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| | Mar 2 Mai - 18:17
Clock of Destiny - Chapitre 4
@Bartel Murphy« - N’vous inquiétez pas, m’dame Da… Murphy…, fit le cocher, un homme d’une soixantaine d’années et qui était au service de Sally depuis toujours pendant que son épouse, la plus fidèle des domestiques des Davis tapotait la main de sa maîtresse. Tous les trois étaient entassés sur le banc avant de la calèche. La nouvelle madame Murphy paraissait pâle; elle portait une robe de couleur crème qui accentuait le brun de ses cheveux qui avaient été ramenés en une unique couette sur le devant de sa poitrine lui donnant ainsi une apparence presque juvénile. Son regard inquiet scrutait l’horizon.
- M’sieur votre époux doit déjà être arrivé…, dit la domestique en se voulant rassurante alors que le regard qu’elle échangea avec son mari trahissait ses propres craintes. »
Lorsque rayonnante, Sally avait ouvert la porte de la maison qu’elle avait habitée avec Joseph Davis, moins d’une heure plus tôt, elle s’attendait à tout sauf à trouver la demeure vide. La veille, alors qu’elle épousait son premier amour, la famille et les amis de Joseph s’étaient rassemblés chez lui pour lui offrir un dernier hommage. Sally n’avait aucun mal à imaginer la commotion produite lorsque son ancienne belle-mère était revenue à la maison pour annoncer qu’elle s’était battue avec Sally et que cette dernière venait de partir avec le marshal responsable de la mort de Davis pour l’épouser. Elle avait néanmoins cru que l’amour des Davis pour leurs petits-enfants aurait suffi à leur épargner davantage de malheurs. Que les domestiques qui avaient été à leur service pendant toutes ces années auraient empêché ce qui s’était produit… Il fallait croire qu’ils demeuraient fidèles à Joseph et désapprouvaient leur ancienne maitresse…
Ils étaient tous partis. Tous à l’exception du cocher et de son épouse qui avaient aussitôt annoncé à Sally et Bartel que les enfants avaient été amenés avant le lever du jour. Ne voulant pas y croire, Sally avait parcouru les pièces de sa demeure et avait été obligée de constater la vérité; les chambres des enfants avaient été vidées de leurs vêtements. Lorsque la vieille femme s’était souvenue avoir entendu parler de l’Angleterre, Bartel s’était précipité hors de la maison, avait attrapé le premier cheval qu’il avait croisé et était parti en direction du port.
La domestique avait rassemblé les effets personnels de sa maîtresse et ses tenues pendant que son mari préparait la calèche et que Sally reprenait ses esprits; la première partie de la menace de son ancienne belle-mère se réalisait : elle lui avait pris ses enfants.
« - Si je mets la main sur cette vieille harpie, je vous jure que l’Enfer m’ouvrira ses portes… La domestique se signa de la croix, mais ne reprit pas sa maîtresse sur ses paroles; c’était les premiers mots qu’elle prononçait depuis ce matin.
- L’est encore tôt, m’dame Murphy. Les marins, ça boit! L’bateau doit encore être au port. Ils n’pourront pas partir quand l’marshal votre époux va arriver.
- Pas juste les marins qui boivent… Les frères de m’sieur Davis avaient l’air encore ivres en partant c’matin…
- Je ne crois pas qu’ils embarqueraient tous pour l’Angleterre… À moins que le voyage soit planifié depuis un moment… Sally fouilla dans sa mémoire; son ancienne belle-famille avait-elle parlé d’un voyage dernièrement? Quelques bribes de conversation entre Joseph et ses frères lui revinrent en mémoire et ses inquiétudes se dirigèrent vers Bartel. Pourvu que le cocher et son épouse aient raison et que les frères de Joseph ne soient pas en mesure de combattre, car elle craignait à présent qu’ils ne s’en prennent au marshal si ce dernier arrivait bel et bien avant leur départ.
- R’gardez, m’dame! »
Le port de Boston venait d’apparaître au bout de l’horizon et vers le ciel s’élevait le mat d’un bateau…
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| | Mer 3 Mai - 17:32
Clock of Destiny - Chp 4 @Sally D. Murphy J'ai vu le visage de Sally être ravagé par l'angoisse ... et je ferrais n'importe quoi pour effacer cette expression. Alors j'ai vu ce cheval sellé et sans maitre comme un signe du ciel. Mais je prendrais n'importe quoi pour un signe... du moment que cela me permet de mettre la main sur ces fumiers...
Je n'ai pas l'habitude des villes civilisées et traverser au grand galop des avenues pavées est un exploit en soi... Je dois éviter à chaque instant une glissade sur certaines dalles trop lisses.
Le port n'est pas si loin. Je longe les quais sans être certain d'identifier le bon navire. Je ralentis devant un attroupement à une vingtaine de mètres devant un embarcadère. J’arrête ma monture. Je descends tranquillement de cheval en flattant son encolure.
Bon soldat
Je ne perds pas de vue le groupe tout en marchant vers eux. Un homme se détache et vient à ma rencontre. Le capitaine du navire... J'ai rarement eu affaire à un officier de marine. Ce sera même une première...
Il s’arrête à quelques mètres et me salue
Vous êtes sans doute le marshall... Je suis le capitaine de vaisseau Andrew Davis. Le frère cadet de Joseph Davis. Celui qui n'aurait pas du croiser votre route...
Sans blague... je regarde derrière lui. J'identifie la belle-mère et sans doute d'autres de ses rejetons. Pas plus de deux... Je ne compte pas les marins
Vous connaissez sans doute cette loi qui dit que le capitaine est le seul maitre à son bord après dieu... Les enfants de mon frère sont à mon bord. Des l'appareillage du "Sébastopol"... ils vogueront vers une vie meilleure et loin de la veuve Davis.
Il me sourit. Il y a presque de la pitié dans sa voix... Le coup part avant que je n'ai le temps de penser. Un coup de pied violent contre son tibia... Il chancelle et plie le genoux en grimaçant davantage de stupeur que de douleur. La pointe du canon de mon colt est deja plaquée contre son front. Il a les mêmes yeux stupéfaits et écarquillés de son frère en me fixant...
De quoi tu parles ducon...? Ton rafiot est amarré et toi tu es sur la terre ferme.
J'arme mon colt. Le cliquetis métallique raisonne dans ma tête...
Et sur la terre, tu es chez moi...
Je sais qu'il a peur désormais...
Il n'y a plus de veuve Davis. Il y a Madame Sally Murphy. Tu sais ce que ça veut dire...? Que je suis le mari et que ces enfants sont désormais les miens...
J'appuie fortement le canon...
Vous avez commis un enlèvement d'enfants... Est-ce que tu sais ce que veux dire cette étoile de marshall que je porte...? Je peux te tuer ici et se sera légal
Alors choisis vite et bien... Je ne suis pas patient
.... et que j'ai très envi de l'envoyer rejoindre son frère...
Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post. | | | | |
| | Lun 15 Mai - 20:11
Clock of Destiny - Chapitre 4
@Bartel Murphy- TW : violence physique, mort violente, welcome into the wild wild west!:
Andrew Davis tremblait. Une odeur forte d’urine survint soudain alors que son pantalon d’obscurcissait dudit liquide. Face au meurtrier de son frère, il doutait de ses chances de survie.
Puis…
Il y eut une détonation, quelques millièmes de secondes avant que les hurlements larmoyants de l’homme ayant été touché par une balle se fassent entendre. Il s’effondra au sol, à quelques pas derrière le marshal qu’il avait tenté de prendre par surprise pour le poignarder. Il ramena contre lui sa jambe meurtrie, car c’est là que s’était logée la balle; une blessure superficielle, mais douloureuse.
La vieille madame Davis se mit à crier et poussa ses fils restés près d’elle vers le navire en espérant les y faire monter avant qu’un autre tire n’explose. Elle ne fut pas suffisamment rapide. Le second tire toucha l’un de ses fils au bras, à défaut de la toucher elle, car madame Davis avait été la cible.
Le chaos régnait à présentant dans le port.
Sally, debout dans la calèche qui s’était arrêtée non loin de la scène, pointa la winchester de feu Joseph Davis à nouveau sur son ancienne belle-mère. Cette fois, elle allait la tuer. Alors qu’elle s’apprêtait à presser la détente, une balle siffla près de son oreille. Aussitôt, elle sentit que l’on tirait sur ses vêtements, perdu pied et tomba dans le fond de la calèche.
« S’avez perdu la tête! Vous allez tous nous faire tuer! »
Ignorant complètement ses domestiques effrayés, Sally se risqua à regarder par-dessus le rebord de la calèche. Celui qui avait tiré en sa direction devait croire qu’il l’avait atteint, car aucune autre balle ne fut tirée vers elle. La trentenaire se mit à regarder dans toutes les directions; elle ne voyait plus Bartel.
Sans réfléchir, elle sortit de la calèche, sa winchester en joue, et marcha vers l’endroit où il s’était trouvé plus tôt. Sa tête bourdonnait tellement qu’elle n’arrivait pas à entendre distinctement les sons qui l’entouraient. Tout n’était que bruit assourdissant, odeur de poudre noire et effluves de la mort.
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| | Mar 23 Mai - 18:12
Clock of Destiny - Chp 4 @Sally D. Murphy TW : violence physique, welcome into the wild wild west!: - Spoiler:
Le type recule. Il se peut que qu'il ait compris... assez pour me laisser passer.... Je devrais toujours me rappeler de ne jamais tourné le dos à un lâche.... La mauvaise surprise est toujours pour celui trop confiant. Je fais quelques pas en avant et un coup de fusil claque dans la nuit. Je retourne pour découvrir le type parterre en train de se tenir la jambe, après avoir du lâcher son couteau...
Je suis presque déçu. Son frère avait plus de courage face à la mort. Je relève la tête pour découvrir stupéfait l'auteur du tir. Sally, son fusil à la main est en train de se battre pour s'extraire de sa calèche et de l'emprise de ses domestiques. Je parviens à sourire devant cette vision... Je crois bien que je suis amoureux...
Et puis tout part en vrille très vite.... On tire en direction de Sally. Je la vous se mettre à l'abri à temps. Je cherche des yeux l'origine du tir. C'est la "vieille peau" accoudée à la rambarde du pont du bateau qui tente de stabiliser le tir de sa carabine pour un nouveau...
Elle est déterminée à tuer Sally. Elle en a le désir. Mais il y en a loin entre le désir et la capacité de le faire...
Dans ce genre de situation, se perdre en réflexion peut tuer. Alors, j'oublie de réfléchir pour courir mon colt en main. J'attrape à la gorge d'un des fils de la vieille et j'enfonce le canon du colt dans sa bouche. Je le pousse en avant sur la passerelle, le dos à sa mère toujours armée.
On va voir si ta maman t'aime...
Elle n'ose pas tiré. Il a de la chance... Je le jette contre sa mère assez violemment . Elle est déséquilibrée et en perd sa carabine. J'ai le temps d'attraper l'arme à terre pour la jeter à la flotte. Son fils la relève avec précaution. Elle le repousse violemment et me fusille de ses petits yeux haineux.
Vous croyez que c'est fini?
Elle garde l’arrogance de ceux de son monde. Quelque soit la situation... Et de ma voix la plus charmeuse...
Bien sur que ça l'est...
Je me rapproche tranquillement.
Demandez à ce que l'on amène les enfants. Sinon.... vous avez ma parole que je vais les chercher moi-même après vous avez jeter à la mer rejoindre votre carabine... et nous saurons si vous savez nager.
Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post. | | | | |
| | Mar 23 Mai - 19:36
Clock of Destiny - Chapitre 4
@Bartel MurphySally regarda dans la direction du bateau et vit sur son pont Bartel et son ancienne belle-mère. Cette dernière venait d’être relevée du sol par l’un de ses fils et toisait le marshal du regard.
Au moment où la trentenaire montait à son tour sur le pont, elle entendit les mots de Bartel et comprit que son époux avait la situation en main. Elle baissa son arme et passa derrière lui pour se diriger vers l’entrée qui donnait accès aux ponts inférieurs. Si quelqu’un devait aller chercher ses enfants, c’était elle.
Et il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour les trouver; l’agitation du port avait désorganisé Hazel qui hurlait en se frappant le visage alors que Lawrence et Lizzie se couvraient les oreilles de leurs mains, les yeux fermés, complètement effrayés. L’une des domestiques des Davis tentait de calmer l’enfant alors que d’autres étaient agenouillés et priaient leur Dieu de les sauver.
À la vue de sa mère, Hazel cessa immédiatement sa crise et s’approcha d’elle en tendant les bras pour se faire prendre. Lawrence fut le premier à ouvrir les yeux et lorsqu’il s’exclama, sa cadette l’imita et tous deux se précipitèrent vers Sally. « Ça va aller, mes trésors. Maman est là. Lawrence, tient la main de ta sœur, veux-tu? ». Dans les bras de sa mère, Hazel enfouit son visage dans son cou et les anciens domestiques de Sally ne firent rien d’autre que de la regarder quitter la pièce avec ses enfants sur les talons. La vision de leur ancienne maîtresse armée ne devait pas les rassurer. « Une fois sur le pont, je veux que vous marchiez rapidement. Grand-mère est là et elle va bien, mais vous n’allez pas vers elle. Vous me suivez, d’accord? ». Les enfants Davis acquiescèrent. Bien que jeunes, ils avaient compris que malgré toute l’affection qu’ils avaient pour leur grand-mère, cette dernière avait souhaité qu’ils ne revoient plus jamais leur mère. Cela leur était inconcevable.
Lorsque Sally revint sur le pont avec ses enfants, les frères de Joseph se lamentaient toujours de leurs blessures alors que leur mère semblait être sur le point d’exploser tant son visage était boursoufflé et rouge de colère. Lawrence, en véritable petit homme de la famille, ordonna à sa sœur de fermer les yeux alors qu’il l’aiderait à avancer. Il ferait probablement des cauchemars cette nuit, mais pensait ainsi épargner la sensibilité de Lizzie.
« Bon voyage à vous, madame Davis! », lança Sally en repassant derrière Bartel pour descendre rapidement du pont avec ses enfants. Par chance, les domestiques avaient approché la calèche lorsqu’ils avaient compris qu’ils ne risquaient plus rien. Ainsi, les trois petits furent bientôt assis, dos au port et à la scène qui s’y étaient jouée.
Sally, sa winchester toujours en main, fit volte-face pour regarder dans la direction du navire sur lequel se trouvaient encore Bartel et son ancienne belle-famille. Elle fit quelques pas dans leur direction sans pour autant remonter sur le pont du navire. Son regard croisa celui de Bartel à qui elle adressa un sourire. C’en était bel et bien fini…
FIN
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