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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Two can play this game [Consuelo]
Freddy Rosenbach
Freddy Rosenbach
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Ven 23 Juin - 7:03


Spoiler : they both suck at the game



Les coupes de champagne commencent à gentiment tinté quand les premiers invités arrivent. Aucune invitation si ce n’était un bouche à oreille savamment exécuté, refusant d’envoyer des calligraphies ampoulées a des riches pour finir dans une énième fête entourés des mêmes personnes at vitam neusam. Le même sempiternelle gratin de Silverstone de gosses de riches qui répètent en boucle les mêmes histoires des rares frissons qu’ils ont eu (la tragédie d’avoir assisté à un accident de cheval. A 200 mètres.)
Freddy est épuisé, mais surtout il s’ennuie avec une force quasi mystique. Redevenir le fils parfait avait été bien plus difficile pour son moral que prévu, mais il n’avait pas renoncé avec son idée de remuer un tantinet cette petite campagne perdue qui avait eu le privilège de le voir grandir.

Sa garçonnière avait été sobrement décorée pour l’occasion, quelques lustres ajoutés, des vases élégamment décorés, et juste un quatuor modeste qui accompagnait les deux serveurs qui seront là pour l'événement. Pas plus d’une trentaine d’invités, pour le moment. Rien de plus sobre. Pour un Rosenbach du moins. Le plus difficile avait été d’éloigner son adorable mère de la soirée, mais il savait de source sûre qu’elle serait occupée toute la soirée à gérer la poignée de prétendant pour Louisa. Honnêtement Friedreich avait bien essayé de dire que mise a part supplié il n’y avait rien d'autre à faire pour trouver un époux à sa chère sœur, mais il s’est vu gratifié d’un haussement des yeux avec un sourire en coin. Mais qu’à cela ne tienne: Ce n ‘est pas lui qui serait encore sur le banc à 35 ans. Certainement pas avec le fait que sa mère essayait déjà de lui parler de mariage le soir même de son retour.

Mais Freddy refusait d’y penser pour le moment, parce qu’il n’avait pas spécialement invité des gens au petit bonheur la chance. Particulièrement une des jeunes filles qui étaient supposés les rejoindre ce soir. Est-ce qu’il a eu la moindre confirmation ? Absolument pas. Mais il sait qu’elle sera là, et il ne sait même pas pour toi. Juste un pressentiment sur lequel il a tendance a un peu trop se reposer depuis qu’il a visité Paris. La Bohème et ses charmes.
Le petit salon commence à se remplir doucement.Freddy ignore les haussement de sourcils quand les enfants de notables se retrouvent à fréquenter les fils de brodeuses. Sans oublier que les fêtes cruellement blanches se colorent légèrement ce soir. Rapidement, ceci est mis sur le dos de la réputation nouvelle sulfureuse du jeune homme. Car après tout, c’est la chose la plus scandaleuse qu’il puisse faire, n’est ce pas ?

Les gens de niveaux plus modestes -aux yeux du fils du roi du pétrole local- semblent surpris d’être ici, mais s’amusent plus que les plus nantis qui semblent légèrement pincés. Freddy, lui, est déjà en train de parler de Paris -sans surprise aucune. Après un discours passionné sur le quartier de Ménilmontant, il prend son enthousiasme en main pour s'adresser à la petite assemblée -quasi complète- devant lui.

“Thank you all for coming tonight, old and new friends. I wanted to bring a little bit of… nouveauté inside our beautiful Silverstone. I hope that, time and will, helping we will be able to grow less apart and be able to enlighten each other's vision with new perspectives…”

Des pas approchent depuis le hall vers son salon. Un des serveurs, également ornés de la casquette de portier, et sa dernière invitée. Il l'accueille avec ce qu’il estime être un sourire poli, mais qui ressemble plus à un merdeux fier de sa dernière blague.

“And, everyone, please give a warm welcome to our last guest.”
Il se pourrait qu’il lui ait donné une heure plus décalée que le reste de l’assemblée. Aucune raison valable, si ce n’est que la satisfaction égoïste de pouvoir focaliser son attention sur elle a son arrivée. Il s’était senti cruellement coupable les heures suivants ce méfait, lui n’ayant aucune âme de manipulateur en lui.
Mais en la voyant ainsi apprêtée, il n’y a aucun regret.


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Freddy Rosenbach
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
Messages : 195
Faceclaim : Halle Bailey
Crédits : Moontea
DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mer 2 Aoû - 16:29


Spoiler : they both suck at the game




La chambre est un véritable bazar d'excitation et de préparatifs. Tissus colorés et accessoires de couture sont éparpillés sur le lit et les chaises, témoins des heures passées par Consuelo à confectionner sa robe. Des bobines de fil multicolores sont posées sur l’unique commode, prêtes à être utilisées pour des retouches de dernière minute.

La jeune mexicaine se tient devant le miroir, les yeux pétillants, tandis que ses deux sœurs s'affairent autour d'elle comme des petites souris exhaucants les souhaits d’une cendrillon surexcitée. L’une s’acharne à coiffeur l’ainé, tandis que l’autre est supposée retoucher un ourlet capricieux.

« …so, you’re going out with Rosalina? », demande Elisabeth en triturant du bout des doigts le peigne en bois que Consuelo a paré de fleurs sèchées. « Yeees… », affirme cette dernière sans se retourner, excédée de devoir répondre pour la énième fois à la même question.

C’est Rosalina Bianchi qui a eu vent de la petite réception de ce soir. Elle aurait appris ça par son cousin, un Mezzasalma. Consuelo ne comprends toujours pas où se situent les frontières entre les deux familles, mais ne peut nier que ces derniers ont des yeux et des oreilles partout. Pour ce qu’elle en sait ils pourraient diriger Silverstone avec un tel réseau d’information - de quoi faire pâlir la résistance mexicaine. En jouant des coudes, elle a même réussi à lui obtenir une invitation du fils Rosenbach en personne.

Pendant qu’Araceli prend soin des cheveux de son aîné avec une discipline impressionnante, tenant le fer chaud avec précaution et bouclant soigneusement les mèches sombres de Consuelo ; celle-ci ignore royalement Elisabeth et se met a fredonner un air dont elle a oublié les paroles.

Un léger parfum de savon flotte dans l'air, mêlé à l’eau de Cologne poudrée dont l’aînée s’est aspergée en faisant la poussière chez les Hennessy. Pearl n’aura sûrement pas remarqué qu’elle s’est servie sur sa coiffeuse (le flacon prends généralement la poussière au milieu d’autres). Des cosmétiques s'entassent également sur le coin du bureau qui leur sert de coiffeuse. Des poudres, des fards à paupières et des rouges à lèvres (tous chapardés dans la collection de la matriarche Hennessy) sont soigneusement alignés, prêts à être utilisés pour sublimer les traits de Consuelo. Toujours en fredonnant, celle-ci applique avec delicatesse un peu de rouge sur ses joues, fiére du tableau qui prends place sur son visage.

Elisabeth, quant à elle, a un sourire malicieux sur les lèvres alors qu'elle observe sa sœur. « …smells like your Sunday Toasts, Nina…» lance-t-elle, taquine. « Yummy?», demande l’ainée sans réfléchir, concentrée sur son maquillage. « No, more… Burning.» Les yeux ronds, Consuelo se tourne précipitamment vers Araceli, qui achève les dernières boucles avec habileté. La petite foudroie la cadette du regard en éloignant le peigne brûlant. Les boucles terminée rebondissent gracieusement autour du visage de la belle du soir, ajoutant une touche d'élégance « à la mode » à son allure.

Maintenant ses cheveux parfaitement coiffés, Consuelo se tourne vers la tenue qu'elle a soigneusement confectionnée - une robe depassée dont elle a passé la nuit à découvre et recoudre le corsage, puis la jupe. Ce qui ressemble maintenant à une robe en taffetas rose surmontée de rubans, repose le lit qu’Araceli et Consuelo partagent.  L’ainée enfile la robe par dessus sa chemise, son corset et son corsaire avec précaution, se plaçant avec automatisme devant le miroir une fois que celle-ci est ajustée par Elizabeth, qui s’en ai donné a coeur joie pour lacer aussi fermement que possible le ridiculement petit corsage.

Conchi ne peut s'empêcher de sourire en voyant le résultat : la robe lui va parfaitement au teint, sa taille est outrageusement ridicule, et l’ensemble lui confère une élégance digne (selon elle) d'une princesse. Car ce soir, elle est bien décidée à se comporter comme telle.

Araceli applaudit avec enthousiasme, tandis qu’Elisabeth soupire. Consuelo se tourne vers ses sœurs en enfilant une faire de gants rapiécés, ignorant volontairement la cadette, un mélange d'excitation et de gratitude dans son regard. « Gracias mis queridas », dit-elle doucement en tournant sur elle-même comme si elle faisait une démonstration à ses bonnes fées.  



Consuelo franchit les portes de la soirée avec un mélange d'émerveillement et de nervosité palpable. Elle est immédiatement frappée par la grandeur de l'endroit, où les lustres en cristal scintillent au plafond et les murs ornés de tableaux ornant les murs témoignent de l'opulence de la famille. Le hall donne sur une salle remplie de convives élégamment vêtus, leurs tenues chatoyantes rivalisant avec les éclats des bijoux qui ornent leur cou et leurs poignets. Les rires joyeux et les conversations animées créent un bruit de fond agréable, tandis que des serveurs en livrée impeccables circulent avec des plateaux remplis de mets délicats.

Conchi sent son cœur battre un peu plus fort alors qu'elle observe l'ensemble de la scène depuis l’extérieur. Elle ressent à la fois un sentiment d'admiration pour la splendeur qui l'entoure et une pointe d'appréhension face à cet univers qui lui est encore inconnu. Apparaissant soudainement à ses côtés, Rosalina Blanchi exprime son mécontentement d'une voix étouffée. « You’re finally here! Guarda queste persone, Consuelo. Si pavoneggiano come se fossero i re del mondo. È tutta vanità e superficialità* », murmure-t-elle, critiquant discrètement chaque détail de la soirée avant de retourner sans l’attendre dans le salon.

« Si, si… geloso ». Consuelo fait de son mieux pour ne pas se laisser distraire par les commentaires de Rosalina, mais reste en retrait. Son regard se porte sur les détails raffinés de la décoration, les fresques murales qui racontent des histoires d'un autre temps, et les magnifiques arrangements floraux qui parsèment la pièce.

Consuelo prend délicatement la coupe de champagne qu’on lui tend dans sa main, observant les fines bulles pétiller à la surface du liquide doré. Elle hésite un instant avant de porter la coupe à ses lèvres, sentant l'excitation monter en elle. Les notes pétillantes et rafraîchissantes chatouillent sa langue, tandis que des arômes délicats de fruits et de fleurs dansent dans sa bouche. Elle savoure chaque gorgée, laissant le goût du champagne caresser son palais. Il est loin, le limoncelo maison et amer de Nonno.

« Miss, the party is about to start, if you would please follow me...», lui indique poliment le serveur ayant également la casquette de portier. Polie et impressionnée, Consuelo hoche doucement la tête et le suit vers le salon d’où provient une voix ayant imposé le silence. Elle remarque alors très vite que celle-ci appartient a Friedrich Rosenbach, le fils cadet de la famille, au milieu de la foule. Il se tient droit et élégant, attirant tous les regards par sa prestance. Son regard croise celui de Consuelo et le sourire qu’il lui adresse la rend toute suite perplexe.

«...and, everyone, please give a warm welcome to our last guest. »

Elle manque pourtant de briser la coupe qu’elle tient entre ses gants en entendant la remarque de l’hôte des lieux. Tous les regards qui se tournent soudain vers elle semblent brûler sur sa peau comme s’ils souhaitaient lire sur son visage tous ses secrets et toutes ses peurs. Des murmures s’élèvent de l’assistance, et Consuelo aimerait disparaître six pieds sous terre, retourner au Mexique pour ne jamais revenir. Si elle adore habituellement entre le centre de l’attention, elle se sent épiée sous toutes les coutures par celle foule qui n’a aucune once de bienveillance envers elle - les femmes sont jalouses de l’attention du prince de la ville, et les hommes la découvrent comme une convoitise nouvelle.re Gênée, elle déglutit et offre à l’assistance une petite révérence en gardant la tête haute. Son cœur lui hurle de se précipiter vers la porte de sortie, mais sa tête lui murmure qu’elle ne va pas laisser le fils Rosenbach la ridiculiser comme ça.

L’instant de surprise générale passé, la foule applaudit poliment, et le brouhaha étouffé des conversations reprends.

« You know him??? »
, lui demande Rosalina, comme sortie de nulle part dans son dos. Consuelo, dont le pouls n’a pas retrouvé son calme, hoquete par surprise et porte sa main libre au niveau de son coeur. « No! I mean, no more than you do! Everyone knows him, but it’s the first time I see him. » L’italienne ne semble pas convaincue par cette reponse, et fait claquer son éventail pour l’ouvrir et venir cacher ses lèvres. Consuelo note mentalement qu’il lui en faudrait un également, mais après l’entrée en matière de ce soir, elle ne risque pas de retourner à une soirée de ce genre de sitôt. « Well, you definitly catched his attention », lui confirme la Bianchi avec un sourire malicieux aux lèvres. « Well, he’ll recover from whatever he catched, cause’ I’m going home. Stupido Gringo que cree que puede burlarse de mí…**».




* Tu es enfin là ! Regarde ces gens, Consuelo. Ils se pavanent comme s'ils étaient les rois du monde. Ce n'est que vanité et superficialité
** Stupide Gringo qui pense pouvoir se moquer de moi...

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Freddy Rosenbach
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Sam 26 Aoû - 6:58


Spoiler : they both suck at the game



Ses soeurs avaient argumenté toute sa vie que Freddy ne comprenait rien aux femmes. Et pour ainsi dire, le jeune homme était convaincu du contraire. Que les années à coller sa mère, et celles à courtiser les françaises, il était parvenu à une assez bonne compréhension de la féminité. Il avait assez de jugeote pour savoir qu’elles étaient toutes différentes, mais assez malin pour comprendre les similarités ici et là.
Consuelo lui avait tapé dans l’oeil bien avant qu’il ne décide de quitter la rase campagne pour la grande ville Parisienne. Avec la même panique qu’un adolescent engoncé dans ses insécurités qui croise une jolie jeune fille à une des plus fameuses épiceries de Silverstone. Persuadé qu’outre le fait que Consuelo ne faisait absolument pas partie du même monde que lui, la seule raison pour laquelle on ne serait jamais intéressé par autre chose chez lui que l’immense fortune et le statut de son père.
Mais malgré la vie confortable qu’il avait à Paris, Friedrich n’avait pas été un “fils de” là-bas. Même partageant le sang royal du Luxembourg -une anecdote qu’il se garda de répéter. Il avait séduit avec sa vision du monde, son idéalisme, son sourire ravageur, et son bagout insoupçonné. Assez pour que le jeune homme se découvre une confiance en lui nouvelle. Et tout prêt à exploiter ce trésor pour rattraper le temps perdu sur des béguins adolescents.

Alors lui qui était persuadé que les femmes adoraient se pomponner pour être le centre de l’attention, il tombe de haut en voyant que l’effet voulu a l’air de grandement déplaire à son invitée. Des grands yeux de biches qui ont l’air d’être surpris par une horde de chasseurs. Oh bien sûr il sent déjà la jalousie qui suppure des autres demoiselles de la haute, qui ne font même pas un effort médiocre pour briser la glace hors de leur petit cercle, mais ça c’est du folklore à ce stade. Une normalité dans le monde dans lequel Freddy a grandit et évolué.

Friedrich n’était pas un manipulateur, bien que son petit tour de la soirée pourrait laisser entendre qu’il avait un début de carrière possible dans ce milieu. Il portait son cœur sur sa main et était un véritable livre ouvert si ce n’est les nouveaux secrets qu’il essayaient tant bien que mal de cacher.
Pour cette raison, Freddy n’a aucun problème à stopper le premier qui souhaite tenter sa chance en se présentant devant mademoiselle Ricci. Rien d'agressif, juste une main qui serre un peu trop l’épaule du prétendant, ce dernier se rasseyant poliment sachant bien que tenter d’écraser non seulement le maitre des lieux, mais également le fils du maire, était une mauvaise idée.

“I apologize I wasn’t here to welcome you ladies like it was due.” Fit-il en concluant par une révérence bien basse. “I’m Freidrich Rosenbach, I don’t think we met in person before.” comme si elles ignoraient qui il été. Comme si quiconque ici ignorait qui il était, et seraient venu l’air de rien a une petite fête organisée par un parfait inconnu. “If I may, I'm glad to see you have made it ! You both look absolutely stunning.”

D’un geste de la main, il montre le reste du salon et de l’appartement totalement ouvert. Y comprit son atelier qui, sans surprise, est boudé si ce n’est pour autre chose que pour discuter un peu à l'écart du reste.
“I hope you’re enjoying yourself tonight. It’s nothing extravagant really! Just some friendly time to get a little more aquaintainted with people… even make friends with some you wouldn’t even think to come across…” s’emballe-t-il comme si il décrivait de la poésie sur les bords de la seine. Chose qu’il a fait plusieurs fois avec un un sérieux coup dans le nez. “But where are my manners really ! Would you like me to give you a tour ?”
Et  si il n’était pas assez subtile ainsi, il tend son bras à offrir, en guise de guide.



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Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
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Jeu 12 Oct - 10:17


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La Bianchi lui donne un coup dans les côtes, juste là où son corset se termine. Consulo grimace, prête à lui dire d’aller se faire voir ailleurs, mais elle comprends bien vite le geste de son amie quand l’hôte des lieux se présente à elles.

Consuelo exécute une petite révérence de circonstance - elle s’est entraînée pendant presque une heure la veille, avec un livre emprunté (de façon permanente) à Rosario, en équilibre sur la tête ; et réponds à l’introduction du jeune homme d’une petite voix : « Consuelo Dìaz Ricci… and no, we never did ». Comment auraient ils pu? Là où la mexicaine trime jours et nuits depuis ses douze ans, à la mine puis à la blanchisserie et enfin chez les Hennessy, Friedrich lui, se pavane entre galas de charités et vie parisienne.

Elle l’écoute élégamment faire sa tirade sur la non extravagance de la soirée, et les amis qui y sont invités ; et Consuelo manque de lui rire au nez. Sans moquerie ni méchanceté, mais cet homme vit-il vraiment dans le même monde qu’elle ?

L'atmosphère dans la garçonnière du fils Rosenbach est une symphonie de murmures raffinés et de rires étouffés, bien loin de la cacophonie d’Italiens parlant fort et vite auquel elle était habituée. Les invités, vêtus de tenues élégantes, se mêlent dans le salon richement décoré sans même regarder les murs ornés de peintures exquises, les lustres en cristal étincelant au plafond, et les meubles anciens rehaussant le charme du lieu - comme si tout cela était d’une banalité affligeante pour eux. Consuelo quant à elle, se demande à quoi devait bien ressembler l’intérieur du manoir des Rosenbach si une simple garçonnière peut soudain avoir tant de charme. Ce qui s’approche au plus prés de ce monde pour elle se trouve être la demeure des Hennessy, et malgré le goût prononcé de Pearl pour l’opulence, ils restent bien loin de cet étalage à la fois dégoulinant et raffiné.

Freidrich la ramène a la réalité en lui proposant de faire un tour des lieux. La brune regarde le bras tendu sans oser le prendre, jetant un coup d’œil à son amie qui s’éclipse en tentant vainement de cacher son rictus presque pervers derrière son éventail en dentelle. Sentant le poids des regards espiègles déchiffrant ses moindres faits et gestes, Consuelo n’a alors d’autre choix que d’accepter son bras avec un sourire tendu, se sentant à la fois reconnaissante et perdue. Les regards insistants de ceux présents la font se sentir comme un spécimen dans une vitrine, exposée pour le plaisir des autres.

De l’autre côté de la pièce, Rosalina lui fait des signes d’éventail. « No no not the fan thing! », pense-t-elle en faisant les yeux ronds à son amie, espérant que le maitre des lieux ne remarque rien. « Dios Mio, she’s doing the fan thing… ». Elle n’a jamais réussi à retenir ce code qu’a essayé de lui apprendre son amie. Se creusant la tête pour se souvenir, Consuelo ressemble à un poisson hors de l’eau. « To the right it means that means… well no, it’s her right, so my left. » A son tour, elle essaye de lui répondre qu’elle ne comprends rien, mais sans éventail elle se contente de lui faire des signes confus de sa main libre, manquant de renverser la coupe de champagne qu’elle n’a pas eu le temps de poser. Elle décide finalement d’articuler grossièrement en silence les syllabes de : « Non capisco », et Rosalina s’esclaffe avant de venir coller ses deux indexes, pour les faire se frotter l’un contre l’autre. Consuelo hoquette, et se retourne vivement vers Freidrich pour s’assurer qu’il n’a rien remarqué. Par chance, il semble trop concentré dans ses explications.

Alors qu'ils traversent l'appartement somptueusement décoré, Consuelo s’attarde, fascinée, sur chaque détail artistique. Les peintures murales créent un tableau vivant de couleurs et d'histoires, et les sculptures en marbre semblaient presque prendre vie. Le champagne coule à flots, les verres en cristal se remplissent et se vident sans cesse. Le liquide doré pétillant chatouille les papilles de Consuelo alors qu'elle prend une gorgée, sentant les bulles effervescentes éclater sur sa langue, laissant une sensation de fraîcheur. Elle se sent à la fois émerveillée par l'opulence de la fête et anxieuse de l'attention que cela suscite, et des intentions de Friedrich à son égard.

Lorsqu’ils atteignent enfin l'atelier, ce dernier lui apparait comme un sanctuaire au cœur de la fête. Les odeurs de peinture fraîche et de solvants se mêlaient à l'air, créant une atmosphère bien différente des effluves de parfums pompeux que portent toutes les femmes, dont Consuelo.

Loin des regards scrutateurs des autres invités, Consuelo tourne son regard vers Friedrich. Incapable de masquer quoi que ce soit, son visage affiche un mélange d'agacement et de vulnérabilité. Elle cherche ses mots, à l’abri des conversations bourdonnant doucement autour d’eux.

« Mister Rosenbach » commence-t-elle, sa voix empreinte de politesse et de fermeté, « I’m very gratuful for your invitation, but I think you misunderstood who I am…». Ou plutôt ce qu’elle est - ni prostituée, ni poupée à exhiber. Son regard s'illumine d'une détermination brûlante alors qu'elle poursuit :  « I would be very glad if you could allow me to go discretly. I do not wanted to offend you in front of your guests, but I’m affraid I can’t stay. »
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Mer 8 Nov - 3:15


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“Misunderstoooooood…” répète prudemment Freddy dont le sourire s’écroule et cherchant visiblement à comprendre ce qu’elle était en train de lui dire. Il pensait sincèrement qu’elle passait un bon moment, mais de fait elle essaie, probablement poliment que ce n’est absolument pas le cas. Et pour cause, elle vient de lui annoncer tout de go qu’elle espère sa contribution pour partir immédiatement et sans faire de zèle, non sans afficher une expression courroucée et contrite. Freddy sent son sang se glacer, ses yeux qui doublent de volume, et le rire carnassier de Louisa qui résonne dans sa tête.

Bon dieu!se chamboule le jeune homme, plus perdu qu’outré. “I… I’m very sorry Miss Ricci, I’m afraid I don’t quite understand what you mean. Could you, please, give me just a second to enlighten me ?” Il en bafouillerait presque, mais Freddy est bien éduqué par une lady, et malgré sa main paniquée qui passe dans ses cheveux, et ses yeux qui tentent de chercher quelque chose sur les murs qui puissent la répugner au point de quitter la fête, il semble presque maître de lui même. Et affreusement sincère : Il n’a pas l’ombre d’une idée de ce qui pourrait lui valloir l’ire de la jeune femme.

Respirant bruyamment, il essaie de négocier comme un pêcheur devant le diable, ses paumes visibles, et l’air profondément désolé .“I can’t exactly misunderstand you in any ways, Consuelo. Not when, actually, I wanted to use this opportunity to make us more acquainted than distant.” Malgré lui, un bref sourire perplexe et maladroit, bref miroir du jeune homme fragile qu’il n’a jamais cessé d’être malgré l’assurance gagnée avec l’expérience. “I just felt like… it was quite a sad fate, was it not ? To see someone your whole life, without even being able to exchange a word ?”

Le dire à voix haute lui fait ressentir à quel point cette espèce de bohème à laquelle il courait après, était finalement bien ridicule. Les regards en coin au cours des années n’avait aucun poids quelconque dans la réalité sur laquelle Miss Ricci vivait. Une vie probablement immensément plus contraignante, mais sûrement bien plus vivante, que celle du fils Rosenbach et ses échappées parisiennes.

Décidant d’être le gentleman qu’il prétend être, il finit par secouer la tête avec un sourire avenant, pour ne pas dire affligé. “I’m terribly sorry the party wasn’t to your taste. Don’t you worry about the guests, you can’t possibly offend me, Miss Ricci. If you could forgive me for a second, I would be happy to guide you to the door, making sure you find your sisters before someone else could importunate you.”

Et pour sûr, la seconde ou il la laisserait tranquille, il mettrait sa main au feu qu’un autre sauterait sur l’occasion. Et il ne veut pas qu’elle soit sujet a une chose pareille quand elle compte débarrasser le plancher en catimini.


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DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 21 Nov - 17:29


Spoiler : they both suck at the game


Consuelo observe la réaction de Friedrich avec une combinaison de surprise et d'appréhension. Elle ne s'attendait pas à une réaction aussi sincère et déconcertée. La façon dont il tente de comprendre la situation avec humilité et une pointe d'inquiétude, plutôt que de réagir avec arrogance ou colère, la prend au dépourvu.

La jeune mexicaine reste néanmoins sur ses gardes. La politesse de Friedrich, sa confusion apparente, tout cela la déstabilise un peu. Ses yeux sombres scrutent les siens, cherchant la moindre trace de duplicité, mais elle ne trouve rien d'autre qu'une sincérité déconcertante.

Le fils Rosenbach tente de plaider sa cause avec maladresse, évoquant le destin qui les a maintenus éloignés jusqu'à présent. Consuelo, se méfiant toujours, retient ses émotions. Elle n'est pas habituée à ce genre d'approche, à cette franchise. Les mots du jeune homme teintés d'une certaine naïveté, touchent pourtant une corde sensible chez elle : son existence se trouve soudainement exposée à quelqu'un qui, malgré toute sa richesse, semble vouloir comprendre plutôt que juger.

Elle répond d'une voix douce, son regard se perdant momentanément dans les méandres de ses propres pensées. « It's true, Mister Rosenbach. Our worlds have been so close, yet so far apart. Life takes unexpected turns, doesn't it? ».

Le sourire perplexe et maladroit de Friedrich n'échappe pas à Consuelo, et elle comprend qu'il vient de réaliser la complexité de leur situation. Puis, elle ajoute comme pour effacer ce qu’elle a dit précédemment : « But perhaps, it's never too late to bridge the gap. Life is full of surprises, after all. »

Quand Friedrich évoque ses excuses pour le déroulement de la fête, elle secoue doucement la tête, effaçant la gravité de l'instant. « No need to apologize, Mister Rosenbach. I appreciate the invitation, and I'm sure your guests are enjoying themselves, just not… well, me. I wouldn't want to cause a disturbance… again. »

Un sourire sincère éclaire son visage, chassant toute trace de gène. « I'll stay for a while, enjoy the art and your company. Thank you for your understanding. »

Sans attendre de réponse de sa part, la jeune femme se redresse et observer l’atelier autour d’elle. Maintenant qu’elle y prête attention, ce dernier exhale une atmosphère à la fois intime et captivante. Les murs, baignés de la lueur tamisée des lampes suspendues, sont des toiles elles-mêmes, recouverts d'un patchwork d'expressions artistiques. Des pinceaux usés reposent dans des pots en terre cuite ébréchés, témoignant du labeur passionné qui a lieu en ces lieux.

Elle change habilement de sujet, montrant son intérêt pour l'art et le monde créatif qui entoure Friedrich : « Your atelier is truly fascinating, Mister Rosenbach, » dit-elle avec un enthousiasme sincère, « I've always been drawn to the world of art. It's like a different language, a way of expressing things that words can't capture. But you know, where I’m from it’s…», not really something people have the time to appreciate.

Le sol en bois craque légèrement sous ses pas, portant les cicatrices du temps passé. Des étagères débordent de tubes de peinture aux couleurs éclatantes, de toiles vierges attendant patiemment d'être transformées en quelque chose de magnifique. Elle jette un coup d'œil aux toiles accrochées aux murs, cherchant à déchiffrer les émotions qui s'y cachent. « Do you paint from mind, or with a model? ».

Au centre de la pièce trône un chevalet, sur lequel repose une œuvre en cours, des coups de pinceau encore frais capturant l'essence d'un instant créatif. « It must be a rewarding process either way, seeing anything come to life on canvas. I've always admired those who can create something beautiful out of a blank space. », demande-t-elle en s’approchant d’une toile particulière. Captivée par les couleurs qui semblent danser en harmonie. Les nuances de pourpre et d'orange s'entrelacent, créant une atmosphère à la fois nostalgique et vibrante d'énergie. Consuelo se perd dans les détails, remarquant chaque coup de pinceau qui capture la texture, la douce inclinaison de la lumière. C'est comme si l'artiste avait figé une scène de vie, emprisonnant l'instant dans une étreinte intemporelle.




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Consuelo Ricci
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Freddy Rosenbach
Freddy Rosenbach
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Lun 1 Jan - 0:14


Spoiler : they both suck at the game



Le soulagement laisse place à la stupeur, et un simple sourire de Consuelo -auquel il répond promptement- éclaire les nuages immédiatement. A sa proposition d’être son chaperon de la soirée, Freddy ne se fait nullement prier, et la regarde avec surprise s'éloigner pour prêter attention à son travail. À Paris, il était perpétuellement complimenté sur son art et ses qualités, mais de retour à Silverstone ou les passions et les pensées sont bien plus terre à terre, on avait pris ça pour une sympathique fantaisie qui n’avait pas intérêt à interférer avec les affaires familiales. Comme son prochain mariage. Il avait laissé son atelier ouvert avec un semblant d’espoir naïf, mais il n’était nullement étonné que ses œuvres soient boudées au profit des cigares et des verres de champagne. Bien sûr, cela ne l’enchantait pas, et il avait eu l’espoir fou que tous les regards soient sur ses fresques et natures mortes, mais la réalité n'était malheureusement pas sujette aux fantaisies de jeunes garçons.

Mademoiselle Ricci, elle, s’approche avec intérêt de son travail. Et si c’est juste histoire de continuer la conversation poliment, Freddy n’en a cure, et est juste ravi de la voir trouver un peu d’appréciation à son dur labeur. Et quand elle décrit ses sentiments, il la rejoint pour se poser a ses côtés.

“Both.” Répond-t-il à sa question en montrant quelques portraits. “I like to capture the likeness of reality. But quickly I realized that reality can be… a little too constrained. And I needed to express myself in another way than just watch. I felt I could create.”

C’est un paysage, celui qui traine sur un de ses chevalets, qui acheve de captivé la jeune femme. Il l’écoute parler avec une attention toute nouvelle de sa part. Bien sûr, son art reste de sujet de conversation -ce qui est le meilleur moyen d’avoir ses oreilles- mais il se surprend à attendre son avis, alors que ses jolis yeux sombres se perdent dans les coups de pinceaux encore à l’état brut. L’étape la plus viscérale. Celle qui peut construire et détruire. Qui commence à projeter ce qu’il a en tête, mais qui peut complètement révéler d'autres visions, d’autres pensées, d’autres espoirs.

En silence, il invite d’une main la jeune femme a poser la sienne dessus. Une fois exécuté, il l’encourage doucement à toucher les coups de pinceaux. La peinture est encore dans un état discutable, mais la scène paisible d’un courant d’eau qui traverse une forêt calme, commence doucement à se détacher des aplats de couleurs. A droite, quelques silhouettes encore fantomatiques représente un couple de promeneurs. Lui-même ne sait pour l’heure ce qu’ils y font. Est-ce deux amies qui se détendent d’une dure journée de labeur ? Ou qui fuit un danger inconnu ? Peut-être est-ce deux amants qui cherchent à éviter la civilisation. Il ignore pour le moment, et c’est la rivière sur laquelle il invite Consuelo a poser ses doigts.

“I never saw a riverbed before I traveled to France.” Commence-t-il, doucement. Bien loin du pompeux Rosenbach, et plus proche du jeune rêveur. “I was immediately fascinated. The way the water was running, forced by the strength of nature itself.” Il encourage les petits doigts de la jeune femme a sentir les coups de pinceaux, tous allant dans la meme direction, avec quelques uns qui vont pourtant a contre courant. Comme s' il fallait un exemple de rébellion pour que l’ordre soit totalement rendu.  “But even if this beautiful display of energy and power, I couldn’t feel but be so… calm. It was almost singing to me. I wish I could make the paint sing as well. But the least I could do is to make it run.”

Relanchant doucement sa main, s’excusant a moitié pour cette démonstration de familiarité, il sourit a la jeune femme, mais avec un air de taquinerie au sein de son regard. “You speak like an artist Consuelo. I’m sure deep down, you can be a wonderful one as well. Here. Look.” Fit-il en désignant les deux silhouettes inachevées, errant sur la toile. A la fois à leur place, et à la fois totalement étrangé.

“I know they belong here. Both of them. It’s like they are begging to belong in this place. But… I can’t seem to find a story for those poor souls. Not even a name, nor a face.” Il retourne son regard, vers la jeune femme, souriant doucement, mais non sans un air de défit. “Maybe you could help me with it. Finding a story, a purpose, for these people. So you would be an artist with me.”


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