- NOM ›
En voilà un que les anglophones peinent à prononcer, purement par paresse disait père qui passait son temps à corriger l'entourage en râlant. Donnie, lui, a grandi avec le Chevalier dans la bouche des anglais, et l'accent roule systématiquement sur sa propre langue lorsqu'il s'agit de se présenter : en bon garçon bien éduqué, il s'adapte sans broncher.

Pour faire plaisir à mère ( qui aurait de toute façon eu gain de cause ), père a abdiqué pour un prénom anglais. Apparemment, Donald signifierait roi du monde, et elle en était très fière puisqu'elle le rappelait chaque fois qu'elle parlait de l'unique fils. Mais être roi, ça n'intéressait pas Donnie ; il a vite compris que, de toute façon, il ne dirigerait jamais grand-chose de sa vie.

- SURNOM ›
Et comme Donald était trop grandiloquent pour lui, l'humilité comme une mauvaise herbe a pris la place de toutes les légendes du prénom magnifique. Roi de rien, et qu'on lui coupe la tête : Donnie lui va très bien. D'ailleurs, il ne se retourne presque plus sur la sonorité grave de son prénom d'origine.

Cinquième et dernier enfant, seul garçon de la fratrie ; c'est à Watford, en Angleterre, que Donnie pousse son premier cri, en Août 1849. Les années passent, depuis, si lentement, qu'il lui semble encore loin les 39 ans qui s'approchent pourtant bien vite.

- NATIONALITÉ ET ORIGINES ›
Père n'avait de cesse de le répéter : sa famille est française, fervent patriote de son origine. Ce n'est que par intérêt qu'il a épousé une anglaise, et seulement pour affaire que les petits ne sont pas retournés au pays. Ainsi, Donnie et ses sœurs s'avèrent être des anglais, tout ce qu'il y a de plus banal et de plus intégré.

On le voulait médecin, scientifique, analyste ou chercheur. Donnie n'est pas loin du compte, mais d'une autre façon : géologue par passion, c'est bien un doctorat qu'il possède, et, logiquement, le titre honorifique qui va avec. Mais les cailloux et minéraux n'appellent pas les hommes docteur, ça va de soi.

- RICHESSE ›
$$$$ ― Entre l'héritage familial, le niveau d'étude et le travailleur acharné qu'il est, Donnie est loin de se plaindre de sa condition. Loin du minimalisme, il dépense sans regarder pour du matériel, de l'encre et du papier. Surtout du papier, en vérité.

La question ne se pose pas, et pourtant l'évidence s'impose. Les attirances sont purement intellectuelles et intéressées, se lassent aussitôt la curiosité comblée. L'éducation fait son oeuvre, et rien ne semble venir phagocyter celle-ci, tant et si bien que corps et esprit se désintéressent de la ridicule pensée de l'amour. Il a déjà été bien assez déçu comme ça, Donnie, et ne comprend toujours pas même à son âge comment ces choses fonctionnent.

- STATUT SOCIAL ›
Donnie se définit comme marié à son travail, et prétend ne pas comprendre les indiscrétions graveleuses. Pour autant, il a laissé femme et enfants de l'autre côté de l'océan ; comme un bon garçon ayant fait ses devoirs, il est passé à autre chose une fois terminés, leur écrit parfois des lettres pour raconter le strict minimum. Il en va de même pour sa femme qui ne répond qu'avec de courtes phrases. Marié, mais malheureux de sa condition, voilà ce qu'il en est.

L'eau bénite sur le front et les épaules, l'Ostie collée à la langue, et les prières religieuses qu'on répète avant chaque repas et chaque nuitée. Protestant d'éducation, Donnie délaisse cependant l'église depuis son arrivée en territoire promis. C'est qu'il travaille beaucoup, comprenez…

- SITUATION FAMILIALE ›
Le retour de père en France a un peu tout chamboulé. Lorsqu'il a pris une des filles avec lui pour la marier, Donnie s'est retrouvé avec le contact de trois de ses sœurs uniquement, dont sa jumelle. Mère étant décédé, chacun.e fait sa vie de son côté ; il pourrait tenir aux siens. Il pourrait.

La maison est étonnamment grande, à l'étage d'un large magasin dans le centre de Silverstone ; on y entre par un escalier en bois, joliment sculpté. Donnie n'en occupe que deux pièces : le bureau et sa chambre. Le reste est laissé aux domestiques, ou est un prétexte pour servir de galerie d'exposition.

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- SALOON OU ÉGLISE › Quitte à choisir, aucun des deux : le bois n'intéresse pas un géologue. - WHISKY OU BIÈRE › Le whisky est plus raffiné, et il en fait importer directement d'Écosse. - VILLE OU CAMPAGNE › Sans nul doute la ville, mais la campagne regorge de terrains à explorer. - CHEVAL OU DILIGENCE › La diligence est plus sécurisée et bouge beaucoup moins. - POKER OU LECTURE › Sans hésitation : un bon livre sur les strates géologiques, leur composition et leur mouvement. - COWBOY OU INDIEN › Quel exotisme, ces indiens ! - COLT OU WINCHESTER › L'arme du gentleman est la parole, enfin. - ARGENT OU FAMILLE › Famille, voyons. Quelle idée. ... Mh. - CALUMET OU MARLBORO › La pipe, voyons. Et en de rares occasions festives, le calumet reste une bonne alternative.

LE SEPT D'ÉPÉE ― (1859, Watford.)
Ses jupons s'envolent dans son sillage, comme le tapis lorsqu'elle en retourne l'angle durant sa course effrénée. Les jambes du cadet sont plus petites, et son souffle moins fort aussi : les éclats de rire narguent la peine immense qu'il a de voir disparaître sa silhouette dans un énième corridor interminable. Fantomatique et insaisissable. L'enfant fulmine et ce n'est que comme ça qu'il continue de courir. L'aînée tient son livre entre ses mains, lui qui était sagement installé à la fenêtre pour le lire sans rien demander à personne. Elle fait toujours ça. Il pourrait songer à traverser les pièces, se faufiler jusqu'au grand escalier qu'elle compte sûrement emprunter pour se rendre dans les jardins et y cacher son larcin, il la devancerait comme ça. Mais c'est encore trop malin pour Donnie dont la pensée monomaniaque frise l'absurde. Au lieu de la rattraper habilement, il continue de courir dans les couloirs richement décorés d'immenses tapis et de grandes fenêtres. S'il avait été un peu observateur, il aurait compris qu'elle le piégeait au bureau de Père ; à en juger par la silhouette massive qui lui saisit le col aussitôt passe-t-il devant, en tout cas. Eloise s'en tire à bon compte, encore une fois. Donnie, lui, subit des remontrances comme s'il avait cassé toutes les vitres du Hall. On ne court pas dans les couloirs, et accuser sa sœur ne fait qu'aggraver la peine qu'il reçoit. Aucune justice pour le seul garçon de la fratrie. Ni pour ce pauvre livre qu'il retrouvera dans le jardin, recouvert de pluie et de boue, plusieurs jours après.

À la chasse, Donnie n'est pas noble. Il tient mal sur son cheval bien qu'il ait appris à monter dès le plus jeune âge ; le cadet apprécie les promenades équestres tranquilles, pas les courses poursuites après un cerf dans les bois. Les chiens hargneux lui font peur, il n'ose mettre pied à terre, et leurs aboiements tonitruants hantent encore ses cauchemars. L'odeur de poudre brûlée lui fait mal aux sinus, et les détonations le surprennent toujours autant. S'il devait choisir une arme, il préfèrerait l'arc ; mais là encore, l'enfant est piètre. Il se plaît surtout à reproduire les images de ses livres, croyant dur comme fer qu'il est un soldat de ci, un guerrier de ça. Finalement, le couteau entre les mains, l'honneur masculin lui revient : la lame doit partir du bas-ventre jusqu'au torse, bien entre les pattes, pour en extirper les viscères. Donnie tremble au moment de planter le poignard, et tranche de toutes ses forces, les yeux rivés sur l'œil vitreux de l'animal. La culpabilité l'emporte finalement, et comme un châtiment de Là-Haut, le manche se casse. La lame ripe. Il lui semble, le temps de se rendre compte que deux phalanges lui manquent, entendre les aboiements de chiens.

LE VALET DE COUPE ― (1866, Watford.)
L'ironie du sort a voulu que ce soit l'annulaire droit qui disparaisse dans les tripes de l'animal. Donnie et son père y ont vu un signe : pas question de le marier tout de suite. Incapable et empoté, l'adolescent reçoit classe sur classes à la maison, et comme on espère voir mûrir un bon vin, la cuvée de son année n'est pas la meilleure. Littéralement : le picrate mis en bouteille pour la prodigieuse naissance du fils est infâme, et ledit fils ne s'améliore que peu dans les disciplines diverses qu'il pratique. Là où il brille, c'est sur la politesse et la bienséance. Un enfant calme, raconte sa mère, bienveillant et droit, plein de tendresse et d'humour. Pour le coup, c'est bien la seule prouesse de Donnie : incapable de mentir, trop honnête de nature pour s'en inventer une nouvelle, Watford l'affirme, Donald Chevalier est un garçon absolument charmant, cultivé et bien éduqué. Alors finalement, le marier n'est peut-être pas une si mauvaise idée.

La seule dérobade qu'a trouvé le cadet au mariage est son avenir professionnel. Que vaut un Chevalier s'il est rentier ? Le père acquiesce tout à fait, et le tour de passe-passe réussit. Margot, sa jumelle, l'enlace une dernière fois pour lui dire au revoir. Elle est la seule à s'être jamais inquiétée de savoir ce que devenait son frère sous les classes quasi-militaires de Papa ; les échanges par lettre comblent le maigre creux qu'a laissé Donnie en partant. Il lui raconte comme il se plaît à Oxford, comme la vie y est douce, les gens aimables, mais que le beau temps n'est pas au rendez-vous comme à Watford. On trouve parfois dans les lettres des notes de ses cours, comme s'il avait griffonné rapidement pour ne pas oublier puis écrit par dessus une lettre à sa sœur. Chaque envoi est clôturé par un baiser à leur mère qui, il est sûr, ne lui parviendra jamais. Et une fois la lettre scellée, Donnie retourne à une réalité bien moins colorée que celle qu'il décrit : Oxford est certes un très bel établissement, mais le ciel y est gris. Aussi gris que les mines qui le peuplent, aussi gris que les tempéraments effacés, mauvais et piquants des étudiants dans les couloirs. Les rumeurs vont de bon train, et Donnie y est habitué : la haute société anglaise est une plaie à vivre, il le sait. L'intégration est difficile, mais il survit autant que faire se peut, se tisse même ( croit-il ) des amitiés qui s'avéreront perdurer dans le temps.

LE CHARIOT ― (1874, Oxford.)
Père est ulcéré par la nouvelle. La géologie pour vie, mais dans quoi s'embarque encore le cadet. Bien loin du nid familial, celui-ci profite : le paternel n'a plus la même emprise sur son existence, encore moins depuis qu'un mentor l'a pris sous son aile pour lui enseigner les plus infimes secrets de sédiments rocheux. Aussi barbant soit le sujet pour un œil néophyte, Donnie est absolument passionné par ce qu'il apprend, et ce pendant des années. Sa formation l'amène à voyager au-delà de ces deux villes entre lesquelles il fait la navette depuis sept ans, à découvrir le monde tel qu'il ne l'a encore jamais rencontré. Son propre pays, et ceux voisins, s'avèrent être des sources inépuisables de savoir et de curiosités. Pour les fêtes de fin d'année, il offre à sa fratrie des pierres précieuses qu'il aura créé lui-même ; le succès est garanti, la géologie paraît soudainement moins fade aux yeux de la famille. Mais père ne voit toujours pas cette histoire d'un très bon regard ; aussitôt les études terminées, Donnie projette déjà de naviguer jusqu'en France et explorer les carrières et filons des Alpes ― sans compter sur la figure paternelle et ses idées arrêtées. Le contrat de mariage est signé : annulaire ou pas, le cadet ( puisqu'il l'est redevenu ) devra épouser la fille d'un général français.

L'ironie voudra, à nouveau, que malgré la bague forgée sur-mesure elle tombe continuellement du doigt coupé de son propriétaire lors de la cérémonie. Miss Azan - Chevalier à en devenir - fait tous les efforts du monde pour cacher ses larmes derrière son voile. En plus d'épouser un illustre inconnu dont le nom tombera rapidement dans l'oubli, il la couvre de honte le jour supposément le plus beau de sa vie. Ça cogne si fort dans le crâne de Donnie qu'au lieu d'entendre le curé sacrer, des aboiements sortent de sa bouche. Le couple parvient tout de même à honorer le contrat du mariage et se faire arroser de riz ; si Madame Chevalier peut s'estimer heureuse d'une chose, c'est d'avoir un véritable gentleman pour mari. Si seulement il apprenait à se taire.

ROI DE PENTACLE ― (1879, Watford.)
Et d'un gentleman, en voilà trois ; le premier né Chevalier est un fils, pour le plus grand plaisir de Père. Donnie s'estime heureux, d'abord, de remplir son devoir, mais aussi d'honorer l'épouse qu'on lui a choisi. Deux ans plus tard nait un deuxième fils. Paternel au comble de la joie, les réunions familiales sont heureuses et pleines d'enfants. On parle de ce que certains voudraient, tous aimeraient récupérer l'entreprise de papa, toutes aimeraient épouser un homme charmant. Donnie, lui, on ne lui demande jamais ce qu'il aimerait. Homme accomplit, paraît-il, un homme comblé même si on lui demande. Au fond brûle ce sentiment d'injustice, cette sensation colérique sur laquelle il n'avait pas encore mis le doigt. Quatre ans de mariage, c'est déjà trop pour lui, et la réception d'un courrier de son mentor achève d'affirmer ce qu'il redoutait. Alors il prévient mère et femme seulement, embrasse ses enfants avant leur coucher, ne dort pas de la nuit. Départ au petit matin, et il se doit être opérationnel au plus tôt pour la diligence. Son métier, jusque-là, était cantonné aux mines et carrières environnantes de Watford et Londres ; cette fois-ci, direction Édimbourg.

L'aventure appelle l'aventure ; une chose en entraîne une autre. Mère décède avant le deuxième anniversaire du petit dernier, entourée de ses filles et petits enfants. Pendant ce temps, Donnie est loin. Père s'empare d'une des sœurs veuve pour la ramener en France, lui faire épouser un général d'infanterie Français. Pendant ce temps, Donnie s'enterre au fond d'une grotte humide, d'une mine poussiéreuse, découvre un filon de pierre précieuse, étudie l'érosion rocheuse et les sédiments minéraux. Tant de choses qui font qu'à son retour quasi-définitif ( croit-il ) à Watford, il ne reconnaît plus rien. Les enfants ont grandi et se désintéressent de leur père. Partager la couche de cette femme redevenue inconnue lui garde les yeux ouverts la nuit. Et comme si ça ne suffisait pas, il entend encore les chiens au loin. S'en est trop, et cette fois, la décision est plus que radicale : l'opportunité qu'il avait refusé, il la saisit immédiatement, encouragé par cette femme qu'il a épousé et qui n'en peut plus de le voir dépérir. Deux mois plus tard, un bateau au départ de Brest, destination : New York.

CHEVALIER DE PENTACLE ― (1885, Silverstone.)
Lorsqu'il pose ses valises à Silverstone, Donnie croit rêver. D'abord parce que les bâtisses de bois lui semblent surréalistes, ensuite parce que cette ville est un taudis sans nom, un repère de ripoux, et d'une vulgarité sans précédent. Mais s'il y a bien une chose que Donnie n'est pas, c'est un ingrat : retroussées les manches, l'habitation est reluisante. Son nouveau poste de responsable d'étude des mines du coin lui fait dire que, finalement, mère n'avait pas tout à fait tort : Roi de rien depuis longtemps, certes, mais plus tout à fait à présent. L'anneau qui n'avait de cesse de tomber ne voit plus la lumière du jour au fond du tiroir. Le voisinage n'est pas tout à fait ce qu'il attendait, mais ses habitudes de gentleman ravit les voisins. Et si Donnie a bel et bien l'impression de rêver, il est sûr d'une chose : depuis le premier pas sur le sol américain, il n'a plus jamais entendu aucun chien.


001. Bien éduqué, Donnie est d'une immense courtoisie : portrait type du gentleman, il en a toutes les caractéristiques. Ça pourrait être par volonté propre ( et d'une certaine manière, ça l'est ), mais Donnie est bien trop humble et naïf pour remettre en question quelconque précepte qu'on lui a fait ingérer de force et à travers lequel il respire depuis son plus jeune âge. 002. Et par humble et naïf, on entend bien sûr foutrement candide. Point de cynisme pour le britannique qui croit sincèrement en la bonté du monde ; même en celle de son propre père malgré la dureté de celui-ci. 003. En ça, Donnie n'a aucun mal à se faire des amis à Silverstone. Surtout parce que, et il le pense sincèrement, la population est sacrément en dessous de celle qu'il côtoyait à Watford. Disons que, pour une fois, il se retrouve en position sociale dominante… 004. Néanmoins, son éducation ne tarit pas sa bonté, et Donnie s'avère être un expert en matière d'amabilité. Pour dire, il a même fait de sa propre maison un petit musée de la géologie visitable à certains horaires pour partager de sa passion avec autrui ; à peu près deux personnes sont venues visiter depuis qu'il s'est installé. Et les deux croyaient à un véritable musée. 005. Parce qu'au-delà d'une volonté de partager, Donnie est infiniment passionné par son travail. Un siècle et demi plus tard, on le qualifiera de gros nerd. 006. Et pour cause, il n'y a pas grand-chose d'autre qui intéresse Donnie dans la vie. Les cailloux, minéraux et gemmes, la spéléologie aussi et sa jument, Agnodice, une merveille du monde moderne importée directement d'un élevage français. 007. Dernier point : le lâcher-prise. En foulant cette terre nouvelle, Donnie a tout laissé derrière lui. S'il prétendait partir pour un temps, il savait au fond qu'il n'allait pas revenir. Cette vie qui s'offre à lui, c'est la vie de tous les possibles, de tout ce qu'il n'a jamais pu expérimenter dans l'étau qu'était Watford. Mère est décédée, père n'a plus d'emprise sur lui, et sa femme se porte à merveille de n'avoir que de ses nouvelles ponctuellement. Alors à Silverstone, Donnie n'est pas marié, pas plus qu'il n'a d'enfants. Il est un géologue enjoué et énergique, un gentleman rudement bien éduqué et cultivé, et ça s'arrête là. Pour lui, c'est absolument parfait.

Pseudo/Prénom › ange (masc.)- âge, pays › la bonne vingt-cinquaine entamée, et la France pour tiek. - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Houlà. :tong: - comment as-tu connu le forum ? › Top site si je me souviens bien ! - Chose à dire ? › Enchanté de vous présenter cet abruti mon petit géologue mignon.