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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
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RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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[EVENT] Cinquante Nuances de Silver ft. Carolina Watson & William Fraser
Destiny
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[EVENT] Cinquante Nuances de Silver ft. Carolina Watson & William Fraser Lj4l
Dim 14 Fév - 0:44






Animation de
Saint Valentin



Cinquante nuances de Silver

avec

@Carolina Watson & @William Fraser




Carolina, jeune journaliste inexpérimentée, souhaite interviewer le célèbre pasteur William Fraser, un homme d'affaires charismatique au passé trouble. Elle se fait alors passer pour une brebis égarée venue confesser ses péchés à l'église. Fascinée par l'insolente candeur de la jeune femme, le bon pasteur de Silverstone pourrait bien succomber…



L’église est déserte à cette heure de l’après-midi. A travers les cloisons de bois blanches, on entend s’élever les bourrasques typiques de l’hiver à Silverstone, qui soulèvent le sable et la poussière et sifflent contre les carreaux des fenêtres. Chaque pas fait craquer les planches du parquet sec. Il arrive qu’on trouve ici un personnage étrange de la faune silverstonoise qui partage son temps entre les bonnes œuvres et le lupanar. L’audacieuse journaliste Carolina Watson est décidée à lever le voile sur la corruption qui gangrène Silverstone. Sous couverture, elle entend obtenir un entretien avec le pasteur William Fraser. Les portes du confessionnal sont ouvertes, il ne lui reste plus qu’à gagner la confiance du mystérieux notable…

A vous de jouer ! Vous êtes les seules deux âmes au temple aujourd’hui. Dehors, la tempête frappe aux carreaux. Comment  Carolina parviendra-t-elle à amadouer Fraser en se faisant passer pour une brebis égarée ?


crédits codage : Bangarang / Merci à Pearl, Makoyepuk Liam et Jonas
Destiny
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Dim 14 Fév - 20:37

Cinquante nuances de Silver
Sous sa robe pastorale, William Fraser n’avait pas pris la peine de trop se vêtir. Il aimait cette sensation si caractéristique de la brise qui s’engouffre sous les panes de tissus nobles, flattant ses jambes jusqu’à son torse. Il trouvait la fraicheur de l’église vivifiante et il ne comptait pas s’éterniser. De passage, il avait accepté de recevoir les plus basses pensées de miss Watson. Il appréciait tout particulièrement cette partie de sa fonction. Cela lui donnait un pouvoir moins conséquent que celui de ces maudits catholiques, mais il n’en aimait pas moins la sensation. Entendre les faits les plus sombres de tout un chacun lui conférait un statut omniscient et supérieur. Il n’était pas Dieu, mais en caressait ses contours. Les confessions étaient bien souvent un moment grisant, même si ce n’était pas comparable avec le pouvoir de vie ou de mort sur une âme égarée. Comme le froid : rien de tel pour forger un homme.

Will, solennel, s’installa dans le confessionnal, le visage sérieux. Son seul regret aurait été de pouvoir fumer un cigare en buvant un verre de whiskey, mais cela n’aurait pas été correct. On peut cacher sa nudité derrière du tissu, mais pas son alcoolisme et son tabagisme aigu derrière une planche de bois. Il entendit le claquement de talons de Carolina, ce qui lui arracha un sourire. Plutôt grand, il se sentait à l’étroit dans ce lieu exigu et l’idée que la jeune femme soit si proche de lui n’était pas déplaisante. On éveille les fantasmes de Fraser d’un coup de coude.

Fermement, il fit glisser le portillon qui les séparait. Un petit bruit sec emplit l’église et il se racla la gorge. D’une voix douce et suave que l’alcool n’aurait pas rendue plus savoureuse, William invita la belle à se confesser. Son ton était tout de même ferme, tandis qu’il caressait sa barbe, l’œil fugace. Il pouvait apercevoir ce visage, qu’il n’avait que rarement vu, à travers la grille du confessionnal. Un sourire se dessinait au coin de ses lèvres, signe qu’il appréciait ce qu’il pouvait entrevoir. L’oreille tendue, mais l’esprit bien moins sérieux, William Fraser hochait la tête en parfait pasteur. Le recueil des péchés d’une aussi belle demoiselle était un véritable délice, mais il songeait au fait qu’il aurait aimé pouvoir lui en créer de nouveaux. Un tas de pensées que ni l’église ni le père de Carolina ni Dieu n’auraient approuvées. Car Fraser le sait mieux que quiconque : quand il sème une idée dans l’esprit d’un agneau aussi blanc soit-il, une fleur de discorde finit toujours par éclore, au bon plaisir de ses désirs.  
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Lun 15 Fév - 23:02


Cinquante nuances de Silver
Carolina Watson feat @William Fraser

Véritable journaliste tout terrain, prête à dénoncer toute la corruption et la perversion de la ville de Silverstone, Carolina Watson avait abandonné homme et enfant pendant quelques semaines. Elle avait décidé de débusquer Lucifer dans son antre : le Temple.

Elle avait entendu parler de ce pasteur charismatique en arrivant en ville. Personne n’osait vraiment prononcer son nom. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom dans les ruelles sombres de la ville minière se prénommait William Fraser. La rumeur disait que son culte était particulier. Certains disaient même qu’il s’adonnait aux messes noires, volant les nouveaux nés en passant par un obscur réseau de prostitution tenu par la main de fer d’une certaine Ella. Mais la jeune mère le sait : rien ne vaut les preuves. Elle ne peut pas baser son travail sur les cancans du Silver Saloon.

Le pasteur recevait les confessions ce jour. Carolina avait donc revêtu sa tenue la plus ingénue qu’elle pouvait avoir. Une robe blanche, symbole de sa pureté. Confesser ses péchés l’emmènerait certainement tout droit aux portes de l’enfer Fraser.

La lourde porte de bois grince sous les mains délicates de madame Watson, laissant passer un trait de lumière avant de se refermer, la plongeant dans la noirceur du lieu. Elle a presque envie de faire demi-tour, mais le petit portillon du confessionnal s’ouvre, refermant son piège satanique sur elle.

Lentement, elle prend place, prenant soin de ne pas regarder le pasteur qui l’impressionne déjà par une aura digne des plus grands gourous. Elle avait tout préparé, alors baissant la tête et soulevant sa poitrine au rythme de sa respiration, elle commence. « Pardonnez-moi mon père car j’ai péché. » Elle n’y connait absolument rien aux us et coutumes de protestants étant de religion anglicane, mais elle suppose que l’on commence ainsi. « La lumière de Dieu m’a quitté ces derniers temps, mes pensées viennent troubler ma foi. » Ce qu’elle peut sortir comme connerie pour un bout de journal. « Je … Depuis l’arrivée de notre fille, mon époux ne me désire plus et… » Elle sourit alors, paraissant gênée. « J’ai eu, quelques soirs alors que… qu’il se refusait à moi, des envies qui n’avaient rien de chaste mon père. » Elle ôte alors son châle, laissant découvrir sa peau laiteuse à travers la grille qui les sépare. « Je n’aimerais pas vous choquer, mais … » Elle porte alors une main à sa joue, inspirant profondément. « Je n’y arrive plus, vous comprenez ? »
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Mar 16 Fév - 23:14

Cinquante nuances de Silver

Fraser avait entendu bien des confessions. On lui avait offert sur un plateau de sanglots des histoires de vol, de meurtre, d’amours impies et d’humanité profondément barbante. Venant d’une dame telle que miss Watson, Will ne s’attendait à guère mieux qu’une histoire de gourmandise ou d’hystérie plutôt conventionnelle. Pour cette dernière, le remède aurait été simple. Il fut ravi de constater que semer le chaos dans cette nouvelle âme serait une chose envisageable. Toutefois, si elle était là, pleurant à son oreille, il fallait rester prudent : loin de lui l’idée de lui dire qu’elle méritait mieux et qu’il était prêt à la satisfaire pleinement.

Le pasteur écouta la pauvre âme éplorée en hochant la tête de temps à autre. Il était incapable de comprendre comment un homme pouvait ne plus désirer une femme comme Carolina. L’enfantement rendait le corps moins attrayant (pitié) et Will en était conscient. Pourtant, monsieur Watson avait la chance d’avoir à sa disposition la poitrine de sa femme qui avait certainement pris une taille plus qu’adorable, rendue ferme et délicieusement douloureuse par un allaitement contraint. Cette idée fit frissonner le pasteur, qui n’en montra pourtant rien. Il se demanda un instant si la blonde ne cherchait pas à le faire sortir du droit chemin avec ses paroles indécentes et sa candeur tout à fait exquise.

Cette idée fut confortée par ce châle qu’elle retira délicatement. Il ne percevait pas tout à fait ces épaules graciles, mais il en devinait les contours, du coin d’un œil ardent.
« Mhmh. » Il écoutait bien plus attentivement la belle, pendu à ses mots, cherchant à voir jusqu’où elle serait capable d’aller.
« Pour être honnête, je ne comprends que très peu ce qui est suggéré. Je conçois que vous soyez à la recherche du pardon, mais pour cela il faudra être sincère. » Foutaise, sa religion ne lui demandait pas de sincérité, mais il n’était pas certain qu’elle en ait totalement conscience. Sa voix gronda dans l’espace restreint. Elle était autoritaire, mais faussement rassurante.« N’ayez pas peur, mon enfant. Vous pouvez vous confesser sans crainte, je suis ici pour cela. Guidé par Dieu et sa miséricorde. Il est inutile de se cacher derrière des silences. »

Will joignit ses mains pour se donner de la contenance, se préparant à une prière qu’il lui adresserait si elle n’osait pas parler. Il faisait chaud dans cette petite boîte en bois qui semblait s’être resserrée sur eux.
« J’ai déjà entendu maintes histoires qui vous feraient rougir davantage. Mon âme est intacte et je peux recevoir vos paroles sans crainte. » Si elle s’était retrouvée à côté de lui, il aurait posé sa main sur son épaule, afin de la rassurer. Le mur plutôt fin qui les séparait n’aidait pas à la proximité, mais Fraser n’était pas de ces hommes qui aiment la facilité. Du moins, pas tout le temps.
 
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Mer 17 Fév - 21:27


Cinquante nuances de Silver
Carolina Watson feat @William Fraser

Une main est passée sur sa nuque frêle, afin d’évacuer le stresse et surtout le malaise qui la prend. Dans cette petite cage de bois, Carolina Watson se sent oppressée, tel un oiseau en cage auquel on ne veut plus rendre sa liberté. Elle va certainement trop loin dans son désir de faire connaître la vérité aux silverstonois. A cet instant, elle s’imagine qu’elle ne reverra jamais sa fille et son mari. Mais la simple image de sa fille lui redonne le courage qui tend à lui manquer alors qu’elle sent l’aura charismatique du pasteur Fraser la surplomber. Il veut en savoir plus l’animal. Quel homme perfide. La jeune femme en est maintenant persuadée, certaines rumeurs ne peuvent qu’être vraies. Et s’il s’adonnait réellement au sacrifice des nouveaux nés ? Si tel est le cas, elle doit à tout prix sauver tous ces enfants.

Elle prend alors une inspiration, soufflant légèrement, faisant gonfler sa poitrine au rythme des battements de son cœur. Carolina n’ose pas poser ses yeux sur l’homme qui est à côté d’elle, séparé par une fine cloison parsemée de trous. Pourtant, ses doigts fins s’y accrochent, offrant l’occasion au démon d’apercevoir ses doigts fins. « C’est indécent. » Elle se reprend alors. « Mais vous avez raison mon père, je me dois de vous le dire, afin que Dieu me permette d’expier mes péchés à travers vous. » La journaliste de terrain retire alors sa main, la ramenant auprès de son châle avant de continuer, ou plutôt de commencer son récit qui n’aurait certainement pas passé la censure. « Certains soirs, alors que je me suis retrouvée seule dans ma chambre, il m’est arrivé d’avoir des pensées impures. » Elle secoue légèrement la tête, le temps de laisser au prêtre s’imaginer tout et n’importe quoi sur ces pensées. « Et… J’ai pu découvrir certains… plaisir que m’offrait mon intimité que je n’avais jusque-là pas eu l’occasion de connaître avec mon époux. » Carolina Watson s’arrête un instant et trouve que le moment est idéal pour tourner ses yeux bleus vers l’homme d’église, lui offrant la profondeur de son regard. « Mais le pire mon père, c’est que je n’ai pas pensé une seule fois à mon époux ! Je me sens terriblement coupable. » Voir cet homme pour la première fois ne laisse pas indifférente la jeune femme, elle comprend alors que ce qu’on lui a raconté est vrai, il impressionne autant qu’il fait peur. « Pardonnez-moi de vous demander cela, mais auriez-vous quelque chose à boire mon père ? » Il lui faut au moins ça.
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Sam 20 Fév - 15:47

Cinquante nuances de Silver


Il est difficile de berner Satan. Will s’accommode généralement des mascarades des uns et des autres. Tant que cela peut-être tourné à son avantage, il n’en tient pas rigueur immédiatement et prend possession de la malice de celui qui cherche à l’amadouer. Éternel optimiste, Fraser pense qu’il y a du positif à tirer de toutes situations - surtout pour lui, en réalité.
C’est pour cela que quand il comprit qu’il avait en face de lui une bien étrange créature, Will chercha à tirer avantage de la situation. Il observait les doigts graciles de la belle s’insinuer dans les alvéoles du confessionnal. Il avait envie de toucher ces minces phalanges qui s’offraient à lui, mais n’en fit rien, car Carolina se retira.

Écoutant ces paroles si peu chastes, William plongea à son tour ses yeux dans ceux de miss Watson. Le regard sérieux et le visage fermé. Ces mots animaient son esprit de fantasmes que sa vue ne faisait qu’accroitre. Il imaginait ces nuits sans sommeil, l’ardeur de la belle et ce qui avait pu accompagner ses caresses. La chaleur l’enveloppa alors.

Ce ne fut pas ces paroles plutôt indécentes qui créèrent un doute dans l’esprit de Fraser, mais plutôt ce regard et cette dernière phrase. Bien que la confession chez les protestants ne soit pas obligatoire, demander de l’alcool en plein milieu de celle-ci semblait étrange. Il vit en cette rencontre trois options - car il envisageait toujours le pire, trop conscient que son caractère ne pouvait pas mettre d’accord tout le monde. La première était la plus délicieuse. Cette femme, encouragée par les pipelettes du coin, aurait entendu parler de la fougue de Fraser et aurait aimé satisfaire ses fantasmes une bonne fois pour toutes. La deuxième, bien moins plaisante, aurait été un piège. La raison et la façon de procéder restaient à être dévoilées. La dernière, la plus censée, était l’idée que Carolina ne se sentait véritablement pas assez courageuse pour parler de telles choses.

William n’écarta donc pas chacune de ces possibilités et d’un ton entre la bienveillance et la fermeté (oui encore), il décida de parler. « Nous allons marcher un peu. » Sans attendre une réponse, il sortit du confessionnal et se posta devant, le bras tendu pour accueillir Carolina. Quand il la vit sortir, il fut indéniable que peu importe ce que la belle cherchait, il souhaitait la voir nue. Ses poignées si fin, sa chevelure blonde, sa peau pâle et ses lèvres fines lui donnaient des idées indécentes, mais pourtant si alléchantes. Quelque part, la deuxième option serait presque la meilleure. Il pourrait ainsi recourir à des ustensiles plutôt particuliers.

« Nous allons aller dans le presbytère. Vous allez pouvoir reprendre un peu vos esprits. Dans notre religion, comme vous le savez si bien, vous confesser à votre pasteur n’est pas une obligation. » Il parlait en marchant, lentement, la regardant de temps à autre. Désignant le cœur de miss Watson, il ajouta « C’est avec ceci que vous devez parler. N’ayez crainte : énumérer tous ses péchés est impossible. Soyez honnête sur ceux que vous prononcez. Je suis là pour les recueillir « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » » Il venait de citer l’épitre de Jacques, chapitre 5, verset 16, en écartant légèrement les bras pour accentuer ses paroles. Sa voix grave résonnait entre les murs de l’église. Sa bienveillance cachait en réalité une extrême prudence.

Fraser posa sa main sur le bras de la belle en lui souriant avec toute la bonhommie qu’on pouvait lui connaître. Ils s’avançaient vers le presbytère qui était collé à l’église. L’endroit était inhabité, car trop austère pour Will qui préférait son appartement. Il entreposait pourtant quelques affaires, de quoi se changer, fumer, boire, ou profiter d’un lit pour toutes autres activités. Là-bas il pourrait lui servir un verre, car il n’y a rien de tel pour troubler l’esprit et désinhiber l’âme que ce saint liquide.
 
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Lun 22 Fév - 16:57


Cinquante nuances de Silver
Carolina Watson feat @William Fraser

Le regard perçant de l’homme décontenança quelque peu la journaliste. Elle n’avait pas l’habitude que l’on soutienne son regard ainsi et l’impression d’être observé ne lui plaisait guère. Elle chasse cette pensée en détournant les yeux, rattrapant son châle pour se couvrir à nouveau. À cet instant, elle n’a plus aucun doute sur le fait que William Fraser est habité par un démon. Reste à savoir lequel. La jeune femme qui n’est pourtant pas pratiquante et dont l’existence de Dieu lui importe peu sent tout de même un poids peser sur elle. Et s’il essayait de la posséder à travers son regard ?

Pourtant pas prête à se dégonfler, elle le suit, acceptant une marche suspendue à son bras. L’idée d’aller dans le presbytère n’augure rien de bon, elle aurait préféré rester dans ce Temple. Carolina l’écoute pourtant, attentive à chacune de ses phrases. Énumérer tous ses péchés lui serait certainement impossible. Elle en a oublié certains sur le chemin de sa vie. Et dans tous les cas, elle ne se considère pas comme une pécheresse. Quoique. Mentir à des nonnes et tromper le monde avec son mariage rentre peut-être dans la liste. « Je le sais bien mon père. » Acquiesce t’elle aux paroles de l’homme. « Mais, certains soirs, la prière ne suffit pas à apaiser mes maux et mes inquiétudes. » Elle penche alors la tête, ne voulant plus croiser ce regard glaçant.

Il l’emmène alors d’une marche un peu trop lente à son goût vers le presbytère. Lorsqu’elle y pénètre, l’endroit lui paraît froid, dénué de personnalité, lui faisant instinctivement resserrer son châle autour de ses frêles épaules. Nul doute qu’elle va avoir besoin d’un remontant si elle veut pouvoir continuer cette investigation de terrain. Cependant, elle ne veut pas oublier la mission qu’elle s’est donnée, alors elle se redonne une contenance, ses grands yeux bleus parcourant l’endroit.  Elle reste debout, redoutant le piège qui pourrait se refermer sur elle si elle s’assoit. Alors, elle force un sourire. « C’est la première fois que je vois un tel endroit. ». Et pour le coup, elle ne ment pas, à Imogen, le pasteur n’emmenait pas ses fidèles seuls avec lui. Quel genre de pasteur emmène un paroissien dans le presbytère ? Laissant ses interrogations en suspend, elle sourit. « Vous faites visiter à tous vos fidèles mon père ? ». Vite, à boire avant qu’elle ne rebrousse chemin.
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Dim 28 Fév - 10:03

Cinquante nuances de Silver


La belle ne faisait qu’attiser le feu de l’esprit de Fraser avec ses paroles. Cette sorcière tentait bien quelque chose, cela ne faisait aucun doute - était-ce son esprit perverti qui parlait ? Sûrement, mais dans un sens il n’avait pas tort.
Will lâcha Carolina en entrant dans le presbytère. Il alluma une lampe à huile et se dirigea vers un petit meuble d’où il sortit une bonne bouteille de whiskey. « Et bien, j’espère que cela ne vous repousse pas trop. Je n’y vis pas et c’est très… » Il regarda la pièce, les verres et la bouteille en main. « Austère. » Il termina sa phrase en lui souriant. « Asseyez-vous ma chère. » Fraser désignait la table qui lui faisait face et sur laquelle il déposa les verres et l’alcool. « Je ne fais visiter cet endroit que quand mes fidèles me le demandent. Les plus perdus souvent. Hantés par leurs péchés et leurs vices, ils demandent un peu moins de solennité que celle de notre chère église. » Il n’aimait pas ce qu’elle insinuait et pourtant elle visait plutôt juste. Mais ce n’est pas elle qui le ferait douter.

Fraser s’installa en face de Carolina en installant une jolie boîte estampillée sur la table. Il en sortit un cigare qu’il tourna et retourna entre ses doigts. « Voyez-vous. Il n’y a pas que vous qui avez de vieux démons. J’aime bien trop ces petites choses hors de prix. » Ses yeux se portèrent directement sur la belle, le visage calme et rayonnant. Will sectionna le bout de son cigare et le porta à sa bouche, avant de l’allumer à l’aide d’une allumette.

« Miss Watson. Il est difficile pour un homme comme moi d’imaginer qu’une femme comme vous puisse s’épancher sur pareil péché. Quelque chose me dit que vous avez quelque chose à me dire qui dépasse tout ce que vous venez de me citer. » Il avala une gorgée de whiskey, ses yeux glacés sur les mains de Carolina, tandis que la fumée se dispersait dans la pièce. « Vous qui ne vous êtes jamais confessée, pourquoi le faire aujourd’hui ? Ce n’est pas le péché de satisfaction personnelle dans la luxure qui mérite ce trouble qui vous accable. Je vous ai déjà vu, voyez-vous et vous me sembliez… Moins sensible. » Il avait maintenant un sourire un peu plus espiègle, cherchant à comprendre chaque réaction qu’elle lui offrait. « Soyez sincère, je ne mords pas. Dieu me guide et il me dit de vous demander cela. » Dieu avait bon dos et il l’aurait bien dévorée toute entière.

 
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Ven 5 Mar - 18:26


Cinquante nuances de Silver
Carolina Watson feat @William Fraser

Austère. Le mot était si bien choisi par le pasteur pour décrire cet endroit qui ne la rassurait guère. « Oh non, ne vous méprenez pas, j’ai l’habitude ! » Elle se reprend alors en s’asseyant. « De l’austérité, je veux dire. » Elle s’enfonçait. « En Angleterre, nos églises ! » La jeune femme dissimule alors sa gêne en prenant une gorgée de whisky qui vint lui chauffer la gorge. Un peu moins de solennité. C’est exactement ce qu’elle recherchait pour le pousser à la confidence. Elle devait le faire parler, découvrir qui se cachait derrière ce personnage qui commençait à la fasciner.

Elle l’observe tourner et retourner son cigare d’un air jovial, cherchant à analyser chacun de ses mots, concentrée sur ses gestes. Lorsqu’il le fit s’embraser dans un nuage de fumée, elle lui sourit, portant le verre à ses lèvres. Il ne fallut pas longtemps à l’homme pour revenir à l’objet de sa visite.

Cependant, son cœur manque un battement quand il commence à insinuer que la raison de sa visite est toute autre. Carolina ne veut pas prendre le risque d’être démasquée, rappelez-vous, elle ne sait pas de quoi est capable cet homme qui s’adonne aux messes noires selon la rumeur. Elle décide alors de ne plus le quitter des yeux, soutenant son regard, d’égal à égal. Faisant tourner son verre sur la table, elle sourit légèrement. « Vous avez raison mon père. » La journaliste sort alors une cigarette de son étui et l’allume, laissant son souffle se mêler à celui du cigare du pasteur. « Je n’aime pas les endroits trop… Solennels. ». Il semble la connaître, autant rentrer dans son jeu et lui accorder toute la puissance dont les hommes semblent épris. « Moins sensible, vous dîtes ? » Elle sourit alors, jugeant inutile de continuer à jouer les ingénues. « Il est vrai. Vous m’avez démasqué. » Elle décide alors de changer d’angle d’attaque, prenant à nouveau un peu de whisky, fumant sans le quitter des yeux. « Je dois vous avouer qu’une curiosité très mal placée m’a poussée à franchir le pas de votre porte. Tout le monde parle de vous. » Carolina s’approche alors de la table afin d’y poser ses coudes, plissant légèrement les yeux sous la fumée de sa cigarette. Baissant le ton, elle lui sourit à nouveau. « Qu’est-ce que vous dit Dieu à cet instant mon père ? »
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Mer 17 Mar - 10:05

Cinquante nuances de Silver

La fumée qu’ils soufflaient tour à tour venait s’entremêler dans une danse qui pouvait rappeler ce que Fraser souhaitait faire de leurs corps. Le visage de la belle changea et l’homme de Dieu ne pouvait que la regarder plus intensément. Le sourire de Carolina entraîna celui de Will, comme une réaction en chaîne. Il l’imita en s’avançant lui aussi, déposant ses coudes sur la table.

« Je dois vous avouer qu’une curiosité très mal placée m’a poussée à franchir le pas de votre porte. Tout le monde parle de vous. »

Cette phrase lui arracha presque un rire et il ne chercha que quelques secondes ce qu’il avait à lui dire. Son regard se faisait joueur, prêt à entrer dans un jeu qu’elle pourrait bien regretter.

« Dieu me dit que la curiosité est un vilain défaut, mais j’avoue que vous me faites partager ce mauvais trait de caractère, en cet instant. » Will se leva et commença à marcher, mimant la réflexion. Ses yeux caressaient le sol, puis il s’arrêta et lui fit face. « Que disent-ils, sur ma personne ? Et surtout… Qu’est-ce qui vous semble relever de la vérité, maintenant ? »

Fraser l’observait. Quelle étrange invitée avait-il là. Il s’approcha et déposa son cigare dans le cendrier qui trônait au milieu de la table. Il s’appuya sur celle-ci et tendit la main à Carolina, puis enserra la sienne entre ses deux paumes douces et fraiches. Il déposa le tout sur sa cuisse légèrement levée, car il était à moitié assis. Là, les yeux fermés, Fraser inspira, en souriant. « Ma chère… Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage.* » Là, il plongea ses yeux dans ceux de la belle. « Donc vous êtes là pour moi ? Plus que pour votre âme ? Cela peut porter à confusion. Pourquoi ces rumeurs vous interrogent-elles ? »

Il lui ouvrait les portes de l’Enfer, attendant à son entrée qu’elle dépose sur ses lèvres, un baiser volé. Elle n’avait qu’un pas à faire et il la tiendrait.
« Je ne possède aucune rumeur à votre sujet et, à vrai dire, je ne les écouterait pas, même si elles m'effleuraient les oreilles. Je préfère voir les actes de mes propres yeux. »


 


* Exode 23:1
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Dim 21 Mar - 19:34


Cinquante nuances de Silver
Carolina Watson feat @William Fraser

« Oh alors … J’imagine que nous sommes tous de pauvres pêcheurs. » Carolina fume toujours sa cigarette sans le quitter des yeux, observant l’homme marcher dans cette pièce aux effluves tabagiques (fumer tue, il est important de le rappeler.) « Ce qu’ils disent sur vous … ? » La jeune femme laisse la question en suspend, le temps de terminer sa cigarette. « Oh … Des rumeurs. Il paraît que vous n’êtes pas un pasteur comme les autres. »

Lorsqu’il lui tend la main, elle n’hésite pas une seule seconde avant de lui confier la sienne (certainement l’aura incroyable de l’homme). Fascinée par le pasteur, ses yeux bleus ne quittent pas les siens alors qu’elle l’écoute, perdue dans son regard. Lorsqu’il pose sa main sur sa cuisse la jeune femme sent son cœur battre la chamade (il faut dire que cela fait un petit moment qu’elle n’a pas eu de contact avec un homme aussi.). « Pour vous ? » Elle sourit tout en terminant son whisky (il a certainement dû la droguer pour la suite des événements, nous n’y voyons aucune autre explication.) puis se lève, remontant sa main légèrement plus haut pour faire face à l’homme de Dieu. Elle comprend alors tout l’intérêt de l’homme pour sa personne. « Mon âme, mon père, il y a bien longtemps qu’on ne peut plus la sauver… » De sa main libre, elle plonge son index dans le verre de whisky de Fraser et le porte à ses lèvres dans un sourire qui veut tout et rien dire à la fois.

Elle ne sait pas ce qu’il se passe mais elle le trouve terriblement attirant. Alors, elle laisse parler son corps, oubliant toutes les affreuses rumeurs qu’elle a pu entendre sur lui. « Je vous l’ai dit, je suis de nature curieuse. »

Flirtant avec l’interdit, elle s’approche alors de ses lèvres, le souffle court, elle s’arrête en le regardant et lui sourit. « Oui, vous êtes un homme d’action, je le sens. » Oh oui, elle le sent parfaitement même ! Alors, toujours à quelques centimètres de sa bouche, elle prend sa main pour la poser sur son merveilleux séant de femme fraîche et, n’y tenant plus, l’embrasse avec passion. Pressant son corps contre le sien, elle murmure à son oreille, passant sa main dans sa barbe « Dieu doit certainement approuver tout cela, n’est-ce pas ? »
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Dim 28 Mar - 19:48

Cinquante nuances de Silver

Quelle audace. Quelle fougue. William Fraser avait vu une ribambelle de brebis égarées passer dans ce presbytère, mais jamais d’aussi peu farouches. Il la regardait, sentant sa main monter plus haut que ce qu’elle ne le devrait, réveillant en lui des choses qu’il aurait mieux fallu laisser en repos - mais l’étaient-elles vraiment, en repos, ces choses ? Avec son doigt, la belle souilla son whisky, qu’il porta de nouveau à sa bouche. Il opinait de la tête, un sourire en coin, sentant arriver l’inévitable. Quand la belle décida de se faire plus familière, Will déposa son verre sur la table contre laquelle il était appuyé et plaça ses mains sur celles de Carolina. Leurs souffles tièdes venaient s’entremêler et la tension se faisait de plus en plus palpable. C’était tellement facile. « Je pense en effet qu’il vaut mieux prendre le diable par les cornes, au regard de votre problème. » Susurra-t-il, observant ce visage qui lui faisait terriblement envie.

Fraser se laissa faire quand miss Watson déposa ses propres mains sur des fesses qu’il  aurait pensées moins fermes après l’arrivée d’un enfant. C’est avec la même passivité, qu’il accueillit des lèvres humides contre les siennes, empoignant ce séant pour qu’elle s’approche un peu plus. Le souffle devenu court par la fougue d’une surprise qu’il n’attendait pas aujourd’hui, Will frissonna au son de la voix de Carolina dans son cou. À ces mots - car la mention de Dieu l’excitait toujours un peu trop - il se redressa en remontant ses mains robustes, afin de parcourir ce corps absolument parfait. Tout en l’embrassant, il la fit reculer jusqu’à ce qu’elle se retrouve le dos collé à un mur blanc. Là, Fraser caressa les bras de la belle, les faisant remonter pour les tenir d’une main ferme contre la chaux. De son autre main, il décida d’explorer un peu plus cette femme qui lui était offerte tout entière. « Dieu nous met à l’épreuve et si vous sentez qu’il vous dicte cela… » Il marqua une pause en trouvant ce qu’il cherchait. Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu’il avait posé son front contre le sien. « C’est qu’il faut céder en cet instant. Comme Eve, vous avez hâte de croquer le fruit de l’arbre de la connaissance ? »

L’embrassant de nouveau, il ne pouvait plus se contenter de simples caresses et fit pivoter miss Watson. Là, il souleva ses jupons pour faire ce qu’il avait à faire. Elle avait un très joli séant qu’il allait rendre rosé, comme le champagne. Passant sa main sur la gorge de la belle, il lui susurra une dernière phrase, et pas des moindres. « Je ne sais pas ce qu’on vous a dit sur moi, mais… J’ai des goûts très…  Particuliers, ma chère Carolina. » À ces mots, il claqua une fesse tendue, avant d’embrasser son cou, puis sa bouche.

Ce qui suivit fut d’une intensité remarquable et ne serait pas digne d’être écrit dans un journal ou ailleurs. Cela resterait entre William, Carolina et Lucifer - à n’en pas douter.


 
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