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Faceclaim : Jimmy les deux bottes Crédits : GHOEST
| Mer 15 Sep - 18:10 Unforgiven Chapter One Midnight menace La nuit est la grande compagne des malfaiteurs - dès qu’elle pointe le bout de son nez, ils quittent leur terrier pour chasser, criminels anonymes au sein des ténèbres. Comme des prédateurs, une bande avance dans la plaine, silencieuse et déterminée. Tout autour du ranch, ils pullulent, attendant patiemment que l’heure vienne. L’un d’entre eux, visiblement à la tête de cette escorte, fait finalement un geste, signifiant au reste du groupe qu’il est temps de rendre une petite visite aux habitants du logis ( qui dorment encore, sans aucun doute ). Alors, formant en deux groupes un corps presque serpentin, cinq hommes s’enfoncent dans la demeure Kearney pour y voler tout ce que leurs mains attrapent tandis que d'autres encore s’en vont vers les écuries, armés de torches encore éteintes qui terminent leur bras. Le ciel est noir, la lune est dissimulée par les nuages. Dehors, il n'y a pas un bruit. Pour l'instant. Explications/Déroulement Le staff n’impose pas d’ordre de passage, vous pouvez vous consulter entre joueurs si vous souhaitez le faire. Néanmoins considérez qu'il y a une réponse par personnage par tour, pas plus. Un tour débute avec l'intervention de Destiny. Vous pouvez néanmoins vous organiser comme vous le souhaitez pour l'ordre de passage dans un tour. N’hésitez pas à communiquer vos intentions au staff pour que tout le monde puisse jouer comme il l’entend. PJ jouable : @Kathleen I. Kearney, @Jonas C. BatesSi votre personnage a une bonne raison de se trouver là vous pouvez consulter le staff afin que nous vous disions si oui ou non c’est possible de l’y inclure. Si la demande est refusée c’est peut-être que quelque chose d’autre est prévu pour votre personnage ~ PNJ jouables : Un apprenti de Jonas, de la main d'œuvre aux écuries et à la ferme, etc. Attention, les PNJ sont tuables sans demande de permission JET DE DÉS Pour entendre/repérer les assaillants ( PNJ): - Réussite totale, vous les repérez tout de suite au son ou à la vue
- Vous entendez du bruit et décidez d’aller inspecter
- Vous vous réveillez avec un étrange pressentiment mais vous n’avez ni vu ni entendu le groupe
- Vous n’imaginez pas même ce qui se passe, en revanche vous avez grand soif d’un verre d’eau - direction le puit.
Pour entendre/repérer les assaillants ( PJ): - Vous repérez tous les groupes que vous observez déjà depuis un moment. Vous apercevez même derrière les bottes de paille la lueur d’une cigarette.
- Vous repérez seulement le groupe à l’intérieur de la maison
- Vous repérez seulement le groupe parti pour les écuries
- Vous entendez du bruit et décidez d’aller inspecter en pensant qu'un des employés/la patronne de la maison est réveillée.
Le staff vous dévoilera en privé les informations à savoir. Le reste des actions ne nécessite aucun autre jet de dés, sauf si vous souhaitez déjà ouvrir le feu. Pour les PNJ : 1. Blessure grave 2. Blessure légère 3. Balle perdue 4. Votre PNJ se blesse ou blesse un autre PNJ gravement ou un PJ légèrement (autorisation du PJ nécessaire). Pour les PJ : 1. Blessure grave 2. Blessure légère 3. Pas de blessure mais vous avez surpris les assaillants 4. Vous êtes repéré avant d'avoir réussit votre action ☆ Vous pouvez lancer plusieurs dés pour un seul poste, pensez simplement à bien expliciter la raison du lancer et les différentes options dans le sujet approprié. ☆ Les lancés de dés ne sont pas réservé aux "grosses actions", faites le quand vous le souhaitez et si vous le souhaitez. ☆ Vous pouvez modifier les différentes options pour les tirs (si votre personnage est un as de la gâchette ou non par exemple) tant que vous restez dans le principe proposé. Libre à vous de trouver des excuses pour justifier les ratés, sinon le staff pourra vous venir en aide.
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| Jeu 16 Sep - 11:05
Midnight menace
@Kathleen I. Kearney @Jonas C. BatesDonatien de Pompignan Le hennissement d'un cheval réveilla Donatien. Cela arrivait parfois sans que le rêveur ne sache d'où le cri provenait, de la nuit ou de son rêve. Il noua autour de sa taille une robe de chambre et flatta l'encolure d'une autre bête aux allures d'équidé. Celle-ci piétinait, pour se retenir d'uriner, sur le tapis de la chambre d'invité. La maîtresse des lieux Mrs Kearney avait aimablement cédé au jockey et à son lévrier une chambre pendant les quelques jours que dureraient leur visite. Elle était doucement passée de commerciale à amicale cette rencontre, comme coulaient les brandys qui enflammaient les discussions entre ces deux passionnés.
Les rideaux n'étaient tirés que dans les chambres, pas dans les pièces traversantes, ou à vivre. La lumière de la lune qui filtrait les carreaux rendait donc l'orientation facile sans lampe à huile. Donatien en était bien aise car il faisait froid malgré l'été et cela lui permettait de glisser ses mains libres sous ses aisselles pour se réchauffer. Il y avait du bruit dans les cuisines auquel il ne prêta guère attention. Son éducation l'avait tôt empêché de s'intéresser aux activités diurnes ou nocturnes du petit personnel de maison. Il laissa dans leur sphère les garçons de cuisine et poursuivit dans la sienne, la poussant jusqu'aux écuries, la promenade de son compagnon.
« Quelle guigne ! ». Il ne pensait pas si bien dire à son chien chien, le Français, quand le talon de sa botte s'enfonça dans le crottin d’un cheval. Le bourbier se trouvait en réalité bien plus vaste et finalement, la volonté lui passa de continuer à se décrotter contre les dents d’une fourche lorsque le timbre bourru d’un commandement vulgaire résonna dans l'écurie. Donatien comprenait mieux l’anglais qu’il ne le parlait. Cette petite qualité le prévint à point nommé d'un tête à tête cocasse au cours duquel il aurait confondu malfaiteur et maréchal-ferrant noctambule !
Le jockey de menue constitution n’y réfléchit pas à deux fois et se dissimula au coeur d’une botte de foin fraîchement éventrée, non sans écraser contre lui son fidèle ami. L’animal qui croyait que son maître, ensuqué et forcément un peu râleur à trois heures du matin, ne l’avait sorti que pour lui permettre d’uriner, adora forcément ce nouveau jeu. La queue de l’un battait aussi fort que le coeur de l’autre. Le maître ingrat maintint la grosse bête contre sa poitrine à l’abri du regard des hommes qui passaient devant le box. Il lui écrasa à la fois la gueule et la queue et pria dieu par-dessus tout que cet instant ne les fige pas ensemble raides pour l’éternité.
Récap' des événements - Donatien promène son chien aux écuries en plein milieu de la nuit pour lui soulager la vessie quand il repère un malfaiteur entré par effraction. Il se cache alors avec son compagnon dans une botte de foin et attend dans la peur.
1 au dé ; réussite totale, vous les repérez tout de suite au son ou à la vue.
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| | Jeu 16 Sep - 19:09
Midnight menace
@Kathleen I. Kearney et les autresM'dame Kearney elle en a des ch'vaux et entretenir leurs fers ça d'mande du temps. Alors Jonas il y a passé la journée, accompagné de son tout nouvel apprenti (il avait plus ou moins été obligé d'en engager un pour l'aider à couvrir tout le taf qu'on lui demandait d'effectuer, encore plus lorsqu'il se rendait dans un lieu comme celui-ci). La nuit était tombée plus vite qu'il ne l'aurait pensé et avec tout le matériel à ramener (c'était bien pour ça qu'il n'accepte que rarement de se déplacer pour le taf), il leur avait semblé plus judicieux de dormir sur place.
Sa petite meute est restée à Imogen à l'exception de Dodger ce gros balourd qui lui tient chaud ce soir. La maitresse des lieux a pourtant la place nécessaire pour le loger mais Jonas en tant que... Jonas, préfère de loin la compagnie de personne. Alors il dort dans les écuries, planqué dans la paille qui lui tient chaud et imite vaguement un matelas. Dodger, la tête posé sur son ventre dort lui aussi. Si jusque la les bruits des chevaux ne l'ont pas réveillés, Jo fini tout de même par ouvrir les yeux. C'est que Dodger vient de changer de position et lui a posé la patte sur le pif. Il est plus facile de déplacer un chien comme Oliver mais Dodger lui est plus costaud.
Il fait plutôt sombre ici alors Jonas n'est pas repéré mais il entend quelqu'un parler. Quel con peut bien passer ici à cette heure-ci ? La ferme est réputée pour son élevage de chevaux et il doit probablement y avoir dans les parages des gens suffisamment jaloux que pour tenter de voler l'un ou l'autre canasson, espérant que ça passe inaperçu. Jo tend le bras et referme sa main sur quelque chose. Un fer à cheval... C'est pas franchement ça qui va l'aider mais entre de bonnes mains ça pourrait s'avérer assez utile comme "arme".
Récap' des événements - Gros dodo dans la paille et réveil. Jo chope un fer à cheval comme arme, son marteau et probablement le reste de ses outils trop loin.
3 au dé ; Vous repérez seulement le groupe parti pour les écuries. 2 au dé ; Il chope un fer à cheval.
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| | Sam 18 Sep - 20:10
Midnight Menace
@Jonas C. Bates et les autresNon, décidément, elle ne parvient pas à dormir. Rejetant ses draps au pied du lit, Kathleen s’étire dans l’obscurité. À l’extérieur, même pas un croissant de lune. A-t-elle rêvé ? Elle ne sait plus, mais il lui reste comme une vague impression de menace, un noeud dans la gorge dont elle cherche en vain à se débarrasser. S’emparant d’un châle de laine, elle aperçoit par la fenêtre un mouvement dans l’obscurité. Un renard, sans doute, peut-être juste un chat errant, tente-t-elle de se raisonner.
Mieux vaut toutefois en avoir le coeur net, décide la jeune propriétaire. De toute façon, elle pourrait profiter du calme de la nuit environnante. Elle s’apprête à descendre les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée de la propriété, lorsqu’un juron retentit, quelque part devant elle. Et ce n’est sûrement pas Donatien de Pompignan, son invité instruit - et amateur de brandy - qui grogne ainsi. La voix est bien trop basse… Or, à part lui, personne ne dort à cet étage !
Tétanisée, Kathleen voit soudain deux silhouettes se profiler au pied de l’escalier. L’une d’elles allume une cigarette, ce qui a pour effet d’illuminer son visage un bref instant. Il ne s’agit ni de Donatien, ni d’aucun des employés du Kearney Ranch, dont la propriétaire comprend soudain qu’elle se fait cambrioler. Tentant une retraite vers sa chambre à coucher, elle réfléchit à toute allure. La seule arme à feu de la propriété se trouve accrochée au manteau de la cheminée du salon - pour pouvoir s’en emparer, il lui faudrait traverser la maison. Les balles, quant à elles, sont dans une boite en métal, cachée derrière quelques ouvrages empilés dans la bibliothèque du même salon. Tout aussi hors d’atteinte, donc.
Parvenue dans sa chambre, la jeune femme entrevoit une seconde lueur. Un second groupe de malfaiteurs, constitué de 4 ou 5 membres, se presse à l’extérieur, près des écuries. Elle est prise au piège dans cette pièce… Le plancher craque, sur le palier tout proche, et la brune panique. S’emparant du chandelier posé sur la table de nuit, elle soupèse l’objet. La base est en métal, et son poids est soudain très réconfortant. Tâchant de calmer sa respiration, Kathleen se colle contre le mur, derrière la porte de sa chambre, priant pour ne pas devoir faire usage de cette arme improvisée.
Récap' des événements - Kath se réveille d’un sommeil agité, et décide d’aller voir dehors si elle y est. Avant même de pouvoir sortir, elle s’aperçoit que des inconnus prennent d’assaut sa propriété. Et que la carabine de Papa Kearney est hors de portée… Elle se réfugie dans sa chambre, armée d’un chandelier.
1 aux dés : Vous repérez tous les groupes que vous observez déjà depuis un moment. 1 aux dés : Kath s'empare du chandelier le plus proche
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| Lun 20 Sep - 12:38
Midnight Menace
@Kathleen I. Kearney, @Jonas C. Bates & les autresBobby Donovan Le silence de la nuit n’était interrompu que par des ronflements s’échappant de la petite cabane non loin des écuries. En cet instant, rien ni personne n’aurait pu réveiller Bobby, trop satisfait après les premières heures nocturnes passées en charmante compagnie. Elle reposait là, dans la paille, aussi nue et endormie que lui. Une fille qui travaillait dans une ferme du coin, Daphne. Ou était-ce Diana ? Il n’en était plus très sûr, mais quelque chose comme ça en tout cas. De toute façon, ce n’était pas son prénom qui l’intéressait.
Oui, rien ni personne n’aurait pu le réveiller, si ce n’est une désagréable et bien connue sensation corporelle, celle d’une vessie un peu trop remplie. Toujours plongé dans le sommeil, il résista autant qu’il put, mais malheureusement l’appel de la nature fut trop fort et finit par le réveiller totalement. Grognant sans se soucier de réveiller son amante d’un soir - qui de toute façon ne bougea pas d’un pouce -, il se redressa malgré tout péniblement. S’il avait été un peu réveillé, peut-être aurait-il remarqué le bruit au loin et les chevaux qui commençaient à s’agiter, mais tout cela passa pour lui inaperçu.
Comme sa mère lui avait appris à toujours bien se présenter, il enfila tout de même un pantalon et des chaussures avant de sortir à l’extérieur. L’air frais de la nuit le réveilla tout à fait et il s’en alla d’un pas tranquille trouver un coin un peu isolé pour se soulager. Il était peut-être seul dans le noir - du moins le croyait-il - mais M’dame Kearney ne serait pas contente, pour sûr, s’il allait n’importe où. Il ne se rendit absolument pas compte qu’il manqua de justesse de groupe d’assaillants qui se dirigeait justement vers les écuries. Totalement inconscient du danger, il continua sa promenade en sifflotant, jusqu’à trouver un arbre qui lui sembla parfaitement convenir. Le sifflotement se transforma en chanson paillarde tandis qu’il accomplissait sa besogne.
Récap' des événements - Bobby dort en charmante compagnie dans une cabane près des écuries. Il se réveille sentant l'appel de sa vessie et part se soulager plus loin, totalement inconscient des événements de la nuit.
4 aux dés: 4. Vous n’imaginez pas même ce qui se passe, en revanche vous avez besoin de soulager votre vessie - direction le fond du jardin.
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| Jeu 23 Sep - 19:12
Midnight Menace
@Kathleen I. Kearney, @Jonas C. Bates & les autresGeorge Heckleberry Il allait pleuvoir, que son genou lui disait. Foutue vieillesse! « Ça rend devin, » qu’il disait son vieux à lui. Maigre consolation comparée à la douleur qu’il s’empressa de noyer sous une longue rasade de whisky. Enfin aussi longue qu’elle pouvait l’être, puisque sa flasque était bien légère. Il se retint de balancer le contenant en métal contre le sol pierreux de son point d’observation. C’est que ça coûte cher ces conneries. Maugréant sa barbe, Heckleberry entreprit de descendre la petite montée. Il faisait noir comme l’enfer et il glissa plusieurs fois sur des petites roches, trouvant par il ne savait quel miracle son équilibre à chaque fois.
La fermette était endormie, de ce qu’il pouvait en voir. Les canassons étaient dans la grange et Heckleberry n’avait qu’à ouvrir la porte pour en récupérer un sans se faire voir. Les gamines devaient plus souvent avoir des fermes seules, c’était bon pour ses affaires. Il porta sa flasque à ses lèvres avant de pousser un juron. Foutue vieillesse et sa mémoire en feuille à rouler. Pas le choix, il allait devoir se rabattre sur la boue qui stagnait au fond du puits de la demoiselle. Penché aussi bas qu’il le pouvait sans faire claquer ses genoux, il s’avança sur le domaine. Tout de noir vêtu, son chapeau lui dissimulant la moitié du visage même de jour, il était à peu près sur qu’il aurait fait peur à la mort elle-même. L’idée le fit sourire et il pressa le pas. C’est qu’il crevait de soif, nom de Dieu!
Foutue vieillesse!
Récap' des événements - Heckleberry rôde autour de la ferme, mais il est vieux et aveugle, donc ne comprend pas ce qu'il se passe. Par contre, il a plus de whisky, alors il se rabat sur le puit.
4 aux dés: 4. Vous n’imaginez pas même ce qui se passe, en revanche vous avez grand soif d’un verre d’eau - direction le puit.
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| Ven 24 Sep - 0:06
Midnight menace
@Kathleen I. Kearney & @Jonas C. BatesDutch Albert La lueur d’une cigarette derrière les bottes de paille, c’était lui, Dutch Albert. Derrière son chapeau melon noir, quelques hommes accroupis dans les herbes qui attendaient son signal. Médusés, ils avaient tous suivis du regard le vieux George dévalant la pente rocailleuse puis clopiner vers le puits en passant à une dizaine de mètres d’eux sans les voir. Les gros durs échangèrent un regard circonspect dans la nuit.
-Bon, chuchota-t-il après ce bref moment d'égarement. On laisse les chevaux. Les autres attendent le signal.
Par « les autres », Dutch désignait naturellement la petite équipe de pillards déployés de l’autre côté du domaine. Leader expérimenté, Dutch Albert n’avait pas mis au point un signal particulier. Quelque chose finirait par déraper et les autres comprendraient. Il ne réalisait qu’à présent que cet organisation ne faisait aucun sens. Avant un braquage, certains sont nerveux. Dutch n’était pas nerveux mais disons plutôt qu’il avait le trac, comme d’habitude.
Calmement, il sortit son colt et se tourna vers ses hommes pour un dernier encouragement :
-J’ai merdé, dit-il, j’ai oublié de choisir un signal. -El vell que va al pou ? -Exactement, il faut trouver un moyen de les avertir…, maugréa-t-il Le muet désigna la maison en agitant les mains pour expliquer quelque chose. Dutch regarda vers la fenêtre où une petite lumière s'éteint. Il acquiesca à l’idée, même s’il n’était pas certain de comprendre le muet véritablement. Bob le muet et Castille travaillaient pour lui depuis assez longtemps pour qu’ils n’aient plus besoin de bavarder. Leurs paires d’yeux se tournèrent brusquement vers une autre silhouette dans la nuit. Au loin, ils ne virent pas qu’il s’agissait du garçon de ferme. Tous attendirent qu’il disparaisse.
-Putain mais y a combien d’employés dans ce bourbier ?
Sans se savoir observés de la belle Kathleen, Dutch et Bob le muet s’engagèrent vers la maison. Ils avaient un commanditaire à honorer et une perspective d’avenir brillante devant eux, pas question de foirer ce carnage. Rien ne les forçait à agir proprement alors pas de quartier contre les gentils fermiers. Pénétrant dans le hall, le visage de Dutch fut brièvement éclairé par l’allumette de sa cigarette. L’entrée était calme et silencieuse. Le muet se posta pour monter la garde en bas des marches. Leur idée du nombre de résidents est approximative.
Dutch s’engagea dans les escaliers, à la suite de Miss Kearney qu’il n’avait pas eu le temps d’apercevoir. Son pied fit craquer le plancher. Tout était calme, comme un braquage aux gants de velours.
-Miss Keaarneey, murmura l’assassin qui avait retenu le nom de la propriétaire. C’est l’heuure…
Apercevant une ombre furtive sous une porte, Dutch l’enfonça d’un coup de pied et tira dans la fenêtre qui se présentait devant lui. Le verre explosa avec fracas.
« Ha-ah ! » s’exclama-t-il en rencontrant la silhouette toute penaude de la jeune et belle propriétaire armée d’un chandelier. « Désolé de devoir vous abattre, mademoiselle, mais... » Voulant joindre le geste à la parole, Dutch entra un peu plus dans la pièce et tendit son bras armé vers Kathleen. Malheureusement (pour lui), sa manche se coinça dans la poignée de la porte et l’empêcha d’exécuter son geste mortel.
« Merde ! »
Récap' des événements - Dutch Albert et ses hommes, tapis dans l'ombre, observe les vas et viens sur le ranch. Dutch ne maîtrise pas la situation à 100% mais il s'engage avec un complice à l'intérieur de la maison tandis ce que d'autres hommes commencent à assaillir l'intérieur de la cour et l'arrière de la propriété. Il trouve Kathleen dans une chambre et tire dans une fenêtre. En s'apprêtant à la tuer, il se coince une manche dans la poignée de porte.
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| Mer 20 Oct - 20:06
Midnight Menace
@"Featuring"Titus March Le butor a les éperons qui claquent, comme s’il avait oublié que la discrétion était le maître mot de cette mission. Après tout, il ne s’imagine pas tomber sur âme qui vive dans les écuries, à part peut-être les chevaux. Et puis, de toute façon, il est trop soucieux de rouler des mécaniques devant Dutch.
Avec un petit groupe de puants, Il fait grincer la porte en bois qui révèle un bon paquet de paires d’yeux, visages équins qui les accueillent avec plus de curiosité que de peur. Titus leur passe devant comme un prince devant sa cour, la tête haute, les dents jaunes. — C’est con qu’faille s’en débarrasser. Luther, tu m’accroches un peu d’pailles à la queue de ces bêtes et tu brûles tout à mon signal. Les autres, préparez vos flambeaux. “ Le groupe s’exécute, ouvrant la porte des box aux équidés décidément pas farouches. Ils sont bien dressés. — Non, attend. “ Dit-il en stoppant le geste malheureux d’un Pawnee qu’ils avaient ramassé sur la route. La bête qu’il voulait sacrifier lui semblait trop jolie pour partir en fumée. — Celui-là on l’garde pour Dutch. “ Jamais il ne s’arrête de lui lécher les bottes.
En attendant, comme un “bon” chef, il se contente de croiser les bras pendant que les autres déambulent dans le foin. Il se félicite d’ailleurs de cette initiative quand, de part son recul avec le reste du groupe, un étrange bruit lui vient aux oreilles : on dirait qu’on bas un tambour. Il se glisse loin de ses complices, zigzagant entre quelques bottes de paille laissées là. Dans l’une d’entre elles s’agite la queue blanche d’un chien, petit verre qui dépasse à peine. — Coucou toi. “ Tirant la bête de sa planque, un homme accroché à l’animal comme une moule à son rocher en sort aussi. Par surprise, il se contente de filer un grand coup de pied dans le tas avant de dégainer son arme. — Bordel de merde ! T’es qui toi, un clodo ? “ La bête grogne. — Toi ta gueule. “ Titus tire. Mal. En tout cas au colt.
La balle, magnifiquement évitée par la bestiole, s’en va ricocher contre le fer d’une fourche posée là, attérissant finalement dans le croupion de la bête qu’avait choisi le truand pour son idôle. Entraînant le Pawnee avec lui, l’étalon file toute bringue hors de l’écurie, accompagné par les cris de l’homme accroché à sa queue. — BRÛLEZ TOUT ON SORT. “
Récap' des événements - 1 au dès : Titus voit/entend Donatien Paire : Titus tire sur le chien de Donatien mais se loupe et créé la pagaille
Titus et quelques gars entrent dans les écuries qu’ils prévoient de faire flamber, avec quelques chevaux au passage. Il finit par entendre la Donatien et son chien et, voulant tuer la bête, tire. Hélas la balle ricoche, touche un cheval qui se carapate avec un type accroché à sa queue. Le mec hurle.
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| Dim 7 Nov - 0:37 Unforgiven Chapter One Midnight menace Un coup de feu retentit dans la nuit. Quelques minutes plus tard, un homme accroché à un cheval pousse à son tour un cri. Le silence de la nuit est enfin déchiré par ces deux sonnettes d’alarme qui marquent le début d’une terrible attaque. A présent, tout le personnel du ranch ne peut nier la terrible vérité : l’ennemi est partout, tapis dans l’ombre, déjà prêt à faire crier le plomb et ravager les terres de la propriétaire. La grange, d’ailleurs, commence à être saccagée et brûlée, faisant pousser aux chevaux de Kathleen de terribles hennissements. Dans la maison : 5 pnj Dans la grange : 4 pnj Mort : un pnj traîné derrière un cheval Explications/Déroulement Le staff n’impose pas d’ordre de passage, vous pouvez vous consulter entre joueurs si vous souhaitez le faire. Néanmoins considérez qu'il y a une réponse par personnage par tour, pas plus. Un tour débute avec l'intervention de Destiny. Vous pouvez néanmoins vous organiser comme vous le souhaitez pour l'ordre de passage dans un tour. N’hésitez pas à communiquer vos intentions au staff pour que tout le monde puisse jouer comme il l’entend. Attention, les PNJ sont tuables sans demande de permission JET DE DÉS Pour fuir :
- Réussite totale, vous arrivez à fuir au nez et à la barbe de vos ennemis.
- Vous prenez la fuite, mais vous êtes repéré par quelques bandits qui vous prennent en chasse (vous pouvez ripostez si vous le souhaitez)
- Vous prenez la fuite, mais une balle vous blesse.
- Vous tentez de fuir mais vous êtes intercepté immédiatement par les bandits.
Pour vous battre:
- Réussite totale, vous arrivez à frapper/toucher vos adversaires et les tuez
- Vous blessez une partie de vos adversaires
- Vous ne touchez qu’un seul adversaire que vous écorchez à peine.
- C’est raté, vous manquez votre cible ou êtes assommé (au choix ) / tué (pour les PNJ)
Sachez que les actions des lancers peuvent être modifiées seulement pour les PJ afin de coller un peu plus à leur personnage et leurs situations. Faites vous plaisir. Le staff vous dévoilera en privé les informations à savoir. Le reste des actions ne nécessite aucun autre jet de dés. RAPPEL : les PJ tel que Kathleen ou Jonas ne peuvent être tués. ☆ Vous pouvez lancer plusieurs dés pour un seul poste, pensez simplement à bien expliciter la raison du lancer et les différentes options dans le sujet approprié. ☆ Les lancés de dés ne sont pas réservés aux "grosses actions", faites le quand vous le souhaitez et si vous le souhaitez. ☆ Vous pouvez modifier les différentes options pour les tirs (si votre personnage est un as de la gâchette ou non par exemple) tant que vous restez dans le principe proposé. Libre à vous de trouver des excuses pour justifier les ratés, sinon le staff pourra vous venir en aide.
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| Since : 06/12/2020 Messages : 70
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| Dim 7 Nov - 14:19
Midnight menace
@Kathleen I. Kearney @Jonas C. BatesDonatien de Pompignan Un malfaiteur à la carrure rustaude tira sur la queue du chien qui glapit en claquant sa mâchoire près du bras de son agresseur. Donatien dont la surprise tétanisait le visage sous ses cheveux plein de pailles, agrippé à son compagnon de mauvaise fortune avant qu’il ne s’échappe, suivit le mouvement de mauvais gré. « Do-Do-Donatien de Pompignan - il bafouilla à la question avant de sortir la tête des épaules pour crier plus résolument en français - NON ! ». Le lévrier évita la balle mais pas la croupe mouchetée d’un magnifique Ranger du Colorado. L’étalon donna une ruade et fila en position de conduite avec un homme pendu au crin de sa queue.
D’autres chevaux plus jeunes hennirent et tirèrent sur leurs rennes. La panique s’emparait du harem mais aussi des truands qui en perdirent momentanément la maîtrise.
Donatien, sans être un homme d'action, n’y réfléchit pas à deux fois. Il grimpa à cru sur une jument dont il avait partagé le box (et le crottin sous son talon). Il aperçut à peine le maréchal ferrant dans un autre voisin, moins qu'il perçut le son distinctif d’une balle qui siffla à son oreille en tout état de cause. Les doigts solidement attachés à la crinière de la bête et le nombril collé au garrot, il fila hors de la grange et se trouva bientôt soulagé de ne se trouver plus inquiété que par une mauvaise chute. Le jockey n’avait pas l’habitude de monter de cette manière et regrettait le solide appui de ses étriers. La vitesse de sa monture n’était pas tirée à la corde comme le chien parvenait à courir à côté. Donatien ne devança quelques bandits que le temps qu’ils équipent un destrier.
Leur peloton le rattrapa dans un pré. Allez, allez, le jockey poussait-il sa poulidor. Lui n’avait quand même pas gagné le Grand Prix de Deauville pour rien, nom de dieu ! Donatien ne dirigeait pas Damaka, se contentait de se râper l’entrecuisse sous sa robe de chambre et sur sa robe couleur baie. Après l'heure du dîner, il ne voulait pas plus manger du plomb que l'herbe du pré. Il distingua alors devant eux, malgré la nuit noire, le bel étalon blessé que la jument avait poursuivi jusqu’à la fin. Le mâle tomba lourdement en retournant la poussière. Donatien l’évita de justesse au contraire de l’un de ses adversaires qui passa de l’autre côté de son cheval contraint à freiner des quatre fers.
Le jockey risqua alors un coup d’oeil derrière son épaule pour distinguer le nombre de ses poursuivants dont les silhouettes se détachaient à peine sur le fond de la grange enflammée. Le cavalier voltigeur se relevait. Et Mouchien, surtout, ne répondait plus à l'appel.
Récap' des événements - Donatien s'enfuit de la grange sur une jument à la suite de l'étalon blessé par balle. Des malfrats le poursuivent et le rattrapent. Le jockey en sème un quand il évite l'étalon qui s'effondre devant leur peloton.
2 au dé ; vous prenez la fuite, mais vous êtes repéré par quelques bandits qui vous prennent en chasse (vous pouvez ripostez si vous le souhaitez). 3 au dé ; vous ne touchez qu’un seul adversaire que vous écorchez à peine.
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| | Dim 14 Nov - 20:30
Midnight menace
@Kathleen I. Kearney et les autresLuther, tu m’accroches un peu d’pailles à la queue de ces bêtes et tu brûles tout à mon signal. Les autres, préparez vos flambeaux. Voila bien l'une des innombrables raisons pour lesquelles Jonas n'aime pas les humains. De parfaits connards. Il aimerait volontiers leur coller la tête sur son établie et leur marteler la gueule jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une bouillie informe bonne pour les corbeaux du coin ou les poissons de la rivière la plus proche.
Les types s'avancent de plus en plus, il a bien du mal à retenir Dodger ou est-ce Dodger qui a du mal à retenir Jonas ? Quoiqu'il en soit, l'un comme l'autre restent le plus silencieux du monde. A cet instant Jo est content d'avoir amené ce chien-ci et pas Beauty. Elle, elle serait déjà occupée à mordiller vainement le talon de l'un des types mais le désavantage avec elle c'est qu'elle s'envolerait d'un coup de pied. Un gros bonhomme comme Dodger, c'est une toute autre affaire. C'est finalement un autre gars avec un autre chien qui est découvert. Décidemment c'est un chenil ici. La suite vous la connaissez. Le type a probablement appris à tirer avec un tas de clones et est incapable de toucher sa cible, une bonne chose pour le chien. Donation parvient à s'enfuir et cette distraction est une aubaine pour Jonas. Un homme de moins dans la grange ça fait toujours une arme à feu en moins. Lui est pour l'instant seulement armé d'un fer à cheval.
Mais voila, du feu a déjà été introduit dans la grange et le feu... et bien préparez vous à être choqué mais ça brûle. Jo' n'aime pas qu'on fasse cramer des granges et des chevaux, déjà parce que ça lui retire du boulot et donc de l'argent mais aussi parce que ces pauvres bêtes n'ont rien demandés à personne. Ok l'un d'eux l'a pincé tout à l'heure mais Jo n'est rancunier qu'avec l'Homme. Alors il s'élance, Dodger caché derrière lui. Jo n'hésite pas et prend en chasse l'un des hommes. Il aurait pu se contenter de ses poings mais un fer à cheval ça fait sacrément mal aussi. Il le tient dans sa main droite et après avoir frappé le type d'un coup ferme au ventre, le forçant à se plier, il le lui plante dans l'épaule du côté où il tient son arme. Gros coup de genou dans la gueule histoire de bien marquer le coup. Mais le type est encore suffisamment conscient que pour filer dès qu'il sent une ouverture, suivant le reste de sa troupe.
Dodger lui en à profiter pour filer, emportant avec lui l'un ou l'autre cheval qu'il a effrayé en se gourant de chemin et en farfouillant dans leur box. Mais ça, personne n'en saura rien et surtout pas Oliver... C'est un coup à se faire chambrer pendant longtemps.
Le hennissement des chevaux restant est insupportables et il le deviendra de plus en plus s'il ne fait rien. Il croise le regard de l'un d'eux qui manque de peu de l'assommer. Un regard empli de terreur qu'il ne pourra pas oublié s'il les abandonne ici. Non non, il n'a pas changé leurs fers pour rien aujourd'hui. C'est qu'il a tissé un lien de confiance avec chacun d'entre eux. Qu'est-ce que Nana penserait de lui s'il laisser ces chevaux crever ici alors qu'il aurait pu faire quelque chose ? Est-ce qu'il peut seulement faire quelque chose ? En tout cas ça vaut la peine d'essayer.
Jonas passe derrière le cheval et lui donne une tape au cul pour le faire décamper. Pourvu qu'il trouve ensuite seul la sortie. C'est à ce moment qu'il réalise qu'il est le seul con encore dans l'écurie... Il commence d'ailleurs à suffoquer par ici. Il tousse, essaye de se couvrir la bouche avec son bras. S'il pouvait éviter de cracher ses boyaux ce serait pas mal. Mais bordel, sortez tous ! Il pousse un autre cheval vers la sortie mais est bien incapable de voir à travers la fumée s'il en reste d'autres. Il n'a plus vraiment le choix maintenant. S'il ne veut pas terminer enseveli sous les poutres qui commencent à craqueler il ferait mieux de dégager d'ici à son tour. Il marche sur quelque chose, peut-être un serpent parce que le truc fini par s'enrouler autour de sa jambe. Non, ce n'est pas un serpent. Le voila tiré d'un coup sec, il tombe lourdement sur le dos et se retrouve entrainé à son tour vers l'extérieur. Il parvient à retirer sa botte dans la course folle et se sépare ainsi du cheval affolé. Son dos doit être dans un état lamentable... Voila ce qu'on récolte quand on vient aider les gens directement chez eux. La prochaine fois il exigera de Kathleen qu'elle passe à son atelier...
Il rampe finalement pour se mettre à l'abris, espérant qu'on ne profite pas de ce moment pour lui tirer dessus et que le regard des bandits soit concentré sur autre chose. C'est en se tirant sur ses avants bras qu'il réalise à quel point ceux la on aussi morflés. Allez tous bien vous faire enculer.
Récap' des événements - Jo' se bat avec un fer à cheval et ses muscles et blesse un type. Il commence à faire beaucoup trop chaud ici alors il opte pour aider les chevaux mais n'y voit finalement plus très clair et c'est un cheval qui le sort de la non sans dégâts. Jo râle parce que c'est dans sa nature d'homme bourru (même si ce n'est pas une excuse).
2 au dé ; Vous blessez une partie de vos adversaires. 4 au dé ; Jo se fait entrainer par l'un des chevaux.
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| | Mar 7 Déc - 21:12
Midnight Menace
@Jonas C. Bates et les autres TW : violence/homicide/traumatisme généraliséKathleen n’a pas exactement fière allure, vêtue de sa robe de nuit et d’un châle qui glisse sur ses épaules tremblantes. Mais le poids du chandelier dans sa main droite la rassure : malgré son aspect dérisoire, cet objet doit pouvoir faire des dégâts. Du moins c’est ce qu’espère la brune, à qui il ne reste plus grand-chose d’autre que l’espoir. Coincée dans cette chambre, cachée derrière la porte entrebâillée, la jeune femme guette le moindre bruit, tentant de contrôler sa respiration erratique. Elle a encore du mal à comprendre ce qui lui arrive : qui sont ces gens, et que font-ils chez elle ? Ils ne sont pas là pour te faire la causette, en tout cas, c’est certain, se dit-elle. Mais qu’a-t-elle fait pour mériter cela ? Si au moins elle avait gardé le revolver de Clyde…
Lorsque le prénom traverse son esprit, elle frémit. Ce n’est tout de même pas sa bande, celle du bal maudit, celle de Mae-je-mens-comme-je-respire-Matthews, qui vient visiter sa propriété ? Non, il n’oserait pas. Ou peut-être que si, après tout elle ne sait rien de ce type. Si ce n’est qu’il oserait beaucoup plus que cela. Mais allez savoir pourquoi, elle a du mal à l’imaginer envahir la ferme d’une jeune femme isolée – et elle ne dit pas ça parce qu’elle a passé une nuit dans ses bras. Pourquoi pense-t-elle à cela maintenant ? Il paraît que, quand on va mourir, votre vie repasse devant vos yeux… Mais Kathleen ne compte pas mourir. Pas ce soir, en tout cas.
Miss Keaarneey. C’est l’heuure…
Ainsi, les assaillants connaissent son nom. Les intonations traînantes ne sont pas celles de l’Ecossais, mais le rustre doit faire partie de sa bande de bons-à-rien. À cette pensée, Kathleen sent une rage froide l’envahir. Profiter de son hospitalité, c’est une chose. Jouer avec ses sentiments, passe encore. Mais s’en prendre au domaine paternel, à cet héritage qui est la raison de son retour dans l’Ouest…
Si je meurs, je jure que je te tuerai, King.
À peine a-t-elle murmuré cette phrase entre ses dents que plusieurs choses explosent simultanément. D’abord, sa porte, par laquelle une silhouette massive se profile. Ensuite, sa fenêtre, qui vole en éclats. Enfin, ses tympans, qui ne supportent pas le bruit assourdissant du coup de feu de son assaillant après le silence cotonneux de la nuit. Elle voit bien que le malfrat cause, mais elle n’entend plus rien. Ses oreilles sifflent encore alors qu’elle abat de toutes ses forces l’objet en métal sur la tête de l’envahisseur. Celui-ci, pris au piège d’une poignée de porte récalcitrante – tous les confrères de King et Matthews sont-ils aussi stupides ? Peu importe, si cela peut lui sauver la vie, décide la brune – ne réagit pas, et s’effondre en une masse grotesque. Seul son bras droit, encore accroché à la poignée de porte, donne l’impression qu’il va se relever à tout moment.
Kathleen détourne le regard. Tout cela s’est joué en l’espace d’un instant, un instant qui a duré une éternité, mais un instant seulement. Une odeur de fumée lui pique à présent le nez, et la jeune femme réalise que le bûcher n’est autre que son écurie. Les chevaux ! Elle doit avoir au moins une dizaine de bêtes là-dedans, elle peut toutes les nommer, mais peut-elle les sauver ? Et si le braqueur se réveillait ? Mais ce dernier ne fait pas mine de remuer un muscle, et une flaque se forme du côté de sa tempe… Elle se décide en un instant : elle lance son coude, enveloppé à la va-vite dans son châle de laine, à travers la fenêtre, agrandissant l’ouverture qu’a créé son assaillant en tirant de ce côté. Bientôt, elle peut passer à travers, ce qu’elle fait en s’entaillant au passage la main gauche ; pas grave, elle regardera à ça plus tard, le bruit va attirer les rustres qui sont en ce moment plus occupés à vandaliser ses meubles, et puis il faut qu’elle sauve ses chevaux, dont les hennissements paniqués la privent de raison. Elle hésite brièvement avant de se laisser tomber sur le toit en pente de l’établi voisin ; une hésitation qui l’empêche de se réceptionner correctement un mètre et demi plus bas, où elle heurte le sol un peu plus violemment qu’espéré. Elle est bonne pour une cheville foulée, peut-être pire, mais l’adrénaline qui sature à présent ses veines lui permet de courir sans trop de peine jusqu’à la grange. Elle ne voit pas derrière elle, perché à sa fenêtre - ou du moins à ce qu’il en reste - une silhouette trapue (si elle se retournait, c’est le visage déformé par la rage de Bob le muet qu’elle apercevrait) qui la suit du regard.
Elle identifie Othello, Juliet et Falstaff parmi les chevaux qui sont parvenus à s’échapper du brasier ; et, au loin, une silhouette menue sur une monture au galop, est-ce Donatien qui a réussi à s’enfuir ? Elle le croyait pourtant endormi à l’intérieur de la maison, mais peu importe à présent. Elle aimerait le rejoindre, elle aussi, mais le spectacle de dévastation est trop majestueux et happe irrésistiblement son regard. La grange est en flammes. La fumée est partout, et l’empêche de distinguer l’étendue exacte des dégâts, mais elle sait déjà que la lutte est perdue. Le feu a gagné, son assaut impitoyable sur les murs de la propriété est un succès. Bientôt, les poutres même craquent sous ses attaques, et Kathleen assiste, impuissante, à l’effondrement du toit qu’elle a si péniblement réparé de ses propres mains l’été dernier. Elle ne sait pas combien de chevaux elle a perdu, combien de vies viennent de s’achever dans la souffrance.
Jonas ! Le nom lui revient, comme un coup de massue supplémentaire. Le maréchal-ferrant qui lui rend mille services, un peu grognon certes mais toujours serviable, a-t-il survécu ? La métisse hésite brièvement à se lancer dans les flammes pour vérifier, mais la bâtisse s’effondre avant qu’elle ait le temps de se décider. Elle réalise alors qu’elle tient toujours à la main le chandelier en métal, qu’elle serre si fort que ses jointures en sont blanchies. Vient-elle vraiment de tuer un homme ? Elle revoit le sang former une flaque, là où la tête meurtrie de son assaillant a heurté le sol. Peut-on survivre à une blessure pareille ? Elle n’est pas Docteur Kearney, femme médecin de l’Ouest, elle n’en sait fichtrement rien. Et puis ça n’est pas sa priorité. Un second malfrat sort de sa demeure, et aperçoit son visage à la lueur des flammes rugissantes. il hurle quelque chose, et ce quelque chose doit être un ordre, car soudain, plusieurs formes surgissent de la fumée et se dirigent vers elle. Brandissant son fidèle chandelier, Kathleen oublie Jonas, les chevaux, Donatien et le fait que ces hommes se dressent entre elle et tout ce qu’il lui reste comme possessions.
Venez donc me chercher, si vous l’osez, bande de… pleutres ! Malfrats ! Médiocres ! Enflures ! Forbans ! Ectoplasmes ! Analphabètes ! Brutes ! Gros-pleins-de-soupe ! Coloquintes !
Bon, pour la dernière, elle n’est pas certaine, mais elle vient de leur sortir la quasi-entièreté de son chapelet d’injures, ça c’est sûr.
Récap' des événements - Kath parvient par un extraordinaire coup de bol à assommer Dutch d’un coup de chandelier bien placé. Elle fuit par sa fenêtre, s’entaille la main et se tord une cheville au passage. Elle constate l’étendue des dégâts, voit Donatien s’enfuir, mais n’aperçoit pas Jonas. Les malfrats, eux, l’aperçoivent bien, et s’approchent de celle qui vient de descendre leur chef…
1 aux dés : Kathleen Kearney, avec le chandelier, dans la chambre à coucher 2 aux dés : Kath, toujours armée de son fidèle chandelier, tente de prendre la fuite mais est repérée par les bandits
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| Since : 18/11/2019 Messages : 682
Faceclaim : Jimmy les deux bottes Crédits : GHOEST
| Dim 10 Avr - 20:25 Unforgiven Chapter One Midnight menaceAlors qu’elle échappe in extremis à la mort dans sa propre maison, Kathleen parvient à s’enfuir en profitant d’une diversion salvatrice. A ses pieds, le ranch est en désolation. Le feu prend dans la grange à foin et s’étend jusqu’aux écuries d’où parviennent à s’échapper quelques équidés en panique. Grâce à son coup de chandelier habile, les attaquants masqués sont attirés par les hurlements de leur leader, fou de rage. Ils se précipitent à l’intérieur sans la voir mais un assaillant la frappe à la tempe avec la crosse de son arme. Jonas, héroïque malgré lui pendant cette folle soirée, parvient à sauver la plupart des animaux prisonniers des flammes. Rien n’arrête pourtant l’incendie. Fort heureusement, le maréchal-ferrant voit la détresse de Kathleen, pieds nus dans sa propriété en flamme, alors que des tirs éclatent de tous les côtés. Il parvient à la ramener à l’abri et les deux survivants d’une attaque de ranch particulièrement barbare s’évadent, chassés par les malfrats. Il faut marcher très longtemps dans la nuit avant d’atteindre le bureau du shérif. Le comté d’Imogen souffre d’un accès aux services difficile, un mal très commun dans l’ouest sauvage. Alors que les survivants tentent de se réfugier chez des voisins ou en ville, les malfrats sortent de la maison à laquelle ils viennent, à son tour, de mettre le feu. Le vieux George est tombé à un mètre du puits, froidement abattu par les brigands. Bobby n’est jamais revenu de sa halte au fond du jardin. Quant à Donatien, le prodige qui faisait la fierté de son entraîneur, il franchit la ligne d’arrivée sur le chemin, écrasé par son cheval blessé. Les malfaiteurs ne traînent pas, ils placent à l’entrée du domaine le corps d’un lapin abattu pour cette bizarre signature. Quand nos rescapés parviennent enfin à Imogen, on aperçoit déjà les colonnes de fumée s’élever au-dessus de la pinède. The end ? Le premier chapitre d’UNFORGIVEN est terminé ! Félicitation ! Vous avez participé au premier tour de l’event UNFORGIVEN, chapitre un. Grâce à des jets de dés audacieux et heureux, Kathleen et Jonas parviennent à s’échapper (presque) sans une égratignure. Le terrible Dutch Albert se rappellera de cette jeune-femme qui l’a humilié et lui a brisé la tempe. Titus et ses hommes ont réussi à lancer l’incendie qui anéantit totalement la ferme. Nos deux héros du jour ne s’imaginent pas qu’un autre ranch a lui aussi souffert d'un assaut criminel. To be continued... ☆Votre personnage a survécu mais il a peut-être beaucoup perdu dans cette histoire. A vous de choisir quelle sera sa prochaine action ! L’event est bel et bien canon et vous devez prendre en considération ses répercussions dans votre timeline. Kathleen et Jonas, nos deux PJ, sont peut-être amenés à croiser de nouveau leurs assaillants ou à réclamer la justice. Quoi qu'il en soit, nous avons hâte de découvrir comment cette nuit maudite affectera votre personnage dans vos futurs rps. Profitez d'une trêve bien méritée à Imogen où toute la communauté vous attend déjà avec une bière fraîche et une couverture chaude. ☆ Vous pouvez désormais vous inscrire au CHAPITRE II ! La trajectoire de vos PJ n'a peut-être pas fini de croiser celle des méchants. ☆ Un énorme merci à tous les participants ! Malgré quelques ingérences de notre responsabilité quant à la cadence des tours, vous avez été extraordinaires et chaque PNJ reste gravé dans nos mémoires comme une petite comète stupide qui a illuminé nos yeux. Vous nous avez bien fait tourner en bourrique et c'est pour ça qu'on vous aime autant !
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