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| Mer 15 Fév - 2:08 Dante & Abigail : Se ci sei, aprimi la porta
La nuit est déjà bien avancée, terriblement froide et sombre. Les maisons grincent tandis que le vent les chahutent, rendant la chaleur des chaumières ou d’un lit si précieux et agréable. Être tiré de ce confort pour affronter l’Hiver mordant est un véritable affront - et Abigail va devoir le subir.
Alors que tous ses clients sont endormis depuis longtemps, que la cuisine a été nettoyée et le bar, rangé, que même la maîtresse de maison s’en est allée dans ses appartements, on frappe à la porte. Une fois, deux fois, trois fois. L’inconnu insiste, prêt à réveiller l’auberge entière s’il le faut. Il faut dire que le froid est à peine supportable au dehors. Tout inconscient qui se risquerait à passer la nuit dans la rue se verrait changé en statue de glace. La présence d’un poêle à bois est une raison suffisante pour se montrer impoli vers les trois heures du matin.
Il faut dire que Dante ne s’attendait pas à passer la nuit ici. Certes, le voyage était prévu : Imogen, petite ville calme et discrète, devait être la nouvelle planque des quelques centaines de dollars qui n’avaient pas été dérobés par les Borden. Sauf que comme toujours à New Hanover, rien ne se passe comme prévu. Quand le blizzard s’est levé sur la route, Le cheval de Dante n’a pas su retrouver son chemin. Même sa plus belle fourrure n’a pu l’aider à lutter contre le vent. Bien heureusement, et par acharnement, le banquier a finalement pu rejoindre la bourgade, à défaut de rejoindre le relais de poste où l’attendait une diligence un peu plus tôt dans la soirée. Après quelques heures de galère, Imogen apparut enfin à l’horizon. Puis, le saloon.
Transi de froid, mais pas inconscient, c’est sûrement impatient qu’il attend maintenant le propriétaire dont il n’a pas oublié le nom. Ce qu’il ignore, c’est que Madame Westfield dirige maintenant seule cette entreprise. Femme au caractère bien trempé, ces retrouvailles du passé pourraient bien faire quelques étincelles.
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| Since : 02/02/2021 Messages : 86
Name : Cy
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Age : quarante-et-un ans
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| Jeu 16 Fév - 19:08 Dante & Abigail : Se ci sei, aprimi la porta
Diantre, quel froid ! Un froid proprement inhumain, qui lui faisait amèrement regretter de ne pas avoir choisi de s’installer dans des contrées plus chaudes. On aurait pu croire que déplacer quelques centaines de dollars jusqu’à Imogen serait simple, mais visiblement la poisse lui collait à la peau depuis l’attaque des Borden - si jamais il leur mettait la main dessus… -. Et voilà que le banquier bien en peine se voyait piégé par un terrible blizzard. Sa coiffure parfaitement agencée ne résista pas bien longtemps aux affres du vent glacial, de même que sa moustache qui se raidissait au fur et à mesure que la température chutait. Sa peau, dont il prenait tant soin à coups de crèmes et onguents achetés à grand prix, était mordue, rougi, tourmentée par le froid. Il resserra autour de lui sa splendide fourrure qui peinait à le protéger.
Alors que son corps - toujours en grande forme pour son âge - affrontait les éléments, il tentait de retrouver son chemin tant bien que mal. Tout semblait si différent par cette tempête ! Et il était bien peu habitué à si peu de luxe. Le confort d’une diligence lui manquait horriblement. Il aurait même accepté de voyager avec toute la plèbe de la région, c’est pour dire son niveau de désespoir !
Allait-il mourir ici, dans cette plaine déserte ? Décéder par un froid pareil ne l’enchantait guère, mais au moins son corps serait-il magnifiquement conservé par de telles températures. Ceci étant dit, ce n’était pas là une motivation suffisante pour le pousser à accepter son sort. Il devait, tant bien que mal, protéger les gains qui lui restaient - ne serait-ce que parce que les Hennessy ne le lui pardonneraient pas, et on ne pouvait dire qu’il était dans leurs petits papiers ces derniers temps -.
Mais voilà qu’elle lui apparaissait à travers les tumultes de la tempête: la belle Imogen, bourgade si petite et misérable d’ordinaire, mais qui lui semblait à présent une oasis. Un paradis. Enfin, à supposer qu’il parvienne à trouver refuge quelque part. Il pouvait à présent se repérer et se rendit directement au saloon, où il savait qu’on lui réserverait un excellent accueil malgré l’heure insensée. C’est qu’il n’était pas n’importe qui, lui ! Un bon whisky, une bonne viande et quelques plaisanteries échangées avant une nuit de sommeil dans la meilleure chambre - et pourquoi pas en bonne compagnie ? -. Cette perspective aurait pu seule le pousser à avancer, l’autre étant ce précieux argent qu’il gardait secrètement dissimulé.
Bientôt, le graal ! La porte du paradis, tant attendue ! Il descendit péniblement de cheval, manquant de s’étaler de tout son long sur le sol gelé - ce qui n’aurait pas été très digne -. Il s’avança vers la large porte aussi vite qu’il le pouvait et frappa, frappa avec une force donnant un aperçu de toute sa virilité. « Ouvrez ! Ouvrez que diable ! » C’est qu’il allait devoir crier et jurer pour réveiller le propriétaire des lieux. Il n’avait guère le choix, il en allait de sa survie !
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| | Dim 19 Fév - 11:11 Dante & Abigail : Se ci sei, aprimi la porta
Le sommeil a été dur à trouver, le vent glacial fait siffler les portes et la neige s'écrase avec fracas contre les vitres. Les rideaux sont tirés, mais elle peut parfois sentir les quelques courants d'air se faufiler. Elle est au chaud, dans son lit, recouverte de plusieurs couvertures. Ce n'est pas le bruit qui la dérange mais le fait qu'elle n'ait pas pu rentrer chez elle a cause du blizzard. Il est entre de bonnes mains, mais elle souffre de ne pas avoir pu border son petit et avoir manqué l'histoire du soir. Elle s'est promis de se rattraper au lendemain et s'est donc endormie, prise par la fatigue. Quelques heures de sommeil à peine, de grands coups résonnent dans la bâtisse, arrachent Abigail de son sommeil dans un sursaut désagréable. Il n'est pas rare que des ivrognes cherchent à imposer leurs horraires, mais par ce froid ? Elle allume sa lampe a huile et se dirige vers le couloirs pour prendre les escaliers. Qui est ce qui tape à la porte ? Elle va bien entendu en avoir le cœur net, ne traine pas pour attraper la première arme a feu qui lui vient sous la main et descend dans la partie publique du saloon. Il faisait bien trop froid pour rentrer chez elle, la soirée de la veille a duré longtemps et elle a préféré user de son appartement privé au dessus pour la nuit. Le halo lumineux l'éclaire jusqu'à la porte d'entrée où elle est parcourrue d'un frisson de froid rien qu'en s'en rapprochant. Elle tend l'oreille contre le bois massif dans la volonté de confirmer ou pas si quelqu'un est bien derrière. C'est presque si elle avait entendu ses dents claquer, alors ne perd pas plus de temps pour ouvrir la porte et se retrouve nez a nez devant un homme frigorifié, visiblement en quête d'un abri. Elle ouvre plus grand la porte, bien entendu, sa main vient directement soutenir son bras pour le faire entrer et elle referme rapidement la porte derrière eux. « Mon dieu quelle tempête.. ». Elle même a les doigts presque pétrifiés par le froid alors elle ne l'imagine pas, lui...Il n'a pas l'air équipé pour ce blizzard, hormis cette fourrure, ses chaussures en premier lieu ne sont pas adaptées, et voit d'emblée sa peau brûlée et rougie par le vent violent.
Le son du vent siffle sous la porte, la neige s'est quelque peu infiltrée sur le pas de la porte, mais il est ici à l'abri et trouvera tout ce dont il a besoin pour s'en remettre. « Mais que faites vous donc dehors en plein blizzard ? » Elle imagine bien qu'il n'y était pas par plaisir ni volontairement, une situation a dû faire qu'il s'est retrouvé piégé par le blizzard et c'est très regrettable, il aurait pu mourir dehors s'il n'avait pas réussi à faire le chemin jusqu'au Saloon. Au vu de l'heure il doit être dehors depuis très longtemps. Elle n'attend pas ses explications, se dépêche de lui mettre sur les épaules une couverture supplémentaire. « Venez par ici » Elle le sent au bord de l'abandon, tremblant de froid, le guide dans le coin le plus chalereux du saloon avec de grandes banquettes face à une belle cheminée. Après l'avoir laissé s'installer sur le divan le plus confortable elle vient rallumer les braises, qui rapidement s'enflamment et lui permettront d'avoir une source de chaleur supplémentaire. Le plus dangereux c'est de le laisser trop longtemps grelotter, alors la brune lui rajoute sur les épaules une couverture supplémentaire, l'emmitouffle dedans comme quand elle recouvre son fils au sortir du bain. « Je vais vous apporter de quoi vous remplir l'estomac mais d'abord je veux m'assurer que vous arrivez a vous réchauffer mon brave. » Son état de santé l'inquiète bien évidemment, elle est une enfant de Dieu et se doit d'apporter de l'aide à son prochain. Elle estime que ce sont les épreuves que le seigneur met sur sa route pour la mettre à l'épreuve après le double homicide qu'elle a commis, une dernière chance de ne pas aller en enfer. Elle les saisit, bien décidée à trouver rédemption.
Elle a remarqué recouvert par un peu de neige, la texture noble de ses vêtements, ce brave n'est certainement pas d'ici et ne fréquente sans doute pas les saloon de standing bas à moyen comme celui-ci. Il devra s'en contenter pour ce soir et elle fera bien évidemment de son mieux pour le mettre à l'aise, c'est son devoir d'hôte. Malgré sa fortune, Abigail préfère garder ce lieu accessible à tout le monde, conservant tout ce que son père a bâti et parce que elle même préfère également avoir ces lieux ainsi. Elle s'assure qu'il soit bien recouvert. « Un ragout et un whisky, cela vous convient il ? » Il y a des restes de ce qu'elle a mangé la veille : une portion pour une personne ce qui lui réchauffera l'estomac et le whisky préviendra de la fièvre qu'il risque d'attraper suite à ses mésaventures dans le froid glacial.
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| Since : 02/02/2021 Messages : 86
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| Dim 12 Mar - 16:30 Dante & Abigail : Se ci sei, aprimi la porta
Allait-il périr dans ce froid glacial? Après tout ce qu’il avait vécu, après avoir échappé à des situations bien plus précaires, après toutes les combines et autres roublardises, être tué par les intempéries aurait été un comble ! Et ridicule qui plus est, indigne de sa personne. Il songea un instant à son fils, qu’il n’avait pas vu depuis… allez savoir ! Et puis, il y avait sa banque, son précieux argent, il ne pouvait l’abandonner. Mais s’il ne parvenait pas à mettre son précieux cargo à l’abri, il risquait fort de trépasser de toute façon.
Au bout d’un temps qui lui parut infiniment long, enfin on ouvrit la porte. Mais ce n’était pas le tenancier qu’il s’attendait à voir, non. Le battant s’ouvrît sur une apparition bien plus agréable à l’oeil et qui, dans les circonstances présentes, lui fit presque figure d’un ange venu à sa rescousse. Il se trouve aussitôt attiré à l’intérieur, la porte fermée, l’affreuse tempête derrière lui, enfin. Bien évidemment, la brave femme - et très belle femme -, ne put que s’interroger sur sa présence à une heure si incongrue. Ne pouvant lui dire la vérité, il se contenta d’une réponse évasive. « Je souhaitais me rendre à Imogen, mais je me suis perdu et j’ai été surpris par la tempête. » Il n’avait plus qu’à espérer qu’elle ne soit pas du genre curieux - qualité qu’il réprouvait chez la gente féminine. -
Tremblant de froid, il la suivit néanmoins jusqu’à un feu de cheminée, chaleur bénie des dieux qu’il appréciait plus que jamais. De même que le moelleux du divan dans lequel on l’installa et le confort de la couverture posée sur ses épaules. Voilà qu’en plus elle lui offrait de la nourriture et une boisson dont la simple évocation lui mit l’eau à la bouche. Il n’aurait pu rêver meilleur traitement. « Ce sera parfait, je vous remercie. » Il prit le temps de la regarder davantage. Oui, elle était incroyablement belle: ses cheveux d’un noir de jais mettaient en valeur son teint de porcelaine. Son visage avec un charme indéniable. Les vêtements de nuit qu’elle portait laissaient deviner des courbes capables d’affoler le coeur de n’importe quel homme. Manifestement, il l’avait tirée du lit et il se prenait à espérer qu’elle s’y trouvait seule.
Malgré les circonstances, il ne put s’empêcher de lui adresser son sourire le plus charmeur. « Vous êtes bien généreuse et nul doute que je vous dois la vie. Mais j’espère ne pas avoir réveillé aussi votre époux? » Car c’était l’hypothèse la plus probable: qu’elle soit la femme du tenancier du Saloon. Le bougre avait décidément fait une bonne pioche !
crédit - Deadparrot & ghoest | | | | |
| | Lun 13 Mar - 9:14 Dante & Abigail : Se ci sei, aprimi la porta
Le courageux voyageur est hors de danger désormais, l'intérieur chaleureux du saloon l'accueil et Abigail s'empresse de l'éloigner de la porte ou toute source de froid. Le pauvre homme grelotte, tremble, elle lu proposera plus tard un bon ban chaud s'il n'est pas trop fatigué. Quand elle lui demande ce qu'il faisait dehors par la tempête, son explication est celle qu'elle croyait être la plus probable et ne l'embête pas à connaitre tous les détails de son voyage car cela n'est pas une priorité. « Vous voilà arrivé à bon port mais au prix d'une fièvre qui pourra vous rattraper si on ne vous met pas au chaud sur le champ ! » Elle lui répond tout en le guidant vers la cheminée incandescente, les flammes ravivées rapidement commencent à crépiter et éclairent un peu plus la pièce vidée de tout client de ses lumières chaudes. Abigail le considère dès lors comme son invité et se doit de bien le traiter au vu de ce qu'il a subi jusque là. Elle veille donc à son confort et rapidement lu propose de quoi manger et de quoi se requinquer. Chose qu'il accepte bien entendu avant de lui présenter poliment ses excuses à elle et à l'époux qui n'est plus mais ça l ne peut pas le savoir. Pas d'inquiétudes à avoir concernant un potentiel chef de maison, ici c'est elle qui dirige l'entreprise et le foyer - Etonnant sans doute mais la vie l'a conduite jusqu'ici.
« Mon époux ? Et bien il dort depuis de longues années hélas, mais au moins vous ne risquez pas de le réveiller! » Elle se permet de plaisanter tout en lui sous entendant qu'elle est donc veuve et d'époux ici il n'en trouvera pas la moindre présence. Elle dit hélas mais en réalité cela l'arrange bien qu'il soit mort, il était un homme violent et qui n'en avait qu'après son héritage. Sur ces mots là elle le laisse quelques instants au coin du feu, le temps de se diriger en cuisine dans l'arrière boutique et lui réchauffer le ragout, lui préparer un verre de Whiskey. Elle lui fait également un grog, qu'il avalera que cela lui plaise ou non, au moins de quoi lui éviter la fièvre. Soucieuse, elle se demande depuis combien de temps ce pauvre homme traine dans le froid, elle a bien quelques vêtements à son père qu'elle pourra lui prêter, elle y songe pendant que la nourriture se réchauffe, va chercher une chemise, un pantalon, des souvêtements, de bonnes chaussettes en laine. Et quand elle revient avec le nécessaire, Abigail pose le plateau sur la table basse faisant face à lui. Abigail est bonne cuisinière, certes cela n'est pas son métier mais elle a du goût et apprécie cuisiner et ose espérer que cela lui plaira tout de même. « Voilà pour vous mon brave, je vous ai également préparé un grog, dans ma famille ils sont très corsés vous verrez, nous rajoutons du piment. Ce n'est certes pas d'un bon goût mais cela vous permettra de vous réveiller demain sans être malade. » Puis a côté de lui elle dépose les vêtements secs et propres. « Navrée, je n'ai rien d'aussi élégant que ce que vous portez Monsieur, mais cela vous permettra de rester au sec pendant que je laverai vos vêtements demain et vous repartirez sans chemise froissée. » Elle voit bien que c'est un homme qui veille à son apparence, son père n'était pas le mieux habillé d'Imogen et il avait bien plus de bedaine alors son allure ne sera pas la plus à la mode ni très ajustée à sa taille. Cela ne sera qu'une question d'heures.
Voilà, maintenant elle le laisse tranquillement manger et prend place près de lui. Il a l'air de récupérer quelques couleurs, il lui faudra tout de même surveiller sa température. Maintenant qu'elle a l'occasion de le voir de manière plus détaillée à la lumière du foyer chaleureux, elle remarque qu'il a de beaux yeux bleux, une chevelure dorée, une qualité de cheveux que l'on ne trouve que chez les hommes de bonne famille et une barbe taillée avec précision. Un bel homme à n'en point douter, sans doute marié le concernant. « Je suis Abgail Imogen Westfield. Imogen car je suis la première enfant baptisée en cette charmante ville à sa fondation. » Elle aime bien rajouter cette petite anecdote quand elle se présente, elle n'est l'épouse de personne et la fille d'un homme qu'il ne connait sans doute pas. Cela lui permettra de se souvenir d'elle et de lui rajouter un peu de cachet. Elle lui tend la main pour serrer la sienne s'il désire à son tour se présenter. « Qui ai-je le plaisir de sauver du froid ? »
crédit - Deadparrot & ghoest | | | | |
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