menton, tout près de la pointe qui menace sa gorge. Jacob la regarde, dans ses yeux si verts, et pourtant tellement sombres. Le silence qui les entoure est celui d’une maison trop grande, trop souillée aussi. La mélodie des petites craquements dans les poutres, des grattements de souris dans les murs, le calme opaque d’une nuit glaciale, comme toutes les nuits de Jacob depuis qu’il hante l’immeuble.

L’obscurité dissimule une partie de son visage. Il n'a pas besoin de lumière pour la voir parfaitement dans le noir. L’ombre sous sa bouche s’étire dans un sourire mauvais. Il avance très légèrement le cou jusqu’à ce que la pointe du couteau creuse une petite ombre sur sa gorge.
« Vas-y, attaque moi. Protège toi... » Bat toi contre moi. « Peut-être que tu peux en sortir vivante. »
Un éclat méchant passe dans son regard, guépard patient qui donne de l’avance à sa proie avant de lui faire la chasse.

Les battements de son cœur s’affolent, il peut les entendre à travers sa poitrine (débraillée) (sublime). Le parfum de sa peur se faufile jusqu’à son palais. « Tu sais, j’essaie de contrôler tout ça...mais tu es là, tu t’agite, tu touches à tout. » Il veut la mordre, à travers ses cheveux magnifiques, tenir cette odalisque entre ses bras pendant qu’elle y meurt lentement, le sang qui la quitte pour lui remplir la bouche. Goûter avec les mains sa chaleur vivante, écouter sa respiration étreinte. Dante l’a dit : il est trop jeune, trop incontrôlable, il ne peut pas contenir son appétit auprès d’une femme qui respire. « Tu me fais un peu perdre la tête, Claudine ! » rit-il en s’égarant dans son regard de jade. Pas effrayé le moins du monde par l’arme qui ne pourrait pas venir à bout de lui maintenant, Jacob tend la main pour toucher une mèche de cheveux qui balaye le visage de ce si joli papillon. Il joue avec le feu, funambule sur le fil d'une lame qui sépare à peine ses crocs de sa beauté. « J’ai fais ce que j’ai pu » il pose un doigt sur la bouche de la rêveuse. « mais tu ne me rend pas les choses faciles. »

Ce picotement encore. Un frisson lui parcoure le dos. Il a l’impression qu’elle le met à nu, quelque chose le déroute chez cette fille. Ce n’est pas aussi facile que de tuer un cerf.
Un claquement de langue, le jeune vampire fronce les sourcils, retire sa main.
« Tu... » Il agite un doigt vers elle, l’air soudainement gêné, lui qui était si joueur. D’un mouvement, il s’écarte du couteau et commence à arpenter la chambre. « Tu ne peux pas rester là... » La fièvre monte qui le rend subitement vulnérable. L’homme dans la bête lutte encore contre ses instincts. « Je ne sais pas à quoi tu joues...tu laves ce taudis...tu t’installe, tu te diffuse, mais moi j’ai nulle part où aller, tu comprends ? » Il s’agite, jette un œil derrière les rideaux pour apercevoir la rue déserte. « Je fais tout mon possible pour ne faire de mal à personne, pour ne pas te faire de mal à toi, ...mais pour ça il faut que je reste caché ici. Tout seul. Tu ne peux pas rester là. »

Essoufflé, Jacob se tourne vers Claudine. Le déshabillé s’ouvre un peu sur sa clavicule, ça le rend fou.

« Je ne veux pas te faire de mal mais tu...tu respires tout le temps ! - même dans le grenier je peux te sentir, là ! il met une main devant son visage, aussi près que ça ! ton odeur de...cannelle, de mousse et un agrume que je n’arrive pas encore à ... - peut-être la mandarine. » Il recule d’un pas pour instaurer une distance de sécurité, confus, étourdi presque. « Prend tes affaires et vas-t-en. Si tu restes encore une nuit, je ne pourrais pas m’empêcher de revenir pour toi. »

A défaut de soupirer, il baisse la tête. Même soutenir son regard lui paraît dangereux. Elle a des yeux grands comme des miroirs avec un tout petit nez de chat et une moue contre laquelle il a envie de se jeter s'il la regarde une fois de trop.

Les bras croisés, il colle son dos au mur, près des rideaux en lui désignant la porte du menton. Il peut garder la situation sous contrôle. « Peu importe ce qui t’amène, considère que c’est terminé. » Après ça, il faudra qu’il saigne au moins dix chevreuils. « Ne t’approche pas. » Pour la garder éloignée, il sort sa vieille étoile de shérif de sa poche (il l'a dégrafée depuis longtemps déjà). Au fond de lui, quelqu'un veut encore être un bon soldat, protéger et servir, préserver les citoyens, éloigner le fauteur de trouble - "je suis pas un vagabond tu vois, alors fais ce que je te dis."  


Jacob Kalawai'a
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Sam 19 Fév - 15:15












Elle faisait de son mieux pour ne pas plier, paraitre menaçante, se montrer à la hauteur de son adversaire. Mais elle ne pouvait empêcher son coeur de s’affoler dans sa poitrine. De peur, mais également - bien malgré elle - d’un incontrôlable trouble. Heureusement, il ne pouvait s’en rendre compte - si elle avait su ! -. Le fait est qu’elle était loin d’avoir le contrôle de la situation, et elle s’en rendait parfaitement compte: elle était seule, à la merci de cet homme qui n’avait certainement pas les meilleures intentions. Même si elle criait, personne ne l’entendrait. Elle se maudit de ne pas avoir demandé que l’une des filles l’accompagne.



Une gouvernante ? Voilà bien la première fois qu’on la prenait pour autre chose qu’une catin. Elle ne le contredit pas cependant. Une gouvernante était une personne respectable, peut-être serait-il plus clément qu’avec une femme de mauvaise vie dont personne ne se soucierait si elle venait à disparaitre… Elle fit son possible pour garder son sang-froid, bien qu’elle n’en mène pas large. Il n’était pas le premier homme à la menacer, mais lui semblait particulièrement dangereux. Elle resserra son emprise autour du manche de son arme. « Me tente pas, j’en ai refroidi de plus coriaces. » Enfin un seul. Dans son sommeil. Mais ça, il n’était pas obligé de le savoir…

Voilà qu’il se mit à déblatérer des phrases qui, pour elle, n’avaient pas le moindre sens. L’évidence lui sauta aux yeux: cet homme était fou. Il avait l’air d’un fou. On ne pouvait discuter rationnellement avec les fous. Les yeux de Claudine s’écarquillèrent lorsqu’il commença à toucher ses cheveux, puis ses lèvres - sa peau était si glaciale qu’elle frémit -. Elle n’avait pas le choix: elle devait le tuer. C’était elle ou lui, elle en était certaine.



Mais c’est à ce moment que le comportement de l’intrus changea soudainement. Qu’il devint plus hésitant. Sans même s’en rendre compte, elle éloigna la lame de sa gorge, déroutée. Elle se redressa, faisant glisser le drap recouvrant sa simple robe de nuit, seul vêtement qu’elle portait. Que dire ? Elle était tout bonnement déroutée. Le voilà soudain bien moins menaçant, comme s’il était torturé par quelque chose. Elle le voyait faire les cents pas et finit par sortir du lit, se plaçant debout face à lui, mais à une certaine distance tout de même. Elle prit un ton posé, espérant faire appel à sa raison. « Ecoutez, cette propriété vous appartient pas. Je suis désolée, mais c’est vous qui pouvez pas rester ici. » Elle ne pouvait détacher son regard de ce visage qui semblait presque affolé. Il n’allait pas bien, manifestement et elle ne pouvait se résigner à le mettre à la rue. « Vous pouvez rester quelques jours, le temps de vous retourner. Je peux pas faire plus, ma patronne serait pas contente. »

Elle osa s’approcher d’un pas, puis deux, espérant qu’il n’allait pas changer soudain de comportement et essayer de nouveau de l’attaquer. Elle voulait mieux le voir, et y parvint, lorsqu’enfin son visage fut suffisamment éclairé par la lune. Il était bien plus beau qu’elle ne l’aurait pensé au départ. Il avait des traits exotiques dont elle ne parvint pas à déterminer l’origine.
Lui désobéissant, elle s’approcha encore. Elle aurait dû faire demi-tour pourtant, profiter de ce moment de faiblesse pour fuir. Mais elle ne pouvait s’en empêcher: quelque chose en lui l’attirait indéniablement.

L’étoile de shérif qu’il pointa vers elle fut un élément de plus pour la déstabiliser. Il avait certainement dû la voler, mais cette fois-ci, elle n’avait plus aussi peur. « Vous en faites, pas, il va rien vous arriver. » Après une hésitation, elle osa poser sa main sur celle qui brandissait de symbole de la loi. Elle tressaillit une fois de plus, surprise par la température de sa peau. « Vous êtes glacé, vous devez être malade. Vous voulez vous asseoir ? Je peux vous amener quelque chose à manger. » Elle lui parlait avec douceur afin de l’apaiser, ignorant que c’était elle le plat qui l’intéressait…




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Jacob Kalawai'a
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Lun 21 Fév - 1:17


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@Claudine Beauger

Maintenant qu’elle commence à riposter, Jacob ressent à nouveau cet étrange vertige. Alors qu’elle s’avance vers lui, il s’écarte d’un pas, puis d’un autre et tombe dans le moelleux du fauteuil d’appoint encore couvert d’un drap blanc. Il passe une main derrière sa nuque, tente de conserver un flegme qui lui échappe totalement, croise les jambes. Subitement il veut l'arrêter en tendant le bras en avant.

« Non, nan ! pas plus près. Reste là... » il a un peu de supplice dans la voix « s’il te plaît. »

L’index et le majeur collés à la tempe, Jacob détaille un moment Claudine du regard dans le silence, comme s’il voulait la peindre plus tard. Il perçoit la goutte de sueur qui coule dans sa nuque, l’accélération cardiaque qui lui donne un peu de fièvre, et tout à coup sa main sur la sienne. Comme une décharge électrique dans tout le corps, le (trop) jeune vampire tressaille. Enfin merde, il a passé l’âge d’avoir les poils à chaque fois qu’une poupée lui frôle la manche.

Un demi sourire de surprise et de confusion tire le coin de sa lèvre. Cloîtré et isolé depuis sa métamorphose, Jacob n’a pas encore goûté à tous les pouvoirs conférés par son pacte obscur. Au contact de sa peau brûlante, il reçoit de plein fouet son...émoi ? Il se sent à son tour comme exalté, la sensation d’une pression sur le souffle qui s’accélère, ses cellules reproduisent en miroir l’excitation de Claudine.
Les couleurs affirmées d’un désir de femme qui n’a pas peur de sa sexualité, c’est beaucoup à prendre pour un cow-boy. Jacob reste abasourdi un long moment.

« Je... » Submergé, il se redresse contre le dossier et prend dans la sienne la main de Claudine. La présence enfiévrée de la visiteuse à ses côtés et le contact déclencheur de sa peau brouille à nouveau ses bonnes résolutions. Ce toucher humain éveille en lui comme un éblouissement, l’instinct de sa race. « Je sais qu’il ne va rien m’arriver » Il a mille sabots qui cognent dans sa poitrine, l’excitation d’un jeune loup affamé. « C’est pour toi qu’il faut s’inquiéter. »

N’y tenant plus, il lui saisit le poignet et l’attire vers lui. Sa poigne se fait plus brutale, tout comme sa patience qui s’érode. L’éclat de ses canines tranchantes apparaît dans son sourire cruel.
Il ressent sa propre emprise, le pouvoir qu’il a sur elle, la même brume hypnotique qui lui avait lavé le cerveau en rencontrant Dante. Claudine lui appartient, il en fait ce qu’il veut, c’est ce qu’il croit. Elle le fait se sentir tout puissant.

« Tu aurais dû partir, j’ai essayé de te donner un avertissement. » Sa voix tremble, il sait que c’est mal, mais il a tellement envie de céder à cette facilité. « Tu écoutes jamais ce qu’on te dit, pas vrai ? T’aime pas qu’on te donne des ordres. » Il la tient, au point de ne plus la laisser se libérer. Il sait qu’elle n’est pas insensible à son contact, il sait qu’elle y est même très sensible, il brûle. « Maintenant je ne vais plus pouvoir te laisser partir d’ici. »

Il la lâche, sûr de pouvoir la rattraper si elle s’enfuit. Il a envie de se jeter sur elle, d’arracher cette stupide chemise de nuit et de...la tuer ? Coucher avec ? Aspirer ses forces vitales en la faisant crier ? C’est la tempête, ça le dépasse. Dominant comme un vieux fauve, il se lève.

« Je ne suis pas malade, j'ai faim. C'est à cause de toi. Met toi par terre. »


Jacob Kalawai'a
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Mer 2 Mar - 20:45












Elle sentait qu’elle commençait à reprendre le contrôle de la situation - à tort sans doute -. Il s’était assis, ce qui le rendait moins menaçant. Pourtant, son discours ne faisait pas le moindre sens. Avait-il bu ? Pris de l’opium ? C’était bien possible, il agissait depuis le début d’une manière complètement irrationnelle. Il continuait à insister sur le fait qu’elle était en danger, menace que Claudine avait paradoxalement du mal à prendre au sérieux. Et pourtant, elle éprouvait cette tension dans tout son être, cette tension qui ne la quittait pas. Il y avait quelque chose de magnétique chez cet homme, tout en provoquant chez elle l’impulsion de le jeter dehors par anticipation d’un grand danger. « Rien va m’arriver non plus, t’inquiète pas. » Du moins, elle l’espérait. Elle pensait, à tort, qu’il sous le coup d’une crise de paranoïa.

Soudain, il l’attira vers elle et la surprise l’empêcha d’avoir le réflexe de résister. Mais même si elle avait voulu essayer, le reflet de la lueur lunaire sur deux canines tranchantes l’en aurait distraite. Ses yeux s’écarquillèrent. Etait-elle en train d’halluciner ? Elle se sentit soudain hypnotisée, au point d’être incapable de se débattre. Qu’était-il donc ? Etait-il seulement humain ? Une part d’elle voulait fuir très loin d’ici. Mais l’autre… l’autre était irrésistiblement attirée par lui, souhaitant voir sa peau se fondre dans la sienne, se demandant ce qu’aurait été la sensation de ces canines si proéminentes sur sa peau, dans sa chair…

Lorsqu’il s’éloigna, il lui sembla retrouver un peu de ses esprits. Bien sûr qu’il était humain. Ile devait avoir des dents anormalement formée, à moins qu’elle ait imaginé la chose. Il faut dire que le moment s’y prêtait tout particulièrement. « Non, j’aime pas vraiment qu’on me donne des ordre. » Habituellement, c’était d’ailleurs elle qui les donnait. Il était particulièrement instable, c’était évident, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait le laisser la dominer de cette façon, surtout si - elle le sentait - sa vie était en jeu.

A son ordre, elle réagit immédiatement par une gifle bien sentie, pur réflexe dû à des années de travail qui l’avaient rodée. Ce n’était peut-être pas ce qu’elle avait fait de plus intelligent, mais tant pis. Qu’il le veuille ou non, il finirait bien par se prosterner et l’appeler Maitresse, comme les autres. D’un geste rapide, elle attrapa la cravache qu’elle gardait toujours à proximité - c’était sa cravache porte-bonheur voyez vous - et la fit claquer contre le mur avant de la pointer tout droit sur lui. « Si tu as faim, je peux te donner à manger. Mais c’est tout ce que tu obtiendra de moi. »

Etait-ce seulement vrai ? Oh, elle aurait aimé en être certaine car, qu’elle le veuille ou non, ce regard continuait de la troubler au point qu’elle aurait presque pu en perdre tous ses moyens. Les hommes la laissaient d’ordinaire plutôt indifférentes, elle les trouvait pour la plupart ennuyeux et stupides. Qu’y avait-il donc chez cet étranger qui différait tant ?




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