- NOM › Moss - PRÉNOM › Winston - SURNOM › / - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 4 avril 1859, dans l'Illinois. - ÂGE › 28 ans. - NATIONALITÉ › Américaine. - ORIGINES › Anglaises. - MÉTIER › Dramaturge et metteur en scène. - RICHESSE › $$. Le minimum confortable. - ORIENTATION SEXUELLE › Non-définie. - STATUT SOCIAL › Ancien riche. - CROYANCE › Agnostique, par simplicité. - SITUATION FAMILIALE › Célibataire. - GANG/CLAN › Aucun. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Dans une chambre d'hôtel.

- SALOON OU ÉGLISE › Saloon, mais au rez-de-chaussée. - WHISKY OU BIÈRE › Bière, de ses gènes anglais ! - VILLE OU CAMPAGNE › Il est né dans la campagne mais s'est construit dans la ville. - CHEVAL OU DILIGENCE › Diligence. - POKER OU LECTURE › Lecture, sauf la poésie. - COWBOY OU INDIEN › Il ne s'est jamais vraiment posé la question. - COLT OU WINCHESTER › Le colt, c'est plus discret. - ARGENT OU FAMILLE › Il a toujours préféré la famille mais depuis qu'il n'en a plus... - CALUMET OU MARLBORO › Plutôt Marlboro, mais il ne refuserait pas un calumet.

Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
#1. Winston Moss est né en 1859 dans l’Illinois. Ses parents étaient des artistes itinérants, d’origines anglaises, qui s’étaient rencontrés lors d’une tournée. Winston est donc né lors d’un trajet.

#2. Après avoir fait partie d’une troupe avec d’autres artistes, Joseph et Norma Moss prirent leur propre chemin avec leur enfant et produisaient un spectacle intitulé “Mystic Joe and the woman who won't die” — Le mystique Joe et la femme qui ne voulait pas mourir — dans laquelle, en différentes saynettes qui changeaient d’une représentation à une autre, un magicien, campé par Joseph, essayait d’assassiner une femme, campée par Norma, qui s’en sortait toujours.

#3. Ce spectacle naquit en même temps que la guerre de Sécession et la petite troupe fit plusieurs représentations auprès de soldats nordistes. Le 5 mai 1865 à Salem, le couple et Winston fêtèrent une fin de représentation dans un saloon. Joseph, particulièrement saoul sur le balcon, tomba et se rompit le cou contre l’abreuvoir des chevaux. Winston et sa mère restés au rez-de-chaussée virent la chute de Joseph. Winston avait 6 ans.

#4. Norma Moss, incapable de poursuivre ses spectacles seule avec son fils, revendit les chevaux, la roulotte et les accessoires. Les accessoires d’illusionnistes faisaient l’objet de cultes à Salem. Elle prit, avec Winston, un train pour Boston et épousa Henry Balch, dirigeant d’une manufacture.

#5. Lorsqu’ils étaient nomades, Norma apprit à Winston à lire et à compter. Elle lui transmit ses connaissances littéraires de William Blake à Jane Austen et Mary Shelley, lui apprit des bouts d’Histoire et de géographie, malgré certaines inexactitudes, et ses voyages lui permirent d’en connaître assez de la cartographie américaine. Lorsqu’elle épousa Henry Balch, celui-ci offrit à Winston davantage d’éducation.

#6. De part l’éducation de sa mère et de son enfance, Winston se passionna vite pour la littérature et le théâtre. Pour satisfaire le minimum de sa curiosité, Henry Balch l’emmenait une fois par mois dans des théâtres mondains.

#7. À l’adolescence, lassé d’attendre le rendez-vous mensuel, Winston se chargea seul d’aller au théâtre et s’aventura dans les cabarets populaires. Il était souvent dévisagé et raillé mais sa présence finit par s’installer. Certains continuaient à le rejeter mais d’autres s’amusaient de fricoter avec le beau-fils d’un patron et de réelles sympathies se créaient.

#8. Tout en gardant les séances mondaines du mois, Winston s’attardait davantage dans les lieux populaires et se mit même à fréquenter des personnes que son milieu bannissait. Des petits voyous, des syndicalistes, des rebelles… Ce qui mit très souvent Henry Balch en colère. Balch voulait satisfaire le minimum des intérêts de Winston pour créer une relation de confiance mais il avait de la répugnance envers les artistes, surtout ceux qui n’étaient pas illustres. Lorsque la ville raconta les liens ambigus du beau-fils d’Henry Balch avec les voyous d’en bas, il imposa un rapport de force.

#9. Quelques jours avant les 24 ans de Winston Moss, Henry Balch se fit poignarder à mort à la sortie de son usine. Certes, l’innocence de Winston et de sa mère avait été prouvée mais les sphères bourgeoises éprouvèrent des craintes et des rumeurs de complots circulaient. Dans le milieu populaire de Winston, on s’inquiétait aussi. S’il avait effectivement fait tuer Henry Balch ? Mais s’il l’avait fait, par qui ? Car l’assassin n’était connu de personnes, y compris des voyous. La simple idée d’avoir fait tuer un patron n’effrayait pas le peuple, mais certains avaient peur d’être considérés complices voire coupables.

#10. Après la mort d’Henry Balch, le notaire apprit à Norma et Winston l’existence de Jeffrey Balch, le fils d’Henry. Henry s’était marié une première fois et eut un enfant. Sa première femme décèda jeune et leur fils partit combattre dès le début de la guerre avant de s’installer à Duluth, dans le Minnesota. De son héritage, Norma posséda qu’une partie de l’entreprise Balch et Jeffrey, rentré à Boston, lui racheta pour se permettre d’avoir 100% de l’entreprise. Ce dernier s’installa alors pour la gérer.

#11. Winston, dépourvu d’héritage mais débarrassé du poids Balch, se vit enfin dramaturge et metteur en scène. Il écrit des saynètes plutôt simplistes qu’il fit jouer dans un cabaret populaire. À côté de ça, il travaillait sur des pièces plus conséquentes, telle une pièce sur le mythe d’Icare qui connut de multiples versions jusqu’à bourrer ses tiroirs. Le cabaret, lui, comptait bien se contenter des saynètes et les autres théâtres boudaient ses désirs, souvent à cause du trouble qui régnait autour de lui.

#12. C’est dans cette période difficile qu’il perdit la seule raison qui lui permettait de garder les pieds par terre : Sa mère. Il lutta pour l’enterrer auprès de son père mais elle fut enterrée à Boston, pas loin de son second mari.

#13. Pour lutter contre ses insuccès, Winston décida alors de bâtir son propre théâtre. Il alla en premier lieu quémander l’appui financier de Jeffrey Balch, puis ceux d’autres puissances financières avant que le compromis de Jeffrey fasse écho. Il lui promit de l’argent contre la mise en relation avec différents voyous. Puis, chacun vit en Winston davantage un intermédiaire stratégique qu’un homme de théâtre et même s’il permettait des coups bas contre la concurrence, tous s’accordaient à ne pas finaliser les projets de Winston pour ne pas le dégager de ses dépendances.

#14. Certes, les rêves de Winston l’avaient éloigné des réalités qui s'opéraient autour de lui. Il avait passé une adolescence à ignorer le mépris qu’avaient pour lui son entourage, jusqu’à ce que le mépris devienne minime. Mais Winston n’était pas totalement naïf et avait fini par comprendre quel rôle on lui avait octroyé. Il est monté dans une diligence, comme dans son enfance, et s’est dirigé vers l’ouest, fuyant Boston.

Pseudo/Prénom › Lénaïc. - âge, pays › 25 ans, France. - type de personnage › Inventé. - Fréquence rp › Aussi souvent que possible ! - comment as-tu connu le forum ? › "forum rpg western" sur Google, et de fil-en-aiguille... - Chose à dire ? › Oui.