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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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For the love of money (ft. Aoibheann)
Dante Valentine
Dante Valentine
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Jeu 11 Mar - 16:21

For the love of money
Si Dante savait flairer quelque chose, c’était bien les opportunités de faire des affaires, et donc de gagner de l’argent. On aurait pu lui opposer qu’il en avait bien assez, ce à quoi il aurait répondu que seuls les faibles d’esprit manquant d’ambition s’arrêteraient en si bon chemin. Et ses ambitions à lui étaient proprement démesurées. Recevoir ses clients à la banque ne suffisait pas, il savait également repérer ceux qui avaient besoin de ses services, avant même qu’ils le sachent eux-mêmes.

Ces derniers temps, c’étaient les Burke qui l’intéressaient. En principe, cela n’aurait jamais été le cas: nul commerce n’est aussi stable que celui de la mort - du moins tant que personne n’aura trouvé la clef de la vie éternelle - et il n’y avait aucune raison pour que Valentine s’y intéresse, en dehors bien sûr de la gestion de l’argent qu’ils voudraient bien lui confier. Mais une série d’événements l’avaient poussé à braquer son attention sur le grand rouquin. Il y avait d’abord eu la pendaison d’Elijah Kane quelques mois auparavant qui avait dû mettre à mal son commerce. Sans compter la perte de son gestionnaire principal, nombreux étaient ceux réticents à approcher un individu qui avait été mêlé de près ou de loin à l’enlèvement de la fille du maire - rien que ça - et au meurtre du vieux Kane, son propre père.

Mais il avait décidé, du moins dans un premier temps, de ne pas chercher plus loin. Après tout, mauvaise réputation ou non, les gens avaient besoin d’enterrer leurs morts et ne croulaient pas sous les options pour le faire à moins d’être nantis. Les choses se tasseraient et rien ne laissait à penser que le croque-mort ne s’en relèverait pas.
Mais l’incendie qui avait réduit la maison de feu Elijah Kane - sans mauvais jeu de mots - en cendres changeait quelque peu la donne et Dante flaira alors un poisson à harponner. C’est ainsi qu’il se retrouva à prendre congé de la banque durant une matinée pour se rendre au domicile de Maxence Burke, un panier de victuailles au bras - dont les produits avaient été préparés tout spécifiquement par son cuisinier français fraichement embauché -.

L’objectif était simple: venir s’enquérir de leur bien-être avec courtoisie et compassion en tant que bon voisin et homme d’affaire de cette ville, tout en se renseignant sans en avoir l’air et en toute discrétion sur l’état actuel de leurs finances. Si jamais Burke était aux abois, ce serait l’occasion de lui proposer mine de rien un prêt des plus généreux - mais avec un taux d’intérêt des plus conséquents -. Après tout, il n’y avait rien qu’il aimait davantage en ce monde que venir en aide à son prochain lorsqu’il le pouvait - et si le prochain en question se retrouvait en faillite, ce ne serait pas faute d’avoir essayé -. Il songeait parfois que sa générosité le perdrait un jour.

Malgré la fraicheur de l’hiver qui subsistait, le soleil était absolument radieux, ce que le banquier ne pouvait s’empêcher de voir comme le signe d’une rencontre fructueuse à venir. Vêtu comme toujours de manière aussi excentrique qu’élégante - il avait aujourd’hui sorti sa plus belle veste d’un violet vif -, armé de son panier dans une main et de sa canne dans l’autre, il se rendit donc d’un pas conquérant à leur domicile, espérant fort que le croque-mort n’était pas de sortie - il détestait se déplacer pour rien -. Une fois devant la porte, il brandit sa canne et en utilisa le pommeau orné d’argent ciselé pour frapper le battant. Une fois, deux fois, trois fois.

Il entendit avec soulagement du remue-ménage à l’intérieur. Malheureusement, lorsque la porte s’ouvrir, ce ne fut pas un grand roux qu’il eut en face de lui, mais une jeune fille, certes bien plus jolie à regarder. Qu’à cela ne tienne, il lui offrit un sourire cordial tout en soulevant son chapeau noir pour la saluer comme il convenait. « Bonjour Mademoiselle Burke. Pardonnez-moi de vous déranger, j’espérais rendre visite à votre frère. Est-il ici ? » Il ne put s’empêcher de glisser un coup d’oeil à l’intérieur, malheureusement sans apercevoir l’objet de ses pensées.



Dante Valentine
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Aoibheann Burke
Aoibheann Burke
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Ven 12 Mar - 14:19

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Aoibheann en avait presque fini avec son dernier sac de course. Elle revenait de l'épicerie ou elle avait fait un raid sur de la farine, des œufs, du sucre, pas de café (c'était bien le seul truc que Maxence ne laissait pas s'épuiser, tout comme l'alcool mais ça elle savait maintenant ou il se fournissait le coquin des landes) et quelques légumes de saison (principalement des navets). C'était toujours pareil, elle avait beau remplir les placards en prévision des quelques jours qu'elle passait chez sa mère, quand elle en revenait ils étaient toujours désespérément vide. A croire que Maxence ne se nourrissait que de whiskey et d'air frais ce qui expliquait en soit sa silhouette d'épouvantail allongé tanguant au moindre souffle de vent.

Heureusement, Aoibheann savait dans quel pot il cachait quelques billets (et même s'il changeait régulièrement de planque elle finissait toujours par trouver la bonne) et n'avait pas hésité à se servir dedans pour les courses. De toute façon manger était un besoin vital pour lui autant que pour les autres donc au final elle ne faisait que lui rendre service.

Elle rangeait son dernier navet dans le petit couloir qui servait aussi d'arrière cuisine quand des coups furent frappés à la porte d'entrée. Elle se figea d'étonnement, le panier vidé de ses légumes à la main. Elle n'attendait personne et Maxence ne l'avait pas prévenu d'une éventuelle visite non plus. Elle jeta un œil dans la cuisine sur la pendule à coucou qui pendait misérablement sur le mur. Maxence ne devait pas revenir avant plusieurs heures, il était de tournée mortuaire chez on ne savait quelle famille de gueux de la campagne aux abords de Silverstone, et de toute façon on ne frappait pas à la porte de sa propre maison.

Mais les coups se faisaient insistants et Aoibheann se dirigea vers la porte en jetant son panier dans un coin de la cuisine au passage. Elle prit aussi le temps de s'essuyer les mains terreuses à cause des navets sur un torchon qui traînait sur une chaise. Peut-être était-ce une de ces visites inopinées dont les cousins avaient le secret. Ne pouvaient-ils pas s'annoncer d'une missive comme des gens civilisés ? Finalement persuadée de trouver Sean ou Killian (ou les deux) de l'autre côté de la porte ce fut avec quelque humeur qu'elle l'ouvrit à la volée.

- Bon ça va, vous aviez qu'à prévenir auss…

Mais ce n'était pas du tout un (ou même deux) irlandais débraillé qui se tenait maintenant devant elle mais un monsieur aux traits fins et sacrément bien habillé. Elle le regarda de haut en bas, se demandant bien où elle avait pu le croiser car sa figure ne lui était pas inconnue.

- Bonjour monsieur euh… balbutia-t-elle, Valentine! oui elle se souvenait maintenant, le banquier.

Elle ne l'avait jamais vu que de loin mais elle devait admettre que de près, il n'était pas si désagréable à regarder pour un vieux. A dire vrai il avait un visage bien proportionné respirant la jeunesse si ce n'était pour les ridules au coin de ses yeux rieurs qui trahissait son âge avancé. Aoibheann ne pouvait s'empêcher son regard de glisser sur l'éclatante veste aubergine (en même temps comment la rater) et surtout sur la finesse du tissu dans laquelle elle était confectionnée. Cela devait être un délice sur la peau. La jeune fille se dit que même la plus riche de ses robe était loin d'avoisiner une telle qualité de tissage. Un éclat aveuglant lui fit tourner la tête. Était-ce de l'argent véritable sur le pommeau de cette canne qui reflétait le soleil d'hiver de façon si outrancière ?

Aoibheann se ressaisit. Perdant ses attitudes de petite fille elle s'efforca de revêtir le rôle de bonne maîtresse de maison. Non son frère n'était pas là mais jamais elle n'aurait d'occasion plus belle de s'entretenir avec un homme de cette pointure. Elle ouvrit la porte plus grand en portant sur son visage le plus chaleureux des sourires.

- Je vous en prie monsieur Valentine, entrez. Notre demeure est simple mais j'espère que vous y trouverez un siège qui siéra à votre confort.

Elle ferma la porte derrière lui et entreprit d'arranger sa coiffure dès qu'il eut le dos tourné. Oh, pourquoi avait-elle mis sa robe de coton jaune toute simple plutôt que sa jolie robe rouge damassée qui lui allait si bien au teint. Bon certes elle n'allait pas se mettre à faire les courses en robe de bal mais elle aurait dû être plus prévoyante dans sa mise.

- Prenez place ou bon vous semblera. Mon frère est sorti pour affaires mais il me fait confiance pour gérer la maison en son absence. Je puis peut-être vous renseigner ?

Pendant que sieur Valentine prenait ses aises, elle se détourna vers la cuisinière, profitant de lui tourner le dos pour se donner des petites tapes sur les joues et se mordre les lèvres pour les rendre plus roses. Elle mit de l'eau à bouillir et lança à son précieux invité d'une voix ronronnante de petite chatte :

- Puis-je vous offrir un café pour vous réchauffer de la fraîcheur hivernale ? Ou quoi que soit d'autre qui vous ferait plaisir ?



Aoibheann Burke
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Dante Valentine
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Sam 27 Mar - 13:26

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Il reconnut la jeune fille qui lui ouvrit la porte pour l’avoir déjà vue à plusieurs reprises dans les rues de Silverstone - mais aurait été bien incapable de se souvenir de son prénom -. Bien qu’elle ait encore les traits teintés de la douceur de l’enfance, il reconnaissait volontiers que c’était un beau brin de fille - à se demander comment elle et Burke pouvaient être parents tant il voyait peu de ressemblance -. Elle l’accueillit fort gracieusement, malheureusement sans indiquer si oui ou non son frère était présent. Dante, qui ne souhaitait pas perdre de temps, n’eut cependant pas d’autre choix que de la suivre, au cas où le croque-mort ce serait bel et bien trouvé à l’intérieur de la maison.

Et puis, pénétrer entre ces murs lui permettait d’avoir un aperçu de leur état. Malheureusement, la demeure ne lui donna que peu d’informations: l’aménagement était certes simple, mais rien qui laissait à supposer un quelconque déficit financier. Le banquier savait pas expérience que l’état d’un compte bancaire ne se reflétait pas forcément sur l’apparence des propriétaires - du moins jusqu’à ce que le temps les rattrape -. L’air de rien, il afficha son sourire le plus cordial à la demoiselle. « Je vous remercie, c’est bien aimable à vous ». Il lui tendit avec grâce le panier qu’il avait apporté. « J’ai apprit le malheur qui s’est abattu sur votre maison. Sachez que j’en suis absolument désolé. » Il prit un air contrit. « Je vous ai apporté quelques victuailles. Ce n’est pas grand chose, j’en ai conscience, mais j’espère que cela vous apportera un peu de réconfort. » Il conclut en plaçant sa main tenant la canne sur son coeur. Non, décidément, on ne pouvait lui reprocher un manque de générosité.

Une fois délesté du panier, il élut l’un des fauteuils du salon qui semblait relativement confortable, même si loin d’égaler la finesse de son mobilier. Malheureusement, ce fut au moment où il allait poser son digne postérieur sur le siège qu’elle choisit de lui annoncer que son frère était absent. Il avait par chance le visage penché, ce qui lui permit de dissimuler sa déception. Voilà qui était fâcheux ! Ne pouvait-elle pas le dire plutôt ? Mais il était trop tard, il était sur le point de s’asseoir. S’éclipser maintenant eut été d’une épouvantable impolitesse, surtout après avoir prétendu plaindre leur sort. Il allait donc devoir tenir compagnie au moins quelques temps à cette enfant, avant qu’il soit décent pour lui de repartir sans passer pour un mufle.

« Oh mais j’en suis persuadé. » Il afficha un sourire mielleux avant qu’elle parte vers la cuisine. Il prit le temps de s’asseoir confortablement, posant sa canne à pommeau contre l’un des côtés du fauteuil, puis croisa les jambes. Il devait réfléchir à une stratégie. Il doutait que cette petite dinde soit réellement capable de l’informer aussi précisément que son frère l’aurait fait. Après tout les femmes étaient bien incapables de comprendre quoique ce soit aux chiffres, c’était connu - la constitution de leur cerveau sans doute - mais il était possible qu’involontairement elle ait capté quelques indices qui pourraient lui être utile.

De la cuisine, elle lui proposa d’une voix suave un café. Puisqu’il était là… « Un café serait parfait Mademoiselle Burke ! » En vérité elle était amusante à jouer ainsi les consciencieuses maitresses de maison. En voilà une qui ferait sans aucune doute une bonne épouse plus tard. Tant mieux d’ailleurs, étant donné la réputation de sa famille depuis l’affaire Kane, trouver à se marier ne serait peut-être pas chose si aisée. Mais elle était jolie, ça compensait tout le reste.

Il profita qu’elle revenait pour démarrer la conversation, sur un ton léger et trivial. « Votre maison est fort agréable. J’imagine que c’est grâce à vous ? » Il lui offrit son sourire le plus charmeur, celui qui faisait mouche à chaque fois - du moins à son humble avis -. « Je dois vous féliciter, vous avez un goût exquis. » Il n’avait aucunement peur de trop en faire, les femmes adoraient les flatteries, elles ne pouvaient jamais en avoir assez. « Reconstruire un foyer n’a pas dû être facile, après l’incendie de la maison Kane… » Il laissa sa phrase en suspend, espérant bien que cela suffirait à lui délier la langue. L’avantage de la jeunesse était la naïveté qui en découlait. On ne pouvait lui reprocher de profiter d’une si belle opportunité.



Dante Valentine
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Aoibheann Burke
Aoibheann Burke
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Ven 2 Avr - 2:49

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Aoibheann était passée maîtresse dans l'art du café. Il le fallait bien, les Yankees étaient allergiques au thé depuis une certaine prise d'indépendance il y avait une petite centaine d'années. Parlez d'avoir la rancune tenace. Le moudre demandait plus d'huile de coude que de doigté, c'était une tache qui lui plaisait bien. Elle savait aussi combien le dosage et le temps de torréfaction exacts pour faire le meilleur café du monde. D'après Maxence en tout cas. Enfin quand il était de bonne humeur et ne l'a poussait pas à lui envoyer les fèves brunes au visage. Pendant que sa concoction s'égouttait lentement dans la cafetière qu'elle avait mise sur le feu, elle entreprit de ranger bien vite les denrées apportées par le riche banquier comme s'il avait menacé de repartir avec son panier. Il n'y avait que des produits que les Burke n'avaient pas les moyens de se payer, elle serait pendue plutôt que de laisser passer une occasion pareille de se régaler.

Elle s'affairait tout en surveillant son invité du coin de l'œil ? Est-ce qu'il était bien installé ? Elle avait oublié de lui préciser qu'un des fauteuils avait le fond troué. Ça n'empêchait pas de s'asseoir mais son derrière risquait de s'enfoncer graduellement dans le rembourrage non supporté jusqu'à ce que ses genoux lui caressent le menton. Aoibheann grimaça. Il avait pris le fauteuil. Elle resta un instant figée à réfléchir à une formule polie pour l'inviter à s'asseoir ailleurs mais rien de vraiment pertinent ne lui venait à l'esprit. "Nos meubles sont à moitié pourris parce qu'ils nous servent de défouloir pendant nos disputes fraternelle, s'il vous plaît prenez place dans le canapé je n'ai pas encore donné de coup de pied dedans" ne sonnait pas comme quelque chose d'acceptable dans la bouche de la parfaite petite femme de maison. Alors comme à chaque fois que l'irlandaise se trouvait devant un problème qu'elle ne pouvait résoudre, elle décida de l'ignorer.

D'ailleurs le café était prêt, Bean s'empressa s'en servir deux tasse sur le plus joli plateau qu'elle possédait et n'omit pas d'y mettre la crème et le sucre (en espérant que Valentine ne se servirait pas trop généreusement) ainsi que les quelques gâteau survivants de sa gourmandise qui peuplaient le fond d'un de ses bocaux en verre stockés si haut sur l'étagère qu'elle dû tirer un tabouret pour les chercher. La jeune fille ramena son lourd chargement d'une main tremblante jusqu'à la table du salon en essayant de renverser le moins possible tous les liquides. Elle tendit sa tasse à son hôte avec une petite révérence des plus gracieuses (du moins selon son opinion) et alla s'assoir en face de lui dans le canapé recouvert d'un plaid de laine orange sur lesquelles certaines formes vertes évoquaient vaguement des trèfles qu'elle avait elle-même crocheté. Le châle, comme ses pauvres trèfles aux feuilles écrabouillées, avait vu de meilleurs jours.

Le compliment du banquier la fit rosir de plaisir. Elle papillonna délicatement des cils en descendant le regard vers ses mains qui lissaient modestement sa jupe, geste qu'elle avait vu Louisa faire des dizaines de fois alors qu'elles prenaient le thé ensemble et qu'elle avait toujours trouvé très élégant. Elle était très flattée que le gra'd Dante Valentine ait remarqué les petits napperons qu'elle avait siseminé partout dans le salon ainsi que la nappe à fleurs roses qu'elle avait placé sur la table de la cuisine au plus gra'd regret de Maxence (qui la retirait des qu'elle s'absentait plus de 24 heures) et qui selon elle apportait beaucoup de chaleur à la pièce autrement lugubre. Elle n'était pas non plus peu fière des rideaux tout en broderie anglaise de coton jaune qu'elle avait récupéré pour une bouchée de pain chez un tapissier qui vidait ses stocks. Elle avait dû se battre pour les deux derniers mètres avec une vieille veuve et les avait cousus elle-même, penchée contre la petite fenêtre aux vitre constamment poussiéreuses malgré tous les coups de chiffons qu'elle leur donnait, pour pouvoir profiter du moindre rayon de soleil qui daignait les traverser. Elle redressa fièrement le torse déjà bien à l'étroit dans son corsage mais elle se dégonfla immédiatement comme un ballon percé quand le banquier mentionna l'incendie du manoir Kane. Même si le vieux croque-mort avait toujours donné des sueurs froides à Aoibheann, la destruction de son manoir n'avait pas été un évènement heureux, bien au contraire, les Burke avaient bien trop perdu dans cette tragédie.

- Oh moi je n'y vivais pas, dit-elle d'une petite voix, je vivais encore avec ma mère à ce moment-là.

Une si jeune fille passant la nuit chez un si vieux monsieur cela n'aurait pas été correct. C'est Maxence qui avait tout perdu. Enfin, les conséquences de l'incendie c'était aussi sûrement ressentie au niveau des finances. Même si Maxence répétait qu'il allait vite tout arranger, et sa sœur le croyait dur comme fer, ils en étaient e'core à se serrer la ceinture. Mais ça, l'irlandaise aurait préféré s'arracher les o'gles plutôt que de l'admettre, encore moins devant un riche bourgeois.

Cherchant à trouver une parade pour éviter les questions gênantes, elle eut un petit rire qui se voulait coquet, cachant sa bouche rose derrière sa petite main blanche.

- Mais je fais vraiment preuve d'une impolitesse impardonnable, je ne vous ai pas remercié pour votre délicieux cadeau. C'est une attention tout à fait charmante de votre part. Si vous aimez les douceurs, j'ai fait ces scones moi-même d'après une recette familiale qui nous vient tout droit d'Irlande. C'est une maigre compensation en comparaison de votre générosité, Monsieur Valentine, mais elle est offerte de bon cœur.

Si la recette venait effectivement des îles britanniques elle n'était sûrement pas Irlandaise et encore moins familiale, mais il fallait bien savoir se vendre dans ce pays où les compétences d'une femme s'arrêtait aux fourneaux. Surtout quand on s'apprêtait à se lancer sur le marché du mariage et que le parti qu'on avait en face de soi était un des plus beau de Silverstone. Enfin beau… juteux en tout cas. Aoibheann se pencha d'un mouvement étudié au-dessus de la table pour pousser la petite assiette de biscuits secs vers le riche banquier. Malheureusement sa chaussure s'accrocha sur une planche mal clouée et elle perdit l'équilibre. Son coude vint frapper la table lui envoyant une décharge électrique jusqu'à l'épaule qui lui arracha un petit cri où perçait la douleur. Un sursaut malmena l'assiette qu'elle tenait encore dans la main, les scones volèrent et si la majorité se renversa sur le plateau, une partie atterrit par terre et un dernier finit sa course sur le pantalon rutilant de Valentine. Aoibheann, à genoux sur le plancher ne put que constater les dégâts en frottant son bras meurtri, le visage déformé par l'horreur.

- Euh…  ils se marient très bien avec le café…


Aoibheann Burke
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Dante Valentine
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Dim 18 Avr - 15:40


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Dante, dont le fessier s’enfonçait progressivement dans le fauteuil, était en réalité bien inconscient du danger qui le guettait, distrait par l’odeur du café qu’il pouvait humer avant même de tenir la tasse entre ses mains. Il y plaça de la crème et du sucre - mais pas trop, par chance pour la jeune Irlandaise il tenait à ne pas faire d’excès -. La jeune fille semblait flattée par la manière dont il avait complimenté sa demeure, et il la laissa croire à ce pieux mensonge. Elle était si mignonne en vérité avec ses joues roses et ses manières trop appuyées pour être naturelles. S’il s’était montré franc il aurait dû préciser que l’intérieur de cette demeure lui évoquait davantage un cirque qu’une maison élégante. Lui-même aimait l’excentricité et l’exotisme, mais avec tout de même un certain goût. Dans cette demeure les couleurs et les matières se mêlaient en un ensemble bariolé qui n’avait plus rien de raffiné - et il était évident que la plupart des draperies et ornements avaient été récupérés de ci de là ou rafistolés -. Cela pouvait être la preuve d’un mauvais goût, ou bien d’un manque criant de capacité financière. Vraisemblablement les deux.

Continuant de la couver d’un regard aimable - et un tantinet charmeur -, il prit la tasse qui lui était destinée. A la première gorgée, il sut que son odorat ne l’avait pas trompé. C’est bien simple, rarement il avait goûté à un café ravissant autant son palais. « Mademoiselle Burke, ce café est tout bonnement divin. Je crois même ne jamais en avoir goûté de meilleur. » C’était un demi mensonge: du temps de sa jeunesse où il vivait dans la fastueuse demeure de Valentina, son amante de quelques décennies son aînée, il avait connu une version incomparable de cette boisson. Mais en dehors de ce détail, son compliment était absolument sincère. Cette jeune fille avait peut-être davantage de valeur qu’il n’y paraissait au premier coup d’oeil. En la regardant mieux, il pouvait voir les charmes évidents qui ne feraient qu’éclore dans les prochaines années - avant de rapidement décliner, triste destin de la plupart des femmes -. Elle lui faisait penser à ces jolies poupées de porcelaine que l’on pouvait voir en vitrines de certaines boutiques. Nul doute qu’elle ne tarderait pas à trouver à se marier. Nombreux étaient les hommes appréciant ce genre de beauté respirant l’innocence, cherchant la parfaite petite femme pour s’occuper de leur foyer, trop immatures encore pour savoir dans quoi ils s’enfermaient - les idiots. Et il savait de quoi il parlait, il avait été l’un d’entre eux -.

Mais le temps était venu d’en savoir plus, bien évidemment. Elle semblait si encline à lui plaire que la partie risquait d’être assez facile - à supposer qu’elle ait quelque chose à lui apprendre -. Il commença par montrer sa sollicitude en prenant un air infiniment soulagé. « Dieu merci, je n’ose imaginer ce qui serait arrivé sinon. J’espère que du coup vous n’avez rien perdu d’important ! » La richesse comme la pauvreté collaient à la peau d’un individu. Il avait appris avec l’expérience à les distinguer l’une de l’autre, à ne pas se laisser tromper par les apparences. La pauvreté la plus crasse pouvait se dissimuler habilement sous des habits du dimanche et il pouvait à certaines occasion arriver que la richesse se trouve là où on ne l’attendait pas. Aoibheann malgré ses manières et ses affectations ne faisait que jouer à la bourgeoise. Les Burke n’étaient pas plongés dans la misère, mais peut-être en étaient-ils suffisamment proches pour être bientôt aux abois.

Mais voilà que la gamine changeait de sujet ! Peut-être l’avait-il sous-estimée ? A moins qu’il se soit montré un peu trop subtile. Il décida pour le moment d’aller dans son sens et laissa échapper un petit rire avant de balayer l’air d’un geste de la main. « Oh mais ce n’est rien, ça me fait plaisir. Que deviendrait-on si on ne prenait même plus la peine de s’aider entre voisins ! » Ils n’étaient pas vraiment voisins, mais c’était tout comme.

Dante n’avait pas franchement envie de scones, mais il se devait de ne pas la décevoir. D’abord parce qu’il risquait de la braquer, et puis comment refuser de faire plaisir à une si jolie demoiselle ? « Mais avec grand plaisir Mademoiselle Burke. » Il recula dans son fauteuil et croisa les jambes, inconscient que ce geste venait de le condamner à un infortuné destin… Un destin dont il n’aurait connaissance que dans quelques minutes. Encore ignorant, il s’appuya sur l’accoudoir, curieux de voir ce qu’elle allait lui servir. Il espérait juste qu’il n’aurait pas à se casser les dents.
C’était sans compter la maladresse de la jeune Irlandaise qui trébucha, faisant voler les scones dans les airs. Malheureusement, l’un d’eux finit sa course sur son pantalon tout neuf. Le banquier aurait pu hurler s’il n’avait pas fait un effort surhumain pour se contenir. « Ca ne fait rien, rien du tout… » Il parvint à esquisser un sourire qui se voulait rassurant - quoique très crispé - et décroisa les jambes dans le but de se lever pour lui porter assistance.

Mais sans succès.

Il refit une autre tentative. Pressa ses pieds dans le sol, ses paumes sur les accoudoirs, mais ne bougea pas d’un millimètre. Sans s’en rendre compte, il s’était enfoncé petit à petit dans le fauteuil jusqu’à ce que son digne postérieur se retrouve coincé. « Mais… Mais enfin que se passe-t-il ??? » La bonhomie et les badinages avaient disparu, laissant place à son impatience et son incompréhension.  

Dante Valentine
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Aoibheann Burke
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Mar 7 Sep - 1:15

C'était une catastrophe, non pire. Une tragédie absolue. Aoibheann aurait encore préféré que sa maison s'écroule sur sa tête la tuant sur le coup que d'avoir à subir l'humiliation à laquelle elle devait actuellement faire face.

Le temps semblait s'être arrêté alors qu'elle était vautrée sur la petite table du salon avec la douleur fulgurante qui lui engourdissait le bras, ses chaussures raclant le parquet et le haut de son corsage vautré dans le plateau à thé. Ses yeux, quant à eux, étaient fixés sur la tâche huileuse qu'avait laissé un de ses scones volants en atterrissant sur le pantalon de Valentine. Les taches d'huile ça ne pardonnait pas. Elle venait de ruiner le pantalon d'un des hommes les plus influents de la ville. Aoibheann avait envie de pleurer. Elle ne pensait pas que la situation pouvait être pire, elle allait être surprise.

Mais pour l'instant il fallait se ressaisir. Oui, se ressaisir. Elle bondit sur ses jambes, ne réussissant qu'à s'emmêler les pieds dans sa robe. Si elle passait un torchon humide sur la tache elle réussirait peut-être à l'atténuer. L'atténuer seulement, jamais ce pantalon retrouverait son éclat d'antan, mais cette tentative médiocre prouverait sa bonne foi et dissoudrait un peu la colère du banquier. Elle l'espérait du moins. Elle voyait bien qu'il essayait de faire bonne figure mais l'irlandaise pouvait presque voir une veine palpiter sur son front.

Aoibheann n'avait même pas titubé à travers la moitié de la pièce que son cauchemar s'intensifia d'un cran. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait mais la vision de Dante Valentine se dandinant dans un de ses fauteuils l'interpella assez pour qu'elle s'immobilise et en oublie sa quête à la cuisine. Que lui prenait-il donc ? Est-ce qu'en plus d'une trace de gras il venait de se prendre une dose de poudre à gratter sur le pantalon ? Ce n'est que lorsque le banquier exprima enfin son impatience à voix haute qu'une lanterne s'alluma dans le crâne de la jeune fille. Le fauteuil. LE fauteuil. La stupeur fit place à la terreur alors que ses yeux s'écarquillaient sous la réalisation et qu'un main se plaçait sur sa bouche, bouchant sa principale arrivée d'air vers ses poumon alors que le souffle lui manquait déjà.

- Oh non, pas ça… murmura-t-elle de sa petite voix de souris.

Elle était tétanisée sur place. Si le Diable avait ouvert un trou sous ses pieds jusqu'à la Géhenne, elle l'aurait accueilli avec soulagement et plaisir.

- Le fauteuil, il… vous… Enfin… bafouilllait-elle, oh non, oh non, oh non…

Elle osa enfin fair eun pas vers le banquier qui se dandinait toujours avec colère (elle ne pensait pas un jour de sa vie qu'elle pourrait être témoins de dandinements furieux) sans arriver au moindre progrès.

- Je euh…  laissez-moi vous aider, dit-elle en tendant les bras vers lui.

Aoibheann agrippa les mains de Valentine et tira de toutes ses forces sans réussir à le faire bouger d'un centimètre. A croire que son derrière avait parfaitement épousé la forme du trou.

- Ça ne marche pas… à trois, vous poussez et moi je tire. Un… deux…

TROIS. Ils poussèrent et tirèrent. TROIS. Tirèrent et poussèrent encore. TROIS. Rien n'y faisait. TROIS. Valentine ne bougeaient pas d'un pouce.

À force d'efforts, Aoibheann soufflait, transpirait, ses mains devenaient moites. Vint un moment où ses paumes glissèrent, l'irlandaise vola en arrière passant cul par dessus la tête en roulé boulé au dessus de la table emportant avec elle tasses, bouilloire et plateau et tout ce petit monde finit sur le sol dans un vacarme qui aurait réveillé les cadavres de la morgue de Maxence. Aoibheann, qui s'était tapé la tête sur le plancher et aurait droit à une superbe bosse, se dit que lorsqu'elle avait écrit dans son journal qu'elle souhaitait attraper un beau parti de Silverstone, elle ne pensait pas que les forces divines lui répondraient aussi littéralement.


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Dante Valentine
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Jeu 28 Oct - 17:54

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Il était rouge de colère désormais, et devait faire de son mieux pour ne pas s’en prendre à la jeune fille, bien qu’il en meurt d’envie. C’est qu’il avait besoin de son aide pour s’extirper de cette situation et il doutait de toute façon qu’elle l’ait fait volontairement. Ce n’était qu’une femme, après tout.

L’avantage d’être coincé dans ce fauteuil, c’est qu’il n’avait pas la possibilité de s’attarder sur la tache qui avait ruiné son magnifique pantalon couleur aubergine. Son pantalon préféré, sans nul doute ! Tout ça à cause d’une gamine qui n’était apparemment pas capable de mettre un pied devant l’autre sans créer une catastrophe. La situation était par-dessus le marché plus qu’humiliante. Il avait bien de la chance que le frère ne soit pas présent, auquel cas il aurait perdu toute crédibilité et toute possibilité de menace - car comment avoir peur de quelqu’un après l’avoir vu le postérieur coincé dans un fauteuil ? -. Il eut tout de même bien du mal à ne pas manifester clairement son mécontentement. « Et bien, dépêchez-vous enfin, je ne vais pas passer la journée là-dedans. »

Tous les efforts possibles et imaginables furent mis en oeuvre pour le sortir de là. Ils essayèrent, encore et encore, mais ce fut en vain. Pire encore, il semblait, si c’était possible, qu’il ne faisait que s’enfoncer encore davantage dans ce maudit fauteuil. Damnés soient les Burke ! Tous plus irritants les uns que les autres ! Le banquier était de plus prêt à parier qu’il vivait ce cauchemar pour rien, il était évident que la famille n’avait pas un sou. Ce serait avec un immense plaisir qu’il les ferait jeter à la rue ! Enfin une fois qu’il se serait sorti de ce pétrin, parce qu’il commençait à croire qu’il allait passer le restant de ses jours coincé là-dedans.



Il regardait Miss Burke, qui semblait absolument catastrophée. Une dernière tentative fut faite, dont il espéra qu’elle porterait ses fruits. Enfin jusqu’à ce que la jeune fille glisse et culbute jusqu’au sol, emportant tout sur son passage. Mais bien malheureusement elle ne fut pas la seule à vivre une malheureuse chute: le fauteuil, entrainé par cet élan, tomba en arrière, entrainant Dante avec lui. Le dossier était à présent au sol, tandis que les pieds du banquier gesticulaient dans l’air. Et aussi étrange que cela puisse paraitre, il était toujours et désespérément coincé. « Bon sang ! Aidez-moi enfin ! »

Cette fois-ci, il ne cherchait plus à dissimuler sa fureur. Mais fort heureusement - ou pas -, un « crac » sonore l’empêcha de se montrer encore plus véhément. Il écarquilla les yeux, surpris. Puis lorsqu’il bougea de nouveau, un second « crac » se fit entendre, et le fauteuil s’effondra totalement en plusieurs morceaux, permettant par la même occasion au banquier de se libérer enfin.

Il se releva tant bien que mal, époussetant son costume, toujours aussi rouge de colère, mais aussi d’humiliation. La politesse aurait voulu qu’il propose de rembourser le fauteuil, mais il n’allait certainement pas débourser un sou de son précieux argent pour un meuble vermoulu, d’autant plus après avoir perdu à la fois sa dignité et son pantalon ! Mais comme il n’était pas un rustre il s’avança tout de même vers son hôtesse pour l’aider à se remettre debout. Seulement cette fois-ci, son sourire charmeur avait bel et bien disparu. Il avisa d’un regard le désordre causé par la chute de Miss Burke, et toute la vaisselle qui se retrouvait désormais au sol. Il toussota maladroitement, essayant de retrouver un semblant de fierté. « Cette bosse me semble bien vilaine, je vous suggère d’aller la montrer chez le médecin. » Enfin au moins, elle n’avait pas l’air gravement blessée. Cela aurait été gênant s’il avait fallu demander de l’argent au frère ensuite - car Dante n’était pas un monstre sans coeur enfin ! -.



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Aoibheann Burke
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Jeu 18 Nov - 23:12

Étalée de tout son long de l'autre côté de la table, le coude trempant dans une flaque de café et la théière sur la tête, Aoibheann avait la tête qui lui tournait. La voix de son invité lui parvenait de loin, comme si on lui avait enfoncé des boules de coton dans les oreilles mais elle pouvait au moins comprendre au ton qu'il employait que ce n'était pas une avalanche de compliments qu'il lui adressait. L'irlandaise se redressa sur son coude douloureux et cligna des yeux pour chasser les papillons lumineux qui dansaient aux abords de sa vision. Le ridicule de la scène qui s'offrait à elle aurait pu la faire rire si elle n'en était pas là cause. Elle ne voyait plus de Valentine que ses chaussures vernies qui s'agitaient dans les airs comme deux gros scarabées affolés, le reste du banquier lui étant dissimulé par l'assise du fauteuil renversé. La bosse qui dépassait du trou maintenant bien visible était sûrement le derrière de son prestigieux invité mais Aoibheann n'eut pas le temps de s'interroger à ce sujet. Il y eut un énorme craquement et le temps de cligner des yeux, le fauteuil avait disparu, transformé par les gesticulations frénétiques de sa victime en amas de bois et de tissu juste bon à alimenter une cheminée.

Tétanisée, la jeune fille ne pensait même pas à se relever pour aider le banquier. Elle ouvrait et fermait la bouche comme un poisson hors de l'eau, à la recherche d'un mot ou d'une parole subtile qui pourrait adoucir la situation catastrophique dans laquelle elle les avait mis tous les deux mais rien ne lui venait. Elle était toujours vautrée dans la caféine et couverte de scones en articulant des "O" dans le vent quand Valentine se redressa et ne bougea que lorsque l'homme au visage aussi écarlate que son costume s'approcha d'elle. Aoibheann eut un mouvement de recul, levant son bras au coude brûlé par le café pour protéger un visage déjà mal en point, persuadée qu'il allait lui asséner un coup (ou plusieurs) ce qu'au fond, estimait-elle, elle aurait bien mérité.

Mais c'est une main tendu qu'on lui tendit plutôt qu'une claque, qu'après un regard à la fois hésitant et suspicieux elle finit par accepter. Alors qu'elle appuyait sur le bras tendu de son invité pour se redresser elle pu constater avec soulagement qu'elle ne sentait rien de cassé et qu'à part quelques bleus sur les fesses et sa brûlure au coude, elle s'en sortait bien. Elle sursauta quand même quand il lui désigna le front comme si elle s'attendait encore à se prendre un coup de sa part. Si ses gestes étaient amicaux, il fallait avouer que son visage en revanche exprimait peu d'aménité, il y avait de quoi être confus.

- Ah oui…  un médecin… je connais un médecin…

Le seul de la ville d'ailleurs et sans nul doute que Valentine le connaissait aussi. Elle était certaine qu'Arthur en avait vu d'autres et se ferait un plaisir à la soigner. Mais sa bosse était la dernière de ses priorités à l'heure actuelle et il était certain qu'elle l'aurait oubliée d'ici quelques minutes tout au plus. Ce qui l'inquiétait en revanche, c'était l'état de santé aussi bien physique que mental du banquier. S'était-il blessé ? Pourquoi ne lui avait-il pas déjà balancé son poing à la figure ? Et surtout, allait-il se plaindre de ses piètres performances d'hôtesse au reste de la famille Burke ?

- Je…  euh… rien de…  euh… Les mots s'effacent sur sa langue, que dire lorsqu'on avait commis le pire des impaires. Comment vous sentez vous ?... Je veux dire… vous avez besoin d'un médecin ? Je… euh…

Sa lèvre inférieur tremblait a présent. Aoibheann avait envie de pleurer mais elle ne savait pas si les larmes qu'elle retenait étaient dues à la peur ou à la honte.

- Je suis…  je suis désolée… je ne savais pas…

Que le fauteuil était troué ? C'était faux, elle le savait. Qu'elle allait se retrouver couverte de café avec un banquier avec les quatre fers en l'air et le postérieur coincé dans son salon ? Ça non. Même dans ses pires cauchemars elle ne s'en serait douté.

- Si je peux faire quelque chose… quoi que ce soit ? S'il vous plaît…

C'était tout son corps qui tremblait à présent. La jolie petite hôtesse avait laissé place à une petite souris tétanisée. Aoibheann se triturait la peau des ongles, son regard n'osant s'aventurer au-delà du col de son invité malmené. Elle avait peur de se liquéfier si elle croisait son regard, ce qu'elle n'aurait pas démérité. Ou bien elle serait foudroyé sur place. A bien y réfléchir, elle préférerait sûrement être foudroyée sur place.

- Je vous en supplie ne dites rien à ma mère… ou à mon frère.

À force de retenir ses sanglots, c'était maintenant son visage à elle qui avait la couleur cramoisi du pantalon de Valentine. Viendrait bientôt le moment où elle ne pourrait plus les retenir.
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Dante Valentine
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Lun 13 Déc - 12:37

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Inutile de dire que le comique de la situation lui échappait totalement. Même la vision de Aoibheann les quatre fers en l’air ne suffisait pas à le consoler. Alors qu’il était enfin libéré de ce siège qui l’avait tenu prisonnier si longtemps - semblait-il - voilà que le soulagement laissait place à un bien plus profond sentiment d’humiliation. Comment, on osait le mettre dans une situation si grotesque ? Il fut un instant pris d’un doute : cette ingénue l’était-elle tant que ça ? Avait-elle fait exprès de le mettre dans un tel embarras ? Après tout, elle avait largement eu l’occasion de le prévenir au sujet de ce maudit fauteuil. Mais non, elle s’était tenue silencieuse, dans l’attente de la catastrophe. S’agissait-il d’une vengeance pour les misères qu’il faisait subir à son frère - qui l’avait bien cherché - ?

Dante, à présent debout, scrutait le visage de l’enfant à la recherche d’une expression triomphante ou moqueuse. Mais il ne vit rien de tout cela: la jeune Burke semblait tout bonnement catastrophée, affolée par la situation. Il avait du mal à croire qu’elle puisse être si bonne comédienne. Non c’était simplement une petite idiote incapable de mettre un pied devant l’autre sans tout faire tomber. Et à la réflexion, le fait de s’être ainsi humilié devant elle en était encore plus mortifiant…

Elle parla en effet de médecin et le banquier réalisa le danger de la situation. Car il faudrait bien lui expliquer, au médecin, comment tout ceci était arrivé. Et ça c’était hors de question ! Il n’avait pas la moindre confiance dans le silence de cet homme et si ce n’était pas lui, quelqu’un d’autre finirait par le répéter et propager l’événement. Non non non, voilà qui était impensable. Il devait amadouer la morveuse pour que surtout elle ne fasse rien de tel. Son regard se fit alors bien plus doux et un sourire mielleux mit fin à son expression contrariée. Il s’approcha d’elle et effleura la bosse du bout des doigts. « En regardant mieux, vous avez l’air d’aller parfaitement bien. Il serait inutile de déranger le médecin pour si peu. » Il espérait que la dépense qu’une visite médicale représenterait finirait de la convaincre.

Et voilà qu’elle ne cessait de s’excuser de manière absolument pathétique. Elle était attendrissante en un sens, elle lui faisait presque penser à un petit chiot. Agaçant et bavard, mais inoffensif. Il tâcha de la rassurer comme il le pouvait. « Mais non, tout va bien, il n’y a pas de mal. » Intérieurement, le discours était tout autre alors qu’il était à ce moment précis en train d’imaginer ce qu’il pourrait faire subir à cette maudite famille en guise de vengeance. Non, décidément, Dante ne vivait pas très bien l’humiliation.


Il était également en train de chercher le moyen le plus subtile pour la convaincre de ne parler à personne de ce qu’il venait de se produire. Par chance, elle lui fournit son salut sur un plateau d’argent. Elle était si rouge qu’on aurait dit qu’elle allait exploser et il fut plus qu’heureux de mettre fin à son supplice, comme s’il lui accordait la plus magnanime des faveurs. « Mais bien sûr chère enfant, cela restera entre nous. Je ne voudrais pas que vous soyez grondée par votre mère ou votre frère. » - manière de lui rappeler ce qui pourrait arriver si elle ouvrait un peu trop la bouche -. « Là là, tout va bien, il ne faut pas vous mettre dans des états pareils. » Il sortit un mouchoir brodé de sa poche et le lui tendit pour éponger les larmes qui, il n’en doutait pas, allait bientôt commencer à couler. Un spectacle auquel il n’avait pas plus que cela envie d’assister - il détestait voir les femmes pleurer -. « Peut-être serait-il sage que je vous quitte avant que votre famille rentre à la maison ? » Et que la situation soit exposée au grand jour.



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Ven 7 Jan - 12:28

Le visage tordu par la colère du banquier allait toujours en totale contradiction avec les mots rassurants qui sortaient de sa bouche ce qui ajoutait à la confusion de la petite irlandaise déjà bien secouée. Elle se tordait les mains et se mordait les lèvres, essayant sans succès d'analyser une situation qui lui échappait totalement. Voilà maintenant qu'il prenait un ton consolateur pour lui assurer que sa blessure était superficielle et qu'il y avait nul besoin de déranger Arthur pour une broutille pareille.

Aoibheann hocha la tête avec vigueur, touchée que le banquier, malgré l'affront qu'il venait de subir par sa faute et la colère facilement lisible sur son visage, fasse autant d'effort pour prendre sur lui pour la rassurer de la sorte. Peut-être que cela voulait dire qu'il l'appréciait toujours bien malgré l'affront qu'il venait de subir à ses dépends et par sa faute. La petite y vit un mince espoir qu'elle n'avait pas tout gâché entre eux, qu'une fois l'émotion passée il ne lui tiendrait pas rigueur de sa maladresse.

Ce soupçon se confirma lorsque Valentine lui promit de ne rien répéter à quiconque, bien conscient de ce que sa famille lui ferait subir si la catastrophe parvenait jusqu'à leurs oreilles. Les lèvres d'Aoibheann (qui s'était pourtant un peu calmée grâce aux mots attentifs du banquier) se remirent à trembler. Cette fois c'était la gratitude qui l'émeuvait. Une bouffée de reconnaissance lui coupait la respiration et elle dû se retenir pour ne pas se jeter sur lui pour l'embrasser sur les deux joues (ce qui n'aurait pas été très intelligent en vu des précédents événements). Elle ne pouvait croire qu' un homme aussi important que Mr. Valentine se soucia autant de son bien-être, qu'elle n'ai pas eu à se traîner à ses pieds pour le supplier de ne pas profiter de cette occasion en or pour se plaindre d'elle à sa famille ce que tout autre, elle en était sûre aurait fait sans remord. C'est qu'il l'aimait vraiment bien, elle, petite pauvresse pathétique qui n'aurait même pas mérité qu'un homme aussi important que lui ne daigne même poser les yeux sur elle. Les joues d'Aoibheann s'enflammèrent de nouveau et elle entreprit d'épousseter les miettes grasses restées collées sur sa robe avec des mains tremblantes pour cacher sa confusion. Cependant quand il lui tendit un mouchoir d'un raffinement qui ne lui avait jamais été donné de voir de près, elle ne put retenir plus longtemps ses larmes. Tête baissée pour cacher son visage rougeaud et disgracieux elle prit le carré de tissu délicat entre ses doigts et entreprit d'éponger le torrent silencieux qui s'écoulait de ses paupières avec de petits gestes qui se voulaient distingués.

- Merci, Réussit-elle à articuler d'une petite voix étranglée, je vous serais éternellement reconnaissante de… de la bonté que vous avez montré à mon égard.

Elle hocha la tête, approuvant la sage décision de Dante de déserter les lieux avant qu'une tierce personne débarque et transforme cette situation déjà gênante en véritable vaudeville.

- Je vais faire en sorte de tout nettoyer avant l'arrivée de Maxence ! La perspective de se montrer utile avait raffermit sa voix et gonflé sa poitrine. Je trouverais bien une excuse pour le fauteuil. Vous pouvez partir tranquille Mr. Valentine, personne ne saura jamais que vous étiez ici ce matin.

Elle accompagna son hôte jusqu'à la porte emplit d'une résolution nouvelle qui lui donnait presque un air d'assurance. Elle avait maintenant une mission, effect les preuves, et Dante comptait sur elle. Elle ne pouvait se permettre de flancher à présent.

Une fois la pièce vide de tout occupant ne portant pas le nom de Burke, les yeux d'Aoibheann firent le tour de la pièce pour estimer la scène de crime. S'il y avait bien une qualité dont elle pouvait se targuer, c'était d'être une bonne maîtresse de maison (quand elle ne coincait pas les banquiers dans les fauteuils de son salon) mais il faudrait qu'elle travaille vite si elle voulait remettre la pièce en état avant le retour de son frère au bercail.

La jeune fille serra une main contre sa poitrine, celle qui tenait encore le mouchoir humide que Dante lui avait gracieusement prêté. Ce porte bonheur lui donnerait du courage, au moins jusqu'au jour où elle trouverait l'occasion de lui rendre.

[TERMINÉ]
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