bannière
Le forum est la propriété du staff et de ses membres. Toute copie, même partielle, est prohibée.

Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

staffeux
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
staffeux
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
staffeux
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
staffeux
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
staffeux
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Never Fade Away
The Mighty Odss
prédéfini
prédéfini
prédéfini
VOTEZ

Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.

Toutes les deux heures !


 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
No Need To Argue [Cole]
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Dim 6 Mar - 3:45


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show


Personne ne faisait vraiment de cas des éclats de voix de la jeune blonde. Quand elle aura fini de râler, elle recommencera à jouer de la musique et serrer tout le monde dans ses bras après un ou deux verres. Cela avait ses bons côtés : aussi bien, tout le monde oubliera très vite sa dernière envolée lyrique, mais l’impression de ne pas être écoutée et/ou prise au sérieux, était parfaitement insupportable.

Penelope n’avait qu’une patience très très relative, alors quand elle se mit à frapper la table de façon très sonore malgré ses petits poings qui semblaient tout frêle, tout le monde le comprit : Penny have lost her shit. Et quand elle lose her shit, elle parle comme une parodie de baronne, sa nature de gosse de riche refaisant surface. Ce qui ne fait que rendre l'assemblée d’hommes de main encore plus hilares. Ils essayent tant bien que mal de cacher leurs sourires en coin, en vain. Et cela ne fait qu’enrager la jeune femme encore plus.

“I can’t believe it ! Which language shall I speak for you, you froward and unable pediculous wandoughts, so you could understand anything at all?! ”

“Penny…” Tente bien l’un d’entre eux, essayant de retenir un bref rire. "It’s okay, pretty! Just give it time eh? Tomorrow I’ll…”

“YOU WILL SPEAK WHEN I’LL ALLOW YOU TO DO SO!”

Mains en l’air en signe de reddition, et toujours sourire en coin, l'intéressé hocha la tête avec la désinvolture d’un gosse qui en a rien a faire de se faire rabrouer par sa mère. Penny, elle, semble beaucoup plus en détresse, elle en tremble et panique, ses mains qui essaient de recoiffer une mèche de cheveux blonde. C'était son travail de veiller sur une affaire de contrebande de whiskey de luxe, ou plutôt, elle avait insisté pour en prendre la responsabilité, certaine de pouvoir y arriver. Quelques semaines qu’elle avait réussi à coup de menace bien placée et de coup de couteaux à la sauvée, de pouvoir organiser un petit commerce juteux. Servir de l’alcool acheté une bouchée de pain à un atelier clandestin, ça ne lui avait pas semblé sorcier, et ses efforts avaient fini par porter ses fruits. Elle aurait même cru identifier un semblant de fierté dans l'œil des quelques autres membres du clan. Peut-être. Il lui avait semblé. Vaguement. Toujours est-il qu’elle avait fait du bon travail, mais depuis les deux derniers jours, il semblerait que deux établissements avaient dû passer de l’autre côté. Les trois hommes en face d’elle lui ont répété que c'était les aléas du métier, mais Penelope l’avait pris comme un véritable échec. Elle avait turbiné comme une diablesse pour pouvoir gagner le respect qu’elle affirme lui être dut. Penelope n’est pas habituée à ne pas voir le monde tourner en sa faveur . La voilà donc en train de s'égosiller, serrant avec nervosité son boa -cadeau de Cole après un énième caprice, en plume d’autruches s’il vous plaît.

“We CANNOT leave them the monopoly. I… I need to find something!”
“Oh c’mon ! I’ll just go to them and speak some gibberish and.. ” Tente bien un autre avant de se prendre une chasse à faire voler son chapeau.
“NO ! You fool ! You're gonna get yourself killed ! I REFUSE to lose any of you.” Elle laisse échapper, avant de conclure, pour éviter de passer pour une faible molasse. “The Borden’s name is on the line!”

Mais c’est trop tard pour la raisonner. Sa lèvre inférieure tremble, ses joues virent aux cramoisies et ses yeux deviennent humides, furieuse et a une phalange de perdre pied. Et les pauvres hommes le savent : dans ce cas là, inutile d’insister. Ils n’ont d’ailleurs pas le temps d’en placer qu’elle finit par littéralement exploser, reniflant furieusement en essuyant furtivement les larmes de colères qui sont prêtes à couler.

“I cannot trust any of you for any kind of intellectual matter! I will not give you all any more of my precious time. You bunch of indigeant saddle-geeses! ” Elle fit volte face avant de partir à grande enjambées sur ses petits talons qui s’enfoncent dans le sol meuble. “ I NEED SOME TIME TO THINK! ” On peut entendre au loin avant qu’elle ne s’enfonce dans les hautes herbes du champ voisin.


Hoquetant misérablement pendant une partie du chemin, elle trouve un semblant de refuge non loin d’un tronc mort, ou elle peut évacuer ses émotions. Elle évente ses joues avec ses mains gantées pour réussir à se calmer un tantinet, mais c’est peine perdue. Après un an à travailler d’arrache-pied pour pouvoir, elle aussi, être une Borden à part entière, c’était la première fois qu’on lui avait laissé les rennes pour gérer son affaire seule de son côté. L’échec était impensable, et il lui fallait réfléchir à un nouveau plan pour reprendre les territoires perdus. Elle avait réussi jusqu'à maintenant, comment allait-elle s’en sortir si elle ne parvient pas à résoudre ce fâcheux contretemps.

Les minutes se muent en heures, et finalement, la nuit est déjà tombée et elle n’a croisé personne. Joues encore rougies et yeux secs, reniflant encore de temps à autre, une sévère migraine commence à lui saisir le crâne. Mais son esprit cogitait pour trouver une solution à son problème, tant et bien qu’elle n’entendit pas les bruits de pas qui s’approchaient. Mais elle s’entêta avec teigne : elle ne rentrera pas avant de pouvoir revenir fraîche et élégante, forte de son plan génial pour reprendre la main sur cette histoire de contrebande.
❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Dim 6 Mar - 21:39
« No need to argue »


Cole est habitué aux accès de colère de Penelope. Bien souvent, il en fait le problème des autres, envoyant qui veut bien se faire voir à ses yeux chercher la blonde. Parfois il laisse le temps faire son œuvre. Dans les deux cas, Mrs. Borden finit toujours par revenir.

Mais ce soir, aucun signe de la jolie petite chose qui porte son nom. Partie depuis plusieurs heures, les membres du gang ne se sont pas inquiétés de sa disparition – en tous cas, pas jusqu’à ce que Cole ne s’enquière de sa présence. Alors que tous se réunissent autour du feu de camp pour manger et jouer de la musique, il se trouve surpris de ne pas voir son épouse dans les rangs. « She went mad, boss », lui indique le Baron alors que le fils Borden l’interroge d’un haussement de sourcils accusateur. « Again », précise le spectre en passant devant lui, avant de s’éloigner vers sa roulotte, esquivant la conversation pour ne pas avoir à aller chercher la petite poupée. Se tournant vers les membres restants, Cole cligne plusieurs fois des yeux, comme ahuris, avant de soupirer : « And none of you fucking idiots has considered to go get her ? ».

« Well, she usally comes back… », lui précise le Baron, répondant à la question en enfournant une bouchée du ragoût de Wendy dans sa bouche. « It’s Penny », precise Cole, déjà fatigué par cette conversation, « …anyone would be glad to kidnap her to pressure us. Especially the fucking O’Reilly Gang! » ajoute-t-il en s’éloignant, exaspéré.

***
Il finit par la retrouver non loin du campement, près d’un arbre mort fendu en deux. Elle a les yeux rouges d’avoir pleuré, et Cole comprends en le remarquant qu’il va devoir se montrer aimable pour qu’elle ne daigne rentrer au camp – surtout sans lui faire une scène. Après être descendu de cheval, il s’approche calmement, son sans cacher son ennui, trahis par un soupir. « Here you are », lâche-t-il en parcourant les quelques mètres les séparant. « It’s a bit late to be alone in the middle of nowhere, don’t you think? ». Son ton est autoritaire, mais pas agressif. Il est assez sincère avec lui-même sur le fait qu’il n’a pas envie qu’il lui arrive quoi que ce soit – parce qu’après tout, elle reste sa responsabilité.

S’approchant plus près encore, mais assez loin pour rester hors de portée – une habitude dont il ne se sépare que très rarement, il met ses mains dans ses poches et regarde autour d’eux. Il n’y a pas âme qui vive, pas à des kilomètres à la ronde. Seulement la lumière rougeâtre de leur campement qui se distingue à l’horizon, seul mouvement dans ce désert. Reportant son attention sur son épouse, il dégluti, et ajoute : « Come on, Penny, come home. You can tell me what made you so upset on the road. »

(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 7 Mar - 15:52


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show


Elle était en train de se masser péniblement les tempes quand elle entendit la voix de son époux non loin d’elle, lui arrachant un bref sursaut ponctué d’un petit hoquet ridicule. Elle soupira aussi en glissant ses doigts dans sa chevelure blonde. “Oh hello, Cole…” dit-elle avec fatigue, prenant conscience qu’il fait en effet bien sombre désormais. Elle se lève de son arbre, époussetant sa robe, réalisant que ses pauvres jambes sont épuisées d'être restée dans la même position pour des heures. Elle lève enfin le nez vers son mari, un peu déroutée de le trouver ici pour être honnête. Quand on vient la chercher, c’est toujours un homme de main qui serait ravi de gagner des bons points auprès du patron, ou même Wendy avec un verre qui lui dit avec sa voix chantante qu’elle est “the life of the party”. Que Cole vienne, elle n’en a pas l’habitude, mais encore une fois : c’est la première fois qu’elle reste seule au milieu de la nuit. Elle ne sait pas trop pourquoi il est ici, et elle décide en toute maturité de prendre les choses plus compliquées.

“Oh of course.”
Dit-elle, croisant les bras, et levant les yeux au ciel. Une moue vexée sur sa jolie face. “Because you will absolutely listen to me, Love.”
Bien que l’ironie sur ce surnom semble être aussi épaisse qu’un pancake, Penelope était toujours très ouverte sur ses sentiments, y compris en la présence de l'intéressé. Mais ça ne l'empêchait absolument pas d'être désagréable. Elle n’avait vraisemblablement pas envie de lui obéir, et ne bougeait actuellement pas d’un pouce. Peut-être aussi parce que finalement, elle appréciait être seule avec lui au milieu de nul part. C'était une denrée rare. Le reste du temps ils étaient toujours entourés, si ce n’est quand elle s'incruste dans sa roulotte sous un prétexte vaseux. Et si quelque part elle regrettait de devoir être une merdeuse pour avoir son attention, c'était plus fort qu’elle. Elle ne savait pas vraiment comment agir avec lui si ce n'était pas en montrant les dents.

Mais comme une gamine prise en faute, effectivement il n’y a rien a faire si elle reste ici, à faire la peste alors qu’il lui demande gentiment de rentrer. Alors sa moue se forme, on sent que quelque chose la travaille, alors que son chausson trace une ligne dans le sable du désert. Visiblement mal à l'aise. Quelques secondes de silences après son refus obtus, elle finit par avouer en marmonnant :

“... I lost two establissements for our “special” whiskey delivery.”


Mais, Penny ne serait pas Penny si elle n'était pas extravertie et parfaitement hors de contrôle. Elle attendait les reproches comme on attend un éboulement pendant une explosion volcanique. Alors elle prit les devants et leva immédiatement les mains aux ciels. “Oh don’t even bother, I know what you’re going to say!” Elle reprend avec une voix faussement grave, dans une parodie dramatique du timbre de son cher et tendre : “Ooooh my silly wife, of couuuuuuurse you diiiid, it’s not like I married you for your braiiiiiin ! How about you just shut your pretty mouth and listen to your genius husband instead of making a fool out of yourseeeelf ?”

Elle fronce les sourcils, une main sur la hanche et l’autre qui pointe son mari d’un air accusateur, alors que le pauvre n’a absolument rien dit : “But I’ll show you, honey ! I will make this work and you will have no other choices but to acknowledge my intelligence and talent in the family business ! Even if it kills you to admit it ! I had good results so far, you know I got it in my blood, and I will make you swallow your pride !” Ponctue-t-elle en levant fièrement le menton, peut-être de façon trop exagérée

Si elle avait été au 36eme dessous, visiblement un peu de rivalité conjugale semblait suffisant pour lui redonner la niaque dont elle avait cruellement manqué pendant sa retraite au loin du campement.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Lun 14 Mar - 11:42
« No need to argue »


Il grimace en entendant le surnom dont elle l’accable, et ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. A quoi joue-t-elle ? Pense-t-elle vraiment qu’il n’a que ça à faire de supporter un énième caprice de sa part ? Cole renifle malgré lui, agacé, et sort ses mains dans ses poches pour venir attraper sa montre à gousset – ça risque d’être long. Il jette un œil à l’heure, non sans laisser s’échapper un énième soupire ; time is money. « I… », commence-t-il en insistant sur cette première syllabe, « …listen to you, darling. » Si elle veut jouer à ce petit jeu, très bien, il s’y pliera.

Il l’écoute alors lui parler des deux établissements qu’elle a perdu, observant ses gestes gênés et sa moue boudeuse. Cole s’apprête à la rassurer, à lui dire que ça fait partie du boulot et que ce n’est pas si grave ; même si ça l’est – à partir du moment où de l’argent est en jeu, c’est toujours grave (mais elle n’a pas besoin d’entendre ça). Hélas, elle ne lui en laisse pas le temps, car déjà elle s’emporte, l’imitant médiocrement.

« You’re done? » demande-t-il après qu’elle ait fini d’insulter sa fierté.  Calmement, il enchaine : « Well, first… I don’t talk like that. Second of all, I know you’re clever. » Bien sûr qu’il ne l’a pas épousée pour son cerveau, mais elle n’en est pas moins dénuée d’intelligence. Penny est colériquement, dramatique et frivole, mais elle n’est pas stupide. Elle sait lire, écrire (deux choses que Cole n’a jamais appris à faire), et elle a vite compris sa place. Il aurait peut-être préférée qu’elle soit bête, en effet, mais la seule fois où elle s’est révélée l’être, c’est en tombant amoureuse de lui. Pourtant, il ne peut pas lui en vouloir – c’était tellement facile ; elle manquait terriblement de liberté qu’elle se serait donnée à la première main osant ouvrir sa cage dorée. Malheureusement pour elle, c’est tombé sur Cole et ses intentions peu nobles.

Il contourne alors la jeune femme, prenant soin de ne pas la frôler, pour venir s’assoir là où elle se tenait quelques instants plus tôt. Les coudes posés sur les genoux, les jambes écartés, il se met à fouiller dans ses poches pour trouver ses cigarettes.

« Well, what’s your plan? »
, demande-t-il sans regarder Penny, attrapant ses allumettes pour venir allumer son tabac. « How do you want to get the businesses back? Send le Baron? Threaten them? », ajoute-il avant de  craquer l’extrémité enduite de souffre contre la boite, et de venir embraser sa Marlborough. Lorsqu’il relève les yeux vers elle et range ses affaires dans ses poches, il précise : « As I said, I listen. »


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Sam 19 Mar - 21:21


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show


You’re done ?

“Yes.” Admets Penelope immédiatement, croisant les bras sur sa poitrine, sans sourire, mais l’air déjà beaucoup plus calme après avoir hurlé sur des chimères. Elle se savait être un peu fantasque sur les bords, mais elle était persuadée que ça faisait partie de son charme. Quoiqu’il puisse en penser. Elle n’avait pas vraiment su à quoi s’attendre une fois qu’elle avait terminé sa diatribe insolente, mais elle eu un bref instant la poitrine qui se soulève de fierté quand il concéda de reconnaître son intelligence. Elle ignorait cependant si c’était un compliment, ou une corvée à ses yeux. S' il y avait bien quelque chose qui frustrait Penelope, c’était de ne pas comprendre son distant cher et tendre. Elle apprenait petit à petit a découvrir le fantôme qu’elle avait épousé, sous le verni édulcoré qu’il lui avait servi pendant des mois de cour acharnée. Mais il ne tenait pas à rendre la tâche facile. Et elle non plus pour être parfaitement honnête.

Penny le suivit du regard quand il la dépassa pour s’asseoir non loin d’elle. Résigné à avoir cette conversation avec elle, alors qu’il aurait pu la laisser ici hurler dans le vide pour aller se réchauffer avec le reste de la famille. Elle n’ajoute rien et s'assoit à ses côtés, appréciant en silence le semblant de proximité. Quand il sort ses cigarettes, sans trop se gêner, elle avance sa petite main vers sa réserve, et en prenant soin de ne pas le toucher, elle en récupère une. Son soudain éloignement et refus du moindre contact physique avec elle l’avait rendu perplexe, pour ne pas dire très chagrinée, a ses débuts, ne comprenant pas comment il ne pouvait pas vouloir toucher sa propre femme, surtout quand elle ressemblait a ça. Mais à bien l’observer, elle avait tôt compris que c’était le même traitement pour tout le monde. Elle ignorait pourquoi et doutait de l’apprendre un jour. Mais c’était une limite qu’elle respectait. Parfois elle s'aventurait a plus loin, mais jamais longtemps, et très rarement.

Sans entraver ou gêner ses mouvements, elle porta également la cigarette à la flamme et la porta à ses lèvres un peu après lui. Cela ne faisait que peu de temps qu’elle arrivait à fumer sans partir en quinte de toux embarrassante, et elle commençait à comprendre pourquoi tous les hommes de cette vie semblaient en avoir besoin comme des poupons au sein de leur mère. Elle reconnaissait que ça avait des vertues destressantes que les tisanes de sa nourrice n’avaient jamais eu.

“I could do both. But… no, I need to do more.”
Elle inspire une bouffée qu’elle souffle élégamment avant de reprendre. “The reason is not only because the offer was better elsewhere. We could always make another one, waiting for another one… We’ll just finish by losing money just to have them wrapped around our finger.  No, we lost them because they’re not scared of us. They're not scared of me.”

Son pied droit s’agite nerveusement, au rythme de son cerveau qui réfléchit, depuis quelques heures déjà ou elle pèse le pour et le contre de son prochain coup stratégique. “I could always send Le Baron, it will make everything go round for a month or two, but we don’t want some patch up solution.” Elle hocha la tête plus pour elle-même, certaine de tenir quelque chose ici. “Threats are a good idea, but it’s still… not enough. I have to actually do something. Or they will never take us seriously.”

Elle souffle encore une fois sa fumée, finalement fixant son époux, chassant les cendres d’un coup gracieux du poignet “I just wonder… Should I maybe break all of their stock, taking a bunch of men with me, maybe break some bones in the meantime ? Or just plain burn one of the establishments, to make an example of it ?” Elle eut un mouvement d’épaule, trahissant son dilemme. “I know, that may seem a tad bit intense… but at least, the others will get the right message. I just wonder if that will make me seem like an emotional person.”

Et ce n'est absolument pas le cas. Évidemment.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Dim 20 Mar - 18:29
« No need to argue »


Cole reste stoïque tandis qu’il l’écoute dévoiler toutes les options qui s’offrent à eux, tirant de temps à autres sur sa cigarette. Ce serait mentir que de dire qu’il n’est pas impressionné par sa façon de voir les choses, et par ses propositions. Cette vie semble déteindre sur elle, pour le meilleur comme pour le pire. Il finit par hocher la tête, se mordant l’intérieur des joues – comme il le fait toujours lorsqu’il réfléchit.

« We take the stock at night, then burn the establishment »,
propose-t-il en faisant un vas-et-vient de la main qui tient la cigarette. « That way, we win twice ». Il relève alors les yeux pour avoir son approbation, portant sa clope à ses lèvres. Après avoir pris une longue inspiration, qu’il inhale à nouveau par le nez après avoir expiré lentement, il penche la tête vers Pénélope et précise son avis : « But, even with that, they’ll never fear you. » Il la pointe de sa cigarette pour appuyer son propos. « They’ll fear the name Borden, but not you. Because you’re a women. » C’est la triste vérité, qu’elle le veuille ou non – si son visage de poupée peut donner une fausse impression aux autres, il est tout de même vrai qu’une femme dans ce monde ne sera jamais prise au sérieux sans beaucoup d’efforts et de violence.

« Don’t get me wrong »,
précise-il en levant une main devant lui pour arrêter toute protestation. « …that’s not just my opinion, that’s sadly how things work here, I don’t make the rules ». Il tire à nouveau sur sa cigarette, mais cette fois détourne le regard pour venir poser les yeux sur les lumières lointaines du campement. A y tendre l’oreille, on peut entendre le début d’un morceau – les festivités commencent. « Look at Wendy. If she was a man, she would be praised like a saint for talking to the dead. As a woman, she’s a witch, a freak… ».

Coinçant ladite cigarette entre ses lèvres, il prend appui sur le tronc pour se relever. Il se tourne alors pour faire face à la jeune femme, récupérant entre ses doigts ce qui entraverait son articulation, et conclu : « I can send some men tonight, if that’s what you want ». Il esquisse un sourire, qui, quant on connait Cole, se révèle ne pas en être un. Tout n'est que façade chez lui, sa gestuelle, sa voix, sa posture - il ne saurait plus être lui-même après toutes ces années à prétendre être un autre, le fantôme qui à forgé sa réputation. Sans attendre l’avis de la jeune femme, il siffle pour appeler son cheval, qui rapplique au trot. Lorsque l’animal s’arrête à son niveau, il récupère la bride et la passe par-dessus l’encolure, pour inviter Penny à monter – il ne la laissera pas marcher jusqu’au campement, mais il regrette déjà la proximité que cette situation va les forcer à avoir. « Do you want to go home, now? »


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 21 Mar - 1:47


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show



Leurs regards se croisent quand elle tire sur sa cancéreuse. Penelope hoche la tête à la proposition de son mari, avec une certaine satisfaction que ses idées ont trouvé preneurs. Mais le peu de fierté qu’elle aurait pu avoir fut coupée courte par les mots incisifs de son époux. Ses lèvres s'entrouvrent, puis se ferment quand il essaye de s’expliquer. “That’s not just my opinion”. Le regard de la jeune femme se ferme un peu. Pas qu’elle ne s’imaginait que sa place dans le monde de la pègre lui serait tendu à bras ouverts. Elle est assez intelligente pour savoir qu’elle n’est qu’une fille snob jetée dans un monde qui ne répond à aucun des codes qu’elle n’a jamais appris. Mais elle voulait le comprendre. Plus que ça, elle voulait y régner.

“That’s not just my opinion” ça voulait dire que lui aussi il pensait qu’une femme n’était pas a craindre. Qu’elle n’était pas à craindre. Penelope, pour une fois, ne répliqua rien, mais ça ne veut pas dire que sa caboche ne travaillait pas ardemment. C’était bien au delà du caprice de bonne femme qu’elle peut servir à tout venant. C’était plus viscéral pour elle.

Il se lève, sifflant son cheval et lui accorde un sourire. Ça aurait pu lui réchauffer le cœur, mais Penelope refusait d’avaler la couleuvre. Elle ne pouvait pas se vanter de le connaître, elle apprenait à tâtons à comprendre vaguement cet homme qui lui avait passé la bague au doigt. Mais ça, elle n’était pas naïve au point de tomber dans le panneau avec autant de facilité.

“ Do you want to go home, now? “


“No.”

Madame Borden laisse tomber sa cigarette au sol, qu’elle écrase avec sa jolie chaussure, soufflant sa dernière fumée. Elle se doute qu’il doit être fatigué de l’entendre geindre et commander, mais Penelope n’en fait que peu de cas. “No time like the present. Let’s go. You, me, and the men you want.”
Elle s’approche du cheval, tapotant affectueusement le flanc de la bête. “You know what ? Maybe you’re right, maybe there is no point in fearing a woman. But that will be their mistake. Not mine.”

Elle regarda son mari, un air de défi dans ses rétines et dans son léger sourire. “So let's do this shall we ? Let’s pillage their stock, break some furniture… and I'll be the one starting the fire.” Elle désigna le camp de son petit index ganté. “That way we can bring back some drinks for the party. They’re working hard, that would be a very nice treat to everyone.” Une façon pour s’excuser d’avoir hurlé sur ses pauvres hommes de mains qui avaient simplement voulu l’aider. Penelope tenait aux Borden, à son clan et à ceux qui leur étaient loyaux.

Enthousiasmée par son idée, elle se permet même d’insister un peu :Please, Husband!” Son sourire trahit une impatience certaine, elle n’a jamais été dans le feu de l’action, et  c’était une expérience qui lui bruler les doigts.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mar 22 Mar - 20:20
« No need to argue »

Non.

Trois petites lettres, une syllabe, et Cole sait qu’il à merdé.

Les paroles de la blonde confirment sa prédiction : elle veut mètre le plan à exécution là, maintenant, ce soir. Il comprend alors qu’il aurait mieux fait de la laisser là, à bouder jusqu’à ce que des coyotes ne se décident à lui faire la peau – il se serait retrouvé veuf, Wendy aurait surement pleuré, mais diable comme il aurait été tranquille. Si depuis leur mariage il s’était bien peu intéressé à Penny, il avait vite compris une chose : quand la petite bourgeoise à une chose en tête, il est difficile de l’en dissuader.

L’air de défi dans son regard force le jeune homme à capituler. La supplique qu’elle ajoute le fait même grimacer, et il se permet de l’arrêter immédiatement : « Don’t do that with me – it won’t help you. ». Stoïque, il reste planté là quelques secondes, à peser le pour et le contre tout en terminant sa clope : si la mission échoue, elle ne viendra plus l’embêter avec ses idées ; si cela fonctionne, tout le monde y gagne.

« Climb » ordonne-t-il, impassible, en jetant sa cigarette.

Il attend alors qu’elle soit bien installée pour se mettre en selle derrière elle - ne pouvant éviter le contact de leurs corps. She’s too close, lui hurle sa tête, keep her away. Il serre les cuisses une fois et l’étalon avance. Plus droit que jamais, la mâchoire serrée à s’en casser les dents, il essaye de se concentrer sur autre chose : sur l’horizon, sur son cheval, et même sur le plan. Mais tout le ramène à leur proximité – son parfum, qu’il ne peut ignorer ; ses cheveux, qui viennent se perdre sur sa veste ; sa peau. Il décide alors d’aberger ses souffrances, et donne un coup de talon au canasson, puis deux, puis trois, jusqu’à pousser ce dernier au galop.

***

Ils arrivent sur le camp en faisant une entrée remarquée. La musique semble cesser tandis que les regards se tournent vers eux : personne ne peut ignorer la soudaine proximité entre les deux époux.

Cole ne fait ralentir l’étalon qu’au dernier moment, pour presque sauter de cheval. Il omet même de proposer son aide à la jeune femme pour qu’elle descende. Déterminé à en finir au plus vite, il frappe dans ses mains en s’avançant au centre du camp, et désigne tour à tout quelques têtes : «  Moïshe, Gilbert, Art… with me, now! ». Les concernés relèvent la tête, interloqués. « We’re going to take back Delancy’s stock, so get the cart », clame-t-il pour toute réponse (omettant volontairement de préciser qu’il s’agit d’une demande de Mrs. Borden). Bifurquant vers sa roulotte, il cherche son spectre du regard, mais cette dernière secoue déjà la tête, désapprobatrice. « You keep the camp with le Baron », ordonne-t-il avec un regard qui se veut entendu. Il préférait avoir la jeune femme à ses côtés, mais après ce qu’il vient de dire à Penny – mieux vaut éviter. Sans se soucier de savoir si tout le monde obéit, il s’engouffre dans sa caravane et récupère des armes : un revolver, un fusil et petit colt. La poche intérieure de sa veste abrite déjà une lame dont il ne se sépare que très rarement.

Lorsqu’il ressort, il frappe à nouveaux dans ses mains : « I said now! ». Son ton est impérieux, presque glacial ; comme sa démarche alors qu’il fonce droit vers Penelope. « Here », lui dit-il en lui présentant le petit colt. « I give you this, but I don’t want you to use it unless you have no choice, alright? », particulièrement sérieux, il s’approche assez pour qu’elle ne puisse éviter son regard. « it’s not a fucking toy. There’s no bullet in the first barrel, for safety. Remember it. » Son regard jongle entre les deux prunelles de la petite poupée, cherchant à y lire qu’elle ne lui fera pas regretter son choix : « We’ll do this for you, but my way… ok? »

(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Mar 29 Mar - 6:19


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show



L’air contrit de son époux n'émeut pas spécialement Penny. Pour être honnête, elle pourrait bien être la petite chose fragile, calme, et qui ne fait pas de vagues, elle ne doutait pas qu’il réagirait exactement de la même façon. Elle n’avait pas plus de valeur qu’un péon comme un autre qui a accompli son forfait. Alors même si il la coupe net quand elle minaude ridiculement, elle ne peut s'empêcher de sourire, comme une peste qui a eu l’attention qu’elle voulait. Sans trop savoir comment ni pouvoir, elle avait pourtant l’impression qu’il ne lui refuserait pas cette opportunité. Pour quelle raison le ferait-il ? Elle savait que son plan etait loin d’etre idiot, il lui avait meme confirmer. Elle avait juste proposé qu’ils se joignent à ceux qu’il allait dépêcher pour réduire en cendre des idiots qui ne sont pas foutus de faire le bon choix.

Ses dents se plantent dans sa lèvre inférieure quand il lui ordonne de monter sur l'équidé, probablement pour retenir un petit couinement victorieux. Penny est aux anges, tant et bien qu’un laps de temps de quelques secondes est nécessaire pour réaliser et sentir le torse de Cole dans son dos. La proximité la surprend au début, mais quoique fut les pensées qui traversèrent sa tête blonde, elle décida de les faire taire avec un éclaircissement de gorge. Loin de se douter de la torture que ca peut etre pour lui, elle prend la secheresse avec laquelle il force sur le canasson pour des mouvements d’humeur. Rien de plus, rien de moins.

C'était sans compter sur les regards qui bifurquent vers eux à peine arrivent-ils au campement. Penny le laisse donner des ordres alors qu’elle descend de leur monture, et que ses amies du clan viennent à sa rencontre, les yeux curieux, certaines avec inquiétude.
Heureuse de la pénombre qui dissimule son rose aux joues, Penelope répond mondainement aux questions, essayant de les rassurer du mieux possible. “Fret not, we’re just going to handle a very short affair. We’ll be back before you know it!” Elle pose même une main avenante sur une d’entre elles, alors qu’une autre lui offre volontiers son châle épais : la température avait grandement baissé depuis qu’elle avait quitté le campement. Tout aussi agressive et snobe que Penny pouvait être, c'était dans ce genre de moment qu’elle savait en son âme et conscience que tout abandonner pour rejoindre les Borden avaient été le bon choix. Tout aussi distant que Cole pouvait l'être, les autres personnes du camp compensaient cela au centuple. Jamais de sa vie elle ne s'était sentie aussi acceptée quelque part, même auprès des gens de son propre sang. Penelope remercie les jeunes femmes chaleureusement en leur promettant de leur ramener un petit quelque chose.

Mais les voila qui s’excusent rapidement et deguerepissent, et Penelope n’a pas a chercher longtemps avant de decouvrir que la cause est son mari qui arrive droit vers elle, le regard aussi noir que le ciel au dessus d’eux. Penelope, mets ses poings sur les hanches, prête à accepter une nouvelle fois l’ire de son mari sans broncher, quelqu’en fut la raison. Mais à la place, il lui présente une petite arme à feu, ce qui prend de cours son épouse.
Elle l'écoute avec attention, n’ayant pas vraiment le choix quand il la force à regarder dans ses yeux bleus. Elle était sur le point de répliquer quand il lui expliqua qu’une arme n'était pas un jouet, mais elle se ravisa. Il était vrai qu’il ne l’avait jamais sorti dans ce genre d'échappées. La façon dont Penny s'était intégrée dans les affaires du clan restait sommairement administrative ou éventuellement d’observation. Jamais elle n’avait été dans une escarmouche, ni même un casse quelconque. De même qu’elle n’avait jamais senti la cruelle sensation d’une arme de mort entre ses mains délicates. Tout cela rendait la chose bien réelle, et elle commence à comprendre dans quel pétrin elle s'était fourrée à force d’insister.

Et pourtant, sa poigne ne tremble pas quand elle saisit le colt des mains de Cole, forçant un contact rapide entre leurs mains. “Yes, dear. Understood.” Elle regarde avec attention la lumière qui reflète sur l’arme dans sa main en hochant la tête, avant de replonger ses mirettes brunes dans celles à qui elle a pathétiquement jure fidélité. “I won’t disappoint." Son ton est aussi inébranlable que sa volonté. Elle était prête à faire un saut de l’ange, pour s’enfoncer plus profondément dans cette vie de pègre qu’elle a choisie.

--

Penelope ne savait pas à quoi s’attendre arrivée sur place, mais certainement pas à trouver une certaine satisfaction en regardant les hommes éviscérer les meubles et étales de toutes  substances. Emmitouflée dans son châle, proprement remonté sur son nez comme le plus commun des bandits, les grands yeux de Penelope parcourt avec grand intérêt la scène qui se déroule sous ses yeux. Jubilant peut-être un peu trop intérieurement.
Ses petits pas avancer vers Cole, Penelope ajoute avec entrain : “I’ll take a look at the office… we could learn more about the concurrence, but also find some blackmail material. What do you think?” Mais elle n’attend pas vraiment sa réponse avant de repartir laisser les garçons s’amuser. De toute façon, elle est la seule personne de l'assemblée qui a appris à lire, elle sait très bien que c'était une des rares choses sur lesquelles elle serait d’une réelle utilité. “It will only take a minute!” Chantonne-t-elle presque avant de partir dans l'arrière boutique, esquivant les flaques d’alcool avec ses talons. “So many liquor, commente-elle a ses hommes de main. “Good job gentlemen! For sure, it will be a beautiful fire to behold!” Son enthousiasme est communicatif, vu les brèves exclamations de joie de la bande. Penny laisse échapper un bref rire, fière d'elle avant de s’aventurer plus loin dans les entailles de la boutique, empruntant une lampe à huile au passage.

Se frayant un chemin au travers des multiples caisses de marchandises, se glissant sans peine au milieu grâce à sa taille menu, elle fut sur le point de rentrer dans la petite pièce, avec une serrure, qu’elle distingua une faible lumière sous l’une d’entre elle. Ce qui sous entendait qu’elle etait ouverte.  Elle fut prompte à demander de l’aide un instant, mais apres avoir peser le pour et le contre, elle décida de rentrer sans rien dire, avec prudence, et son cher petit colt entre ses doigts gantés.
Quoiqu’elle avait espéré trouver ici, ce n'était certainement pas une pauvre prostituée, l’air aussi surprise qu’elle de la voir. Nue comme au premier jour, elle tenait sa robe sur elle, comme pour garder un semblant de pudeur, malgré la situation aussi absurde que gênante.
Les deux femmes se regardèrent en silence un instant, les yeux révulsés et proprement confuses. Jusqu'à ce que Penny comprenne vite la situation.
Cette prostituée n'était pas venue ici toute seule. Elle avait un client.
Qui avait les clefs de ce bureau, qui a en juger l'intérieur devait être celui du propriétaire.
Et qui donc…

“WAIT!” Penny décampa pour retourner vers la boutique avec panique. “He’s here ! Someone is here!”

Elle fut surprise de pouvoir arriver dans la boutique pour retrouver ses hommes sans avoir un homme qui surgit de l’ombre pour l’abattre sans sommation. Mais son soulagement fut de courte durée quand elle vit une ombre bouger dans l’embrasure de la porte non loin de son époux, dont elle imaginait le regard entre fatigue et perplexité.

“Behind you!” Fit-elle le colt relever entre ses doigts tremblants, visiblement pas prête à tirer, mais comprenant la menace omniprésente.
Ceci dit heureusement que la premiere balle etait a blanc, ne sachant pas viser, l’un des quatres gansters auraient facilement pu recuperer une douille dans la caboche, a une distance aussi longue.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Jeu 26 Mai - 21:23
« No need to argue »

TW : Violence, sang, mutilation



Ils arrivent sans encombre jusqu’à la distillerie de contrebande. Celle-ci si situe à l’orée du bog, lisière malfamée de Silverstone où résident ceux dont personne ne veut. Véritable cour des miracles, les mendiants du jours se font marchands de secrets la nuit, les prostituées y vendent soudain plus que leur corps, et l’eau croupie se change en whisky. Si d’apparence on pourrait croire à une simple échoppe de marchand, les secrets de la bâtisse se trouvent au sous-sol.  
Les hommes se mettent au travail sans tarder : après avoir enfoncé quelques portes et brisé de nombreuses vitres, ils récupèrent l’alcool promis à Penny, et saccagent tout ce qu’ils ne ramènent pas avec eux. Cole supervise les opérations, indiquant ce qu’ils gardent et ce qui servira de combustible. S’il donne l’impression d’étre serein, il est particulièrement concentré sur les alentours – avoir Penelope à ses côtés le fait redoubler de vigilance – elle ne connait pas encore les rouages du métier.

Celle-ci vient d’ailleurs à sa rencontre, ravie de lui indiquer qu’elle s’en va fouiner du côté du bureau, en quête d’informations compromettantes pouvant faire chanter les Delancy. « Good girl », pense alors Cole, ravi de la voir prendre les devants. Il entrouvre la bouche pour lui dire qu’il préférait qu’elle y aille avec Gilbert, mais Moïshe l’interrompt en lui demandant quoi faire d’une caisse d’explosifs. « Damn », marmonne alors Borden en se penchant sur celle-ci, stupéfait. Il y a entre les mains de l’ancien marchand de quoi faire un beau feu artifice de la bâtisse des Delancy. « We leave it, I don’t want to take the risk to blow up on the ride home. » Il se tourne alors vers Penny, pour simplement constater qu’elle s’est volatilisée. Ne pouvant faire autre chose que soupirer, il attrape lui-même une caisse et se dirige vers le chariot.

En revenant, c’est le regard affolé de Pénélope qu’il croise, hurlant qu’ils ne sont pas seuls dans le bâtiment. Surpris, il fronce les sourcils malgré lui et commence à s’approcher de la jeune femme pour lui demander ce qu’elle a vu ; mais celle-ci déjà lève son colt en désignant quelque chose derrière lui. Cole se fige et se retourne, dégainant sa lame, prêt à en découdre avec l’intrus. Il n’en a pas le temps, hélas, car un cri de douleur retentis - cette fois, derrière Penny. Cole a alors à peine le temps de voir Art s’effondrer au sol en se tenant la gorge, ses mains calleuses trempées de son propre sang. Le fils Borden comprends qu’il faut déguerpir. Il se précipite sans tarder vers la blonde, tout en cherchant une boite d’allumettes dans ses poches.

« Mon coeur », son accent français est terrible, mais il ne veut pas que l’intrus puisse les comprendre. « Au chariot, directement. » Cole mériterait quelques leçons de prononciation de la part de son épouse. Il a appris en louisine le cajun, mais parle patois comparé à ce que connait la jeune femme. Alors, il articule au mieux : « Tu nous retrouve en l’ouest. Et aux flammes, tu pars… on te retrouvera ». La poussant vers l’extérieur sans pour autant la toucher, il craque une allumette et alerte ses hommes en beuglant : « Gawjie, Shav, Yog.* » Il sait qu’ils comprendront - s’ils peuvent encore l’entendre. Il compte bien enfumer l’intrus qui vient de buter Art avant qu’il puisse sortir de là.




* « Intrus/non-gitan, courrez, feu », en roumain gitan (ref. anglais).

https://guns-whiskey.forumactif.com/t915p250-systeme-de-de#12835



(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 30 Mai - 20:41


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show



C’est les yeux révulsés qu’elle fait volte face pour voir le pauvre Art qui gargouille ses derniers souffles avant de s'effondrer sur le sol. Penny a beau essayer de s'habituer à la réalité sinistre de la mort dans toute sa laideur, elle reste toujours groggy une paire de secondes pour comprendre que l’homme qui l’a aidé à descendre de son cheval quelques poignées de minutes auparavant n’est plus de ce monde. Mais comme à chaque fois, Penny réagit immédiatement par un sentiment de colère et d’hostilité difficile à contrôler. Elle ne supporte pas quand la situation lui échappe, et malgré le danger, elle sent ses poings se serrer et trembler. Mais point de peur, d'agressivité exacerbée.

Elle sent la présence de Cole a ses côtés, qui en a vu des dizaines et des dizaines, mais qui a la mine sombre qu’elle voit sur son visage, bien plus que celle qu’il offre habituellement. La mine sombre de celui qui sait que c’est une situation de vie ou de mort qui est en train de se dérouler. Elle voulait être au cœur de l’action ? L’y voilà. Les deux pieds dedans. Elle sent même son palpitant qui bat si fort qu’elle en a envie de dégobiller sur le sol -mais elle est une lady, jamais elle ne ferait une chose pareille. L’assaillant est là, il se tapit dans l’ombre. Et Cole la berce de son accent si particulier qu’il lui a servi moult fois pendant sa cour, et de pet names d’époux attentionné pour lui intimider de quitter les lieux.

Il a raison. Elle le sait. Et pourtant. Elle ne peut se résoudre à le laisser ici tout seul. Même si elle sait qu’elle n’est qu’une cruche en jupon avec un minuscule colt qu’elle ne sait même pas utiliser. Brisée par le dilemme de soi lui retirer le stress de l’avoir dans ses pattes -elle ne mettrait pas sa main a couper qu’il insiste autant pour lui sauver la vie- ou d’être sa digne femme qui affronte le danger a ses côtés, elle se mord l’intérieur des joues et fini par céder : il a raison. Elle ne doit pas rester ici. Déglutissant, elle hoche la tête sans envie.

“Très bien…” Réponds-t-elle en français, mais dépourvu de la teinte cajun, malgré sa vie passée en Louisiane. “Mais si je ne te retrouve pas…” La menace reste en l’air. Elle n’a pas le temps de la former avant qu’elle décide de quitter les lieux. Mais elle compte bien demander de l’aide à Wendy, retourner à l'église, et demander a toute les sorcières, pour qu’elle puisse retourner tout l’enfer durant des décennies, jusqu’à ce qu’elle tombe en poussière, dans le simple but de retrouver le fragment de son âme noire dans les tréfonds du 8eme cercle des Hadès. Et quand ce sera fait, elle pourra le gifler en bonne et due forme. Personne, PERSONNE ne la laisse en plan, même si c’est monsieur Cole Borden.

Remontant ses jupons , elle essaie de se diriger promptement vers la sortie… Et s’arrête net en regardant brièvement vers l'arrière pour apercevoir la silhouette de son époux. Et son avis change immédiatement. To hell with it : il y a forcément quelque chose qu’elle puisse faire. Et en effet, elle décide de tout miser sur un ultime coup de poker, alors qu’elle retourne dans le bureaux, ou la jeune femme s’est misérablement a moitié rhabillée, planquée dans un recoin, la mâchoire tremblante, alertée par les cris et les coups de feux

“You!” Penelope sort son colt, le visage impassible, et avec une force qu’elle ne se connaissait pas, agrippe le poignet de la pauvre putain. “You shut it and come with me !”

“Don’t you dare!” Ses mains blanches et délicates, habituées à tourner les pages des livres et à manipuler la plume, sont enfoncées dans les cheveux bruns de la pauvre jeune fille, qui a l’air vaguement de son âge. De son autre main, elle a le canon de sa petite arme pointée sur le crâne de l’infortunée qui se met immédiatement à pleurer, sans comprendre ce qu’elle fait ici.

Penelope n’a mit que quelques secondes à revenir, et elle sait que c’est largement suffisant pour qu’elle perde son mari. Mais il est encore là, prêt à déguerpir, mais non sans laisser un dernier souvenir, et le but étant de lui faciliter la tâche.
“The Gun.” Siffle-t-elle entre ses dents, serrant sa poigne un peu plus sur les cheveux de la jeune femme, une violence dont elle n’a jamais fait preuve auparavant. “On the ground!”

Et pour ainsi dire, son stratagème aurait pu être aussi ridicule qu’un pétard mouillé -une pute en plus ou en moins pour un homme- et pourtant malgré la pénombre, elle le voit immédiatement lever les bras en réédition, et non sans une anxiété palpable.
“OK ok fine ! I’ll put it on the ground, just… don’t hurt her!”
“You don’t give the orders here, Delancy.” Tranche Penny.
“Please…” La pauvre brune se met désormais à sangloter… “I’m so scared!...”
“It’s alright Doll… Look, I'm putting my gun away…”

Et effectivement, Delancy a arrêté de fanfaronner, et doucement, son arme finit par toucher terre. Penelope n’est pas vraiment une bandit, et elle n’a aucune expérience. Ni en action, ni en prise d’otage, mais elle est vive d’esprit et ne va pas relacher la jeune femme comme ça. Cependant sa force dût a l’adrénaline n’est pas vraiment la plus impressionnante vu son gabarit de feuille morte, et meme si la jeune femme est trop effrayée poru se débattre, elle ne veut pas prendre de risque. Doucement, elle recule vers la sortie, et encourage Cole à la suivre.

“Mon amour.” Fit-elle sur le même ton qu’il a emprunté précédemment, des jolies lettres ampoulées qu’elle essaye d’être les plus compréhensibles possible. "Brûle les. Maintenant!” Et sur ses mots elle relâche l’infortunée qui court dans les bras de son amant. Elle oublie les barrières dans la précipitation et pose une main sur le bras de Cole, comme si elle aussi, voulait prendre la responsabilité. Pour oublier qu’elle n’était pas certaine qu’il serait vivant quand elle reviendrait.


❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mer 22 Juin - 22:57
« No need to argue »

TW : Violence, Incendie, Gore

A son plus grand étonnement, Penny obéit. Il espère sincèrement qu’avec la pénombre qui règne autour d’eux, elle ne le voit pas écarquiller les yeux. Bien, pense-t-il en la voyant s’éloigner.

Sans tarder, il dégaine son arme et se rue vers les bouteilles restantes, balançant ces dernières aux quatre coins de l’atelier. « I have no time to play hide and seek, Delancy », lance-t-il a l’intention de celui qui vient de s’en prendre à Art. Dans une cacophonie de verre brisé, l’alcool de contrebande vient tapisser le sol de la distillerie. Gilbert et Moïshe lui hurlent depuis l’extérieur qu’ils sont en place, et Cole leur indique qu’il arrive sous peu, tout fouillant dans sa poche pour trouver un foulard à se mettre autour du nez et de la bouche.

Delancy, qui semble bien décidé à mettre fin à ce petit jeu, sort de sa cachette pour venir se pointer devant Cole, colt en main. Ce dernier s’apprête à dire quelque chose lorsque Penny sort de nulle part, la prostituée gigotant entre ses bras. Stupéfait, Borden la laisse faire, sidéré de constater que le contrebandier semble plus de soucier de sa poule que de sa vie. Il récupéré le colt pour venir le fourrer dans son holster, tout en se reculant avec une lenteur mesurée.
Le gitan serait presque fier de son épouse, allant même jusqu’à se délecter de la scène ; mais celle-ci commet une erreur impardonnable. Cole lance un regard circonspect vers Penny, le bras toujours tendu pour garder en joue les intrus. La prostituée sanglote à nouveau, malgré les chuchotements de son amant qui essaye tant bien que mal de la consoler. Borden reste ainsi quelques secondes, dévisageant celle qui porte son nom avec une expression indéchiffrable sur le visage.

« No ».

Le coup part sans prévenir. Il abat l’homme en premier, qui s’effondre dans un couinement qui aurait été sonore s’il n’avait pas été recouvert par les hurlements de la fille de joie. Cole met fin au cri de cette dernière dans la seconde qui suit, et son corps vient rejoindre celui de son bien aimé.

« Go ahead, guys »
, lance le jeune gitan à l’intention de ses hommes, les yeux rivés sur Penny. Son regard est noir, et sa respiration haletante. Il prend une grande inspiration pour se calmer, et commence à secouer la tête, la mâchoire serrée. « My words were no questions. It was orders. » Jamais il ne lui avait parlé de cette façon auparavant.

« I never say no to you but that…», précise-t-il concernant son intention de bruler vivant les deux intrus. Il secoue à nouveau la tête avant de reprendre : « …we don’t do torture for fun. » Son expression est grave, sérieuse, pourtant il n’y aucune colère dans sa voix. « If you want to learn the job, learn how we do things first… we’re no monsters like in your books ».

Pour toute ponctuation, Cole craque une allumette et la balance en direction des deux corps. Le feu prend relativement vite, mais il ne s’éloigne pas – Penny doit comprendre d’abord.

« You smell that? ». Il faut quelques secondes pour que l’air se retrouve teinté d’une odeur particulière. « That’s burning flesh », indique le fils Borden sans quitter son épouse des yeux. « It smells like pig at first. Then, it becomes worst. Unbreable. » La température augmente peu à peu, et les flammes se rapprochent dangereusement, comme pour venir lécher la traine de la jeune femme. « You ever burned yourself, love? D'ya remember how does it felt? ». Son regard fait un va et vient entre les grands yeux noirs de la jeune femme, cherchant désespérément à y lire qu’elle saisit ce qu’il veut lui dire. Une fumée noire et épaisse se repends dans la pièce, et Cole s’empresse de donner à Penny le foulard pour qu’elle le mette sur son nez. « Breath », lui indique-t-il, entre le rappel et l’ordre. « It will stay in your nose for days. I hope you don’t like that dress too much, you’ll have to throw it. ».

Jugeant finalement que la leçon est terminée, Cole la pousse au-dehors sans la toucher, et referme la marche juste derrière elle.




(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Jeu 23 Juin - 6:18


I have been pro-vanity since I could know
No one will ever care to see what I don't show



Elle se déteste toujours de glapir un peu aux coups de feu. C’est dans ce genre de moment qu’elle se souvient qu’elle n’a rien a faire ici, et que sa présence hors des murs blancs de son père n’est qu’une immense farce. Penny hurle, furibonde et piétine, affirme qu’elle a mérité sa place au gang comme tout un chacun. Mais dans ses rêves, dans sa solitude, ou dans ses moments de doutes, bien évidemment que des voix lui susurrent le contraire. Que son père avait raison, et qu’elle n’est qu’une pitoyable dame en charpie qui aurait dû finir dans un bordel ou mariée à un bon à rien trop riche pour son propre bien - elle ignore vraiment la différence entre les deux.

C’est la même bile amère qui lui prend a la gorge quand elle sent son mari fébrile, qui essaye de dissimuler quelque chose qui brûle en lui. Penelope n’a pas peur de cadavres, et elle n’a pas peur de son mari -pas en temps normal. Mais pour la première fois depuis qu’ils sont mariés, elle se sent rabougrie sous ses mots. “But-” le mot part tout seul, mais même elle, elle comprend qu’il n’est certainement pas le moment pour elle d’ouvrir la bouche, alors la ferme immédiatement, et reste avec son petit colt en main, défaite et confuse. Oui elle n’a pas obéit, mais n’avait-elle pas eu une excellente idée ?

Non c’est vrai, habituellement, ce n’est pas lui qui donne les ordres, pas entre eux du moins, et elle n’avait jamais remis ça en question, ou même s’en était rendu compte. D’ailleurs elle est tellement confuse qu’elle n’a même pas relevé le semi aveux. Mais visiblement elle n’avait pas compris que sur place, c’était une toute autre mélodie, et lui il chef d’orchestre. Elle était prête à s'excuser et lui dire de quitter les lieux, mais il semblait déterminé, bien plus qu’elle ne l’avait jamais vu auparavant, a passer du temps avec elle. Cela aurait pu la réjouir, mais pas quand une présence aussi pesante semble avoir pris possession de son cher et tendre.

Elle n’a rien fait par amusement, en vérité elle n’a pas pensé à ce qui allait se passer. Elle avait juste l’objectif en tête et pas vraiment d’autres idées de comment faire. Penelope agit comme toujours : via ses émotions les plus viscérales, et sur ce que sa passion lui dicte a l’instant T. Mais inutile d’en parler a Cole, elle doute même qu’il ne l’écoute, a vrai dire. Elle le regarde mettre le feu aux cadavres sans comprendre son point. Et soudain ça la frappe, la violence de voir un corps se rabougrir sous le feu provoqué par les vapeurs d’alcool, et l’odeur, surtout l’odeur. Au début qui lui rappelle les grillades au campement mais qui très vite lui prend violemment la gorge. C’est abominable, et Penelope ne tarde pas à tousser en plissant les yeux rendus humides par la fumée. La scène est grotesque, et tout aussi cruel qu’il puisse être a cet instant, Penny accepte gracieusement le masque tendu pour qu’elle puisse respirer de rechef. Elle jette un regard à son mari qui semble supporter la fumée avec une aise qui le rendrait presque terrifiant.

Quand ils sortent, Penelope essuie ses yeux avec le masque tendu, ignore les deux petits lacs humides qui en résultent sur le tissu, et sa tête lui cogne encore. Elle était partie avec un objectif en tête -un objectif accompli. Mais pas un seul instant elle avait pensé aux humains derrière. Et pour une fois depuis ce qui semble une éternité : Penelope se tait. Au moins pendant le chemin du retour.

“Cole?” Penelope appelle, une fois qu’ils sont revenus et que la blonde a donné ses trésors de guerre aux filles, comme promis. La jeune femme s’empresse de le rattraper , ses jupons couverts de suie relevés -trébucher misérablement n’était pas dans ses plans.

“It’s…”
Elle ne sait pas vraiment comment décrire ce qui germe dans sa tête depuis leur discussion. Penelope n’a plus un semblant d’arrogance dans ses grands yeux marrons, elle secoue la tête, et finit par dire les choses comme elle le pense. Cela pourrait attendre le lendemain, mais hors de question de laisser une chose pareille voleter dans les airs. Il faut qu’elle perce l’abcès maintenant.

“I had no idea it would be that easy. To forget basic humanity in the core of the action.” Elle soupire et hausse une épaule, honnêtement confuse. “I had no idea about anything, actually. I wasn’t here for… this” Elle veut dire, pour tuer. Elle était juste là pour brûler la boutique, mais inutile de tergiverser. “Point is…” Elle prit une inspiration et hocha sobrement la tête “I’ll listen. Next time.” Il y aura une prochaine fois, quitte à se mettre dans ses pattes, mais ça, il devrait déjà le savoir. Il la connaissait suffisamment pour ça.

Elle se mordit la lèvre, prête à prendre congés. Quand soudain, sans trop comprendre pourquoi, elle repensa à ce qu’il a dit à propos de ses livres. Non, pas a propos de ses livres, a propos de ce qui y a dans ses livres. Et sans même y repenser, elle demande : “Can I come into your trailer tonight?” Pourquoi elle a dit ça ? Elle en sait rien, et en plus elle renchérit : “You know I like your music when I read books. I’ll be quiet.”
A sa plus grande honte, c’est probablement quelque chose qui lui manque plus que la proximité. A l’époque ou ils étaient en pleine cours acharnée, il jouait du violon pendant qu’elle lisait en silence. Rien de plus, rien de moins. Depuis leur mariage, bien évidemment ça n’était plus arrivé.
Mais elle ne l’avait jamais demandé.


❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mer 13 Juil - 21:29
« No need to argue »

Le trajet du retour se fait dans le silence, chose inhabituelle en présence de Mrs. Borden. Cole se demande s’il n’est pas allé un peu loin avec elle... mais ses yeux rougis par les vapeurs d'alcool et par la fumée, ainsi que sa gorge en feu, lui rappellent que sa jeune épouse était prête à torturer des gens sans raison apparente. Non, il a bien fait – il aurait fait pire avec ses hommes, et pour moins que ça.

Une fois rentré au campement, le fils Borden aperçoit ses hommes seins et sauf (avec la marchandise) et se dirige directement vers ses quartiers - bien décidé à ôter l’odeur nauséabonde de chaire brulée qui émane de sa personne. Il demanderait bien à Wendy de lui remplir une bassine d’eau chaude, mais il lui faudra plus qu’un bain pour éradiquer la puanteur ; de plus, il ne veut pas déranger sa mère pour si peu. Elle a d’autres âmes à gérer.

Alors qu’il atteint le seuil de sa roulotte, Penelope le rattrape, visiblement toujours déboussolée par ce qui vient de se passer. Cole l’écoute sans jugement, distrait par les regards qui se tournent vers eux, peu discrets malgré la pénombre - il aimerait bien éborgner tous ces yeux trop curieux qui s'acharnent à décortiquer le moindre échange entre son épouse et lui, avares du moindre geste ; mais se passera de faire du mal aux siens.  

Le Gitan hoche doucement la tête lorsque Penelope explique son désarroi, et se trouve même surpris lorsqu’elle avoue qu’elle compte bien l’écouter, la prochaine fois. « There won’t be a next time », s’apprête-t-il l à lui répondre, lorsqu’elle réclame à venir dans sa roulotte pour la nuit. Il hausse alors les sourcils, dubitatif. Sa première réaction est évidement de penser « non », préférant la solitude à la présence d’autrui, mais elle lui parle de musique en promettant d’être silencieuse – il n’a alors pas la force de refuser, surtout après ce à quoi elle vient d’assister. « Sure », se contente-t-il alors de répondre, d’un ton calme ; non sans dévisager la jeune femme. Ses grands yeux noirs lui mangent le visage, et Cole ne peut s’empêcher de lui trouver une ressemblance avec une biche. L'idée lui reste en tête alors qu'il tourne les talons pour rejoindre ses quartiers. « Go get changed first, you stink!», lâche-t-il dans son dos, ne préférant pas voir la réaction de la petite blonde. Sur son passage, les yeux trop curieux retournent soudains à leurs occupations nocturnes.

A l’abri dans sa roulotte, le leader s’empresse de jeter ses vêtements dans une bassine d’eau où baigne un fond de savon. Il prend le temps de soupirer, plus fatigué qu’il n’oserait l’avouer. Il ne saurait dire à quand remonte sa dernière vraie nuit de sommeil ; ses nuits ressemblent plus à une succession de siestes, incapable d’arrêter trop longtemps les rouages dans sa tête. Son regard se perd un instant dans le petit miroir suspendu au-dessus de son lit, pour venir y trouver des prunelles sombres qui le toisent avec lassitude. Il se détache bien vite de ses orbes accusateurs, et reprends là où il s’était arrêté. Après avoir enfilé un pantalon, il brûle un bâton d’encens dans l’espoir de se débarrasser de l’odeur, et allume le poêle à bois pour faire chauffer de l’eau.

Penny s’annonce, petits coups caractéristiques frappés à sa porte, et Cole lui indique d’entrer tout en se redressant. Il attrape alors rapidement une chemise, qu’il boutonne sommairement, pour la forme. « Take the bed », articule-t-il plus pour la forme que pour vraiment l’inviter dans ses draps, se saisissant d’une guitare posée dans un coin, avant de s’assoir sur un tabouret pour commencer à l’accorder. « There's water boiling on the stove and whisky under the matress... help yourself. »


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Jeu 14 Juil - 5:47


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



Au-dessus de la bassine qui lui renvoie son reflet déformé, ses petites mains mouillées frottent son visage dans une soudaine lassitude. Perpétuellement en transe, le besoin au corps de décortiquer, penser, hurler, exister, Penelope, pour une fois, ne semble plus bouillonnée. Ou du moins, pas du même mal. Quelque chose de plus intrinsèque, qui lui retire les mots. Sa langue d’argent semble rouillée, son joli cerveau semble embrumé de l’odeur des cadavres. Sa pauvre robe puante fut jetée par la fenêtre de sa roulante : impossible de dormir avec cette odeur a ses côtés, et le reste de son corps est encore couvert de savon. Sereinement confuse, la jeune femme se masse la nuque avec un soupire aussi douloureux qu’épuisé. Même désormais lavée et séchée, elle ignore encore par quelle sottise elle a posé une question pareille. Et par quel sortilège Cole a accepté. Mais sans vraiment y réfléchir à deux fois -elle n’en a honnêtement plus la force,  elle prend juste le temps d’enfiler une robe de chambre avant de quitter sa roulotte, sous les yeux curieux des derniers membres du gang qui n’ont pas l’habitude de voir la jeune fille aussi peu apprêtée, les cheveux blonds lâchés, et juste sa longue chemise blanche légère. Dans ses mains, elle porte les deux tomes épais d’un de ses romans préférés : Melmoth the Wanderer.

Perplexe, elle cogne à la porte avec son petit poing, oreille collée contre la porte : pas vraiment certaine qu’il n’est pas changé d’avis entre-temps. Sautillant pour rentrer dans la roulotte, la jeune femme eut un bref mouvement flottant en le voyant furtivement sans sa chemise avant qu’il en attrape une. Oubliant qu’elle même n’a pas vraiment fait d’effort vestimentaire -ce qui est assez rare pour être soulignée, elle se souvient que c’est bien là une vision qu’elle n’a jamais vu. Les hommes sans chemise, ce n’est pas ce qui manque au campement les jours de grosse chaleur, mais elle ne peut s’empêcher un petit éclaircissement de gorge en évitant soigneusement de regarder. Priant au passage pour que le rose ne s’attarde pas sur ses joues.

Cependant elle avait fait une promesse : ne rien dire. Et pour ainsi dire, elle ne mourrait pas d’envie de s’exprimer. La fin de journée fut  bien trop animée en émotion et toute énergie rebelle s’est effrité entre ses doigts, pour probablement revenir derechef après cette soirée. Elle se rend donc vers le lit très aimablement offert, prête à s'offrir une petite lampée de whisky, si c’était si gentiment proposé après tout. Mais dès qu’elle croise son mari, son regard est irrémédiablement attiré par les importants bouts de peaux apparaissant dans la pénombre des chandeliers. Oh Hell No. Sa moitié n’avait même pas pris la peine de fermer sa chemise proprement, et il était absolument hors de question qu’elle soit distraite pendant sa lecture pas une indécence pareille. Levant les yeux aux ciel, sans piper mot, Penelope pose lourdement ses deux volumes sur la table de nuit, et fait face à son mari assis sur sa chaise, une moue ennuyée sur son visage défait. Levant les deux mains, lui montrant leur propreté et leur bonne odeur de savon rosé, elle les avance ensuite vers le vêtement. Bien sûr, elle est bien placée pour savoir qu’il a une sainte horreur du contact physique, et elle compte bien ne pas les mettre plus mal à l’aise plus que de raison. Concentrée sur sa tâche plus que sur la proximité, oubliant probablement au passage la transparence de sa robe encore plus accentuée par les lumières des bougies derrière elle, Penny prend son temps pour fermer les derniers boutons récalcitrants sans effleurer son mari. Enfin présentable, elle hoche la tête sans un sourire, et reprend son livre pour se poser sur le lit. Elle évite de penser au fait que les draps ont l’odeur qu’elle ne sent plus depuis longtemps et s’empresse de leur servir un verre de whisky.


Citation :
‘This is a fearful night,’ said she, half internally. She then repeated the same words more audibly, perhaps in hope of some answering and consolatory sounds. Melmoth was silent — and her spirits subdued by fatigue and emotion, she wept. ‘Do you already repent the step you have taken?’ said he, laying a strange emphasis on the word — already. ‘No, love, no!’ replied Isidora, gently wiping away her tears; ‘it is impossible for me ever to repent it. But this loneliness, — this darkness, — this speed, — this silence, — have in them something almost awful. I feel as if I were traversing some unknown region. Are these indeed the winds of heaven that sigh around me? Are these trees of nature’s growth, that nod at me like spectres? How hollow and dismal is the sound of the blast! — it chills me though the night is sultry! — and those trees, they cast their shadows over my soul! Oh, is this like a bridal night?’ she exclaimed, as Melmoth, apparently disturbed at these words, attempted to hurry her on — ‘Is this like a bridal? No father, no brother, to support me! — no mother near me! — no kiss of kindred to greet me! — no congratulating friends!’ —

Voilà bien une bonne heure que les époux sont coi et que Penelope est sagement assise à sa place. En tailleur sur le lit non conjugal, absorbée par le mariage maudit d’Isidora et de Melmoth, prêts à être unis par un ermite mort vivant. Le livre dans sa main gauche, qui tourne les pages avec régularité, et dans la main droite, son 3eme verre a peine entamée. Si pendant la dernière heure, elle a remplit le verre de son mari sans mot dire, changé les chandelles qui ont rendu l’âmes, la quiétude et la simplicité du moment qui l’avait tres honnetement comblé les premières dizaines de minutes, maintenant elle est traversée par moult questions qui n’ont plus ni queues ni têtes. Son nez se froisse dans moult directions alors qu’elle jette des coups d'œil à son époux qui regarde sa guitare comme si elle était faite de diamants. Lui-même vient de finir son 2eme verre, probablement cherchant à s'assommer -ou qu’est-ce qu’elle en sait après tout. Elle ne sait que peu ou prou de choses sur lui. Pas plus qu’Isidora savait quoique ce soit de Melmoth, mise a part qu’il était terrifiant et qu’il était beau parleur. Mais au moins Melmoth était sincèrement épris d’elle, il était juste profondément mauvais pour le montrer - et également maudit, ce qui n’est jamais très bon signe quand on épouse quelqu’un.

Son ongle tapote sur son verre avec une certaine impatience alors qu’elle continue sa lecture en regardant son aimé à la volée. Mais peine perdue, se concentrer est devenu difficile, alors que les questions se bousculent dans sa tête. La confusion qui faisait sagement son nid dans la tête blonde de la français a achevé de planter ses graines, arrosées par le whisky de qualité. C,est une forêt vierge de pensées qui envahissent les moindres recoins de son être, et sa voix demeure coincée dans sa gorge.

Du moins avant qu’il ne stoppe la musique pour lui demander de s’exprimer sur ce qui lui traverse l’esprit. Oh diantre, avait-elle autant soupiré que ça? Prise de cours, elle ouvre la bouche, la referme, et après avoir finalement levé les yeux au ciel, tourner sa langue dans sa bouche, dodeliner la tête pour savoir comment exprimer ce qui lui traverse l’esprit et finalement après quelques seconde d’hésitation, son verre à la main, elle finit par lâcher le résumé de toutes ses pensées :

“..Why ?!” Elle eut un bref rire, réalisant que c’était assez vague. “It would have been so easy to just… push me. Even before the fire -because that was a perfect alibi. Just… punch me until I break. It’s very easy, I mean, look at me, my bones would crack in a bit” Elle s’avance un peu sur le lit, avec un certain sourire amusé. “In all seriousness my beloved… I know you still plan to woo any girl as foolish as me and take their money. That means I'm in the way. I’m not too keen on surprise if it’s not made of gold, just tell me when you’ll ask for … Leonora ? The Baron ? Maybe Moïshe for what I know- to slice my throat. I won’t fight, I just want to wear a nice dress on my deathbed.” Elle reprend une gorgée. “You’ll bury me, right ? Of course you will, you never treated me badly, you are so very charming. You just… pretend I'm not here, or the contrary when you feel like it, no, when you need it. Which is why I don’t understand why.”

Penelope pose ses coudes sur ses genoux, son verre contre sa joue, dévisage son mari avec un sourire. Un sourire tendre et elle-même ne saurait pas dire pourquoi. Elle sait qu’elle l’a toujours admiré, elle est assez honnête avec elle-même pour s’admettre ça. Elle l’admire, elle le chérit -à sa façon, et bizarrement, au son tendre du chaudron qui bout encore, elle n’a pas envie de quitter cet endroit duquel elle s’attend d’être congédiée comme une malpropre dès qu’il en aura marre de la regarder. Il a fallu deux verres et demi dans un ventre vide pour qu'elle commence péniblement par s’admettre enfin :
Devant lui, elle ne fait plus ni sens, ni logique, et plus rien n’a vraiment d’importance.

Se frottant un oeil avec détachement, sans se départir de son sourire : "Please don't say 'the wedding vows', I really don't want to die laughing out loud." Même si la pensée lui arrache déjà un petit rire cristallin.


❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mer 27 Juil - 19:27
« No need to argue »

Il se concentre sur son instrument tandis que Penelope prend possession des lieux. Cole évite précisément de la regarder et de lui donner de l’attention, pour qu’elle ne soit pas déjà tentée de rompre sa promesse. Une fois la guitare accordée, il se met à jouer Otchi tchornye qu’il associe malgré lui à la jeune femme. « Les yeux noirs » est une mélodie pleine de joie et de mélancolie, un beau mélange à l’image de son épouse. Par chance, si cette dernière reconnaitra surement l’air pour l’avoir déjà entendu sous les doigts de Cole, elle n’en connait pas les paroles – et ce n’est pas le gitan qui va les lui chanter. (Si diable elle savait qu’il jouait là un morceau romantique, il serait damné.)

Perdu dans l’exécution du morceau, il ne la voit pas approcher. Il relève soudainement la tête au dernier moment, sans s’arrêter de jouer, pour voir les mains blanches qu’elle lui présente. Immobile, retenant son souffle, il la laisse faire lorsqu’elle entreprend de fermer sa chemise visiblement mal boutonnée – il ne veut pas la vexer en la repoussant, mais tout son corps se tends à l’idée même quelle ne pose ses doigts sur sa peau. Cole fait de son mieux pour ne pas montrer la vulnérabilité que provoque chez lui une telle proximité, et ses yeux s’attardant sur la silhouette de Penelope qui se détache de sa chemise de nuit. La lumière des bougies dans son dos lui dévoile son peu de pudeur, et les courbes de sa personne. Il songe alors qu’elle avait peut-être autre chose en tête que de lire en venant le rejoindre dans sa roulotte, mais déjà Penny s’éloigne pour retourner sur le lit, sans un regard de plus. Cole quant à lui, ne s’est pas arrêté de jouer.

Il la laisse lui servir un whisky, qu’il boit d’une traite avant de passer au morceau suivant – reprenant enfin son souffle.

***

Une heure de paix.

Alors que Cole entreprend un air un plus léger en entamant son quatrième verre, il l’entend tapoter du bout des ongles sur son verre, ruinant le calme olympien qui donnait à sa musique l’occasion de s’exprimer pleinement. Il sent son regard, et pourrait presque y voir les milles questions qui s’entrechoquent dans sa tête, les pensées qui ne demandent qu’a étre exprimées. Il aurait dû savoir qu’elle ne pourrait pas se retenir plus longtemps. Alors Borden lâche tout, arrêtant net la mélodie pour venir poser la guitare à ses pieds. « Go on, ask what you want to ask ».

Elle s’exécute finalement, après une certaine hésitation qui surprends Cole – elle avait pourtant l’air de trépigner une seconde plus tôt. Il l’écoute avec patience et intérêt pendant toute sa tirade, sincèrement intéressé par ce qu’elle a à dire.  Penny finit par mentionner leurs vœux, et Cole laisse le silence planner quelques secondes, pour être certain qu’elle ait terminée.

« No, I won’t bury you », explique-t-il calmement, surpris par cette révélation. Il pensait avoir été assez clair en l’épousant et en cédant à tous ses caprices ; qu’elle avait conscience qu’il ne lui voulait aucun mal. Certes, il l’avait bercée d’illusions en lui promettant un mariage d’amour, mais au-delà de ce détail rien n’avait changé : elle ne manquait de rien, était libre de se rendre où bon lui semble et de faire ce qui lui chante. Il faisait là plus pour son bonheur que tous les maris épris du monde, et il le lui avait toujours promis.

« You married into a gypsie family, you’ll leave this world as one », commence Cole avant de se souvenir que Penelope a beau être une Borden, elle ne connait pas toutes leurs traditions. « I’ll put you in your trolley, with all the most beautiful thing you own, and burn everything down to ashes so you can travel safe to the other world… », explique-t-il alors en fronçant légèrement les sourcils, comme si le fait même qu’elle ait douté de cette évidence était le premier sujet à éclaircir. Il marque volontairement une pause, juste assez longtemps pour se relever et lui laisser le temps de digérer ses paroles. « …but you death is not on my list, dear. » Calmement, il réduit la distance entre eux et vient se placer face à elle, s’appuyant sur la petite console dans son dos.

« Why would I do that? »,
lâche-t-il dans un souffle, sincèrement intéressé par la réponse. « Why would I want you dead when your perfectly useful alive? », précise-t-il en faisant glisser ses prunelles sombres sur le visage de poupée de la jeune femme, songeant que ce serait un terrible gâchis que de ne pas se servir d’un si joli minois. « You’re wrong on what you said about how I won’t be able to steal money from rich little anymore… », explique-t-il en laissant naître sur ses traits esquisse d’un sourire. Avec une précision mesurée, il approche sa main droite de Penelope, pour venir se saisir de la bouteille à ses côtés. « I’ll still be able to do it ; and you, my dear wife… », il s’interrompt pour venir boire une gorgée du spiritueux, avant de poursuivre « …you will even help me, when the time comes. ». Cole avait toujours fait preuve d’une grande honnêteté avec elle, sur tous les autres sujets que celui de l’amour. Le fils Borden n’avait trompé Penelope que sur ses sentiments, mais pas sur son opinion de sa personne – elle était utile, elle pourrait même se révéler être une arme ; et les armes ne doivent pas se poser de questions.

« So, tell me.. is there anything else you want to know, hm? Anything we should clarify? »,
demande-t-il pour rectifier cela.


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Ven 29 Juil - 7:43


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



Penelope était une mauvaise gagnante. La peste insupportable qui adorait ricaner en écrasant ses adversaires au tarot ou aux échecs. Raclant sa victoire sur le visage des autres comme du papier de verre. Demandant gloire et compliments après chaque coup de maître qu’elle effectuait. Une vengeance pitoyable sur la vie misérable qu’on lui a promis alors que dans ses entrailles, elle savait qu’être une femme du monde n’était nullement son destin. Après avoir jeté sa vie aux pieds de Cole, elle avait cependant découvert une qualité insoupçonnable chez elle : en dépit de tout ce qu’elle pensait, elle était très bonne perdante. C’est probablement pour cette raison que voilà des mois qu’elle n’avait finalement pas montré les dents pour sortir de cette situation, même en sachant très bien que chaque jour pouvait être le dernier. Chez son époux, il y avait quelque chose qui l’appelait au peu d’humilité que la jeune femme n’a jamais eu. Il avait été plus fort qu’elle. Et si elle ne connaissait pas grand-chose dans la dure vie de l’ouest, elle savait que c’était souvent synonyme de trépas.

Quand Cole parle doucement de son futur destin, ou elle s’imagine sans vie et dévorée par les flammes, entourée de ses livres préférés, ses robes soigneusement pliées autour d’elle, peut-être même qu’elle porterait sa robe de mariée, histoire qu’ironiquement il brûle son mariage avec elle. Elle se surprend à espérer que tel le couple décédé plus tôt, que l’odeur de son cadavre en feu lui pique le nez jusqu’à la fin des temps. Un dernier souvenir de sa part avant la fin, plaisir d’offrir.

Mais elle est prise de court. Ses grands yeux se plissent, rencontrent la même perplexité qu’elle peut lire dans le visage de Cole. Ils ont l’air de deux personnes qui observent leur reflet dans un miroir, traquant une imperfection qui semble exister que dans leur regard. Penelope a du mal à déposer les armes, et pour ainsi dire, la question lui arrache un bref rire étonné. Ses sourcils se lèvent alors que ses yeux fixent un autre point dans la roulotte, comme si il y avait un témoin de l'échange auquel elle pourrait partager sa confusion. Rigolant presque de l’absurdité de la question alors qu’une nouvelle gorgée de whisky est avalée.


“Sooo.. this is all part of your plan.” Fit-elle, reportant son regard sur lui, essayant de comprendre ce qu’il avait visiblement en tête dans cette mascarade étrange qu’on appelle leur union. “You, scheming to ravish girls form their money. And me. Being ignored until maybe, by some morning miracle, you grace me with something to do. Just like when you send Leonora to me so I could teach her to be a lady, but I wasn’t supposed to know anything else. Aaaaand between that…” Elle émet un léger pouffement qui trahit sa stupéfaction. “Nothing! Nothing at all!”

Elle se repositionne sur le lit pour lui faire face, remontant ses jambes pour s’asseoir en amazone sur la literie, et visiblement peu gênée par le fait qu’ainsi une de ses jambes est quasiment totalement découverte par le peu de tissu qu'elle porte. “So… Who knows what I would even think about you wanting me out of your way ?! I mean… clearly you were being full of attention and affection. What was I thinking ?!” Si l’ironie disparaît de ses prochaines phrases , son hilarité, elle, est toujours présente. L’alcool aidant, elle ne voyait même pas l’intérêt de se mettre en colère pour une chose pareille : c’était tout simplement parfaitement comique. “You hide to me the existence of your own brother, My love! I was wondering if you were about to shoot me down… so you could shut me off! So… yes I was thinking you were about to kill me… because you never told me otherwise. You never told me anything !”

Sans vraiment reprendre son souffle, la jeune femme se lève pour faire face a son mari, ignorant le léger vertige que le mouvement entraina. “But let’s just pretend I trust you. And you’re keeping me alive because I'm useful… Then…” Elle pointe son index accusateur vers lui, les sourcils froncés et la mine grave,  et annonce sa conclusion dévastatrice. “Then… you’re acting like an idiot! And I know a lot about this : I married you ! I know what it is like to act like a fool, while not being one. My brain is superb, I have a wonderful mind. Just like my pretty face. And you know it ! That’s why you’re keeping me around. And still, you prefer to let me waste my talent and my youth. That’s moronic.”

Malgré les vapeurs d’alcool qui embrument son esprit, son ton semble glisser de l’hilarité à la sincérité. Des choses qui lui semblent être en temps normal coincé quelque part entre sa gorge et son palpitant. Sa cour avait été bâtie sur les fondations du mensonges, et voilà qu’elle était supposée avaler ses couleuvres. Penelope refuse de se demander “pourquoi moi” : évidemment que c’était elle. Qui d’autres pourrait porter le fardeau des Borden, qui d’autres auraient les épaules pour bâtir un empire à ses côtés ? Quelle midinette parmi les centaines qu’elle a été forcé de fréquenter, aurait subi la même chose qu’elle sans trembler des genoux. Leurs alliances est une évidence, une sérendipité avec laquelle elle avait très tôt décidé de courir, plutôt que des supplications stériles.

“You took me, because you know I’m a rough diamond.”
Continue-t-elle, désignant ses mains avec ses siennes, parlant beaucoup plus doucement, mais non sans une passion sincère “You, my love, you can use your hands to shape me. Exactly how you want it. Roughly, gently, sharp or soft, it's your choice to make. I'm your wife. You just told me you're keeping me for this purpose. Then do it. Use me. I'm the most perfect tool to be, all yours to take. I'll do whatever you want me to…"

Et soudain, elle réalise. Les mots qui ont glissé plus tôt, au milieu de l'action. Ses yeux glissent sur le sol de la roulotte, cherchant dans la brume faite de whisky, ses souvenirs éparpillés. Les moults interactions, les suppliques où elle réclamait n'importe quoi, pour une miette d'attention, un semblant de reconnaissance. Et dans un sursaut, enfin, la vérité la frappe. Alors que ses yeux immenses viennent se noyer dans le regard perçant de son mari. Le même regard auquel elle avait juré fidélité, sans le moindre regret, même après la découverte du pot aux roses. Elle conclut enfin, dans un souffle à peine plus haut que le sifflement de l'eau chaude, comme la plus intime des confessions : "I'll do everything you want… because you'll do the same for me."

Jamais Cole n'a dit non avant ce soir. Pas à elle. Siffer, soupirer, râler, bien sûr. Hurler, uniquement aux autres. Mais lui refuser quoi que ce soit, jamais. Et à sa plus grande honte, elle était dangereusement sur la même pente.
"... Why don't you do it ? It’s everything I’m asking ..." ose-t-elle demander, vu qu'il le lui autorise. Sa voix est loin des envolées lyriques d'il y a quelques minutes à peine. Elle semble presque timide, et suppliante. Un murmure dans la nuit, alors que dehors, le clan a enfin cessé de s'agiter.


❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Ven 29 Juil - 14:52
« No need to argue »
« Sooo.. this is all part of your plan…»

« Yes. So does everything »,
avoue-t-il avec une honnêteté tranchante, sans qu’elle ne lui laisse le temps d’en dire plus. Il l’écoute exprimer son mécontentement et sa stupéfaction, se plaindre de manquer d’affection, avec une véhémence telle que Cole pourrait presque palper son émotion tant celle-ci est débordante. Secouant la tête, prêt à lui expliquer les choses, il pose la bouteille sur la console dans son dos ; mais Penny se redresse soudainement pour venir lui faire face.

Le jeune homme s’attendait à tout, à ce qu’elle le frappe même, mais pas à l’entendre avouer tout haut et de son propre fait ce qu’il n’avait jamais caché. Un sourire nait alors au coin de ses yeux, imperceptible pour le commun des mortels mais plus sincère que toute expression qu’il pourrait volontairement afficher. Alors qu’elle lui demande « pourquoi », une pointe de fierté vient teinter son jugement : enfin, elle comprend. Il vient alors lui confirmer l’évidence de ses propos : « See », articule-t-il en en baissant d’un ton, chuchotant presque, « …none of us is an idiot ».

Doucement, il lève la main pour venir effleurer du bout des doigts son menton, qu’elle ne puisse échapper à son regard. Le contact pourtant bref lui brûle les doigts, mais il ne le rompt pas pour autant – comme si son geste était animé par un autre, marionnette de quelque chose de plus grand que lui.

« Well, first : you’re right, it’s exactly why I’ve choosed you… »,
dit-il en insistant sur ces derniers mots, qu’elle en prenne conscience une bonne fois pour toutes. Tout le monde s’acharne à croire que son mariage avec Penelope est une erreur de calcul, un manqué dans l’élaboration de ses plans : alors qu’elle en est la pièce maitresse. Et il est ravi qu’elle s’en tendre enfin compte ; il n’avait jamais douté de son intelligence, ni de sa férocité – il attendait simplement qu’elle ouvre enfin les yeux.

Avec une lenteur mesurée, il approche doucement son visage du sien. « And to answer your question », commence-t-il, ses doigts toujours posés sur son menton. « …I’m already shaping you. » Son souffle emprunt des vapeurs de whisky vient se mêler à celui de la jeune femme, et si la proximité de leur corps le répugne, il est tout autant incapable de s’éloigner. Il se sent comme un aimant, à la fois attiré et repoussé par le magnétisme de sa personne.  « You may not see it yet. But when I do ignore you, when I see how you act with Jack, and when I let you deal some parts of the business all by yourself… it’s all part of it. » Certes, il ne s’est jamais montré pédagogue avec sa jeune épouse, et ses méthodes n’ont rien de traditionnelles – mais il en apprend plus sur elle de cette façon, sur ce qu’elle est capable d’endurer et jusqu’où elle peut aller sans lui. Pour rendre brillant un diamant, il faut le polir jusqu’à ce qu’on ne reconnaisse plus sa forme brute ; et cela n’implique aucune douceur.

« I’m not exactly planning to make you a tool, my dear… »,
avoue-t-il, son ton semblable à une caresse, tandis que son regard jongle entre les grands yeux bruns de la jeune femme. Il est toujours incapable de s’éloigner d’elle, alors que sa tête lui hurle de reculer, de fuir la chaleur de cette proximité. Pourtant, il n’en fait rien, comme s’il appréciait la douleur de cette étrange sensation tourmentant ses sens. « I need you to be a blade by my side… », souffle-t-il. Cole accorde sa confiance à tous au sein du camp. Tusitala est son fidèle allié depuis des années, Léonora est à la fois sa seconde et son ombre, pour ne citer qu’eux… mais comme les autres, ils restent des soldats. Loyaux, justes et doués, mais aucun ne reprendrait son flambeau si Cole venait à disparaitre. Ni le Serpent, ni le Baron ne ferrait perdurer le nom des Borden. Alors que Penelope, si.

« What I trully need, is a Queen. »
Il laisse résonner ce dernier mot dans le silence, sa respiration se faisant l’écho de ses émotions contradictoires. « And here, you finally act like one. »

(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Ven 29 Juil - 20:35


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



Il y a une tension dans l'atmosphère, quelque chose qui semble bouger et s'agiter. Le menton coincé dans les doigts de son mari, Penelope ne peut plus bouger. Le bourdonnement autour d'eux, la palpitation qui trépigne à leur place alors que les deux époux sont immobiles, c'est probablement le cœur de la blonde qui hante l'air autour d'eux. Battant une symphonie qui s'accorde au ton de miel que lui sert Cole. Il y a moult émotions que la jeune française échoue à comprendre. Mais elles sont toujours précieuses. Et ce soir, plus que jamais, elle est terriblement proche d'elles. Presque autant qu'elle est proche de son mari, son souffle qui chatouille ses sens, alors que ses yeux sont grands ouverts.

Oh pourtant, méfiance il pourrait y avoir, mais c'est bien ici leur première danse. Celles qui lui a fait exécuter auparavant ne furent que des farces. Des parodies. Rien ne subsiste du pitoyable faussaire qu'il lui a servi sur un plateau d'imposture. Ni dans son regard, ni dans sa voix.  Et pourtant, dans toute la dangerosité de la situation, chaque mot allége son esprit. Chaque syllabe apaise le feu de ses pensées. Chaque seconde ne fait qu’offrir à son palpitant plus d’espace, pour grandir, et l’étouffer. Même le spectre a ses côtés ne peut que se mouvoir a ce rythme invisible.  

Elle sent la proximité entre eux qui appuie sur le lin fragile de sa tenue légère, comme une bulle qui a été percée. C’est presque une découverte pour elle de découvrir que le corps de son époux puisse émettre la chaleur qu’elle ressent, persuadée qu’il était fait des glaciers dans lesquels Victor Frankenstein s’est laissé décédé. C’est incroyable à quel point il est facile d’oublier qu’il y avait de la chair palpable, des mois sans le toucher que de façon parfaitement fugace. Noyée dans ses mots, elle ne réalise même pas que ses petites mains blanches se mettent à agripper la chemise qu’elle a boutonnée plus tôt. Ses petits poings qui serrent le tissu, sentent le cœur qui bat derrière la chaire. Les jointures blanchissent, impossible pour elle de relâcher ce qui semble être une fracture subtile dans cette réalité dans laquelle ils sont tous les deux engouffrés.

Et finalement les derniers mots qui franchissent ses lèvres et le soupir qui franchit les lèvres de la blonde sont tels les derniers mots prononcés après un sermon. Les dernières vagues de la mer après une tempête. L’odeur du petrichor. elle s’humecte les lèvres, incapable de retirer son regard des iris de sa moitié, et prend une longue respiration, comme si de nouveau son corps se souvenait comment respirer. “It’s exactly want I wanted.” murmure-t-elle, comme si la confession allait offenser tous les dieux existants. “What I needed…” avoue-t-elle, plus rougissante que le jour même de leurs épousailles. Une main quitte sa chemise, l’autre toujours fermement accrochée au tissu, et s’aventure là où la sobriété n’aurait jamais osé laisser ses pensées les plus débauchées. Quand enfin, sa paume repose sur le cou de son cher et tendre, elle approche son visage du sien, sans franchir pour autant les derniers remparts.

“Never trick me again, Cole. Never.” Elle secoue doucement la tête, ses sourcils se froncent, même si détourner le regard de ses prunelles voisines semble absolument impossible. “If you do… as a blade… I’ll have no other choice but to hurt you. I can’t bear the idea of doing so. I will die.” Leurs levres s’effleurent dans l’intonation qu’elle met dans ses derniers mots, autant de passion qu’elle en est capable, incapable de classer les pensées qui l’embrasent dans cette proximité nouvelle.  
“But if you worship me, I’ll rule by your side. I’ll let you do anything to me. Use be as a blade, a weapon, or a Queen. If you do so… we’ll be unstoppable.” Ce qui, déjà sonne comme des murmures étouffés par les murs du parloir le plus blasphématoire, achève leur sacrilège avec un plaisir purement profanatoire. “My King.” Conclue-t-elle dans un souffle que seul lui pouvait entendre, même dans le silence paisible de la nuit la plus noire.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Dim 7 Aoû - 22:12
« No need to argue »
Les doigts de Penelope viennent dangereusement s’enrouler autour de la chemise de Cole – dont le corps est parcouru d’un long frisson. Son palpitant s’emballe, l’alarmant du danger d’une telle proximité. Tendu, dans l’anticipation d’un contact plus prolongé, il se concentre sur les mots et sur les menaces que la jeune femme profère comme des mauvais sorts – comme une malédiction. Pourtant, le gypsy la laisse poser sa main sur son cou, non sans serrer la mâchoire pour contenir tout mouvent brusque. Il accepte volontiers qu’elle le maudisse à tout jamais.

La sensation de ses doigts délicats sur sa peau le brule comme une marque au fer rouge, son alliance se faisant étrangement froide en comparaison, telle une morsure. Mais à nouveau, il se gonfle de fierté lorsqu’elle se présente à sa merci, tout en lui tenant tête. La gamine pleurnicharde et capricieuse semble avoir disparue pour laisser place à une autre : inarrêtable et déterminée – exactement comme ce qu’il l'attendait. « It’s a deal then », souffle-t-il doucement en baissant sa main, le fait de passer un marcher avec le Borden ayant plus de valeur que tout serment religieux. « I'm glad to see we understand each other », avoue-t-il en se reculant légèrement pour mieux la regarder, se détachant de ses doigts.

Alors qu’il se perd dans ses grands yeux noirs, il se garde bien de lui expliquer pourquoi elle plus qu’une autre. Doucement, il s’humecte les lèvres, et omet volontairement de lui dévoiler qu’il sait qu’elle remplira parfaitement cette fonction - car il lui a offert plus que tout ce qu’elle pouvait imaginer en l’épousant. Oh, elle n’en s’en rend peut-être pas encore compte, mais il exagère à peine en l’appelant sa Reine. En lui offrant le nom Borden, il lui a offert les clés d’un royaume – répondant à tout ce que son imagination insatiable aurait pu imaginer de plus beau pour répondre à son besoin irrépressible d'exister. Et il sait qu’au fond d’elle, elle en a conscience également et finira bien par le comprendre – que sans lui, elle n’est plus rien.

A la place, il se penche à nouveau vers elle. « If you want to rule as a Queen, you need to blindly trust me », chuchote-t-il pour appuyer ses propos, pour qu’elle comprenne exactement ce qu’il attends d’elle. « I want you to think by yourself of course, but when I say something… like I did earlier… », il mentionne leur aventure précédente à atelier de Delancy en insistant sur ce dernier mot, « you don’t question the orders. »  

Et comme pour sceller tout marché, il présente sa main à Penelope, ses doigts légèrement tournés vers elle, comme une invitation.


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Jeu 18 Aoû - 4:18


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



Ses doigts se détachent de la peau tiède et, comme une étrange douleur fantôme, il lui semble qu’elle sent encore l’instant où elle a senti son cœur accéléré. Le sentiment étrange qu’il bat encore dans la paume de sa main. La proximité ne disparaît pas quand ils s’éloignent d’un commun accord. Il y a quelque chose d'intrinsèque qui dansent dans leurs yeux alors qu’ils se fixent. Comme s' ils cherchaient tous deux à sonder une âme qui n'existe pas. Penny essaie, vainement, de deviner ce qui peut traverser les yeux perçants de son mari alors qu’il l'observe. Voilà à peine 10 minutes qu’elle aurait juré qu’il ne voyait qu’une avalanche de lingots d’or en la fixant. Et si c’était probablement toujours le cas, peut-être y avait-il quelque chose entre l’alcool et le profit.

Elle ne bouge pas quand il l’approche derechef, la voix basse et ses yeux bleus froids qui semblent brûler ce soir. Elle remarque malgré elle ses lèvres humidifiées quelques secondes plus tôt. Encore en train de réaliser que le spectre a un cœur qui bat, qui bat vite, Penelope écoute pourtant, avec une attention grandissante, elle qui généralement entend les ordres avec un détachement digne d’une adolescente. Ses yeux noirs sont grands ouverts, comme un chat à l'affût, agitant ses cils avec douceur les rares fois où elle cligne des yeux. Elle reconnait bien son mari quand il soulève une nouvelle condition à leur deal échafaudé plus tôt. Elle ne peut pas lui en vouloir, pas après ce qui s’est passé. Mais Penelope inspire longuement dans le silence de mort qui en suit. Elle lui a donné bien des choses ce soir, des choses que jamais elle n’aurait offertes à quiconque, et certainement pas parce qu’ils se sont unis devant Dieu. Il lui demande de céder encore du terrain, arguant que c’est la dernière marche pour atteindre la couronne qui lui est promise sur un plateau d’argent.

Toute puissante malgré sa nudité, droite et fière, elle mord un instant sa lèvre inférieure, mais son cœur et du bon côté. Il est chez les Borden.
“You keep your part of the Deal, and I'll keep mine.”

L’alcool aidant, certes, mais tout ce qu’elle dit sera comme tatoué dans sa chair. Si il la trahit une nouvelle fois, elle n’hésitera pas : elle va lui faire mal. Douloureusement et sereinement, avec cette tendresse et cette affection qui est éternellement propre a Penelope et son cœur sur sa main. Et si jamais il semble intouchable, elle trouvera un moyen. Elle l’étudiera, essayera, et insistera, mais elle touchera là ou c’est douloureux, avec toute la passion d’une femme pour son époux. Sa fidélité lui est offerte contre vents et marées, mais le tribut qu’elle réclame est celui qui est à la hauteur de l’arme qu’il souhaite qu’elle devienne. Comme tel, elle protégera, veillera, gardera, consolera, agira… et blessera.

La main tendue vers elle lui arrache un tressaillement qu’elle n’avait pas eu depuis quelques minutes déjà. Voici donc le point d’orgue de cet étrange échange entre eux. Penelope remonte ses grands yeux vers lui. Jamais elle n’a souvenir de l’avoir vu offrir un contact aussi direct. Ni avec elle, ni avec personne. Ni même avant que le rideau soit tombé. C’est avec une certaine lenteur, poussée par l’anticipation et le frisson parcourant son dos, qu’elle pose sa petite main sur celle de son mari, pour immédiatement donner une légère pression sur la paume offerte. Rien de ce qui s’est passé ce soir n’est anodin, et certainement pas la fermeté et la résolution avec laquelle elle lui tient désormais la main. Elle ignore le courant électrique discret qui lui traverse le corps, au point de faire légèrement remuer le tissu lâche de son linge de nuit.

“Starting tomorrow, wear your ring.”
Souffle-t-elle, comme un test pour vérifier son nouveau statut de reine. Elle ne lui imposera pas quand il s’agira d’une de ses moult machinations, bien évidemment -le devoir avant tout. Mais pour le reste, si elle doit être forgée et modelée de diamant brut à instrument de guerre, elle demande le respect qui lui est dût.

“It’s been quite an eventful day…” Murmure-t-elle toujours sur le ton qu’ils empreinte depuis plusieurs minutes, ne pouvant s’empêcher de poser ses yeux sur leurs mains unies. “I’m growing weary.”

Malgré l’affirmation, elle ne bouge pas pour retourner à sa roulotte. Par ailleurs, elle n’a visiblement pas l’air décidé à le faire.

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mar 6 Sep - 21:53
« No need to argue »
La main de Pénélope dans la sienne n’est pas aussi petite et frère que ce à quoi il s’était attendu. Ses doigts sont longs et sa poigne est ferme. Cole choisit d’ignorer le pouls qu’ils sent battre jusque dans sa propre peau, tout comme la vague statique qui parcours son corps. Penelope ne lui semble plus étre ni femme ni épouse à cet instant, simplement résolution et assurance.

« Starting tomorrow, wear your ring. »

Cole baisse les yeux sur la rangée de petits rubis soigneusement alignés qui ornent l’annulaire de la jeune femme, puis jette un coup d’œil à la petite horloge qui trône au-dessus d’une commode. Minuit est passé depuis longtemps. Il s’apprête à détacher ses doigts de ceux de la jeune femme pour aller chercher le dit bijoux, mais celle-ci lui indique de façon plutôt directe ne pas vouloir rentrer dans sa roulotte pour la nuit.

« Then go to bed », articule-t-il en reculant sa main, pour venir pointer du doigt le matelas où gisent les draps qu’elle froissait encore quelques minutes plus tôt. Doucement, il s’éloigne d’elle, en soufflant aux passages quelques bougies pour n’en laisser que le strict minimum – juste assez pour se déplacer sans encombre dans la roulotte. Il tourne alors le dos à la jeune femme pour ouvrir un tiroir rempli de papier à musique et partitions froissées, duquel il tire son alliance. Réplique plus grossière et moins raffinée de celle de Pénélope, petite paire qu’il avait achetée à un antiquaire la veille du mariage. Avec une délicatesse qui semble toujours mal accordée avec ses gestes, il attrape une médaille accrochée par Wendy au-dessus de l’unique miroir de la pièce. Sans gêne, il fait glisser la miniature de la black madonna pour la remplacer par l’alliance en question, avant de passer le tout autour de sa tête.

Cole se retourne vers Penelope sans un mot, seul son regard la questionne : « satisfaite ? » semble-t-il demander alors qu’il s’assoit dans son fauteuil. Les jambes écartées, la tête rejetée en arrière, il regarde la jeune femme en inspirant profondément. « It’s been quite a day, indeed », articule-t-il en portant à ses lèvres son verre de whisky abandonné là quelques minutes plus tôt. Il tend alors son verre vers Penelope, comme pour porter un toast, et demande : « Any other requests, my queen ?  ». Cole sait qu'il se s'endormira pas avant plusieurs heures, incapable de trouver le sommeil - et se doute que Penny n'est pas aussi fatiguée que ce qu'elle prétends.


(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Ven 16 Sep - 5:56


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



C’est avec un délice qu’elle a le plus grand mal à dissimuler qu’elle regarde le manège qui se déroule sous ses yeux. Elle aurait volontiers attendu le lendemain pour le voir arriver avec ce qu’il doit considérer comme une chaîne à son pied. Mais pourtant, avec une discipline exemplaire, non seulement sa moitié écoute, mais encore mieux : il obéit. La jeune femme sent une de ses mains serrer les draps du lit sur lequelle elle s’est rassise. Un geste pour éviter de sourire avec trop d’aise devant lui. Elle affiche juste un regard ravi, hoche la tête avec élégance quand il semble la questionner du regard. Elle n’a nul reproche à lui faire, quand ses désirs semblent désormais faire force de loi. Si auparavant, cette loi semblait lui avoir échappé, elle se sent désormais toute puissante.

Malgré le contact physique qui s’est désormais brisé, il reste quelque chose de tangible autour d’eux que la jeune femme n’arrive pas à nommer. Cette façon dont ses yeux bleus percent l’obscurité pour la fixer, verre à la main et posture décontractée, ne semble pas vouloir la faire réattérir dans les méandres de la modestie. Peut-être bien que le patronyme est teinté d’une ironie noire, et quand bien même ce soit le cas, celà ne retire rien au titre de Penelope. Si il appelle tel une reine, elle y répondra tel une reine.

“You may resume your music. My King.” Fit-elle, récupérant son livre pour reprendre sa lecture, malgré le peu d’attention qui lui reste à prodiguer à l’histoire. Rentrant dans les draps précédemment désigné, ignorant l’odeur de son mari qui empeste le linge, elle s'assoit dos contre le mur, ouvrage en main, approchant une des bougies pour distinguer l’encre. Si il y a bien une chose sur laquelle son cachotier mari n’avait pas menti, c’était sa passion pour la musique. Ouvrant son livre à la page ou elle s’était précédemment arrêté, le cœur encore au bord des lèvres, elle ne lève pas le regard vers lui quand elle déclare : “And when you’re done, you can come and join me.” Elle ne sait même pas pourquoi elle a proposé une chose… pareille, mais elle refuse de reculer, et emploie toute sa force intérieure pour ne pas montrer la moindre émotion. “Because this masquerade has been up for far too long, hasn't it?...” fit-elle d’un ton faussement las, en tournant une page de son livre sans relever la tête.

Elle ne mourrait pas vraiment d’envie de partager un lit avec qui que ce soit pour être parfaitement honnête, mais il semblait que c’était la suite logique. La dernière pièce du puzzle pour que leur relation soit définitivement posée. Non, c’était bien au-delà de ça. C’était le plaisir malsain d’asticoter le tigre, de se demander jusqu'où va cette loyauté envers elle dont il aime se targuer. Si vraiment il a une reine et non pas un sous-fifre glorifié. Penelope ne préfère pas continuer sa réflexion, et tente de replonger dans son roman rempli d’hommes maudits et de désespoir. Quelque chose de trop fantasque pour avoir un quelconque ancrage dans sa réalité


❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Cole Borden
Cole Borden
Since : 24/08/2020
Messages : 183
Name : moontea.
Faceclaim : freddy carter.
Crédits : zaja vava + tumblr gifs
DC : mila + clyde + Consuelo + amitola
No Need To Argue [Cole] D9fe7cc3c448dd559996a9e482450bd766ab115e
Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Mar 25 Oct - 19:58
« No need to argue »


« You may resume your music. My King. »

Cole l’observe quelques secondes, surpris que ce soit là sa première requête, mais fini par poser le verre de Whisky presque vide. Il se lève et vient tourner le dos à la jeune femme pour débarrasser son bureau en poussant toutes ses affaires vers l’unique fenêtre. Du bout des doigts, il soulève un petit couvercle de bois, qui cachait les touches d’un piano. Doucement, il prend place en tirant sous lui un petit tabouret, et commence à jouer. L’instrument est poussiéreux, mais le son est clair. Sans avoir besoin de partition, Cole se laisse porter par la mélodie. Si au début il joue un air calme et presque mélancolique, il s’emballe bien vite, incapable de vraiment se contenir – comme à chaque fois que ses doigts se posent sur un instrument.

« And when you’re done, you can come and join me. »

Il manque une note. La mélodie sonne alors tout aussi faux que l’invitation de Penelope. Cole ne se retourne pas, comme s’il n’avait pas entendu ce qu’elle lui demande, et reprends l’air un air plus calme comme si rien ne s’était passé.

« Because this masquerade has been up for far too long, hasn't it?... »

« Masquerade ? », demande finalement Cole en se retournant, assis face au petit lit, venant croiser ses mains en posant ses coudes sur ses genoux. « I never lied to you », avant qu’elle puisse le reprendre, il lèvre sa main en signe de protestation. « Not about my intentions. Told you to marry me so you could be free, here you are », précise-t-il en désignant l’air autour d’eux. Elle était plus libre ici à ses côtés que partout ailleurs dans le monde. « Told you you’ll have anything you want – I didn’t failed my words yet, do I ? ». Connaissant l’appétence particulière de la jeune femme concernant son débit de parole, il réitère son mouvement de main : « Yes, I’ve kept some things from you. It was just a question of time, for you to be ready to hear them… but nothing I said since you entered this family was a lie ». Son regard, soudain sombre, cherche alors à s’accrocher à celui de la jeune femme - pour s’assurer qu’elle ait bien conscience de ses mots.

Après une profonde inspiration, Cole déglutit et précise : « As I said, I didn’t lied. If you’re expecting… », il déglutit à nouveau, « such a thing from me, you’ll be disapointed, Penelope ». Se levant comme pour retourner à son fauteuil, sans pour autant bouger, il précise avec une étrange douceur : « I can give you the whole world, but I can’t give you that. Not because I don’t want to, because I don’t have what you want... »



(c) AMIANTE

Cole Borden
Revenir en haut Aller en bas
Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
No Need To Argue [Cole] C02c169b46d7bec9443a5fda5afb6f7b
Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 31 Oct - 6:00


Let's hang together, Unholy matrimony If you die, I'll die gladly Just please don't hang us separately



En toute honnêteté, elle ignorait vraiment ce qu'elle espérait de plus qu'une réaction. N'importe laquelle. C'est le jeu stupide auquel elle joue avec lui depuis des mois. Mais jamais il n'y répondit de façon aussi… franche? Oserait même t- elle dire… humaine ? Si elle fut trop surprise pour répliquer durant les premières secondes, son filou de mari connaissait son répondant et sans aucune gêne, l'empêcha de discuter ses arguments. Mordant sa lèvre avec hargne en ruminant ses mots, elle s'apprête à enfin ouvrir la bouche quand il se lève immédiatement.

Penelope ouvre la bouche, la referme, la rouvre encore mais les mots sont perdus. Elle sent son visage entier qui la brûle et est bien incapable d'avoir la moindre repartie a l'entendre parler de telle chose. Bien évidemment, elle y a pensé, mais ce qui vient de lui traverser les oreilles va bien au-delà de ce qu'elle pensait. Elle se mord la lèvre une nouvelle fois brièvement, et clique plusieurs fois des yeux, cherchant à regagner son air naturel de jeune fille bien éduquée. Mais ses joues sont écarlates, et trahissent complètement son émoi.

"How…" Elle quitte les draps pour pouvoir être a sa hauteur, s'éclaircit la gorge et continue en levant fièrement le menton malgré l'omniprésente gêne qui domine ses traits. "How would you even know what I want ? You never even bothered to ask me."

Elle inspire profondément, avant de renchérir. Elle a entendu ses arguments et a prêté attention à ce qu'il a dit, mais elle n'est absolument pas convaincue, et elle tient à le faire savoir. "You… you just lied to me, right at this very moment! You never intended to tell me anything. Everything I know, every responsibility I took, It's because I was noisy enough to find it! You sure didn't seem too happy about it." Elle considère la situation et finit par soupirer et admettre. "Well, except for the request to prepare Leonora for your plan. Which must have been part of your idea for the beginning, like everything else. You listened very closely when I talked to you about my education,  " Penelope se passe une main discrète dans ses cheveux bien peignés, mal à l'aise, toujours avec son visage qui semble fumer. "You freed me, yes. So I could do exactly what my parents trained me to do."


Le silence tombe dans l'intérieur de la roulotte, mais malgré sa tirade, Penny est incapable d'oublier un détail important que son époux a mentionné plus tôt. La jeune femme lève une de ses mains gracieuse, qui vient doucement effleuré le métal de l'alliance qu'il porte désormais autour du cou. Son index parcourt lentement la courbe du bijoux, alors que ses lèvres murmurent d'elles mêmes : "But I… I guess what you did say to me at one point… that wasn't a lie…"
Les moults après-midi et soirées où il lui parlait sans relâche de sa beauté et de son esprit, elle les avait oubliés depuis bien des mois. Voilà que le souvenir lui revint en mémoire et c'est à son tour de déglutir doucement. Le sous entendu ne lui a pas échappé.  Sa main quitte lentement le bijou, pour que le bout de ses doigts caressent les touches d'ivoires à leurs tours. " What I want, Cole ?... I want my husband by my side. Whoever he is." Sans aucun effort, Penelope reprend de sa main libre l'air précédemment joué par son époux. Pas certaine de pouvoir le regarder dans les yeux avec les brûlures qui flottent sur son visage. "The whole world is enough for me. I don't care for anything else. If… you…" Elle s'éclaircit la gorge, ignorant vraiment quels mots poser sur ses pensées. "... Whatever you also need, I can be your ears, I can be … your companion. Maybe even…" Sa main s'arrête sur un accord, le son cristallin des aigus résonnant dans la nuit. "... Your friend." ose-t-elle déclarer.

Comme si les touches lui brûlait les doigts, elle les retire pour croiser ses mains devant elle.
"You asked that I trust and follow you. Then… I'm asking the same thing." Déglutissant derechef, elle ose lever ses yeux énormes sur sa moitié et conclut "I'm not sure to understand what is…" Elle ignore vraiment comment appeler cela, alors elle cligne des yeux avant de maladroitement reprendre. "Your affliction. But if one day you want to explain further… I will listen. In the meantime…" Elle désigne lit derrière eux. "I'm very skinny. You won't even notice I'm here."

❥ code by kimlee
Penelope Borden
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: