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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Les fleurs de cactus
Destiny
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Destiny
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Les fleurs de cactus Lj4l
Mer 15 Fév - 2:02
Lison et Louisa : les cactus et les roses



Il y a des situations qui obligent à être plus humble.
En dehors de sa savane, le lion est-il toujours le roi ?

Louisa Rosenbach représente à Silverstone ce qu’une jeune femme peut désirer de plus fort à notre époque : la beauté, la richesse, la stabilité et le confort. Malgré sa réputation revêche, sa famille a toujours veillé à satisfaire ses besoins en matière d’éducation et de divertissement. Ses manières, enseignées par sa mère, peuvent même surprendre par leur raffinement, comme si un peu d’aristocratie renaissait dans ce coin hostile des plaines sauvages.Pourtant, soumise aux mêmes aléas que les autres mortels, même les être de sang bleu prennent la diligence à notre époque.

Toute la famille Rosenbach était trop occupée pour se rendre à l’enterrement d’une vieille tante d’Henry. Ils l’appelaient une tante mais elle était en réalité d’un lien familial beaucoup plus éloigné et Louisa ne l’a vu que rarement. Néanmoins, tout le clan s’est mis d’accord pour l’envoyer rendre un dernier hommage de leur part à tous, par-delà Santa Veronica. La décision a été difficile mais de nos jours, avec une bonne escorte, on peut se permettre davantage de déplacement.

Le convoi comprend une vingtaine de diligences qui avance les unes derrières les autres dans les paysages désertiques. Le rythme est plus lent mais le voyage plus sûr. Entre les fauves, les autochtones et les brigands, qui sait ce qu’on pourrait rencontrer ? Des hommes armés chevauchent autour des voitures, à l’avant et à l’arrière de la file.
Celui qui accompagne Louisa n’est pas très loquace, jonché sur son cheval, il trotte à distance du fourgon et ne semble pas insister pour faire sa connaissance. Pas plus que le conducteur.

L’arrivée à Santa Monica est prévue pour le lendemain, après une journée et demie de trajet.Le soir, les diligences s’arrêtent à l'abri des falaises pour monter un nouveau campement. Les hommes déploient des tentes. Certaines femmes voyagent avec leur époux, d’autres seules.
C’est le cas d’Allison King. Quelques jours auparavant, la sage-femme a reçu une lettre d’une dame assez âgée lui demandant de venir en aide à sa petite fille, victime d’une grossesse non désirée. Il est encore temps d’agir.

Louisa peut se permettre de voyager seule dans sa diligence, qu’elle partage supposément avec son accompagnateur mais qui s’en va bien-sûr dormir dans l’herbe un peu plus loin. Allison, elle, partage sa voiture avec six autres femmes.

« Eh, toi » siffle l’homme à la barbe clairesemée qui escorte la voiture de Miss Rosenbach. « La brune ».
Un feu de camp est allumé où deux femmes distribuent la soupe.
« Vas apporter ça à la femme dans cette voiture » Il indique à Allison la diligence de Louisa en lui mettant dans les mains une gamelle remplie de ragoût. « Si j’entends encore sa voix aujourd’hui, je la noie dedans. »

Tout le monde est réuni autour de la bouffe, dans un silence épuisé qui se réchauffe bientôt en faisant tourner la bibine. Femmes comme hommes ont les joues qui se réchauffent près du feu. Les cordes des guitares et les voix accompagnent bientôt la nuit, pour conjurer la peur de l’homme seul dans la nature.

On voit les étoiles mieux que partout ailleurs. En levant les yeux, on peut en apercevoir quelques unes tomber comme des traits de lumière.



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Destiny
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Allison King
Allison King
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Crédits : Avatar wyrd-rpg, gif Pinterest (unidentified), code signature exordium.
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Age : Vingt-huit ans.
Statut : Célibataire.
Job : Sage-femme.
Habitation : Une petite maison à Imogen, dans le village.
Disponibilité : Oui.
Lun 27 Fév - 16:38
Les fleurs de cactus
ft  @Louisa Rosenbach

Dès qu'Allison avait glissé le bout de papier entre ses doigts pour le déplier, pour poser ses yeux sur les quelques mots, clairs et concis, elle s'était sentie appelée. L'empathie l'avait étouffée et ses sourcils s'étaient légèrement froncés, soucieux.
Elle viendrait en aide à cette jeune femme, veillerait à la rencontrer, l'Écouter et la libérer de son fardeau.
Si c'était ce qu'elle désirait, elle aussi, bien sûr. Parfois les souhaits familiaux n'étaient pas les mêmes que ceux des individus.

Elle était montée dans la première diligence qui s'était présentée à elle, quelques jours plus tard. Son convoi était grand et, par chance, Allison s'était retrouvée assise avec d'autres femmes. Elle avait passé une première partie du voyage à échanger avec elles, à les connaître et le petit groupe était vite devenu un espace de partages. De confidences. Elles s'entendaient bien et les heures passaient vite.  

À la tombée du jour, la caravane ralentit. On s'affaira à installer des tentes pour la nuit et Allison et ses dames discutèrent un instant en observant les gens autour d'elles. Les vêtements étaient variés et l'on pouvait voir facilement, à l'œil, que les classes sociales s'étaient mélangées pour le voyage. Quelques véhicules semblaient même privés, mais la jeune femme n'avait pas à se plaindre d'avoir eu de la compagnie pour le trajet.
Chacun ses préférences.

En disant aurevoir à leurs compagnes, Allison et l'une des demoiselles quittèrent leur place. Pour bouger un peu, profiter du grand air, s'enivrer de sa fraîcheur. Après tout ce temps assises, marcher et découvrir le monde autour d'elles était un soulagement.

Et, ce soir, le ciel était magnifique. L'astre de la nuit trônait, entouré de toutes ses filles étoilées, plus brillantes que jamais. Quelques unes d'entre elle, au loin, filaient à toute vitesse, tout juste visibles, comme un mirage.
La nuit avait quelque chose de magique et sa magie était un bon présage. Comme si ce voyage avait un sens, comme si la lettre qui s'était retrouvé entre ses doigts était des signes du Destin.
Allison chassa, évidemment, ces idées. Elle ne croyait pas au destin. Même si la beauté du moment et les coïncidences qui l'y avaient menées étaient bien tombées.

Alors que ses pas la menaient vers le feu de camp, là où l'odeur de la nourriture flottait dans l'air, quelqu'un l'interpela. L'ordre lui agressa les oreilles et elle se retint pour ne pas froncer les sourcils. Par la fatigue de la journée, la beauté de la nuit et elle ne savait quel miracle -le destin, elle ne protesta pas. Elle était curieuse. Elle voulait rencontrer cette personne qui l'avait tant énervé et elle était certaine, au fond d'elle, qu'elle serait prête à l'écouter, autant qu'elle le voulait.

Elle se dirigea vers la diligence indiquée, tenant le repas entre ses mains, lorsqu'elle la vit. Elle était surréelle, irréelle. Ses cheveux flottaient doucement sur ses épaules, là où il n'y avait même pas une once de courant d'air et la lueur de la lune illuminait son visage pétillant de beauté.

Et quelle beauté. Allison n'avait jamais vu une femme aussi magnifique, elle qui avait pourtant prêté son oreille à des dizaines d'entre elles. Son regard croisa le sien et ce fût à ce moment qu'elle remis toutes ses croyances en question. Ce fût à ce moment qu'elle douta, qu'elle se dit que, peut-être, après tout, le destin existait réellement.
« Bonsoir.. je... »
Non, cette soirée n'avait rien de banal. Rien de normal.
Parce que le ciel était une merveille. Parce qu'elle était là, comme un cadeau de l'univers, en un coup de chance infinie. Et parce qu'Allison n'était pas comme d'habitude. Parce qu'elle, qui avait toujours les bons mots, qui semblait vivre depuis un millénaire et rassurer facilement perdait ses moyens, bégayait presque et ne savait même pas comment saluer la demoiselle.

« J'étais près du feu et on m'a confié ceci pour vous. Je ne sais pas si vous avez faim... »
Et là, pour la première fois de sa vie, une indéniable maladresse s'empara d'elle. Trop concentrée pour trouver ses mots, la jeune femme renversa le bol, qui se fracassa, se cassa et éclaboussa la part de ragoût.
Shit.
En plus l'homme qui lui avait servi ne semblait pas très commode. Il serait sans doute ravi.
Mais avant de l'affronter, elle devait rattraper le coup avec la douce inconnue.

« Oh.. Pardon je... Je suis vraiment, extrêmement désolée. J'ai des serviettes dans mes bagages, je vais tout nettoyer. J'espère que je ne vous ai pas éclaboussé. Je peux vous amener un vêtement de rechange, aussi ? »
Son regard remarqua finalement ses vêtements. Toutes deux n'étaient clairement pas de la même classe sociale, et ses vêtements ressembleraient à des guenilles comparés aux siens. Même si, sur elle, même la plus laide des guenilles serait devenue une oeuvre de grand couturier.
Dans tous les cas, Allison avait bien merdé.


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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
Since : 15/04/2020
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Faceclaim : Florence Pugh
Crédits : behind fairytales
DC : Nuttah & Dante
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Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Mar 14 Mar - 14:00
Lison et Louisa : les cactus et les roses


Assise dans cette diligence, Louisa ne cessait de se plaindre, rouspéter, s’agacer pour un oui ou pour un non. On allait pas assez vite, on y serait jamais. On allait bien trop vite, la voilà qui était secouée comme un prunier. Ne pouvait-on prendre une route plus agréable ? Avait-on besoin de s’arrêter si souvent ? Pourquoi était-ce si long ?

Pourquoi, mais pourquoi sa mère avait-elle jugé que c’était à elle de se rendre aux funérailles d’une vieille tante qu’elle connaissait à peine et qui ne l’intéressait pas ? Alors qu’elle avait des choses bien plus importantes à faire à Silverstone, comme par exemple, passer du temps auprès de Mr Chevalier. Il faut dire que ses efforts pour qu’il s’éprenne d’elle n’avaient pas eu l’effet escompté jusqu’à présent. Et elle se demandait bien pourquoi ! N’état-elle pas la plus belle fleur de la région ? N’avait-elle pas la fortune, les relations qui font un mariage réussi ? Mais le temps passait et ses espoirs de connaitre la vie mondaine européenne s’éloignaient. Sans compter qu’il était vexant de voir que cet homme semblait si peu sensible à ses charmes, alors que tant d’autres auraient rêvé être à sa place. Pour tout dire, elle avait même entamé un livre de géologie afin de leur offrir un sujet de conversation. Elle avait cru mourir d’ennui à la quatrième page, mais puisqu’il le fallait…

C’était bien la peine de se donner tout ce mal si c’était pour qu’on l’envoie au loin. Enfin bon, peut-être l’absence aurait-elle du bon, qu’elle lui manquerait. C’était une maigre consolation pour un si terrible voyage. Son compagnon de route, un rustre mal élevé, ne daignait même pas lui parler pour la distraire, ou même essayer de rendre son voyage plus agréable. Elle ne se privait pas de le lui faire remarquer d’ailleurs, et bien sûr elle ne manquerait pas d’en référer à son père.

Le soir tombait et voilà qu’il allait encore falloir s’arrêter pour camper. Il était fort heureux qu’elle ne soit pas contrainte de partager sa diligence avec n’importe qui, mais elle était néanmoins fatiguée à l’idée de devoir passer une nuit de plus au milieu de nulle-part. Voyager dans ce pays était décidément une véritable plaie !

Sortir pour aller manger on ne sait quoi au milieu de rustauds sans manières ? Alors là, certainement pas ! Il était payé pour l’accompagner après tout, il pouvait tout aussi bien lui rapporter à dîner - bien qu’elle doute de pouvoir avaler quoique ce soit ici sans être malade -. Elle commençait à avoir faim mais aurait tué plutôt que de l’avouer, parée dans toute sa dignité. Non, elle n’irait pas se mêler à la populace.

Il sembla enfin lui obéir et partit, sans doute pour quérir ce qu’elle avait demandé. Ou du moins, elle l’espérait. Mais lorsque la porte de la voiture s’ouvrit enfin, ce fut une jeune femme qui apparut devant elle. Le malotru ! Voilà qu’il avait envoyé quelqu’un d’autre faire la commission à sa place ! Alors là, il allait en entendre parler. Sans doute était-il déjà en train de s’enivrer quelque part avec d’autres individus de son genre. Elle était fort tentée de faire éclater toute sa mauvaise humeur sur la malheureuse inconnue, mais soudain, quelque chose l’arrêta, au moment précis où elle croisa son regard. Il lui semblait ne jamais en avoir vu un semblable, si expressif, d’un bleu si profond qu’on aurait pu s’y plonger. Elle en oublia ce qu’elle avait voulu dire.

Un instant fugace où le temps s’arrêta. Jusqu’au moment où la jeune femme laissa tomber le bol rempli de ragoût. Ragoût qui l’éclaboussa au passage. Elle aurait dû être furieuse. Elle détestait que l’on abime ses affaires, d’autant plus dans une situation si peu confortable. Mais elle en fut incapable. Elle devait être épuisée, elle ne voyait que cette explication.

« Ne vous en faites pas, notre ami nettoiera plus tard. » Il le méritait bien, et il avait tout intérêt à s’exécuter. Joignant le geste à la parole, elle prit la veste élimée qu’il avait négligemment laissée sur la banquette face à elle et en recouvrit les restes de nourriture afin de ne pas marcher dessus par mégarde. Avant de lever de nouveau les yeux vers l’inconnue, l’air satisfait. « J’ai une robe dans le sac de voyage qui se trouve près de ma malle. » Robe qui était réservée à son arrivée afin qu’elle puisse rapidement se délester de sa tenue de voyage et faire son entrée vêtue de noire, comme le requerraient les circonstances. Mais puisqu’il le fallait… Elle esquissa un sourire en coin. « Aidez-moi à me changer si vous le voulez bien, et nous sortirons ensuite déguster ce… dîner. » Car hors de question de rester près des restes de ragoût - qui vu son aspect méritait bien sa place par terre -.

A peine la requête exprimée, elle sentit sa belle assurance vaciller, se sentant soudain presque hésitante, alors qu’elle avait de la difficulté à détacher son regard du visage de la femme face à elle.



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Louisa Rosenbach
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Allison King
Allison King
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Lun 15 Mai - 1:51
Les fleurs de cactus
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Plus les secondes passaient, plus elle oubliait, peu à peu, la gravité de la situation. Plus les secondes passaient, plus elle était, naïvement, étrangement, heureuse d'être là, ne regrettait même plus son erreur puisque celle-ci l'avait menée ici. À ce moment. Cet exact instant où l'océan de ses yeux s'était noyé dans le regard envoûtant de cette jeune femme.
L'instant qui effaçait tous les drames.
Mais elle devait se rappeler, pourtant. Elle devait réagir, se racheter pour son crime et surtout, surtout, savoir qu'une offense de la part de quelqu'un de sa caste à une dame de la noblesse pouvait lui apporter des conséquences que même une vie entière dévouée aux femmes ne suffirait pas à rattraper.
La honte pointa de nouveau le bout de son nez.
Et elle maudit intérieurement cet homme, ce sombre inconnu qui lui avait mis entre les mains la bouilli. Ce rustre qui n'assumait même pas son travail jusqu'au bout et qui le confiait à n'importe qui. Qui aurait pu le confier à encore pire qu'elle et surtout encore pire que lui.

Allison se serait attendu à des réprimandes. Ou simplement à de la colère. À entendre la douce voix de l'inconnue s'emballer, s'insulter pour la robe gâchée. Après tout, elle devait coûter plus cher que tous les tissus que la King ne pourrait toucher.
Mais il n'eût rien. Pas de réaction démesurée, même pas un regard jugeur qui aurait pu trahir une émotion étouffée, ravalée. Elle était calme et elle semblait sincère. Le voyage avait été, et était encore, long pour tous, après tout.

Un sourire au coin des lèvres en voyant l'étrangère poser la veste du saligaud sur la nourrture par terre, la sage-femme lui offrit même un regard de connivence, complice, signe qu'elle aussi, était prête à lui faire payer.
Oh, elle aurait sans doute pu elle-même le ramasser rapidement. Une histoire qui aurait été vite réglée. Elle avait l'habitude. Ce n'aurait pas été la première fois qu'elle devait nettoyer un désordre aussi tenace. Et sans doute pas la dernière.
Mais il le méritait. Et même s'il aurait été mal vue qu'elle réagisse, même si sa classe sociale n'aurait jamais permis de l'admettre si elle voulait éviter les querelles tout au long du voyage ; quelqu'un qui le pouvait était d'accord. Et l'occasion était d'or.

« Oui bien sûr ! Je vais vous aider sans problèmes. »
Elle se rendit jusqu'à la robe qu'elle pris entre ses mains, appréciant sa légèreté et sa délicatesse. Elle était parfaite pour son interlocutrice. Alors qu'elle allait revenir, qu'elle allait l'aider à s'habiller comme elle avait aidé plusieurs autres avant elle, elle eût l'impression de paniquer. Un peu. Elle qui aurait dû se retrouver en position d'assurance, se contenter de répéter des gestes maintes fois posés, se sentait vulnérable et maladroite. Cela lui arrivait rarement, même quand elle ne savait quoi faire, pourtant.
Pour se redonner contenance, pour éviter que son malaise ne s'installe, qu'il ne contamine l'ambiance, elle essaya de faire la discussion.

« Vous avez de bien jolies robes.  je ferai en sorte de remplacer celle qui a été abîmée.  » Elle souriait doucement, et son sourire s'agrandit, se transforma en un court éclat de rire. « Oh ! Ce sera peut-être un peu long... Ou très long. Mais je n'oublierai pas ! Et je me débrouillerai pour qu'elle soit toute aussi belle. » Que les autres robes, évidemment.
Elle avait une amie qui s'y connaissait. Une amie qui serait ravie, qui étincèlerait de sa joie rayonnante quand elle lui demanderait conseil, si elle en avait besoin. Si elle se sentait perdue en cherchant. Nancy. Et elle avait bon goût, elle savait qu'elle trouverait si Allison n'y arrivait pas.

La sage-femme se glissa derrière son interlocutrice, la robe entre les mains.

« Le paysage est au moins plus agréable que la nourriture. Je pourrai demander à quelques convives de diligence si elles ont de quoi ajouter au plat pour améliorer le goût au moins. » Avant qu'elle ne commence à l'aider à se changer, elle vérifia : « Vous êtes prête ? »
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Louisa Rosenbach
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Dim 4 Juin - 22:03
Lison et Louisa : les cactus et les roses


Elle ignorait ce qui la poussait à éprouver une telle sympathie pour cette jeune femme qu’elle ne connaissait pas, qui était visiblement si éloignée de son propre milieu. Peut-être était-ce le contraste évident avec les rustres qu’elle avait croisés jusqu’ici, dont le malotru qui l’accompagnait. Peut-être quelque chose de tout à fait différent… A commencer par ces yeux d’un bleu si profond dont elle avait bien du mal à se détacher.

La compagnie était agréable quoiqu’il en soit, et l’inconnue tout à fait polie, qualité de grande importance et dont elle n’avait malheureusement eu que bien peu d’expérience au cours de ce voyage. Un peu de civilisation ne faisait pas de mal, et avoir une aide pour se changer indispensable. Elle détestait les tenues de deuil qu’elle trouvait proprement sinistres, mais malheureusement elle n’avait pas le choix. De plus, les couleurs sombres ne lui allaient pas du tout au teint. Il serait heureux que Mr Chevalier ne soit pas présent pour la voir si peu à son avantage ! - quoiqu’un air tragique aurait peut-être pu la rendre plus séduisante à ses yeux ? Les français étaient si mélancoliques ! -

Lorsque la jeune femme parla de remplacer sa robe, Louisa balaya la suggestion d’un geste de la main. « C’est très généreux de votre part, mais ne vous embêtez pas pour si peu, je vous en prie. » A vrai dire, elle éprouvait une sorte de gêne à l’idée que la jolie brune s’échine à la tâche pour lui offrir quelque chose. Elle qui pourtant ne rechignait habituellement jamais devant la perspective d’un cadeau. « J’avais cette robe depuis des années de toute façon. » Retouchée bien sûr pour rester au plus près de la mode. Et qui sait, peut-être serait-il possible de la rattraper ou d’en refaire autre chose. « Je ne veux vraiment pas vous incommoder. » Conclut-elle avec une chaleur qui décidément ne lui ressemblait pas du tout.

Elle aurait dû fulminer au contraire. Mais la colère ou l’indignation ne venaient pas. Ou alors s’étaient-elle complètement dirigées vers son compagnon de voyage, n’en laissant plus une miette pour les autres. Le fait était que le malaise tangible de cette jeune femme la préoccupait. Et elle décida d’éviter de trop se pencher sur la question. De toute façon, se changer était à ce moment précis bien plus urgent. Elle détestait rester ainsi dans une tenue souillée. L’inconfort du voyage était déjà amplement suffisant.

« Oh je doute que quoique ce soit puisse améliorer ce… repas, mais on ne sait jamais. Ce serait fort aimable de votre part. » Elle se rapprocha d’elle et acquiesça. « Je peux déboutonner le corsage seule, mais je vais avoir besoin de votre aide pour le retirer. » La jupe également nécessiterait son assistance. Joignant le geste à la parole, elle commença à défaire un à un les boutons et étant donné leur nombre, l’inconnue ne fut en fait pas de trop pour l’aider.

Le silence s’installa alors que Louisa continuait machinalement à effectuer ce geste si banal. Pourtant, cette fois, elle se rendit bien compte qu’elle était hésitante, presque malhabile. Elle luttait parfois plus qu’elle ne l’aurait dû pour en défaire seulement un. Son regard rencontra alors les mains blanches et marquées par le labeur de sa compagne d’infortune et Louisa eut soudain bien du mal à détacher les yeux de ses doigts, de leur mouvement autour du tissu.
Mais déjà elles étaient venues à bout du dernier bouton depuis quelques secondes lorsque la jeune Rosenbach sembla soudain revenir à la réalité. Elle afficha son habituel sourire aimable, comme pour tromper sa gêne avant de se tourner sur le côté afin qu’il soit plus facile pour la demoiselle de l’aider à enlever le vêtement.

Elle se força à toussoter pour rompre le silence. Et se distraire de son regard qu’elle sentait sur elle. « Au fait… quel est votre nom ? »



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Louisa Rosenbach
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Allison King
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Ven 11 Aoû - 2:35

- les fleurs de cactus -
Louisa & Allison
« Oh please say to me you’ll let me be your woman; And please say to me, you’ll let me hold your hand. » –  The Beatles but gay 
Elle hésita un peu, tentée de s'obstiner sur son erreur, d'affirmer que son choix était déjà fait et que la robe serait remplacée, un présent offert. Qu'elle avait beaucoup de travail ces derniers jours et n'était pas trop dans la misère, avait espoir d'y arriver sans trop s'éreinter. Mais elle ne voulu pas se montrer insistante d'une manière déplacée. À la manière de ceux qui, même pour quelqu'un du peuple comme Allison, étaient des rustres. La jeune femme se dit qu'elle le présenterait comme un cadeau, que le temps lui donnerait la chance d'en faire une surprise, si elles finissaient par se croiser de nouveau.
« Oh, cela serait avec plaisir, dans tous les cas. »
Offrir avait toujours été une joie. Elle avait surtout l'habitude d'offrir un repas, une pâtisserie ou une tasse de thé, mais l'achat serait une nouveauté. Et si offrir avait toujours été une joie, cette joie serait encore plus grande si l'objet était pour elle.
Allison eu un sourire en coin, un peu amusé, quand elle entendit l'avis de la belle sur la bouillie ; elle essaya une nouvelle fois d'être un peu encourageante, d'en ressortir du positif mais ne trouva aucune solution miracle, qu'une hypothèse qui ne serait peut-être même pas réalisable.
« J'essaierai de trouver quelques épices... Ou plutôt beaucoup, même. Vous avez raison ceci dit, ce n'est guère mieux qu'un cache-misère. »
Elle se concentra à la tâche pour retirer le premier vêtement. Ses mains, habituellement agiles, pataugeaient légèrement ; d'une manière qui aurait probablement été invisible à l'œil des autres mais qui pourtant n'échappait pas à King. Elle inspira doucement, ramenée dans le temps, où sa carrière était à ses débuts et qu'elle cherchait ses gestes, s'appliquait exagérément pour chacun d'entre eux. Comme si elle avait peur de briser, de gâcher quelque chose. Comme si cette nouvelle rencontre pouvait fondre sous ses doigts, disparaître à son toucher.

Tout lui semblait tellement surréaliste en cette soirée que le sentiment n'était non plus si étranger.
Toute la scène avait été un moment de flottement, que le dernier bouton détaché vint lentement perturber.
Allison aussi émergea, lorsqu'elle entendit à nouveau sa voix.
« Je m'appelle Allison. King. Et vous ? »
Une hésitation. Brève. Une hésitation qui lui avait effleuré l'esprit. Elle ne savait pas réellement ce que pouvait inspirer son nom aux yeux des gens. Elle se doutait un peu que son frère devait avoir une réputation ; mais elle savait bien, qu'elle aussi, en tant que sage-femme, devait en avoir une autre. Le jour et la nuit.
Mais, au fond, elle était fière. Fière de leur dualité, fière des moments où ils ne se querellaient pas, des moments où ils se complétaient parfois. Ces moments où l'un.e rattrapait l'autre, d'une manière ou d'une autre.

Allison commença à l'aider à enfiler le vêtement propre, tenant les manches pour qu'elle puisse y passer les bras, puis s'attelant à nouveau, pour l'attacher au dos.
« Qu'est-ce qui vous a amené dans cette diligence ? Nous allons au même endroit mais je m'y rends pour aider une femme qui va enfanter. »
Ensemble, elles réalisèrent les derniers ajustements, terminèrent d'enfiler la robe. Instinctivement, Lili regarda rapidement le résultat, s'assurant que rien ne faisait défaut, que tout était en ordre.
Et elle ne pu s'empêcher de remarquer à quel point elle était magnifique. À quel point, même si sa couleur était beaucoup plus sobre, elle lui allait bien.
Les yeux brillants d'admiration, elle lui fit un sourire entendu. Elle était prête.

Avec quelques regrets, Allison jugea qu'il était temps de briser leur solitude et d'aller à l'extérieur, à la recherche de nourriture -elle espérait un jour, cuisiner à Louisa un repas digne de son nom, meilleur que l'infâme plat qu'on leur servait ce soir- ou du fameux rustre qui avait, au moins, le mérite d'avoir provoqué leur rencontre. Elle se tourna doucement vers la lady.
« Je pense que nous pouvons sortir, désormais. Préférez-vous affronter le festin d'abord ou le malpoli ? »
(c) DΛNDELION
Allison King
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