New parts… New Life… Sorta…


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Hiro Kobayashi
Since : 17/08/2022 Messages : 24 Faceclaim : none Crédits : nne	Dim 21 Aoû - 23:31 Assis dans la cage qui l’emmenait vers son premier jour de labeur depuis son arrivée au camp Randall. A son arrivée, le jeune Hiro avait été franchement surpris : pas de gardes, agents pénitentiaires ou autre, juste des militaires… BEAUCOUP de militaires, dans tous les coins… Assez pour se faire transformer en viande hachée en une fraction de seconde si lui ou n’importe lequel des autres rayés tentait quoi que ce soit. A bord de cette cage roulante tractée par deux chevaux et deux cavalrymen, Hiro était assurément le plus jeune des quatre prisonniers à bord, et visiblement pas le plus apprécié… Il fallait bien le reconnaître, il les avait sans doute un peu empêché de dormir dans les premières heures de la nuit : ses pleurs étaient trop réguliers en cette première nuitée pour avoir permis à qui que ce soit dans la même pièce que lui de fermer l'œil. Même si en réalité, des barreaux les séparaient les uns des autres, Hiro avait eu droit à des insultes et des menaces pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que sa terreur ne remplace sa tristesse, le faisant taire du même coup. Par conséquent aujourd’hui, il était dans une cage roulante avec trois des détenus du fort et aucun de leurs regards n’évoquaient autre chose qu’une envie de violence quand ils posaient les yeux sur lui. Pour sa part, Hiro baissait les siens, regardant intensément les planches à moitié pourries du sol de leur cage alors qu’ils se rendaient dieu sait-où pour effectuer leurs heures de travaux forcés. Le voyage fut long… Du moins il fut long aux yeux du bagnard nouvellement incarcéré qui s’était raidit tout le long du trajet en s’attendant à ce que ses compagnons d’infortune ne lui sautent dessus pour se venger de leur demi-heure de sommeil perdue. En vérité, Hiro bénissait le ciel de porter à ses chevilles les mêmes sortes d’épaisses manicles que les autres avaient : ça ne leur faciliterait pas la tâche pour le taper s'ils décidaient soudainement de concrétiser cette envie. Heureusement cependant, le voyage prit fin alors qu’ils approchaient une petite ville que les yeux du jeune Japonais découvraient pour la première fois ! Alors que ses pieds nus et enchaînés touchaient le sol, le garçon se permit de regarder autours de lui : des bâtiments partout, des enfants jouant non loin, un épicier criant à qui voulait l’entendre que ses légumes étaient les meilleurs du comté… Cet endroit regorgeait de vie et le simple fait de découvrir un nouvel endroit aussi riche remplissait ses yeux d’étoiles métaphoriques tandis qu’un sourire se déssinait sur son visage ! Mais pas pour longtemps… Déja, des riverains posaient leurs yeux remplis de dédain sur lui. Était-ce à cause de la couleur de sa peau, ou l’uniforme rayé qu’il arborait alors même que les boutons de la jeunesse n’avaient pas fini d’infester son visage ? Ou peut-être un mélange des deux ? Qu’importe après tout, au moins une de ces raisons lui fit baisser ses yeux quand il croisa les leurs et il n’eut qu’à se concentrer sur ses pas tandis que les deux militaires qui les encadraient les emmenaient vers le bureau des autorités se trouvant juste à côté. Après quelques pas, le bruit des chaînes raclant sur le sol ne fut surpassé que par l’ouverture de la porte du bureau du marshall et les injonctions du militaire à rentrer dans le bâtiment. Sur leurs ordres, Hiro s’aligna à côté des autres prisonniers, la tête baissée pour dissimuler un minimum la honte qui le rongeait. Il ne vit que les bottes impeccablement cirées de l’homme qui les inspectait, ce qui lui fit arborer un rictus d’ironie : lui aussi était “ciré”... Son uniforme tout neuf aux rayures bien noires et blanches ainsi que ses bretelles en coton immaculées trahissaient sa récente arrivée dans la chaîne, là où les autres prisonniers arboraient un uniforme qui tirait plus dans les tons beige/marron ainsi que des bretelles élimées et rouillées, pour ceux qui en portaient comme lui du moins. Attendant de connaître son sort, le garçon continua de fixer ses pieds, qui eux avaient morflé même s’il n’avait plus de chaussures que depuis 24 heures… Ça aussi était un signe de sa récente arrivée puisqu’il n’avait pas encore ‘mérité’ le ‘privilège’ de porter quelque chose pour protéger ses voûtes plantaires bien mal habituées à marcher à nu sur quelque autre surface qu’un tatami. Il resta planté là, immobile, attendant qu’on ne l’appelle soit par son nom, soit par son matricule de “10325”, collé sur sa poitrine gauche et à moitié dissimulé sous sa bretelle gauche en coton.
Hiro Kobayashi


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	Mar 23 Aoû - 23:39 ft. @Hiro Kobayashi New parts… New Life… Sorta… Je m’apprête à rentrer dans les locaux qui m'étaient alloués en temps que marshal. Je me fige sur le trottoir en entendant derrière moi le roulis métallique que je reconnaitrais partout et de loin.... Une cage pour humains, et tirée par deux cheveux et le tout encadré de militaires. Je ne parviens pas à maitriser un léger tic nerveux en reconnaissant mon frère parmi les soldats. J'ignorais que je lui manquais... Je rentre dans les locaux. Le spectacle de mon frère faisant sortir de leurs cages des hommes enchainés m'évoquent malgré moi d'autres images.... celles d'autres hommes en cage il y a longtemps. A l’intérieur, je jette mon chapeau sur mon bureau tout en saisissant le télégramme qui m’annonçait la venue de quelques prisonniers de droits communs condamnés aux travaux de forces. Je vais devoir les mettre en cellules, les répartir un peu partout dans la région. Je n'ai pas eut le temps d'y penser ou de chercher. Je vais sans doute devoir tout à l'heure télégraphier au shérif d'Imogen pour voir si il n'y a pas de la place... La porte s’ouvre en grand sur mon frère suivit de près par les prisonniers et quelques gardes. Sullivan me dédit un grand sourire. Il a toujours été incroyablement plus aimable que moi. Je ne connais personne capable de trahir et d'abandonner les autres avec cette facilité et ce sourire... Je me concentre sur les quatre hommes enchainés... En faite, trois hommes et un autre en devenir... Il a beau pencher la tête en avant, je fais de même pour distinguer son visage. Il a peut être une quinzaine d'années et des traits physiques qui doivent venir de loin. J'entends la voix de mon cadet de quelques années. Sullivan: On a pas vraiment affaire au gang des James... Juste à des petits voleurs à la tire... Il continue à sourire tout en sachant que cela m'exaspère Sullivan: Qu'est-ce que t'en penses? Tu penses pouvoir leur trouver une place? Les trois gars sont solides. Ce ne sera pas difficiles pour les placer. Ils passeront sans doute leur temps à reboucher les trous des chaussées défoncées par les pluies et les passages de diligences. Mais le plus jeune a l'air de pouvoir tomber à chaque pas... Je tache de capter le regard du gamin. La première étape est de voir si il me comprend Tu t’appelles comment? Tu viens d’où? Tu as quel age? Et qu'est-ce que tu as fait?
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Hiro Kobayashi
Since : 17/08/2022 Messages : 24 Faceclaim : none Crédits : nne	Mer 24 Aoû - 13:50 Tandis qu’il attendait avec les autres détenus qu’on lui signifie sa tâche, Hiro se risqua néanmoins à quelques coups d’oeils aussi furtifs qu’occasionnels : le regard que le Marshall sembla échanger avec un des militaires les escortant parût un peu… Familier… Bien sûr, peut être que le jeune Hiro lisait mal les signes, mais clairement ils ne devaient pas se croiser pour la première fois, loin de là… Quand à la nature même de leur relation en revanche, c’était bien le mystère et boule de gomme ! Alors que la tunique bleue semblait adresser un sourire bienveillant et poli au marshall, ce dernier lui rendait un regard impassible qui cachait peut-être une pointe de mépris… Ou était-ce une pointe d’amour ? ou de respect ? Ou de n’importe quoi d’autre ? En vrai ce type avait l’air tellement impassible que malgré tous ses efforts, le jeune Hiro ne parvenait pas à percer un temps soit peu les émotions de cet homme. Puis soudain, les yeux de l’homme de loi vinrent trouver ceux du jeune bagnard qui baissa immédiatement la tête, espérant ne pas attirer davantage l’attention sur lui : la publicité que lui donnait son uniforme rayé était bien suffisante ! Heureusement, le Marshall sembla se désintéresser de lui tandis que le gardien militaire vantait les exploits criminels (misérables) de leur chaîne… Un répit de courte durée puisque bien vite, l’homme se décida à s’adresser, à lui, directement ! A vrai dire, il s’était baissé pour détailler le visage de Hiro alors même que le garçon ne cherchait qu’à faire profil bas autant littéralement que figurativement ! Écarquillant légèrement les yeux quand l’homme lui posa ses questions, le jeune Hiro resta silencieux une brève seconde le temps que son cerveau câblé en Japonais comprenne bien l’ensemble des éléments contenus dans la phrase du Marshall. Il se racla légèrement la gorge et, sans relever la tête, demanda de sa voix de jeunot : - Heu… Matricule… Un, zéro, trois deux cinq, sir. Demande l’autorisation de parler, sir. Ten thousand three hundred and twenty five était encore un son un peu compliqué pour lui, raison pour laquelle il l'avait prononcé chiffre par chiffre... Son arrivée au fort ne datait peut-être que d’hier, mais Hiro n’avait pas perdu de temps pour apprendre que son statut d’esclave légalisé lui restreignait fortement l’accès à certaines libertés, notamment celle de la parole qu’il devait dorénavant demander pour obtenir sous peine de punition aux degrés divers. Une fois le droit de parler accordé, le jeune garçon entreprit de répondre aux questions du sheriff les unes après les autres, toujours en fixant les chaussures de ce dernier. - Je m’appelle Hiro, sir. Je suis né au Japon mais j’ai vécu à San Francisco depuis que l’époque où je suis petit sir. Son accent prononcé combiné à sa grammaire maladroite eurent tôt fait de provoquer quelques ricanements étouffés de la part de ses co-détenus que le gardien s’empressa de faire taire d’un regard sévère.Tout en ne prêtant qu’une maigre attention à la réaction des autres taulards, le jeune Hiro se concentra un peu plus afin de mieux articuler la suite de son monologue. - Je viens d’avoir 16 ans et… Je suis là parce que j’ai volé une boîte de haricots… Une fois de plus, des rires mais un peu plus forts et gras se firent entendre de la part des autres condamnés qui perdirent rapidement leur insolence quand le gardien leur aboya l’ordre de fermer leurs gueules… Il faut dire que si il n’avait pas été la personne concernée, Hiro lui même aurait eu envie de rire à l’évocation d’un crime aussi ridicule… Et surtout si les habitants du village où il avait perpétré son méfait n’avaient pas été prêts à le lyncher pour ça… Ca aussi c’était une bonne blague tiens ! Sans doute qu’au vu de ses origines, le fait d’être né devait être un circonstance aggravante bien plus sérieuse à leurs yeux que le maigre larcin qu’il avait commis… Mais trêve de philosophie, lorsque ses “camarades” eurent fini de se moquer de lui, le garçon compléta sa phrase par un simple et respectueux : - Sir…
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	Dim 4 Sep - 12:02 ft. @Hiro Kobayashi New parts… New Life… Sorta… Je reste incertain devant ce gamin... - Heu… Matricule… Un, zéro, trois deux cinq, sir. Demande l’autorisation de parler, sir. Je suis surpris. Ses mots ne sonnent pas comme ceux d'un prisonnier obséquieux devant quelqu'un de plus puissant que l'on tente d'amadouer... Il y a quelque chose de militaire dans sa façon de se tenir et dans sa manière. Et c'est curieux de la part de quelqu'un de si jeune... J'entends son voisin costaud grogner dans sa barbe Prisonnier: "Faux cul" Je tente d'attirer l'attention de ses yeux baissés avec ma main pour qu'il continue de parler - Je m’appelle Hiro, sir. Je suis né au Japon mais j’ai vécu à San Francisco depuis que l’époque où je suis petit sir. J'ouvre les yeux agrandis par la surprise. A croire que San Francisco attire toute l'Asie... - Je viens d’avoir 16 ans et… Je suis là parce que j’ai volé une boîte de haricots… Je suis devenu trop indulgent avec les gamins affamés... Je sens le regard de mon frère. je sais qu'il est surpris par le temps que je prends avec cet adolescent. Comme si je cherchais à le connaitre et le comprendre. Prisonnier: J'en ai marre de tout ces métèques... Je suis obligé de me redresser et de faire face au costaud et à fixer ce dernier dans les yeux... Heureusement, il y aura toujours des abrutis pour me ramener à ma nature... Tu ouvres une troisième fois ta bouche et tu n'as plus de dents. J'ai un minimum de principes... J'avertis toujours quand je vais défoncer la gueule de quelqu'un. Le gars ne baisse pas le regard. Je sais qu'il n'a pas compris... Je vais voir combien de temps il va tenir sans l’ouvrir de nouveau Je reporte mon attention sur.... comment? ... Hiro Tu sais lire, écrire ou compter? Et bien-sur j'entends le même grognement Prisonnier: On sait même pas si cette face-jaune est une fille, un garçon ou un singe... Je me redresse de nouveau mais beaucoup plus vite. Mon poing gauche arrive avec toute la force de l'élan pris par le mouvement du bas vers le haut. Je sens à peine la base du menton que j'atteins. Mais j'entends clairement le craquement de ses dents de devant. Promesse tenue... Il tombe à la renverse. Après un instant de flottement, il reste sur le dos et me fixe de ses yeux vitreux et à travers Prisonnier: Tu vas passer ta vie à attendre de me voir venir, fils de p....Haaaaa!!!! Mon frère vient de lui écraser l'épaule de sa botte. Je crois qu'il y a mis tout son poids Sullivan: Je vais ramener ce fumier au Fort en l'attachant par une corde à mon cheval. Il l'attrape par le col et s’arrête devant moi un instant. Sullivan: On est pas forcé de s'aimer en famille. Mais personne ne te menace... Je souris. Sullivan est toujours étrangement sentimental des qu'il est question de famille. Il n'est pas mon frère favori, mais personne ne lèvera la main sur lui devant moi sans représailles immédiates Je reporte mon attention sur le gamin J’espère que tu n'as pas oublié ma question.
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Hiro Kobayashi
Since : 17/08/2022 Messages : 24 Faceclaim : none Crédits : nne	Lun 5 Sep - 17:00 Ses yeux toujours baissés vers les yeux du Marshall, le jeune asiatique ne fit que sourciller à l'accusation “dithyrambique” du prisonnier à ses côtés… Il faut dire aussi que même si il se doutait que ses mots n’étaient pas faits pour le brosser dans le sens du poil (déjà le ton, mais également les deux mots le composant qui, pris séparément, n’évoquaient pas le champ lexical du compliment). Soudainement, la main du Marshall passa dans son champ de vision et fit relever ses yeux au jeune asiatique. Le regard toujours un peu fuyant, HIro n’osait pas vraiment regarder le dépositaire de l’autorité publique directement dans les yeux, mais son visage n’était plus autant rivé vers le sol qu’il l’était quelques secondes auparavant, autorisant ainsi Bartel de voir un peu mieux les traits du jeune prisonnier. Puis le prisonnier qui les accompagnait se sentit, une fois encore, très malin de faire part de son avis sur la situation présente… Un point de vue qui n’avait en réalité que peu d’intérêt, d’autant plus que les “métèques” comme il disaient étaient en réalité une catégorie dans laquelle il pouvait lui aussi facilement se trouver ! Tout le monde est un immigrant ici et c'était fou que les Blancs ne s’en rendent toujours pas compte… Et puis après tout, Hiro avait beau être un délinquant lui-même, il avait du mal à prendre au sérieux un jugement de valeur venant de la part d’un type portant des chaînes comme lui ! C’était eux les rebus de la société, pas les “métèques” qu’ils désignait et qui plus souvent que non étaient d’honnêtes gens travailleurs… Un peu comme lui jusqu’au jour de cette erreur qu’il avait commise… En réalité, Hiro était bel et bien ce type d’exception qui donnait du grain à moudre à ce type de racistes. En temps normal, il n’y aurait pas prêté attention : il avait appris depuis longtemps à mettre son poing dans sa poche face à un tel langage de toute façon ! Mais le fait qu’il porte aujourd’hui lui-même l’uniforme rayé des détenus changeait beaucoup de choses… Ces rayures et ces chaînes faisaient de lui un paria, encore plus aujourd’hui au sein de sa propre communauté qu’aux yeux des Blancs, il était une honte pour son peuple et ses ancêtres, une honte pour lui-même… Ce cheminement de pensée amena finalement Hiro à prendre l’insulte beaucoup plus à cœur qu’il ne l’aurait fait en temps normal. Hier, ces mots glissaient sur lui, aujourd’hui, c’était normal qu’il les reçoive, car il correspondait à la définition qu’ils désignaient. Honteux, le garçon baissa de nouveau la tête, perdu dans ses pensées, faisant un effort pour retenir des larmes de désespoir qu’il sentait monter… Tout le contraire de la mandale que le Marshall envoya à l’autre détenu ! Le retour à la réalité fut brutal et même s'il n’avait pas été le récipiendaire du coup, Hiro écarquilla les yeux et eut un mouvement de recul. Sa tête enfin relevée, ses yeux étaient si ronds qu’ils paraissaient presque ceux d’Européens. Complètement paumé dans ses pensées, le jeune garçon n’avait pas entendu la question du Marshall, et encore moins les commentaires suivants du prisonnier. S’ensuivit une correction légendaire administrée à son co-détenu qui enfonça un peu plus dans le crâne du garçon que jamais plus il ne briserait la loi, JAMAIS ! Puis l’attention du Marshall revînt sur lui et… Silence pendant quelques secondes… Hiro n’avait pa entendu sa question ! Genre pas du tout ! Redoutant de lui aussi recevoir une correction dans les secondes à suivre, il résigna et grimaça, prêt à s’en prendre une lui aussi, et à ne surtout pas répliquer. - Je vous demande pardon sir… Je n’ai pas… Je ne me souviens pas de la question sir. Avec ou sans correction, Hiro aurait à priori à répondre une bonne fois pour toutes à l’interrogation du Marshall, aussi répondrait-il de la manière suivante. - Yes sir, je sais compter, et lire aussi : l’alphabet Romain, le Japonais et le Mandarin… Mais je ne suis pas doué pour écrire sir… Mais je le sais quand même écrire, sir.
Hiro Kobayashi


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	Lun 12 Sep - 23:21 ft. @Hiro Kobayashi New parts… New Life… Sorta… Je parviens à sourire mécaniquement à mon frère. Ramener ce type en le trainant par une corde jusqu'au fort le tuera certainement. J'ai un instant d'hésitation et puis je croise le regard animal du gars à terre. Il cherchera à faire un coup tordu ou qu'il soit et quoiqu'il fasse... Alors mourir de fatigue sur la route serait une fin accommodante pour chacun... Fais en ce que bon te semble... Sullivan me sourit. Sullivan: Avoue que tu regrettes la guerre et la liberté qu'elle te donnait... Je ne sais pas si je dois me mettre en colère. La remarque amusée me touche. La guerre... ou plutôt "les guerres" m'ont conduit à mettre l'humanité entière dans une poubelle... moi compris. La guerre m'a donné le complexe du survivant... mais ça, plutôt crever que de le raconter à mon cadet... ni à personne d'ailleurs. Si tu crois que porter un uniforme rend libre, c'est que t'as rien compris Et puis il m'agace avec son petit air suffisant. Ce n'est absolument pas un air de famille. Je suis aussi peu doué pour être un frère que pour être un père... Je reporte mon attention vers le gamin qui vient de loin... de très loin. Personne ne m'a jamais reproché mon excès de gentillesse mais humilier ce garçon me ferrait le même effet que de noyer un chaton... Qu'est-ce qu'il a dit? - Je vous demande pardon sir... Il a l'air éduqué. Et je ne dis pas seulement cela parce qu'il est poli. Sa manière de parler sans doute... - Yes sir, je sais compter, et lire aussi : l’alphabet Romain, le Japonais et le Mandarin… Mais je ne suis pas doué pour écrire sir… Mais je le sais quand même écrire, sir. Il y a des communautés asiatiques qui commencent à s’agréger dans certains quartiers. Elles semblent développer une certaine autarcie. Il serait bon d'avoir un interprète pour briser cet isolement et comprendre leurs fonctionnements Je lève les yeux vers mon frère J’espère la visite du shérif d'Imogen ou de son adjoint pour récupérer les deux brutes. Je garde le gamin pour des travaux d’écritures. Je trouverais bien pour le reste.... il y a assez de magasins dans la ville pour qu'il y soit employé. J'en ai marre d’être entouré d’analphabète.
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Hiro Kobayashi
Since : 17/08/2022 Messages : 24 Faceclaim : none Crédits : nne	Mar 13 Sep - 0:25 Les yeux toujours baissés dans un mélange de honte et de respect, le jeune Hiro ne se priva pas pour autant de tendre une oreille distraite aux interactions qui avaient lieu entre le Marshall et son… Son… Eh bien bonne question en fait ! Sans relever sa tête, le jeune bagnard se hasarda à jeter un oeil rapide au militaire, puis au Marshall. Au final, c’était tout ce qu’il lui fallait pour comprendre d’où venait leur apparente familiarité… Complicité n’aurait pas vraiment été le mot car clairement, ces hommes ne semblaient pas non plus être les meilleurs amis du monde ! Mais pour autant, un certain respect transpirait de la manière dont ils s’adressaient l’un à l’autre et le détail qu’Hiro pût faire de leur visage acheva de confirmer ses suspicions : ils étaient certainement de la même famille ! Bon, concrètement, cette information n’allait pas être d’une grande utilité au jeune asiatique, mais pour autant elle lui permettait à minima de comprendre un peu mieux le déchaînement de violence qui avait eu lieu sous ses yeux quelques secondes plus tôt; ainsi que de lui donner une meilleure compréhension de la culture de ce pays qui, finalement, avait au minimum un point en commun avec celle de l'île du soleil levant, à savoir : la famille c’est sacré et personne ne touche à la famille d’autrui sans en attendre des conséquences drastiques. Le garçon stoppa net son analyse quand le Marshall finit par annoncer les plans qu’il avait en tête à son sujet ! Lui servir de scribe ? Il y avait pire comme sanction, bien bien pire ! Au contraire ! Sans le savoir, le Marshall lui faisait ici un immense honneur dont le garçon ne tarda pas à le remercier, faisant fit des regards mauvais de ses co-détenus. S’inclinant en avant, il répondit. - Si vous me le permettez sir, je tiens à vous exprimer ma gratitude sir. Un silence s’ensuivit… Encore une gaffe de sa part… Il faut dire que les occidentaux n’étaient pas habitués à de tels cérémonials et même si il avait maintenant passé une bonne partie de sa vie sur le continent Américain, Hiro n’avait pas vraiment eu l’occasion de s’habituer aux coutumes de la terre puisque ses seules interactions avec d’autres gens que les asiatiques jusque là consistaient à leur vendre des journaux… Gêné, apeuré à l’idée d’avoir lui même gêné les personne qui l’entouraient, Hiro résista à la tentation presque instinctive de s’incliner de nouveau pour demander pardon et attendit que le militaire ne débarrasse le plancher avec les autres prisonniers qui, clairement, avaient envie de lui enfoncer la tête dans la cage thoracique pour être un “faux-cul”, ou quelque chose dans le genre… Il ne savait pas encore tout à fait ce que cela voulait dire… Une fois seul avec le Marshall, le garçon tenta de… “Briser la glace”, comme disaient les occidentaux en se permettant un trait d’humour tandis qu’il désignait du doigt les rayures de son uniforme de prisonnier. - Si vous me permettez sir… Je tiens à corriger ce que vous avez put dit au sir militaire à plus tôt sir : moi même je porte un uniforme mais je ne me considère pas pour plus libre pour autant sir ! Hiro se joindrait au rire du Marshall s'il riait, autrement il s’excuserait pour son trait d’humour mal placé. Dans tout les cas cependant, le garçon suivrait l’officier de la loi en l’attente de son affectation à une tâche. Dire qu’il était heureux était peut-être exagéré, mais il y avait malgré tout une certaine fierté palpable dans le jeune Hiro alors que l’officier de justice l’avait désigné pour des tâches plus intellectuelles… Une fierté qu’il souhaitait entretenir en fournissant le meilleur de lui-même, et tant pis pour les jaloux de sa chaîne !
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	Dim 9 Juil - 10:38 ft. @Hiro Kobayashi New parts… New Life… Sorta… Trigger: Apriori sur d'autres peuples Si vous me le permettez sir, je tiens à vous exprimer ma gratitude sir. Je ne suis pas habitué à ce langage policé, et encore moins de la part d'un prisonnier... Ce gamin doit en agacé plus d'un. Chercher à se faire oublier dans ce milieu, c'est comme se tatouer une cible sur la gueule... - Si vous me permettez sir… Je tiens à corriger ce que vous avez put dit au sir militaire à plus tôt sir : moi même je porte un uniforme mais je ne me considère pas pour plus libre pour autant sir ! Je ne suis pas certain d'avoir compris le sens de cette longue phrase... mais je parviens quand même à sourire. C'est la première fois que quelqu'un associe "sir" à mon frère. Je ne vais pas lui dire... il ne faut pas qu'il s'habitue aux flatteries. Il est si fragile dans sa tête... Ne m'appelle pas sir... Ce sera Marshall pour toi Je ne parviens pas à déterminer si cette politesse affectée est ma manière d’être au naturel ou si elle cache de la duplicité. Peut-être un peu un des deux... Il doit se dire que pour quelque temps, c'est moi qui tient le bâton, et qu'il vaut mieux m'avoir à la bonne... et puis, la crainte et la soumission marchent sur certains... Pour moi, cela peut finir par m'ennuyer à la longue... Je tache d'accrocher son regard toujours fuyant... Fuir le regard de quelqu'un dans ce pays, ça peut vouloir qu'on ment, qu'on cherche à manipuler quelqu'un... Personne ne pensera que tu es poli et respectueux. On pensera que tu es un putain d'hypocrite... alors ne fuit jamais un regard.... Et je me ravise. Il est capable d’obéir à la lettre... Ce gamin aurait fait un vrai soldat. N'en fait pas trop dans l'autre sens... On pourrait croire que tu cherches la bagarre... Alors trouve le bon dosage... Je prends le temps de réfléchir. Je baisse la tête. Je sais qu'il ne va pas me harceler... Mais c'est moi qui craque avant. Je ne vais rester dans rien dire une heure pour voir si il est capable de rester silencieux. Toutes les langues que tu écris... Est-ce que tu es capable de les parler? Il y a ici des communautés venues de ton continent et qui vivent leurs vies dans l'isolement. J'ai besoin de savoir ce qu'il s'y passe... Une pensée traverse mon esprit. Je devrais aussi chercher parmi les prisonniers un rital... mais pas certain que cette race soit aussi policé que celle de ce gamin. Et rappelle moi ton nom...
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Hiro Kobayashi
Since : 17/08/2022 Messages : 24 Faceclaim : none Crédits : nne	Mer 6 Sep - 15:22 La tentative d’humour du jeune Hiro à propos du superbe uniforme qu’il portait tomba totalement à plat, aussi fit-il une grimace avant de détourner ce regard qu’il avait osé relever un tant soit peu sur le Marshall. Cependant, malgré cet échec, le garçon commençait à prendre un peu plus confiance : même s’il continuait de fuir les yeux de son interlocuteur, lui même n’avait plus ce regard de chiot apeuré qu’il arborait quelques minutes plus tôt en pénétrant dans le bureau du Marshall. De par ses déclarations, il avait compris qu’il ne risquait rien avec le Marshall, du moins tant qu’il lui obéirait au doigt et à l'œil ! Par chance, c’est exactement ce qu’il comptait faire, à commencer par corriger son titre pour l’adresser. - Bien s… Heu Marshall, pardon Marshall. En revanche, la phrase suivante du Marshall le surprit et lui fit échapper un minuscule hoquet de surprise. Il releva timidement la tête et répondu en le regardant dans les yeux comme il lui avait demandé, quand bien même une grimace d’inconfort et un air traduisant toute sa gêne était facilement décodable. - Bien Marshall… Excusez-moi, je… Je le sais en plus Marshall mais… Vu mes origines, cela m’attire plus souvent des ennuis : les gens préfèrent que les gens comme moi baissent les yeux face à eux. Et… Il rebaissa ses yeux, soupirant en regardant les rayures qu’il allait devoir porter ces deux années à venir. Il releva les yeux sur le Marshall. - J’ai une très raison supplémentaire d’avoir honte de moi même, s… Marshall. Ca ne m’aide pas à soutenir que les regards sur moi, Marshall. Le garçon soupira, et sentit ses yeux fuir encore, mais il réussi à les maintenir quand il se souvînt de ce que le Marshall venait justement de lui demander. - Mais je ferai un effort comme vous le voulez, Marshall. La conclusion du Marshall à ce sujet le laissa cependant dubitatif… Dans ce pays justement, tous les blancs croyaient qu’on cherchait la bagarre, à partir du moment où on était comme lui et qu’on ne faisait que croiser accidentellement leur regard ! N’importe quelle durée était déjà trop longue pour la majorité des gens… Mais bon… Après tout c’est vrai que se comporter un peu moins en victime ne pourrait pas lui faire de mal. Puis on passa aux choses sérieuses : le garçon suivit maladroitement le Marshall tout en répondant à sa question (même s’il avait été détaché de ses co-détenus et que ses mains étaient libres, les manicles qu’il gardait aux pieds l’entravaient toujours, et il ne s’était toujours pas habitué à ce genre de chose). - Oui Marshall, je peux parler et écrire le Japonais qui est ma langue maternelle, ses trois alphabets. Le Mandarin aussi mais même si beaucoups de Kanjis sont similaires entre cette langue et ma langue natale, je ne connais pas tous les signes à l’écrit, mais très beaucoup quand même ! Et l’Anglais, je l’ai appris Marshall, mais je ne sais pas si je sais bien orthographier dans cette langue quand écrite Marshall.. Voila ! Le Marshall avait le topo ! Hiro s’arrêta quand il lui demanda son nom et, nullement offensé à l’idée qu’il aie pû oublier son nom, le garçon eu un début de sourire et s’inclina pour saluer respectueusement le Marshall. - Je suis Hiro marshall. Hiro Kobayashi. Enchanté.
Hiro Kobayashi


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