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Faceclaim : Jimmy les deux bottes Crédits : GHOEST
| Sam 17 Sep - 21:49 Les Lieux petit cours de géographie
Les deux états américains sont séparés par une chaine de montagnes appelée Grey Hills. Cette dernière offre des paysages complètement différents. Il est fortement recommandé de voyager en groupe. A cheval, le trajet dure environ trois jours entre Silverstone et Imogen si on passe par les grandes routes (moins dangereuses). Grâce à la voie de chemin de fer, ces deux états restent en contact avec les grandes villes américaines.
Infos en plus le diable est dans les détails
A savoir - Silverstone et Imogen se trouvent chacune à plus de 50 km de leur côté de la frontière. Il faut donc environ trois jours à cheval pour aller de l'une à l'autre, et six jours en diligence à cause des montagnes et du petit nombre de routes réellement praticables. Il en faudra peut-être un peu moins pour une personne habituée chevaucher en montagne et n'ayant pas peur de la faune sauvage. A l'époque, les gens étaient plus habitués qu'aujourd'hui à faire des longs trajets. La mail coach était également une option pour se déplacer ; moins coûteuse que la diligence car moins spacieuse, sa priorité était donnée au courrier, c'est-à-dire à la vitesse, plutôt qu'au confort des voyageurs, cependant elle pouvait accueillir jusqu’à quatre personnes. A noter qu'il n'y pas de train ralliant les deux villes, seulement une station de gare entre Silverstone et le reste du monde.
crédit - deadparrot & ghoest | | | | |
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| Sam 14 Jan - 22:31 New Hanover north est california
New Hanover est une région montagneuse qui s'étend sur une grande partie des Grey Hills, au Nord Est de la Californie.
Les routes sont escarpées et les habitants sont isolés des lignes de chemin de fer et des voies commerçantes. De vastes forêts couvrent ces terres qui abritent des grands lacs dans des espaces entièrement sauvages. Plusieurs familles de fermiers vivent dans la région depuis l'époque des pionniers. La population est majoritairement protestante.
Jusqu'en 1838, seuls quelques trappeurs fréquentent les lieux ainsi que les populations shoshones, paiutes et washoe qui campent parmi les arbres pendant l'automne et l'hiver. James H. Beaver commence l'exploitation industrielle de la pinède qui se trouve sur ses terres en 1843. Il emploie alors une cinquantaine d'hommes qui rasent année après année plusieurs hectares de forêt. Les relations pacifiques avec les autochtones commencent à s'étioler dès lors que l'activité de la scierie contraints les tribus à se déplacer.
La région est déchirée pendant plusieurs décennies par des conflits entre autochtones et colons. James Beaver ne respecte pas le traité qui l'engageait à préserver les terrains de chasse en continuant de racheter des parcelles autour de la scierie pour étendre son exploitation. L'armée finit malgré tout par lui donner raison en réfutant aux autochtones la propriété de ces terres. Fort Randall est très favorable au développement d'Imogen et de ses environs. Il fournit à la scierie Beaver une protection armée qui fait reculer les tribus qui campaient dans les Grey Hills.
Pendant l'année 1857, la ville d'Imogen voit le jour au cœur des montagnes. Atticus Beaver lance un message pour apaiser les tensions en adoptant le fils d'un couple de fermiers autochtones. Il devient maire d'Imogen en 1869. Les terrains de chasse des paiutes, shoshonnes et wasiw ne leur ont pas été rendus.
Imogen Région des Heartlands
James H. Beaver fait l'acquisition d'un terrain forestier dans les années trente. Il commence l'exploitation seul, rasant petit à petit des kilomètres de forêt. En 1843, il inaugure la construction d'une scierie en plein coeur du site montagneux qui appelle à l'embauche de plusieurs ouvriers. Après des années de labeur solitaire, le pari du pionnier finit par payer : la scierie devient une actrice essentielle du développement des villes environnantes. L'agglomération ouvrière s'intensifie et les populations comanches sont progressivement chassées de leurs terres au nom de la propriété privée. Lorsque l'église est érigée en 1857, le premier pasteur baptise la cité ouvrière "Imogen". Quelques commerces ouvrent, le comptoir ouvrier devient le Snip Saloon, et une petite cité ouvrière sort de terre. La ville vit au rythme du travail, la scierie emploie une centaine de personnes. Les trappeurs fréquentent à leur tour Imogen pour vendre des peaux lors du marché fermier. En 1869, Atticus Beaver, le fils de James, est élu maire à la majorité. Il exerce toujours à ce titre. Le pasteur Simon mène la paroisse locale pendant de longues décennies avant de céder sa place à Benicio M. De la Fuente en 1883. Ce dernier travaille main dans la main avec Atticus pour apaiser les relations entre autochtones et fermiers, et convertir la population. 300 Habitants
La scierie la Beaver cie.
Depuis l’année de sa création, la scierie s’est considérablement étendue dans la pinède. Atticus Beaver, dans la succession de son père James, est à la tête de la compagnie familiale. Ses enfants sont également employés par l’entreprise. Les bûcherons abandonnent derrière eux des parcelles de coupe-rases dans la pinède. L’abattage du bois a lieu dans des zones parfois très reculées de la forêt. Les ouvriers montent des campements temporaires où ils travaillent plusieurs semaines. Les arbres sont abattus débités et transportés jusqu’à la scierie. La scierie se situe à proximité d’Imogen. Il faut une demi-heure à cheval pour s’y rendre. Un grand atelier ouvert accueille les travailleurs. Il reste des tonnes de bois de chauffage à découper et empiler. C'est ici que le bois brut est rendu propre à la construction. Pour travailler, il suffit de se présenter. Le contremaître ne demande aucun papier, seulement une signature. C’est à l’oeil qu’il va jauger les qualifications de son nouvel ouvrier et on dit que plus un ouvrier a de gros bras, plus il a de chance de gagner sa vie. Les bûcherons parle même d’une prime de la hache car, étant payés au nombre d’arbres abattus, les plus gros bras parviennent à couper un tronc en moins de coups. La clientèle de la scierie rassemble à la fois les nouveaux propriétaires privés qui construisent leur maison et les agglomérations environnantes qui se développent. Le transport du bois à travers les montagnes et les déserts coûte une fortune à la compagnie mais étant l’unique débiteur de bois des environs, les Beaver se remboursent largement en répondant aux commandes incessantes. Malgré son statut émérite dans la communauté d’Imogen, la scierie n’a pas la meilleur des réputations. De temps en temps, on entend des discours qui parlent de la façon dont Atticus et ses fils escroquent des fermiers endettés pour racheter leur dette au rabais et les contraindre à vendre leur terrain au prix d’une bouchée de pain. Les Beaver sont à la fois au centre et à la marge de la petite cité perdue au milieu des montagnes. La maison familiale se dresse à quelques mètres de la scierie. C’est la plus vieille maison du comté. La petite cabane de bûcheron existe toujours, tout près du grand pavillon où la famille demeure aujourd’hui. Les ouvriers ont interdiction formelle d’y entrer. Les Beaver emploie quelques domestiques à qui on demande la discrétion totale. | | | | |
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| Sam 14 Jan - 22:37 West Esperanza north west Nevada
En 1861, deux prospecteurs révèlent la présence d'un gisement d'argent dans la région de West Esperanza. Une activité minière se développe progressivement tandis ce que la ligne de chemin de fer atteint l'intérieur des terres et qu'une gare se créé au milieu du désert. Joseph Hoffman, un des rares éleveurs de la région aride et désertique, prospère grâce à l'unique source d'eau des grandes plaines qui se trouve sur son terrain. Voyant la mine se développer, il débute la construction d'une gare en anticipant l'arrivée de la voie de chemin de fer sur ses terres puisque les locomotives à vapeur nécessitent d'être alimentées en eau. Son pari est un succès : la ville se développe après le passage des premiers trains. Parallèlement, Henry Rosenbach devient propriétaire de la mine de Silver King et en développe l'activité de forage. Malgré ses tentatives infructueuses de racheter à Joseph Hoffman ses terres, il investit dans l'expansion de Silverstone dont il perçoit le potentiel. Après plus de vingt ans de guerre immobilière, la disparition inexpliquée de Joseph Hoffman permet à Henry Rosenbach de racheter la source à la veuve Hoffman. Devenu maire de Silverstone, son autorité est challengée par les activités de gang qui corrompent toute la région depuis quinze ans.
Silverstone Région des Great Plains
Le fondateur de Silverstone est Joseph Hoffman, un entrepreneur avisé qui a su capitaliser sur l'arrivée d'une ligne de chemin de fer sur ses terres. En deux décennies à la mairie de Silverstone, il a vu prospérer la ville où se sont développés des activités de plus en plus variées ( du forage minier au développement de commerces à grande échelle grâce à la ligne de train). La parcelle déserte où il avait bâti sa maison s'est métamorphosé en une petite cité grouillante où les ouvriers se lèvent aux aurores et les saloons ne ferment pas. La région attire également de nombreux hors la loi qui s'en prennent aux convois de train et aux voyageurs, prêtant à la région une réputation de grande dangerosité où l'on ne peut pas se déplacer sans escorte. Les propriétaires de West Esperanza sont dépassés par ce climat de violence auquel même les promesses politiques d'Henry Rosenbach ne peuvent rien changer. Ce n'est qu'en 1871 qu'une nouvelle organisation criminelle vient rebattre les cartes et permettre aux fondateurs de récupérer le contrôle de la ville. Le Silver Gang, bien ironiquement nommé après les ouvriers de la mine qu'ils dépouillaient dans leurs premiers temps, se place comme le troisième homme de la ville en sortant vainqueur de la guerre des gangs. Joseph Hoffman puis Henry Rosenbach décident de fermer les yeux sur les activités de corruption et de marché noir du gang en échange de son aide pour faire de la ville une place sûre. Depuis la disparition de Joseph Hoffman, le nouveau maire Henry Rosenbach continue de traiter avec la famille Hennessy mais il semble aspirer à s'émanciper de leur influence qui ombrage sa réputation tout en ménageant le risque d'une guerre dont il n'aurait pas le contrôle. 700 Habitants
Ghost Town Anciennement 'le Bog'
On y retrouve des baraquements ouvriers en ruine autour de l’ancien carreau de mine. L'exploitation minière s'est déportée à l'est du gisement il y a deux décennies pour des raisons de sécurité. On dit qu'un drame terrible s’est produit qui a coûté beaucoup de vies et dont seuls les plus anciens se souviennent. Beaucoup d'ouvriers conservent encore aujourd'hui une rancœur envers le patron de l'exploitation minère, Henry Rosenbach. Aujourd’hui, s'y retranchent les marginaux, les hors-la-loi, ceux dont on ne veut pas en ville. On l'appelle Ghost Town, où la lente agonie de la pauvreté s'éternise et survit du marché noir. Les jeunes de la ville sont prévenus de ne pas en approcher pour des tas de raisons horrifiques. L'endroit sinistre continue pourtant de vivre grâce à la contrebande qui profite de la réputation effrayante de la bourgade fantôme.
SILVER KING’S MINES Remember the coal miners in the cold dark corridors and pray for them
Après l'acquisition du terrain en 1862 par Henry Rosenbach, l’exploitation de la première mine d’argent de West Esperanza débute en même temps que la gare de Silverstone est érigée en 1865. Petit à petit, les petits baraquements de mineurs sous-exploités fleurissent tout autour. En 1872 l’effondrement de plusieurs tunnels oblige à l’abandon du terrain. Fort heureusement une nouvelle mine est creusée à plusieurs kilomètres de Silverstone et son exploitation débute dès 1874. Elle produit de l'argent, du zinc et du plomb. Une partie du minerai est fondu directement sur le site mais des fonderies à plus grande capacité ont été construites en aval de la Randall River . Plus d’une centaine d’hommes et de femmes de tous âges y sont employés pour un salaire dérisoire. Équipée d'un système de chemin de fer pour les charrettes de la mine, et d’un monte-charge, c’est une des plus modernes de la région. De petits monorails relient les différentes ouvertures dans la mine, et des monticules de terre, de roche et de graviers sont éparpillés aux alentours. En bas, c’est une véritable ville souterraine qui grouille entre les murs taillés dans la roche ; on y retrouve une infirmerie, une écurie, un réfectoire et des dortoirs. Bien évidemment le confort n’est pas de mise. La mine elle-même est sombre, sale et dangereuse. Les risques d’incidents sont nombreux autour et dans la mine, et il n’est pas rare que des travailleurs y perdent la vie – souvent des enfants embauchés pour leur petite taille facilitant l’accès aux galeries les plus étroites. La mine est également gardée par des patrouilles d'officiers armés, qui se relaient plusieurs fois par jour. Selon le vent, on peut parfois entendre les bruits de la mine jusqu’à Silverstone, le son des pioches frappant inlassablement les parois résonne jusque dans la rue principale. | | | | |
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| Sam 14 Jan - 22:38 FORT RANDALL America without her soldiers would be like God without His angels
En 1834, sur le futur site de Fort Randall, deux frontiersmen Charlie Tarrants et David Yates, construisent un comptoir commercial privé de fourrures de castor. Le site est idéalement localisé entre les Grey Hills et les plaines sauvages et ils décident de le nommer Fort Tarrants. En 1841, Fort Tarrants est racheté par l’ American Fur Company, et est momentanément renommé Fort Brodrick. C’est seulement quelques années plus tard que le comptoir est récupéré par l’armée américaine pour en faire un avant-poste militaire. L’objectif principal est d’y développer le commerce, ouvrir une route vers l’ouest et protéger les futurs migrants se dirigeant vers la Californie et l’Oregon. Le fort devient officiellement Fort Randall du nom de la rivière toute proche (rivière nommée ainsi en l’honneur du célèbre trappeur Michael Randall, mort noyé lors d’une chasse aux castors). Les différentes structuresNew Guard House Cette prison fut construite en 1876 suite aux plaintes du chirurgien en chef concernant divers problèmes dans l’ancienne prison : surpopulation carcérale, pas de chauffage ni de lumière, soucis d’hygiène… Malgré les nouveaux bâtiments, les prisonniers se plaignent toujours autant. Post Trader’s Post Un magasin géré par un civil qui abrite également le Club des Officiers et un bureau de poste. La boulangerie y est accolée. Cavalry Barracks Les quartiers de la cavalerie sont le plus grand bâtiment du Fort. Le rez-de-chaussée abrite les cuisines et le réfectoire, les lits sont situés au premier étage. Captain’s Quarters La grande maison à l’architecture de style néocolonial hollandais était originellement occupée par le Capitaine de cavalerie Reynolds Burt, qui profite maintenant d’une retraite confortable à Carson City. C’est maintenant le chirurgien du Fort et sa famille proche qui occupent ces quartiers. Colonel’s Quarters Une maison plutôt simple occupée par le Colonel à la tête de Fort Randall. Il y vit avec son épouse et ses enfants. Old Bedlam Les quartiers réservés aux officiers célibataires. Fort Randall en 1889 | | | | |
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