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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.
Une pluie de plumes tombe avec lenteur sur les sièges en bois et apparaît alors un visage qu'elle ne connaît que trop bien. Un peu trop même. En réponse au sourire de John, Mae lui intime de se taire, posant son index le long de son foulard, l’interrogeant du regard.
Déstabilisée par le passage de la volaille, Matthews baisse un instant les yeux vers le sol pour y voir plus clair, ou reprendre ses esprits. Elle ne sait plus trop. Dans leur fuite, les émeus ont laissé à découvert un fil qui semble passer sous les sièges. Son cœur s'emballe, le foulard colle à sa bouche alors que son souffle tente de le repousser. Mae sent la panique la prendre au corps, comme toujours, lorsque quelque chose ne va pas dans le plan. La hors-la-loi n'est pas familière avec les imprévus. Rappelez-vous du bal de Silverstone.
« Putain d'merde ! » s'échappe de ses lèvres, déjà elle ne réfléchit plus vraiment. Les pleurs des enfants l'en empêchait déjà un peu plus tôt. Des coups de feu retentissent en première. Matthews attrape alors John par le col et pose son colt contre sa joue, à défaut de sa bouche à laquelle il a été habitué. Elle crie alors à ses acolytes présents dans son wagon « Prenez un otage, on sort ! »
Brinquebalant son otage qui fait aisément deux têtes de plus qu'elle, Mae entreprend d'ouvrir la porte qui mène au premier wagon avec difficulté. « PUTAIN MAIS MERDE ! », Sean et Kilian font leur apparition, divine Providence qu'elle n'attendait pas, mais qu'elle est bien contente de trouver. Ses yeux n'arrivent pas à se poser tant elle est pressée par le temps et la peur de mourir. « Faut partir, ça va péter ! »
Elle se redresse alors sur la pointe des pieds pour crier à Patterson, Irina, Victoria et les autres de sortir. « PRENEZ UN OTAGE ET SORTEZ ! SI Y'EN A UN QUI TIRE, ON L'TUE! » Elle revient aux frères en reculant avec John qu'elle tient à bout de bras courbaturés par la taille de son prisonnier. « On s'retrouve après, Léo et Davis ont pris les billets. »
Dans la précipitation, John lui marche sur les pieds, emporté par la danse saccadée qu'elle lui impose. « Fais attention où tu marches toi putain ! ». Elle le tire, où il la pousse, dans la précipitation, on ne sait pas vraiment. Dehors, elle attrape un sac de billets des mains de Léonora puis le tend à John. «Tiens moi ça. » Les personnes qui n’ont pas été prises en otage par les bandits sortent en courant, bras levés et appelant désespérément des secours qui ne viendront pas. Certains passagers restent dans les wagons, abasourdis parce qu’ils viennent de vivre, ignorant le danger imminent, bravant les ordres de la voleuse. Mais ils n’ont pas le temps pour eux. Parfois, la cause demande des sacrifices. Mae Matthews est une activiste, elle ne jouera pas les héros.
Reprenant le sac des mains de son otage (qu’elle menace toujours de son colt sans s’en rendre compte), Matthews disperse les cendres de la révolte parmi les passagers en fuite tout en s’éclipsant dans la foule qui s’entraîne loin du train.
Un bruit sourd traverse alors la nuit, illuminant les visages horrifiés des passagers rescapés. Un court instant, Mae se retourne tout en regardant John qu’elle a enfin décidé de libérer de la menace de son arme. « On s’tire. »
PrettyGirl
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Sam 28 Aoû - 18:41
The winner takes it all
Qui passe par là
Sur la ligne d'horizon, ce fut un flash de lumière aussi fugace que violent qui n'eut aucun témoin. Pour être juste, il y en a un. Un cavalier qui poursuivait une route hasardeuse entre la réserve indienne et Silverstone. Art Murphy d'ordinaire si prudent, avait choisis une route nocturne au risque de rompre les jambes de son cheval. Si cela devait arriver, il imagine deja la colère de son frère devant son inconséquence. Mais ce dernier détestait les retards comme tout bon militaire. Alors, il se devait de choisir la meilleur route pour arriver avant l'aube et se trouver sur le quai de la gare. Et remplir sa nouvelle charge d’adjoint du marshall.
Il fixa son cheval sur place un peu trop brutalement devant le spectacle de cette lueur lointaine. Art savait encore faire la différence entre une lumière naturelle comme celle de l'aurore et une explosion. De plus, il avait assez le sens de l'orientation pour savoir que le soleil ne se lève jamais au sud.
Dans cette direction, il n'y avait que le désert et la voie ferrée vers Silverstone. Art frappa de ses talons les flancs de son cheval et une course de tous les dangers commença entre ornières, fossés et quelques zones planes.
La cavalcade dura peut être une vingtaine de minutes. L'explosion avait soulevé un nuage de poussières stationnant à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Cela donnait une sorte d'aura de moins en moins luminescent, mais suffisant pour donner la bonne direction au cavalier.
Art ne se considérait pas comme particulièrement craintif. Mais il y a des rencontres qui vous font reconsidérer certaines certitudes. L'homme tira les rênes en arrière avec une brutalité peu habituelle. La bête se cabra de toute sa hauteur pour protester. Et elle se figea des qu'elle eut les quatre fers sur terre. Sans doute aussi stupéfaite que son cavalier. Devant eux, la fragile lumière des étoiles dessinait la silhouette d'un oiseau de prés de deux mètres de haut.
Art se demanda si il était mort. Si c'était le cas, les anges laissaient à désirer.
La bête émit un gloussement proche de celui de la poule. Et cela suffit pour sortir Art de sa torpeur. Il frappa violemment la croupe de son cheval de sa main pour reprendre sa course. Il se pencherait plus tard sur ce mystère naturaliste.
Il croisa d'autres de ces créatures galopant en sens inverse sur leurs pattes de géantes. Il ferma son esprit à ses visions préhistoriques. Et tout en saisissant sa carabine dans les fontes de sa selle. Il se dirigea désormais aux vers le train à l’arrêt forcé. Il laissa son cheval à une cinquantaine de mètres en retrait. Et entama la cherche de son frère, fusil en main.
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Jeu 9 Sep - 18:01
The winner takes it all
Le héros de P’tit Louis, à la tête d’un bataillon d’oiseaux géants, venait de mourir. La dame qui faisait pleurer les bébés l’avait attrapé, et surtout, il avait osé l'appeler petite juste après lui avoir sauvé la peau. Le môme s’essuya donc ses yeux bouffis et sa morve au nez pour ne plus passer pour une gamine. Il retrouva son copain qui avait encore le nez collé au carreau. Les silhouettes d’oiseaux s’enfuyaient, remplacées par d’autres moins drolatiques de l'autre côté. « Vite ! Faut bouger ! Y’a tout le monde qui décanille ! - il secouait la manche de Luke en lançant de temps en temps un coup d’oeil à ce qui se passait derrière - C’est des neuneus, z’ont plus peur d’un toutou que des gangsters, hé ! ».
Ca ne l’empêcha pas de courir dans le même sens que tout le monde, à se faire rudoyer par des coups de genoux de passagers terrorisés. Une bonne dame qui eut peur qu’il tombe et se fasse piétiner l’attrapa sous les aisselles et le passa à son mari pour lui faire descendre les marches du wagon. Quand P’tit Louis se retourna, son copain n'était pas derrière lui. Alors il courut au milieu des grandes cannes à tousser la poussière que leur course soulevait et dont il se trouva bien vite recouvert. Sa tête rebondissait parfois contre une paire de fesses ou un coup de hanche lui tapait l'oreille. « Luke ! Kof Kof ! LUKE ! ». Il faisait noir en s’éloignant du train et très froid aussi. D’autres personnes étaient perdus et braillaient le nom de leur proche, ou encore à l’aide.
Le gros molosse était moins méchant que les voleurs, à baver sur rien d’autre que le bâton qu’il avait dans la gueule. P’tit Louis lui fit une gratouille derrière l’oreille, ça le rassura un peu au moment où il s'apprêtait encore à pleurer.
Puis il perdit de vue le cabot qui trotta dans la foule, mais pas d’ouïe. Les gens poussaient des cris horrifiés et se rentraient dedans partout où continuait d’aller le chien. On entendit de nouveaux coups de feu. « LUUUUUUUUUUKE ! ».
(c) AMIANTE
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Jeu 9 Sep - 20:35
The winner takes it all
Trigger Warning a écrit:
Contenu violent relatif à des insultes racistes et à l'agression d'un enfant. Le sens de cette réponse n'est pas de choquer la sensibilité des lecteurs.
Quand la squaw jure des insanités à se prendre pour une américaine dans son dos, le boeuf se retourne pas. Pige pas pourquoi ça parle de feu au cul avant qu’une lampe s'y casse. Elle le confond avec cette molécule d’éthanol ambulante qu’est l’écossais, parce que lui s’enflamme pas avec une allumette. Il avance vers ses chefs en mauvaise posture, le plus grand se mange un coup de pied. Puis pendant deux trois secondes, y fait alors tout noir sous son chapeau, leur prisonnière s'agrippe et l'oblige à reculer. « Putain d’sale bête, j’vais t’faire bouffer ta natte et ta merde ! ». L’écureuil mité se fait dégager de ses épaules et jeter comme le fond d’un pot de chambre dans un coin. Il la tient en joue au bout de son fusil pour garder la distance de son canon et s’empêcher de la mettre en pièces. « J'gâche pas une balle sur ta race, tu vaux même pas c’que m’rapporterait ton scalp ». Lui crache à la gueule - ptt ! - quand un autre genre d’indien tombe lourdement sur elle. Sont tous volant apparemment. L’œil qui brille et le filet de bave qui poisse au menton, c’est comme un soldat qu’il se met au repos quand Sean donne l’ordre.
« Ouais ». Il répond à la tape de Kilian qui, en autre bon gars, troue une vieille dans ce qui commence à ressembler à un massacre. Y’a déjà trois corps à enjamber. Un autre plus froid qui pisse comme une fontaine dans sa bisque de homard. Les passagers du bon côté du wagon se font la malle pendant que Irina et lui nettoient le mauvais. Joshua ramasse machinalement le butin qu’il a lâché et l’arnache en bandoulière dans son dos. Il remet une balle dans son fusil quand Matthews s’égosille qu’ils doivent choper des otages. La nuit s’annonce longue et le gars du sud a pas envie de se fatiguer sur les quelques passagers qui gesticulent en se plaquant contre les fenêtres quand il passe. Y’a bien les deux indiens qui bougent moins, plus morts que vifs. « Azy, je m’en bats les couilles, je prend pas l’indienne ! - il cause à sa copine ruskov - Toujours la personne d'à côté qui prend la balle, meilleure façon de crever, ça ». En tout cas lui quand il tire, c'est souvent la personne à côté qui trinque, c'est sûr.
Patterson chope donc le premier qui lui court dans les jambes en sortant du wagon, un petit brun qu’il tient ferme par la nuque. « Où tu cours p’tit morveux ? ». C’est ce gars patient, didactique, qui aurait fait un excellent père. Il s’énerve pas quand il explique la vie à son petit otage dans le col duquel il flanque son canon froid. Le bout bien armé entre les deux omoplates et l’index à moitié enfoncé sur la gâchette. « Marche tranquille, s’tu butes sur un caillou, ou s’tu te grattes l’cul, t’es mort … juste tu marches quoi ». L’air est froid la nuit dans le désert et les cordes grinçantes d’un violon pleurent de manière plus poétique que les passagers. L'ancien se sent mieux dehors que dans le petit couloir tout étriqué du wagon. La ligne que commencent à dessiner de vieux amis et ennemis dans leur retraite étoilée lui rendrait presque sa sérénité. Ceux à qui la médaille a pas suffit, qui se sont pas enterrés de honte dans les mines, sont pas loin. « ON M’TIRE D’SSUS OU ON M’APPROCHE, L’GAMIN A PU D’TÊTE ! ». Ils longent les rails ensemble, dos au train, un pas sur le côté après un pas. Grand temps de tirer sa révérence. Et s'il doit encore tirer une balle, il aimerait mieux que ce soit pas pour le môme mais pour un briscard. Au pire, il en a deux.
(c) AMIANTE
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Ven 10 Sep - 14:01
The winner takes it all
O'Reilly & everyone
Les rats quittent le navire... c'est un mouvement de panique. Certains prennent le temps d'attraper au passage des otages. Pathétique... Une telle fuite n'est pas provoquée par l'arrivée d'une milice. Et c'est pas le marshall avec un seul adjoint sans arme qui peuvent renverser la tendance. Alors c'est quoi...? C'est pas un incendie... Mon instinct me crie de pas réfléchir. Ces abrutis ont filé avec l'argent et des boucliers humains...
« Faut partir, ça va péter ! »
L'information arrive finalement à mon cerveau. Je regarde le sol. Ils ont laissé le sac avec les armes. J'attrape deux flingues. Je me tourne vers les passagers restant et toujours tétanisés.
Courez! Sortez!
Ça ne suffit pas. Je tire en l'air.
Courez ou je vous tue tous!
Je ne sais pas pourquoi... ça les a convaincus. J'ai toujours était convaincant on hurlant ces mots...
On sort dans une dernière vague. Tout le monde s'éparpille comme un nuage de moineaux apeurés. Je me retrouve rapidement dans l'obscurité et je trouve un taillis pour me cacher et me donner le temps de la réflexion.
Pourquoi s'embarrasser d'otages? Leur camps ne doit pas être à coté. Ils vont en faire quoi? Les larguer plus loin, les tuer... au risque d'avoir toutes les milices de l'état à leurs trousses... Ils ont surement leurs chevaux pas très loin.
Impossible de trainer des otages. Ils vont perdre un temps fou... je les suis de loin. Je dois anticiper leurs mouvements pour trouver les chevaux...
Leurs silhouettes sont aussi visibles que des lucioles en plein nuit. C'est fou comme c'est facile de retrouver des réflexes de francs-tireurs. C'est plus facile que de jouer au quincailler... ça revient comme si je m'étais arrêté hier. Je m'écrase sur le sol pour ne relever que ma tête. Je tache de les dénombrer et de prévoir leur direction.
Et puis j'entends le cliquetis d'une arme qu'on charge et le canon froid d'une arme sur ma nuque. Un fusil qui risque de raccourcir ma vie et ma taille...
J'attends crispé, mais rien... Je suis étrangement soulagé. Je m'adresse à celui qui tient l'arme et ma vie...
T'es pas un truand... t'es pas dans cette bande... sinon, je serais déjà mort...
Faites que se soit un bourgeois qui se soit retrouvé une virilité et pas un homme de loi... J'en crèverais de honte...
Prends une décision... le train est piégé
Level Baston
Forcément élevè... Mais il n'a aucun intérêt à la bagarre. Il cherchera la négociation avant la violence. La menace sur son denim ne sera sans doute pas suffisante. Il faut juste ne pas s'en prendre à son cheval dans le wagon à bestiaux
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Ven 10 Sep - 17:49
The winner takes it all
qui passe par là
Art avait laissé son cheval à une bonne cinquantaine de mètres attaché à un arbre et avait fini les derniers mètres à ramper comme un reptile en tenant à deux mains devant lui sa carabine. Le spectacle donné par le train en arrêt forcé le fascina un instant. Un temps suffisant pour observer la retraite en catastrophe des truands avec la compagnie forcée de civils.
Le jeune homme se perdit un instant dans ses pensées. Il finit par sortir de sa torpeur, pour percevoir une silhouette rampant à quelques mètres de lui. Cela ne ressemblait pas vraiment à un passager effrayé et en fuite. Ce n'était pas non plus un membre du gang. Car pourquoi se cacher? Art arriva à la conclusion qu'il n'y avait qu'une manière d'en être certain. Il se leva à demi pour se diriger vers l'homme immobile et dont l'attention était toute dirigée vers la vision de la bande en fuite et non vers le danger potentiel derrière son dos.
Art accroupi, plaça le canon de l'arme sur la nuque de l'homme. Ce dernier frémit. Un bref instant s'écoule ou les deux hommes se jaugent;
T'es pas un truand... t'es pas dans cette bande... sinon, je serais déjà mort...
Cette réflexion suscita deux pensées chez le jeune homme. C'était la phrase d'un homme qui faisait parfaitement la différence en aveugle, entre un truand et un homme de loi dans une situation de stress. Cet homme était un truand. Et puis cet accent du sud le pris au dépourvu.
Prends une décision... le train est piégé
Art leva la tête vers le spectacle donné par cette débâcle.
Sans déconner... Minuterie ou mèche?
La question était davantage pour lui-même. C'était certainement une minuterie. Les mèches sont instables et dépassent rarement quelques minutes. Art appuya dans le dos de l'homme le canon de sa winchester.
On va vers le wagon de tête. Tu m'accompagnes. Ce sera l'occasion de prouver que tu n'es pas impliqué dans ce foutoir.
Une fois l'inconnu redressé, Art prit le temps d'une dernière mise en garde.
J’espère qu'il n'est rien arrivé au marshall. Je suis très attaché à mon frère. Il se peut que dans l'énervement, tu ne sois le premier à trinquer. Tu peux bien être innocent ou coupable. J'en ai rien à foutre.
Art est prêt à admettre que cela n'impose pas la confiance entre eux. Mais au moins, chacun connait sa place.
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Dim 12 Sep - 18:05
The winner takes it all
Thomas Rosenbach feat des gens
Le docteur Maharaj est un homme raisonné. C’est l’image que Thomas Rosenbach a de lui. Un médecin respectueux et respecté qui avait parfaitement su faire sa place parmi la population de la ville minière malgré sa couleur de peau qui aurait pu en rebuter certains. Mais il était anglais. Et Thomas n’avait absolument aucun problème avec les origines du médecin, il faisait très bien son travail et c’était là tout ce qui lui était important. Et puis, Thomas apprécie les Anglais et leur humour distingué auquel il adhère parfaitement. Mais pour cette terrible nuit, le médecin de la ville a décidé de ne plus être raisonné et de se jeter sur un des bandits avec une fougue dont Thomas ne le pensait pas capable. Il se serait bien levé pour aller mettre son poing dans la bagarre (il est vrai que cela aurait pu lui apporter une bonne presse), mais il n’en eu pas le temps. En effet, le regard qu’il avait déjà croisé vint séparer les deux hommes, tranchant la gorge du médecin comme s’il s’agissait du plus beau spécimen de la foire au cochon de Silverstone qui se déroule tous les ans au mois de février. Horrifié, le jeune homme pose sa main devant les yeux de sa mère afin de lui épargner la suite des événements. Un combat est engagé entre un hors-la-loi et une native sauvage incontrôlable, un coup part et vient s’échouer dans la tête d’un passager. La veuve qui ne cessait de crier haro sur le baudet se retrouve réduite à un silence éternel pour rejoindre son défunt époux. « Grand Dieu ! ». En plus d’être des barbares, ces gens sont absolument fous. Mais Thomas lui, n’est pas fou et a bien écouté ce qu’a dit le deuxième Irlandais qui s’en va maintenant vers la deuxième classe. Il ne dira rien, ne souhaitant pas finir sa vie ici ce soir. Il a encore des élections à gagner et une carrière à mener.
Et encore ce soir, Dieu vient lui donner un signe de sa grandeur et des desseins qu’il a pour lui, une femme s’égosille depuis l’autre wagon, celle-ci n’est certainement pas Irlandaise. Une moue de dégoût se dessine sur le visage de l’avocat. Une Américaine avec ces gens-là. Elle est certainement leur otage et doit faire tout ce qu’ils demandent pour ne pas mourir. C’est un sujet qu’il faudra un jour aborder dans la bonne société américaine. Ce qu’elle hurle est peut-être un moyen de tous les sauver, toujours est-il que dans l’étourdissement général, Thomas attrape sa mère par le bras et pousse aisément les gens qui se précipitent vers la sortie du train, lançant un regard au banquier « Mais levez-vous ! »
Pour ne pas fatiguer la grande Mila Rosenbach, il la porte jusqu’à s’éloigner assez du train qui explose alors, faisant voler fortune et affaires personnelles en éclat. Le visage de l’avocat se fige alors qu’il repose sa mère sur le sol poussiéreux. C’est peut-être une larme qui naît au coin de son œil droit lorsqu’il regarde les flammes grignoter ce qu’il reste de leurs affaires. Il se tourne alors vers sa mère, et, se voulant rassurant lui sourit. « Hé bien, au moins, nous sommes en vie. Vous n’avez rien ? »
Depuis ce jour, Thomas Rosenbach déteste les Irlandais.
PrettyGirl
Pour Thomas : Vous pouvez y aller, tant qu'il perd pas un membre haha
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Dim 12 Sep - 20:37
The winner takes it all
... à ceux qui restent :face:
La viande d'autruche se dispute à prix. Après être tombé de l'émeu à une bonne cinquantaine de mètres du train, et cela, avec la grâce d'un sac du sable... je me dis que je tenterais bien la viande d'émeus... Je me retrouve à quatre pattes sur la rocaille coupante. Je touche ma tête, j'ai toujours moins chapeau. C'est l'essentiel. Je me redresse pour me retourner. Je distingue clairement la silhouette du train à travers la haute végétation à hauteur d'homme.
Je ne compte pas repartir sans mon cheval. Plutôt crever que de l'abandonner... Mes jambes tremblent encore, mais je parviens à faire semblant d'aller bien. Je me mets lentement puis rapidement à courir vers les wagons arrières.
Le bétail est affolé. Comme si il sentait que ça allait empirer. Je parviens à faire basculer les gongs et à défoncer les verrous à coups de pierre. Les portes basculent et tombent lourdement vers le bas pour former une pente. Les bêtes fuient dans un sauve qui peut bruyant. Elles écraseront n'importe qui devant elles.... Si elles pouvaient aplatir ces abrutis armés...
Je recommence l'opération pour les chevaux. La silhouette immense d'Argos est immanquable dans la mêlée... Un sifflement de ma part et comme le cheval de cirque, puissant et intelligent qu'il est, il remonte le courant imposé par le nombre des chevaux vers moi avec une facilité déconcertante...
Je vais l'enfourcher quand j'entends des gémissements à l’arrière. Des animaux sont encagés et paniqués. J'attrape une hache tombée au sol. J'explose les portes des cages. Je vois filer une foule de bestioles affolées dont un chien qui m'impressionne par ses proportions. Il serait l'équivalent d'un Argos dans le monde des chiens...
Après la satisfaction du travail accomplit, j'enfourche définitivement Argos et nous filons droit devant nous à la vitesse d'un cheval au galop... c'est la cas de le dire...
Après une bonne centaine de mètres de chevauchée, un souffle prodigieux et brulant m'arrive dans le dos.
Une explosion... Je vois les arbustes se pencher autour de moi. Il faut l'assise et le poids d'Argos pour ne pas basculer vers l'avant.
Un coup brutal sur la gauche et moi et Argos faisons face à un panache lumineux montant à au moins cinquante mètres vers le haut. Le plus dangereux sont les débris qui tombent de part et d'autre...
Je ne pense qu'à une chose... J'ai failli perdre Argos à cause d'une poignée d'agités du bocal armés.
Level Baston pour lui aussi...
On va dire qu'il y a du répondant de son coté... Il a ses colts et ses lames pour une rixe rapprochée. Le danger n'est pas de lui prendre l'argent, même si il faut le trouver et s'approcher assez. Il choisira d'abord la négociation. Il n'est pas prêt pour mourir pour l'argent. Par contre personne ne touche à son cheval qui d'ailleurs ne supporte que lui
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Irina N. Valanova
Since : 26/02/2021
Messages : 134
Name : Cendre
Faceclaim : Tilda Swinton
Crédits : behindfairytales (avatar)
DC : Fifi & Blair
Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
Lun 13 Sep - 0:15
The winner takes it all
Les O'Reilly & qui veut
Entre Nadie et Pat en compétition pour la meilleure figure d’acrosport (qui méritait seulement un quatre, il fallait bien l’avouer, la pyramide n’était pas stable), son voisin que la bisque n’avait pas eu le temps de rendre malade puisque sa cervelle avait repeint son fils en framboise (ce dernier, passablement choqué avait des yeux de chouette en plein jour), Sean qui s’essayait à la gravure sur gorge (d’une précision chirurgicale) et Kilian qui perçait des grands-mères (adieu, Moggy), Irina, elle, se souciait de tout autre chose.
« Où est-ce que j’ai mis mon tabac ? »
Entre deux jurons en russe, le sang-froid plus entamé par la terrible perte de ses cigarettes que par le cirque du soleil autour d’elle (la course d’émeus à l’extérieur apportait la touche finale à ce tableau de la Renaissance), la Princessa souleva les coussins moelleux et imbibés de sang de sa banquette. Les yeux à hauteur de la fenêtre, elle remarqua le marshall (ou bien le shérif, elle n’y comprenait rien) qui jouait à cache-cache parmi les poulets.
« V’la qu’il se fait la malle, lui aussi… » Elle s’éclaircit la gorge. « Raduysya, Mariya, blagodati polnaya, et patati et patata, Amin’. »
Colt en avant, la balle éclata ce qu’il restait de vitre avant de crever la nuit et peut-être - si les Saints le voulaient - crever le coeur du marshall. C’est qu’elle commençait à en avoir marre qu’il soit toujours dans leurs pattes à tout deviner mieux que tout le monde. Il l’aurait peut-être pas vu venir cette balle là, tiens. Mais enfin, entre les autruches qui dansaient le french-cancan et les passagers qui chantaient un yodel terrorisé, Irina n’y voyait pas grand chose non plus.
« Ah, tiens, les voilà ! » s’écria-t-elle, ravie, en mettant la main sur son herbe à rouler qui trempait dans son assiette de homard.
En se retournant, elle remarqua que la plupart des passagers se bousculaient vers la sortie, comme des rats auxquels on aurait mis le feu au terrier. Enfin, peut-être était-ce parce qu’il y avait vraiment le feu.
« Quoi, encore ?! » s’agaça-t-elle.
Visiblement, le manoir Glass n’avait pas suffit et ses mains s’en souvenaient encore.
Et dans la tumulte, l’impensable.
Une jeune femme (Mina) tentait d’insuffler la vie au cadavre mou de la vieille Allen.
« Ah ah ah. Tu es bête en plus d’être moche, mais allez viens, tu es mon otage. »
En la soulevant sans ménagement par le bras, elle découvrit le sac de bijoux abandonné là par ses compagnons d’infortune. Ses yeux brillèrent d’une lueur plus jolie encore que celle des pierres précieuses dans la besace. Ses lèvres se retournèrent sur ses dents en un sourire qui venait du fond du coeur.
« Oooooh, j’ai trouvé la poule aux oeufs d’or. Je vais t’apprendre une chanson pour que tu puisses caqueter comme il faut. Répète après moi. Ooooooo bracia do broni do naszej walki ! J’étais chanteuse à l’opéra, avant. »
Sa voix écorchée déraillait autant que le train, martelant chacun de leur pas avec l’exaltation des tambours insurgés.
Le sac de bijoux sous le bras gauche, l’idiote au bout de son pistolet, Irina sortit du train en beuglant en polonais, en russe pou bien en swahili, enhardie. Quelques pas dans l’herbe mouillée. La robe de la russe était trop courte pour se gorger d’humidité. Derrière elles, la cocotte-minute enflait en s’égosillant.
Puis, elle explosa comme un ballon de baudruche amoureux d’une aiguille.
Le souffle fit tituber la grande tige comme un roseau prit dans une tempête. Et elle chancela si bien qu’elle percuta un arbre, son grand nez comme seul bouclier. Il éclata comme les wagons, mais là où ces derniers pleuraient de la cendre, les narines, elles, déversèrent des flots sanguinolents sur ses lèvres.
Elle ne se sépara pas de son sourire pour autant, ses dents blanches virèrent au rose, les interstices entre chacune devenues des veines ouvertes.
Irina se retourna vers la carcasse métallique. Les mouches avaient eu le temps de fuir, mais pas les asticots. Et dans les derniers sifflements de la locomotive agonisante, plus personne n’entendait les hurlements désarticulés de ces bouts de chair désormais anonyme et sans visage. Tchou tchou.
« Mon manteau… » soupira-t-elle comme une femme de marin aurait murmuré le prénom de l’être aimé au bord d’une falaise (après tout, combien d’année avait-elle attendu que son quatrième mari ne rentre de son expédition au Nord du Canada ? Bouffé par son équipage en manque de vivre après un deuxième hivernage sur l’île du Roi-Guillaume, qu’on lui avait dit après).
Le fer sur la langue et le plomb au bout du poing, elle chahuta son otage pour la remettre debout (elle n’avait pas eu d’arbre pour interrompre sa course).
« Bon, qu’est-ce que je vais faire de toi maintenant, ma poulette ? On n’a qu’à avancer, tiens… Pizdets ce sac pèse une tonne ! »
Rongée par l'adrénaline, elle resta muette aux protestations de son estomac qui menaçait de recracher une marée de langoustine.
Irina N. Valanova
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Mar 14 Sep - 14:47
The winner takes it all
.... il doit bien y avoir quelques survivants....
Je me penche vers le corps désormais sans vie. Je me laisse aller à penser que cette femme devait être pénible à vivre de son vivant. Mais elle ne méritait d’être abattue froidement et abandonnée ici comme un sac d'ordure. J'en suis là de mes pensées... et puis je suis violemment tirée en arrière par le bras.
« Ah ah ah. Tu es bête en plus d’être moche, mais allez viens, tu es mon otage. »
J'ai l'impression d'entendre une poule qui aurait le don de la parole... mais pas celui du chant, si j'en juge de la suite... et par ce qui assourdit mes oreilles. Répète après moi....blablabla
Je sens le canon de son colt au creux des reins. Elle me pousse en avant. Je m'en voudrais d'oser comparer ma voix à la votre.
Et c'est vrai... La sienne est sans égale. Nous marchons désormais dans une semi-obscurité. La végétation autour de nous est assez folle. L'obscurité la rend inquiétante. J'ai du mal à comprendre mon rôle. Je suis sensée être un bouclier humain. Mais contre quoi?... Un formidable bruit suivit d'un souffle brulant m'arrive par derrière... Si l'on pouvait sourire dans ces cas là, je le ferrais... C'est la femme folle qui m'a servit de bouclier... Je suis littéralement recroquevillée sur moi-même. Inconsciemment, j'ai protégé le devant de mon corps... mais je ne pensais pas à mon visage, mais à mon ventre. Curieuse pensée... et je n'entends plus rien. C'est peut-être une bénédiction... Je n'entendrais plus sa voix de vieille roue de corbillard. Espérons quand même que cela ne soit que temporaire...
Son visage est ensanglanté. La rencontre brutale avec un tronc d'arbre a redessiné son profil. Mais son tempérament n'est pas altéré... Je me demande si elle ne prend pas certains produits.
Je comprends qu'elle veut que j'avance...
Vous avancerez plus vite seule. Je vais vous retarder... Une telle explosion s'est vue de loin.
Si le shérif n'a rien vu... espérons que l'armée bouge...
Level Baston pour elle aussi...
Sans Arès, elle est toute vulnérable, malgré son caractère de chien... D'accord pour un peu de bousculade, mais rien d’handicapant ou qui puisse atteindre son petit minois ... et puis, elle perçoit à peine un nouvel état qui va demander des précautions....
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Jeu 16 Sep - 11:19
The winner takes it allQui veut
On attend derrière notre taillis... mais on attend quoi? L'obscurité est si dense que je distingue à peine la silhouette de John à moins d'un mètre de moi. Par contre, le train ressemble à une véritable scène de cabaret sous les feux de la rampe... C'est une vrai tragi-comédie. Il ne manque plus que de la musique.... et l'Enfer sera complet.
Je sens la main de John saisir mon épaule et puis indiquer une direction devant nous...
John:Regardez ce qui nous arrive sur la voie
Je distingue une silhouette masculine en ombre chinoise et une beaucoup plus petite placée devant lui en guise de bouclier
« ON M’TIRE D’SSUS OU ON M’APPROCHE, L’GAMIN A PU D’TÊTE ! »
Le gamin...? Ce merdeux intenable...
John: Il a le merdeux...
Merci John, j'avais pas compris...
John: On a qu'un flingue... pas assez précis à cette distance. Restez tranquille.... Ce type, c'est du vent...Il fera...
Une déflagration coupe net sa phrase. Je baisse la tête par instinct et je tiens mon chapeau par réflexe... et c'est un souffle brulant suivit d'une lumière intense qui éclaire brièvement comme un plein jour...
Je me relève exactement comme je l'aurais fait dans une tranchée, sous la mitraille. Sans réfléchir, sans l'ombre d'une pensée cohérente, je pointe mon colt... presque vingt mètres. Quelques secondes de lumière... J'appuie sur la détente à l'instant ou John me plaque au sol... l'obscurité retombe
J'entends le hurlement d'un porc humain qu'on égorge... je l'ai touché. Je relève la tête. On dirait bien le pied... J'ai un mauvais sourire... Qu'il essaie de courir maintenant...
Je pense maintenant au gamin. Espérons que son instinct de survie le pousse à courir.
Level:
Même si c'est élevé... il est en infériorité numérique... il a peut être les prémices d'une crise d’épilepsie... Bon... soyez pas trop dure. Il a un caractère de merde et on lui a jamais appris que le fait de se rendre était une option
Vite ! Faut bouger ! Y’a tout le monde qui décanille ! C'était Ptit Louis qui l'a retrouvé. Luke, le nez encore collé sur la vitre observe les gros piafs et les quelques couillons partir au loin. Mais dans le train l'agitation ne va qu'en s'aggravant. Luke en se retournant ne voit plus Ptit Louis, emporté par les vagues de gens paniqués. Et merde... Il se met lui aussi à filer dans le sens du courant. P'tit Lou... Il est stoppé net dans sa course, soulevé par un géant puant qui lui flanque un truc froid dans le cou... Marche tranquille, s’tu butes sur un caillou, ou s’tu te grattes l’cul, t’es mort … juste tu marches quoi. Oh putain, il est pris en otage... Oh putain, il est pris en OTAGE. Si ça c'est pas la classe ?! Pourvu qu'il y ai un photographe dans les parages ou bien un gars suffisamment doué pour reproduire demain un portrait fidèle dans les journaux. Luke va dev'nir célèbre !
ON M’TIRE D’SSUS OU ON M’APPROCHE, L’GAMIN A PU D’TÊTE ! Aïe ces oreilles. Il est vraiment obligé de gueuler comme ça ? Tu m'diras, s'il se met à chuchoter personne l'entendra et du coup Luke finira avec du plomb dans la tête. C'est pas qu'il est contre cette idée la mais il faut d'abord qu'il devienne un grand brigand à son tour. D'ailleurs quand lui il sera à la place du géant, ce sera pas le même fiasco dans ses braquages. Non parce que c'est bien d'jouer les bandits mais si c'est pour faire de la merde...
Est-ce qu'un simple orphelin suffira à dissuader les autres de les flinguer ? Tant qu'il y a des gros richous facilement choqués par de la cervelle d'enfant répartir sur le sol, il est en sécurité mais qu'adviendra-t-il lorsqu'ils seront loin des regards ? Est-ce que Pat va le zigouiller pour ne pas s'encombrer d'avantage ou l'adopter pour... l'adopter ? Mouais clairement ça va être l'option deux. Luke est tellement adorable qu'il ne pourra pas résister à en faire l'un des leurs. En plus il a vu qu'il y avait des filles dans son gang. Il clignera un peu des yeux comme un petit chaton et hop ! D'toute façon ils en ont pas des comme lui dans l'équipe et c'est surement pour ça qu'ils ont foiré leur coup.
Luke suit le mouvement initié par Joshua. Il fait des pas beaucoup trop grands pour lui et Luke doit en faire deux pour chacun des siens. Il essaye de repérer Louis dans la foule mais il ne le voit pas. Pourvu qu'il ai eu le temps de s'échapper parce qu'un gros boum fait sauter le wagon. C'était moins une ! Luke aurait pu s'écraser sur le visage de chacune des personnes présente ici mais au lieu de ça, il a juste un peu chaud. Faut dire que Luke a la bonne place avec Joshua pour faire barrage anti explosion. Lui, il le protège des potentielles attaques par balle venant de l'autre côté. Du moins pour le moment... parce que bon, l'explosion n'est pas si loin que ça. Il sent bien que la prise de l'autre est moins forte à présent sur lui. Pat il a des airs de gros ours mais en réalité c'est un ptit lapin surpris par la lumière. Alors Luke il sent sa chance toute proche et il s'apprête à fuir...
Bam ! Un coup de feu a touché quelque chose tout près de lui. Et de nouveaux cris lui cassent les tympans. Mais c'est quoi son problème à lui ?! Sérieux, faut un peu penser au confort de l'otage-futur-boss qu'il a encore avec lui. - Bordel, j'aurais pu être touché ! Y sont trop con, faut s'tirer ! Genre il dit au grand gaillard s'qu'il faut qu'il fasse. Luke lui est déjà plus entre ses mains. Le mec a tellement mal à la jambe qu'il a oublié de rebraquer son colt sur le p'tit chanceux qui en profite et file. Mais Luke il est un peu débile du coup il a rien trouvé de mieux pour échapper aux balles que d'se foutre à quatre pattes et s'éloigner du futur champ de bataille pour un p'tit toutou. Il essaye de rejoindre un bout de wagon tombé pas trop loin. Derrière ça il pourra échapper à la pluie de balles qui s'annonce.
Dégats:
Pour ce qui est du p'tit Louis vous êtes libre de choisir les dégâts que vous voulez lui infliger, vous allez juste faire un peu pleurer Luke et ça c'est pas bien mais si vous voulez être des monstres assumez ! Plus sérieusement, pour Luke cela dit essayez juste de me le rendre entier. Un petit traumatisme ne peut pas lui faire trop de mal mais évitons les membres coupés et les dégâts irréversibles physiquement (autre que petite cicatrice qu'il pourra utiliser dans une glorieuse histoire de gros mytho évidemment). De toute façon Luke n'a pas grand chose qui pourrait vous intéresser et sa fierté a ses limites lorsqu'on le bouscule un peu :p
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Jeu 16 Sep - 18:47
The winner takes it all
Qui voudra
Bon.... mon geste était peut être très malin. Mais parfois le patron fait n'importe quoi... Bon.... j'ai l'impression que ces truands sont des caves. Mais ce sont des caves avec une putain de bonne étoile...et une balle perdue, c'est si vite arrivé.
Alors je plaque mon chef au sol quand deux coups claquent presque en même temps.
Même dans cette position, le patron est parvenu à bousiller le pied de ce connard. J'entends un murmure derrière moi et le bruit d'un sac mou qui s'effondre. Le corps d'un enfant est écroulé à la manière d'un pantin auquel on aurait arraché les fils...
La figure de mon chef est décomposée par la fureur... On se retourne en même temps pour voir le gamin encourager visiblement son bourreau. C'est peut être ma vision des choses... mais ce petit débris semble avoir choisis son camps...
Je pense que le père de cette petite merde aurait du le noyer à la naissance...
Level Baston
C'est assez élevé... mais tant qu'il reste entravé et loin de son couteau, il n'a que sa grande gueule pour se défendre
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Clyde King
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Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
C'est la merde. Le bordel comme diraient certains, l'enfer pour d'autres, et la merde pour Clyde.
Des drôles d'oiseaux venus tous droits de pires contes de son enfance firent leur entrée, sortant de nulle part. L’écossais aurait aimé savoir qui était l’idiot qui s’était dit que transporter de telles bêtes dans un train était une bonne idée – ainsi, il lui aurait certainement fait passer l’envie de recommencer.
Dans le mouvement de foule provoqué par l’arrivée de ces monstres aussi grands qu’affreux, Clyde fut bousculé par un homme qu’il ne reconnut pas immédiatement. Ce qu’il identifia, en revanche, c’est la sensation désagréable dans sa chaire, d’une lame qui vient s’enfoncer dans sa peau. Surpris, il essaya de rattraper celui qui vient de le planter, mais ce dernier se fit emporter par la marée d’oiseaux. C’est alors qu’il distingua le visage de son agresseur. Murphy. Bartel fucking Murphy, qu’il n’avait pas reconnu sans sa moustache. Le marshall venait de prendre sa revanche sur les événements du bal de l’été passé, entre deux émeu-tes et un braquage de train.
Mais il n’eut pas vraiment le temps d’y penser. Serrant les dents pour oublier le début de ses souffrances, il se concentra sur le vacarme venant du compartiment voisin. Il entendit des coups de feu, en venant de la première classe et s’y dirigea, le coude appuyé sur ses côtes pour compresser la plaie. Derrière lui, Matthews s’égosillait à hurler des « putain d’merde », faisant écho à ceux que Clyde se répétait également. Il l’entendit ordonner à tous de prendre un otage et de sortir.
Naturellement, il obéit. En arrivant en première classe, il découvrit le triste spectacle des riches terrorisés, mais immobiles. Un corps se trouvait même plus immobile que les autres, cadavre d’une vieille femme ayant fait office de dommage collatéral. Paix à son âme. Il aperçut Mila Rosenbach non loin de là, en état de choc, et se demande si Irina a eu le temps de lui voler quelques bijoux ou non. Mais en baissant les yeux vers le reste l’assistance, c’est le médecin de Silverstone qui croisa son regard. Ravi par cette rencontre fortuite, il espérait que ce dernier allait pouvoir l’aider d’ici la fin du massacre – mais déchanta bien vite en découvrant la plaie qui lui entravait la gorge. Et merde. Relevant ce dernier, il retira son propre foulard pour venir bander la plaie du docteur, et le prit comme otage.
La voix de Mae résonna à nouveau, indiquant à qui voulait l’entendre que le train allait péter d’un moment à l’autre. Mais c’est quoi encore ce coup foireux ? se dit l’écossais, traînant contre lui le doc vers la sortie.
Art n'est pas particulièrement un peureux. Mais parfois, il devrait davantage réfléchir. Il comprend cette évidence quand tout explose. Sa dernière vision avant de fermer les yeux et de se jeter à terre, est la locomotive qui semble littéralement se soulever sous l'impact de l'onde explosive, pour retomber de toute sa masse. Le jeune homme se relève comme un automate. Il n'entend plus rien. Il devait être trop près de la source de l'explosion. Mais pas assez près pour mourir. Il tangue comme un homme qui aurait trop bu. Il réalise que la station debout et sa presque immobilité, font de lui une parfaite cible de foire. Il regarde de tous les cotés. L'autre gars s'est éclipsé. Le type en question respirait la truanderie. Il garda en mémoire sa tête pour plus tard. Art connaît les effets des bombes si on en meure pas. Il espère que cette surdité va s'estomper assez vite. Pour l'instant, sa tête est prisonnière d'un tambour de guerre. Sa main se crispe. Il réalise qu'il tient toujours sa carabine Winchester. C'est l’essentiel. Sans elle, il se sentirait nu.
Les Murphy et leur rapport à leurs armes serait un roman à écrire.
Il se raccroche à une idée, un fil d'Ariane pour ne pas s’effondrer. Retrouver son frère et après, tout sera plus clair. Il tourne un instant sur lui-même comme une bête humant l'air pour trouver une piste. Il se met en mouvement, persuadé de percevoir des silhouettes dans l'obscurité. Il fait quelques pas et parvient à identifier deux femmes.
Il n’entend pas leurs paroles, mais le langage de leurs corps se passe de discours. Art n'avait jusque là jamais croisé de femmes truands, mais son expérience des guerres lui fait dire que certaines femmes n'ont rien à envier aux hommes. Et bien pire, elles savent entretenir et propager la haine comme personne.
Art est pour l'instant incapable d'entendre son propre pas. Mais il fait confiance à la confusion et au stress qui suivent toutes les explosions pour cacher sa propre progression.
Il pointe sa carabine à l'arrière du crane de la femme aux cheveux blonds ou blancs. Il n'était pas certain.
Jetez votre arme. Ne me forcez à faire ce que j'ai envie de faire.
Art partait de la réserve indienne pour la gare et accueillir son frère. Témoin des feux produits par les explosifs pour arrêter le train, il détourne sa route pour s'y rendre. Sur place, il prend en otage Andréas qui lui semble suspect
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Irina N. Valanova
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DC : Fifi & Blair
Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
Mer 29 Sep - 0:03
The winner takes it all
Les O'Reilly & qui veut
« Le laideron a du goût, » songea Irina, toute contente du compliment de son otage et imperméable à son sarcasme. À travers le sang sur son visage, elle irradiait, se nourrissant des flatteries comme le corbeau de la fable. Heureusement, ce soir-là, personne n’était assez malin pour lui voler son roquefort. Gling gling. Les bijoux dans le sac chantaient autant qu’elle.
Les deux silhouettes féminines avançaient le long des rails sifflantes, ombres chinoises sur fond de train en flamme et d’explosions hurlantes dont on ne savait s’il s’agissait de balles ou bien de cris de suppliciés. Que cela soit l’un ou l’autre, la russe n’en était pas plus perturbée, écrasant son colt dans le dos étroit de la jeune femme. Autour d’elles, les passagers s’enfuyaient comme les émeus d’il y avait peu, tout autant poules mouillées. « Pas pire que la bataille de Nompatelize. » Elle haussa les épaules. Ça pétait partout tout pareil, mais au moins, cette fois, elle n’était pas ensevelie dans une tranchée sous un cadavre de cheval.
« Allons, kanfetka, tu me prends pour un lapin de trois semaines ? » rigola-t-elle, gaillarde, en poussant son colt entre ses omoplates. « Laisse-moi te dire quelque chose. »
Le ton s’était durcit. Les accents de folie amusée envolés. Les coins de la bouche retombèrent, creusèrent les sillons de son nez. Ses yeux, deux flammes vertes reflétant la fumée noire de la locomotive. Sa dent brisée tranchante contre ses lèvres fines.
« Tu n’es pas très jolie et tu n’es pas très maline alors arrête de me prendre pour une idiote, d’accord ? Maintenant tu vas arrêter de claquer du bec et avancer. »
Pas la peine de dire sinon.
« Ah, je suis contente qu’on ait eu cette conversation ! » s’égaya-t-elle à nouveau.
Une nouvelle explosion illumina le ciel d’encre comme des feux d’artifices. Rouge. Orange. Jaune. Blanc. Accaparée par les lumières, la comtesse lâcha un sifflement d’admiration. Avant que ses yeux ne retombent sur un visage défiguré par un cri qu’elle n’entendait pas. En face de Patterson, Murphy jouait à cache-cache dans les fourrés. « Oh non, » soupira-t-elle, un peu déçue. « Je l’ai loupé alors ? » Elle plissa des yeux vers son pistolet, comme si la faute était celle de l’arme. Il était sûrement détraqué.
La nuit recouvrit à nouveau le train. Le rond d’un canon fut posé sur son crâne.
Elle pouvait sentir son baiser froid, comme les lèvres d'un amant qu'elle avait trop connu. Les battements de son cœur ralentirent. Dudum. Dudum. Un frisson remonta le long de son échine jusqu'à sa bouche qui s'étira en un sourire sanguin. Le fer sur la langue. Le plomb sur la tête. La balle au bout de son propre bras. Le monde réduit à ces trois sensations. Sous la pulpe de son doigt, les aspérités de la gâchette. Le crâne brun de l’otage qu’elle pouvait faire éclater comme la locomotive.
Ses yeux giclaient de l'excitation de la nuit.
Elle roula des yeux avant de ricaner.
« Ce n'est pas très poli, ça, de me menacer comme ça. J'ai connu plus cavalier comme approche... Je suis désolée, je suis mariée. »
Et elle le paraissait vraiment, désolée.
Néanmoins, le sentiment fut balayé, effacé par la placidité de l'habitude et la colère d'être menacée. Mais il ne savait pas qu'elle ne pouvait pas mourir. Qu'elle était immortelle.
Et que lui n'était qu'un homme.
« À faire ce que vous avez pas envie de faire ? » répéta-t-elle, moqueuse. « Prenez-vous moins au sérieux, zaïtchik. Vous autres, les hommes, vous savez à peine choisir un pantalon le matin. »
Un éternuement lui piqua soudainement le nez.
« Atcha ! C'est mes allergies au grami- »
Le coup de feu éclata contre sa tempe comme sa salive entre ses doigts. Et il gicla tout pareil. Une pluie d’étincelles rougeâtres dégringola devant elle, comme les braises du feu d’artifice, pour s’écraser en jets brumeux. Des éclairs blancs éclatèrent derrière ses paupières. Un long sifflement rebondit dans son crâne, fusée chinoise qui n’explosa jamais. Carillons de mariage qu’elle n’avait que trop entendus. Pleurs de bébé dont elle ne se souvenait plus.
Son joli chapeau de veuve était tombé par terre. Et elle aussi. La terre mouillée sous ses doigts. Le sac contre ses genoux trempés. Ça sentait la poudre.
Il était toujours là. Dans son dos. L’adrénaline brûla sa peau encore marquée des stigmates du dernier incendie. Brouilla sa vue déjà approximative. Assécha sa gorge d’une rage de bête.
Elle allait le tuer.
Toujours à quatre pattes, ses grands bras de mante-religieuse ceignirent les genoux de son assaillant avant de dévaler la légère pente jusqu’au fossé tapissé de buisson dans un capharnaüm de pieds, de genoux, de coudes et de seulement trois oreilles.
Irina N. Valanova
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Mer 29 Sep - 23:18
The winner takes it all
.... il doit bien y avoir quelques survivants....
Je reste stupéfaite par la rapidité de ce qui suit.
Je sens le froid de l'arme dans mon dos. La voix nasillarde de la femme résonne à mes oreilles et parvient à me faire oublier le chaos ambiant. Les fuyards nous ignorent royalement. Ma condition d'otage est visible, mais ne semble concerner personne. La femme insensée semble suivre un plan connu d'elle seule. Et plus les secondes s'écoulent et plus je suis convaincue qu'elle n'a pas toute sa tête... et cette folie doit être plus ancienne que cette explosion. Elle est peut-être née ainsi...
On peut négocier avec n'importe qui... des plus simplets ou plus cruels. Du moment qu'ils ont un souffle de raison. On peut atteindre les cerveaux de n’importe qui.
Mais ici, c'est le néant. Je réalise que je tremble. Je suis aux mains d'une folle et de ses caprices tordus.
C'est à cet instant qu'une voix masculine menaçante se fait entendre derrière nous. Je me raidis. Je suis désormais dans la ligne de mire de deux armes.
Je suis animée d'une foule de désirs depuis quelques temps. Et mourir n'en fait pas parti...
Les coups de feu claquent comme des fouets dans ma tête. C'est si près de mon oreille que je crains de perdre l’ouïe. Et puis j'entends le choc de deux corps...
Je me retourne pour voir la femme agrippée l'homme pour l'entrainer dans sa chute et dans un fossé. Je me jette en avant pour saisir le bras de l'homme.
Il se peut que je sois moi-même un peu folle...
Je me sens moi-même tirée en arrière. Les plis de ma robe sont saisis par la mâchoire monstrueuse d'Arès. Il m’empêche de tomber dans la fosse rejoindre ce couple contre nature... Je tache de me relever quand j'observe Arés en train de chercher quelque chose au sol. Il a trouvé ce qu'il cherche. Il mâche avec ardeur une oreille.
Je porte instinctivement les mains aux miennes. Elles sont toujours là,, celles de l'homme aussi... ne reste plus que la folle qui doit désormais se sentir allégée d'une oreille;
Tant mieux...
Level Baston pour elle aussi...
Sans Arès, elle est toute vulnérable, malgré son caractère de chien... D'accord pour un peu de bousculade, mais rien d’handicapant ou qui puisse atteindre son petit minois ... et puis, elle perçoit à peine un nouvel état qui va demander des précautions....
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Dim 3 Oct - 17:43
The winner takes it all
L’explosion de la locomotive et d'un wagon projeta sur la scène une lumière qui avala tout, même les silhouettes de trapézistes en plein vol pendant quelques secondes. Le rêve de P’tit Louis d’aller au cirque pour voir les acrobates et les animaux exotiques fut ainsi étrangement accompli après cette nuit. Comme quoi tout est possible mais rarement de la manière que l'on imagine.
Aucune étoile ne se reflétait plus dans les yeux de l’enfant, qui ignorait ne plus en être un, lorsqu’il aperçut enfin au milieu de toutes ces longues cannes son ami qu’il n'avait pas arrêté de chercher. Les flammes qui brûlaient la carcasse de fer éclairaient mieux la scène que la lune blafarde et lointaine.
Et P’tit Louis courrait au milieu des débris plus peureux que courageux. Il ne regardait pas en bas même quand une main essayait d'agripper sa cheville. Son grand frère lui avait appris à ne jamais regarder vers ses pieds quand ils escaladaient la devanture d’une bâtisse et il lui semblait que cette règle se trouvait également indiquée pour cette nouvelle situation. Alors il se précipitait plus vite que les adultes qui titubaient. Il était tout près d'arriver à la rencontre de cet autre petit corps qui détalait comme un lapin. « Luke ! » le souffle court. Il ne s’arrêtait plus, de pleurer surtout. Car il réalisait, maintenant qu’il retrouvait cet autre qui s’occupait de lui, à quel point il était terrorisé quand il était seul. Il continua encore à courir au milieu des balles lorsque son ami fit encore l’idiot pour se mettre à quatre pattes et imiter un petit chien.
La jeunesse conférait l'invulnérabilité, l'immortalité, cette conviction inébranlable que pour vous les choses seraient différentes. Les lois de la physique vous épargneraient, les explosions ne frapperaient jamais, une balle ne s'échapperait jamais en sifflant pour ne laisser que le néant.*
* James S.A. Corey
(c) AMIANTE
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Dim 3 Oct - 18:21
The winner takes it all
Sa première explosion, on s’en rappelle comme d'une autre, c'est vif. Pour Patterson, c'était au beau milieu de la nuit et dans la grange de son daron. Ca l'a saisi dans son plumard et ça lui a ouvert les yeux avant que ça pète. L’adolescent a jamais su, ni l’adulte après lui, si c’est l’explosion qui l’a réveillé ou l'instinct un peu avant. C’est après la guerre, après la mine même, mais il sait toujours pas cette nuit. C’est quoi ce sens qui alerte avant ? Ce qu’il sait par contre le guerrier c’est que tout fout le camp après une grosse pétarade. Les chevaux, les chiens, les hommes, tout le monde devient fou.
La déflagration propulse des silhouettes à six pieds au-dessus du sol. C’est pas que du bris de verre et de tôle tordue, mais une autre matière organique qui sent la ferraille, qui leur pleut au-dessus de la tête. Patterson tombe au sol plus qu’il se planque volontairement sur son otage. Y’a un souffle chaud qui balaye tout autour dans la nuit glacée. Et le gamin qui s’en va gambader quand on entend un cri. Ca rappelle le hurlement de ces génisses déchiquetées sous la grange cette nuit d'un autre temps, mais c’est de sa gorge à lui que ça se défalque.
Il entend pas, rendu momentanément sourd, mais ça vibre dans toute sa chaire. Un coup d’oeil morbide l’alerte sur le fait que c’est aucune ferraille brûlante qui lui écrase la jambe, mais qu’il a moins de pied au bout, qu'une botte salement explosée. Il le dégage pourtant son bout de membre suspendu par un tendon, comme si c’était sous la cheminée de la locomotive qu'il se trouvait coincé, et tout le reste de son corps se tord violemment pour s'en extirper dans un spasme. Joshua a vu suffisamment de blessure par balle à la guerre et dans sa vie de truand pour comprendre, avant de le réaliser, qu’il s’est fait tirer comme un pigeon. Alors il se remet sur le ventre et lorgne dans son viseur l’obscurité où se trouvait ses ennemis avant. « J’VOUS AVAIS DIT D’PAS TIRER, BANDE D’ENCULÉS ! ».
Et comme pour le souffle, comme pour n’importe quel péquin qui s’est déjà trouvé au coeur de l’orage, il sait pas ce qui part en premier. La détonation de sa menace. Ou l’éclair de son fusil qui siffle une balle. L'enfant qu'il vise se met à genoux. Et lui dévoile un pantin de la même taille dont la gueule explose comme une grenade derrière.
Patterson bascule sur le dos dans un râle de douleur mais le nuage rougeoyant qui sépare ses yeux des étoiles lui inspire aucun sentiment de paix. Pas plus que le silence de coton qui l’enveloppe. Plus qu’une seule balle et tellement d’autre têtes à faire gicler, toutes celles qui seront à portée de canon. Le sang et la rage lui battent aux tempes.
La fuite choisit finalement le soldat quand le cheval d’un des frères marque un arrêt à côté. Son bras s’enroule autour de la sangle d’un étrier que le cavalier bienveillant a laissé pendre et il s’accroche à l’entrave. Avant de se faire traîner sur le cul. Il distingue pas qui lui sauve sa vieille peau, de Sean ou Kilian. Il s’accroche juste par cet heureux hasard. Comme ce bout de chair au bout de son tibias. Son bras infirme au cheval. Son autre bras au sac harnaché dans son dos et qui le protège pas longtemps des chocs de la balade au fur et à mesure que le cheval se met à galoper et que le tissu se déchire. Y’a aucun or dans son sillage, rien d’autre que de la vaisselle, des couverts, de la camelote, qui se brisent ou se tordent, semées entre ses jambes. Patterson réalise toujours pas, puis comprend plus rien non plus finalement. A ce moment où son pied en charpie se prend un nouveau choc dans la ruade, il tourne de l’oeil.
(c) AMIANTE
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Lun 4 Oct - 14:56
The winner takes it all
O'Reilly & everyone
On est parfois pas chanceux dans cette vie. C'est pourquoi il ne jouait jamais. On le trouvait d'ailleurs assez ennuyeux en général. Mais il s'en moquait. Il s’interdisait les cartes, les tirages de dés, attraper des canards en bois à la fête foraines pour ne pas sombrer dans le ridicule. Pourtant, à cet instant, il sentait que le destin lui crachait à la gueule. Il avait tiré un numéro merdique. Il le savait des l'instant ou cette sorcière s'était agrippée à lui pour l'entrainer dans cette fosse que se refermait sur eux; Quelque part en lui, il savait que cette garce allait sans sortir. Les sorcières ne se noient jamais.
Et il ne se serait pas risqué à parier sur lui
Il n'arrivait plus à distinguer les bras et les jambes de la femme des racines qui s'enroulaient autour de ses bras et jambes et le trainaient vers les profondeurs. Si il ne faisait rien, il allait se laisser littéralement enterrer vivant par cette gorgone.
Un souvenir stupide parasita sa volonté et son corps. Il ne revoyait à huit ans. Il ne savait pas nager et d'ailleurs toujours pas aujourd'hui. Son père avait une idée précise de ce que pouvait être un homme. Il semble que savoir nager en faisait parti. Mais pardessus tout, ne jamais supplier, ne jamais appeler à l'aide. Il l'avait jeté à la flotte malgré ses cris et ses pleurs. Art se souvenait des marais toujours obscurs à l'aube, de la terreur absolue de étouffement et l'eau noir qui rentrait par sa bouche et ses narines. Il revivait cette même terreur à cet instant. Celtte peur profonde qui vous fait oublier votre raison, votre force et vous rend plus impotent qu'un nouveau-né.
Art tient son arme, son cher fusil, aussi utile à cet instant qu'un vélo pour un cul-de-jatte. Il se prend à penser combien c'est dérisoire et ridicule. Il se dit confusément qu'il allait mourir de ridicule, mais au moins, se serait dans le silence. Et surtout sans témoin.
Luke rampe, essayant d'échapper à tout ce gros bordel lorsqu'il entend une voix familière prononcer son nom. Il tourne alors la tête et voit P'tit Louis courir vers lui. Luke est heureux, le gamin qui l'accompagne est encore indemne. Ils vont pouvoir se barrer de la ensemble, main dans la main et rejoindre d'une façon ou d'une autre Silverstone et le reste de la bande. Il lui sourit, les yeux pétillants de joie. Mais voila, les monstres ne se cachent pas que sous les lits des enfants et bientôt le visage souriant de Luke prend une expression différente. La terreur, c'est la terreur qui déforme à présent son visage. Luke n'en croit pas ses yeux. il faut dire que c'est particulièrement injuste. A quatre pattes il rejoins le corps encore chaud de son camarade, il passe entre les balles parce que lui, et seulement lui est chanceux ce soir. Il attrape Louis par le col.
Déni. Luke, les larmes aux yeux et la voix brisée essaye de raisonner son ami. Arrête de jouer au con P'tit Louis, c'est pas l'moment. Faut qu'on s'tire...
Colère. Il le secoue mais Louis s'articule sans vie entre ses mains. C'est pas drôle, gros con ! J't'ai dit d'te réveiller ! C'est moi l'chef, maintenant t'écoute et tu t'bouge le cul !!!
Marchandage. C'est pas grave. Réveil toi et on t'trouveras un beau chapeau pour cacher ça. Il essaye de le tirer par la manche cette fois. Allez, viens ! Promis on passe l'éponge sur ta blague débile... J'te... j'te filerais même mon prochain repas si tu m'suis. Il essuie une larme sur sa joue et continue d'une voix faible et timide Viens....
Dépression. Une voix déchirante s'élève à présent sur ce champs de bataille. LOUIIIIIIIIIS.... Le visage humide, des yeux sanglotant au nez coulant, Luke s'écroule sur son ami. Il sait bien que beaucoup des gamins qu'il a côtoyé jusqu'à présent ont sans doute été retrouvés morts dans une ruelle sordide mais c'est la première fois qu'il assiste à un assassinat en direct, de façon aussi brutale et sur l'un de ses protégés.
Acceptation. Il se redresse, ses bras tremblent sous son poids. Il ne voit plus grand chose avec ses yeux humides et ses larmes lui brûlent les joues. Il s'essuie une fois de plus avec ses manches et étale malgré lui un peu du sang de son ami sur lui. Il doit bien se rendre à l'évidence, P'tit Louis est mort.
Luke sait qu'il ne pourra pas le tirer jusqu'à se mettre en sécurité et pourtant il n'a aucune envie de laisser le corps de son ami aux crocs dans coyotes et aux sabots des connards qui risquent de débouler bientôt ici. Alors Luke essaye quand même de le tirer par le pied. Il avance sur le cul, à reculons mais se rend bien vite compte que ça ne le mène à rien. Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir dire aux autres ? Louis est mort en héros ou est-ce qu'il a préféré ne pas les rejoindre à Silverstone ? à l'aide... il parle trop bas alors évidemment personne ne l'entend, d'autant qu'ils sont tous déjà occupé à se mettre sur la gueule. Les adultes sont vraiment des connards finis...
Vengeance. Luke se le jure, s'il retrouve l'enculé qui à fait ça à P'tit Louis il lui explose la tronche à lui aussi, maintenant ou dans dix ans...
Dégats:
BANDE DE MONSTRES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pour Luke cela dit essayez juste de me le rendre entier. Un petit traumatisme ne peut pas lui faire trop de mal mais évitons les membres coupés et les dégâts irréversibles physiquement (autre que petite cicatrice qu'il pourra utiliser dans une glorieuse histoire de gros mytho évidemment). De toute façon Luke n'a pas grand chose qui pourrait vous intéresser et sa fierté a ses limites lorsqu'on le bouscule un peu :p
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Lun 4 Oct - 18:02
The winner takes it all
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Don Diego de la Vega AKA Zorro
Accompagné de son fidèle ami Bernardo, un cavalier masqué attend caché dans la nuit derrière un cactus assez grand pour que personne ne remarque sa présence. Cela fait un moment qu’ils sont ici, passant par West Esperanza pour rejoindre le pays mexicain. Il lui arrive de passer la frontière pour tester sa popularité chez les gringo. Il lisse sa fine moustache, admirant le spectacle et maudissant les hommes de lois qui font tant de mal à son peuple. Don Diego de la Vega est là pour venger les siens. Il se dit que les bandits sont bien mieux organisés que chez lui ici.
Une grosse explosion vient faire sursauter Bernardo qui lui signe qu’il faut partir. Mais Don Diego de la Vega n’en a pas terminé, il regarde tout ce petit monde échapper à une mort certaine. Il le sait, ceux qui ont fait l’attendent de l’autre côté de la frontière, mais il se doit d’aider tout ce monde en détresse.
En contrebas, il voit alors une scène qui ne lui plait pas. Une étoile brillante s’en prend à une femme seule pendant qu’une autre détient le sac de bijoux qu’elle lui a volé des mains. Ni une ni deux, il saute sur son cheval en se prenant plein d’épines dans le cul. « AOUH CACTUS DE MERDE ! BERNARDOOOOOOOO ! » En lévitation sur son fidèle destrier, il présente son séant à Bernardo afin qu’il lui enlève les épines qui l’empêchent de s’asseoir correctement. Une fois cela fait avec application, il s’assoit en mettant son légendaire masque noir et réajustant son chapeau. « Je reviens vite, ne bouge pas ! ». Excité comme une puce, Bernardo saute à pieds joints, approuvant les dires de son maître. Zorro s’en va alors dans la nuit en lissant sa moustache.
Il arrive alors à hauteur du premier marshall « HE GRINGOOOOOOOOOO ! » (Zorro aime appuyer sur le O à la fin de ses mots) fiout, fiout, fiout, il trace un Z à l’aide de son épée sur le plastron de l’homme et file au triple galop vers la femme au chien. Fiout, il récupère le sac volé avec sa grande épée et fait voler le sac jusque dans ses mains.
Maintenant, la partie la plus difficile du sauvetage s’annonce, la dame blessée et volée se débat en contrebas avec un autre gringo. En haut de la butte, Zorro se fait alors à nouveau entendre. « HEEEE GRINGOOOOOOOO », agile comme un petit rat d’opéra, son cheval noir l’emmène alors à hauteur du couple en bagarre. Fiout, fiout, fiout, à la pointe de son épée, il trace un Z dans le dos de l’homme et en profite pour récupérer la dame blonde par la jambe pour la mettre sur la croupe de son cheval.
Ensemble, ils galopent jusqu’en haut de la butte et filent à toute allure loin de cet endroit bourrée de gringos. Il dépose alors la Russe avec délicatesse à même le sol en lui tendant son sac de bijoux, lissant sa moustache au passage. « Au plaisir Señorita ! »
Elle n’a pas le temps de lui répondre que Zorro repart déjà chercher Bernardo dans les cactus afin de fuir dans la nuit.
Zorro, vainqueur, tu l’es à chaque fois.
Zorro fait son show.
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Mar 5 Oct - 13:12
The winner takes it allQui veut
Je me relève pour voir la fuite de l'enfoiré à cheval. Un homme qui culmine à deux mètres, avec un pied en moins devrait être visible... avec une saloperie d'accent du sud. Je vais me faire un point d'honneur à lui faire perdre ses membres un par un avant de le tuer...
Et puis tout bascule... On dirait qu'un metteur en scène bourré dirige l'action.
Voyons.... d'abord des oiseaux géants sortis de nulle part. Et maintenant, un échappé de cabaret qui nous fait un numéro qui fige tout le monde... moi compris. Je n'ai pas le temps de penser qu'il aurait pu me tuer quand il trace sur le devant de ma chemise un Z. Il repart avec son cheval de cirque en direction... de quoi? Il tire une femme sur son cheval comme un sac de patates et humilie... mon frère. D'ailleurs, comment est-ce qu'il est arrivé ici celui-là...?
Le type habillé comme un danseur de revue, disparait dans la nuit au galop.
J'aurais ri si il n'y avait pas eut un cadavre d'enfant à quelques mètres de moi. Je cours vers mon frère. L'enfant est mort. Ça ne l'affectera pas d'attendre quelques instants... Je relève Art en lui tendant le bras, qu'il finit par saisir. Il est affecté, je ne fais aucune remarque. Par contre, difficile de manquer un chien énorme en train de mâcher consciencieusement une oreille humaine. Je regarde ceux qui m'entourent. Ils n'ont rien perdu de si personnel qu'une oreille... J'en déduis que la personne mutilée à du prendre la fuite.
Peut être la femme "enlevée" à cheval...?
Je regarde mon frère, visiblement affecté...
Reprends toi! On se remet plus facilement d'une petite humiliation que d'une mutilation
J'attends grogner John derrière moi. Je me retourne pour le voir contempler le feu de l’explosion qui consume les wagons.
John:Adieu notre salaire...
Je lui souris en tapotant le "z" sur ma poitrine.
Il aurait suffit qu'il enfonce un peu plus pour que tous les billets s'envolent.
Mais parfois les agresseurs sont délicats... quand ils font les malins.
Je me tourne vers Art
Escorte cette dame et... son chien.
Level:
Même si c'est élevé... il est en infériorité numérique... il a peut être les prémices d'une crise d’épilepsie... Bon... soyez pas trop dure. Il a un caractère de merde et on lui a jamais appris que le fait de se rendre était une option
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Mar 12 Oct - 18:33
The winner takes it all
O'Reilly & everyone
Je crois bien avoir été aveuglé quelques minutes par l'explosion. J'ai peur un instant de saigner des oreilles. J'ai envi de tuer le jeune imbécile qui m'a conduit si prés de la mort... Mais quand je réalise que je suis par terre mais en vie, je me mets à rire en contemplant le ciel étoilé au-dessus de moi.
Ça aurait été un drôle de caprice de la destinée de finir ainsi pour un pilleur de train... tué par une bande d'amateurs.... et être enterré dans la peau d'un honnête commerçant. Mon sang se remet à circuler dans mon corps. Je me redresse aussi vite que je peux. Et sans prendre garde à ce qui m'entoure, je cours vers l'obscurité. Je monte à quatre pattes le long d'une colline de sable aplatie par le vent et dominant la scène.
Je tombe nez à nez avec un coyote visiblement curieux de la folie des humains. Il file dans l'obscurité. Je prends sa place sur le promontoire. Je vois la bande s'éparpiller dans la nuit. Je me demande ce qu'ils ont pu prendre... Si il y avait un coffre, la violence de l'explosion a tout vaporisé... mais beaucoup de morts... beaucoup trop... dont un enfant. J'ai bien vu le tueur... Franck ou Jesse auraient mis une balle dans la tête de ce salopard. Moi aussi d'ailleurs...
Si ils ont des bijoux. Il leur faudra des receleurs pour les écouler après les avoir démontés. Et ce serait un travail facile de les retrouver. Les receleurs sont connus de tous les flics... enfin les bons. Je suis distrait en voyant un homme costumé à cheval, sauvant une femme visiblement membre actif de cette bande. Si je le racontais, je pense qu'on me traiterait de fou...
J' imagine cette bande dans la cambrousse avec un type sans pied et une femme sans oreille qu'il faudra soigner...
J'ai vu l'allure de la plus part... impossible pour eux de passer inaperçus en ville.
Je grogne.... Je supporte difficilement ce travail bâclé.
Je me relève.
Quelqu'un d'humain a ouvert les portes des wagons à bestiaux. Je récupère un cheval en train de brouter paisiblement. Mais je ne prends pas la direction de la ville. Je veux savoir ou ces crétins se planquent et savoir qui ils sont.
Level Baston
Forcément élevè... Mais il n'a aucun intérêt à la bagarre. Il cherchera la négociation avant la violence. La menace sur son denim ne sera sans doute pas suffisante. Il faut juste ne pas s'en prendre à son cheval dans le wagon à bestiaux
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Irina N. Valanova
Since : 26/02/2021
Messages : 134
Name : Cendre
Faceclaim : Tilda Swinton
Crédits : behindfairytales (avatar)
DC : Fifi & Blair
Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
Mer 13 Oct - 21:36
The winner takes it all
Les O'Reilly & qui veut
Ongles, dents, cheveux, mains, coudes, genoux, pieds. La valse d’Irina et de son cavalier avait des allures de curée. Elle tirait les mèches noires de l’homme dont elle avait à peine vu le visage, elle enfonçait ses doigts dans ses yeux, griffait ses joues, enfonçait ses poings dans ses côtes et mordait jusqu’à sentir son sang sur sa langue (à moins qu’il ne s’agisse du sien, de sang). S’il se débattait, elle gargouillait trop d’adrénaline pour souffrir sous ses coups. Et toujours, son coeur battait dans la blessure ouverte, irradiant sa joue jusqu’à son oeil qui voyait rouge. Au milieu du chaos, le bruit étouffé de lutte de la russe et de son adversaire passait inaperçu.
L’eau boueuse du fossé les trempait. Tantôt, elle se trouvait retournée sur le dos comme une tortue, tantôt elle avait l’ascendant, jusqu’à ce qu’il ne la renverse à nouveau. Jusqu’au moment où il ne le put plus. Après avoir enfoncé ses crocs dans sa peau, ce fut sa tête qu’elle enfonça dans la vase. Une grenouille croassa de mécontentement, répondant aux gargouillis furieux du lutteur. Il gesticulait comme un beau diable, mais Irina avait coincé ses genoux dans le creux de ses coudes, les deux paumes aplaties sur son front. Après tout, elle avait appris avec les meilleurs. Exbroyat et elle avaient parcouru les foires de Lyon pour démontrer de leur adresse à la lutte à mains plates. Et s’il s’était toujours appliqué à instaurer la règle qu’il avait inventée, Irina, elle, était un esprit libre. Elle enfonça la pointe de son pied droit dans ses bourses avec un vilain sourire.
Meurs. Meurs. Meurs.
Les yeux blancs et révulsés de l’homme luisaient comme deux lunes troubles, à quelques millimètres à peine de la surface. « On dirait des oeufs de caille, » songea la slave en s’écrasant un peu plus contre l’animal. « Je me ferai bien un petit encas, en rentrant. » Elle s’imaginait déjà couper le sommet des petits oeufs mouchetés pour les gober sans cérémonie.
Mais le sang perdu et la colère lui firent tourner la tête. Ses bras s’enrobèrent de coton, aussi légers que des barbes à papa en charpies. Dans un vertige, elle tomba à la renverse, les fesses dans l’eau, une expression ahurie et mauvaise peinte de la racine des cheveux au menton. Le souffle court, elle ahana en essuyant la salive qui poissait ses lèvres. Sa poitrine se soulevait comme une grosse montgolfière malade ce qui la fit crachoter. Elle porta une main tremblante à son oreille en miette.
« Ma boucle d’oreille, » se lamenta-t-elle en remarquant qu’elle avait giclée avec le reste.
D’abord son manteau, maintenant ses bijoux, ça commençait à faire beaucoup.
Toute à son apitoiement dérouté, elle ne s’attendait certainement pas à être attrapée par la cheville par un homme masqué à la voix suave.
« B - (petite saut) B- (petit saut) -oris ?! » s’écria-t-elle en clopinant à une jambe derrière le cheval qui remontait la butte au pas de course.
Elle s’étala en arrière, l’air vidé de ses poumons sous l’impact. Ça n’était que la troisième fois ce soir-là. À moitié dans les vapes, la robe d’Irina remonta sur ses hanches, dévoilant des mollets de hérons pâles comme des blancs de poulet.
L’homme finit par l’attraper par la colback pour la hisser à l’arrière de la selle, là où dodelinait son sac de trésor plus tôt abandonné.
« Youhou ! Ah ah, qu'est-ce que je m'amuse, » ria-t-elle de sa voix trop grave, les bras levés pou signifier sa victoire.
Le vent du galop siffla bizarrement à son oreille éclaté qui résonnait encore du coup de feu. D’ailleurs, il lui semblait que sa voix résonnait dans sa tête comme dans une cathédrale.
Autour du cavalier de l’apocalypse, les rats quittaient le navire, zigzaguant comme il pouvait dans le capharnaüm.
« On dirait une peinture de la Renaissance ! » hurla-t-elle dans les oreilles de Boris.
Finalement, leur course folle se termina loin du spectacle, à l’orée d’un petit bosquet où Irina piaffait de peur.
« Tu as appris l’espagnol ? »
C’était peut-être ce qui l’étonnait le plus au milieu de tout ça. Mais Boris ne prit pas le temps de lui répondre tandis qu’il s’évadait à nouveau dans la nuit. Irina fit un « o » autour de sa bouche avec ses mains :
« Tu as appris au bordel, c’est ça ? »
Mais il n’y avait plus que les sabots lointain de son ami pour lui répondre, Irina n'ayant toujours pas compris les signaux (plus ou moins flagrants) marquant une fin de conversation. Elle haussa les épaules.
« Bah ! » soupira-t-elle.
Lourde d’un sac et légère d’une oreille, elle grimpa sur le dos d’Irina et imita Boris.