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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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1889’s SILVERSTONE FAIR | NIGHT TIME
Destiny
PNJ
Destiny
Since : 18/11/2019
Messages : 682
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Crédits : GHOEST
1889’s SILVERSTONE FAIR | NIGHT TIME Lj4l
Ven 1 Sep - 20:47


La musique résonne à travers la foire.

Des artistes itinérants se produisent sur une petite scène, invitant les gens à danser au rythme des mélodies entraînantes. Tous se souviennent des événements malheureux du bal de l’année précédente (lien), et les pas se font hésitants. La soirée du bal est brillamment éclairée par des lanternes suspendues et des guirlandes lumineuses qui scintillent dans l'obscurité. Les hommes vêtus de leurs meilleurs costumes, coiffés de chapeaux hauts-de-forme et de bottes en cuir, se rassemblent autour de la piste de danse, attendant avec impatience le début de la loterie.

Henry Rosenbach se tient fièrement au niveau de la tribune de fortune montée pour l’occasion, aux côtés de son épouse Mila, la meneuse de cette initiative charitable. Elle porte une robe élégante (de chez Fanfreluches, évidemment) et sourit chaleureusement à l'assemblée. Henry s'adresse à la foule, expliquant que l'argent récolté grâce à la loterie sera destiné à soutenir des œuvres de bienfaisance dans la région. Personne n’écoute vraiment ce bla-bla là. Ce n’est pas ce qui intéresse les uns et les autres. Un sentiment d’excitation naît entre les habitants de Silverstone et de ses alentours, presque palpable alors que le maire fait traîner l’inévitable en longueur.

Après une grande rasade de bière tiède, Henry Rosenbach reprend enfin la parole. Il hausse la voix pour être certain qu’elle porte bien.

“ Certains d’entre vous sont peut-être déjà au courant mais nous avons dû faire quelques changements de dernière minute pour le grand premier lot de ce soir.” Dans la foule des ”Ooooh” de déception (et de colère) se font entendre. Henry est prompt à reprendre : “En effet, la célèbre Fanfan la Freluche n’a pas réussi à nous rejoindre comme escompté…Nous espérons toutefois avoir le plaisir d’accueillir cette grande artiste de renommée internationale rapidement !” Et oui, Fanfan les Froufrous, la célèbre (et plantureuse) chanteuse et danseuse de cabaret n’a jamais répondu aux nombreux courriers de Rosenbach qui s’est un peu trop précipité pour la vendre comme premier prix de sa grande loterie.

Mais soyez sans crainte ! Ce n’est autre que la formidable, la délicieuse, l’éclatante et l’éblouissante Mila Rosenbach qui sera le lot du ticket gagnant !”. Ce sont quelques applaudissements polis qui répondent à cette annonce; Henry est de ceux qui claquent des mains le plus fort. Personne n’ose faire observer qu’entre une célébrité peu habillée qui danse et chante dans les cabarets et la femme du maire … et bien ce n’est pas tout à fait la même chose. Quelques regards circonspects sont tout de même échangés. “Avant d’annoncer l’heureux gagnant de ce ticket d’or ! -c’est une façon de parler bien entendu, le ticket à un numéro, comme tous les autres…” Henry se racle la gorge. “Laissez-moi vous annoncer les lots de consolation… Je veux dire ! Les autres lots ! En commençant par … Louisa Rosenbach !” Le maire a cherché rapidement à se rattraper, mais trop tard. Le mal est fait. Il ne regarde pas la jeune femme blonde quand il la présente en ouvrant grand ses bras.

Louisa Rosenbach dansera avec le propriétaire du ticket numéro…”

Les hommes, désireux de danser avec Miss Silverstone 1888 (il ne faut pas l’oublier), commencent à sortir de leurs proches leurs papiers précieusement pliés. Les sommes mises en jeu par les uns et par les autres varient, certains surenchérissant avec enthousiasme pour montrer leur détermination à remporter la danse tant convoitée. Les regards complices et les sourires s'échangent parmi les participants, tandis que les dames observent avec amusement l'ardeur de la compétition.

109 !”

Finalement, un gentleman s’extasie d'être vainqueur, et son cri de joie est accueilli par des applaudissements polis. Il peut débuter les premiers pas de danse avec sa douce.

La scène se répète plusieurs fois  alors que les lots suivants sont tirés. Sort le nom de Sally Murphy, la jeune épouse du Marshal. Puis Elizabeth Kensington est la prochaine dont le nom est cité puis associée à un ticket. Ainsi les couples se forment au fur et à mesure jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de jeune femme de libre.

____


Les amis, avant de vous annoncer les pairs de cette loterie, nous tenons à éclaircir deux petits points :

1. Les pairs proposés ne signifient pas que vous n’avez pas le droit de rp avec d’autres personnages. Vos chouchous peuvent danser le temps d’un tour et ensuite rejoindre d’autres pjs ou pnjs sans soucis ! A vous de vous mettre d’accord hors-rp I love you

2. Les personnes qui n’ont pas participé à la loterie peuvent bien évidemment participer au bal !

3.Le rp de la foire se déroulant dans l'après-midi n'est pas terminé pour autant !

4. Il n'y a pas d'ordre de passage. Faites preuve de bon sens.

Sur ce, amusez vous bien mex


Citation :




Destiny
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
Since : 30/11/2020
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DC : Irina | Blair
1889’s SILVERSTONE FAIR | NIGHT TIME Boeq
Age : 29 ans
Statut : La revanche a fait d'elle son épouse, personne ne sait qui des deux deviendra veuve
Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Ven 1 Sep - 22:28
89s' Silverstone Fair | Night Time
Ouvert à toustes

La musique sonnait le glas de sa tranquillité. Les premières notes s’élevaient à peine que nonna sonnait déjà le branle-bas de combat. Avec une grande exclamation, elle lâcha le poivron qu’elle était en train de garnir de fromage pour bousculer sa petite-fille hors du stand.

“Dai, dai, sbrigati ! Il sindaco sta già iniziando il suo discorso !”*

Elle se tordait le cou à s’en dévisser la tête. Filippa échangea un regard fatigué avec nonno qui lui offrit une risette tout en levant son verre de grappa à sa santé - le niveau de la bouteille était bien bas, en témoignaient ses yeux qui brillaient -.

“Ma dove sono tutti… ? Ah, eccone due !”** soupira-t-elle, soulagée.

La tête brune de Thomas Rosenbach et celle blonde de Dante Valentine dépassaient légèrement du reste de la marée humaine.

“Ha perso peso, ma non è diventato più piccolo… Ora vai ! E divertiti con Consuelo, gestiamo la bancarella, eh nonno ?”***

Comme une bouteille qu’on aurait trop secouée, la malice pétillant dans les yeux de nonno s’était vite évaporée puisqu’il somnolait maintenant, le nez dans son verre. D’avoir été appelé le fit sursauter, l’air hagard.

“Oh tu, lo giuro !”**** Les doigts repliés en poing, l’aïeule mordit son index de rage.

“Stavo pensando !”***** protesta le grand-père en rigolant tandis que nonna asséna une vive frappe sur son épaule.

“Vedi, dovrei restare !”***** Filippa s’engouffra dans la brèche. “Sei stanco.”

Vaguement, un soupir de mécontentement provint de la foule rassemblée aux pieds du maire et de son épouse.

“Ooh, stai iniziando a dare fastidio anche a me ! Ora vai. È per rendermi felice…”******

Elle saisit les mains de sa petite-fille dans les siennes, abîmées, ridées, et les porta à ses lèvres pour y déposer un gros baiser sonore.

“Va bene ?”*******

Filippa l’imita et embrassa à son tour les mains de sa grand-mère ; elles sentaient le citron et la marinade de poivron.

“Va bene,” répéta-t-elle en soupirant presque.

Ce ne fut pas sans un regard d’inquiétude par-dessus son épaule que la napolitaine laissa ses grands-parents derrière elle. Heureusement, avec le bal - le clou du spectacle - les clients se pressaient un peu moins au stand que dans l’après-midi. Ils pourraient souffler. “Une danse et je rentre,” se promit-elle. Elle craignait de les laisser trop longtemps seuls.

Heureusement (ou malheureusement), elle se présenta au moment précis où Louisa Rosenbach repartait au bras de l’adjoint du marshall. Ce dernier attendait d’ailleurs son tour, ce qui fit frissonner l’italienne. Si elle avait eu un chapelet sous la main, elle aurait égrené quelques Ave Maria de suppliciée pour qu’on lui évite la torture.

Si Dieu avait une oreille, alors il l’avait bien tendue ce soir puisqu’à défaut de Thomas - nonna en serait désespérée - c’était avec un autre Rosenbach qu’elle allait danser. Un garçon grand et fin, de l’âge d’Alessio (où était-il celui-là, d’ailleurs ?) et qui lui ressemblait drôlement. Là où la fratrie du maire arborait des yeux et des cheveux plutôt clairs, le benjamin avait les yeux et les cheveux aussi noirs que les siens. Maintenant qu’elle y faisait attention, il ne tenait guère de la mère et du père. Il avait le nez du Zio Pio et les paupières d’Assunta. “Le fils du facteur ?”
Mais elle ne put guère s’interroger plus puisque le jeune homme, après un salut, lui présenta son bras.
Les musiciens repartirent de plus belle. Les premiers couples se jetaient sur la piste sur un rythme qu’elle ne connaissait évidemment pas. Elle remarqua Conchi, sa robe colorée tournoyant comme un soleil. Filippa reconnut le cow-boy qui aimait la grappa à son bras. Nonna dormirait certainement plus sûrement en sachant cela.

La grappa qu’elle avait sirotée dans l’après-midi la dérida (un peu).

“Je ne connais pas vos danses. Mais j’essayerai de suivre.” Elle retint un geste de la main approximatif et dédaigneux envers les harmonicas qui sifflaient comme des trains entrant en gare.

C’était comme les pansements ; plus on les arrachait vite, mieux c’était.



*Allez, allez, dépêche-toi ! Le maire commence déjà son discours.
**Mais où sont-ils tous… ? Ah, en voilà deux !
***Il a maigri, mais il n'a pas rapetissé... Maintenant, va ! Et amuse-toi avec Consuelo, nous on tient le stand, hein grand-père ?
****Oh toi, je te jure !
*****Je réfléchissais !
*****Vous voyez, je devrais rester ! Vous tombez de fatigue.
******Ouh, tu commences à m'agacer, toi aussi ! Maintenant, tu y vas. C'est pour me faire plaisir…
*******D’accord ?




Un Tout Ptit Récap

Nonna fout Fifi dehors pour qu'elle aille danser. Elle boude un peu, mais décide de se plier à son devoir et de faire sa danse avec Freddy avant de rentrer chez elle.



crédit - Deadparrot & ghoest
Filippa Rinaldi
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Dim 3 Sep - 13:41
89s' Silverstone Fair | Night Time
Ouvert à toustes

Je n'ai pas lâché la main de Sally en écoutant les noms égrenés lors du tirage aux sorts et les numéros associés aux partenaires de danse. J'avoue avoir regretté d'avoir proposé  le nom de ma femme...
Il parait que c'est pour une bonne cause...

Mais ce n'est pas évident...

J'entends le nom de ma femme. Tout de suite après, le numéro de son partenaire est associé à mon frère. Un poids pesant sur ma poitrine s'envole. Je respire mieux... Je place la main de ma femme dans celle de mon frère. Je me penche à l'oreille de ce dernier...

Pense à ne pas lui écraser les pieds...

Je me fige en entendant les premières notes de musique... Il y a quelque chose de familier dans le rythme.
J'ai la surprise de reconnaitre du ragtime.
Je souris devant ce petit air du sud égaré dans ce coin de l'Ouest lointain. Je fais un signe de la tête à Sully. Au moins, nous connaissons les pas...

On a toujours aimé la danse et la musique dans la famille. Mais les aléas de la vie nous ont déplacés vers des centres d’intérêts moins ludiques...

Je te confie ma femme.

Je l'admets. Je deviens très sérieux des qu'il s'agit de Sally. Et je suis préoccupé par la pâleur de son visage... Une danse devrait lui suffire...

Je suis perdu dans mes pensées quand une main se pose sur mon épaule. C'est la main caleuse du boulanger.

Qu'est-ce qui vous arrive marshall...? Vous êtes devenu sourd?

De quoi il parle?
Je finis par identifier la voix tonitruante du maire.

Maire: Notre cher marshall n'en revient certainement pas de sa chance d’être le Ticket d'Or!

Je cligne des yeux. Je m'étais désintéressé des événements venus de l'estrade depuis que j'avais entendu le nom de ma femme et de mon frère.
Je distingue le maire tenir la main de sa femme et de l'autre m'inviter à approcher. Je marche vers l'estrade. Je retire mon chapeau devant cette dame si distinguée.

Maire: Je vous confie mon épouse. Elle est mon trésor.

Jolie formulation....
J'ignore si elle est ressentie ou simplement destinée au public présent. Sans doute un peu des deux... Je prends la main de la dame. Elle est fine et sans tache... une main de jeune fille.

J’espère de pas vous décevoir. J’ai appris à danser sur ces rythmes dans un passé assez lointain...

C'était entre les murs du bordel tenu par ma mère et mes partenaires hier étaient moins élégantes que les dames présentes ce soir. Mais je vais épargner ces derniers détails à la Dame de Silverstone.





Un Tout Ptit Récap

Bartel est soulagé de voir sa femme danser avec son frère.
Il est surpris d’être désigné par le sort comme cavalier de  @Mila Rosenbach



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Charles Beaver
Charles Beaver
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Mar 5 Sep - 11:12
89s' Silverstone Fair | Night Time
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Pendant le discours de Henry Rosenbach, Charles avait la tête qui tournait et il ne savait plus si c’était à cause de la chaleur, de la grappa ou des coups qu’il s’était pris dans sa tentative du côté du rodéo. Il avait malgré tout son éternel sourire (de sorties) aux lèvres et les yeux perdus dans le vague, tournés vers le maire. Ce fut à la réaction de la foule qu’il comprit parfaitement, avec quelques secondes de retard dans sa réaction, que la belle Fanfan ne serait pas là pour la tombola. Mince ! Le grand événement de la soirée. La starlette qu’on retrouvait dans les cartes à collectionner des paquets de cigarette. Ce n’était pas étonnant qu’elle ne se soit pas déplacé mais ça n’en restait pas moins frustrant. Charles soupira dans sa barbe comme beaucoup, aussi dans un soucis de singer ses comparses, et passa aussi rapidement à autre chose.

Se retrouver à danser avec Mila Rosenbach plutôt que Fanfan les Froufrous était-il vraiment un déclassement ? Oui, pour les hommes qui investissaient leur rares économies et quelques fantasmes inavoués mais complètement exposés, ce n’était pas franchement la même chose. Pour Charles il existait une différence très importante entre danser avec une célébrité de cabaret et Mila Rosenbach qui avait passé quelques années de sa vie à l’élever. Il applaudissait quand même avec les autres quand il le fallait et quand Henry s’apprêta à lire les numéros des tickets gagnants il sortie les deux qu’il avait dans sa poche. Charles les avait trouvé par terre dans l’après-midi, après un magnifique vol plané qui s’était terminé sur les dents, dans la poussière et l’enclos ou des grosses vaches tabassaient les participants au rodéo.

C’était unanime, Charles était considéré comme quelqu’un de relativement chanceux. Alors certes depuis l’incident tragique de l’année dernière on le lui disait moins, mais on le pensait quand même. Son parcours était parsemé de petites victoires paresseuses, de coïncidences innombrables ; on disait que le sort lui était favorable ou qu’il n’avait pas une bonne étoile mais au moins trois. Il semblait réussir à se sortir des situations les plus catastrophiques toujours avec brio, il gagnait toujours quelque chose aux jeux de hasards, il traçait sa route dans une insouciance crasse, les mains dans les poches et la cigarette au coin des lèvres. C’était rarement des choses extraordinaires et complètement insensées ; seulement des petites facilités récurrentes. Par exemple quelqu’un qu’il bousculait et qui s’en prenait entièrement à quelqu’un d’autre ou alors un ticket de tombola trouvé par terre. Ses anges gardiens faisaient un sacré bon boulot.

Aussi il ne s’étonna pas d’avoir gagné sans avoir rien misé ; il ne s’étonna pas non plus de ne pas être tombé sur le gros lot puisque cela l’aurait bien embarrassé. Quand Henry Rosenbach énonça le numéro de son ticket, Charles se présenta vite à l’estrade pour présenter sa main à la jeune fille qui danserait avec lui et l’accompagner dans les quelques marches à descendre pour rejoindre la terre ferme. Il salua Louisa qui attendait toujours son tour d’un sourire narquois pas si discrêt, puis entraîna Consuelo vers la piste de danse ou les premiers couples du hasard ébauchaient leur premiers pas de danse.

« Bonsoir mademoiselle ! » Il s’inclina profondément en parodiant les introductions aux menuets qu’on connaissait aussi ici. Charles n’avait pas besoin de retirer son chapeau, la jeune femme croisée plus tôt et qui avait maintenant disparue n’avait pas jugé bon de le lui rendre. « Je m’appelle Charles. Je ne crois pas qu’on se soit déjà croisé. » Charles lâcha la main de la demoiselle et s’écarta d’un pas pour mieux revenir. Il tapait ses pieds sur les planches de bois. Quelques couples sans tickets vinrent rejoindre les premiers danseurs pour les imiter. « C’est une drôle de musique, non ? » Et par drôle de musique, le dernier né des Beaver voulait dire musique de merde tellement elle sonnait étrange dans ses oreilles. En effet, il avait du mal à suivre le rythme et y caller ses pas lui qui habituellement dansait sans effort même en étant complètement ivre (un de ses nombreux talents, offert par une fée à son baptême, surement). Il y avait moins de violons que d’habitudes et plus de piano. Un rythme bien plus rapide et marqué. Charles ne savait pas où Henry avait récupéré ce groupe-là mais c’était des petits originaux, à n’en pas douter. Peut-être que le groupe booké à l’origine s’était désisté également. Il jeta un coup d’œil autour de lui pour constater qu’il n’était pas le seul à avoir du mal à trouver comment danser sur cette musique-là. En même temps le sud était loin et on était peu familier avec la Cake-Walk et les minstrel shows dans le coin. D’un état à l’autre on se perdait vite.

Sa cavalière pour cette première danse était toute jeune et ravissante. Elle avait de grands yeux bruns et aucune patte d’oie au coin des yeux. Il n’y avait pas encore de ride soucieuse entre ses sourcils et même si sa robe datait, elle était joliment arrangée et lui allait bien. Charles y retrouvait facilement les reprises et arrangement que sa sœur avait l’habitude de faire à ses propres vêtements. « Est-ce que tu as décidé de t’inscrire pour aider une bonne cause ou quelqu’un l’a fait pour toi ? » La curiosité modelait le ton de sa voix, il avait profité d’un rapprochement pour poser sa question. Charles parlait bas pour ne pas déranger les autres qui tentait de suivre la musique, lui-même avait un peu abandonné et faisait au mieux comme il pouvait. Il reproduisait de façon méthodique des pas qu’il connaissait par cœur en dirigeant la jeune fille du mieux qu’il pouvait.


Un Tout Ptit Récap

Charles a le cul bordé de nouille. Il va danser avec Consuelo et se dit que quand même cette musique est super cheloue pck c'est pas un homme en avance sur son temps.



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Charles Beaver
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Mar 5 Sep - 19:11
89s' Silverstone Fair | Night Time
Ouvert à toustes

J’ai chaud. Et je me sens nu, sans mon chapeau. Je n’arrête pas de passer une main nerveuse dans mes cheveux pour les recoiffer. Ça, c’est quand je ne tire pas sur la cravate qui m’enserre le cou pour me donner l’impression de mieux respirer. Le pire! Je n’ai aucune cigarette à fumer. Je les ai laissées dans la poche de mon autre vêtement qui se trouve au Silver Saloon. Être bien habillé m’est désagréable, mais je suis beau. En tout cas, c’est ce que m’a dit Bess en m’aidant à me préparer, plus tôt. Et avec la quantité de parfum avec laquelle elle m’a aspergé le corps, je suis certain de ne pas puer la transpiration! Je regarde la foule rassemblée devant le maire. Un joyeux mélange de jeunes filles à marier, de jeunes hommes excités et de personnes plus âgées qui ne pensent qu’à s’amuser ou à soutenir la bonne cause de madame Rosenbach. J’appartiens à la catégorie des jeunes hommes excités.

Je baisse les yeux sur mon costume. OK. Le costume que m’a déniché la jeune prostituée pour l’occasion et que je devrai lui rendre. Bess semblait si heureuse de participer à ma « transformation », comme elle disait en rigolant (je dois avouer que je ne l’avais vu rire), qu’elle m’avait apporté un costume à ma taille, de bonne qualité, mais démodé, et une bouteille de parfum qui avaient tous deux appartenus à l’un de ses anciens clients. Un homme effroyable, m’a-t-elle raconté, mais qui s’était toujours montré tendre avec elle et qui ne reviendrait pas réclamer ses biens. Il était mort. Pendu. Peu importe ce qu’avait fait cet homme, il avait bon goût cet Elijah Kane.

Je lève les yeux et regarde dans la foule pendant le discours du maire. Je repère certaines des jeunes femmes avec qui il serait possible que je danse. Près de moi se trouve l’épouse du patron, Sally Murphy. À voir la manière dont Bartel tient sa main, je jure de m’abstenir de chercher à danser avec elle. Je ne comprends pas pourquoi elle participe, d’ailleurs, mais passons. Mon regard se pose un instant sur mademoiselle Flanagan, l’une de mes voisines de chambre, au Silver Saloon. L’institutrice est particulièrement jolie, ce soir. Je souris et détourne le regard au moment où je la vois tourner la tête. Ne manquerait plus qu’elle me surprenne à l’observer.

« Louisa Rosenbach dansera avec le propriétaire du ticket numéro… 109! »

Je n’y crois pas mes yeux et mes oreilles : « C’est moi! J’ai gagné! Wouhou! ». Je me tourne dans tous les sens pour regarder les hommes qui m’entourent et répète : «  C’est moi! J’ai le ticket numéro 109! ». Je brandis le ticket dans les airs en m’avançant vers la jeune femme d’un pas guilleret. Je souris à pleine dent et mon cœur bat la chamade. Mon visage doit être aussi rouge que celui d’une jeune vierge le soir de ses noces. Il faut dire que je n’ai pas arrêté de boire suite à la dégustation de grappa, cet après-midi avec les Rinaldi. La nervosité, vous comprenez. Et cela m’aidait à apprendre les pas de danse que me montrait Bess. Bref. Je suis prêt à prouver à la princesse de Silverstone qu’elle est aussi gagnante que moi en cet instant.

Je tends mon bras à Louisa en arrivant à sa hauteur : « Mam’selle Rosenbach, c’t’un honneur pour moi d’être votre cavalier! ». Ça fait plusieurs minutes que je me pratique mentalement à dire cette phrase. Je me débrouille bien, je trouve. J’espère seulement qu’elle ne voudra pas discuter pendant la danse. Je n’ai rien préparé d’autre à lui dire…

J’entraine la jeune femme sur la piste de danse en me pavanant comme un coq. Je sais que je fais des envieux. Je m’en enorgueillis. Soudain, j’y pense. Je ne me suis pas présenté. Mon visage doit blêmir. Pourtant, je me présente souvent, je devrais faire ça comme un champion! « Veuillez m’excuser, j’ai oublié mes bonnes manières… », dis-je en pensant que selon Erin Martin, je n’en ai aucune, « Mon nom est Billy. Billy Jackson. J’suis l’adjoint du Marshall Murphy. ». Voilà. C’est fait et sans fausse note. Parlant de notes, nous sommes arrivés parmi les danseurs. Je pivote pour faire face à Louisa et lui souris à nouveau. « Permettez… ». Je pose ma main droite derrière son dos et l’attire vers moi en respectant la distance socialement acceptable. Bess m’a dit que c’était très important. Ma main gauche prend celle de la jeune femme et sans attendre, je me mets à me dandiner en faisant danser ma partenaire.

Gauche, droite, gauche, droite, on pivote et gauche, droite, gauche, droite… Ça y est! Je danse avec la fille du maire de Silverstone et je dois avouer que je me surprends moi-même. Je possède décidément un talent pour la danse! Enfin, je le crois, car n’oublions pas un détail, je suis ivre…


Un Tout Ptit Récap

Billy est l'heureux gagnant d'une danse (et plus si affinités) avec la ravissante @Louisa Rosenbach. Pour faire changement, il est déjà ivre, mais beau. C'est tout ce qui compte, n'est-ce pas?



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Thomas Rosenbach
Thomas Rosenbach
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Name : Thomas Rosenbach
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Age : 31 ans
Statut : Célibataire
Job : Avocat / Héritier
Habitation : Silverstone
Disponibilité : Dispo
Sam 9 Sep - 13:03
89s' Silverstone Fair
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Thomas était revenu juste à temps au centre de la foire pour assister au discours de son père, annonçant le déroulement des festivités pour la soirée.

L’absence de Fanfan est loin de le surprendre, étant malheureusement habituée à l’enthousiasme débordant de son paternel et sa propension à s’engager bien trop tôt. Après tout, c’est ce qui fait de lui un homme politique et il faut croire que les habitants de Silverstone ont mordu à l'hameçon en l’élisant.

Le discours est pour le moins chaotique, conduisant Thomas à évacuer son malaise en parcourant du regard la foule tout en triturant ses boutons de manchettes. Sur l’estrade, les femmes Rosenbach resplendissent et jouent à merveille leur rôle de lot de consolation face à la déception de la foule suite à la première annonce du Maire. La plupart des autres participantes lui sont inconnues, à l’exclusion de Filippa, et semblent osciller entre l’excitation du moment et l’appréhension de l’annonce de leur futur cavalier. Thomas doit admettre que toutes les participantes sont d’apparences charmantes, même celle qui l’a bousculé plus tôt dans la journée et dont il apprend le nom lors du tirage.

Il doit réprimer un rire nerveux face au regard de sa sœur suite à la réaction de son cavalier qui est soit très enthousiaste à l’idée d’avoir un moment privilégié avec elle, soit a un peu trop profité de la boisson dans la journée, ou peut-être un mélange des deux. En-tout-cas, il n'a aucun doute sur le fait que Louisa sera parfaitement à même de recadrer l’individu s’il venait à avoir un comportement inconvenant.  Pour son propre bien, le cavalier ferait mieux de s’abstenir.
Trop occupé à observer les couples disparates déjà formés, Thomas manque de peu de ne pas réagir à l’annonce de son numéro. Il se dirige d’un pas assuré vers l’estrade, adressant un signe de tête à son père, avant d’offrir son bras à sa cavalière lui ayant été présentée comme Elisabeth Kensington.

“Madame, Thomas Rosenbach pour vous servir. Je serais votre cavalier ce soir si vous l'acceptez. ”, maintenant sa main tendue, un sourire poli sur les lèvres, pour laisser le temps à la jeune femme de décider s’il était un choix convenable ou non. Il n’a pas vraiment de doutes en la matière, connaissant son effet habituel sur la gente féminine, mais ce n’est pour autant qu’il ne doit pas se comporter en gentleman. D’autant que la chose est particulièrement aisée quand on le compare avec le reste de l’assistance.
“N’ayez crainte, c’est ma mère qui a été mon instructrice de danse étant plus jeune et je ne m'impose à vous que le temps d’une danse. ”, espérant ainsi la dérider.




Un Tout Ptit Récap

Thomas s’amuse du sort de sa soeur et fait la rencontre de Elisabeth (Leonara), sa cavalière pour la soirée.



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Thomas Rosenbach
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Freddy Rosenbach
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Lun 11 Sep - 5:43
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Si on lui demande pourquoi le benjamin de la famille Rosenbach est arrivé aussi tard, il dira que c’est parce que la fibre artistique ne l’a pas lâché avant la soirée. Esclave de sa muse, il eut été forcé de peindre comme un beau diable jusqu'à ce qu’il fut complètement vidé de son énergie créative.
Parfaitement, c’est ce qu’il dira.

Et pourtant il est absolument outré d’avoir raté l'arrivée triomphante de son héros éternel, probablement le seul homme qu’il n’a jamais respecté. Tout ça à cause de sa muse ! (évidemment).
A peine arrivé dans ses habits du dimanche, Il a entendu la rumeur qu’il a immédiatement fait confirmé à sa chère mère, et Friedrich, dans une imitation parfaite de la girafe, se tord le cou pour espérer voir le faciès de son grand frère au travers de la foule. Extrêmement déçu de ne pas le voir parmi le reste de la fratrie pendant le discours habituel de son père de maire. Tout ça pour retarder l’échéance ou il pourra le serrer dans ses bras -à la française. Mais pour l’amour de Dieu, d'où lui est venu l’idée merveilleuse de prévenir personne de son retour ? Même lui ne se serait pas permis de revenir à la maison au milieu de la foire, comme tombé du ciel?! N’avait-il pas assez envoyé de lettres pour qu’il sache comment lui répondre?! Ah pour sûr, après l’accolade émouvante, il allait lui remonter les bretelles ! S' il avait su, il aurait dit à sa ‘muse’ de la mettre en veilleuse pour le reste de la journée.

Mais aucune chance. Tellement absorbée par la recherche infructueuse de son aîné, Freddy n’a ni le temps d’aller ennuyer Louisa pour cet l’accident de limonade, ni de s’insurger de l’absence de Fanfan.

Cependant, le benjamin est un jeune homme extrêmement bien éduqué. C’est le fils de sa mère après tout. Les 4 épingles sont tirées à la seconde même où il entend son numéro être choisi pour le bal. A peine le temps de s’ébrouer pour se souvenir qu’il a effectivement dit à ses parents qu’il serait de la partie pour le bal, qu’il découvre les dents pour sourire poliment à la jeune femme qui vient le voir. Elle a l’air aussi ravie que de se jeter les deux pieds dans un nid de vipère, ce qui, pour être totalement sincère, heurte son égo un tantinet.

“Nulle inquiétude.” La rassure pourtant le jeune homme une fois qu’elle eut saisit son bras avec appréhension et un peu de réticence. “J’ai l’habitude. Vous n’aurez qu’à me-” Son regard dévie une demi seconde quand il suit celui de sa partenaire de danse, vers Consuelo qui repart au bras de son cavalier. ”Suivre!” Conclut-il en se rattrapant immédiatement.
C’est à ce moment-là qu'il remarque enfin son frère, déjà occupé de son côté. Ce dernier ne regarde absolument pas son petit frère, qui doit se retenir de ne pas foncer le saluer ou de lui faire des grands gestes. Mais non, Freddy est déjà sur la piste, sourire parfait, port droit, indiquant avec patience a sa partenaire comment se tenir, alors qu’il démarre à son tour la danse en prenant soin de la guider comme il l’eut promis.

Sérieusement.
Son professionnalisme, son charme et son charisme naturel le perdront.




Un Tout Ptit Récap


Freddy arrive juste a temps pour le bal, et apprend que son frère est ici. Après l'avoir cherché sans succés, il le trouve enfin alors qu'il accompagne Filippa sur la piste.
Et Thomas l'a meme pas vu.
Rude.



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Freddy Rosenbach
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Sullivan Murphy
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Sam 16 Sep - 15:46
Rencontre autour des cartes -  @Sally D. Murphy  



Le rythme du ragtime claquait sur la piste de danse. Sully sanglé dans son uniforme, ne s'attendait pas à entendre un rythme du Sud dans ce coin perdu de l'ouest profond. Il se laissait aller un court instant à des pensées mélancoliques quand il entendit son nom associé à celui de sa belle-sœur.

Tout ceci était finalement assez confortable pour une première soirée.
Son frère vint au-devant de lui, tenant sa femme par la main.

Je te confie ma femme.

Sully parvient à contenir un  sourire. Le sérieux de son frère ainé n'était pas à prendre à la légère. Ce dernier  avait trop perdu pour ne pas être angoissé par cette simple séparation.

C'était si facile de l'atteindre, si on le connaissait comme seul un frère peut en connaitre un autre.

En considérant la petite main de sa belle-sœur dans la sienne, il eut une pensée vers sa propre femme. Cette dernière avait pris prétexte des enfants pour rester auprès d'eux à la demeure des Murphy pour la nuit.
Le monde entier lui faisait peur, principalement quand il était blanc et bruyant.

Sully avait choisit de remettre à plus tard la résolution de ses problèmes de couple. Il se pencherait sur cette frustration de ne pouvoir la rassurer un autre jour.

Il dédia un sourire à sa cavalière. Ce dernier était caché par sa moustache conséquente, mais ses yeux brillaient d'amusement. Il pariait intérieurement sur la durée de  résistance de son frère à voir sa femme dans les bras d'un autre. Même si l'autre en question était son petit frère.

Nous pouvons commencer par quelques pas de valse.

Sa belle-sœur lui paru brusquement petite et fragile. Son corps ne pouvait masquer un mouvement de défense quand il encercla sa taille de son bras. Le fait d’être enceinte devait la rendre encore plus sensible à tout contact.

Le Ragtime me semble un peu trop chaloupé pour une femme enceinte. Mais aucune loi ne nous pousse à suivre le même rythme des autres sur une piste de danse.

Il avait remarqué un stand de pâtisserie situé à quelques mètres des bords de la piste. Sans doute, l'endroit idéal pour réconforter une femme qu'il devinait encore plus sensible si l'on considérait son état qui ne tarderait pas à prendre des proportions incroyablement visibles.



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Sullivan Murphy
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Dim 17 Sep - 16:15
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Carnet en main je prends en note avec une certaine minutie les paroles que prononcent Henry Rosenbach.

Après avoir jouis d’une récréation plus que fortuite durant cette foire, me voici à travailler. Mon mari se trouve dans les alentours et me laisse à ma charge le devoir de prendre des notes. Et certainement celui de rédiger ce soir ou demain matin. Il se chargera de la correction et du remaniement de certaines phrases.

Je me suis changée pour l’occasion. Non pas pour y participer. J’essaye d’éviter une certaine personne. En croisant les doigts, celui-ci aura tellement bu qu’il ne me reconnaîtra pas. Je ne porte ni la perruque blonde pour jouer les diseuses de bonne aventure, ni même mon autre perruque. Non, mes cheveux noirs sont coiffés de telle sorte qu’ils soient du côté gauche. Ils ont assez repoussé depuis le mois de mars. Désormais, ceux-ci ont atteint mes épaules. J’espère qu’ils atteindront l’omoplate d’ici la fin de l’été. Ma robe , au coloris semblable au blanc cassé, est plutôt simple, pratique et également ajustée à l’occasion. Celle-ci possède des fleurs et plus particulièrement des magnolias rouges, jaunes, blancs mais également roses. Rien d’extravagant.

Le « lot de consolation » fait le bonheur d’un homme plus qu’heureux. Je lève mes yeux de mes notes pour regarder qui se trouve être l’amant, l’amoureux éperdu de la fille des Rosenbach. J’aperçois le numéro 109 explosant de joie. En réalisant l’identité du gagnant, je me faufile rapidement pour me tenir éloigné de l’adjoint. Sauve qui peut ! Ne dit-on pas pour vivre heureux, vivons cachés ?
J’imagine que la danse qu’il effectuera le rendra attentif à la beauté de la jeune femme. Je peux prendre tout mon temps pour continuer à écrire. Je replonge dans mon écrit et souris en voyant certains sourires des gagnants. Certains s’accommodent rapidement de la situation. D’autres semblent presque inquiets. Ont-ils peur de se faire écraser le pied par la demoiselle ?
Je tends l’oreille lorsque j’entends des noms que je connais plus que bien. Les membres de ma famille vont aussi participer à cette ambiance festive. Grand bien leur fasse.

Ce n’est que lorsque j’entends mon nom que je relève mon visage de mon papier. Pardon ? Ce n’est pas possible, c’est une erreur ! Pourtant, il n’y a qu’une seule Erin Martin en ces lieux. Je regarde en direction du numéro qui m’a été attribué. Il m’est inconnu, un nouvel arrivant d’ici j’imagine.

Je cherche des yeux mon mari qui me mime la surprise. Etait-ce ce dont monsieur parlait à la foire ? C’était ce qu’il m’avait réservé pour ce soir. Je brandis ma main, prête à baisser la quasi totalité de tous mes doigts. Je me retiens tout de même, il y a du monde. De manière élégante, je me frotte l’oeil gauche avec mon majeur, baissant subtilement mon pouce, mon auriculaire, mon index ainsi que mon annulaire.

L’insolent me lance un subtil : « C’est pour la bonne cause. »

Il ne perd rien pour attendre. Je lui fais signe de venir me voir. Il refuse et s’enfuit. Quel lâche ! Et qui va se porter garant des affaires pendant que j’effectuerai quelques pas de danse ? Je souffle, secouant ma tête dans tous les sens.
Je me dirige vers le buffet et dispose de mes affaires dessus. Personne ne s'intéressera à mon carnet, ni ne me le volera. Ils penseront que ceci fera partie du décor et iront se goinfrer des mets disposés.

J'irai me plaindre plus tard à mon écrivain. Je dois une dance à l'homme qui m'a acheté. Après tout c'est pour la bonne cause. J'espère que Martin a donné beaucoup d'argent pour cette oeuvre de charité.
Mes yeux croisent le regard de mon cavalier. Je me dirige vers lui en lui adressant un sourire qui se veut accueillant. Ce n'est pas de la faute du malheureux si on m'a assigné à celui-ci. Autant me montrer de bonne compagnie pendant une danse ou deux. Qui sait, peut-être trouverais-je en celui-ci un homme doté de manières mais également charmant.


« Ticket numéro 94 je me présente, je me prénomme Erin Murphy. Je serai votre partenaire pour la danse qui va suivre. » me présentais-je avec courtoisie tout en lui présentant ma main.

En entendant la mélodie, l’air me dit quelque chose. Je connais un bon nombre de pas. Toutefois, le rythme plus que rapide me fait douter de ma capacité à enchaîner. Je vais miser sur mon ticket du jour pour m’aider à effectuer cette chorégraphie.
J’entraîne tout de même mon compagnon de danse, un peu à l’écart de certaines personnes. Nous nous trouvons toujours sur la piste de danse mais assez éloigné de personnes pouvant me portant préjudice.

« Dites-moi, je ne vous avais jamais vu par ici, venez-vous tout juste d’arriver dans les parages ? Ma curiosité est bien grande à votre égard. » lui dis-je.


Un Tout Ptit Récap

Erin Martin se rend compte que son mari l'a inscrite sans son accord à cette loterie. Finalement, elle s'en accommode et rejoint son compagnon  @Andréas Richter



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Louisa Rosenbach
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Seigneur, mais quelle mouche avait bien pu piquer son père pour promettre à la ville l’apparition de Fanfan les Froufrous ! Il était évident qu’une telle personnalité n’allait certainement pas s’arrêter à un événement qui ne devait lui paraitre que trop provincial, bien en-deçà de ses exigences. La déception était perceptible, et c’était là fort compréhensible. Louisa n’était en effet pas certaine que la promesse d’une danse avec la femme du maire suffise à consoler les esprits - bien que Mila soit fort charmante, tout le monde était en mesure de le reconnaitre -. La jeune femme jeta à son paternel quelques oeillades impitoyables qui ne cherchaient en rien à dissimuler ce qu’elle pensait de ce petit manège, et plus encore de son discours. Se retrouver classifiée comme lot de consolation, non mais vraiment ! Enfin, il fallait bien jouer le jeu et c’était gracieusement qu’elle s’y prêtait, en espérant que son cavalier ne soit pas trop désagréable à regarder - ou à sentir.

Aussi, lorsque le numéro de l’heureux élu fut appelé, elle habilla son visage d’un sourire charmant avant d’embrasser l’assemblée du regard. Oh, elle n’eut pas à chercher bien longtemps car le gagnant se manifesta de lui-même, à grands cris. Elle ne pouvait nier que déclencher tant d’enthousiasme avait quelque chose de flatteur et la mettait dans d’heureuses dispositions. Le costume du garçon était plutôt démodé, mais l’effort était visible et en se dirigeant vers lui elle fut rassurée de constater qu’elle n’aurait pas à retenir sa respiration. L’odeur de parfum était certes un peu trop présente, mais ça aurait pu être bien pire. Et puis, il avait quelque chose de charmant et une physionomie agréable à regarder. Elle fut rapidement persuadée de l’avoir déjà vu d’ailleurs, mais sans arriver à apposer un nom sur ce visage. Elle attrapa le bras qu’il lui tendait d’un geste mesuré. « Tout le plaisir est pour moi. » Il fallait bien sûr se montrer gracieuse envers les moins fortunés. Ce jeune homme était très certainement en train de vivre l’un des plus beaux moments de son existence, elle se devait d’y faire honneur. Nul doute qu’il se souviendrait encore de cette danse sur son lit de mort.

Elle se laissa conduire plutôt volontiers, prête à endurer sans trop de mal ce moment avec toute l’élégance dont elle était capable. C’est qu’ils ne formaient pas un tableau si honteux, et la robe qu’elle avait revêtue pour le soir était absolument exquise. Et puis, il faisait preuve de politesse, ce qui était suffisamment rare en ces rustres contrées pour être soulignées. Il lui fournit par la même occasion réponse à sa question silencieuse: elle le remettait à présent, l’adjoint du Marshall. « Bien sûr Monsieur Jackson, je sais parfaitement qui vous êtes. » mentit-elle avec amabilité. Comme il convenait, elle laissa son partenaire mener leur danse, bien qu’elle eut volontiers pris les commandes à certains moments. Oh non pas qu’il dansait si mal, il faisait seulement preuve d’une telle énergie qu’elle se demandait si c’était seulement le plaisir de l’avoir pour cavalière, ou s’il avait un peu forcé sur la liqueur… comme sans doute la grande majorité des hommes présents ceci dit.

Alors que Louisa s’efforçait de faire honneur à l’enthousiasme de Billy, elle avait bien du mal à empêcher ses yeux de se perdre, cherchant presque malgré elle en des oeillades furtives à accrocher une toute autre personne présente ici ce soir. C’est qu’elle avait tout de même invité Allison King - dans nul autre but bien sûr que la remercier pour l’aide qu’elle lui avait portée lors de leur première rencontre - et si elle la cherchait du regard, c’était uniquement, bien sûr, pour s’assurer qu’elle passait un agréable moment et pour nulle autre raison. Bien sûr.
Mais son attention était requise par les pas qu’elle effectuait et l’homme face à elle. Elle ignorait s’il était disposé à faire la conversation, mais fort heureusement elle maitrisait suffisamment cet art pour leur éviter à tous deux un silence gênant. « Comment avez vous trouvé la foire ? » C’est au moment où elle posa la question que cela lui revint: cette femme qui s’époumonait à tout va un peu plus tôt dans la journée devant le stand des Italiens. Il lui semblait bien avoir vu Billy Jackson dans les parages à ce moment là. Friande de ragots comme elle l’était, Louisa ne pouvait résister à la tentation d’en savoir davantage. « J’ai cru comprendre qu’une altercation avait eu lieu avec une jeune femme… rien de trop grave j’espère ? »  


Un Tout Ptit Récap

Louisa se retrouve à danser avec Billy et au final c'est pas si pire. Elle cherche quand même Allison du regard tout en étant en plein déni. Elle finit par se rappeler que Billy et Erin se sont disputés un peu plus tôt et comme c'est une gossip girl, elle cherche à en savoir plus.



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Louisa Rosenbach
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Meredith Claret
Meredith Claret
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a journée avait été un franc succès. Meredith avait passé un après-midi des plus agréables et des plus mouvementés. Entre ce qui s’était passé devant le stand de citronnade, les ventes que Fanfreluches étaient parvenu à faire, avec l’aide bienvenue de la personne qu’il avait embauché pour tenir le stand, Nancy dans ses plus beaux atours et puis le retour de Thomas, le tailleur savait qu’il dormirait très bien cette nuit.

Mais avant ça, il y avait le bal. Meredith avait décidé d’y participer pour s’amuser et pour l’occasion. Il savait très bien qu’il ne risquait pas de se trouver quelqu’un à marier et il ne danserait surement pas avec quelqu’un qui serait susceptible de vraiment lui plaire mais il avait l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes ou de retrouver d’autres amis et il adorait danser donc le bal était une bonne façon pour lui de conclure la foire.

Comme la plupart des badauds, le tailleur s’était donc approché de la tribune où se tenait le couple Rosenbach, Henry, monsieur le maire, et son épouse resplendissante. Il ne put empêcher la fierté qui lui monta dans la poitrine en la voyant ainsi, offerte à la vue de tous dans une robe de sa création. Il savait déjà que les commandes allaient pleuvoir dans les jours qui suivraient. Mila était la meilleure publicité qui soit.

Avec la foule, il exprime sa déception en apprenant que Fanfan la Freluche, un nom qui le faisait particulièrement sourire, ne serait pas de la partie. Les animations extérieures étaient rares dans la région et quelqu’un d’aussi connu que Fanfan l’était encore plus, Meredith avait donc attendu le spectacle avec autant d’impatience que le reste de la ville. Il écouta le reste du discours du maire, dissimulant ses quelques grimaces face au traits d’humour … douteux de ce dernier derrière la pomme d’amour qu’il terminait.

Il écouta l’énonciation des “lots”, un terme qui le gênait un peu sans qu’il sache pourquoi, attendant de savoir qui serait sa cavalière d’un soir, ou d’une danse. Et enfin, il entendit le nom associé à son numéro. Dolores Gallow. Le sourire qui éclaira le visage du français n’était pas feint. Il allait pouvoir danser avec la déesse et tenter de la convaincre de nouveau de venir faire un tour dans la boutique pour qu’elle puisse essayer les quelques tenues qu’il avait déjà créées avec elle en tête. Mais avant ça, il fallait la trouver.

Jetant son bâton dans une poubelle, il leva ensuite la tête à la recherche d’une tête blonde qu’il trouva bientôt. Sans attendre plus longtemps, il se dirigea vers elle et se présenta tout sourire.

-Dolores ! Il semble que nous devons partager une danse. Je suis vraiment chanceux ce soir !

Elle était plus grande que lui, avec une carrure plus importante, et surement que d’autres hommes auraient été gêné par cela mais pas Meredith. Il avait déjà danser avec d’autres personnes de ce genre, même si Dolores avait plus d’attributs que ces dernières.


Un Tout Ptit Récap

Meredith assiste à l'ouverture du bal et est absolument R.A.V.I de découvrir qu'il a été gagné par Dolores ! Il est totalement prêt à viber avec elle !



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Dante Valentine
Dante Valentine
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Mer 18 Oct - 16:18
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La foire avait été des plus distrayante, en tout cas suffisamment pour lui ôter le nez de ses soucis présents, voire même lui donner un peu d’espoir en l’avenir. Un avenir fructueux, il l’espérait. S’il était toujours contrarié - et même fort contrarié - par le sacrilège causé à l’institution qu’il chérissait tant, Valentine avait en revanche pleinement confiance en sa capacité à retomber sur ses pieds. C’était également un bon vivant, prompt à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et la blessure de la perte serait rapidement comblée par quelque excès. Il avait même eu le coeur de boire un verre en hommage à Fraser, son vieil ami perdu. C’est que le bougre lui manquait parfois et aurait sans doute apprécié les festivités de la ville.

Mais c’était bien le bal que Dante attendait avec impatience, plus encore la possibilité de voir se produire Fanfan les Froufrous, artiste de renom. Voilà bien un nom qu’il n’aurait jamais pensé voir à Silverstone, comme quoi le maire savait tirer son épingle du jeu lorsqu’il le voulait. Avec un peu de chance, il serait l’heureux gagnant. Entre une ravissante célébrité et la belle Italienne qu’il convoitait toujours, il ne savait ce qu’il aurait préféré. Mais le destin se chargea de lui répondre, et la déception fut grande parmi ces messieurs à l’annonce de l’échec de Rosenbach. Quel mauvais coup que de faire publiquement une promesse qu’on ne peut tenir… Monsieur le maire, vous vous mettez en difficulté, songea le brave banquier, un fin sourire aux lèvres. Tant pis, il lui faudrait se consoler autrement.

Le premier prix de substitution était de choix cependant - bien que peut-être offensant pour la digne épouse du maire - et c’est avec le plus grand plaisir qu’il aurait profité d’une danse aux côtés de Mila Rosenbach. Il ne fut cependant pas l’heureux élu, pas plus qu’il n’eut le plaisir de gagner le bras de la belle Filippa. Décidément, le Tout puissant ou qui que ce fut d’autre ne semblait pas l’avoir à la bonne. Il ne manquerait plus qu’il se trouve bredouille, sans cavalière, aussi sûrement que son argent l’avait quitté. Mais non, voilà qu’on annonça enfin son ticket gagnant. La dénommée Nancy lui était inconnue, mais elle s’avérait être une très jolie jeune femme. Il se rappelait bien sûr l’avoir aperçue plus tôt dans la journée aux côtés de la petite Consuelo.

Parfaitement gentleman comme il savait l’être, il s’avança vers la jeune dame, sourire charmeur figé sur les lèvres avant de s’incliner comme il l’aurait fait face à une demoiselle de qualité. C’est que jamais on ne pourrait l’accuser d’être un mufle - du moins en public -. « Dante Valentine. Pour vous servir, Mademoiselle. » Elle était en effet bien jolie, et plutôt élégamment habillée. Il était assez certain de ne jamais l’avoir vue et fort curieux de savoir d’où elle venait exactement, si elle appartenait à une famille des environs. Mais il était bien sûr hors de question de la presser de questions, du moins pour le moment.

Il lui tendit le bras, toujours serviable. « Vous permettez ? » Puis l’entraina parmi les danseurs. Le banquier de Silverstone avait de nombreux défauts, mais en tant qu’amateur de mondanités il ne rechignait jamais à participer à un bal, plus encore lorsque la compagnie était aussi agréable.  


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Dante a le seum que Fanfan ne soit pas venue, et de ne pas avoir gagné une danse avec Filippa. Mais il trouve quand même Nancy très charmante et ça le console un peu.



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Dante Valentine
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Dim 22 Oct - 13:46
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Parfois certains détails m'échappent.
Quand je suis arrivé dans la matinée, je n'ai pensé qu'à monter mon stand et présenter mes délicieuses confitures. Entre autre...
J'ai du signer pas mal de papiers pour retenir une bonne place au marché. Je ne m'attendais à me piéger tout seul en acceptant d’être mis en jeu dans une loterie... je suis rarement aussi distrait, en temps normal...

Mais quand on joue, on va jusqu'au bout. Et puis je reste un gars curieux...

Une femme grande et brune se dirige vers moi d'un pas décidé. Elle ne dégage pas l'ombre d'une réserve. Ça ne sera pas ennuyeux...

« Ticket numéro 94 je me présente, je me prénomme Erin Murphy. Je serai votre partenaire pour la danse qui va suivre. »


Elle a un accent du sud certain. Et mon sourire devient chaleureux malgré moi. Ça me rend stupidement joyeux... Je ne pensais pas avoir le mal du pays à ce point. Il me faut toute ma concentration pour ne pas oublier que le véritable Andreas ne vient pas du Sud.

Je réponds dans un premier temps par un baisé sur la main qu'elle m'a présenté.
Après tout, c'est un geste coutumier envers une femme mariée. Je parie que le dandy vers lequel elle a lancé un regard exaspéré est le mari en question. Ou peut être pas...
Mariée ou pas... ce n'est pas vraiment très grave...

Mon oreille est interpellée par un rythme musical familier. Une danse venue du Sud que l'on pratique ici...

Je suis toujours surpris par les détours surprenants de la Mode.

Elle m'entraine un peu à l'écart. Par ce geste, je ne mise pas sur sa timidité. Elle ne sait peut être pas danser...

« Dites-moi, je ne vous avais jamais vu par ici, venez-vous tout juste d’arriver dans les parages ? Ma curiosité est bien grande à votre égard. »

Je laisse échapper un sourire...

Je m'appelle Andréas Ritcher. Je suis boutiquier à Imogen.

Je la regarde dans les yeux. Je baisse à peine la tête en faisant cela. J'ai la certitude qu'elle n'est pas commode.
Mais les filles gentilles sont ennuyeuses...

Je viens rarement dans le coin. Le trajet est pénible.

J'ai tracé des chemins infiniment plus tortueux dans ma vie. Mais un honnête boutiquier ne peut pas les connaitre.

Je ne suis pas certain de connaitre les pas. Alors je vous prie d’être indulgente. Je ferrais l'impossible pour ne pas vous écraser les pieds



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Andréas est entrainé malgré dans le jeu de la Loterie. Mais pourquoi pas   @Erin Murphy



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Leonora Borden
Leonora Borden
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Statut : Le gang des Borden est la seule famille dont elle ait besoin, mais elle se fait passer pour une jeune bourgeoise nouvellement arrivée en ville : Elizabeth Kensington
Job : Seconde du gang des Borden, espionne, arnaqueuse, empoisonneuse, quoique les Borden nécessitent, elle l’accomplira, y compris se faire passer pour une veuve éplorée en quête d'une demeure où installer son vieux père
Habitation : Une chambre à l'auberge locale, quand elle ne rejoint pas les siens dans les montagnes, entre Silverstone et Imogen
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Dim 26 Nov - 14:40
89s' Silverstone Fair
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La brune n’aurait pas pu se sentir moins à sa place. Faire illusion en tant que bourgeoise dans un cercle restreint était une chose, mais se pavaner au milieu de tout le gratin local en était une autre. La pantomime qu’était le bal et l’entièreté de la foire de Silverstone lui faisait regretter les festivités des Borden au coin du feu de camp. Cela faisait pourtant quelque temps que, là-bas aussi, lors de ses rares visites, un certain inconfort habitait son abdomen. Les siens mourraient et se faisaient irrémédiablement mutiler alors qu’elle jouait à la poupée, parée de ses plus beaux atours. Depuis près d’un an qu’elle avait été introduite dans la bonne société des environs, ses progrès étaient relativement déplorables, et bien indignes de ses performances habituelles. La personnalité d’Elizabeth avait beau être devenue une seconde peau des plus naturelles pour elle, s’offrir la confiance des familles aisées des environs était une tâche particulièrement ardue. Leonora n’avait aucune intention d’abandonner. Elle arrivait toujours au bout de ses missions et celle-ci ne ferait pas exception, quels que soient les obstacles. C’était bien pour cette raison qu’elle apparaissait au bal de la sorte, sa toilette toujours aussi soignée et un sourire poli greffé sur ses lèvres. Elle avait même accepté de se prêter au jeu ridicule qu’étaient ces enchères.

Ses iris flânèrent sur quelques visages familiers, les salutations s’arrêtant à une poignée de hochements de tête et autres sourires pincés, soulignant son statut extérieur à une grande partie de cette communauté. Sa chance tourna et, ce de façon abrupte, lorsque Thomas Rosenbach s’avéra être choisi comme son partenaire de danse, désigné par le hasard. L’homme était tout récemment de retour en ville et il était littéralement le joyau de la couronne familial. Voilà une opportunité inespérée pour l’empoisonneuse d’enfin se montrer digne de la confiance de son clan. L’avocat s’avança vers elle et se présenta, lui offrant son bras. Une expression mimant la nervosité sur ses traits, la femme accepta la main tendue. « C’est un honneur, M. Rosenbach. Je suis Elizabeth Kensington. » Elle se laissa guider par l’individu, tombant tout naturellement dans son rôle. L’espionne marchait sur un fil. Son interlocuteur était le meilleur parti de la ville et si elle ne souhaitait pas se mettre toutes les célibataires des environs, et leurs chères mères, à dos, elle ne devait pas apparaître comme une menace pour elles. « J'ai peur que vous n'ayez plus à craindre que moi : cela fait quelque temps que je n’ai plus eu de partenaire de danse. » Allusion habile à son prétendu veuvage, avant tout pour s’attirer la sympathie de l’héritier, mais également pour racheter par avance tout faux pas de sa part. Malgré les enseignements soigneux prodigués par Pénélope, la seconde des Borden manquait terriblement de pratique.


Un Tout Ptit Récap

Leonora est présente au bal en tant qu'Elizabeth. Elle n'engage pas vraiment dans des interactions avant d'être présentée à son cavalier tiré au sort, @Thomas Rosenbach.



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Leonora Borden
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Peter Oakley
Peter Oakley
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DC : Leonora Borden
1889’s SILVERSTONE FAIR | NIGHT TIME D272
Age : Vingt-neuf ans, trop vieux pour l'innocence et trop jeune pour le succès
Statut : Aîné des Oakley, adopté par son oncle et sa tante, toléré par ses cousins, il se bat pour défendre ce qui lui revient de droit
Job : Il travaille avec son oncle, les mouvements boursiers et les actions, cela ne le passionne pas, mais c'est son destin
Habitation : Peter vit dans la demeure familiale des Oakley, à Silverstone.
Disponibilité : Indisponible (5/5)
Sam 30 Déc - 12:44
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

La foire annuelle était une occasion privilégiée pour les hommes à marier tel que lui d’échanger avec la gent féminine des environs, quelque peu libéré des carcans et autres engoncements qui accompagnaient les soirées qu’il fréquentait habituellement. Naturellement, il ne fallait pas que Peter oublie ce qu’il recherchait avant tout en sa future épouse. Les demoiselles de la région avaient beau être charmantes à leurs manières respectives, leur présence à ses côtés n’assoirait pas nécessairement ses revendications sur l’héritage familial. Évidemment, il avait fallu que Thomas Rosenbach choisisse cet évènement local pour faire son retour triomphant. Le brun doutait que l’avocat ait volontairement sélectionné cette date, mais il ne serait pas surpris d’apprendre que ses parents avaient œuvré en ce sens. Personne à Silverstone ne jouait aussi bien à la pantomime de la bourgeoisie que le maire et son épouse, malgré de vaillantes tentatives. Le jeune Oakley se serait bien plaint d’être éclipsé par la réapparition de l’enfant chéri et du meilleur parti local, mais il ne se voilait pas la face. Même sans cela, ses années à New York, la richesse relativement récente des siens et les agitations concernant la succession le plaçaient bien loin des Rosenbach.

Sa partenaire de danse fut annoncée par la voix enjouée du maire et son regard se mit immédiatement en quête de ses traits. Allison King. Il ne la connaissait pas, si ce n’est de vue et de réputation. Miss King était une sage-femme des alentours. L’investisseur savait pertinemment qu’elle n’était pas un parti correspondant à ses attentes, mais cela lui apporta étrangement plus de soulagement que de déception. Il manqua de s’interrompre pour saluer son ami Freddy, avant de remarquer que celui-ci menait déjà sa cavalière vers la piste. Il atteignit finalement la brune, notant du coin de l’œil la tête blonde de Louisa Rosenbach tournée dans leur direction. Malgré une certaine curiosité, le jeune homme balaya cette observation, choisissant de déployer toute sa politesse envers son interlocutrice. « Miss King, je suis Peter Oakley, ravi de faire officiellement votre connaissance. » Le sourire placide et poli qui prit place sur ses traits était visiblement le fruit d’années d’expérience à hocher la tête et paraître le plus parfait possible. Il tendit une paume ouverte entre eux. « Me feriez-vous l’honneur de m’accorder cette danse ? »


Un Tout Ptit Récap

Peter rage du retour de @Thomas Rosenbach qui attire l'attention. Il manque son timing pour saluer @Freddy Rosenbach, alors qu'il rejoint sa cavalière : @Allison King. Il croit remarquer un regard de @Louisa Rosenbach dans leur direction, mais n'en fait pas grand cas.



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Peter Oakley
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Thomas Rosenbach
Thomas Rosenbach
Since : 05/08/2023
Messages : 17
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Age : 31 ans
Statut : Célibataire
Job : Avocat / Héritier
Habitation : Silverstone
Disponibilité : Dispo
Dim 7 Jan - 18:31
89s' Silverstone Fair
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Ayant échoué à dérider sa partenaire, Thomas la dirige vers le bord de la piste de danse, suffisamment éloigné de l’orchestre pour pouvoir converser et éviter d’être le centre de l’attention. Proposant une version simplifiée de la chorégraphie performée par les autres paires, l’héritier des Rosenbach tente de distraire sa cavalière :

“Kensington. Ce nom ne m’est pas familier. Êtes-vous arrivée récemment dans la région ? ”

Ne souhaitant pas rendre Miss Kensington plus nerveuse qu’elle ne l’est déjà, il porte son attention sur le reste de l’assemblée. Les couples de danseurs formés par la loterie sont plus pour le moins dépareillés. Il n’avait aucun doute qu’au matin de nombreux habitants de Silverstone maudiront son père en massant leurs pieds endoloris. Malgré cela, partout où son regard se porte il rencontre un sourire, des yeux pétillants des verres consommés sur les divers stands de la foire. C’est ce genre d’évènement qui soude une communauté et il était heureux de pouvoir y assister.

Sa famille semble être dans le même état d’esprit, ou du moins sait maintenir les apparences. Pour Freddy, le sentiment est réel, de cela Thomas est certain. Son petit frère a toujours été un élève des plus assidus lors de leurs leçons comme pour tout ce qui se prêtait de près ou de loin à une pratique artistique. L’aîné des Rosenbach se pliait à l’exercice par devoir, son intérêt étant porté sur des disciplines plus intellectuelles. Quant à ses sœurs, il avait toujours des difficultés à discerner l’intérêt réel de l’intérêt exigé par leur statut.  


Perdu dans ses pensées, c’est le léger cri de sa partenaire qui le ramène à la réalité. Son esprit dispersé a conduit à une situation des plus inconvenantes : un des boutons de manchettes du jeune homme avait décidé de faire sa propre danse avec l’une des mèches de cheveux de sa cavalière.  

“Oh je vous prie de m’excuser Madame ! Si vous me le permettez un instant, vous serez libérée de mon vêtement.  ”, se contorsionnant de manière à ne pas faire de geste inconvenant tout en essayant de défaire le nœud formé dans la chevelure de Miss Kensington.



Un Tout Ptit Récap

Thomas et Leonora performent leur première danse et échangent des banalités quand une erreur d’inattention les rapproche plus que prévu.



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Thomas Rosenbach
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Leonora Borden
Leonora Borden
Since : 23/06/2022
Messages : 58
Name : Aggie
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DC : Peter Oakley
1889’s SILVERSTONE FAIR | NIGHT TIME 7d60aba8b094b614c9ee55d99d010d36522c112f
Age : 27 années qu’elle arpente cette Terre
Statut : Le gang des Borden est la seule famille dont elle ait besoin, mais elle se fait passer pour une jeune bourgeoise nouvellement arrivée en ville : Elizabeth Kensington
Job : Seconde du gang des Borden, espionne, arnaqueuse, empoisonneuse, quoique les Borden nécessitent, elle l’accomplira, y compris se faire passer pour une veuve éplorée en quête d'une demeure où installer son vieux père
Habitation : Une chambre à l'auberge locale, quand elle ne rejoint pas les siens dans les montagnes, entre Silverstone et Imogen
Disponibilité : Disponible (4/5)
Dim 28 Jan - 16:59
89s' Silverstone Fair
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Le Serpent se laissa guider par son cavalier, remarquant ses efforts pour les éloigner du centre de l’attention et simplifier leurs mouvements. Eh bien, c’était très certainement en sa faveur. Elle conserva tout de même son air poli, offrant quelques éclairages à l’aîné Rosenbach. « Oui, cela va faire un peu plus d’un an, il me semble. Je suis à la recherche d’une propriété dans la région, dans laquelle m’installer avec mon père, mais la tâche est plus ardue que ce que j’avais espéré. » En guise de bonne mesure, la brune s’était tout naturellement adonnée à de véritables recherches. Vu l’état des finances de l’hypothétique famille Kensington, entre le père ayant marié sa fille unique et cette fille elle-même devenue veuve, sans héritage particulièrement argenté, trouver un domaine n’était pas une mince affaire. Il suffirait d’ajouter à cela quelques critères de sélection un peu exigeants pour justifier leur situation. Sentant que le brun n’était pas contre un semblant de conversation, la jeune femme releva ses iris, jusqu’alors concentrés sur ses mouvements, dans sa direction, se permettant de le questionner à son tour. « Et vous ? Êtes-vous en visite aujourd’hui ou de retour ? » Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés, il n’y avait rien de particulièrement surprenant à ce qu’elle soit informée de son expatriation. Les Rosenbach étaient la famille royale locale après tout.

Alors qu’elle aussi se prenait à observer les couples valsant sur la piste de danse, la gangster sentit soudainement une résistance dans sa chevelure. Transformant in extremis ce qui menaçait d’être un juron en un glapissement étouffé, elle glana ainsi l’attention de son partenaire. Ce dernier s’empressa de tenter de se séparer d’elle et Leonora s’immobilisa, laissant discrètement retomber la main qu’elle avait déjà levée pour se défaire elle-même de cet attachement impromptu. Thomas n’eut droit qu’à quelques instants de patience, pendant lesquels la fausse Elizabeth s’inquiéta que leur enchevêtrement soit dû à ses piètres talents de danseuse et que ce bal soit le théâtre de la chute fracassante de son identité factice. Ce fut finalement d’une voix au calme retrouvé qu’elle interpella l’avocat. « Je peux faire quelque chose pour vous aider ? »


Un Tout Ptit Récap

Leonora et Thomas papotent, avant que Leonora doivent faire preuve de patience, ce qui se révèle particulièrement ardu pour elle.



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Leonora Borden
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