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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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[EVENT] Le coup de la panne ft. Art, Louisa & Sean
Destiny
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Destiny
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[EVENT] Le coup de la panne ft. Art, Louisa & Sean Lj4l
Dim 14 Fév - 0:37






Animation de
Saint Valentin



Le coup de la panne

avec

@Louisa Rosenbach  @Art Murphy  
et @Sean O'Reilly




Art conduit la diligence qui doit ramener Louisa à Silverstone pour son anniversaire quand soudain, la voiture se renverse. Sean, bandit des grands-chemins au grand cœur toujours prêt à aider une dame, vole à leurs secours. Malheureusement la mécanique est plus compliquée que prévu et le trio doit se réfugier dans le campement de Sean qui va leur offrir le gîte, le couvert et une fête d’anniversaire dont la belle Rosenbach n’aurait pas osé rêver...



Quelle catastrophe ! Effrayés par un animal sauvage, les chevaux qui menaient le convoi ont entraîné la diligence hors de la route et l’habitacle a heurté un arbre. Une roue est brisée et les bagages de la passagère sont répandus dans l’herbe. Art Murphy, dépêché par une agence privée pour transporter et veiller sur Louisa Rosenbach, doit rapidement remettre le véhicule en état. Malheureusement, au cœur de la pinède, on ne trouve guère les outils nécessaires à une telle mécanique. La jeune-femme fête aujourd’hui ses 26 ans et elle doit absolument rejoindre sa famille qui l’attend à Imogen pour les célébrations… Un mystérieux inconnu témoin de l’incident choisirait-il de leur venir en aide ? Au loin, le soleil prend des teintes orangées et commence doucement sa décroissance, projetant dans la forêt les ombres gigantesques des pins centenaires.    

Leur destin est entre vos mains ! Alors que la situation semble désespérée pour Art et Louisa, l’intervention du charismatique leader des O’Reilly pourrait renverser la situation. Mais Art parviendra-t-il à faire confiance à cet étrange inconnu quand sa mission est de veiller sur la précieuse et impatiente Louisa Rosenbach ?



crédits codage : Bangarang / Merci à Pearl, Makoyepuk Liam et Jonas
Destiny
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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[EVENT] Le coup de la panne ft. Art, Louisa & Sean 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Dim 14 Fév - 20:21

Le coup de la panne
Un anniversaire se devait d’être une joyeuse occasion, mais pour Louisa c’était plutôt une perspective bien amère. Atteindre les vingt-six ans sans être mariée était non seulement un échec, mais en plus une humiliation, d’autant plus lorsque l’on songeait que tout le monde aurait parié qu’elle se serait mariée à peine l’âge adulte atteint. Elle aurait pu en prendre son parti et même se réjouir à la perspective d’une célébration en son honneur si on ne l’avait pas forcée à effectuer le trajet en compagnie d’un homme inconnu qui devait lui servir de chaperon. Bon d’accord, son dernier trajet avait viré en braquage, mais ce n’était pas une raison.

Bien décidée à lui faire comprendre que sa présence était indésirable, elle ne cessait de lui lancer des regards hostiles dès qu’elle en avait l’occasion. Elle devait bien admettre cependant que le fait qu’il soit bel homme rendait la chose plutôt compliqué. Elle ignorait si c’était l’ennui des longues heures de voyage ou le froid de ce mois de février, mais elle lui trouvait quelque chose de plus en plus intrigant.

Soudain, la diligence s’arrêta brutalement et sembla basculer d’un côté, avant de heurter un arbre avec violence. Sous l’effet du choc et sans avoir la possibilité de faire un geste pour se stabiliser, son corps fut projeté directement sur celui d’Art. Elle resta un moment interdite, troublée par la situation avant de se reculer et de tenter de retrouver toute sa superbe en voyant qu’elle n’avait rien de cassé. Dans le feu de l’action les agrafes de son corsages s’étaient en partie arrachées, laissant le haut de son corset apparent, mais elle n’y prêta pas attention. « Que s’est-il passé ? On ne s’est pas encore fait attaquer tout de même ? » Mais il semblait bien que non. Aucune menace, aucun coup de feu ni signe de vie de qui que ce soit. En revanche leur véhicule était dans un triste état et ses bagages répandus un peu partout sur le sol gelé.

Elle sortit avec précaution de la diligence pour regarder le carnage. « Et maintenant, qu’allons-nous faire ? » Elle lança à Art un regard furieux. « Vous êtes supposé assurer ma protection, j’espère que vous saurez réparer ça avant que nous mourrions de froid ou dévorés par des loups. » En vérité elle n’était pas vraiment confiante. La nuit était sur le point de tomber et ils étaient des cibles faciles…


Louisa Rosenbach
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Lun 15 Fév - 10:57

Le coup de la panne
La journée avait été plutôt chaude pour la saison, avec un temps radieux qui avait donné des envies de chasse à Sean. Dernièrement, une certaine tension bouleversait le camp et le chef de clan s’était mis en tête de ramener de quoi les sustenter, afin de remonter le moral des troupes.

Les environs de Moonstone Pond ne manquaient pas de gibier engourdi par l’hiver. Le cheval de Sean était correctement garni après une journée de chasse. En éternel insatisfait, il décida tout de même de trouver une dernière bête avant de rentrer. Il tomba, malheureusement, sur une biche qui ne voulait pas se laisser attraper si facilement. Au départ, patient, il l’avait simplement observé. Puis, il s’était positionné pour l’abattre, mais la belle s’était enfuie, chassée par un bruit lointain. Sean, tenace, avait poursuivi la fuyarde jusqu’à arriver à un point d’eau clair où elle succomba sous ses balles. Fier, il l’avait installé sur son cheval. La course avait réchauffé son corps de sorte que son manteau ne lui était plus utile.

Avant de repartir, il décida de se laver dans cette eau si claire et pure. Se dénudant complètement, il entreprit de se débarrasser de la crasse et de la sueur que cette journée de chasse venait de déposer sur son corps. Ce dernier était si brulant, que des volutes de vapeur se formaient au contact de l’eau. Sean appréciait cette fraicheur sur sa peau qui était parcourue de frissons délicats. Une fois convenablement lavé, il s’empressa de retrouver ses vêtements. Pourtant, l’ardeur du chasseur ne fut pas éteinte par cette baignade impromptue. Sa chemise entrouverte, il prit le chemin du camp. Cette incartade à ses projets lui donnait à peine le temps de rentrer. C’était sans compter une incroyable rencontre qui se fit au détour d’un chemin. Un peu plus loin, entre les arbres, il aperçut une diligence fortement endommagée. Les occupants étaient dehors. Un homme et une femme. Cette dernière était légèrement dénudée. De jolies mèches s’échappaient de sa coiffure parfaite. Sean se surprit à s’imager en train de plonger son visage dans ces cheveux d’or que le soleil qui déclinait ne rendait que plus beau.

Il pensa que l’homme à ses côtés avait bien de la chance. Cela étant dit, il ne le trouvait pas désagréable à observer, mais cela, il ne l’aurait jamais avoué. Sean s’avança pour leur proposer son aide. Qui sait, sur un mal entendu il aurait pu ajouter la vénus à son tableau de chasse déjà bien garni. Pensée qui relevait davantage du fantasme que de la raison. De toute manière, il n’était guère enclin à braquer qui que ce soit.

Cependant, en s’approchant, il constata que ces courbes si délicates ne lui étaient pas inconnues et il resta interdit. Quelles étaient les chances que Louisa Rosenbach se retrouve sur son chemin une deuxième fois en si peu de temps. Après toutes ces années, son désir pour cette dame n’était pas éteint. Peut-être était-ce dû au fait qu’ils n’avaient jamais passé le pas de l’amour physique plein et entier. Cela ne faisait qu’attiser sa frustration et son envie.
Mais c’était avec un autre homme que la belle à moitié nue était. Sean sentit la jalousie le tourmenter et il décida d’observer, avant d’agir. Hésitant entre le fait de passer son chemin ou les aider.
À bonne distance, le O’Reilly observait la scène, appuyé sur son cheval. Il alluma une cigarette qu’il glissa entre ses lèvres, inspirant la fumée salvatrice qui détendait à présent ses muscles. Ses yeux parcouraient le corps de Louisa, la dénudant du regard.
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Lun 15 Fév - 14:02

Le coup de la panne
Art comprit ce jour là que certaines missions considérées comme faciles, pouvaient se révéler être les pires. Il aurait du comprendre que cette journée serait difficile des l'instant ou le père de la demoiselle avait refusé les deux gardes supplémentaires qu'il demandait.
Les rumeurs allaient bon train au sujet de sa blonde passagère. Quant une jeune femme a si tôt une vie si agitée et semble être un objet si désiré et désirable pour bien du peuple. On l'attache à son lit. On lui interdit de sortir de ses appartements. Le jeune homme frémit. Cette demoiselle capricieuse avait du rendre des hommes fous et pas seulement de désirs.
Assis en face de la jeune femme, Art fulminait. Parfois, le sang des Murphy le rendait irritable et cela malgré de notables efforts de maitrise. Mais il n'avait rien du chien de salon qu'elle avait l'habitude de trainer à sa suite pour briller en société. Il la regardait franchement et sans souci de l'incorrection de son attitude.

Un souvenir traversa son esprit, celui d'un conte habituellement conté par sa gouvernante française. Celui de La Princesse au petit pois, l'histoire d'une demoiselle royale à la peau si délicate qui  pouvait sentir la dureté d'un petit pois à travers des centaines de matelas.
Il l'imaginait nue enveloppée de soie et malgré tout dérangée par un malheureux petit pois.

Son curieux fantasme fut interrompu par le soubresaut brutal de la diligence et son basculement sur le coté. Le choc avec un arbre empêcha le basculement complet. Mais Art fut surpris par une attaque plus inattendue. La jeune femme fut projetée sur lui. Par un pure réflexe, ses mains amortirent le choc. Et bien malgré lui, ses mains larges de soldat se retrouvèrent de part et d'autre de son buste. Il sentait parfaitement sous ses doigts et malgré la rigidité du corset, la naissance des seins de la jeune femme. Pendant un bref instant, leurs visages se frôlèrent. Elle se retira en arrière, avec la même soudaineté que son "attaque".

C'était si inattendue, qu'il nota à peine le désordre de son corsage. On pourrait croire qu'il en avait profité de la situation. Il en rougit de confusion. La belle indifférente lui adressa des reproches suffisamment injustes pour le sortir de sa torpeur.

Ne craignez rien. Les loups sont moins redoutables que les hommes.

Il sortit pour constater les dégâts et espérer que le cocher soit indemne. L'homme allait bien, mais la barre transversale reliant les deux roues arrières était dangereusement abimée. Il se tourna vers la jeune femme descendue à sa suite.

A moins de trouver un forgeron au milieu de nulle part, il se peut que vous finissiez par rencontrer les loups dans ces bois
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Louisa Rosenbach
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Lun 15 Fév - 19:00

Le coup de la panne
Elle n’en revenait pas de jouer de tant de malchance ! A croire que cette route était absolument maudite. Et cette fois-ci, les choses risquaient de mal tourner. Il était urgent de réfléchir à une solution de secours, car il était hors de question qu’elle passe la nuit dehors, qui plus est seule en compagnie d’un homme… que penseraient les gens ? Elle ferma les yeux, faisant gonfler sa poitrine d’une profonde inspiration, avant de regarder de nouveau celui qui l’escortait. « Les hommes, je peux en faire mon affaire. Mais les loups… » Elle se voyait bien mal utiliser ses paroles pour convaincre un loup de les laisser tranquille.

La nonchalance dont il faisait preuve l’agaçait profondément, et en même temps elle avait du mal à s’empêcher de le regarder, tout en étant atrocement embarrassée par cet indécent contact qu’ils avaient eu quelques instants plus tôt. Il y avait quelque chose en lui qu’elle trouvait terriblement intriguant, magnétique même.

« Vous les rencontrerez aussi… » Elle lui adressa un sourire en coin. « Bon, j’imagine que nous allons devoir trouver une solution pour cette nuit. Si vous avez une idée je vous écoute… » Ses mots restèrent suspendus dans l’air quand elle réalisa qu’elle était incapable de se rappeler son patronyme. « Quel est votre nom déjà ? » Elle n’avait pas fait d’effort pour s’en souvenir au départ tant sa présence lui était indésirable, mais il lui semblait bien plus intéressant à présent.

Le temps était plutôt doux pour un mois de février, mais il était probable que les températures chutent durant la nuit. Ils devraient trouver un moyen de se réchauffer l’un et l’autre afin d’espérer se réveiller vivants le lendemain matin. A moins qu’il aient la chance qu’une bonne âme passe par là et leur vienne en aide.

En vérité, elle aurait pu tomber sur pire compagnon pour vivre pareille mésaventure. Peut-être même que cela pourrait être agréable, plus en tout cas que les péripéties qu’elle avait pu vivre ces derniers temps. Elle s’approcha de lui, jetant au passage un oeil sur les affaires répandues au sol. « Peut-être devrions nous rassembler ce qui pourra nous tenir chaud… »

Elle s’arrêta un instant, avec la certitude de sentir un regard se promener sur sa nuque et son dos. Elle fit volte-face, mais ne vit rien. « J’ai l’impression qu’on nous observe… Mais peut-être est-ce mon imagination. »  Après tout, cet endroit désert aurait pu rendre n’importe qui terriblement paranoïaque.


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Mar 16 Fév - 19:50

Le coup de la panne
Tout cela était follement ennuyeux. Sean changea de pied d’appui en continuant d’observer ces deux êtres qui ne semblaient pas taillés pour survivre dans la nature. Il entendait quelques mots, pas assez pour comprendre ce qu’ils pouvaient se dire. « … craignez… Loups… » Beaucoup trop de loups. S’il s’agissait de leur seule peur, ils n’étaient pas au bout de leur peine.

« …Tenir chaud. » Sean se redressa, fronçant les sourcils. Avec quoi voulait-elle se tenir chaud ? Il n’aimait pas beaucoup l’idée que Louisa et l’inconnu puissent s’emboîter l’un contre l’autre - ou l’un dans l’autre - , afin de passer la nuit. Dormir proche de son cheval n’était pas une mauvaise option si ces imbéciles ne savaient pas faire de feu.

Comme attirée par cet égo surdimensionné qui émanait de l’homme tapi dans les bois, la jeune femme se retourna. Elle était toujours aussi belle. Sa tenue et ses cheveux lui rappelaient les nuits qu’ils avaient passées entre caresses et félicité - l’un entraînant toujours l’autre. Il se mit à sourire, car elle ne le distinguait pas. Puis, après tout, s’il n’avait pas réussi à décrocher cette fleur fébrile en plusieurs années, comment un illustre inconnu - visiblement à son service -  pourrait-il y arriver en une seule nuit ? Cette idée le fit pouffer, discrètement. Il ne comptait pas sortir. Pas tout de suite.

Dans le pire des cas, il pourrait faire un feu plus loin et passer la nuit seul. Il n’était pas pressé, car il savait faire un feu, se réchauffer seul et il avait de quoi manger. Dans le meilleur des cas, il irait s’emboîter avec Louisa, car il était clair que les branches autour de leur position ne pourraient jamais service à faire du feu. Cela serait tout à coup bien trop compliqué.
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Ven 26 Fév - 17:13

Le coup de la panne
Art ignorait si il devait se sentir désolé pour le manque évident d'empathie de la demoiselle envers le personnel de la diligence. Il l'ignora pour se diriger vers le côcher et son aide. Le côcher avait une épaule démise et son aide, une entaille sur le coté.

Ils ne seraient d'aucune aide considérant leurs états. Art s'attacha pratiquement seul à libérer les deux énormes chevaux de traits de l'attelage.

Prenez les. Une fois à Silverstone, revenez avec une autre diligence. Et laissez moi vos carabines.

Il fallait faire du feu. Il y avait à l'arrière, dans le compartiment des bagages une série d'outils agricoles oubliés comme des bêches, des fourches ou des pelles. Et cela était suffisant pour faire un grand feu.

Il attrape à l’intérieur de la diligence une lourde pelisse de fourrure de renards blancs. Il entoure le corps de la jeune femme de cette armure confortable et l'enserre vigoureusement.

Ils sont morts pour vous Madame. Soyez leur reconnaissant pour ce sacrifice ultime. Ils vont préserver votre petit corps.
Restez près du feu. Le cocher a laissé un sac de vivres et ses ustensiles. Je vais voir si cela pourra suffire à garder votre corps au chaud


Une fois sur le poste du cocher, Art s'occupe de chercher dans le sac ce qui se trouvait de comestible. Il n'y trouva rien d'autre que de la viandes séchées et du café. Il serait intéressant de voir comment une fille de la Haute allait faire avec ce piquenique très rustique.

Quelque chose "appela" Art. Il sonda l'obscurité du regard. Avoir été franc-tireur dans le sud laissait des traces à jamais.
Il y avait clairement le feu dansant d'une cigarette dans le noir et donc un homme au bout. Il devait les observer depuis quelques temps. Art descendit naturellement du poste où il se trouvait, avec le sac d'une main, la carabine de l'autre.

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Sam 27 Fév - 18:23

Le coup de la panne
Pour être franche, Louisa avait complètement oublié qu’ils n’étaient pas seuls et que la diligence ne s’était pas conduite par magie. C’était plutôt rassurant en vérité, ces domestiques allaient pouvoir partir à la recherche d’un abri, ou servir d’appâts si jamais il y avait effectivement des bêtes sauvages dans les environs. En revanche, elle fut outrée qu’Art ose l’ignorer pour aller s’enquérir du petit personnel, et en plus qu’il leur donne leurs chevaux. Mais bon, au moins il prenait quelques initiatives, il n’était donc pas aussi peu utile qu’elle l’avait cru au départ.

Etant donné qu’il était hors de question qu’elle bouge le petit doigt - à quoi bon puisque quelqu’un d’autre était là pour le faire à sa place ? - elle trouva un rondin de bois sur lequel s’asseoir en attendant qu’il fasse du feu. Loin de s’ennuyer, elle ne pouvait que remarquer qu’il constituait un très attrayant spectacle, à s’affairer ainsi. D’ordinaire, elle n’aurait jamais regardé quelqu’un comme lui, mais il avait un charme auquel elle n’était pas insensible.

Il lui apporta une lourde pelisse, qui était la bienvenue, le temps commençant à se rafraichir. Elle se rapprocha bien volontiers du feu et se sentit enveloppée d’une chaleur réconfortante. « Je vous remercie, je vois que vous savez prendre les choses en main. » Elle ne put s’empêcher de se demander s’il saurait la prendre en main, elle. En tout cas tous les stratagèmes dont il pourrait user pour garder son corps au chaud comme il le disait, seraient les bienvenus.



C’est alors qu’elle le sentit alerté par quelque chose. Elle se retourna vivement, dans la direction d’où elle avait cru sentir des regards quelques minutes plus tôt. Cette fois-ci, elle était persuadée qu’il y avait bien quelque chose de dissimulé, ou plutôt quelqu’un… Et elle fut prise d’une terrible impression de déjà-vu. Elle se redressa, s’éloignant du feu mais restant malgré tout à bonne distance d’Art. Si jamais ils se faisaient attaquer, elle préférait encore qu’il y passe en premier…


Louisa Rosenbach
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Dim 28 Fév - 2:14

Le coup de la panne
Son idée de trouver dans ce feu vital une façon de se rapprocher de Louisa était visiblement mise à mal - voire anéantie - par cet énergumène qui venait d’allumer un brasier avec une trop grande facilité. Sean se demanda soudain s’il ne serait pas aussi doué pour attiser le désir de la jolie Rosenbach. Le hors-la-loi serra les poings en voyant la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il n’aimait pas la voir se faire toucher ainsi. Sa décision était prise : il n’aurait jamais eu envie de s’immiscer là-dedans : il avait trop à faire dans le camp et si la Rosenbach aimait ce genre d’homme, il ne la connaissait plus. Sean caressa l’encolure de son cheval et tira sur les rênes pour partir, quand l’inconnu le visa de sa winchester. Fait chier. J’vais l’appeler oeil de faucon ce con.  

Le coup vint si proche de lui qu'il en eut peur, ce qui eut pour effet de le convaincre d'avancer. Ce type est malade ! Sa cigarette coincée entre ses dents, il se mit à sourire en sortant petit à petit de l’obscurité enveloppante de sa cachette. Il ne devait pas montrer que le coup l'avait surpris. « Hey l’ami. On tire pas quand on n'voit rien. J’suis d’passage. Vous avez l’air d’être dans d’beaux draps. J’ai d’quoi manger si vous voulez. Mais ça s’ra que si tu baisses ton arme, garçon. » Sean posa quelques secondes ses yeux sur la blonde, avant de revenir à l’inconnu. Il avait un sourire carnassier aux lèvres, narguant la belle qui ne devait pas s’attendre à le revoir de si tôt. « J’m’appelle Rob. Rob Scott. » C’était sous ce pseudonyme que Louisa le connaissait et il savait tout le mal que cela pourrait lui faire. Encore une fois, elle ne parlerait pas, car il avait bien des choses contre elle et qu’au fond… Il espérait que - comme lui - elle n’ait rien oublié d’eux.

Sa chemise toujours entrouverte et son sourire cloué aux lèvres, Sean jeta sa cigarette dans l’herbe et désigna les cadavres sur son cheval. Il y avait de quoi tenir plusieurs nuits et il pouvait se délester d’une biche.

« Mais si j’vous dérange, y a pas d’soucis. J’vous laisse là et j’vais m’faire un feu plus loin. Vous avez l’air… En agréable compagnie. » Il lança un regard faussement complice à l’homme comme une nouvelle pique à Louisa. Il espérait au fond de lui qu’elle lui saute dessus, car il était de toute évidence une bien meilleure compagnie que celle d’Art. Enfin, il l’avait été pour elle et Sean espérait que cela n’ait pas trop changé. C’était une perche qui lui tendait, prêt à repartir dans l’autre sens. Il en avait sacrément marre des conflits ces derniers temps et sa patience était maintenant très fine - comme sa chemise.

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Mer 3 Mar - 9:43

Le coup de la panne
@Sean O'Reilly & @Louisa Rosenbach
Art était agacé par ce point lumineux dans la nuit. Ce n'était pas la chose la plus intelligente à faire, mais il était curieux. Ceci était un trait familiale. Il visa pour éviter la tête. Il estima la taille de cette dernière, en souhaitant pour l'inconnu visiblement voyeur que sa tête ne soit pas aussi grosse qu'une pastèque.

Le bruit de la détonation déchira la nuit. Pas de cris de douleur, pas de bruit de chute de corps.
Art estima l'inconnu chanceux. Et un homme sortit de l'obscurité avec un sourire de voyou satisfait sur le visage. Et d'emblée, Art le détesta.
Il écouta sa petite tirade avec ennui. La luciole dorée de sa cigarette était visible depuis assez longtemps pour persuader Art qu'il n'était pas que de passage. Mais qu'il devait les observer depuis un bon moment. Art baissa son arme. L'inconnu était dangereux. Tout cela émanait de lui. Sa présentation n'avait rien de polie et sonnait davantage comme une menace.

Art eut un rictus qu'il pensait être un sourire. Le nom de Rob Scott sonnait comme un pseudo ridicule ou plus drôle encore. Il aurait convenu à un héros de roman à quatre sous pour demoiselle désœuvrée.
Et puis, il jeta un regard suspicieux au cadavre de la biche. Un homme seul ne chasse pas du gros gibier, à moins d’être plusieurs et peut être une bande. Ou d’être un maniaque de la chasse et du trophée. Mais il pouvait être aussi tout cela à la fois.

Art finit de baisser son arme et la posa crosse au sol et canon vers le ciel, comme un militaire et sans y penser. Il se dit qu'il valait mieux avoir cet étranger à l’œil, que de le savoir trainant aux alentours et visiblement curieux de leurs personnes et de leurs faits et gestes.  

Il jeta un regarda nonchalant sur la cadavre de la bête.

C'est très aimable, mais il faudra un certain temps pour préparer cette bête

Il se tourna vers la blonde demoiselle

Que voulez -vous Madame? De la viande sèche tout de suite. Ou avant de gouter ce gibier, de voir deux hommes démembre cette pièce pour vous?

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Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Mer 3 Mar - 22:12

Le coup de la panne
Elle s’approchait, tout en restant prudemment derrière Art. Elle ne s’était cependant pas attendue à ce qu’il tire aussi rapidement. Elle poussa une exclamation de surprise sur le coup, tout en se demandant quelle mouche avait bien pu le piquer.

L’homme qui n’avait heureusement pas été touché sortit de sa cachette et Louisa découvrit qu’il n’était pas vraiment un inconnu. Etrange de le croiser une deuxième fois en si peu de temps, surtout sur ces routes, mais cette fois il n’avait apparemment pas l’intention de les détrousser. Elle s’avança davantage et se plaça au-devant d’Art, pour éviter qu’un nouveau coup ne parte. « Tout va bien, Mr Scott est un ami. » Elle adressa un sourire entendu à ce dernier. Il était encore plus beau que dans son souvenir, si c’était possible. Elle ne put s’empêcher de laisser son regard s’attarder sur son torse partiellement dénudé, souligné par sa chemise trempée. Quelle coïncidence inattendue, après tant d’années sans avoir posé les yeux sur lui.

Elle détacha ses yeux de lui, non sans regret, pour se tourner vers son protecteur. « Vous devriez faire attention avant de tirer, vous voyez bien qu’il ne portait pas d’arme. » Mais par chance, il ne semblait plus avoir d’intention belliqueuse. L’idée d’assister à une vulgaire bagarre entre ces deux hommes ne la séduisait guère - elle préférait encore qu’ils portent leurs attentions sur elle -. Croiser Rob dans ces circonstances la rassurait naturellement. Malgré tout ce qu’il s’était passé entre eux et les remous de leur dernière rencontre, sa présence semblait lui procurer la même sensation de sécurité qu’autrefois.

En le voyant prêt à s’éclipser, elle ne put s’empêcher de faire disparaitre la distance entre eux et de lui attraper le bras. « Oh non ne partez pas ! Votre aide sera la bienvenue. » Ignorant ce que Murphy pourrait percevoir ou aurait l’idée de répéter, elle préférait conserver le vouvoiement et une certaine forme de politesse.

Il avait de plus leur futur repas entre les mains. « Je vous regarderai tous les deux avec grand plaisir. » Elle les jaugea tour à tour, un sourire charmeur sur les lèvres. Voir ces deux hommes travailler pour elle avait quelque chose d’étrangement excitant. Peut-être que son anniversaire ne serait pas si désastreux après tout.

Louisa Rosenbach
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Ven 5 Mar - 11:49

Le coup de la panne
Louisa s’était placée entre le fou et « Rob », en lui offrant un sourire qui fit fondre son corps. Bien qu’il ait Mae dans le coeur, Louisa avait toujours cet effet incroyable sur lui. C’était peut-être la frustration ou sa mémoire qui ne brisait aucun moment passé à deux, mais la jeune femme était resplendissante et réchauffait ce corps encore brûlant. Il lui avait adressé un sourire charmeur en voyant qu’elle était en train de l’observer plus que de raison. C’était excitant de voir cette jolie blonde s’interposer pour le protéger et il eut presque envie qu’Art lui envoie son poing dans la gueule, pour qu’elle se comporte ainsi encore un temps. Alors Louisa, on s’inquiète ?

Quand elle attrapa son bras, il sentit un frisson le parcourir et il se tourna vers elle, ravi. Plongeant ses yeux dans ceux de la belle, il l’attrapa par les épaules. « Comme il vous plaira, miss Rosenbach. » Fossettes sorties et regard de braise en action, Sean se sentait pousser des ailes. Pourtant, la proposition de l’homme qu’il avait presque oublié dessina sur son visage un rictus entre le sourire et l’étonnement. Il regretta presque de s’être avancé. Il aurait pu sortir sa winchester et le tuer sur place. La chose aurait été bien plus intéressante et justifiée. Mais non, il avait été assez con pour se foutre dans un pétrin que seule la douceur - étonnante - de Louisa put amoindrir. Il la lâcha, se dirigeant vers son cheval. « Nous avons toute la nuit, j’me trompe ? Alors nous allons faire ça pour vous, miss Rosenbach. » Sa voix était suave à la fin de sa phrase, appuyant ses propos d'un sourire intense. Il ne l’appelait que très rarement ainsi, auparavant. Elle avait été habituée à des surnoms plus tendres. Il utilisait ce nom de famille pour mettre une certaine distance à l’époque de leur amour et de leur passion. Sans oublier les fois où le jeu de séduction prenait une tout autre tournure.

Détachant la dernière biche qu’il avait tuée, Sean la déposa près du feu. Il laissa traîner son regard sur Louisa, affamé. Il sortit son couteau en mettant la bête sur le dos. Accroupi, il fit un signe à Art. « Tu m’tiens les pattes ? J’me charge du couteau. Les armes et toi j’suis pas certain d’en vouloir voir plus. » Ses yeux se glissèrent pourtant sur ce visage qui n’était pas désagréable à regarder. Si la soirée se terminait dans le plus simple appareil, cela ne le dérangerait pas. Il faudrait juste que cet homme ne parle pas trop.

Plantant son couteau dans la bête, Sean commença à la préparer avec une dextérité qui ne laissait aucun doute sur sa facilité à tuer ou à utiliser ses mains. « J’me suis présenté, mais j’vois qu’t’as oublié d’me donner ton nom. » Lança-t-il à cet homme bien étrange.

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Ven 5 Mar - 15:08

Le coup de la panne
@Sean O'Reilly & @Louisa Rosenbach
« Tout va bien, Mr Scott est un ami. »

Sans blague.

Cette fille le prenait pour un idiot. Si ce type était admis dans la Maison des Rosenbach et à leur table, et si cette fille orgueilleuse le considère comme un égal, alors ce pays est vraiment une démocratie.

Art s'abstint de saluer "Rob". Tout ses mouvements annonçaient une menace potentielle. Il adorait visiblement jouer de son allure de coq sauvage devant une femelle visiblement tentée par la canaille.

Art réprima un mauvais sourire devant les manœuvres du dit "Rob". Art voyait en lui un tueur et cela sans l'ombre d'un doute. Mais qui ne l'est pas un peu dans ce pays. Les morts sans doute qui pourrissent dans la terre ont oublié de l’être assez pour rester en vie.

Art observa sans un mot les manœuvres de l’intrus et les minauderies de la fille. Les bourgeoises rêvent de ces moments sous les étoiles. Ce n'est qu'une frustration sexuelle qui doit miner le cerveau de la belle.
Art préférait les putains assumées, sans mystère. Pas de romantisme foireux, plus de rêves, pas d’espérances qui vous tuent, rien qu'une réalité primaire, élémentaire et passablement dégueulasse qui vous garde en vie.

Le jeune homme observa toujours en silence la dépouille de la bête balancée au sol comme une ordure. D'un regard, il vit l'impact de la balle à travers les cotés. Un cercle large laissée autour de l'impact indiquait une explosion à l’intérieur. Des centaines de plomb devaient d'être répandus dans les entrailles du gibier.

Art se serait presque amusé de cette situation. Mais il y a des règles de survie à respecter. Ce sont des règles ancestrales et d'autres nécessaires depuis que l'on utilise des armes à feu.

En voyant "Rob" découper la tête de l'animal, Art fut soulevé de dégout. Le manque de respect pour cet animal lui en disait long sur l'homme devant lui.

Il frémit en entendant sa demande. Être rappelé à la politesse par cet individu passa mal dans son esprit.

Je me nomme Art Murphy. Murphy comme mes ancêtres irlandais arrivés dans ce pays pour ne pas mourir de faim. Je partage ce nom avec trois frères plus âgés.

Après un temps d'observation

Si vous préparez la tête, c'est surement pour offrir la langue et la cervelle à la demoiselle? Je conseille une bonne cuisson pour éviter les vers

Je place mon fusil entre les mains de la belle.

Pensez que les loups nous observe.

Elle ne craint pas les hommes dit-elle. Qu'elle n'oublie pas que tous les mâles ne sont pas forcément à son service de princesse

Je saisis mon couteau attaché à ma cuisse

Puisque vous sous réservez la tête. Je m'occupe de l'arrière train. Que vous avez oublié de plomber...
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
Since : 15/04/2020
Messages : 533
Name : Cy
Faceclaim : Florence Pugh
Crédits : behind fairytales
DC : Nuttah & Dante
[EVENT] Le coup de la panne ft. Art, Louisa & Sean 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Ven 5 Mar - 20:24

Le coup de la panne
Son regard, sa voix, la manière dont il prononçait son nom… Tout ceci la ramenait des années en arrière, à l’époque où elle s’était laissée emporter dans cette passion qu’elle n’avait plus connue depuis. Elle pensait avoir depuis longtemps tiré un trait sur le passé, mais apparemment il ne fallait pas grand chose pour raviver la flamme qu’il avait allumée chez elle. Son contact seul suffisait à faire naitre un tourbillon dans son bas-ventre et elle se plia avec plaisir au jeu de séduction qui semblait naitre de leur échange de regards. « Vous êtes bien aimables. » Toute la nuit, voilà qui était prometteur.

Avec ces deux hommes autour d’elle, cela ne lui semblait plus vraiment être une épreuve. Bien qu’elle puisse sentir une certaine hostilité du côté d’Art… Allez savoir pourquoi, cela ne l’en rendait que plus séduisant.

L’hostilité était également visible entre les deux hommes, et il n’était pas nécessaire de lire dans les pensées pour le voir - probablement car l’un d’eux avait tiré sur l’autre avant même qu’ils puissent échanger un mot -. Louisa aurait sans doute pu intervenir, mais elle se garda bien de le faire. Elle se contenta de s’asseoir gracieusement sur un tronc et de les observer, amusée. Elle ne s’attendait pas à ce qu’Art soit aussi précis dans sa propre présentation. Tiens donc, un autre Irlandais. « Mr Murphy a été chargé de ma protection, suite à un… incident lors d’un précédent voyage. » Elle haussa un sourcil et lança un bref regard appuyé à Rob, qui ne pourrait que saisir l’allusion.

Elle les regardait découper la biche avec une certaine fascination. Bien sûr, elle n’y connaissait absolument rien et aurait été bien incapable de juger de leur technique. Mais Murphy était-il obligé d’être si répugnant dans ses propos ? Elle n’était pas facilement impressionnable, mais elle se serait bien passée de ce genre de commentaire et fronça le nez, le jaugeant avec hauteur. « Merci de garder vos propos écoeurants pour vous. Et je n’ai aucune envie de manger ce genre de choses pour mon anniversaire. » Elle songea avec regret aux mets délicats que sa famille avait sans aucun doute fait préparé pour elle.

Elle leva les yeux au ciel. Essayait-il vraiment de lui faire peur avec ses loups ? Ils étaient trois, les deux hommes étaient armés, elle ne voyait vraiment pas ce qu’ils risquaient. Elle les laissait volontiers débattre sur leurs parts de viande, bien qu’elle ait du mal à en comprendre la raison. Il y aurait certainement de quoi manger pour tout le monde.

Finalement, elle commençait à s’ennuyer à ne rien faire et à les regarder. Elle se redressa et les regarda tous les deux. « Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour me rendre utile ? » A condition bien sûr que ce ne soit ni pénible ni trop salissant.

Louisa Rosenbach
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Dim 7 Mar - 13:26

Le coup de la panne
Un rire resta coincé dans la gorge de Sean, qui grimaça un sourire se voulant charmeur. Pourquoi cet homme lui racontait-il tout cela ? De plus, ce nom lui apparut comme une évidence : ce regard, cette bouche, ce visage et cette façon de parler : ne serait-ce pas le frère du Marshall de Silverstone ? Si c’était le cas, il fallait rester prudent. Sean se contenta de lui adresser un clin d’œil, en lui répondant : « Enchanté Murphy. Entre irlandais et frangin, on peut s’serrer les coudes. » Il jeta un coup d’œil à Louisa et sortit sa plus belle fossette. « Les routes ne sont pas sûres. Vous faites bien d’vous rapprocher d’un homme pour vous protéger. » C’était à la fois vrai et totalement sarcastique, mais il n’eut pas le temps de voir la réaction sur le visage de la belle que Murphy l’interrompit.

L’aîné des O’Reilly baissa les yeux sur son couteau planté dans le ventre de la bête et il grimaça. Il avait commencé par le cou et comptait descendre pour éviscérer cette biche, mais jamais il n’avait prévu de faire manger cette tête à sa belle. « Mmh. Délicieux. » Lança-t-il platement. Louisa donna une information qui ne laissa pas indifférent le hors-la-loi : son anniversaire. Comment avait-il pu oublier ? Comme quoi, il était finalement capable d’enlever quelques informations de sa mémoire.

« J’crois qu’les loups viendront pas nous déranger. Au pire, j’en fais mon affaire. » Sean avait l’habitude des environs et le camp n’avait jamais eu de problème. Ce n’était pas ce soir qu’un vulgaire chien hargneux lui ferait la peau. Il parcourut des yeux les mains de Art qui empoignait la croupe de la biche et il se plut à penser que ces doigts pouvaient très bien - s’il le souhaitait - faire de même avec son propre arrière-train. « J’te laisse sa croupe pour cette fois, si on échange la prochaine. » Il lui adressa un clin d’œil bien lourd, car il était impossible pour lui de laisser passer cette allusion graveleuse.

Sean sortit tout ce qu’il y avait à sortir de la biche et les déposa sur le côté, afin que Louisa n’ait pas cette vue immonde. Il entamait le dépeçage, quand blondie décida qu’elle s’ennuyait. Il y avait bien des choses qu’il aimerait qu’elle fasse pour se rendre utile. Biiiien des choses… Il leva son regard vers elle, laissant flotter dans l’air un silence lourd de sens. « C’est votre anniversaire… C’est plutôt nous, qui devrions vous être utiles. N’abîmez pas vos mains avec quoiqu’ce soit dans c’camp là. Elles sont… Trop précieuses. » Son sourire se voulait charmeur et il se pressa pour terminer sa tâche, car il avait bien envie de lui offrir un cadeau qu’elle ne refuserait certainement pas.

Quand sa partie fut prête, il se redressa, les mains en sang. Une goutte était venue se glisser sur sa chemise et il la regarda faussement mécontent. Elle était là, la véritable opportunité de rappeler à miss Rosenbach ce qu’elle aurait peut-être oublié. « Mince… Art, quand t’as fini tu nous places ça sur l’feu ? » Il attrapa le tas qu’ils ne mangeraient pas et le lança dans le noir de la forêt.

Sean rinça ses mains sous un filé d’eau provenant de sa gourde et commença à déboutonner cette chemise souillée. Face à Louisa, ses gestes étaient lents, mais maîtrisés. « Je n’supporterai pas d’vous déranger avec la vue du sang. Puis… Ça s’ra peut-être votre premier cadeau. » Il n’était pas très humble, mais ses pectoraux bien dessinés et ses abdos ressortis étaient un cadeau du ciel qu’il n’aurait pu dénigrer. Une fois torse nu, Sean s’installa près du feu, non loin de la belle. « Triste anniversaire qu’vous avez-là… J’peux faire quelque chose pour vous miss Rosenbach ? » Là, ses yeux la détaillèrent de haut en bas, un sourire carnassier au coin des lèvres. « Tout c’qui vous plaira bien sûr. » Se rappelant qu’ils n’étaient pas seuls et que l’homme avec eux n’était pas déplaisant, il ajouta : « Murphy s’fera sûrement un plaisir d’vous contenter avec moi. Deux hommes valent mieux qu’un, hein. » Ce soir, il ne serait pas jaloux. Pour ajouter à toutes ces paroles une fausse innocence le prévenant de toute morale bourgeoise, il ne put s’empêcher de préciser : « Poésie, chant, massage… » Les points de suspension étaient les plus intéressants.

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