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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Tag 3 sur         W51xSujet: Peter Oakley ☆ Sometimes the dreams that come true are the dreams you never even knew you had
Peter Oakley

Réponses: 7
Vues: 207

Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Peter Oakley ☆ Sometimes the dreams that come true are the dreams you never even knew you had    Tag 3 sur         EmptyDim 29 Jan - 21:38


Peter Oakley

I had extraordinary dreams, and an ordinary mind

- NOM › Oakley, un nom qui n'est pas inconnu dans les environs de Silverstone. Les Oakley, deux frères, l'un suffisamment courageux et brillant pour partir faire fortune à New York, l'autre assez désespéré pour se frayer tant bien que mal un chemin dans les affaires de son petit frère. Devinez lequel a enfanté Monsieur. - PRÉNOM › Peter, invoquant la roche, la solidité et la fermeté. Tout ce que sa mère voyait en lui. Malheureusement, elle était bien la seule. - SURNOM › Pete, seuls quelques vieux amis ont l'honneur de l'affubler d'un tel sobriquet. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 8 mai 1859, à Silverstone, naissance miraculeuse pour ses parents qui attendaient désespérément un héritier.  -  ÂGE › Vingt-neuf ans, à l'aube de la trentaine, les responsabilités se font ressentir, mais ses doutes le ramènent trop souvent aux hésitations de l'adolescence. - NATIONALITÉ › Américain, il n'a jamais mis un seul pied en dehors du pays. - ORIGINES › Les Oakley ne sont pas une vieille fortune. Cela ne fait que quelques générations que le nom est connu et vaut la peine d'être prononcé, personne ne sait ce qu'ils étaient avant cela. - MÉTIER › Son oncle a fait fortune à la bourse de New-York. Son père s'est fait une place dans ses affaires et c'est à présent lui qui marche dans ses pas, surveillant les cours et ordonnant de vendre et acheter des actions afin de faire fructifier son capital. - RICHESSE › $$$$, les Oakley ne sont pas à plaindre depuis le succès de son oncle. - ORIENTATION SEXUELLE › Il voit un attrait certain dans les courbes féminines bien qu'il ait tendance à plus rechercher leur tendresse que leur toucher. - STATUT SOCIAL › Célibataire, un mariage renforçant sa position sociale et économique, voilà l'étape suivante évidente pour lui. - CROYANCE › Protestant, sa foi tient tout de même plus du geste habituel et répété par cœur que de la véritable dévotion. - SITUATION FAMILIALE › Son oncle et sa tante, ses cousins adoptés faisant à présent office de frère et sœur, Peter est bien entouré pour un orphelin. - GANG/CLAN › S'il en avait un, ce serait les Oakley, et encore, ils ne sont qu'une branche parallèle de celle où il souhaiterait vraiment vivre. - OÙ VIT-IL ACTUELLEMENT ? › Il séjourne dans le charmant manoir Oakley, à Silverstone. La cohabitation n'est pas toujours facile, mais cela ne l'a pas encore poussé à en franchir le seuil.

Question Réponse

SALOON OU ÉGLISE › - Église, naturellement. Peter apprécie passer du temps avec quelques amis au saloon, mais il a avant tout une réputation à tenir et ne peut permettre à son image de se ternir.
WHISKY OU BIÈRE › - Whisky, il a une appréciation pour les belles et bonnes choses. Plus elles sont chères et rares, le mieux c’est.
VILLE OU CAMPAGNE › - Ville, ses années à New York font partie de ses meilleurs souvenirs et le brun ne peut s’empêcher d’associer l’activité bourdonnante de la ville à une certaine qualité de vie.
CHEVAL OU DILIGENCE › - Cheval, il a plus que l’habitude de voyager en diligence, mais l’accident tragique de ses parents lui a donné une certaine appréhension envers ce moyen de transport.
POKER OU LECTURE › - Poker, son éducation a beau avoir été une part importante de son existence, il n’a jamais vraiment excellé en la matière et rien ne parvient à l’éloigner de ses tracas comme le jeu.
COLT OU WINCHESTER › - Colt, la discrétion et l’élégance priment sur l’efficacité.
ARGENT OU FAMILLE › - La question qui suspend son existence actuellement. Peter a été élevé dans la conviction que son rôle était de protéger et entretenir les siens. Néanmoins, si les siens se tiennent entre lui et son dû ? Il choisira l’argent.
CALUMET OU MARLBORO ›- Malboro, ce n’est pas une habitude, mais quelques bâtons de nicotine ont déjà trouvé leur chemin jusqu’entre ses lèvres.


#1. - Peter vit le jour par un matin de printemps. Comme la saison, sa venue au monde a sonné le renouveau pour ses parents vieillissants, qui peinaient à faire naître un héritier. Le miracle ne se répétera pas et il restera l’enfant unique, aussi chéri que sous pression. La rumeur perdure encore aujourd’hui que les hommes Oakley sont infertiles, entre son père et son oncle qui n’a jamais eu d’enfants.
#2. - Ce même oncle, bien que privé de descendance, eut le mérite de faire fortune en bourse à New York, son épouse fidèlement à ses côtés. La famille du brun vivotait grâce à une position favorable dans les échanges marchands de la région. Le paternel Oakley parvint à se frayer un chemin dans les affaires de son petit frère, sécurisant une position encore plus avantageuse pour les siens et une montée en flèche de leur richesse.
#3. - L’américain était l’enfant pourri gâté de ses parents, en particulier de sa chère mère. Il eut droit aux meilleurs précepteurs de Silverstone et ses moindres demandes, même les plus légères, étaient exécutées. Il put faire la connaissance d’autres enfants de son rang, notamment Friedrich Rosenbach. Leur relation, qui aurait pu être intéressée du fait du statut des Rosenbach, évolua en une véritable amitié, malgré les quelques années qui les séparaient.
#4. - L’adolescence vint et Peter dut se demander qui il voulait et qui il souhaitait être. Il fut bien embêté pour répondre à cette question, et l’est encore aujourd’hui. Il ne voyait rien d’autre à mettre en avant chez lui que son statut. Plusieurs de ses pairs prirent l’habitude de fréquenter le bordel d’Imogen, s’offrant la compagnie féminine dont la bonne société aurait voulu les priver. Facilement influencé, le brun finit par suivre le mouvement et prit ses habitudes auprès de l’une des prostituées locales. Il trouva étrangement un sens dans cette relation, appréciant à quel point elle l’élevait et avait une haute opinion de lui.
#5. - L’année de ses vingt-trois ans, l’impensable se produisit. Alors qu’ils songeaient à lui trouver une épouse digne de lui, ses deux parents périrent dans un terrible accident de diligence. L’américain resta interdit, n’ayant jamais imaginé son existence sans ses géniteurs, en tout cas pas de sitôt. Pour ne rien arranger, son cercle social s’était particulièrement éclairci, avec le départ pour l’Europe de Friedrich quelques mois plus tôt, et ce n’était pas comme s’il pouvait partager son deuil avec une fille de joie. 
#6. - Sous les conseils de son oncle et sa tante, le jeune homme endeuillé laissa Silverstone derrière lui, ne prenant pas le temps de formuler des « au revoir » dignes de ce nom à qui que ce soit. Il rejoignit le reste de sa famille à New York, retrouvant finalement son cousin et sa cousine dans la collection d’enfants recueillis des Oakley.
#7. - Malgré le deuil, il ne fallut pas longtemps à l’américain pour réaliser que l’engagement en affaires de son père et de son oncle, faisait qu’une grande partie de son héritage était encore en suspens. Elle était rattachée à leurs opérations et ne reviendrait qu’entre les mains de l’héritier de son oncle. Il sembla évident à Peter qu’il serait plus en avant sur le testament de ce dernier que leurs enfants adoptés, puisqu’ils partageaient le même sang. L’évidence ne fut pas partagée par le reste des Oakley et il entra rapidement en concurrence avec son cousin le plus âgé.
#8. - Le brun n’avait rien contre Joséphine et son frère aîné, mais ils n’avaient pas grandi avec l’assurance d’un avenir doré. Il refusait qu’on lui retire cela parce qu’il avait eu la malchance de devenir orphelin, cela aurait été le comble de l’injustice. Particulièrement quand c’était tout ce qu’il avait l’impression d’avoir. Il se fit donc plus mordant avec ses nouveaux frère et sœur, leur faisant comprendre sa position à ce sujet. Il se positionna dans l’entreprise familiale, assistant son oncle et espérant regagner son dû par ses efforts.
#9. - Il y a un peu plus d’un an, l’intégralité des Oakley ont fait leur retour à Silverstone, sur décision du chef de famille. Il fut un peu étrange pour Peter de retrouver cet environnement qui lui avait été pendant longtemps si familier. Le brun n’a pas nécessairement pris la peine de retrouver toutes ses anciennes relations, plus préoccupé par les manigances au sein de sa propre maisonnée.
#10. - L’américain est déterminé. Il sait que s’assurer un bon mariage au plus vite est le meilleur moyen de s’imposer comme l’héritier évident des Oakley, et accessoirement de dissiper les rumeurs d'infertilité. Il encourage également Joséphine à trouver un bon parti, espérant que sa démarche sera perçue comme celle d’un bon meneur de famille et lui fera gagner des places dans l’estime de son oncle.

Derrière l'écran

Pseudo/Prénom › Aggie- âge, pays › 24 ans, France - type de personnage › Inventé, mais il connait du monde dans le coin  - Fréquence rp › 3 jours par semaine - comment as-tu connu le forum ? › Je joue aussi Leonora  I love you - Chose à dire ? › Je sais que Peter c'est vraiment, vraiment, VRAIMENT fait attendre. Mais je voulais prendre le temps de le ramener en fanfare et c'est le moment  glass



KoalaVolant
Tag 3 sur         W51xSujet: Abigail Westfield - the black widow
Invité

Réponses: 8
Vues: 202

Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Abigail Westfield - the black widow    Tag 3 sur         EmptyMer 18 Jan - 14:58


Abigail Westfield

autoritaire. cultivée. charismatique. charmeuse. indépendante. lunatique.intelligente. naïve.


- NOM › Westfield, nom donné de son dernier époux, son nom de naissance est Mackenzie. Les origines écossaises définitivement oubliées en faveur de l'Amérique.

- PRÉNOM › Abigail, Marie, prénoms que portaient sa grand mère et sa mère, un fardeau qui est devenu lourd à porter après leurs morts successives avant de devenir une fierté, un réel héritage.

 - SURNOM › Abby, qui n'est utilisé que par les personnes qui lui sont très proches. Parfois usé par de simples connaissances dans le but de la provoquer, ils savent que c 'est une familiarité qu'elle ne supporte pas.

- DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Un 18 janvier a Imogen, sa venue a été très longue et compliquée. Elle ne fête pas son anniversaire, jour de la mort de sa mère, elle a très vite compris que c'était un jour funeste et non de fête. Elle s'octroie cependant un jour spécial pour elle, au 21 Juin jour où l'on célèbre le retour de l'été. Souvent dit qu'elle est née à cette date là, s'imaginant avoir pu profiter des bras de sa mère pendant au moins 8 mois.

- ÂGE › 32 ans qu'elle porte physiquement mais aussi très mature pour son âge.

- NATIONALITÉ › Famille arrivée à Imogen depuis trois générations, Abigail est la première à être née dans le nouveau monde.

- ORIGINES › Racines écossaises, dont la tradition a été oubliée. Le père d'Imogen était connu pour son fort accent mais ce dernier ne s'entend pas sur sa fille. Elle n'a jamais eu l'occasion de voyager, son père n'a vécu que très peu de temps en Ecosse également alors il n'y a pas eu de réelle transmission culturelle.

- MÉTIER › propriétaire du saloon d'Imogen, seule héritière du bâtiment racheté par son père un peu avant sa naissance. Elle emploie deux personnes, ne s'occupe pas du service, ou très rarement se mêle aux clients. La plupart du temps c'est pour dégager les agitateurs, fusil sorti, c'est en général très radical.

- RICHESSE › $$$$. Aisée, héritant de tout le patrimoine de sa famille et de son premier riche époux, le saloon est également très belle source de revenu étant donné la forte fréquentation. Les prix n'augmentent jamais, parole donnée.

- ORIENTATION SEXUELLE › Son attirance a toujours été ciblée vers les hommes. Elle a hélas le coup de foudre facile. Ce qui fait qu'elle n'a pas eu d'histoire d'amour heureuse et a du mal à se laisser complètement aller désormais. Elle entretient des relations éphémères, pour combler son besoin d'attention et de tendresse, dont une lui a donné un fils.

- STATUT SOCIAL › Veuve par deux fois, elle porte le noir pour maquiller le dernier mort en date, le garde depuis un certain temps pour s'assurer qu'on ne découvre aucun de ses sombres secrets.

- CROYANCE › Elle a été élevée sur le protestantisme, pratiquante et croyante, elle redoute de confesser ses crimes, a l'impression de voir l'enfer s'ouvrir sous ses pieds à chaque fois qu'elle se rend à l'église. Sa foi est l'une de ses principales faiblesses.

- SITUATION FAMILIALE › Veuve avec son jeune fils de tout juste trois ans, Charlie, qui est le centre de son univers. Elle l'élève dans l'amour et veille à ce qu'il ne manque de rien.

- GANG/CLAN › Pour le bien être et l'avenir de son saloon, c'est une terre neutre. Elle a bien quelques affinités, mais fait tout pour ne pas se laisser glisser dans ce genre d'affaires.

- OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › une demeure familiale en bordure d'Imogen, grande habitation possédant un beau terrain. Si elle n'avait pas autant d'attache à cette maison elle l'aurait vendue, puisqu'elle a grandi dedans et qu'il est plein de souvenirs heureux avec son père et ses grands parents, elle la conserve, en prend soin, la maintient debout. Elle fera parti de l'héritage de son fils.

Question Réponse

SALOON OU ÉGLISE › Saloon
WHISKY OU BIÈRE › Whisky
VILLE OU CAMPAGNE › les deux
CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval
POKER OU LECTURE › Lecture
COLT OU WINCHESTER › Colt
ARGENT OU FAMILLE › famille
CALUMET OU MARLBORO › marlboro


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -

TRIGGER WARNING: violences domestiques, décès, meurtre, maladie

{#}1{/#}. Sa naissance a fait mourir sa mère, c'est un détail qu'on ne lui a jamais caché et elle s'en est souvent voulue d'être en vie. Même si son père s'occupait d'elle et lui montrait de l'affection, elle sait qu'il a perdu une partie de lui même quand elle est partie. D'ailleurs son décès lui a provoqué un choc et il a perdu l'usage de sa jambe par la suite. On l'appelait le boiteux à Imogen mais il était aussi réputé pour être excellent tireur.

{#}2{/#}. Il ne s'est jamais remarié, a consacré son énergie au saloon qu'il venait d'acquérir, tandis que Abigail passait ses journées avec son grand père et sa grand mère. Malheureusement cette dernière quittant aussi rapidement la famille, son grand père l'occupe, lui apprend à lire, à écrire, à coudre, à cuisiner. Son père par la suite lui a appris à tirer, souhaitant qu'elle puisse s'en sortir le jour où elle reprendrait le saloon.

{#}3{/#}. Le Saloon d'Imogen était un rêve devenu réalité, il le gérait seul la plupart du temps, parfois payait quelques pièces aux jeunes pour faire le service quand les types voulaient pas lever leur cul. Puisqu'handicapé, il restait la plupart du temps derrière le bar, à faire la conversation, écouter les secrets des uns et des autres, les rumeurs et voir la ville lentement évoluer au fil des années. Il avait déjà dans l'idée de le léguer à sa fille, aussitôt assez vieille pour travailler, il l'a foutue au service et a commencé a lui apprendre comment gérer le bâtiment. Son grand père venait de mourir, alors il était donc temps de le lui apprendre. Elle l'a accepté sans le vouloir, ayant envie de le faire pour lui en compensation a ce qu'elle a fait à son épouse en venant au monde.

{#}4{/#}. Premiers amours arrivés à 17 ans, William avait tout pour plaire et son attitude de gendre parfait agaçait son père. Il avait selon lui que l'argent en qualité car ce dernier en chef d'exploitation de mines de charbon. Ils sont restés en couple et se sont mariés au 20 ans d'Abigail avec la très attendue bénédiction de son père.

{#}5{/#}. Son père est mort d'une crise cardiaque derrière le bar, et tous les habitués du Saloon sont venus lui rendre hommage. Aussitôt en héritage du Saloon, Abigail se donne corps et âme pour redonner vie à cet endroit, pour rendre fier son père. William devient violent avec elle, ayant perdu son travail il commence à boire et à se faire beaucoup trop autoritaire avec elle. Des disputes éclatent dans le bar, il la frappe et la bat parfois en plein milieu du bar, lui laisse rougeurs et ecchymoses sur l'épiderme.  

{#}6{/#}. Ne pouvant plus vivre de la sorte, elle demande de l'aide à un ami proche qui assassinera son époux dans le secret et dans la maison familiale. Avec son complice ils mettent en scène une mort accidentelle a cause de la boisson. L'assassin de son époux devient alors son amant et lui offre réconfort et affection pour se remettre de ces années de torture.

{#}7{/#}. Elle épouse plus tard Jack, un homme dont elle tombe rapidement sous le charme, qui a de qualité qu'il lui donne le sourire et la fait rire, sait comment entrer dans son jeu et la séduit ouvertement. Elle se laisse tenter, se donnant le droit d'aimer de nouveau. Le quotidien est radieux, heureux mais elle ne se doute pas des mauvaises intentions de cet homme qui n'est pas celui qu'il prétend être.

{#}8{/#}. Leur relation devient étrange, distante alors qu'elle est enceinte, Jack cherche a l'éloigner de plus en plus du saloon et fait des transformations sans lui demander son avis. Cela devient source de conflits, et leur mariage bat de l'aile. Abigail retrouve le réconfort dans les bras de quelqu'un d'autre qu'elle voit régulièrement mais ne souhaitait pas commettre d'adultère. Malheureusement elle tombe enceinte de cet homme, alors que la chambre parentale est souvent bien trop silencieuse pour que cela soit Jack.  Il émet des doutes sur elle et commence alors un guerre silencieuse dans laquelle jack essaye par tous les moyens d'éloigner Abigail pour reprendre possession de ces lieux, lui voler tout son héritage.

{#}9{/#}. Au détour d'une conversation avec un ami de son père venu la prévenir, elle découvre toute la vérité sur lui et sur ses plans, mettant en danger même la vie de son fils. Elle n'accepte pas. Abigail organise une sortie en amoureux avec son époux, en calèche qui doit leur permettre également de faire le point. Descendue de la calèche, elle le met enjoue de son fusil à pompe et l'assassine rapidement et froidement. Elle se débarrasse du corps en le jetant dans un canyon. Le choc déclenche son accouchement, elle revient à Imogen en sang avec son bébé dans les bras et prétend qu'ils ont été attaqués par des brigands.

{#}10{/#}. Abigail recentre sa vie sur le bien être de sa petite famille réduite à elle et son fils qu'elle élève seule. Charlie est un garçon très épanoui et qui aura un héritage conséquent pour faire tout ce qu'il désire dans sa vie. Elle ne compte pas lui mettre le saloon sur les bras s'il n'en veut pas, ce dernier sera vendu dès qu'elle sera trop vieille pour s'en occuper. En attendant, elle s'épanoui aussi dans son rôle, ces lieux désormais lui tiennent à coeur. Elle est le centre de bien des secrets, observe et voit la ville évoluer ainsi que le faisait son père.

Derrière l'écran

Pseudo/Prénom › Circé- âge, pays › 32 France - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › souvent- comment as-tu connu le forum ? › de partenaires en partenaires - Chose à dire ? ›  angel2





KoalaVolant
Tag 3 sur         W51xSujet: Kaden King - Tainted Blood
Invité

Réponses: 5
Vues: 203

Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Kaden King - Tainted Blood    Tag 3 sur         EmptyMer 14 Déc - 7:11


Kaden King

Impressionnant. Doux. Indécis. Réservé. Indépendant. Protecteur. Supersticieux. Honnête


- NOM › Le nom tâché d'une réputation dont il se passerait bien. King. - PRÉNOM › Kaden. - SURNOM › Kad. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Inverness, 1853. - ÂGE › 35 ans. - NATIONALITÉ › Américain. - ORIGINES › Écossaise. - MÉTIER › Homme de main des Borden, même s'il dira qu'il est homme à tout faire. Ce qui n'est pas si loin de la vérité, finalement. - RICHESSE › $ Quelques dollard en poches, à peine de quoi payer le prochain repas. - ORIENTATION SEXUELLE › Il s'est longtemps cru incapble de tout sentiments, lorsque les seules personnes qu'il côtoyaient étaient sa famille et les demoiselles que sa mère lui présentaient. - STATUT SOCIAL › Vermine. - CROYANCE › Kaden croira à peu près tout si on le lui répète assez souvent. Il croit que les chats noirs portent malheur, qu'un miroir brisé vous apportera 7 ans de malheur, qu'il ne faut absolument pas balayer une fois le soleil couché. Il va à l'église tous les dimanches. - SITUATION FAMILIALE › Son père doit cuver quelque part, ses frères sont partis au sud, sa mère est morte. Son cousin n'existe plus à ses yeux. Seule sa cousine lui apporte un peu de cette chaleur familiale, quand il ne la soupçonne pas d'être trop tendre avec son frère. - GANG/CLAN › Borden, plus par force des choses que par conviction. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Ici et là, dans une roulotte ou dans le fauteuil d'un tailleur

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Pseudo/Prénom › mmama.- âge, pays › Ecrire ici. - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Ecrire ici. - comment as-tu connu le forum ? › Ecrire ici. - Chose à dire ? › Ecrire ici. - Credits  › wedgeantill / sweetly-icons / docitos / zuz /





KoalaVolant
Tag 3 sur         W51xSujet: Friedrich|| I'm back for the chaos
Freddy Rosenbach

Réponses: 6
Vues: 195

Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Friedrich|| I'm back for the chaos    Tag 3 sur         EmptyMar 13 Déc - 16:39


Friedreich “Freddy” Rosenbach

Dramatique Artistique Curieux Extraverti Sans Gêne Choyé Immature Impulsif


- NOM › Rosenbach, un nom connu dans tout Silverstone, un joyau de L'ouest. Un nom a la hauteur du personnage qui n'a jamais eu a s'inquiéter de grand chose si ce n'est de son propre confort et de récupérer la fierté de ses très cher parent. Un nom qui lui confère un généreux cocon du quel il a encore l'affront de se plaindre de la douceur des murs. - PRÉNOM › Friedrich. Il n'y a plus que son père qui l'appelle ainsi, où sa mère dans les rares cas où elle a quelque chose a lui reprocher. Sa fraterie l'en gourmande parfois aussi, juste pour lui rappeler sa fonction de Benjamin qui ne devrait pas avoir l'outrecuidance d'avoir un avis. - SURNOM › Freddy, il n'y a plus que comme ça qu'on l'appelle. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Un 13 mars, a Silverstone, dernier né d'une fraterie se jeunesse dorée, qui a le privilège de n'avoir vu aucun derrière lui le voler le rôle de préféré de sa maman. -  GE › 23 ans , indestructible et frais comme la rosé, trop jeune pour être pris au sérieux, trop vieux pour se contenter du peu. - NATIONALITÉ › Fier américain, malgré les mots français qu'il baragouine à quiconque veut bien l'écouter - ORIGINES › Des racines allemandes, un fierté pour cet amoureux du vieux monde et de sa beauté - MÉTIER › Artiste peintre, qu'il adore se vanter a tout va. Et même si son talent ne fait pas le moindre doute,  il ne peint que pour son plaisir et non pas pour une quelconque raison pécuniaire. L'argent de la famille a largement de quoi combler ses besoins et sa passion sans qu'il  n'est a cherché des commissions pour ramener le moindre sou a la famille. - RICHESSE › $$$$. Couvert de velours des le berceau, Freddy ne peut pas s'imaginer un seul instant ne pas être en présence de tout ce que l'argent peut lui offrir - ORIENTATION SEXUELLE › Il a toujours été a voile et a vapeur, en le dissimulant avec une grande honte envers le reste du monde. Son séjour a Paris l'a permit de se libérer du poids de cette affliction, même si il sait très bien qu'il devra trouver épouse un jour. - STATUT SOCIAL › célibataire, attendant le jour où ses parents vont le fiancer avec une impatience absolument inexistante. Poussant gaiement ses soeurs sur le devant de la scène pour continuer ses bêtises dans son coin. - CROYANCE › protestant et assez pratiquant pour savoir qu'une confession lui permet de retourner faire la fête fissa, aussi pur qu'un nourrisson.  - SITUATION FAMILIALE › Bachelor émérite, parti extrêmement convoité, il possède la beauté, le talent et l'argent qui font de lui une possession qui font frémir les mères de familles. Si il adore l'attention que ça lui donne, il dégluti avec peine avant chaque événement où sa mere va le présenter a une énième pauvre fille dont il n'a aucunement l'intention de s'accrocher. - GANG/CLAN › // - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Étouffé dans le manoir familial, il refuse pourtant d'en bouger, si cela inclut de ne pas voir sa mère chérie tout les jours. En revanche, il possède également son petit atelier très intimiste a la lisière de la ville. Un charmant appartement avec a peine 3 pièces, dans lequel il peut être ce qu'il veut. Pour le meilleur comme le pire.

Question Réponse

SALOON OU ÉGLISE › devant sa noble Maman, il répondra église en papillonnant ses grands cils noirs. Dans les faits, il préfèrera toujours l'animation des lieux de fêtes, ou tout simplement de débauche.
WHISKY OU BIÈRE › whisky, bien qu'il soit plutôt du genre a préféré une bonne bouteille de vin.
VILLE OU CAMPAGNE › la campagne, malgré son charme qui a rempli moult cahiers de croquis, lui sera toujours incroyablement plate et ennuyeuse.
CHEVAL OU DILIGENCE › Diligence. Plus de choses à dissimuler derrière des rideaux tirer. Y comprit une sieste bien mérité entre deux nuits agitées, particulièrement quand il a la bouche ouverte et le ronflement sonore comme le dernier des alcooliques.
POKER OU LECTURE › Auparavant un vrai érudit mordu de lecture, désormais il n'y a plus que la peinture qui est la seule activité silencieuse qu'il arrive a supporter
COLT OU WINCHESTER › Ni l'un ni l'autre, il laisse ça aux barbares qui veulent s'amuser comme des grands.
ARGENT OU FAMILLE › L'avantage d'être lui inclus qu'il n'a pas a choisir.
CALUMET OU MARLBORO › "Aucun des deux !" Affirme t'il fièrement avant de jeter sa cigarette par la fenêtre au moment où sa mère rentre dans sa chambre. Le petit personnel, le même qui l'a vu grandir, s'en amuse et l'aide a se débarrasser des preuves, contre des menus services.




#1. Nourrisson dans ses langes Le cliché des benjamins surprotégés n'échappe pas non plus aux plus plus nantis. Friedrich est une perle dans un écrin, perpétuellement couvé par l'ensemble de la famille. Si en effet le confort est indéniable, le plus jeune s'est étrangement toujours senti mal à l'aise. Voyant le monde qui passe à côté de lui sans le comprendre où trouver la moindre fissure dans le manoir familial pour le rejoindre. Timide, effrayé, intimidé, tout simplement incapable de le comprendre, Friedrich grandit dans sa bulle en soie et cashmere, avec pour compagnie l'art, la lecture, et une curiosité qui le force a regarder les choses évoluées de loin. Étouffant sans trouver le moyen d'en réchapper. Embourbé dans sa richesse qui le complaît sans le contenter. A dix-huit ans, il fait le constat alarmant, et passablement frustrant, que l'expérience la plus intéressante de sa vie reste les multiples fois où ses sœurs ont décidé de le torturer en l'habillant et le coiffant. Freddy bout, frémis, et l'angoisse n'est plus suffisante pour l'empêcher de se jeter dans le monde.

#2. Quelque chose qui brule Son esprit tourne en boucle, incapable de se poser. Un mal qu'il éprouve depuis sa plus tendre enfance. S'exprimer est difficile, les mots se mélangent dans sa tête et dans sa bouche. Une détresse visible qui ne fait qu'exacerber l'esprit protecteur d'une mère attentive. Pourtant, Friedrich apprend un moyen de s'exprimer en dessinant. Les pages se noircissent au fur et à mesure que les années passent. Les mains couvertes d'encres, de charbons et peinture à l'huile, à en salir ses chemises. Le jeune homme évolue en société éperdument mal a l'aise, le sentiment perpétuel d'être a l'écart et d'être incapable d'être le fils et le frère qu'un Rosenbach doit être. Dès qu'il met un pas hors de la maison, il ne pense qu'à revenir à ses peintures, ses croquis. Et d'un autre côté, il a le sentiment que tout est trop petit pour lui. Ce qui était une idée folle finit par germer, son terreau dans le mal-être et la frustration.

#3. Départ La requête tombe comme un marteau sur la tête de la maisonnée quand il déclare vouloir voyager. Regard fuyant mais la voix aussi affirmée que possible. Les parents clignent des yeux perplexes, la fratrie pouffe gentiment, mais Freddy est déterminé. Le plus jeune est déterminé à sortir du giron familial pour se construire ailleurs, ou il n'y a pas son nom pour le protéger du monde extérieur. Il veut voir l’Europe, et il a 20 ans quand il finit par partir. Les genoux qui tremblent autant que la voix de sa mère le jour du départ, mais déterminé. Direction la ville lumières et ses artistes.

#4. La Belle Époque Paris le séduit immédiatement.
Ah bien sûr, elle est terrifiante, c’est une dame volage, glorieuse, et magnifique. Bien trop puissante pour un pauvre petit américain campagnard et sa tête pleine de rêve. Et pourtant, la noble dame, Friedrich n’en a fait qu’une bouchée.
Avec un aplomb tout neuf et qu’il ne s’est jamais connu, et un esprit rebelle qui a toujours sommeillé en son sein, Freddy s’emporte dans les études d’art avec gusto, fréquente tout le petit comme le grand monde, expérience cigarette, sexe et gourmandises, et regarde tout avec des lunettes roses. Son art se nourrit de l’impressionnisme qui fleurit partout dans la capitale de France, il casse la croûte avec Renoir et Jeanne Paquin, découvre les délices de la haute couture parisienne. Freddy n’est plus à Silverstone loin de tout, mais il est dans le palpitant bouillonnant d’énergie de ce qui sera le monde de demain.

#5. Pas même un tombeau Si Freddy embrasse la société autre de lui, sa naïveté de jeune homme couvé ne le quitte jamais complètement. Paris en 1880 n’est pas seulement le paradis de l’art déco et des statues de bronze qui fleurissent un peu partout. Il découvre un peu malgré lui les syndicats, et les groupuscules anarchiques dont on le voit apprendre la langue locale en déchiffrant les pamphlets. Freddy se retrouve invité malgré lui au milieu des ouvriers furieux qui n’ont aucune idée qu’ils ont dans leur rang un col blanc qui les regarde avec curiosité, bien a l’abrit dans sa tour d’ivoire dans laquelle il retournera un jour. De son côté, Freddy comprend un mot sur deux, mais si il les trouve en colère, sa curiosité prend le dessus sur la raison -une habitude qui se répétera plusieurs fois. Il échappe à la radicalisation quand ses amis se rendent compte que les “charmantes” réunions dont il parlait avec enthousiasme étaient loin d’être anodines.

#6. Un jour je serai de retour près de toi Son retour ne passe pas inaperçu, pour personne. Si Freddy a toujours eu du mal à se fondre dans la masse, malgré tous ses efforts, c’est comme si il revendique désormais sa différence avec fierté. Le jeune homme timide et esseulé n’est plus, ses amis et sa famille le redécouvre avec perplexité. C’est pourtant encore lui, on le reconnaît dans la passion qui l’anime, dans ses sourires qui sont parfois un peu gauche. La maladresse ne l’a jamais complètement quitté, mais au lieu d’en être humilié, il la prend avec philosophie. Ses avis sont plus affirmés, ses idées nouvelles et étranges, son art a également beaucoup changé. Et surtout, il sort énormément, distribue clin d’oeils et œillades, court après la jeunesse qu’il a gâché à avoir peur. Ce n’est plus ses sœurs qui le persécutent, mais lui qui aime particulièrement les voir perdues au milieu de la mer de prétendants que leur mère leur présente. Ayant pris goût aux quolibets et petits scandales de toutes sphères parisiennes, c’est un jeu qu’il a appris, et Freddy n’a plus peur de personne. Sauf le jour où on va finir par le fiancé alors qu’il commence à peine à profiter de son célibat.

#7. Héritage Une chose que Paris n’a pas changé chez lui, c’est son avis sur ses parents. Son père est d’un ennui mortel, et sa mère est une sainte. Se rapprocher de la gente féminine -aussi bien étudiantes, qu'artistes, designeuse, couturières, mécènes et tant d’autres-  à Paris l’a étrangement aidé à mieux la comprendre, et à les rapprocher encore plus. Paradoxalement, il se retrouve à lui cacher bien plus de choses qu’auparavant, a commencer par ses moults escapades nocturnes… et la horde de tatouage qu’il a ramené de son voyage avec lui. Elle est la principale raison pour laquelle il ne songe pas à quitter derechef Silverstone pour le moment. Freddy aura beau rouler des mécaniques, il reste un enfant très attaché à sa famille.

#8. Art et tribulation Freddy est né avec l’instinct de représenter tout ce qu’il voit, mais son intérêt a progressivement évolué au cours du temps. Deux décennies à regarder les choses de loin, il s'est tout d’abord pris d’affection pour la nature morte. Adolescent, c’était les décors qui l’intéressaient avec un intérêt particulier, dessinant et peignant des heures durant à l'extérieur, ou tout ce qu’il pouvait voir par sa fenêtre. A Paris, il se prend d’intérêt pour le modèle vivant, et dessine des centaines de personnes, parfois même ses amant.e.s. Mais c'est finalement le symbolisme qui l’attire le plus. Lui qui ne s’est jamais intéressé à la fiction, se met à peindre et dessiner des scènes historiques en utilisant ses nouvelles connaissances anatomiques.

#9. Recherche sans fin De retour à Silverstone, la folie artistique ne l’a absolument pas arrêté. Cherchant sans cesse des modèles pour être les sujets de ses diverses peintures. Régulièrement, les badauds se font arrêtés et dessinés à la sauvette sur ses carnets et feuilles volantes, qui peuplent son atelier qu’il (ses parents) a acheté en ville. Ceux qui ont son intérêt ont le privilège de se voir proposé d’être payé pour poser au sein de son atelier.

#10. “C’est nul ici” Friedrich a adoré l’europe, et avait extrêmement hâte de rentrer chez lui, retrouver le confort du manoir familial, son grand frère, ses sœurs, et ses parents perclus de défauts qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Son absence fut comblée au sein de la demeure par une multitude de lettres hebdomadaires remplies de détails, croquis et photos.
Mais passée la joie du retour, vint la triste réalité : Silverstone est chiante.
Rien n’a faire, personne a voir, pas de cercles d’artistes remplis de virtuoses qui parlent d’avenir et de beauté. Une vie bien rangée au milieu de l’Amérique. Ça l’avait largement contenté plus jeune. Mais plus maintenant qu’il a goûté à l’agitation.
Qu'à cela ne tienne, si personne ne semble vouloir s’amuser, il peut le faire lui-même.


Derrière l'écran

Pseudo/Prénom › BettyBelleGosse - âge, pays › 31 piges, Canadaland - type de personnage › Prélien des Rosenbach - Fréquence rp › Euh, beaucoup ?- comment as-tu connu le forum ? › Je me suis Nidifié- Chose à dire ? › Je vais pas dire que c’est mon dernier. Mais Hopefully it is.





KoalaVolant
Tag 3 sur         W51xSujet: Allison King ☆ To the divine, mischievous spark in you
Allison King

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Allison «Lili» King

Impatiente. Déterminée. Protectrice. Rancunière. Impulsive. Vindicative. Loyale. Dévouée.

- NOM › King. Le patronyme prestigieux qui n’était qu’une illusion, qu’une ironie pour la dame qui n’avait de cesse de se battre pour que l’on daigne entendre sa voix. - PRÉNOM ›  Le nom d’un monarque et le prénom d’une reine. Allison, dont elle appréciait la neutralité, l'ambiguïté de genre. Il lui laissait une poignée de minutes, qui lui glissait rapidement entre les doigts, pour être écoutée, prise un peu plus au sérieux, le temps d’un instant. Le temps d’émettre un point. Son prénom signifiait « noble » et simulait dans les mots ce qu’elle n’avait guère dans le sang. - SURNOM › Dès son enfance, on l’avait surnommée « Lili » et, du plus loin qu’elle se souvienne, les membres de sa famille l’avait toujours appelée ainsi, bien plus souvent que par son prénom, parfois devenu synonyme de réprimande lorsque, dans sa jeunesse, il était prononcé en entier. La plupart de ses amis et de ses proches ont conservé le sobriquet ; Allison l’avait aimé enfant, haït adolescente puis adopté au fil du temps. Il lui allait maintenant comme une seconde peau, comme un gant. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Les souvenirs ne rendaient pas hommage à la ville d’Inverness, en Écosse, où elle était née. Les souvenirs lui étaient si vagues qu’elle peinait à les ressasser. Elle y était née le 30 octobre 1859, mais sa famille avait rapidement quitté le pays. -  GE › Le temps s’écoulait et, la jeunesse, peu à peu, gagnait en sagesse alors qu’à vingt-huit ans, la trentaine s’approchait. - NATIONALITÉ › Américaine. - ORIGINES › Écossaises. - MÉTIER › Sage-femme, experte de ces dames, elle devenait facilement leur accroche, leur confidente. Au fond d’elle, elle aurait aimé plus, aurait aspiré à se diriger vers les universités.. Mais ses ambitions se noyaient dans l’illusion de ne pas avoir le temps et dans la réalité de ne pas avoir l’argent. - RICHESSE › $$$$. Moyenne à basse. Elle arrivait à vivre, parfois à survivre, mais elle était très loin de la richesse. - ORIENTATION SEXUELLE › Secrètement, elle avait certainement une préférence pour les femmes, même si, en ces temps, il était complexe de s’en apercevoir, de l’accepter, de le dévoiler. Elle avait pourtant saboté, d’une manière ou d’une autre, la plupart de ses relations avec des hommes, qui auraient pu se solder par une mariage. À chaque fois, elle était toujours en faute… Si ce n’était pas elle qui partait la première. - STATUT SOCIAL › En général, on lui était très reconnaissant lorsqu’elle soignait, lorsqu’elle accouchait. Ensuite, on l’oubliait. On ne lui portait pas spécialement attention, mais on était toujours poli avec elle, sait-on jamais. Elle avait gagné le respect de quelques femmes de la ville, cependant, qu’elle avait aidées lors d’une grossesse ou écoutées lors d’une peine.  - CROYANCE › Plutôt sceptique, presque païenne. Elle appréciait trop la science et en avait trop vu chez l’humain pour croire les yeux fermés en une quelconque religion. - SITUATION FAMILIALE › Célibataire et sans enfant, elle n’avait que son neveu à chérir. Et les conneries de son frère à rattraper. - GANG/CLAN › Aucun, elle essayait de s’en tenir assez loin, pour exercer ses fonctions en toute neutralité. Elle pourrait s’y retrouver pour aider son frère ou limiter les dommages collatéraux d’un projet qui tournerait mal. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Une petite bicoque à Imogen, qui lui servait à la fois de lieu de vie et de bureau pour accueillir les quelques patientes qu’elle ne visitait pas à domicile.

Question Réponse

SALOON OU ÉGLISE ›  Saloon. Pour échanger, rencontrer des gens de tous horizons, apprendre et assouvir sa curiosité. Pour célébrer une intervention qui s’était bien déroulée ou se consoler d’une autre qui avait tourné à la catastrophe.
WHISKY OU BIÈRE › Les deux. Mais elle aimait bien le goût amer des alcools forts comme le whisky. Elle appréciait le scotch… avec de la glace, quoique l’on puisse en penser.
VILLE OU CAMPAGNE › Elle n’avait jamais vue la ville, la vraie. Elle avait tendance à l’idéaliser, à la voir comme un monde de toutes les possibilités. Pourtant, elle avait tendance à apprécier les deux. À rêver de découvertes et d’évasion, dans un endroit comme dans l’autre.
CHEVAL OU DILIGENCE › La diligence, plus accessible. Même si l’attrait de la liberté lui faisait régulièrement songé à se trouver un compagnon équin.
POKER OU LECTURE ›  Lecture. Peu importe l’occasion, son visage trahissait la moindre de ses émotions, la rendant très mauvaise aux jeux de cartes de toutes sortes. Et elle aimait lire, apprendre, se perfectionner, mais aussi s’évader, voyager à travers les mots d’autrui. 
COLT OU WINCHESTER › Colt. Pratique. Discret. Rassurant à garder sous les jupes ou sous l’oreiller.
ARGENT OU FAMILLE › La famille, quoiqu’elle puisse beugler lorsqu’elle est en colère contre son frère. Sinon elle s’en serait éloignée depuis bien longtemps.
CALUMET OU MARLBORO › Calumet.



#1. Enfant d’une mère et seulement d’une mère, elle avait rapidement renié l’existence même de son géniteur, qu’elle affublait volontiers de tous les surnoms les moins flatteurs ; liste interminable qu’elle avait commencé à peaufiner dès qu’elle avait eu l’âge de comprendre son geste et de s’en outrer. Elle avait assez vite appris, en remarquant sa figure maternelle débordée par son frère et elle, à se faire petite et à se débrouiller. À vouloir aider à sa façon, en ne demandant jamais d’aide pour elle-même. Il était assez difficile de connaître réellement l’origine de son comportement, cependant, puisque, doucement, au fil du temps, elle avait conservé l’habitude de vouloir tout faire elle-même. Elle donnait ainsi de nombreux coups de main à sa mère, mais, en dehors de sa famille, elle semblait ne faire confiance à personne. Elle n’acceptait jamais qu’on la laisse se reposer, elle n’acceptait que rarement de déléguer et détestait la plupart du temps travailler en équipe avec ses camarades, à l’école.
Le temps et la maturité lui permirent d’accepter de partager les tâches, surtout lorsqu’elle se retrouva seule à la maison et lorsqu’elle s’engagea dans le domaine de la santé.  Malgré son évolution, malgré sa progression, malgré le temps qui lui avait peu à peu redonné la raison, l’orgueil lui restait et, dans ses projets, elle cherchait la perfection. Même si elle acceptait désormais l’aide des autres -du moins, dans certains contextes- sa confiance demeurait bien trop difficile à gagner.

#2. La mort de sa mère, alors qu’elle n’était qu’à l’aube de son adolescence, l’avait affectée. Profondément. Elle avait perdu l’un de ses piliers, alors qu’elle atteignait les neuf ans, alors qu’elle en aurait eu besoin, cruellement besoin. Elle ne comprenait même pas encore le monde et avait vu le Deuil se dresser en obstacle devant elle, en une paroi menaçante, sans issue. Elle s’était réfugiée auprès de son frère, comme elle l’avait pu, trouvant du réconfort en sa présence malgré les quelques querelles qui teintaient leur relation de chaos.
Il était là et c’était déjà bien.
Il était là et c’était tout ce qui comptait.
Allison ne comprenait pas entièrement ce qu’il faisait pour leur survie. Elle y voyait un sacrifice, elle sentait qu’il avait fini par dépasser certaines limites de la légalité. Elle avait eu l’impression qu’il avait laissé une part de lui-même derrière, qu’il ne serait plus jamais le même et s’en était inquiétée. En avait même ressenti, parfois, à bout de souffle, un peu de culpabilité que l'inéluctable avait vite balayé.
Ils étaient seuls, désormais, et ils n’avaient pas le choix.

#3. L’Abandon. Le pire de ses démons. Celui qui hantait ses nuits, celui qui la prenait aux tripes et la terrorisait.
Peur viscérale.
Elle l’avait ressenti, longuement, quand elle avait repensé à son père, avant de se mettre à le haïr pour ne pas souffrir.
Elle l’avait ressenti, à la fin de son adolescence, lorsque son aîné avait quitté le nid. La solitude s’était doucement immiscée dans le silence de la maison, dont elle était désormais la seule âme. Allison, qui l’avait toujours appréciée, se surpris à la maudire certains jours. Elle qui avait été la première à clamer qu’elle serait enfin paisible, soulagée de la présence de son frère, apaisée par l’absence de tout différend, avait trouvé, par moments, le silence bien pesant. La cadette n’en avait pourtant jamais voulu à son adelphe. Pas réellement du moins. Même si elle doutait fortement de ses choix de vie, du domaine dans lequel il s’était investit, et qu’elle se faisait un plaisir de lui dire au visage, même si les derniers moments ensemble avaient été passés majoritairement dans le froid des désaccords, elle pouvait en comprendre une -bien maigre- partie. Elle imaginait ce que c’était que de voir une occasion en or et de ressentir l’envie, le besoin, de la saisir. Et son déménagement était, dans un certain sens… la meilleure occasion de tous ses mauvais choix. Quelque chose qu’il ne pouvait pas rater, une suite logique qui pouvait ne plus se représenter.
Pour se divertir, elle avait cherché à sympathiser avec de nombreuses personnes dans leur petite ville. Elle en avait découvert un peu plus sur eux, était tombée sur des gens merveilleux. Et pourtant, chaque fois qu’elle commençait à s’attacher, à ressentir une certaine affection, elle trouvait une façon de s’en aller, de disparaître, de s’éclipser. Ou elle établissait une certaine limite qu’elle ne pouvait plus dépasser. Pour éviter qu’on ne la délaisse, pour éviter qu’on ne l’abandonne. L’humour était souvent une arme pour conserver les liens qu’elle avait créés sans pour autant avoir à continuer de s’engager. Elle avait des amis sans en avoir réellement. Beaucoup de connaissances, presque toujours positives, mais elle n’arrivait jamais à savoir lesquelles étaient vraiment proches, vraiment intimes. Et pour éviter qu’on ne la déçoive, elle les gardait à un stade de connaissances positives.

#4. En réalité, Allison avait beau craindre l’abandon et créer des barrières autour d’elle pour assurer sa protection, il était humainement impossible de n’avoir que des liens superficiels sans se sentir seule, affreusement seule. Et il était humainement impossible de choisir de ne jamais s’attacher.
Au fil de ses errances auprès de ses semblables, elle avait bien créé quelques liens un peu plus significatifs, un peu plus forts.
En l’absence de son frère, elle s’était rapprochée de son cousin et avait créé un lien assez fort avec lui. Il en était presque devenu son second frangin et leur relation était quand même un peu plus paisible, moins mouvementée. Il avait sa place à part entière auprès d’Allison, comme son frère de sang avait toujours la sienne. Leurs deux relations étant trop différentes pour empiéter l’une sur l’autre. Un fleuve tranquille, un havre de paix et une aventure, un chemin d’embûches enivrantes.
Quand elle ne traînait pas avec lui, ou quand elle ne restait pas seule avec ses livres, elle passait du temps à revisiter son propre village, à redécouvrir ses habitants.
Au fond d’elle, elle était probablement en train de se chercher, un peu désespérément, une occupation. De quoi faire passer le temps.
Elle avait fini par donner un coup de main à divers commerces d’Imogen. Pour avoir quelque chose à faire, mais aussi un peu d’argent. Au fil du temps, elle avait eu ses endroits de prédilections, mais, après avoir passé aussi beaucoup de temps à filer un coup de main aux couturiers, elle avait fini par s’arrêter auprès de la sage-femme. À force d’heures à contribuer à son travail, à force d’heures à l’aider, l’idée d’un apprentissage s’était mis à lui effleurer l’esprit, tout naturellement. Pour la seconder adéquatement, même dans des tâches simplissimes, elle avait peu à peu acquis une légère base qu’elle songeait à perfectionner, faire évoluer.
Elle avait appris à lui faire confiance, au fil du temps. Elle aussi était devenue l’une de ses proches, à force d’efforts et de patience. Une sorte de tante ou de mère de coeur.
Et Allison avait eu quelquefois l’occasion de discuter avec ses clientes. De devenir, le temps d’un instant, une confidente, une oreille attentive.
Surtout, elle l’avait vu, elle, travailler. De nombreuses fois. Elle ne faisait pas que s’assurer que les accouchements se déroulaient bien. Elle était une présence rassurante, elle s’occupait de quelques problèmes de santé et veillait, du mieux qu’elle le pouvait, au bien-être mental de ces dames.
Allison lui portait une admiration viscérale, l’enfant en elle, privé de figure maternelle, la voyait comme le parfait modèle et guérissait, doucement, à ses côtés.

#5. Allison aurait à mériter la confiance de son village, pour devenir sage-femme. Elle était jeune et sans enfant, contrairement à la plupart d’entre elles. Mais elle était connue, sa famille était à Imogen depuis longtemps. Et, surtout, la Mère, leur bien-aimée accoucheuse l’avait prise sous son aile. Elle en avait fait son apprentie, démontrant une certaine confiance en la jeune femme qu’elle était.
Et Allison était déterminée, acharnée, elle mettait toute son énergie pour réussir, pour progresser.
Sa formation avait été un peu plus longue que la plupart. Probablement pour la sécuriser elle, quant à ses capacités, mais aussi pour rassurer sa future clientèle. Pour prouver qu’elle était prête à s’engager, qu’elle serait compétente malgré sa jeunesse et même si elle n’avait jamais porté elle-même l’enfant.
Elle avait appris à soigner les douleurs, à surveiller l’accouchement et à tout faire pour qu’il se déroule le mieux possible. Mais elle avait aussi appris à soutenir les mères du village, autant lors de la naissance et après celle-ci que dans leur vie quotidienne. Elle était rapidement devenue leur confidente, leur femme à tout faire. Elle informait aussi les plus jeunes du mieux qu’elle le pouvait et elle essayait de leur apporter réconfort et affection.
La gamine nullipare était peu à peu devenue la mère des mères, la mère des femmes, de sa petite ville.

#6. Une partie d’elle voudrait continuer à apprendre, de se perfectionner dans le domaine de la santé. Si elle avait eu les moyens, elle aussi, aurait sans doute quitté Imogen. Pour mieux y revenir. Pour la faire bénéficier des compétences qu’elle aurait acquises ailleurs. Elle aurait été curieuse de s’investir dans une formation de médecin. Mais ses envies n’étaient que chimères… Souvent parce qu’elle s’imaginait elle-même des excuses qui auraient été faciles à surmonter. Le manque d’argent. Le désir de rester auprès des femmes qu’elle aidait dans sa contrée. Peut-être avait-elle peur de l’inconnu, en réalité. Autant de voir un endroit nouveau que de devenir une personne nouvelle.

#7. Elle s’était faite elle-même une réputation de femme inaccessible, immariable. L’une de celle que l’on ne pourrait jamais épouser ou que l’on ne devrait jamais épouser.
Sa tendresse avec ses clientes laissait rêveur. On l’avait, quelques fois, imaginée aux côtés d’un homme, aux côtés de soi, attentive, compréhensive et douce, comme elle pouvait l’être lorsque son empathie étreignait affectueusement les dames qu’elle traitait.
Mais la réalité était différente.
Elle était difficile d’approche, elle ne s’ouvrait pas facilement. Pas comme ça. Elle sympathisant, elle était amicale.. Mais, souvent cela s’arrêtait là.
À vrai dire, la gente masculine ne l’intéressait pas vraiment et finissait, en général, par devenir de simples relations amicales. Quelques fois, pour taire une rumeur ou faire plaisir à quelqu’un, elle avait essayé. D’apprendre à connaître un prétendant, de lui accorder un peu de temps. Mais jamais elle n’avait eu de réels sentiments.
Puisqu’il ne lui restait plus beaucoup de famille, elle n’avait, heureusement, pas de pression quant à la nécessité d’une quelconque union. Elle n’avait que quelques regards scrutateurs, de certains gens, à certains moments.

#8. Clyde. Quand Il était revenu, elle avait eu du mal à y croire. Elle n’avait su comment réagir. Elle avait commencé à apprendre à vivre sans lui, à créer son propre avenir et à faire avec son absence. Son retour lui avait fait l’effet d’une bombe. Les émotions s’étaient mélangées, avaient formé un fouillis insupportable et son caractère de feu en avait fait un cocktail explosif.
La colère, comme l'humour, était une merveilleuse façon de se protéger.
Et, alors qu’elle aurait sans doute dû le serrer dans ses bras, lui raconter tous les événements qu’elle avait vus défiler durant tout ce temps, elle lui avait hurlé dessus. Comme jamais. Elle avait laissé sa fureur éclater.
Avant de s’isoler quelques jours, de se donner le temps de réaliser ce qui venait de lui arriver.
Et de revenir vers lui, comme si de rien n’était. Jusqu’au prochain différend.
Elle était contente au fond. Même s’ils semblaient vivre dans deux mondes différents, même s’ils ne seraient probablement jamais sur la même longueur d’ondes, elle l’aimait. Elle y tenait.
Avec son cousin, elle n’avait plus que lui.
Et elle espérait ne plus le voir disparaître ainsi.

#9. La jeune femme appréciait beaucoup les plantes et avait vécu, avec elles, la plus tumultueuse des relations. Comme frère et soeur. Elle avait passé quelques années à essayer de les faire pousser, allant parfois chercher quelques boutures dans la nature ou recueillant simplement les cadeaux des voisins ou de certaines de ses clientes.
Mais, au départ, même les moins récalcitrantes d’entre elles finissaient par faner. Pour une raison ou pour une autre. Manque d’attention. Surplus d’attention. Simple accident. Ou, parfois, sans cause identifiable. Véritable mystère qu’elle n’arrivait à résoudre, encore aujourd’hui.
Pourtant, elle avait persévéré, elle ne s’était pas découragée.
Et, au fil du temps, au fil de nombreux essais mais surtout d'innombrables erreurs, elle avait fini par faire prospérer dans sa maison et son jardin plusieurs plantes vertes et quelques fleurs. Elle savait désormais, sans faute, lesquelles arroser et quand. Connaissait tous leurs caprices par cœur.
Elle leur parlait régulièrement, parfois pour leur témoigner son amour ou parfois pour se défouler. Selon l’humeur du jour.

#10. Comme une sorte de déformation professionnelle, Allison traînait toujours avec elle une panoplie d’objets qui pouvaient être utiles, mais ne finissaient, en réalité, par ne jamais l’être. Elle avait, évidemment, de quoi soigner quelques blessures.
Mais pas que.
Son sac était une réelle boîte au trésor.
Elle aimait avoir un livre avec elle, en permanence. Celui qu’elle avait commencé le plus récemment.
Elle avait aussi, la plupart du temps, un ou deux petits jouets pour enfants.
Une collation. Puisqu’elle pouvait devenir impatiente lorsqu’elle avait faim.
Et de quoi prendre des notes. Même si elle finissait par se contenter d’imprimer dans sa mémoire ce qu’elle voyait dans la journée.

Derrière l'écran

Pseudo/Prénom › Mawness, Marie. - âge, pays › 28 ans, Québec. - type de personnage › Pré-lien de  @Clyde King - Fréquence rp › Un aux deux semaines, environ - comment as-tu connu le forum ? › Par Pennancy(lores) !- Chose à dire ? ›  heart1





KoalaVolant
Tag 3 sur         W51xSujet: Victoria Clayton ☆ Ignite the sky
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Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Victoria Clayton ☆ Ignite the sky    Tag 3 sur         EmptyDim 4 Sep - 3:55

Victoria Clayton

feat. Nell Hudson


- NOM › Clayton, un nom qu'elle déteste depuis que ses parents l'ont envoyée dans un couvent pour se débarrasser d'elle. Elle songe parfois à en changer mais c'est un fantasme plutôt qu'autre chose. Changer son nom ne changerait pas le fait qu'ils sont nombreux ceux qui la connaissent comme la petite Clayton... - PRÉNOM › Victoria, son prénom, celui qu'on a essayé de lui prendre pour le remplacer par celui atroce de Marie-Tempérance. Elle s'y cramponne à son prénom. C'est presque la seule chose qui l'a empêché de perdre la tête lorsqu'elle était enfermée au couvent. - SURNOM › Sa mère et ses soeurs l'appelaient Vicky avant mais elles étaient bien les seules. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 3 novembre 1862, un jour de neige à Imogen.  - ÂGE › 25 ans tout pile.  - NATIONALITÉ › Américaine mais si on lui demande c'est avant tout à New Hanover que va sa loyauté. - ORIGINES › Les Clayton, comme la famille de sa mère, faisaient partie de la première vague d'immigration à New Hanover. Depuis, ils ont plus ou moins pris racine et ont eu tôt fait d'oublier d'où ils venaient. Victoria n'a jamais eu le goût de creuser.  - MÉTIER › Membre du gang des O'Reilly, Victoria s'occupe de ce qu'on veut bien lui déléguer. - RICHESSE › $. Elle possède les fringues qu'elle a sur le dos, du change qui ne remplit même pas une malle et c'est bien tout. Ne cherchez pas sa cornette, elle s'est empressée de la brûler. - ORIENTATION SEXUELLE › Timide ? Victoria n'a eu que peu de contact avec les hommes mais c'est vers eux qu'elle se sent tendre. - STATUT SOCIAL › Fille perdue, excommuniée, elle s'est enfuie, elle a apporté la honte à sa famille. Aujourd'hui, elle se rêve en hors la loi. - CROYANCE › Élevée dans la foi catholique, Victoria n'a jamais vraiment cru en dieu. Inutile de dire que les années de confinement dans le milieu presque carcéral d'un couvent n'ont pas amélioré sa relation à la religion. - SITUATION FAMILIALE › Le néant désormais. Victoria a renié sa famille quand ils l'ont forcée à entrer dans les ordres. Elle se veut femme indépendante, femme de décision et elle compte bien ne pas se retrouver attachée de sitôt.  - GANG/CLAN › Elle a rejoint les O'Reilly peu après avoir regagné sa liberté. La vie dans les marges est dure mais elle ne l'échangerait pour rien au monde. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Elle s'est installée à Moonstone Pond avec le reste du gang.

- SALOON OU ÉGLISE › Elle répondrait bien saloon... Si elle avait le courage d'y entrer seule. - WHISKY OU BIÈRE › La seule fois où elle a essayé le whisky, elle a toussé, sa gorge l'a brûlé et elle a sangloté pendant dix bonnes minutes. Les autres pourront bien se moquer d'elle elle restera à la bière. - VILLE OU CAMPAGNE › La seule pensée de murs se refermant autour d'elle l'angoisse... En bon rat des champs, Victoria préfère battre la campagne. - CHEVAL OU DILIGENCE › Après ses années dans le couvent, la jeune femme ne supporte plus de se sentir enfermée. Elle préfère la liberté de sa propre selle. - POKER OU LECTURE › Lire, autant qu'elle peut. Victoria adore apprendre. - COWBOY OU INDIEN › La jeune femme est résolument du côté des cowboys. De préférence ceux qui ne se limitent pas aux lois oppressives de la société. - COLT OU WINCHESTER › L'un ou l'autre lui sont bien égal, elle est encore en train d'apprendre à se servir d'une arme à feu. - ARGENT OU FAMILLE › Sa famille l'a trahie à la première occasion. Si elle doit choisir, elle prendra l'argent. - CALUMET OU MARLBORO › Elle a bien essayé de fumer une fois depuis son arrivée dans le gang, elle s'est retrouvée à tousser comme une tuberculeuse. Depuis la fumée, elle l'évite sous quelque forme qu'elle soit.

   

     {#}1{/#}. Assise dans un coin de la pièce, Victoria, trois ans, sa petite menotte dans celle de sa grande soeur, tâche de se faire aussi petite que possible, plus même, comme les hurlements de son père rebondissent contre les murs de la maison.La raison de la rage paternelle se blottit dans les bras de leur mère, épuisée par l'accouchement alors que la sage-femme essaie de calmer l'homme. Une fille encore une. Il a toléré les deux premières mais la nouvelle est un affront de l'univers à sa virilité. Un fils, il veut un fils. Les mots, le visage déformé par la colère de l'homme s'impriment dans l'esprit de Victoria et dès lors, la petite se promet de faire tout ce qu'elle peut pour ne pas provoquer ce genre de débordement.

   {#}2{/#}. Victoria déteste la messe. Là où les autres voient un répit bienvenu de la violence paternelle, elle ne voit qu'une nouvelle forme de soumission à un autre père tyrannique qui vous fait prier pour son fils (encore un) absent. Des règles, encore des règles et nouveaux devoirs. Elle hait tellement ce moment que parfois elle s'imagine en train de brûler le bâtiment. Mais pas ce matin. Non, ce matin, les yeux de la gamine sont rivés sur la bible comme elle réalise que le prêtre indique les versets du livre aux fidèles avant de les lire. Elle remarque aussi que les plus lettrés des croyants ouvrent leurs propres ouvrages à la bonne page et à ce moment là, un plan germe dans son esprit. Ses parents ont l'habitude de la considérer corvéable à merci et il lui arrive souvent de devoir rater l'école pour aider avec l'intendance ou les travaux agricoles. Mais Victoria le sait, le voit. Les gens qui réussissent savent lire. Et si elle doit continuer à se râper les fesses sur ce banc, autant en tirer quelques avantages.

   {#}3{/#}. Victoria a une dizaine d'années quand son petit frère, celui que son père espérait tant,  vient au monde. Alors que sa mère se réjouit, que ses soeurs poussent un soupir de soulagement autour d'elle, la petite fille observe.
Et elle voit son père jeter un regard en coin à leur groupe, leur groupe de soeurs, de filles et son sang se glace. À la place de l'apaisement, c'est un calcul froid qu'elle lit dans ses yeux. Entretenir une telle fratrie, six enfants plus le petit dernier, c'est un investissement. Et son père vise à réduire les coûts...

   {#}4{/#}. Un soir, alors que son petit frère, le précieux héritier, va sur ses six mois, elle rentre de ses corvées pour trouver ses parents avec une femme sévère dans une robe noire, une sœur, qui la regarde d'un œil critique. À cet instant, Victoria entend presque le clac du piège se refermer comme on lui demande de s'asseoir. Elle repense à ce coup d’œil furtif qu'elle avait surpris et réalise que c'est elle que son père a décidé d'éliminer. La commodité, la gamine lettrée, discrète. Et, alors qu'on lui annonce avec un grand sourire qu'on a décidé de récompenser son bon comportement par une vie de service, Victoria se rebelle pour la première fois et dit non... Alors que sa mère promet à la sœur que la réaction n'est due qu'à la surprise, la main de son père se referme sur son poignet pour l'empêcher de fuir. Le lendemain, c'est douloureuse et couverte de bleus que Victoria est amenée à la porte du couvent par ses parents. Elle demande, les dents serrées, à être admise dans les ordres.


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   Pseudo/Prénom › Vailime.- âge, pays › La trentaine au Québec. - type de personnage › Post vacant - Fréquence rp › Une réponse par semaine - comment as-tu connu le forum ? › C'est la faute de Pénélope. - Chose à dire ? › Je jouais Mira Grant avant et le forum me manquait trop.
   

   

   
Tag 3 sur         W51xSujet: Hiro Kobayashi ☆ Vaurien zébré
Hiro Kobayashi

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Hiro Kobayashi ☆ Vaurien zébré    Tag 3 sur         EmptyMer 17 Aoû - 22:13

Hiro Kobayashi

feat. Kamiki Ryūnosuke


- NOM ›KOBAYASHI- PRÉNOM ›Hiro- SURNOM ›Aucun (pour le moment)- DATE ET LIEU DE NAISSANCE ›Miyazaki, Japon, 13 Mars 1870- ÂGE ›16 ans- NATIONALITÉ ›Japonaise- ORIGINES ›Japon- MÉTIER ›Bagnard, avant je vivais de pleins de petits boulots différents- RICHESSE ›Rien, même ma tenue rayée m’appartient pas…- ORIENTATION SEXUELLE ›Heu… Je sais pas ? C’est pas des questions qu’on pose si ?!- STATUT SOCIAL ›Je viens à la base d’une famille respectée au Japon ! Mais ici, il y a le chien, son caca, et ensuite il y a moi… C’est pas terrible…- CROYANCE ›A la base Shinto, mais je ne suis pas hostile à la religion qu’il y a ici.- SITUATION FAMILIALE ›Seul au monde, j’ai plus personne- GANG/CLAN ›Aucun ! Déjà j’étais pas dedans à la base et j’ai pas l’intention de refaire les mêmes erreurs dans le futur !- OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? ›Au fort, dans l’aile dédiée aux geôles contenant les condamnés comme moi…

- SALOON OU ÉGLISE ›Bah je tiens pas bien l’alcool ! Mais même si j’ai du respect pour les croyants, je me vois pas faire semblant sur un banc, ce serait une insulte !- WHISKY OU BIÈRE ›Vous avez pas du saké ? non ? Bon bah heu… Je sais pas… Whisky ?- VILLE OU CAMPAGNE ›Campagne ! Les villes Américaines sont horribles !- CHEVAL OU DILIGENCE ›La liberté me manque trop, je veux parcourir les plaines à dos d’un canasson que j’aurai pas volé un jour !- POKER OU LECTURE ›Depuis que j’ai appris à lire l’Américain, je me régale de littérature entre deux travaux forcés- COWBOY OU INDIEN ›D’un côté un conquérant, de l’autre un peuple qui a rien demandé et s’est quand même fait ouvrir en deux pas les USA… Mon cœur balance…- COLT OU WINCHESTER ›Je préfèrerais le Katana de mes ancêtres… Mais ça ne bat pas les balles alors Colt, c’est mieux à courte portée- ARGENT OU FAMILLE ›Je préfèrerais être pendu en place publique que de trahir mes ancêtres, surtout pour des dollars ! pfeuh !- CALUMET OU MARLBORO ›Jamais essayé le premier, le second me fait tousser, alors je sais pas… J’aime pas les deux je crois…


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
#1. Mars 1870 : Ma naissance ! Je suis le premier enfant d’un couple de jeunes samouraïs (enfin, ancien samouraïs) qui voient d’un mauvais œil la réforme Meiji. Mes deux parents ont été reconvertis en fonctionnaires mais leur perte de statut social a du mal à passer…

#2. Avril 1876 : Pour la première fois, j’arrive à toucher mon papa au Bokken ! Il m’entraîne au maniement de l’épée et au Karaté depuis que je suis en âge de marcher, et jusqu’à maintenant, je l’avais jamais touché ! Il était fier de moi et voulait faire de moi un guerrier, même si l’époque du combat pour le seigneur était révolue…

#3. Janvier 1877 : Mes parents rejoignent le camp du Shogun dans la rébellion de Satsuma. Je comprenais pas tout ce qui se passait à l’époque, et j’étais vachement plus intéressé par la venue au monde de ma petite sœur.

#4. Septembre 1877 : Ma maman me dit que la rébellion a échoué et que je reverrais jamais mon papa… Je n’ai pas le temps de faire mon deuil qu’elle me demande d’être fort pour ma sœur et elle, et nous embarquons à Nagasaki dans un vaisseau avec un pavillon qui arbore des étoiles et des rayures. Une fois encore, je ne comprenais rien, mais je lui faisais confiance, c’est ma maman après tout…

#5. Octobre 1877 : Ma petite sœur nous a quittés… A mi-chemin du voyage, ce petit amour est mort d’une maladie qu’ils appellent la « dysentrie ». J’étais très triste, mais ma maman était inconsolable, malgré mes efforts… A peine quelques jours plus tard, nous nous amarrions au port d’une ville inconnue : San Francisco…

#6. Mars 1878 : Ma maman et moi n’avons dû notre salut qu’à une gentille dame, Japonaise comme nous qui nous a offert le toit pour l’hiver. J’ai pu lire la honte dans les yeux de ma maman qui, autrefois l’élite de la société, en était réduite à accepter la charité de compatriotes moins élevés que nous. L’hiver passé cependant, nous sommes de nouveau retournés à la rue, nôtre hôtesse ne pouvant nous accueillir davantage. Je pense que l’orgueil de classe de ma maman n’y était pas étranger, mais je n’avais pas de certitude…

#7. Juin 1881 :J’ai onze ans, je travaille en tant que cireur de chaussures et j’apprends l’Anglais de mieux en mieux grâce à une gentille Dame Blanche qui nous donne des leçons dans Chinatown… Mais ma mère vient de me mettre dehors… Depuis notre arrivée au nouveau monde, elle n’a cessé de boire sa paye tandis que mes maigres deniers servent au loyer et à la nourriture (elle ne me dit pas dans quoi elle travaille). En ce jour du 30, je lui dis qu’elle doit arrêter de se lamenter sur le passer et se consacrer à l’avenir, elle réagit en me mettant à la rue. Maintenant je suis vraiment tout seul…

#8. Juillet 1881 : J’ai rencontré un jeune garçon : Xiang-Shu, un Chinois, même âge que moi, lui aussi à la rue… Il m’introduit à Dong-Zhuo, un vieillard qui recueille les enfants du quartier. Je ne suis pas dupe : il nous apprend à voler et nous demande de lui rapporter de l’argent chaque jour… Ce type fait de nous des voleurs mais je passe outre : il est gentil, attentionné et il nous offre un toit ainsi qu’un repas copieux par jour à nous les petits "jaunes" des rues de SF. J’apprends alors le Madarin et leur culture. Elle est intéressante ! Mais je ne renierait pas mes racines pour autant.

#9. Février 1882 : Ma mère reprend contact avec moi : elle est désolé pour ce qu’elle m’a infligé et me supplie de revenir à la maison. J’accepte de la revoir alors même qu’elle m’a abandonné. Je n’étais pas préparé ! Elle s’était totalement transformé : maintenant une employée respectée de blanchisserie et se tenant bien loin de l’alcool, c’était de nouveau la maman que j’ai aimé. Cependant elle avait une mauvaise nouvelle à m’annoncer : un mal inconnu la rongeait et elle serait morte d’ici quelques mois, ou d’ici quelques années au mieux. A peine nous étions-nous réconciliés que la vie voulait me la reprendre ? Quelle indignité… Je décide quand même de retourner m’installer avec elle.

#10. Mars 1886 : Alors que je travaille à vendre mes journaux à la criée, on me préviens que ma maman s’est effondrée à la blanchisserie. Histoire de "add insult to injury" comme disent les yankees, mon boss me préviens que si je quitte mon poste, je suis viré ! Qu’il aille se faire foutre ! Ma mère est plus importante que ce job de merde ! Je passe la semaine suivante (sans emploi) au chevet de ma mère tandis qu’elle vit ses derniers instants. Une dernière (et énième) fois, elle me demande pardon pour la manière dont elle m’a traité en 81. Je lui assure plus de fois que nécessaire que nous faisons tous des erreurs et que je l’aimerai jusqu’à son dernier souffle… Je répète ce rituel jusqu’à ce qu’elle rende son dernier… De souffle…

#11. Avril 1886 : Je n’ai même pas le temps de me remettre du décès de ma mère que Xiang-Shu vient me trouver en personne pour m’informer que Dong-Zhuo avait lui aussi rendu son dernier souffle. Il avait beau être un escroc, je ne serais peut-être pas vivant aujourd’hui sans lui… Et la tendresse avec laquelle il me traitait ne souffrait d’aucun des préjugés que les blancs avaient à mon égard. J’assiste alors aux deux enterrements, je paie celui de ma mère et participe à celui de Dong-Zhuo avant de réfléchir à mes options… Peut-être que le soleil brille mieux du côté où il ne se couche pas ?

#13. Novembre 1886 : Notre caravane est partie a la saison froide en anticipation de la traversée du désert du Nevada. Nous faisons étape dans une petite bourgade sans intérêt du nom de Las Vegas et c’est là qu’un des gardes de la caravane (un mulâtre indien/africain des seuls à me prendre en sympathie, étant donné ma couleur de peau) me fait toucher pour la première fois à un revolver. Pas étonnant que les Américains aient battus nos katanas, si ils y opposaient des colts… Bien que courte, cette expérience me permet de me rendre compte d’une chose : le monde change, vite… Mes parents n’étaient pas prêts pour ce monde… J’espère par contre pouvoir l’être moi-même.

#13. Mars 1887 : Nous sommes à mi-chemin des territoires inexplorés du Wyoming où je compte refaire ma vie que la caravane m’abandonne. Oui oui ! Ils m’abandonnent ! Sous prétexte que je n’ai plus de quoi payer les frais de voyage restants (on les avait tous payés à l’avance mais bon… Je pense que c’est plus parce que je suis le seul gamin isolé ET jaune du convoi, mais je n’ai pas de preuves…). Me voilà dans dans je-sais-pas-quel-territoire-ou-état, mais dans tous les cas je suis seul, sans le sou, et abandonné dans une ville de la frontière où tout le monde me regarde de travers… Ça promet…

#13. Juillet 1887 : Pour la première fois de ma vie depuis que j’ai 2 ans, je me suis fait pipi dessus… Ce n’était pas la première fois que je grimpais sur un cheval, mais les mains dans le dos avec une corde au cou reliée à un arbre, assurément ! J’ai essayé ! Vraiment, j’ai essayé de gagner ma vie manière honnête ! Mais le racisme des gens du coin J’avais faim, et puisque personne ne voulait donner du travail à un jaune dans ce coin, j’ai eu la mauvaise idée d’essayer de voler une boite de Baked beans à l’épicier du coin, mettre à profit mes anciens talents de voleur, vous voyez ? Manifestement, j’étais trop rouillé et je me suis fait prendre... La justice populaire a failli avoir ma peau quand le sheriff est venu, m’a décroché, et a dit que j’aurais droit à un procès équitable, jaune ou pas (ahah… C’est sarcastique…).

#14. Août 1887 : Dans les deux jours qui ont suivit mon quasi lynchage, j’ai été présenté à un juge itinérant. Après un court procès avec une défense lamentable (je peux pas payer un avocat donc je dois me défendre tout seul, je suis jaune ET je pas parle bien Anglais… Je vous laisse imaginer le désastre !), il m’a condamné au bagne… deux ans… Deux ans de travaux forcés pour une boîte de haricots… J’accepte ma peine ! Et je la purgerai ! Il en va de mon honneur et de celui de ma famille ! Après ça, je tenterai de vivre une vie d’Américain honnête ou je mourrai en essayant ! Mais alors que je revêtis ma tenue rayée et qu’on m’emmène vers le Randall Fort pour purger ma peine, je ne peux m’empêcher de me dire que… Si j’étais né ici et sans yeux bridés, je ne serais pas dans cette situation…  




Pseudo/Prénom ›Houndfoxie, le renard de terrier !- âge, pays › 30 ans, France- type de personnage › Inventé- Fréquence rp › Flexible : max 1 réponse/jour mais souvent moins - comment as-tu connu le forum ? › LOOOOOOOONNNNNNGUE recherche de « forum rp western »- Chose à dire ? › Nan. Commence à creuser son terrier dans le coin.


Tag 3 sur         W51xSujet: Donan Stuart ☆ Le sang est plus épais que l’eau
Invité

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Vues: 212

Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Donan Stuart ☆ Le sang est plus épais que l’eau    Tag 3 sur         EmptyVen 12 Aoû - 17:08

Donan Stuart

feat. Simon Baker


- NOM › Stuart - PRÉNOM › Donan - SURNOM › Ecrire ici. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Ecrire ici. - ÂGE › 40 ans - NATIONALITÉ › Britanique - ORIGINES › Ecossais - MÉTIER › Aujourd'hui joueur professionnel, hier officier dans l'armée de sa majesté, la reine Victoria. - RICHESSE › Il est vulgaire de parler d'argent mais il a une veine de cocu aux tables de jeux- ORIENTATION SEXUELLE › Les femmes, mais sans exagération. La pratique du jeu occupe deja assez de temps - STATUT SOCIAL › Issu d'une aristocratie ancienne, son clan est lié à la royauté écossaise. On peut considérer son statut comme élevé. Et sa vie de bohème ne change rien au sang qui coule dans ses veines.  - CROYANCE › Aucune.  - SITUATION FAMILIALE › Etre un frère est un travail en soi, et désormais un oncle.  - CLAN › Les Stuarts- OÙ VIT-IL ACTUELLEMENT ? › Il y a toujours une chambre pour lui au manoir de sa sœur.- SALOON OU ÉGLISE › Il va là ou se trouve une table de jeux et l'alcool. Il considère avoir des gouts simples- WHISKY OU BIÈRE › Un écossais ne peut renier le whisky - VILLE OU CAMPAGNE › Son projet n'est pas de mourir d'ennui à la campagne - CHEVAL OU DILIGENCE › Pour un ancien officier de cavalerie, la question ne se pose pas. - POKER OU LECTURE › Les deux sont un plaisir mais pas en même temps- COWBOY OU INDIEN › Il n'aime pas l'odeur des vaches et respecte les vaincus d'une guerre qu'il n'a pas faite - COLT OU WINCHESTER › On pourrait aussi y rajouter le sabre. Il est impossible pour lui de renier une éducation militaire. Les armes ne sont pas un accessoire de théâtre pour lui. - ARGENT OU FAMILLE › Il apprécie l'un et l'autre. Mais garde une tendresse certaine pour sa petite sœur - CALUMET OU MARLBORO › Il a observé très tôt que la fumée conservait la viande. Alors pourquoi se priver


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
{#}1{/#}. L'histoire de Donan est une sorte de conté de fée à l'envers. C'est un prince qui devient un vagabond.
Les Stuarts d'Inverness sont alliés par le sang à l'ancienne royauté d'Ecosse depuis sans doute la fin de l'occupation romaine. C'est un héritage lourd que d'être le premier-né mâle d'une famille dont l'ancienneté leur permet de regarder les rois d'Angleterre comme des parvenus du continent.  Et Donan se trouve partagé entre une arrogance héritée de son sang aristocratique et une autre libertaire. Car Donan aime la liberté passionnément.
Et cet amour complique la vie d'un jeune homme dont le destin tout tracé le conduit à un titre prestigieux mais désargenté et vers une vie militaire qui pourrait le sauver de l'ennui d'une vie de dandy vivant de ses rentes.

{#}2{/#}. La nature joyeuse et aimable du jeune homme va de paire avec une attirance certaine pour les conflits de toutes natures et violents de préférence. Les duels l'ont suivit comme son ombre de son adolescence dans les collèges huppés  qu'il a fréquenté en dilettante aux académies militaires ou il fut plus assidu.
Et puis le temps des guerres est arrivé comme une bénédiction. Car Donan n'est pas l'héritier de générations pacifistes. Il a ainsi abandonné la fréquentation des  maisons de jeux et de plaisirs bien davantage que les amphithéâtres des collèges pour les champs de bataille.
L'Inde et l'Afghanistan ont été un baptême du feu effroyable. Les aristocrates ne paient pas d'impôts mais lui et les hommes de sa famille n'ont jamais reculé en payant leurs privilèges de leur sang. Donan ne compte pas perdre sa vie en regrets et la honte est un sentiment qu'il n'a ressentit qu'une fois.
Et cela ne fut pas sur les champs de batailles.

{#}3{/#}. La honte qu'il cache sous ses sarcasmes et ses propres excès est celle d'avoir abandonné la terre sacrée de ses ancêtres et les siens. C'est lui qui se devait de protéger son héritage. C'est le devoir qui pèse sur les épaules d'un fils ainé. Mais il a choisit l'aventure comme si rien ne le retenait. Comme si il n'était pas le Lord d'Inverness.

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Pseudo/Prénom › Spaniard.- âge, pays › 30 an, France - type de personnage › Pré-lien.. - Fréquence rp › Les fins de semaine - comment as-tu connu le forum ? › Ca fait deux ans que je vois des traces de vous sur mon ordinateur. Alors me voici! - Chose à dire ? › Ecrire ici.


Tag 3 sur         W51xSujet: Meredith Claret ☆ The Phantom Thread
Meredith Claret

Réponses: 7
Vues: 272

Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Meredith Claret ☆ The Phantom Thread    Tag 3 sur         EmptyLun 8 Aoû - 11:32

Meredith Morgan Claret

feat. Tom Sturridge


- NOM › Claret de la Touche est son véritable nom, celui d’une famille bourgeoise française dont les origines cours les siècles. Il se fait cependant simplement appeler Monsieur Claret - PRÉNOM › Meredith “seigneur de la mer” en gallois et Morgan, “né de la mer” en breton, la fierté de ses origines dévoilée à la face du monde - SURNOM › Il n’a pas vraiment de surnom, parfois Mer, pour les personnes très proches de lui. Darling, par celui qui l’a abandonné - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Meredith est né en 1857 à Crozon en Bretagne. -  AGE › 30 ans  - NATIONALITÉ › Française. - ORIGINES › Bretonne galloise, irlandaise - MÉTIER › Tailleur pour ces dames et ces messieurs et modiste - RICHESSE › $$$ Confortable surtout pour une vie dans le Midwest, il a perdu en rang social mais il le vit bien. - ORIENTATION SEXUELLE › Bien qu’appréciateur de toute forme de beauté, c’est la forme masculine qui attise son désir - STATUT SOCIAL › Célibataire - CROYANCE › Catholique par son éducation, déiste dans le secret de son coeur - SITUATION FAMILIALE › Fils d’une prestigieuse famille bourgeoise française, il est le benjamin d’une fratrie de quatre enfants. Sa famille est toujours là-bas, en Europe, désespérant du fils prodigue, cet enfant vagabond qui ne semble pas décider à revenir auprès des siens - GANG/CLAN › Aucun. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Meredith vit à Silverstone depuis son arrivée il y a deux ans, au-dessus de sa boutique.

- SALOON OU ÉGLISE › Si Meredith va à l’église plus par obligation, il préfère le saloon et l’ambiance qui s’en dégage. Papillon social, Meredith aime passer quelques soirées en compagnie d’autres personnes. C’est que la solitude gagne très vite dans ce coin reculé. - WHISKY OU BIÈRE ›  En tant que breton, Meredith est consommateur des deux même si la bière qu’on trouve à Silverstone, ou partout ailleurs dans le pays d’ailleurs, n’arrive pas à la cheville de celles de sa Mère Patrie. Il préfère le whisky à choisir mais le vin surtout.  - VILLE OU CAMPAGNE › La ville et son dynamisme sans hésiter, la campagne est trop éloignée, trop tranquille pour quelqu’un comme lui - CHEVAL OU DILIGENCE › Le cheval, c’est bien plus pratique qu’une diligence, plus sûr aussi de son avis. Il fait particulièrement attention à sa jument isabelle, Ys. D’ailleurs, c’est un excellent cavalier - POKER OU LECTURE › Lecture, même si Meredith ne dit pas non à une partie de poker de temps en temps pour se divertir autrement - COWBOY OU INDIEN › Cow boy par la force des choses, ce sont les personnes qu’il côtoie le plus entre les deux. Il n’a cependant pas vraiment d’a priori sur les Indiens, n’ayant pas grandi au son des récits des grandes plaines. - COLT OU WINCHESTER › Colt, c’est plus petit et plus facilement manipulable pour lui. Il n’est pas un as de la gâchette, loin de là, juste ce qu’il faut pour se défendre. Il y a cependant un Wincester dans sa boutique, au cas où. - ARGENT OU FAMILLE › Meredith adore sa famille, et celle-ci et l’argent ont toujours été liés. Meredith a quitté les deux lorsqu’il a quitté l’Europe et il s’en porte plutôt bien. Sa famille lui manque cependant bien plus que le luxe de sa vie d’avant. - CALUMET OU MARLBORO › Marlboro. Meredith fume de temps en temps même s’il ne peut pas s’empêcher de s’en vouloir pour cette méchante habitude. Un des rares conditionnements de sa vie de bourgeois qu’il n’a pas réussi à éliminer.



#1. Meredith est né le 21 mars 1857 à Crozon, quatrième enfant de Prosper et Eulalie Claret de la Touche, une vieille famille bourgeoise française qui a connu le succès dans le commerce du textile et de la mode. Une famille qui a eu la bonne idée de se ranger du côté des révolutionnaires et des républicains évitant ainsi la potence et la perte de leur patrimoine tout en continuant de s’enrichir.

#2. Avant Meredith, il y a d’abord Charlotte, grande et belle et forte, puis Philippe, austère et fils modèle. Vient ensuite Richard, le libertin et enfin  Meredith, un enfant solaire et actif, toujours à la recherche d’aventure. Celui qui fuyait sa nourrice et son précepteur pour prendre la clé des champs et explorer la ville. C’est lui aussi qui s’arrangeait toujours pour être présent lorsque le tailleur de la famille venait leur rendre visite, dissimulé dans la pièce et les yeux plein d’émerveillement.

#3. Meredith pousse comme de la mauvaise graine, il a toujours la bougeotte, incapable de garder cette morgue que ce doit d’afficher une famille bourgeoise aussi prestigieuse. Alors quand il émet le désir d’apprendre un métier, il ne rencontre pas la résistance à laquelle il s’attend. Au contraire, son père y réfléchit sérieusement. Cela parviendrait peut-être à le canaliser et apprendre un métier n’était jamais une mauvaise chose, sans compter que cela ne pouvait qu’être bénéfique pour la famille et sa réputation. Et c’est sans plus d’hésitation que Meredith est envoyé à Paris, pour y apprendre le métier de tailleur et celui de modiste.

#4. C’est à Paris qu’il prend vraiment son indépendance tout en apprenant. Il y découvre la vie trépidante et mouvementée qui y règne, il fréquente les cafés à la mode et fait son entrée dans le monde loin de l’influence familiale parfois étouffante. C’est là aussi qu’il découvre qu’il est différent des autres garçons. Bien qu’étudiant les formes féminines dans le cadre de son futur métier, son regard s’attarde plus volontiers sur ces messieurs. Là où une belle femme n’éveille chez lui qu’une admiration artistique, un homme séduisant fait naître le désir au creux de son ventre. Après de longs mois de tourmente, il finit par accepter cet aspect de lui-même et découvre aussi ce monde au sein de la capitale. Il reste évidemment discret à ce sujet.

#5. A l’âge de 20 ans, 6 ans après son départ pour Paris, Meredith décide de partir vers l’Italie, y étudier un autre aspect de son métier. Son maître parisien lui donne sa bénédiction et l’envoie chez un confrère à Florence. C’est le début de quelques années de vadrouille à travers l’Europe, jusqu’aux portes de l’Orient, Constantinople..

#6. Il voyage ainsi pendant cinq ans, exerçant le métier de tailleur, de modiste et de chapelier auprès d’autres membres de la guilde, apprenant de chacun d’eux, jusqu’à proposer des modèles uniques pour ceux qui l'osent. Meredith ne revient dans sa Bretagne natale que de temps en temps, surtout pour les grands évènements comme les mariages de sa fratrie ou la naissance de ses nièces et neveux.  

#7. Cette vie d’aventurier lui plaît, une vie libre de la société bourgeoise qui l’a vu naître et qui lui correspond si peu. Meredith aime voyager, il aime travailler de ses mains et gagner son propre pain. Il aime passer de longues heures à travailler sur un modèle, découper des patrons, joindre deux morceaux de tissus pour donner vie à sa propre création. Mais il vieillit et sa famille s’interroge. Quand va-t-il cesser cette lubie, rentrer à la maison et prendre épouse ? Il ne faudrait pas qu’il tarde trop à faire des enfants et à venir reprendre la place qui est la sienne dans l’entreprise familiale.

#8. Sauf que Meredith n’a absolument pas l’intention de revenir. Parce que là-bas, à Constantinople, il LE rencontre. Cet homme dont il tombe éperdument amoureux, un aventurier, comme lui, un homme à la recherche de la fortune et qui finit par la trouver en Inde, où Meredith le suit. Une mine de pierres précieuses. Mais ça Meredith n’en a rien à faire, tout à sa passion. Et une nuit, dans les bras l’un de l’autre après l’amour, Il lui murmure à l’oreille, Il le supplie presque de l’accompagner chez lui, là-bas, en Amérique, où ils pourront vivre heureux mais cachés. Le tailleur n’a pas besoin de plus pour dire oui.

#9. Bref retour en France, Paris d’abord puis Crozon pour rendre visite à sa famille et leur annoncer que cette fois, c’est vers le Nouveau Monde que le vent le porte. Si loin, tout un océan, vers une terre inconnue, pleine de mystère et de sauvage. Eulalie est dévastée, elle qui lui avait trouvé une gentille fille, la bru idéale, mais elle ne peut pas le retenir, elle n’a jamais pu. Meredith dit au revoir à sa famille, leur promet des nouvelles, et Le rejoint au Havre où ils embarquent pour New York. Meredith s’y fait vite une place, son style et ses origines françaises suffisant à charmer les belles héritières et leurs riches maris et c’est un an et demi de pur bonheur qu’il vit, partageant sa vie avec Lui discrètement. Un secret de polichinelle dont on se moque bien, dans cette ville toujours dynamique. Et puis un jour, tout cesse. Les larmes aux yeux, le regret dans la voix, Il lui annonce qu’il a trouvé une femme, une héritière désargentée mais avec un titre, ce qui lui manque pour faire vraiment partie du Monde. Et Meredith supplie et supplie mais rien n’y fait. Résigné, Meredith plie bagage et reprend sa vie de nomade.

#10. Il longe le long de la côte avant de s’établir un temps à la Nouvelle-Orléans où il reste suffisamment longtemps pour se faire une belle épargne avant de décider sur un coup de tête de reprendre la route, à l’intérieur des terres cette fois. Et c’est à Silverstone qu’il débarque, une ville comme une autre, où il achète sans tarder un endroit où établir sa boutique qu'il baptise “Fanfreluches”, une petite boutade pour lui-même. De ses malles, il sort trois modèles d’exposition qu’il met en évidence et bien vite, les habitants se pressent et son carnet de commandes ne désemplit pas. C’est qu’il propose de tout, pour tout le monde. Tailleur et couturier pour ses dames et ses messieurs, modiste pour en coiffer les têtes. Et pour les moins fortunés : des chemises au col inclus, des pantalons, des jupons et des jupes, de coton et de laine plutôt que de soie et de satin, sans ornements et sans retouches, mais robustes et solides. Il y pose donc ses valises, sans vraiment savoir combien de temps il restera. C’était il y a deux ans.

Some facts. Il préfère le café au thé - Ses voyages ont fait de lui un polyglotte, il parle breton, français, anglais, italien, allemand et peut soutenir une conversation en arabe et en russe - Meredith n’hésite pas à se fournir dans les grandes villes pour son travail et essaie de se tenir au courant de la mode grâce aux catalogues européens qui finissent par lui parvenir, avec toutefois un peu de retard - Bien qu’ayant l’air un peu froid de prime abord, Meredith est quelqu’un d’affable et de souriant, il aime faire des rencontres et entretient de bonnes relations avec ses clients - Il est gaucher - Meredith est excellent dans son métier et aussi bon businessman -  Ayant reçu une éducation classique, Meredith connait l'escrime, sait manier une arme ainsi que chanter,  jouer du piano et du clavecin - Il se cherche un ou une assistante pour l’aider à la boutique - Il aime les rubans et en porte parfois comme accessoire - Meredith s'est déjà amusé à se travestir surtout pour Lui faire plaisir, même s'il apprécie l'exercice lui aussi - Il a appris à cuisiner au cours de ses vagabondages et se débrouille plutôt bien - Il a toujours son accent français, qui ressort encore plus sous de fortes émotions - C’est un régulier au saloon et il aime faire de longues promenades à cheval dans la campagne alentour - S’il pense encore parfois à Lui, le temps à panser ses blessures tant bien que mal - Etant sa propre vitrine, il porte uniquement ses propres créations - Il a aussi une chatte nommé Dahut - Il ne fait pas étalage de sa naissance ou de son statut social mais on se doute bien qu’il ne sort pas de la fange à la vue de ses manières et de son parler - Meredith est à la fois un romantique mais aussi un amoureux des plaisirs de la chaire, sans être complètement débauché, il ne se prive pas lorsqu'un autre lui plaît, pour une nuit ou pour plusieurs.




Pseudo/Prénom › Twilight Sparkle.- âge, pays › Bientôt la trentaine, en Fronce ! - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Je suis plus une tortue qu’un lièvre j’avoue - comment as-tu connu le forum ? › PRD is my friend - Chose à dire ? › Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…


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Blair Smith

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Blair Smith

feat. Rosamund Pike


- NOM › Depuis pile deux semaines, Blair a délaissé son nom de jeune fille (bien qu'elle ne le soit plus trop, jeune), pour emprunter celui de son époux. Smith. C'est rigolo, ça, Smith. Il y en a des tas et des tas dans ce pays. Avant, elle portait le nom de Bell. Elle a un peu de mal à s'habituer au changement soudain, il faut le dire. - PRÉNOM › Blair, comme sa grand-mère maternelle. Sa mère se félicite souvent des ressemblances entre son aînée et sa mère. Blair en est très contente aussi. Elle espère juste qu'elle ne finira pas comme Gran-Gran. - SURNOM › Par affection, sa soeur la surnommait Laideron. Par moquerie, les autres la surnomme Rain ; parce qu'elle est ennuyeuse comme la pluie. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le 7 mars 1852, à Sunshine dans le Wyoming. - ÂGE › 35 ans - NATIONALITÉ › Américaine - ORIGINES › C'est la soif de gloire, d'aventures et de découvertes qui a poussé la famille Black (Grand-père Archibald, en réalité) à quitter l'Écosse pour traverser l'océan. Mais personne ne veut jamais en parler. Quant à la famille paternelle, les Bell, ils sont américains depuis tant de générations que personne ne se souvient vraiment d'où ils ont débarqué. - MÉTIER › Un diplôme (falsifié) d'institutrice en poche, Blair a aidé ses parents à tenir le ranch à plein temps pendant ses jeunes années. Cela ne signifie pas qu'elle est bonne dans l'exercice. - RICHESSE › $$. Sans être très riches, les Smith peuvent vivre confortablement, sans chichis ni fioriture. - ORIENTATION SEXUELLE › Ayant été élevée dans la bonne foi protestante, Blair ne s'imagine ailleurs qu'aux côtés d'un homme. - STATUT SOCIAL › Officiellement, Blair est l'épouse de Laurie Smith depuis un an (c'est ce que disent les papiers et ce qu'elle s'applique à répéter parce que Laurie le-lui a demandé). Officieusement, elle l'a épousé il y a à peine deux semaines, dans le train allant de Cheyenne à Salt Lake City. Elle qui s'imaginait un joli mariage entourée de sa famille, elle l'a célébré en signant un papier et en buvant un verre d'eau sur une banquette délavée. De la transaction, elle a aussi hérité d'une petite fille de cinq ans, Ann, dont elle essaie désespérément de se faire apprécier. - CROYANCE › Blair a usé ses jupes sur les bancs du temple de Sunshine. Élevée dans la religion protestante, elle prie souvent le Seigneur lorsqu'elle se sent en détresse - c'est-à-dire très souvent -. - SITUATION FAMILIALE › Blair est l'aînée d'une fratrie composée d'elle et de sa soeur cadette, Samantha, pour le plus grand malheur de son père qui rêvait d'un fils et le plus grand bonheur de sa mère qui aurait moins à s'inquiéter car "les filles sont sages, elles sont moins turbulentes que les garçons. Elles ne risquent pas de partir explorer le monde. Elles se marient, font des enfants et restent à la maison." Malheureusement pour madame Bell, Samatha est belle et bien partie explorer le monde et Blair est belle et bien restée vieille fille jusqu'à 35 ans. Et maintenant qu'elle est mariée avec un enfant à charge, la voilà elle aussi déserteuse. - GANG/CLAN › Aucun. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Les Smith viennent tout juste d'arriver à Imogen.

- SALOON OU ÉGLISE › Tenant très mal l'alcool (bien qu'elle adore ça), Blair sait que le saloon n'est pas fait pour elle. Et puis, c'est une mère de famille, désormais. Donc église. - WHISKY OU BIÈRE › L'un comme l'autre, Blair risque d'être ivre à la première gorgée. Donc les deux. Donc aucun. - VILLE OU CAMPAGNE › Blair aime beaucoup le calme de la campagne. Elle ne dit pas non à une virée en ville de temps en temps, cela dit. - CHEVAL OU DILIGENCE › Bien qu'elle soit moins bonne cavalière que Samantha, Blair aime beaucoup les chevaux. - POKER OU LECTURE › Étant une piètre menteuse et donc une bluffeuse pathétique, Blair s'est faite plus plumée qu'un poulet condamné lors des rares parties de poker à Sunshine. Lecture, donc. C'est une institutrice après tout. - COWBOY OU INDIEN › On lui a raconté les pires histoires sur les indiens, en particulier depuis l'installation de la réserve de Wind River, non loin de Sunshine. Horreurs qui se sont révélées lors des guerres indiennes. Alors, cow-boy. - COLT OU WINCHESTER › Aucun des deux ! Blair est bien incapable de se servir d'une arme. - ARGENT OU FAMILLE › Famille, sans hésiter. - CALUMET OU MARLBORO › Marlboro, parce que Laurie en fume de temps en temps et qu'elle a appris à apprécier l'odeur.


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum).

#1. TERREAU FAMILIAL
Archibald Black est très pauvre et très beau. Blair Gordon est très laide et très riche. Et comme deux et deux font quatre, il ne faut pas bien longtemps à la famille Gordon pour comprendre que le mignon Archibald convoite plus la dote que le charmant visage de l’unique héritière de la fortune familiale. C’est que la réputation d’Archibald le précède : un extravagant marginal obsédé tantôt par l’Amérique du Sud, tantôt par l’Arctique. Le jeune homme rêve d’aventures, de découvertes, d’explorations… de gloire ! Ah, de voir son nom imprimé un gros dans les journaux ! L’EXPLORATEUR ARCHIBALD BLACK DÉVOILE AU MONDE UNE ANCIENNE ET MYSTÉRIEUSE CIVILISATION. Ah, si seulement il avait de l’argent !

Par chance, papa et maman Gordon cassent leur pipe dans un accident de barque et la déséspérée(ment amoureuse) Blair s’empresse d’accepter les incessantes demandes d’Archie. On se marie, on a une petite fille - Caroline - et on débourse l’argent des Gordon en expéditions vers le Brésil, la Bolivie, le Pérou, le Groenland. Pendant qu’Archie coupe des lianes à la machette ou parcourt la banquise avec des chiens-loups, Caroline idéalise ce père bien plus incroyable que cette mère qui s’occupe d’elle comme un trésor et qui soupire en cachette en regardant l’horizon.

Lors des rares retours en Écosse d’Archibald, Blair insiste. « Ne voudrait-il pas mieux se rapprocher de vous, mon amour ? Ainsi, nous pourrions être réunis plus facilement. » Et Archibald voit la peine dans les yeux de cette épouse délaissée. Alors, il accepte. Pas au Brésil, ça non ! Mais à New-York ? Alors, Blair prend Caroline et bagages et abandonne sa vie pour suivre les fantaisies de son mari adoré.

Cela les rapproche, certes, mais cela rapproche également les expéditions désormais que l’océan ne sépare plus Archie de la jungle. Alors, l’argent finit par manquer. Et Archibald également puisqu’il disparait en 1840 sans laisser de traces. On murmure qu’il s’est fait manger. Que trop honteux d’avoir dilapidé la fortune de son épouse, il n’ose plus rentrer. Qu’il a rencontré une autre femme. Qu’il est devenu le roi d’un peuple oublié. Le fait est que personne ne sait et que personne ne saura jamais.

Sans le sous et le coeur en miettes, Blair dépense ce qu’il lui reste d’énergie pour assurer le futur de Caroline : elle ira travailler chez un cousin éloigné qui tient une ferme à Sunshine, dans les territoires désorganisés, tout à l'Ouest du Missouri (aujourd'hui le Wyoming).

Blair Gordon meurt peu de temps après, un matin de printemps. Caroline n’a pas assez d’argent pour lui offrir une tombe décente. Elle s’enfonce dans l’Ouest sans regarder en arrière et se promet une chose : sa famille n’aura pas la moindre histoire. Pas de farouches justiciers à admirer. Pas de célèbres brigands que l’on se plairait à vanter pour attirer un peu de leur gloire sur les épaules. Aucun membre ne vivra jamais la moindre tragédie (si ce n’est une ou deux morts en couches, mais peut-on réellement considérer cela comme une tragédie tant la chose est courante ?) ni la moindre élévation sociale. On se contentera de vivoter ainsi, une génération après l’autre, avec l’humilité des gens moyens qui disparaissent comme ils sont venus au monde : en ne laissant aucune trace et dont le souvenir s’étiole avec les décennies. Une famille de rien du tout qui n’accroche ni l’oeil, ni les esprits. Une famille oubliable comme il y en a des centaines d’autres aux États-Unis d’Amérique.

#2. PARFAITEMENT NORMALE
Il n’y a rien à Sunshine si ce n’est un grand lac, des forêts et des montagnes. On passe ses journées à l’extérieur à s’occuper des champs et du bétail, à couper du bois et à pêcher. Les histoires de la civilisation semblent bien loin. Il n’y a rien à faire, rien à espérer si ce n’est vivre sa vie la plus normalement possible. Parfait. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Onze ans après son arrivée dans le Wyoming, Caroline Black épouse John Bell à Sunshine. Ils se marient parce qu’ils sont voisins, qu’ils se connaissent depuis que Caroline travaille à la ferme et surtout parce qu’il n’y a personne dans leur tranche d’âge à des kilomètres à la ronde. Et Caroline est bien contente. Elle ne connait personne de plus terre à terre et de plus insignifiant que John.

Une fille nait un an après le mariage. Caroline lui donne le nom de sa mère, Blair. Pour la bercer, elle lui raconte la résilience maternelle, son courage, son abnégation. Elle lui raconte les obsessions de son père, sa lâcheté, ses illusions. Ce qu’elle ne lui dit pas en revanche, c’est la culpabilité qui la ronge d’avoir, durant de longues années, été une petit fille ingrate envers celle qui lui a tout donné. Mais Blair n’a pas besoin d’entendre ; elle sait. Elle s’abreuve, intériorise, craint, s’angoisse. Rentrer dans le moule. Plaire à maman. Rester sage. Honnête. Polie. Aimable. Parfaite. Manger beaucoup de carottes. Elle essaie très fort. Elle n’y arrive pas. Mais elle ne peut pas décevoir. Elle doit être parfaitement normale, même si elle ne sait pas exactement ce que tout cela veut dire.

Il ne faut pas faire comme grand-père Archibald. Il a tué mamie.

#3. LÉGUMES DE SAISON
« Regarde toutes ces pommes de terre ! »
Les tubercules rebondissent sur la table du salon comme autant de gravas dans les éboulis qui secouent parfois la montagne. Samantha regarde sa soeur, perplexe, avant qu’un « o » horrifié ne se peigne sur tout son visage. « Tes mains, Blair ! » La peau est écorchée d’avoir retourné tout le champ. Des ampoules fleurissent sur ses doigts comme des coquelicots. Il y a de la terre dans chaque gerçure qui zèbre sa chair. « Oh, je n’avais pas remarqué… Mais tu as vu toutes ces pommes de terre ? On pourra cuisiner toutes les deux, peut-être ? » Un air plus terrifié encore déforme les traits de la cadette. Elle connaît les talents de cuisinière de sa soeur. « Non ! Je m’en occupe… Mais regarde moi ça, dans quel état tu t’es mise… Et qu’est-ce qu’on va faire de toutes ces pommes de terre ? Il y en a trop ! »

Lorsque Samantha lui applique un torchon d’eau glacée pour nettoyer ses plaies, Blair tient le coup trois secondes avant de fondre en larme. Ça pique. Ça lance. Elle a des échardes partout. Le tissu, même s’il est frotté doucement, finit d’éclater les dernières ampoules. « Oh arrête un peu ! Tu es horrible quand tu pleures ! Un vrai laideron ! Non mais vraiment, à quoi tu pensais ? »

Entre deux reniflements, Blair secoue la tête. « À rien… Je voulais juste manger des pommes de terre, c’est tout. » Elle ne lui dit pas qu’elle a entendu Samantha fomenter un plan avec Jerry et Pat pour prendre la poudre d’escampette dans deux jours. Elle ne lui dit pas qu’elle sait qu’elle est malheureuse ici, avec eux. Qu’elle la surprend à fouiller dans les affaires de maman à la recherche de quelque chose sur Grand-père Archibald. Qu’elle joue aux explorateurs avec les autres et qu’elle s’est même cassée une dent en voulant imiter un singe.

Samantha adore les pommes de terre. C’est ce qu’elle préfère.

Mais Blair préfère geindre en se mordant les joues pendant que Samantha finit de lui retirer sans douceur les dernières échardes des paluches.

Samantha n’a que huit ans ; la tentative de fugue est rapidement déjouée. Blair est aux anges. Samantha est comme un lion en cage.

#4. ZONE DE CONFORT
Et pourtant, c’est Blair qu’on envoie loin. À Cheyenne. Chez son cousin, James. « Il te montrera la ville, tu n’as pas à t’en faire. Il t’attendra à la gare. » Dans son lit, le soir, Blair se maudit d’avoir émis le souhait à voix haute d’être institutrice. Ce n’était qu’une lubie. Une idée comme ça.
Mais John avait trouvé ça très bien. C’était une bonne place ça, institutrice. Sa tante l’avait été, à l’époque. Après, elle s’était bien mariée et elle était morte vieille.

Caroline n’était pas forcément d’accord. Cheyenne, c’est loin. Loin d’elle. « Alors tu me laisses, Blair ? Tu m’abandonnes ? » Derrière les paroles qu’elle veut taquines, Caroline serre fort les épaules de son aînée. Blair ne sait plus quoi faire. Elle aimerait rester ici, à Sunshine. Comme maman le demande. Ici, elle ne craint rien. Mais maintenant, papa a raconté à tout le monde que Blair va devenir institutrice et qu’elle reviendra pour enseigner ici. La vieille institutrice Finley tombe en lambeaux, de toute façon. Et puis tout le monde connait Blair. Oui, oui, elle sera très bien.

Elle ne peut pas décevoir papa. Elle ne peut pas décevoir maman.

Et Sam ?

Sam ne veut pas de ces histoires d’adultes. Elle préfère gambader dehors, pêcher, jouer à cochon pendu. Le soir, quand l’aînée n’arrive pas à dormir, elle colle ses pieds glacés contre les mollets de la cadette que la rabroue à grands coups de coudes dans les côtes. L'obscurité aide à parler. C'est mieux quand on ne se voit pas. Comme si notre voix ne nous appartenait pas. Comme si on parlait toute seule.
Elle murmure qu’elle hésite, qu’elle ne sait pas. « Et toi, qu’est-ce que tu ferais à ma place ? » Mais Blair connaît la réponse de Sam. « Je partirai ! Maintenant, laisse-moi dormir ! Et enlève tes pieds ! » Et Samantha tourne le dos à Blair en tirant les couvertures. « Et alors, je vais te manquer si je m’en vais ? » Soupir. « Moi, il y a que Beaver que me manquerait. » D’ailleurs, le chien familial choisit ce moment précis pour lécher les pieds qui dépassent des couvertures. Les filles rigolent de concert avant que le silence ne retombe comme une chape de plomb. « Je sais que tu vas pas partir. » C'est ce que dit Samantha quand elle pense que Blair s'est endormie. Mais elle a les yeux grands ouverts.

#5. TRANSPORTS EN COMMUN
Jusqu’à sa disparition à l’intérieur de la diligence, Blair fait mine d’être réjouie par son départ. Elle embrasse papa, maman, Sam hoche la tête et grimpe sur la banquette arrière en serrant sa sacoche sur les genoux. Son enthousiasme s’affaisse comme un vieux soufflé à mesure que Sunshine disparaît dans son dos. Est-elle prête à faire un si long voyage, elle qui n’a jamais quitté le village ? Ne va-t-elle pas se perdre ? Ou pire, se faire agresser sur la route ? Et le concours, alors ? N’est-elle finalement pas qu’une simple quiche sans saveur (une fille l’a appelée comme ça, un jour) ?
Et l’angoisse monte si bien qu’elle est incapable de pleurer. Elle est livide, les yeux grands ouverts sur l’extérieur qui lui semble plus grand et vaste que jamais. Elle va mourir, c’est sûr. Elle n’atteindra jamais Cheyenne. C’est peut-être mieux comme ça, finalement. Plus besoin de passer le concours. Elle espère presque voir débarquer une horde d’indiens* de derrière les montagnes. Jerry lui a dit qu’ils attaquaient les voyageurs.

Malheureusement pour Blair, elle ne subit aucune attaque jusqu’à Themopolis où elle se trompe de train, manque sa prochaine diligence et fait trois crises d’angoisse.

Quand elle arrive enfin à Cheyenne, son cousin James n’est pas (plus ?) là. Le quai se vide alors que les heures passent. Blair déteste les gares. Pétrifiée, elle n’ose rien faire, si ce n’est rester assise sur un banc à guetter les visages en espérant voir le cousin James.
À travers les portes vitrées de la gare, elle a aperçu la ville. Immense. Bruyante. Elle ne veut même pas s’approcher. Elle serait engloutie.

Finalement, c’est un employé de gare qui la ramasse à la petite cuillère et, après avoir compris son histoire à travers sa voix fébrile, l’envoie à l’institut de Cheyenne où doit avoir lieu le concours le lendemain. Elle dort dans le hall et elle ne verra jamais le cousin James dont elle n’a même pas l’adresse.

Le concours est une horreur. Blair, d’abord confiante et pleine de bonne volonté (un état qui ne dure jamais bien longtemps), se désillusionne rapidement devant la difficulté des questions et des dissertations. Son esprit se vide à mesure que ses yeux parcourent le contrôle. D’abord aussi pâle que la feuille, elle rougit alors furieusement. Elle écrit bien quelques mots, bataille sans s’avouer vaincue et remet même sa copie avec un petit espoir. Peut-être a-t-elle réussi, finalement !

Deux jours plus tard (dont elle passera une nuit blanche dans la bibliothèque de l’Institut, cachée entre deux étagères), le couperet tombe : elle n’est qu’un gros poisson dans une petite mare. Comment a-t-elle pu penser ne serait-ce qu’une seule seconde qu’une paysanne de Sunshine comme elle puisse rivaliser avec les jeunes filles érudites de la ville ? Son école de compagne n’était pas au niveau et elle non plus.
C’est donc sans surprise qu’elle rate le concours.

À moins que.

Trop honteuse pour rentrer chez elle l’échec autour du cou, elle découvre - par hasard - un trafic de fausses licences d’institutrices. Alors, elle vide les dernières économies de ses parents, se paie une licence et met moitié plus de temps à rentrer à Sunshine.

Son diplôme pèse lourd de sa petite valise en carton.

#6. DE L'OR DANS CES COLLINES
Blair ne s’attend certainement pas à débarquer à Sunshine en même temps que des militaires américains. Sur le trajet retour, le train est plein de chemises bleue marine, de poudre et de fusil. « Ils vont sûrement à Fort Laramie. » Bien qu’elle ne sache pas du tout pourquoi tous ces hommes iraient à Fort Laramie.
Pourtant, ils ne descendent pas à Glendoe. Ni à Casper. « Ils sont là pour ma fausse licence. » Blair panique en serrant sa petite mallette contre elle. « Mon Dieu, Seigneur, Jésus, pourquoi est-ce que j’ai triché ? Olalalala, qu’est-ce que je vais dire à maman ? Et à papa ? Je vais aller en prison ? » Les pensées cavalent et la sueur sous ses bras et sur son front se fait plus abondante.

Mais les heures et les villes passent et personne ne lui demande ni son nom, ni sa licence. Tout au plus lui adresse-t-on un regard curieux de la voir livide à s’éponger le visage comme si elle eût été en plein désert. Puis, la croyant malade, ses voisins désertent la banquette pour aller se tasser un peu plus loin.

Finalement, Blair descend à Thermopolis. Et les militaires aussi.

« Ils veulent m’arrêter devant la ferme ? Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu. » Toute à sa panique, elle ne remarque pas que la diligence s’échappe sans elle. Laissée (encore) sur le carreau, le quai de la gare en toile de fond, Blair parvient à sortir de l’angoisse pour se flageller mentalement.

« Miss, c’était la dernière diligence, j’crois. »

La voix qui résonne derrière elle la fait si bien sursauter qu’elle échappe un cri en même temps que sa sacoche qui s’ouvre et se répand sur le sol. À nouveau, Blair éprouve la furieuse envie de se jeter sur les rails. Mais il n’y a plus de train.

Elle se jette sur les papiers pour les ramasser.

« Oh dites, désolé, j’pensais pas vous faire peur ! Miss Bell, c’est ça ? Vous êtes institutrice ? »

À moitié allongée par terre, tout bras dehors, elle n’a pas besoin de lever les yeux vers le militaire dont les bottes reluisent drôlement pour deviner qu’il a sa fausse licence entre les doigts.
Le coeur de Blair vient d’éclater derrière ses yeux et son estomac s’est fait la malle. À sa place, un grand creux dans le ventre. Ses jambes sont comme du plomb. « Il va m’arrêter, ça y est. »

« O-Oh, euh o-oui, haha, je… »

Elle bégaie en rassemblant maladroitement les quelques feuilles qui menacent de s’envoler.

« Félicitations ! C’pas facile ! »

Son diplôme réapparaît dans son champ de vision, en même temps que le sourire timide d’un militaire si jeune qu’on le croirait toujours au milieu de l’adolescence. Ses joues sont ravagées par des cicatrices de petite vérole.

« Vous allez par où, Miss ? On peut peut-être vous mettre à l’arrière avec les pommes de terre. Ça gênera personne j’pense ! Qu’est-ce vous en dites ? »

Il désigne des carrioles où s’amoncellent des sacs en toile de jute.

« Oh euh, oui, j’ai loupé la diligence, j’étais distraite et… Quelle imbécile ! Merci, c’est très gentil, vous n’êtes pas obligé… Olala, quelle bonne à rien ! »

Les derniers documents cachés dans sa sacoche, elle la ferme de deux « clacs » nets en jurant mentalement qu’on ne l’y prendrait plus. Le militaire éclate d’un rire bref.

« Mais où c’est qu’vous allez dites ? Si ça se trouve, on pourra même pas vous charger si c’est pas la bonne route. »

« Oh, mais oui bien sûr… Je vais à Sunshine, mais je ne vois pas pourquoi vous iriez par là-bas, oui c’est vrai… »

Derrière eux, les autres militaires rassemblent leur bardas avec éclats de voix et fracas.

« Moore ! Grouille-toi ! »

« On y va, à Sunshine ! » s’égaye le jeune militaire. « C’est sur notre route. Allez, venez, on va vous installer. »

Blair en reste coite, un brin hagarde tandis que le militaire l’aide à grimper dans la charrette.

« A-Ah bon ? Mais comment ça ? »

Elle se laisse maladroitement tomber entre deux sacs de pomme de terre.

« On va se battre contre les indiens, » répond-il avec du défi dans la voix. « Pour les Black Hills. Ici, c’est le groupe du commandant major Reno. Ret’nez ça, d’accord ? Moi c’est Keith Moore. Vous le direz aux gamins que Keith Moore, il était avec le commandant major Reno et qu’on a chassé les indiens en dehors des Black Hills. Notez bien. »

Il tapote sur sa tempe avec son index.

Comme dans le train, Blair attire quelques curieux, mais on la laisse rapidement tranquille : elle est moins intéressante qu’une future bataille.

#7. LA FILLE DE TA MÈRE
Les militaires restent deux jours à camper à Sunshine. Ils demandent des provisions aux paysans, profitent de la bière locale et vont parfois pincer les fesses des filles pas assez rapides pour leur échapper.

Blair est prudente. Sam, non.

En effet la (fausse) réussite de la nouvelle diplômée est vite éclipsée par l’ire maternelle devant le comportement de sa fille cadette. Flanquée de Jerry et Pat, ses deux amis d’enfance, Samantha brille d’excitation devant cet événement dans la lande morne qu’est sa vie. Des militaires ! Ici ! Ils vont se battre ! Contre des indiens ! À table, elle ne parle que de ça et le soir, elle explique à sa soeur qu’un des militaires l’a laissée tirer avec son fusil.

Alors, lorsqu’on se rend compte que Sam a disparu deux heures après le départ des militaires, tout le monde est horrifié, mais personne ne se pose de questions.

Tout le monde sait.

Caroline pleure de colère, profère les pires mots sur sa dernière née. John, avec une petite équipée formée du pasteur, du père de Jerry et du père de Pat décide d’aller chercher les déserteurs. Oh, quelle rouste ils vont leur mettre quand ils leur mettront la main dessus !

Mais jamais ils ne retrouveront les trois fugueurs.

Quand John rentre, deux semaines plus tard, il ne charrie que sa tristesse et sa rancoeur. Le champ de bataille est un bain de sang. Ils n’ont même pas pu approcher. Les indiens ont gagné. Un, deux, trois, quatre whiskies pour oublier. La nuit passe et on recommence. Et ainsi de suite jusqu’à ce que les yeux soient aussi rouges d’alcool que de larmes. Blair ne les reverra plus jamais blancs.

« Tu ne me laisseras pas, toi. Hein, Blair ? Pas toi, Blair. Toi tu es bien comme il faut. Toi, tu es comme moi. » Le peigne brosse les cheveux de l’aînée comme les mots son cerveau. Caroline susurre, plus pour elle même que pour sa fille.
Blair est immobile sur le tabouret. Elle aussi a les yeux tout rouges de larmes. Elle cache ses genoux écorchés sous sa chemises de nuit immaculée. Tout à l’heure, elle a voulu partir pour essayer de chercher Sam, elle aussi. Mais elle était tellement crispée sur son cheval que la pauvre bête l’a mise au sol sans demander son reste. Sanglotante, elle a mis une heure à le calmer pour le rentrer à l’écurie.

Étranglée, l’institutrice se contente de hocher la tête. C’est vrai. Elle a trop peur. Et que peut-elle bien faire ? Deux heures en pleine nature et elle est prête à parier qu’elle mourrait croquée par un goupil.

Elle est impuissante. Et de toute façon, Sam doit être morte.

La pensée la hante pendant onze ans. L’espoir aussi.

#8. LE GOUPIL
Lorsque des chasseurs de prime viennent toquer à la porte des Bell, tout le monde reste comme deux ronds de flanc. Dans la panique Blair se dit que ça y est, le pot-aux-roses a été découvert pour sa fausse licence. Qu’ils vont la pendre sur la place publique. Mon Dieu, quelle honte.

Mais non. Ils cherchent Sam. Pour braquage, vol et agression. Les rêves de normalité de Caroline (il n’en restait déjà pas grand chose) finissent d’être réduits en lambeaux. Son visage est livide. Sa bouche entrouverte laisse s’échapper un soupir à peine audible. Elle a les yeux fixes des morts. Blair devine ce qu’elle pense. « J’aurai préféré qu’elle soit morte. »
John coupe court et leur annonce que Sam est décédée depuis des années. Qu’ils se trompent. Il a l’alcool mauvais. Il les chasse en hurlant de ne jamais revenir.

Mais alors qu’ils repartent bredouille, Blair les appelle.

« Pourriez-vous me décrire votre hors-la-loi ? » redemande-t-elle en se tordant les mains, surprise par sa propre assurance.

La description pourrait correspondre. C’est possible. Mais elle n’est pas sûre. Elle hésite.

« Vers Imogen, vous dites ? Elle se serait rendue là-bas ? »

C’est que Blair ne sait pas du tout où c’est, Imogen.

« Il y a un poste d’institutrice qui s’y est ouvert, récemment. Et si vous y jetiez un oeil ? »

Quelle coïncidence ! La crédule Blair ne se doute pas une seule seconde que la proposition est intéressée. C’est que cette gourde de grande soeur pourrait servir d’appât. Il suffirait de la laisser un peu infuser dans ce trou perdu d’Imogen et peut-être que la raclure sortirait de sa tanière.

Il lui faut plusieurs jours pour se décider, pesant le pour et le contre, prenant une décision puis se ravisant la seconde d’après tant sa gorge se serre d’appréhension. Pendant ce temps, les deux chasseurs de prime grenouillent non loin, la patience plus usée que les genoux d’une prostituée.

Et puis, crotte.

Comme Sam, onze ans après sa fugue, Blair quitte le nid familial avec pour seul bagage sa fausse licence d’institutrice, une tenue de rechange, de quoi voyager jusqu’à New Hanover et une bonne crise d’angoisse. Jamais elle n’aurait dû faire ça. C’est sûr, maintenant, le goupil va la manger. Mais elle ne peut pas faire demi-tour. Elle préfère le goupil à maman.

#9. L'ARGENT DE LA CAISSE
Lorsque Blair découvre qu’elle s’est faite tirer toutes ses économies en attendant à la gare de Cheyenne, elle contemple très sérieusement la possibilité de se laisser dépérir ici même, sur ce banc.

Mais l’instinct de survie est parfois étonnant. Confuse et fébrile comme un chat qui viendrait de tomber dans l’eau, l’institutrice entreprend de demander à chaque passant s’il n’aurait pas vu son porte-monnaie. Il est en cuir noir et il y a une attache en cuivre. Non ? Personne ? Son désespoir qu’elle estimait tout de même limité se creuse un peu plus à chaque regard apitoyé et gêné qu’elle rencontre. Finalement, peut-être est-il aussi profond que sa bêtise - c’est-à-dire sans fin -.

Et puis, il y a une paire d’yeux bleus doux, affables, qui l’observe en silence.

« Madame ? J’ai trouvé ceci. »

L’homme lui tend son porte-monnaie et Blair croit défaillir tant elle est heureuse.

Mais le porte-monnaie est vide.

À nouveau, les sirènes du désespoir vrille ses tympans.

« Je suis navré, » s’excuse l’inconnu. « J’ai seulement eu le temps de voir deux hommes s’en débarrasser sur le quai, mais je n’ai pas eu le temps de les rattraper. »

Blair déteste les gares. Blair déteste les quais.

« Oh… Je m’en doutais… » répond-elle d’une voix morne en récupérant le porte-monnaie.

Il est si léger qu’elle a envie de fondre en larmes.

« Je peux peut-être vous aider ? » propose-t-il, parfaitement avenant. « Je dois me rendre à Imogen, mais je peux vous prêter un peu d’argent si vous me dites où vous vous rendez ? »

« À Imogen ? » s’étonne-t-elle, la crise de larmes balayée. « Moi aussi ! »

« Quelle coïncidence ! » Il engage le pas vers le guichetier. « Nous pourrions voyager ensemble, qu’en dites-vous ? »

Blair s’empresse d’acquiescer vivement, l’inconnu prenant des airs de bouée de sauvetage au milieu de cette mer démontée qu’était la vie.

« Oh, avec plaisir ! »

« Vous voyagez donc seule ? - Un ticket s’il vous plaît - C’est dangereux, de nos jours, vous devez être bien courageuse - Merci -. »

L’homme a adapté la longueur de son pas pour que Blair puisse suivre sans trottiner. Il retire son élégant chapeau de feutrine gris pour recoiffer ses cheveux blonds.

« Oh non, non, pas vraiment… » Sa voix meurt comme un feu sous une averse.

« Mais je ne me suis pas présenté ! Je m’appelle Laurie Smith, enchanté. »

Il lui tend sa main droite, gantée du même gris que son chapeau.

« Blair Bell, de même. » Ils se serrent la main et Blair a l’impression qu’il lui serre aussi le coeur.

Laurie est très beau, élégant, calme, d’une grâce sereine qui force l’admiration. Déjà, l’institutrice se sent rougir.

« Ann, par ici ! »

Une petite fille se lève du banc sur lequel elle était assise, la mine renfrognée. Elle ne doit pas avoir plus de cinq ans. À nouveau, Blair a l’impression de mourir. « Un enfant ! Il doit être marié, alors ! Non, non, c’est peut-être sa nièce ? »

« Voici ma fille, Ann. »

« Nooooooooon, » hurle-t-elle intérieurement.

« Maman est morte quand j’étais bébé, » récite-t-elle mécaniquement. « Papa est très gentil avec moi. »

« Ouiiiiiiiii. »

« Oh, pauvre petite, » se désole-t-elle en se mettant à sa hauteur. « Je - »

« Je suis pas petite ! » éructe Ann. « Je vais avoir six ans ! Dans nuit mois ! »

Laurie a un sourire gêné alors qu’il attrape les épaules de sa fille.

« Je suis navré, c’est la disparition de sa mère, elle est un peu chamboulée quand elle en parle, n’est-ce-pas Ann ? »

Il y a une expression d’horreur sur le visage de la petite fille, mais elle est si brève que Blair croit l’avoir rêvée.

« Oui, » répond-elle en hochant énergiquement la tête.

Le nouveau trio s’installe à leur place. La locomotive siffle et une fumée noire se déverse dans le bleu du ciel.

« Que notre voyage soit bon, » sourit Laurie.

Dans sa poche, l’argent de Blair pèse plus lourd que ses remords et pour cause, il n’en a aucun.

#10. DES SECRETS PLEIN LE BARILLET
Il y a deux semaines, Blair ne s’attendait certainement pas à se trouver mariée à un psychiatre (elle avait fait mine de connaître le terme pour ne pas paraître stupide devant Laurie et avait ensuite regretté très fort lorsqu’il s’était étonné qu’elle puisse connaître une médecine aussi nouvelle en Amérique), belle-mère d’une petite fille de cinq ans et prête à débarquer dans une ville au moins deux fois plus grosse que Sunshine.

« C’est pour retrouver Sam, » se récitait-elle parfois, dans le silence de la nuit, lorsqu’elle se prenait soudainement à s’inquiéter si fort que ses dents serrées menaçaient d’éclater en mille morceaux.

D’un commun accord, et six heures seulement après avoir fait connaissance Laurie et Blair s’étaient décider à se passer la bague au doigt. Pour Blair, être une femme mariée était toujours plus simple qu’être une vieille fille (passée un certain âge, les gens devenaient méfiants) et pour Laurie, cela lui permettait de donner à Ann une figure maternelle. Il avait également tenu à dater les papiers de mariage à l’année d’avant. « J’ai dit à ma mère que je m’étais remarié, » avait-il expliqué. « J’en menti, bien sûr, mais seulement pour la rassurer. Et puis, nous attirerons moins l’attention. »
Blair ne comprenait pas tout, mais elle ne voyait pas vraiment de problème à tenir cette version.

Bien sûr, Laurie n’est absolument pas au courant pour Sam, ni pour les deux chasseurs de prime collant aux jupes de Blair dans l’espoir de la voir débusquer la hors-la-loi.

Bien sûr, Blair n’est absolument pas au courant pour la profession d’agent de la Pinkerton sous couverture de Laurie, ni de sa mission à traquer Sam et son gang incognito. Ni que Laurie aime (un peu) les hommes. Ni qu’Ann n’est pas la fille de Laurie, mais une pièce de plus pour sa couverture qu’il a trouvé dans un orphelinat.

Bref, une famille oubliable comme il y en a des centaines d’autres aux États-Unis d’Amérique.




Pseudo/Prénom › Mélanie / Cendre - âge, pays › 28 ans, France - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › YOLO, comme d'habitude  mexico  - comment as-tu connu le forum ? › Je traîne mes groles depuis un petit moment par ici - Chose à dire ? › J'ai bien choisi mon moment pour faire une demande de nouveau perso avec trois events en parallèle  noon


Tag 3 sur         W51xSujet: Joséphine ☆ Be a lady they say
Joséphine Oakley

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Joséphine ☆ Be a lady they say    Tag 3 sur         EmptySam 2 Juil - 22:30

Joséphine Oakley

feat. Charithra Chandran


- NOM › Oakley est le seul dont elle ait le moindre souvenir. La demoiselle sait pourtant qu'il n'a pas toujours été le sien, mais à l'orphelinat, personne n'était capable de connaître son identité quand les Oakley l'ont choisit. - PRÉNOM › Prénom occidental que ses parents lui ont donné pour faciliter son intégration dans la société, Joséphine, comme la grande impératrice française dont sa mère adoptive s'est passionnée.  - SURNOM › Le seul réellement utilisé est par son frère ainé qui s'amuse à l'appeler affectueusement Jo'. Mais la majorité des personnes qu'elle côtoie utilise son prénom. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › La jeune femme dit souvent qu'elle est née deux fois. La première sur le sol britannique en 1866 mais elle n'en sait pas réellement plus, les souvenirs de son enfance s'étant effacé de son esprit. Sa seconde naissance est le jour où ses parents sont venus la chercher à l'orphelinat à New-York en 1872. - ÂGE › Jo' vient d'avoir vingt deux ans, âge d'or pour trouver un époux comme son père se plait à lui rappeler avant chaque bal où les Oakley sont invités. - NATIONALITÉ › Suite à son adoption, la brune est américaine. - ORIGINES › Ignorant tous les détails de son ascendance, elle sait seulement que ses racines sont tamils grâce à un collier, unique souvenir de sa vie oubliée. - MÉTIER › Comme bien des filles de son milieu, la seule chose dont elle doit se préoccuper c'est de construire une famille avec un bon parti. Fille à marier,Joséphine tente de faire bonne impression afin de pouvoir trouver le parti idéal. - RICHESSE › $$$$. Héritière Oakley avec une dote non négligeable, l'américaine a toujours grandit dans l'argent et l'opulence acquise par son père. - ORIENTATION SEXUELLE › Elle ne s'est jamais posé la question, sachant pertinemment qu'elle doit seulement apprécier les hommes. - STATUT SOCIAL › Célibataire en âge d'accomplir ce qui semble être le plus dessein de sa vie : trouver un époux. - CROYANCE › Elevée dans la foi protestante, Joséphine est, comme sa famille, pratiquante. - SITUATION FAMILIALE › La famille Oakley attire souvent les regards. Outre la fortune acquise dans la grande ville, les trois enfants Oakley n'ont rien en commun si ce n'est d'avoir été adopté par les époux Oakley. Joséphine est la deuxième enfant et unique fille de la famille ce qui joue un rôle pesant sur ses frêles épaules. Mais depuis quelques années, des tensions sont apparu entre son frère ainé et le neveu de sa mère, arrivé dans la famille après avoir perdu ses parents. - GANG/CLAN › Son insouciance la pousse à ignorer les gangs existants autour d'elle. Elle tient énormément aux Oakley qui lui tout donné. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › La brune vit dans un petit manoir à Silverstone que son père a acheté il y a quelques années pour en faire leur demeure.

- SALOON OU ÉGLISE › Eglise, Jo' n'a jamais mis les pieds dans un saloon, "ce n'est pas pour les demoiselles respectables" que son père répète sans cesse. Mais elle va à l'église chaque dimanche. - WHISKY OU BIÈRE › Aucun des deux, bien qu'elle ait déjà trempé ses lèvres dans un verre de whisky qui lui a tirer une grimace dont son frère se moque encore aujourd'hui. - VILLE OU CAMPAGNE › Malgré elle, Joséphine est une fille de la ville, bien que Silverstone ait des airs de campagne puisqu'elle a surtout connut la ville de New-York. - CHEVAL OU DILIGENCE › Diligence, elle ignore comment monter à cheval malgré qu'elle soit à Silverstone depuis de longs mois. - POKER OU LECTURE › Elle n'a jamais parié, la lecture est cependant une activité qui lui prend beaucoup de temps puisqu'elle aime s'informer de toute ce qui se passe et existe. - COWBOY OU INDIEN › Indien. Bien qu'elle en ait très peu rencontrés, elle se sent parfois trop observé face à un cowboy. - COLT OU WINCHESTER › Colt, bien qu'elle n'en ai jamais touché. Cela lui paraît simplement plus pratique pour elle à manipuler. - ARGENT OU FAMILLE › La famille est bien plus importante pour elle bien qu'elle sait que l'argent a fait le bonheur de ses parents. - CALUMET OU MARLBORO › Aucun des deux.


Triggers Warnings : Meurtre, agression
#1. Souvenirs disparus de sa mémoire, Joséphine n'a aucun souvenir de sa vie à Londres. Elle n'était qu'une enfant à cette époque et ses parents faisaient tout pour que leurs filles puissent grandir comme elles le méritaient. Parois elle aimerait en savoir plus mais personne ne peut réellement l'aider à connaître son passé. C'est les cheveux aux vents et l'immensité du bleu qui ont le plus marqué ces années. La traversée vers le nouveau continent pour y trouver une vie meilleure étaient le souhait de ses parents.

#2. L'arrivée sur le nouveau continent, sa mémoire l'a complètement occulté. La seule dont elle se souvient est la main de sa mère serrant la sienne au point de la broyer avant d'entendre son père lui dire de fuir. Alors elle a couru sans savoir où aller, jusqu'à ce qu'elle n'est plus de forces et tombe dans la rue.

#3. L'orphelinat était plutôt bien. Joséphine était une enfant discrète et modèle, faisant simplement ce qu'on lui disait. Le système était étrange pour ses yeux d'enfants, certains de ses amis disparaissaient, d'autre apparaissaient. Jusqu'au jour où un riche couple new-yorkais jeta son dévolu sur elle. Le couple semblait prêt à lui offrir un foyer, un cadre familiale qu'elle n'avait plus. C'est ainsi qu'elle laissa sa vie passée derrière elle avec pour seul souvenir un bracelet.

#4. Joséphine Oakley. Voilà sa nouvelle identité. Un prénom plus américain pour faciliter son intégration dans cette société. La petite fille rencontra son frère ainé, lui aussi adopté par ses parents. Elle était contente d'avoir une famille, de ne plus être seule. Ses parents ont tout fait pour qu'elle se fasse à cette nouvelle vie. Elle se sentait comme une poupée entre ces murs, dans cette maison lui paraissant immense, sa mère prenait soin d'elle, la couvrant de présent qu'elle ne pensait jamais avoir.

#5. Les Oakley gagne en puissance à New-York. Son père a toujours réussit à amasser de l'argent à chaque placement dans les mines ou la voie de chemin de fer qu'il faisait. La richesse s'accumulant, leur place sociale grimpa petit à petit. Famille atypique dans les hautes sphères new-yorkaises, les deux enfants Oakley ont tous les deux été adoptés. Mais l'amour dans la famille n'a jamais manqué.

#6. La brune a seize ans quand l'équilbre se retrouve bouleversé. Originaire de la ville de Silverstone, son oncle vient à perdre la vie dans un tragique accident de diligence. Sa femme est retrouvé en dehors de la protection du véhicule, laissant leur fils seul. Son père prit la responsabilité de son neveu, l'adoptant officiel comme ses deux autres enfants. Il peine quelque peu à se faire à la vie new-yorkaise et ce nouveau train de vie.

#7. Les disputes se font de plus en plus nombreuses dans le foyer familial. Son cousin ne cesse de provoquer son ainé, lui rappelant qu'il ne partage pas le sang de sa famille, qu'il est le plus âgé et que l'héritage lui revient de droit. Joséphine peine à comprendre pourquoi il s'en prend ainsi à son frère mais ne s'en mêle pas, sachant pertinemment que son rôle est seulement de trouver un bon parti.

#8. Joséphine a toujours été une jeune femme modèle. Parfaite en toutes circonstances, curieuse et à l'écoute dans chaque conversation menée pendant les soirées où elle est conviée. Cultivée, elle lit énormément afin de ne jamais peiné dans la moindre conversation. Malgré ce qu'elle laisse paraître, la jeune femme est parfois naïve, son ainé ayant la fâcheuse tendance à la protéger. Sa passion pour les arts est sans doute le plus surprenant chez elle. La jeune femme passe beaucoup de temps à écrire ou à dessiner en dehors de l'activité qu'elle maîtrise le plus : la broderie.

#9. Sa valise est prête. Ils changent de vie, direction le far west et Silverstone. La belle ignore réellement ce qui motivent ses parents à prendre cette décision. Son père prétend avoir envie de retourner à ses origines, laissant ses employés continuer d'acheter les actions nécessaires pour garder leurs fortunes. Le trajet est long, mais elle espère que cette nouvelle vie se passera bien.

#10. Cela fait à peine une année qu'ils sont arrivées à Silverstone. La jeune fille a prit ses habitudes, créant quelques liens avec des habitants de la ville. La situation avec son frère et son cousin continue de se compliquer et la brune essaye tant bien que mal de tempérer. Elle sait cependant que ses parents aimeraient qu'elle trouve un bon parti bien qu'ils ne le disent pas vraiment à haute voix.




Pseudo/Prénom › Ely Lu' / Marion- âge, pays › 25 ans, quelques parts en France - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Plusieurs fois par semaine. - comment as-tu connu le forum ? › J'y étais à ses débuts sous la tête de James Henessy - Chose à dire ? › Hâte de jouer avec vous  angel2


Tag 3 sur         W51xSujet: Un enfant, un kidnappeur, des mangues | ft. Jaime Brooke
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Rechercher dans: Grey Hills   Tag 3 sur         EmptySujet: Un enfant, un kidnappeur, des mangues | ft. Jaime Brooke    Tag 3 sur         EmptyJeu 30 Juin - 13:26



lancé de dés : {#}3{/#}, le cheval est effrayé et pile devant l'obstacle. ***


Hélas, trop tard. Devant la demande de ce cavalier bien peu fiable, la jument ne répond plus à l'ordre. La survie avant tout : la voilà qui pile, antérieures en premier, face à cet énorme tronc au sol. Cailloux et branches s'envolent dans sa glissade, et c'est un miracle que Jaime parvienne à tenir en selle, l'enfant avec. Il n'a pas le temps de donner de nouvelles directives, la jument ne réagit pas assez vite, et leur poursuivante s'approche dangereusement.

― {@=123}IRINA N. VALANOVA{/@}
Tag 3 sur         W51xSujet: Leonora Borden ☆ Even if a snake is not poisonous, it should pretend to be venomous
Leonora Borden

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Leonora Borden ☆ Even if a snake is not poisonous, it should pretend to be venomous    Tag 3 sur         EmptyVen 24 Juin - 0:01

Leonora Borden

feat. Simone Ashley


- NOM › Borden, un nom qui n’était pas sien, un nom emprunté, un nom offert, comme toute cette nouvelle vie dont elle jouit depuis plus de dix ans. Il y a bien longtemps, elle répondait à un tout autre patronyme, mais ce dernier n’est plus que l’objet de quelques souvenirs persistants. - PRÉNOMS › Leonora, le prénom choisi pour elle par l’homme à qui elle doit tout, alors qu’elle était incapable d’articuler une identification quelconque. Dans la plus pure tradition baptismale, ce prénom a marqué un renouveau, le commencement d’une nouvelle existence pour la brune. Suja, le seul semblant d’identité qu’elle a conservé de son passé. Elle le protège jalousement, le gardant pour elle et ne l’ayant révélé qu’à la seule personne en qui elle a pleine confiance. - SURNOMS › Le Serpent, l’appellation qui résonne à l’oreille de tous les ennemis du gang des Borden, Leo, pour quelques inconscients, Didi, par une unique voix fluette qu’elle pense ne plus jamais entendre. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Leonora a depuis bien longtemps cessé de se rappeler la date qui marquait sa venue au monde. Elle ne parvient toutefois pas à effacer de sa mémoire les images des rues de Londres qui l’ont vue grandir. - ÂGE › 26 années qu’elle arpente cette Terre, mais tout ne lui semble avoir commencé qu’une décade plus tôt. - NATIONALITÉ › Britannique par sa famille perdue, toute trace d’accent distinctif a pourtant disparu de son expression, au fil des besoins en infiltration du gang. - ORIGINES › Tamil, encore un fantôme du passé qui lui colle à la peau, la culture de ses parents ayant imprégné son enfance n’est plus qu’un poids à porter pour elle. - MÉTIER › Seconde, espionne, arnaqueuse, empoisonneuse, quoique les Borden nécessitent, elle l’accomplira. - RICHESSE › $$. Leonora n’a pas vraiment besoin de plus, mais la fortune est le dessein des siens, elle lui court donc après comme si elle s’en souciait. - ORIENTATION SEXUELLE › Dans une autre vie, elle aurait probablement pu trouver un attrait dans la compagnie masculine. Toutefois, le destin l’a beaucoup trop souvent rouée de coup pour qu’elle autorise quiconque à l’approcher. - STATUT SOCIAL › Bandit, gangster, sa pauvre mère se retournerait assurément dans sa tombe si elle en avait eu une. - CROYANCE › Plusieurs membres du gang sont friands de spiritualité, mais la brune ne croit qu’en elle-même et en sa famille trouvée.  - SITUATION FAMILIALE › Le gang des Borden est la seule famille dont elle ait besoin.  - GANG/CLAN ›  C’est avec ce même gang des Borden qu'elle sillonne les routes et enchaîne les arnaques. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Dans les montagnes, entre Silverstone et Imogen.

- SALOON OU ÉGLISE › Saloon, la foi fait partie du passé enterré de Leonora. Son parcours lui a appris que la seule force qui influencerait sa destinée était la sienne. - WHISKY OU BIÈRE › Whisky, elle méprise toutes les substances qui amoindrissent sa vigilance, mais un verre de spiritueux en main permet de délier bien des langues. - VILLE OU CAMPAGNE › La campagne et son calme apaisant serait son choix personnel, toutefois, le gang a besoin de l’agitation de la ville pour réussir ses combines. C’est donc là qu’elle se dirigera, sans la moindre hésitation. - CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval, la britannique apprécie la liberté de mouvement qu’offre la monture légère.  - POKER OU LECTURE › Comme le whisky, le poker est un cadre privilégié pour extorquer des informations à grands coups de battements de cils innocents et de rires factices. - COWBOY OU INDIEN › Cowboy, évidemment, elle est un bandit après tout.  - COLT OU WINCHESTER › Colt, une arme légère et toujours prête à faire feu, c’est tout elle.- ARGENT OU FAMILLE › Famille, chaque choix et action de la brune est motivé par le bien-être des Borden. - CALUMET OU MARLBORO › Marlboro, le troisième membre du trio gagnant pour glaner des informations au saloon.


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
TWs: violences, meurtres, captivité, trafic d'humains

#1. - London › Leonora est née à Londres. Cette époque lui semble être une vie antérieure tant elle est lointaine. Sa famille, bien que modeste, menait une existence heureuse et paisible. Elle a reçu une éducation rudimentaire, suffisante pour appréhender le monde qui l’entourait, qu’elle a ensuite pu transmettre à sa petite sœur.

#2. - The American Dream Ses parents, lassés de se contenter de peu, décidèrent de se lancer à l’aventure en direction du nouveau continent. Ils espéraient y trouver une vie meilleure pour eux et, surtout, pour leurs deux filles et laissèrent définitivement les îles britanniques derrière eux.

#3. - The nightmare › La fin de de ce long périple n’apporta pas l’espoir et le renouveau tant recherchés, bien au contraire. Quelques heures à peine après son débarquement, la famille fut prise pour cible par un groupe de malfrats, leur couleur de peau les désignant comme des cibles de choix. Ils ne se contentèrent pas de les détrousser, les violentant jusqu’à ce que l’enfant voie ses deux parents s’éteindre devant elle. Sa sœur avait disparu de son champ de vision depuis longtemps et une part d’elle espéra toujours qu’elle s’était enfuie, sans pouvoir en être certaine pour autant.

#4. - Hell › Les brigands décidèrent de la garder, comme on garde un animal de compagnie. Lorsque les journées étaient infructueuses, ils passaient leurs nerfs en la battant. La jeune fille a d’ailleurs encore de nombreuses cicatrices de cette époque. Elle était nourrie uniquement lorsque le gang pouvait se permettre de remplir une bouche de plus, ce qui était peu commun. La brune fut victime de nombreux sévices au fil des années de voyage avec ce groupe mal famé. Ils s’abstinrent toutefois de porter atteinte à sa pureté virginale, estimant que lorsqu’ils seraient lassés, si elle était encore en vie, elle vaudrait ainsi plus à la revente à un bordel.

#5. - Cole › L’existence de la femme changea drastiquement lorsque les bandits qui la retenaient furent embusqués par un autre gang, en Louisiane. Elle crut que s’en était finie pour elle. Elle allait mourir, ces autres gangsters n’auraient aucun usage de ses plaies mal cicatrisées et de sa maigreur squelettique. Pourtant, l’issue de cette nuit de violence fut tout autre. Le meneur de ce groupe ennemi, la toisant de ses prunelles dures, lui offrit de rester avec eux. Pas par pure générosité, évidemment, non, elle devrait travailler pour eux. La brune fut incapable de pousser un quelconque son à quitter sa gorge, mais l’acquiescement déterminé qu’elle parvint à esquisser scella sa destinée.

#6. - The Borden’s Gang › Les Borden avaient beau être un assemblage de malfrats, au même titre que ceux qui l’avaient retenue captive, la vie avec eux était bien meilleure. Son estomac était rempli et les membres ne levaient pas la main sur elle. Les tressaillements qui l’agitaient dès qu’on élevait la voix ou faisait un mouvement brusque auprès d’elle cessèrent au fil des jours, alors qu’elle comprenait que ce ne serait pas son traitement ici. Leonora, puisqu’elle avait ainsi été baptisée par son recruteur, travaillait pour mériter sa place. Elle commença par de petites participations aux arnaques du groupe, essentiellement de la diversion, avant de graduellement s’élever en responsabilités.

#7. - சுஜா › Suja. Son véritable prénom en tamil, gravé sur un petit bracelet doré qu’elle porte en permanence, dissimulé sous des couches de tissu. Parfois, elle se surprend à le répéter et à en tracer les lettres du bout de son ongle, pour ne pas oublier ce dernier vestige de celle qu’elle a été. La seule personne à qui elle l’a révélé est Cole, gage de sa loyauté absolue envers celui à qui elle doit sa survie.

#8. - The Snake › En plus des cicatrices, la britannique a gardé un autre souvenir de sa captivité. Elle a appris à observer et analyser, sans être remarquée. Elle met son talent au service de son gang. Sa discrétion naturelle fait d’elle une espionne et une empoisonneuse redoutable, mais ne vous y méprenez pas, elle est aussi capable de se montrer à la hauteur d’une négociation ou d’un combat en face à face. Ces aptitudes l’ont élevée au rang de seconde des Borden et elle est pratiquement l’ombre de Cole. S’il est le visage avec lequel vous échangez, Leonora est le colt qui fait feu dans votre dos.

#9. - Bon › Les souvenirs de la brune sont quasiment éteints, son esprit ayant préféré se défaire des événements traumatiques dont elle a été victime. Elle est pourtant quasiment certaine de ne pas avoir vu la silhouette inerte de sa sœur, contrairement à celles de ses parents, ce jour maudit où ils ont été attaqués. Une part d’elle ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il est advenu de sa cadette, mais elle refuse de s’autoriser tout espoir. Sa priorité est sa nouvelle famille.

#10. - Silverstone › Une partie de la caravane du gang s’est établie entre Silverstone et Imogen. Cole avait une affaire personnelle, dont elle n’ignore rien, à régler. A présent, ils souhaitent régler leurs comptes avec les gangs locaux. Le Serpent fera tout ce qui est attendu d’elle par les siens et elle ne reculera devant rien pour qu’ils arrivent à leurs fins.



Pseudo/Prénom › Aggie- âge, pays › 23 ans, France - type de personnage › Pré-lien  I love you  - Fréquence rp › 3 jours par semaine - comment as-tu connu le forum ? › Je suis déjà passée par ici, sous le nom de Viola Scott - Chose à dire ? › C'est un plaisir de vous retrouver, avec ce joli pré-lien  :P


Tag 3 sur         W51xSujet: Nancy ☆ The Sun in Rags
Nancy

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Nancy ☆ The Sun in Rags    Tag 3 sur         EmptyJeu 23 Juin - 6:42

Nancy

feat. Elle Fanning



TW : Mort, négligence, prostitution, prostitution infantile, alcool, sang, solitude, PTSD, violence, mauvais traitement, abandon d'enfant, apathie.


- NOM › Sans se souvenir si elle l’a oublié a force de trainer, si elle l’a trop changé, ou si elle n’en a jamais eu, Nancy est juste Nancy, dénuée d’identité comme une vulgaire chaire a canon. - PRÉNOM › Nancy, juste Nancy, si vous y tenez, et si vous vous en souvenez. Elle n’y prendra pas ombrage si ce n’est pas le cas. - SURNOM ›Vous pouvez l'appeler Blondasse, la gratifier de moult noms d’oiseaux humiliants si le cœur vous en dit, ou comme ses ex clients de bordel, l'interpeller par Canary. Plus récemment, et plus positif, on l’appelle parfois Sunshine. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › L’Orphelinat où elle fut confiée a eu autre chats à fouetter que de se soucier de la provenance de la gamine, cependant il est probable qu’elle naquit dans un des ghetto irlandais de Boston, là où elle a grandit. -  GE › 24 ou 25, elle n'est pas totalement sûre. - NATIONALITÉ › Americano Irlandaise, c’est probablement la seule chose dont elle est certaine. - ORIGINES › Irlande - MÉTIER › Nouvelle recrue chez les O’Reilly, elle est une humble petite frappe qui ne demande qu’à aider. Spécialisée dans l’espionnage, la reconnaissance, et partout où on a besoin d’yeux et de petites mains. - RICHESSE › Les rares pièces qui finissent dans sa poche vont dans la main du premier épicier venu, ou dans les mimines des gosses plus malheureux et affamés qu’elle. Elle a pas besoin de thune plus que  le strict nécessaire, c’est pas vraiment son genre de faire des projets plus que le lendemain matin. - ORIENTATION SEXUELLE › N’a jamais trouvé le temps d’y penser, mais aura toujours un faible pour les hommes qui savent payer. - STATUT SOCIAL › La différence entre la boue collée à vos bottes et Nancy, c’est qu’au moins la boue on la remarque au bout d’un moment. - CROYANCE › Élevée par des protestants, mais elle a oublié pas mal de truc qu’on a tenté de lui inculquer.   - SITUATION FAMILIALE › Célibataire, Nancy s’attache vite, mais c’est jamais très réciproque. - GANG/CLAN › O’Reilly - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Moonstone Pond avec le reste du gang, dans un recoin où elle embête personne.

- SALOON OU ÉGLISE › Elle préfère largement mourir dans une bagarre de saloon qui tourne mal que de mourir d’ennui au milieu d’un sermon. - WHISKY OU BIÈRE › Si elle était cultivée elle dirait “Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse” Mais à la place elle marmonnera “v’savez moi tant qu’j’suis bourrée à la fin…”. - VILLE OU CAMPAGNE › Y’a rien a faire à la campagne, la ville au moins on s’amuse bien!  - CHEVAL OU DILIGENCE › Elle peut pas vraiment s’offrir l’un ou l’autre, alors elle garde ses bons vieux pieds qui vont pas la lâcher. Normalement.  - POKER OU LECTURE › Tout ce qui est dans un livre a l’air chiant comme la pluie, et c’est pas “une partie de livre” qui lui permet parfois de manger.  - COWBOY OU INDIEN › "Tant qu’ils payent, ma foi…" - COLT OU WINCHESTER › Plus facile de choper un colt, mais elle n’est pas la plus fine gâchette de l’ouest, vous préférez probablement la voir avec un marteau ou un économe.  - ARGENT OU FAMILLE › Elle est persuadée que sa famille était des connards, et l’argent ça lui brûle les doigts. - CALUMET OU MARLBORO › La Marlboro ça adoucit n’importe quelle journée de merde!





#1. From dust to nothing Y’en a des centaines de milliers, de chiards d’immigrés qui crèvent la gueule ouvertes, sur le sol du nouveau monde. Voir même de l’ancien peut-être, Nancy n’en sait foutre rien. Elle a toujours essayé de faire du mieux avec le peu qu’elle a, et elle sait que rien ne lui sera offert si elle ne va pas la chercher. Les bonnes options, ça tombe jamais sur le pif, c’est que les mauvaises. Déjà dans les rues sales ou elle ne n’est jamais vraiment senti chez elle, Nancy a appris la débrouille sur le tas. Ses petites mains blanches dans les poches d’autrui, les petites bricoles pour savoir mentir, pré ado qui sait réparer les meubles, la gamine est rusée, et débrouillarde, assez pour se faire une petite clique avec les autres gosses miséreux et traîne la patte. Ils ne sont même pas une dizaine à se faire leurs propres cigarettes avec les restes de mégots, et fouille les déchets en quête de nourriture. Ça se trouve des petits boulots, ça partage le peu qu’ils ont, et ça essaye de vivre un autre jour. Rien de plus commun.

#2. Stranding on the edge of the crater Elle sait plus qu’elle âge elle avait - 11 ou 12 ans-  quand ils sont tombé sur un os. C’est que ça se fout sur la gueule régulièrement dans les quartiers dégueulasses de Philadelphie. Nancy a jamais su vraiment ce qui s’était passé, qui s’est prit la tête avec qui, qui devait de l’argent à qui, ou si c’était un conflit un tantinet moins pathétique, mais elle se souvient de tout ses potes crevés comme des rats, leur sang chaud sur sa robe sale, et elle qui par miracle n’avait pas la moindre égratignure. Oh bien sûr, les balles ont fusé partout, mais aucune ne l’a touchée. La confusion laisse place à l'outrage, et ensuite à la peine. Il faut cogner fort pour ébranler Nancy, qui n’a jamais vu l’intérêt de pleurnicher, mais ici reste le seul moment qui l’a profondément ébranlé. Sérieusement, qu’est ce qu’elle avait bien pu  faire pour que ses potes aient le droit au repos éternel, et elle non ? Pourquoi la mort en personne a décidé qu’elle ne méritait même pas la grâce d’échapper à la misère ? Nancy ne comprend pas grand chose, mais l’injustice passe mal. Et maintenant elle est obligée de vivre avec.

#3. Even the Sun can be divided La blonde sale est maudite, les années qui s’écoulent lui confirment bien ça. Elle grandit sans voir sa situation s’améliorer, traîne d’une opportunité à une autre, subit les violences moults et variés que les autres gamines comment elle subissent aussi, et forme la fâcheuse tendance de se sortir des pétrins sans trop chercher comment faire. La voilà sa malédiction : être un bon gros cafard aux cheveux blonds. C’est pas faute de courir après l’adrénaline comme un chien après sa queue. Elle titille les ours en espérant vainement finir en steak. Depuis qu'elle a fait son entrée chez les O'Reilly, elle saute dans le danger pour des raisons qui lui semblent abstraites. Elle pourrait en finir avec une bonne corde au cou, mais ça serait franchement pas fun. Y’a largement de quoi se foutre en l’air en s’amusant. La mort est un fantasme, mais elle veut y pénétrer avec les honneurs miteux de quelqu’un qui a au moins essayé de vivre un semblant.

#4. Shrieking Giggles Séparer Nancy de son sourire c’est lui arracher un bras. La jeune femme ne voit pas l’intérêt de regarder en arrière alors que cette journée pourrait être la sienne. Y’a que les sorcières qui peuvent changer le passé, et l'occulte ça a l’air d’être barbant à apprendre. Alors y’a pas à regretter, pas à chialer, pas à chercher à faire différemment. La blonde est réaliste et ne se fait aucune illusion sur elle et son avenir, si la mort vient pas la chercher, elle passera sa vie à essayer de survivre comme une malpropre. Mais tant pis, c’est pas une raison pour arrêter de sourire. Tout aurait pu être pire, elle aurait pu avoir une bosse, un pied bot, des dents en moins, être chauve, et perdre ses doigts à la mine. C’est pas elle qui dira haut les cœurs, mais clairement celle qui vous dira de faire la fête au lieu de faire la gueule. Elle court, virevolte, et fait raisonner son satané rire ,son joli ricanement cristallin aux tintement d’adorable goret. Un grognement de nez de petit cochon. Ça en serait presque charmant si ce n’était pas ridicule.

#5. She can’t go to heaven, but she goes everywhere else   Très rapidement, les routes lui brûlent les pieds, et sa ville, elle en a fait le tour. Sans attache nulle part, elle use ses semelles en traversant le pays. Elle vole ou trouve de quoi vivre, traîne son sourire tragique avec elle, pendant des années elle se pose ici de là sans savoir de quoi sera fait demain, et c’est largement ce qu’elle préfère. Nancy s’ennuie vite, et si les choses ne bougent pas, elle les fait bouger elle même. Elle passe et elle passe, comme un fantôme jaune, sans vraiment laisser de traces. Des filles comme elle, on en voit partout, et rarement les têtes se tournent à son passage. Les repas sont frugales, les nuits sont difficiles, le danger est partout, mais c’est la seule vie qu’elle connait.

#6. The Glory is a question, and the Sun always answers Yes   Quand elle arrive a Imogen un peu par hasard, elle a les mains dans les poches et aucune idée de quoi faire. Son temps au Bordel du Golden Cat est probablement la seule fois où elle a eu un travail digne de ce nom. Quand elle a compris que se vendre au lieu de subir pouvait lui apporter des pièces et moins de dégoût, c’est très jeune qu’elle s’est mise sur le marché de temps en temps quand elle ne sait pas quoi manger et ou dormir. Une méthode qui fait ses preuves. Mais devenir prostituée à temps plein, c’est une nouveauté bienvenue, même si la routine avait tendance à la rendre un peu chafouine, mais elle trouvait le moyen de trouver de nouvelles choses à faire. Pour une fois, enfin Nancy a l’impression d’avoir une place quelque part, et d’avoir un semblant d’identité. Elle a des copines, des clients, voire même des habitués. On l’appelle Canary, vu ses cheveux et sa tendance à parler et rire fort. Un an de ce régime auquel a prit goût, la dernière bouchée passe mal quand on lui annonce la fermeture du Golden Cat. Ronchonnant un peu, la jeune fille reprend son sac et retourne à la rue sans vraiment en faire une affaire : Après tout, c’est bien là où est sa place.

#7. A red this red to survive the death of the body  N’avoir rien, donne souvent les crocs. Ceux de la jeune fille sont particulièrement aiguisés et exigeants. La jeune femme semble être un puit sans fond de tout ce qui peut se faire. Alcool, nourriture, plaisir, tout descend d’un coup et si personne ne l’arrête, elle mangera pour six, picolera pour 7, s’amusera pour 10. Sa vie même n’est qu’un sursis immense qu’elle -elle espère toujours un peu- sait qu’il peut prendre fin demain. Elle sait aussi aimer comme 5, mais personne ne peut lui rendre la pareille, difficile d’aimer une pauvre âme parmi tant d'autres, surtout quand elle est déjà un fantôme misérable qui hante les fêtes de son immense rire sonore. Nancy rit, rit, et rit encore, et c’est peut-être ce qui fait fuir autant la mort. Elle se frotte et cogne à la vie à la recherche d’adrénaline, et de miettes d’attentions d’étrangers de tous bords, les serrant fort dans ses bras. N’importe quoi pour ressentir quoique ce soit, se jetant corps et âme dans l’inconnu, quitte à se brûler des ailes qu’elle n’a jamais eu. Traînant dans les recoins dangereux de la ville, la ou les gens sont le plus vrai, ou le danger lui cheville le corps, ou tout peut se faire et se défaire en un claquement de doigt.

#8. Intercalate Probablement épuisé de la voir éternellement dans les recoins les plus mal famés, les squats les plus interdits ou les mains dans ses poches, Clyde a ramené cet étrange fardeau sisyphéen au campement des O’Reilly, se disant que ça pouvait probablement servir. Ravie d’avoir enfin une paillasse à disposition tous les jours, bien que n’ayant que peu d’attrait pour les rivalités de gangs, elle est au courant des affaires en cours en ville. A vrai dire, Nancy sait beaucoup de choses, c’est ce qu’il y a de pratique à n'être personne : les murs ont des oreilles, et la blonde est une immense demeure. Si sa venue récente n’est pas vraiment vue d’un bon œil -au milieu de moults joutes armées, ne pas faire confiance à la première crasseuse qu’on ramène, est quelque chose qu’elle comprend aisément- elle se contente d’écouter et d'exécuter les ordres. Même peler des patates est préférable que de traîner dans les rues à chercher un truc à faire. Peut-être que demain on lui confiera un flingue pour qu’elle aille se faire sauter le crâne pour un conflit qui la regarde pas, et ça ne semble pas la déranger.

#9. The Ivory and the Lovely Élevée par elle-même, Nancy n’a jamais eu rien qu’elle n'a pas travaillé pour avoir, et n’a que la débrouille pour motto. Que ce soit pour crocheter avec une fourchette, tricher aux cartes ou bricoler un outil de fortune, la blonde a les mains calleuses et les ongles fendus et qui saignent à force de les utiliser à tout va. A force d’explorer tous les recoins de la ville, elle sait ou se rend pour trouver des portes, des âmes -qu'elles soient perdues, errantes ou trop belles- ou des indices dans la poussière et dans la boue. Si personne ne la voit, elle, elle voit tout, c’est une autre de ses malédictions, être témoin éternel d’un monde qui n’a pas l’air de vouloir d’elle. Que ce soit pour susciter le désir pour payer son pain ou pour fouiller dans les poches du chalands pour en retirer une breloque ou un billet, elle a apprit aussi toute seule, a force d’essais et d’erreurs -certains qui lui ont été plus douloureux que d’autres, à en juger les quelques cicatrices sur sa bouille. Un bout de personne avec moult qualités, résultant de deux décennies d’ingéniosité pour ne pas crever comme un chien sur le bas-côté.

#10. Where will they find me? Un spectre blond qui aurait dû passer de l’autre côté depuis longtemps - si la vie avait été juste - malgré sa peau blafarde voire maladive et son immense sourire, Nancy a parfois le sentiment d’être intangible. Elle n’est pas surprise, après tout des idiotes comme elle, y’en a des centaines d’autres sur les routes, qui sont réduites à faire bien pire. Un spectre sans boulets ni chaîne, mais qui pourtant rêve de donjon confortable. Nancy a le cœur au bord des lèvres, pleurant secrètement sa liberté qu’elle troquerait contre de l’attention à tout moment. Dans les moments de solitude, elle a un léger pincement au cœur quand elle repense à son temps au bordel, ou parfois en guise de pourboire elle avait quelques caresses de pauvres types. Elle regarde les familles des O’Reilly avec un silencieux et tendre sourire, émue par une solidarité qu’elle n’a jamais effleuré. Celle qui gronde dans le sang, pour laquelle on sacrifiait tout. Peut-être, avant un trépas qu’elle espère rapide, elle aussi se verra acceptée chez les irlandais, trouvant un refuge perpétuel, une main tendue dans cette mascarade,  une place qui l’attend quelque part. Ce n’est pas un espoir qu’elle s’autorise, mais c’est celui qui lui dévore les tripes.




Pseudo/Prénom ›Betty, Again. - âge, pays › 31 ans, Canadaland - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › ogod je sais plus, on va dire 2x semaine ? - comment as-tu connu le forum ? › Il fait parti de moi a ce stade je crois. - Chose à dire ? › Franchement yolo


Tag 3 sur         W51xSujet: Sallie Ward ☆ Poor little rich girl
Invité

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Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Sallie Ward ☆ Poor little rich girl    Tag 3 sur         EmptyLun 30 Mai - 6:40

Sallie, Georgina, Ward

feat. dominique devenport


- NOM › Ward. - PRÉNOM › Sallie, Georgina, Ward. - SURNOM › "Georgie" par sa tante. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Née a Washington un jour de pluie fine, le 4 Mai 1863- ÂGE › Vingt quatre ans tout juste. - NATIONALITÉ › Américaine. - ORIGINES › Anglaises, Française (du côté de sa mère). - MÉTIER › Southern Bell, Héritière, Fille du Gouverneur de l'état de New Hanover. Une pauvre petite fille riche qui se bat pour les intérêts de Silverstone dans l'ombre. Redoutable en négoce malgré son apparence juvénile - RICHESSE › $$$$. Unique héritière de la fortune de John Hartwel Ward, une dote conséquente. - ORIENTATION SEXUELLE › Hétéro' - STATUT SOCIAL › Aristocrate. Farouchement opposée aux idéaux racialiste du parti républicain. Profondément attachée au parti Wig et aux droits des étrangers - CROYANCE › Catholique par l'éducation - SITUATION FAMILIALE › Des fiançailles précaires auprès d'un riche propriétaire terrien. - GANG/CLAN › Aucun. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Silverstone

- SALOON OU ÉGLISE › Eglise. - WHISKY OU BIÈRE › Whisky. - VILLE OU CAMPAGNE › Campagne - CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval dans le coeur, Diligence par le sang - POKER OU LECTURE › Lecture. - COWBOY OU INDIEN › Indien. - COLT OU WINCHESTER › Winchester. - ARGENT OU FAMILLE › Famille - CALUMET OU MARLBORO › Calumet



{#}1{/#}. Fille unique de John Ward et feu Mary Smith Gouverneur de l'état de New Hanover. Pupille de Miss Mable (sa tante) qui l'accueil depuis ses treize ans à Silverstone en attendant d'être appelé à ses devoirs.

{#}2{/#}. La petite fille grandie pour devenir une "mignonnerie attractive" de la ville. Fruit d'une éducation dur ou le monde entier lui imagine une vie de petite "Princesse Sudiste" et des sourires transpirant la mièvrerie..

{#}3{/#}. Si cette jeune fille au teint clair reflète en effet l'idée d'une vie sans tâche, elle est pourtant le fruit des maltraitances quotidiennes de sa tutrice et tante qui l'éduque par le fouet et dans l'adoration dévouée de Dieu. Interdite de tout (sauf peut être se taire). Il n'est pas rare que notre ingénue dissimule ce travers avec talent et des sourires ravissant de tragédie..

{#}4{/#}. Petite fille formaté pour le mariage, programmer pour plaire, divertir, amusé et enivrer les autres.. Elle apparait à l'image de l'idéal des perdants de la guerre.. Mais c'est pourtant tout un crie de rage qui émane de sa poitrine et qui rêverait d'exploser à la tête de cette bonne société. Ceci autant qu'un esprit conscient des complexités du monde derrière ses joues roses et ses robes de soies.

{#}5{/#}. Récemment "fiancée" à un membre de la chambre des représentants du comté. Ces fiançailles sont en réalité bien précaires... (en grande partie malmenée par les opinions de Miss Mable) qui revendique son attachement aux ancienne traditions avec vigueur. Un "détail" loin d'être apprécié par le potentiel fiancé de sa nièce...  (Mais en réalité surtout soucieux d'attirer les suffrages des électeurs malgré ses convictions tout aussi conservatrices).

{#}6{/#}. Il n'est pas rare de voir Lady Ward se débattre en secret pour aider les habitants de Silverstone en se sachant à l'image de David contre Goliath.. Influant sur les esprits les plus conservateurs afin d'apaiser leur pensées les plus radicales. Pour autant, aucun ne serait réellement disposer à penser la chose possible.. On préfère l'imaginer comme un joli ornement qu'un homme paradera à son bras un jour prochain. L'apparente aspect de cette "Princesse" n'étant pas de ceux à engager l'idée que le problème des petits la concerne.

{#}7{/#}. Il est toutefois un grand secret que beaucoup ignore. Un amour sagement dissimuler envers un jeune prêtre Mexicain ignorant sûrement jusqu'à son existence ! Un amour qui, malgré ses ambitions et efforts pour vivre selon les rôles que leur assigne la société, ne parvins pas à s'estomper. Le sens "unique" de ce sentiment caché ne lui est pas inconnu tant le couperet de Dieu se montre impitoyable avec son coeur.
(Un coeur ayant une nature à être attirer par ce qu'on lui interdit d'approcher..)

{#}8{/#}. Il est aussi une chose que beaucoup d'hommes lui envie en plus de sa beauté. Sa fortune ! Car il est de nature publique que Miss Ward est l'une des héritière les plus riche du comté sinon la plus incroyablement doté ! (Une nature qui ferait oublier n'importe quel écarts et n'importe quel travers) tout en profitant des bienfaits d'entrer dans la famille Ward et du Gouverneur de New Hanover.

{#}9{/#}. En cherchant à connaître cette oiseau en cage, beaucoup pourrait découvrir plus que toute la mélancolie et la sévérité de son personnage. Une vie torpillée par le devoir, étriquer par l'étique, la gorge serrée par la solitude et le déplaisir d'une vie menée par les autres.

{#}10{/#}. Récemment, Miss Mable entreprit d'inviter le futur fiancé de sa nièce, une rencontre au sommet que Sallie tente de faire échouer en distillant d'avantage les réels opinions de sa tantes..




Pseudo/Prénom › Chloé - âge, pays › 27 ans, France  - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › 5/7 - comment as-tu connu le forum ? › (j'était autrefois Sallie Caldecott) je suis revenu avec une refonte complète du personnage - Chose à dire ? › Bartel est très beau garçon ?


Tag 3 sur         W51xSujet: Freya Cameron - au nom du père
Invité

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Vues: 174

Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Freya Cameron - au nom du père    Tag 3 sur         EmptyMer 27 Avr - 18:18

Freya Cameron

feat. Sophie Skelton


- NOM › Cameron. - PRÉNOM › Freya. - SURNOM › Ecrire ici. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Reya a vu le jour un froid matin de janvier (le 11 plus précisément) 1863, à Fort Williams, en Ecosse, dans les Highlands. - ÂGE › Vingt cinq printemps. - NATIONALITÉ › Ecossaise. - ORIGINES › Freya est une écossaise pure souche de lignée, digne descendante du Clan Cameron, dont les meilleurs hommes périrent en 1746 sur la lande de Culloden lors de la bataille du même nom, partisans de la cause jacobite des premières heures. - MÉTIER › Ecrire ici. - RICHESSE › $$$$. Ecrire ici. - ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuelle. - STATUT SOCIAL › Célibataire. Sans doute bien trop forte tête pour trouver un mari. - CROYANCE › Ecrire ici. - SITUATION FAMILIALE › Un père dont elle n'a quasi pas de souvenirs, et qu'elle a longtemps cru mort. Une mère décédée il y a quelques mois seulement. Un beau-père Sassenach qu'elle déteste. - GANG/CLAN › Si les clans écossais existaient encore, elle en serait, du clan Cameron. Mais ceux-ci ne sont plus. Pour l'heure, elle navigue en solo, d'une certaine manière.- OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Freya est arrivée depuis peu dans la région d'Imogen.

- SALOON OU ÉGLISE › Réponse. - WHISKY OU BIÈRE › Réponse. - VILLE OU CAMPAGNE › Réponse. - CHEVAL OU DILIGENCE › Réponse. - POKER OU LECTURE › Réponse. - COWBOY OU INDIEN › Réponse. - COLT OU WINCHESTER › Ecrire ici. - ARGENT OU FAMILLE › Ecrire ici. - CALUMET OU MARLBORO › Réponse.


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
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Pseudo/Prénom › Dina.- âge, pays › un dinosaure français. - type de personnage › Inventé. - Fréquence rp › variable selon mon emploi du temps. - comment as-tu connu le forum ? › top site. - Chose à dire ? › Ecrire ici.


Tag 3 sur         W51xSujet: Harold Beaver ☆ Things of consequence rarely happen by accident
Harold Jr. Beaver

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Harold Beaver ☆ Things of consequence rarely happen by accident    Tag 3 sur         EmptyDim 24 Avr - 2:22

Harry Beaver

feat. Joaquin Phoenix


- NOM › Beaver - PRÉNOM › Harold, Bear, Esteban - SURNOM › On l’appelle parfois “Harry”. Les autochtones des montagnes l’appelaient Gato Montès à l’époque où il rapportait des trophées de chasse extraordinaires. Ça n’est pas resté. A la scierie ils l’appellent « boss » et c’est très bien comme ça. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 27 janvier 1849 dans une grange qui deviendra plus tard la ville d’Imogen. -  GE › 39 ans - NATIONALITÉ › Harold Beaver est né dans le comté d’Imogen. - ORIGINES › L’ascendance de la famille Beaver est anglaise mais c’était il y a longtemps. - MÉTIER › Contremaître de la scierie Beaver, fils aîné du maire d’Imogen. - RICHESSE › Dans la famille, on parle de « fortune ». - ORIENTATION SEXUELLE › Les craintes de son père étaient fondées, Harold ne découche pas au bordel. Sa préférence va aux soldats, aux ranchers, aux bûcherons, bref, aux mecs. - STATUT SOCIAL › Héritier d’une prospère entreprise familiale, il s'occupe des chantiers. C'est une figure respectée parmi les ouvriers. Quant à l'intimité familiale, son père lui a demandé de descendre un rival politique lorsqu'il avait treize ans. Depuis, il est étroitement associé aux magouilles du clan familial dont il est l'exécuteur. - CROYANCE › Il place le récit familial au-dessus des prêcheurs. Elevé dans la foi protestante la plus austère, il ne se montre plus beaucoup à l'église et ne prie guère. Toutefois, il entretient quelques pensées délirantes autour de la Bible et se considère parfois comme "un des doigts de la main de Dieu". La chose était particulièrement prégnante quand il était à l'armée mais ça semble s'être calmé avec l'âge. Le mode de vie et le folklore des autochtones semble l'avoir marqué pendant la guerre et après. Du moins, ils lui ont inspiré un lien d'ordre spirituel qu'il entretenait déjà avec la nature, particulièrement la forêt. - SITUATION FAMILIALE › Harold vit sur la propriété familiale, à Imogen, avec ses parents, son frère cadet et son très vieux grand-père. Il a trois filles dont l'une, Sadie, vit également parmi eux. Bien qu'il soit toujours marié à la mère des enfants, les deux ne se sont plus parlés depuis bientôt 12 ans. Le membre de la famille avec lequel il a une vraie relation fraternelle est le fils adoptif de ses parents, Howard Redhooves, un gamin chétif devenu un gaillard assez indépendant (et sain d'esprit) pour quitter le cocon familial. - GANG/CLAN › La famille Beaver fonctionne un peu comme un clan. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Exactement là où on creusera sa tombe, à Imogen.


- SALOON OU ÉGLISE › Banni du saloon, il n'a plus de raison d'aller décuver à l'église.
- WHISKY OU BIÈRE › L'alcool ne semble pas vraiment l'impacter. Souvent, il fait semblant de boire plus qu'il ne boit vraiment pendant que son interlocuteur, lui, commence à voir trouble au bout de la huitième tournée qu'on lui paye. Il aime les alcools qu'on partage autour du feu après une journée dans la pinène, les liqueurs qui réchauffent la poitrine. D'ailleurs, quand il commence à enchaîner les verres, c'est qu'il se chauffe un peu lui même, pour éclater une gueule.
- VILLE OU CAMPAGNE › Harold a grandi dans la nature et une ville s'est trouvé voir le jour au même endroit. Il faut quand même rester modeste, Imogen est plutôt une halte en montagne. L'homme est taillé pour la forêt et la montagne où il vit, travaille et aime s'isoler pour chasser. Dans des villes comme Silverstone, sa silhouette perd un peu de majesté.
- CHEVAL OU DILIGENCE › Il a une jument très compétitive qui vadrouille avec lui, mais il utilise aussi d’autres montures du ranch. Puisqu’il dirige souvent les lourdes cargaisons de bois qui sortent de la scierie, on peut dire qu’il sait aussi conduire une voiture.
- POKER OU LECTURE › Les cartes il en a été dégoûté par sa grand-mère. Il n'est pas rare de le voir bouquiner ou gratter la mandoline dans son coin.
- COLT OU WINCHESTER › Les deux ! Harold adore les armes, il en a toujours plein sur lui ! Sa chambre est une armurerie et une salle des trophées. Il sait quelle carabine manipuler pour abattre un puma, un ours polaire, un grand bison ou même un foutu crocodile après des années luxuriantes à détruire la faune des plaines sauvages. A l’armée, il a goûté à la manipulation d’un lourd arsenal létal dont il a gardé quelques souvenirs. Toutefois l’homme sait improviser : cuillère, briquet, chaussette, tout est une arme potentielle entre ses mains quand la situation l’exige. Pour faire parler des gars, les armes blanches sont bien-sûr à privilégier, et pour en faire disparaître, il a toute l’ingénierie moderne d’une scierie équipée à portée de main. Il n’est vraiment pas tatillon avec ça.
- ARGENT OU FAMILLE › Cette question est restée gravée au fond du crâne de toute la famille Beaver. Ça dépend pour qui, - n'est ce pas ?
- CALUMET OU MARLBORO › En devenant un vieux mâle, il s'est mis au cigare.




There are no saints in the animal kingdom. Only breakfast and dinner. -

#1. Il est juste né. A cette époque la région ne ressemble à rien d’autre qu’une immense forêt. La nature est encore sauvage, pleine de fauves. Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est un faux-pas sentimental entre deux jeunes gens qui ne sont pas destinés. Les Beaver sont venus s’établir parmi les pins géants, dans une région où tout est à construire. Imogen n’est qu’un ramassis de cabanons minables entourés de souches fraîches et de loups. C’est aussi le nom d’une aïeule. Le patriarche, Harold Beaver, a acheté ce terrain avec ses dernières économies au terme d’une expédition périlleuse. Au début, il n’a presque aucun associé pour l’aider à abattre les arbres de sa propriété. Il faut être fort pour mettre à terre les géants centenaires à l'écorce plus dure que le cuir. Le vieux a souvent failli mourir, écrasé comme une chenille sous plus de mille cinq-cent livres qui s’affaissent dans un hurlement de bois. Tous les Beaver ont failli y passer, au moins une fois. Ils apprennent à glaner des baies et des champignons parce qu’il n’y a rien d'autre à manger et tous les hommes sont à cran. Le vieil Harold est un pilier, inflexible face aux éléments et intraitable avec sa famille. Atticus, encore jeune-homme, travaille plus qu’un employé pour ériger la scierie au milieu de la pinède. Son amourette avec la fille d’un ouvrier est comme une brise dans la forge. Il revient vite à la raison mais ses parents apprennent sa faute.. Harold décide d’enseigner une leçon à son fils. Le mariage sera pour plus tard, dans l’attente d’une alliance utile, mais le nouveau-né sera élevé sous le toit des Beaver. Sa mère est restée quelques mois et puis, pour contenter tout le monde, elle est partie.


#2. Mrs Beaver, sa grand-mère, l’a élevé. Pendant l’enfance d’Harold, l’office de poste forestier est connecté à Silverstone. Les routes apparaissent, une ville voit le jour. Les lames de la scierie rugissent, les Beaver donnent à Imogen une charpente qui fait jaillir de terre l’hôtel, la banque, l’église, les quartiers du shérif, et puis plus tard le saloon et le bordel. Le vieux Harold ne parle pas beaucoup à son petit-fils. Les conflits avec les locaux et le rachat progressif du terrain occupent tout son temps. Dans la famille, le langage est souvent superficiel, on se fait comprendre. Harry est le seul enfant de la propriété. Personne ne le traite comme tel. Atticus a accepté son devoir et tente de lui donner une éducation qui en fera un Beaver. Père et fils chassent régulièrement, il faut nourrir les siens. Harry est dur à éduquer mais un père Beaver n’est jamais à cours de châtiment. Quand il a dix ans, la famille s’entend pour l’éloigner quelque temps. Il prend le train et s’en va en pension.


#3. La pension pour garçons est en Virginie. Pendant quatre ans, Harry ne voit plus sa famille. Tout au plus ils lui écrivent à noël. Les surveillants ont peut-être réussi à le mater, à cet âge il n’est pas le plus gros crapaud du marais. Dans ses lettres il dit que tout se passe à merveille, qu’il a de bons résultats et d’autres choses fausses toujours démenties par la direction. De retour à Imogen, il est différent. Il a treize ans, il en fait dix-neuf. En serrant la main de son père pour la première fois, il découvre qu'Atticus s’est marié avec une épine de la région. La dame est la fille d’un gros fermier du sud, elle s’assoit sur pas mal d’argent - et elle prend ses aises. Dans la même poignée de main, Atticus présente à Harry son frère. Pas un bébé, une crevette toute chétive et très clairement conçue en dehors du mariage qu’on célèbre. Harry n’a pas tout de suite compris qu’Howard ne partage aucun lien de parenté avec lui. Il l’a immédiatement regardé comme un frère et pour punir ce cadet d’être sur terre, il commence naturellement par lui péter la tronche. Il ne se rappelle plus comment la présence d’Howard est devenue moins irritante puis habituelle.


#4. Ce que redoute Atticus s’est produit : Harry revient de son séjour pire qu’il n’était auparavant. « Mais il est beaucoup plus calme » le défend sa grand-mère. C’est peut-être ce qui inquiète le jeune maire d’Imogen en guettant son gamin à travers la persienne, qui arme tout seul son équipement de chasse. Il est assez grand pour travailler, il est temps de briser le corps. La scie et la hache comme sceptres, la forêt l'avale chaque aube qui se lève pour bûcher jusqu'à la nuit et dompter la nature brut pour en faire des poutres. Howard le suit comme une ombre. Il n’y a rien là-dedans pour inquiéter la famille. Atticus ne se préoccupe pas de l’influence néfaste d'Harold sur un garçon étranger. Ce qu’il aime moins en revanche, c'est que son aîné manque un peu de virilité. Personne ne veut nommer les relents de la honte qui inspire un tel constat, d'autant qu'Harry n'est pas vraiment un minet. Il grogne comme un chien, mange comme un homme, encaisse comme un homme et se fond sans difficulté parmi les ouvriers de la scierie. Il n'a pas peur de suer et il ne détourne pas les yeux devant le sang. Mais Atticus a ses raisons de croire que l’armée pourrait l’endurcir encore un peu.


#5. Les trompettes de la guerre sont rentrées depuis longtemps mais les canons tonnent toujours dans l’ouest qui ne se soumet pas. Harold et Howard quittent le domaine et partent garder les nouvelles frontières qui étreignent le Colorado. Les journées sont généralement tranquilles. Ils fouillent quelques voyageurs, confisquent des cargaisons et surtout ils arpentent les terres limitrophes pour déloger les autochtones qui ont l’habitude d’y camper. L’autorité convient mal au jeune-homme, elle a un parfum de parodies dans ce train-train facile. Les choses se compliquent rapidement, une escalade très lente qu’on remarque trop tard. Un accident arrive. Harold est envoyé vers un fort, assigné à une nouvelle mission. Le scénario se répète, pas de la même façon. On ne divulgue rien. Il voit du pays, quitte un poste pour un autre, au bout d’un moment il part même avec un grade et puis des éloges. Ses qualités militaires ne sont jamais questionnées dans les rapports. On l’écarte juste, poliment. A force de s’éloigner, les journées ne sont plus aussi tranquilles. L’argent de son père ne le protège plus des combats. Le champs de bataille semble l’appeler à lui.  Howard l’accompagne toujours. Ils sont envoyés repousser des comanches (“des hordes” disait le major) qui défendent des landes forestières impraticables. Leur existence est un obstacle à la route qui doit traverser les bois impériaux. Leurs pieds se prennent dans les racines, les pentes glissantes ouvrent des gouffres sous leurs chaussures, impossible de voir d’où les tirs arrivent dans la végétation. Harry se voit crever sur ce parterre de racines noueuses. Les balles se plantent dans les troncs, la fumée des explosifs qu’on jette dans le dos aveuglent la forêt entière. La bataille est un carnage, l’apogée d’un cycle de violence qui vient de passer à la vitesse supérieure. Pourtant la vie s’accroche à Harry Beaver. Après des heures d’attente dans une chaleur étouffante, Howard le traîne à bout de bras jusqu’à un avant-poste.


#6. La blessure le rend amer, il s'ennuie pendant sa longue convalescence. Au Fort, les deux rescapés du charnier ("héros") sont traités avec plus d’honneur, surtout Harry. Il prend de l’échelon, on le félicite, on lui colle même une médaille ! Sa carrière militaire connaît pas mal de succès, les gradés veulent lui confier des opérations suicidaires. Quelques hommes répondent à son commandement et il a une revanche à prendre sur la mort alors il y va sans hésitation. La terre est sèche, on garde toujours une balle dans son flingue pour s’exploser le caisson en cas d’attaque. Les tribus du coin ne rigolent pas du tout. L’armée escorte les convois sous des soleils sans pitié. Howard partage avec lui le fond de sa gourde. Leur escouade conduit pas mal de mômes à la potence.
De retour au fort, Harry est capitaine. Les choses vont dans son sens, Atticus est ravi d’entendre parler de son ascension militaire. A ce moment-là, il tombe amoureux. Un peu bêtement, au coin du feu, peut-être porté par l’euphorie de ses propres succès ou englouti par les horreurs que ses yeux ont vus, il échange quelques mots avec une jeune recrue qui vient du même terre-terre que lui. Le garçon est un peu plus jeune, un vrai pécore, il a pas toutes les lanternes allumées dans le plafond mais Harry le connaît bien. C’est le frère d’Alice, la petite fille adoptée par les Beaver juste avant son départ. Il connaît bien la petite histoire de Brooke et il se garde bien de lui dire. Il croit deviner maintenant un autre secret de famille à partager avec ce compagnon. Et il a vu juste, mais Jaime passe du temps avec un soldat de son régiment. Il regarde leur petit manège de loin, ses yeux peuvent reconnaître les agissements que les autres ne voient pas.

“Howard" ordonne Harry pour que l'autre baisse la tête, l’arme encore fumante.
Le jeune soldat se retourne pour voir ce qui arrive par-dessus son épaule. Il est venu escorter les deux vétérans de son escadron dans une opération qui a été un succès dans les brèches du désert. Les ennemis ne donnent plus signe de riposte. Les armes sont encore fumantes et tout à coup, le jeune capitaine profite de cette accalmie loin du fort pour lui tirer en pleine tête. Voilà une bavure qui va faire moche sur son inspection, mais son complice de toujours l’a vu dans son regard : Harold n’a pas hésité une seule seconde.
Quelques suspicions s'élèvent parmi les soldats et les majors prennent les devants pour l'interroger discrètement. L'entretien dure longtemps, on y parle plus d'étouffer que de réparer. Heureusement pour Harold, l’U.S Army ne joue pas à la guerre selon les règles. Ce "fâcheux incident", plus gênant que les autres, devient l’argument d’un contrat acceptable. Harold n'a jamais subi aucune conséquence pour ses forfaits, le meurtre n'est pas une exception. Il fait une dernière mission en échange d’une pension à vie. L’armée leur indique la porte de sortie, et un dernier ordre : disparaître.


#7. L'armée se débarrasse d'eux, au coût d'une pension un peu trop généreuse. En échange, ils acceptent de se faire oublier et migrent vers le sud. Quand ils étaient soldats, les deux frères partaient souvent dans la nature pour débusquer un cerf ou quelques pécaris. Howard est le seul qu'Harold tolère dans ses escapades parfois périlleuses. Il lui parle comme il se parle à lui-même tandis ce qu'ils s'enfoncent sur la voie des trappeurs. Quelques marchands autochtones leur racontent ce qu'on dit sur des proies extraordinaires. Très vite, Harold en a la bave aux lèvres. Le village dont on parle semble avoir poussé sur l'avant-poste comme un gros champignon sur la base d'un tronc crevé. Ils campent en abord de la ville et traitent les peaux avec les autochtones du coin. Poussé par l'adrénaline autant que par le gain, Harold entraîne Howard à sa suite, dans les territoires les plus sauvages de la cordillère. Ils s'en vont parfois des semaines pour rapporter un trophée qu'ils s'empressent de vendre. C'est une vie de chien, digne des pionniers, à bouffer des fourmis et se choper des parasites au cul. Malgré les genoux qui tremblent, les doigts qui gèlent, la morsure du vent dans la gorge sèche, ils tiennent. La mort se précipite sur eux dans la gueule d'une panthère.
Les années s'écoulent et Harold commence à biter un peu d'espagnol même si tout le monde le mélange avec d'autres linguistiques. Ils font quelques affaires pendant la longue attente et puis un jour, le calendrier est écoulé. Il est temps de rentrer.


#8. C’est comme s’ils n’étaient pas partis. Harold retrouve ses parents dans une maison cossue avec terrasse et véranda. Son frère et sa sœur ont grandi. Charles n’est pas aussi « téméraire » dira-t-on que son aîné, il est plus réservé. Il ressemble moins au père. Pourtant c’est lui qu’Atticus a choisi pour lui succéder aux affaires. Pendant que les oncles jouaient à la guerre, la famille est devenue riche. Atticus est parvenu à mettre chacun à sa bonne place dans la machine familiale. Tous ensemble, ils célèbrent les noces d’Alice avec un riche fermier du coin. Harold et Howard sont arrivés juste à temps pour démêler une sinistre histoire d’amoureux écossais. Pendant la veillée, Harold et Atticus manquent de se battre ce qui laisse un soupçon glacé sur les célébrations. L’âge des coups de ceinture est un peu dépassé mais Harold sait exactement quoi faire pour apaiser la situation. Quelques jours seulement après le mariage, il présente à tout le clan une femme qu’il compte épouser grâce aux petites annonces matrimoniales.

#9. Atticus est le plus véhément face à cette ultime provocation. Pourtant, hormis peut-être Howard, le reste de la famille semble percevoir cette union d’un œil plutôt favorable. Après tout, Harold a bientôt 26 ans, il s’est battu pour son pays, il a voyagé, quoi de plus normal que de s’accorder au présent la douceur d’un foyer avec femme - puis enfants ? Harold épouse Marcella, soi-disant lavandière, en l’absence de son père et dans la plus grande austérité. Elle vient vivre avec eux, il l’impose. Comme toujours, au début tout se passe bien. Il a l’air un peu moins bourru en présence de sa compagne et malgré ses découcheries, il semble apaisé. C’est une fille très discrète, avec des grandes dents et la peau tâchée, gentille. Ils sont tous un peu mal à l’aise autour d’elle, personne ne lui parle vraiment. Quant à Harold, il est très absent. Marcella passe ses journées en silence avec Madame Beaver tandis ce qu’il travaille du soir au matin, du matin au soir. Une petite fille naît dans la cuisine familiale le deuxième hiver. Atticus est ravi, ravi d’être grand-père. Il devient généreux avec le jeune couple. Deux autres filles naîtront dans la maison Beaver pendant ces trois années. Harold n’est pas un bon père, il n’est pas un père du tout. Il les voit à peine, se plaint constamment du bruit et fuit la maison pour ne pas en taper une contre l'autre. Le monde de l’enfance le laisse froid. Il laisse les Beaver élever ses petites à sa place et ne se retrouve mêlé à leur éducation que par touche accidentelle. Puis, petit à petit, il devient méchant avec sa femme. Ses geignements sur son territoire lui sont devenu insupportable, il n’a plus envie de jouer ce rôle là. Il n’est pas violent à propre parler mais il ne lui parle plus qu’avec mépris, il se moque de son intelligence, il la désapprouve toute entière, affirme qu'elle est une pute, trouvée sur catalogue. Personne n’a su ce qu’ils se sont dit mais un jour il l’a emmené pour une promenade sur le domaine et le lendemain, elle a fait ses valises sans lui dire au revoir en emmenant ses gamines. Madame Beaver correspond avec elle par courrier, de temps en temps.  


#10. La famille Beaver est la plus prospère du comté d’Imogen. La ville est sortie du sol grâce aux efforts du pionnier et son fils est devenu maire. Ils connaissent chaque famille de la région, qu’il défende comme un territoire. Charles, le plus jeune, est façonné par les ambitions d’Atticus. Howard et Harold donnent leur temps à la scierie mais surtout aux affaires du clan qui doit combattre mille menaces fantômes. Bien-sûr, ce n’est pas qu’en étant honnête homme qu’on amasse tout cet argent. Plus on construit, plus il leur faut d’espace et Atticus rachète les terres au meilleur prix, même s’il faut un peu chasser les fermiers pour cela. Sur la table de la cuisine, les formulaires, les propositions, les offres et contre-offres, ils sont tous un peu gratte-papiers. Harold est le dernier à abattre les géants dans la forêt, toujours secondé par Howard. Il ne va pas souvent à Imogen. Depuis quelques années, sa fille est venue vivre avec eux, sur décision de la grand-mère. Elle a 18 ans. Elle veut prouver sa valeur ou une connerie du genre mais Harold a été clair sur ce qu’il attendait d’elle, c’est à dire rien. Chacun est un rouage dans la mécanique d'Atticus, même le très, très vieux grand-père Beaver n'a plus la parole contre lui. Il ne parle plus depuis quinze ans. Tout le monde semble avoir vieilli de ce passé compliqué, trouvé sa juste place, même Harold.

Ce n’est que quand Alice est parmi eux qu’une sorte de chaleur revient.




Pseudo/Prénom › Pearl ! .- âge, pays › 27 ans - type de personnage › Il s’agit d’un poste vacant. - Fréquence rp › Répartie assez équitablement sur mes cinq comptes précédents !  - comment as-tu connu le forum ? ›  Je fais partie du staff et je resigne tous les 4 mois !  - Chose à dire ? › Je pense que j’atteindrais mon max avec ce compte, je n’en ferai pas de nouveaux sans avoir supprimé quelqu’un au préalable (mais c’est pas au programme pour le moment). 9 sujets à répondre/ 32 ! Beaucoup vont certainement fermer prochainement et je vais diminuer la charge de certains persos pour RP avec Harry !




Tag 3 sur         W51xSujet: Dolores ☆ The monster of your nightmare
Dolores Gallow

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Dolores Gallow

feat. Gwendoline Christie


- NOM › Gallow, le patronyme de son adoré et regretté papa, qui aimait lui rappeler ses premières années dans la toundra écossaise. Un nom synonyme de mort qui a un certain charme quand on fait un métier pareil. - PRÉNOM › Dolores, qu’on raccourcis souvent en Do’, pour effacer les dernières traces de féminité sur elle. - SURNOM › Dans son nom, on ricane des sobriquets de Doll ou Dolly, pour souligner sa laideur transparente. Pendant une décénnies entière, les curieux l’ont longtemps connu comme  La Féroce Ekaterina : la femme la plus grande et la plus forte du monde. Bien évidemment, elle n’a pas une goutte de sang slave, mais ça faisait partie de son personnage. Son physique atypique lui offre une certaine reconnaissance chez les autres representants de la loi, qui la connaissent surtout sous le sobriquet de La Femme Montagne. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Un jour d’automne, début novembre, dans l’humble ferme de son père, aux alentours d’Imogen. Voilà longtemps que la ferme a été rachetée. -  GE › 36 ans, mais elle en paraît plus. - NATIONALITÉ › Née et élevée ici en Amérique. - ORIGINES › Son père ne cessait de jacasser qu’il est né en Écosse, et feu sa mère aussi, ce qui devrait la rendre totalement écossaise d’après sa vision. Mais de l’Écosse, elle n’y a jamais mit les pieds, en n’en a pris que l’immense carrure des hommes de son pays. - MÉTIER › Chasseuse de Prime, du côté de la loi, et sa réputation aussi terrifiante que son physique. - RICHESSE › $$ De quoi vivre, manger, parfois s’offrir un hotel ou a camper tranquillement. Elle n’a pas besoin de plus et ne cherche pas vraiment à s'enrichir. - ORIENTATION SEXUELLE › Si on lui demande, elle haussera les épaules. Voilà des années qu’elle sait très bien qu’elle est une indigente créature. Un vrai red flag serait d’être attiré par elle a ses yeux : probablement un.e taré.e avec des fantasmes discutables. Quand elle ressent le moindre désir, elle l’enterre immédiatement. Voila 3 décennies qu’elle le fait, c’est devenu une habitude.  - STATUT SOCIAL › Célibataire - CROYANCE › Élevée telle une protestante, elle y croit par habitude, mais sans grande conviction. Elle a vécu bien des choses qui feraient douter une nonne de sa bonne foi. - SITUATION FAMILIALE › Orpheline depuis longtemps, fille unique, sa seule famille reste Crissy, sa jument.  - GANG/CLAN › La loi, sa seule étoile désormais. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Au gré des routes, revenir à Imogen et/ou Silverstone n’est absolument pas son premier choix. Elle a fuit sa maison et les souvenirs autant que possible, mais là ou le travail appelle…

- SALOON OU ÉGLISE › Saloon, tout le monde a le nez dans sa bière, elle n’aime pas l’ambiance des églises, trop hypocrite et des regards curieux qu’elle croise. - WHISKY OU BIÈRE › Elle préfère le vin, mais les autres mecs du métiers ont finit par la convertir à la bière, même si elle trouve que c’est vraiment pas terrible. - VILLE OU CAMPAGNE › Dolores se sent bien plus a l’aise dans la cambrousse, seule et isolée. - CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval, sa bonne vieille Crissy ne l’abandonnera jamais - POKER OU LECTURE › elle ne sait pas lire, et elle est assez inexpressive pour être un adversaire descend au Poker. - COWBOY OU INDIEN › Les indiens sont plus ouverts d’esprits la plupart du temps, les cowboys peuvent être des vrais connards avec une femme. Mais ils suffit de leur taper sur le crâne pour que ça rentre. - COLT OU WINCHESTER › Le colt est bien plus pratique, mais selon une situation, un Winchester possède un style imparable. - ARGENT OU FAMILLE › Elle n’a ni l’un ni l’autre : question piège. - CALUMET OU MARLBORO › Marlboro c’est pour les faibles, le calumet ça, c’est un truc qui pique.




#1. The Terrifying Duckling Il n’y a aucune raison de tourner autour du pot : Dolores est laide. C’est une affliction qui l’a prise dès la naissance : Avec ses petits yeux, sa bouche tordue, ses cheveux blonds fillasses, et son air de garçonnet boudeur, elle a toujours été difficile à regarder. Elle n’est pas uniquement laide, elle est également terrifiante et très impressionnante. Avec son mètre 91, elle écrase la plupart des hommes de son énorme corpulence, car ce qu’elle a en taille, elle l’a aussi en force. Loin d’être faible dans sa jeunesse, elle a dû développer sa force pendant des années pour garder son travail. Si dans le passé elle s’est maintes fois prise des cailloux de la part des petits merdeux d'Imogen, désormais, elle intimide tout le monde autour d’elle. Si vous comptez heurter ses sentiments, n’attaquez pas son absence de beauté ou d’attraction : on lui rabâche depuis sa prime jeunesse, elle est au courant. Elle se souvient même des messes basses des dimanches, ou les commères se demandaient si sa mère n’avait pas fini culbutée par le diable en personne, pour avoir enfanté une horreur pareille. Mais Dolores sait très bien qu’elle est la rejetonne de son père et non de satan : son unique beauté, ses yeux bleus sont bien ceux de son paternel.

#2. Country Girl Sa pauvre mère morte en couche, la jeune gamine fut néanmoins bénit d’un père qui n’a jamais regardé son enfant avec mépris ou accusation. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il fut reconnaissant d’avoir obtenu une enfant qui sut se montrer loyale et qui grandit très vite, au point de se montrer très douée pour les travaux manuels. Malheureusement, la paisible vie familiale, bien que très modeste, ne survit pas à la maladie qui rattrapa le pauvre homme et l’affaiblit au point de l’enterrer alros que la jeune femme touchait ses 16 ans, et en faisait deja 20. Il ne laissa qu’une parcelle de terre qu’elle fut obligée de vendre, et son vieux bagpipe encombrant qui finit par se briser. Seule et sans le sou, la gamine se trouva à tenter de louer ses services comme homme à tout faire de ça et là. Regardée de travers par les chalands et potentiels clients, elle finit par comprendre qu’elle n’aura jamais sa place, et regrette d’être aussi moche et aussi peu gracieuse : elle ne pouvait décemment pas finir nourrice sans terroriser les enfants, et même le bordel du coin ne voudrait pas d’elle.

#3. Freak C’est morne et seule, dans un saloon ou elle contemplait son vilain reflet dans le fond de son verre avec déprime, qu’un homme d’un certain âge l’accoste, ce qui était une première pour elle. D’abord méfiante, quand il lui proposa un travail qui mettrait en valeur ses atouts, ou elle serait vénérée et respectée. Deux heures a se faire bercer de belles paroles qui lui assurent que les gens sont stupides de ne pas voir son potentiel, et que plus jamais on ne se moquerait d’elle, elle finit par l’envoyer paitre en grondant qu’elle lui en collerait une si il décampait pas sur le champ : c’était bien trop beau pour être vrai. Il l’invite à venir voir par elle-même le cirque qu’il dirige, pour qu’elle se fasse une idée de l’avenir qui n’attendait qu’elle. Elle finit par céder, et faute d’une autre option, se laisse convaincre d’une vie ou elle serait acceptée, regardée, et ou elle ne serait plus jamais seule. Deux jours plus tard, elle a quitté Imogen a bord de leur caravane.

#4. Monster Le numéro d’Ekaterina La Féroce évolue au file des années, mais il consiste surtout à la voir en sous vêtements, hurler du charabia en pseudo russe sur le public, enchainée et forcée de se libérer en forçant dessus pour une demeurée, entre moult numéros de démonstration de forces, ou elle parade avec ses quasi 2 mètres pour donner un semblant de chair de poule aux spectateurs.. Elle est une bête sauvage prétendant être domptée, on ricane de sa laideur, on l’insulte un peu dans le public, mais à la fin tout le monde l’applaudit, et elle pense que ça suffit. Les autres freaks sont gentils avec elle, on est ravis de ses performances, et elle se persuade que c’est un métier comme un autre. Après tout, elle a largement de quoi manger et un toit ou dormir. C’est plus que ce qu’elle pouvait espérer hors du cirque.

#5. Fiend C’est du moins ce qu’elle se dit pour oublier l’horrible réalité. Il n’y a pas que les spectacles ou on lui demande de performer, il a également les soirées privées, ou les plus riches peuvent l’approcher, et faire ce qu’ils veulent d’elle. Elle essaye d’oublier et de dissocier du mieux qu’elle peut pendant ses longues heures pénibles, diminuée et humiliée, elle, qui peut les écraser sans problème dans ses grandes mains attachées. Quand elle essaye de se rebeller, on lui rappelle d'où elle vient et ce qu’elle est : une abomination qui n’a sa place nulle part, si ce n’est destinée à amuser la galerie au service des plus fous. La gifle de trop lui fait perdre ses moyens, et elle est forcée de fuir le soir même. Malgré les coups qu’on lui porte quand elle essaye de s’enfuir, sa peur se transforme en allégresse quand elle est loin de tout. Monstrueuse, blessée, sans la moindre idée d'où aller, personne qui ne l’attend, mais libre.

#6. Wounded Dolores, enfin forte de son prénom qu’elle ne quittera plus jamais -enterrant Ekaterina a tout jamais, n’a rien avec elle. Si ce n’est son hideuse apparence et sa phobie de n’importe quelle âme humaine. Elle a la chance, cependant, de trouver de l’aide quand elle n’en a plus aucune. Des ames en peine qui derriere la bete liberee, arrivent a voir une femme blessee. Clopin-Clopant, elle traverse les déserts avec ses longues jambes pour retrouver les rares personnes qui ont un jour eu de l’importance à ses yeux.

#7. Outsider Les robes ne lui vont pas, les corsets lui donnent une allure bizarre, et ses cheveux mal coupés ne supportent pas les petits chapeaux mignons. En désespoir de cause, elle se tourne vers la mode masculine, bien qu’un peu grande pour les pantalons. Bottes épaisses, grande chemise, et sa méchante gueule cachée sous une large capuche, c’est son attirail de base. La capuche, elle la porte le plus souvent quand elle tourne autour de sa bourgade natale. Elle ne meurt pas d’envie d’avoir les gens qui savent que l’enfant maudite du village est de retour dans les parages.

#8. The Mountain  Sa nouvelle vocation ne lui a pas immédiatement sauté aux yeux. Ex Chasseuse expérimentée au côtés de son père et des rares jeunes hommes qui lui parlaient à l'époque, musclée au possible par les années d'entraînement, entrainé pour être la plus effrayante et intimidante possible, elle est aller chercher ses premières primes en quête d’argent facile pour avoir de quoi manger la nuit même, sans armes et habillée de fripes. Relevant le col des impudents en leur crachant des injures, c'était largement suffisant pour qu’ils se fassent dessus et se rendent sans poser de questions. Prenant leurs armes aux passages, récupérant l’argent, elle finit par en faire une routine bien huilée.

#9. Lonely La solitude est un luxe qu’elle chérit particulièrement, mais qui est à double tranchant. Probablement au fond d’elle, elle aurait aimer etre une jeune femme souriante et pimpante qui attire la compagnie et l’attention. Mais les gens ont passé sa vie a la blesser et l’utiliser, elle n’a pas le réflexe d’aller naturellement vers eux. Les rares qui ont son affection, surtout après des années, savent qu’elle est d’un naturel à aimer rire, apprécie les paysages, a une excellente main au poker, et se trouve être d’une loyauté à toute épreuve, avec le cœur sur la main.  Mais pour le reste, elle grogne plus qu'elle ne parle, et se méfie du monde comme de la peste. Elle sait que dès qu’elle montre son visage, elle ne provoque que la peur ou le dégoût, alors elle en fait sa force. Elle prétendra aimer sa solitude, mais au fond d’elle, elle sait que c’est un mensonge grossier. Mais elle n’y peut rien, elle aussi voudrait être appréciée, regardée, acceuillit, et dieu l’en garde, eventuellement etre meme aimee telle une femme comme les autres. Mais elle s’est depuis longtemps fait une raison: même les rares personnes qui la regardent avec de la tendresse au fond des yeux ne verront jamais l’once d’une féminité chez elle. Elle est a peine un etre humain, comment pourrait-elle devenir une amante?

#10. Behind her Eyes Dolores parle peu, mais elle écoute beaucoup, et surtout, elle ne juge jamais. La Femme Montagne a passé une decennie entouree de ce qu’on considere comme la lie de l’humanite, avec des membres en moins ou en trop,  petits ou gros, poilus ou pas, et moults autres de ce qui peut rebuter beaucoup de personnes. Elle a depuis longtemps appris à regarder outre l’apparence des gens et les préjugés, même si la réciproque est finalement souvent peu le cas. Dolores apprécie les histoires, la sagesse, les moments calmes au coin du feu, ou elle peut apprendre, comprendre, compatir, même pour le temps d’une soirée.




Pseudo/Prénom › Betty - âge, pays › 30 ans et toujours au Canada - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Boarf, une ou deux par semaines ? - comment as-tu connu le forum ? › J’y suis deja, je me nidifie - Chose à dire ? › J’vous aime les jons ♥


Tag 3 sur         W51xSujet: Howard Redhooves ☆ Home on the range
Howard Redhooves

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Howard Redhooves

feat. Ajuawak Kapashesit


- NOM › Redhooves. Malgré les années passées loin des siens, il conserve ce nom, surtout parce que le bureau des affaires indiennes le demande. - PRÉNOM › On l’appelait senachewine à la ferme de ses parents, et Howard à la messe. Résultat, il n’a gardé que son prénom de baptême. - SURNOM › aucun qu’il ne connaisse. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › le 25 Octobre 1850, non loin d’Imogen.-  GE › 37  ans. - NATIONALITÉ › Apatride, puisqu’il n’a pas le droit au statut de citoyen. - ORIGINES › Anishinaabe Potawatomi de par son père. Sa mère, quant à elle, est une métis Cree, fille d’un anglais et d’une femme trophée.- MÉTIER › Il travaille pour la famille Beaver depuis qu’il a mis un pied sur leur terrain. Voilà la version officielle. Pour ce qui est de la vérité, Howard n’est rien d’autre qu’un homme de main - aux yeux du pater familias, tout du moins - ce pourquoi il se dévoue avec plus de sincérité à la cause de son premier né. C’est simple, il le suit à la trace, comme son ombre. Et quand il ne rôde pas aux côtés du fils pas vraiment prodigue, c’est sûrement qu’il doit être en train d'exécuter ses ordres. Il se salit d’ailleurs les mains sans soucis pour ses employeurs : à la scierie ou à la ville, le sang et la boue tâchent de la même façon.- RICHESSE › $$. S’il avait un quelconque droit sur les biens de son père adoptif, il serait riche - mais Howard ne figure clairement pas dans le testament d’un homme dont il ne partage pas même le nom. Il est juste un pion sur l’échiquier politique d’Atticus. Il se contente malgré tout de son rôle, passant sous les radars des exigences familiales. - ORIENTATION SEXUELLE ›  Il partage de temps à autre le lit d’une bonne, mais n’a pas pour projet de se marier, ni même d’entretenir une véritable relation. - STATUT SOCIAL › Partie intégrante quoique moins rutilante du clan Beaver, il jouit du respect que les habitants de la ville ont pour ses employeurs. Intouchable, ou presque, le deal avec les population autchtones que son adoption à scellé l’a pourtant mis au banc de la société : ni l’un, ni l’autre, Howard n’est pas vraiment quelqu’un, juste un outil. - CROYANCE › Protestant. Il va à la messe quand on lui dit d’y aller et ne connaît que cette religion. - SITUATION FAMILIALE › Fils adoptif pas vraiment assimilé au cocon familiale. - GANG/CLAN › Beaver. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › La pinède. Howard traine souvent dans la cuisine de la maison, mais ne se rend que rarement à l’étage. Il a gardé sa chambre d’enfant, dans la dépendance du personnel.

- SALOON OU ÉGLISE › Howard ne va pas souvent au saloon, ou alors il n’est que de passage. Il n’y a qu’en la compagnie de l'aîné des Beaver ou de Charles qu’il daigne rester plus d’une minute au comptoir - mais il se fait toujours discret. Il connaît mieux les bancs du temple. - WHISKY OU BIÈRE › Whisky. Il le boit lentement. - VILLE OU CAMPAGNE › Il se sent mal à l’aise en ville : il y a trop de gens, trop de bruit. Il n’aime pas les foules, il les supporte seulement - et Howard ne sait pas faire semblant. - CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval, quoiqu’il préfère rester à pied quand il le peut. - POKER OU LECTURE › Les jeux de carte sont plus distrayants, il n’a pas le temps de lire de toute façon. Alors, depuis tout petit, il joue au solitaire pour s’occuper. Il aime surtout regarder les cartes et leurs illustrations sans le poids de la compétitivité pour le presser. Ceci dit, il joue aussi au poker de temps en temps, mais il n’est pas très bon - il participe à ce genre de table pour ceux qui l’occupent plus que pour s’enrichir. - COWBOY OU INDIEN › Cowboy. - COLT OU WINCHEST;ER › Atticus lui a appris à tirer au revolver et au fusil, l’armée à ensuite affûté ses talents - cependant, il préfère de loin son couteau de chasse aux armes à feu. La discrétion d’une lame vaut souvent mieux dans son travail. - ARGENT OU FAMILLE › Entièrement dévoué aux Beaver, ou en tout cas à l'aîné de la fratrie, il ne compte pas ses heures, autant par habitude que par respect.  - CALUMET OU MARLBORO › Malboro, même si le tabac indien est plus amusant à fumer.



#1. La vie d’Howard ne commence véritablement qu’à son adoption. Avant cela, on peut tout simplement dire qu’il n’était pas grand chose. Senachewine, fils de fermier, passait le plus clair de son temps au fond de son lit, dans une chambre qui ressemblait plus à un mouroir qu’à celle d’un enfant.
Un jour, c’est aux portes d’une grande maison qu’on l’amène. Sa mère pleure - il ne sait pas trop pourquoi - et son père a l’air sévère, plus que d’habitude, comme s’il tentait de retenir tout ce qu’il y a au dedans en pinçant la bouche et en plissant les yeux. Il dit au revoir et on l’escorte dans sa nouvelle chambre : là commence le bal des médecins. On le lave, on lui coupe les cheveux, on l’examine, on lui fait même quelques piqûres - un peu de ces précieux vaccins qu’on lui inocule, à lui, pendant que la réserve attend encore ceux qu’elle réclame. Le couple Beaver passe le voir de temps en temps, mais ils sont moins souvent là que le docteur King - qui remet d’ailleurs vite sur pied le garçon.

#2. Après six mois passés alité, Howard se dit qu’il va enfin pouvoir rentrer chez lui - mais on le laisse stagner dans sa chambre ou les couloirs, sans jamais presque lui parler; Quand Atticus s’adresse à lui, c’est avec le sourire d’un entrepreneur et la politesse d’un homme pressé.
On l’envoie dans une nouvelle chambre située dans la dépendance du personnel, quartier qui deviendra permanent au retour du premier né de la famille : Leur rencontre se fait sur un uppercut, suivie d’une bonne branlée pas vraiment méritée. Harrold n’aime pas savoir qu’on a partagé en son absence ce qui lui appartient de droit - Howard comprend vite la leçon, mais cela ne l’empêche pas de ruminer sa rage.
Quand Atticus les emmène à la chasse, il hésite parfois à leur coller à tous les deux un plomb dans la nuque et fuir, mais il ne le fait tout simplement pas. Il n’en a pas le cran. Ou peut-être pas le cœur. Pas encore.

#3. Howard a treize ans quand il fait sa première fugue- sauf qu’elle n’en a que le nom : Il n’est pas sûr qu’à la maison Beaver, qui que ce soit ait remarqué son absence. Mais peu importe, cela ne l’empêche pas de courir à travers champ.
Sa famille, il l’a revu seulement quelques fois durant des visites de courtoisie - un maigre repas du cœur qui ne suffit pas à le sauver de la famine. C’est pourquoi, en ce jour, c’est sur les terres de son père qu’il s’en retourne, retrouver frères, sœurs, oncles et tantes. Il arrive le cœur gonflé de courage et d’un espoir naïf. Hélas, l’accueil est mitigé. on ne comprend pas son retour, on s’inquiète, même : mais pas tant pour lui que pour le contrat tacite passé il y a tant d’années. Seule sa mère semble émue de voir son garçon grandis - mais on la chasse vite dans l’arrière cuisine.
On donne un peu de confiture au petit et on le fait patienter dans le salon pendant que les hommes de la famille règlent cette affaire. Howard les regarde silencieusement et, comme toujours, patiente. Une demi-heure plus tard, on le ramène la propriété Beaver.

#4. Harry est revenu de son école. Les deux garçons chassent maintenant sans Atticus qui passe le plus clair de son temps dans son bureau. Ils ne se battent d’ailleurs presque plus, comme deux chiens qui se supportent après avoir passé trop de temps dans la même cage. Howard, de toute façon, ne pense plus à rien d’autre qu’à bien faire : On l’entend à peine et il est devenu bon aux ordres. Il sait quand parler, mais qu’il faut surtout se taire ; il comprend quand on a besoin de lui, ou s’il doit quitter la pièce; il aide à la scierie et à la maison, partout et nulle part à la fois. Il s’est fait à tous ces langages silencieux dans lesquels s’expriment chaque membre de la famille. Il lui semble d’ailleurs parfois qu’il ne communique plus qu’ainsi.
Quoiqu’il en soit, les empires, toujours, suivent une hiérarchie précise - il suffit de l’apprendre pour survivre. L’apatride sait, en plus de cela, qu’il n’est pas tout à fait en bas de la chaîne alimentaire. On ne le malmène pas tant que ça, si ce n’est qu’on l’ignore la plupart du temps. Pourtant, on dirait que la famille s’est faite à sa présence : comme le majordome, il fait partie de la vie de tous les jours, seulement, lui, on ne pourra jamais le congédier. S’il en est ainsi, autant en tirer quelque chose, ( peut-être juste la satisfaction de ne pas être rien ).

#5. Quand Atticus envoie son fils à l’armée, c’est Howard qui se présente de son propre chef dans son bureau pour lui demander de partir, lui aussi. “Pour garder un œil sur votre fils” qu’il dit. Faisant sûrement d’une pierre deux coups, le patriarche accepte. Mais si Atticus ne le prend pas au sérieux, Howard, lui, se sent investi d’une véritable mission : prouver à la famille qu’il est plus utile qu’ils ne l’imaginent.
Ils ont peur du premier né, c’est évident. Il l’a lui-même craint les premiers temps. Il faut dire qu’Harry n’est pas un garçon facile - et il aboie autant qu’il mord- ce qui est loin d’être un atout dans le jeu des Beavers, plutôt un véritable paris ( et leur chance de réussite sont faibles ). Mais si Howard peut le comprendre, la main pourrait être de nouveau gagnée pour la célèbre lignée. Alors il s’engage, lui aussi, sachant bien qu’il n’y va ni pour la patrie, certainement pas pour l’honneur et encore moins pour l’argent. Il ne sera jamais gradé, d’ailleurs, mais cela ne le dérange pas - Il ne sait pas guider les foules, juste les suivre.
D’abord agent de frontière, le tournant militaire que prend sa vie ne lui déplaît pas, même si ses relations avec ses collègues ne sont pas des meilleures. Cela lui donne au moins une bonne excuse pour talonner Harrold ( ce qu’il faisait déjà à Imogen, de toute façon ).
Le garçon est loin d’être assagi, au contraire. On dirait que la violence si librement exercée dans le corps de l’armée lui donne des ailes. Pourtant, c’est un très bon bonimenteur : il pourrait sûrement diriger une dizaine de soldats si seulement il ne se faisait pas renvoyer de chacun de ses postes. Mais On ne dégage pas le fils d’Atticus comme ça : on lui donne un nouveau travail dans une nouvelle caserne, on le met sous les ordres d’un autre caporal - tout pour couvrir les traces d’un comportement encore trop gênant aux yeux du père qui ne rappelle pas sa progéniture, malgré les mois qui passent. Bientôt un an. Baladés entre différents postes et quelques permissions sommaires passées à faire connaissance avec cette sœur ajoutée à la collection d’enfants d’un autre sang, Howard et Harry font leurs armes.

#6. Surveiller les frontières et tirer dans le dos des fuyards, ce n’est pas la même chose que faire la guerre. La bande de Cheyenne a qui ils ont dû faire face leur a appris cette terrible leçon. Comme des soldats de plomb, leurs camarades restent immobiles, face contre terre. Harry, lui aussi, ne bouge plus - mais il respire encore.
Allongé sous le cadavre d’un bleu qui lui aura permis lui aussi de faire le mort, l’apatride laisse les heures passer pour s’assurer que le danger est loin.
Au rythme sifflant des souffles de son camarade moribond, il réfléchit à l'intérêt de sa survie, se rappelant de ces parties de chasse pendant lesquelles il s’imaginait lui tirer dans le dos. Mais il ne sait plus trop ce qu’il pourrait y gagner. Il a bien grandi, il faut dire : le monde est une nuance de gris et les points blancs ou noirs qui font mesure de réel contraste sont si petits qu’ils en deviennent insignifiants ( ou plutôt inatteignables ). Harry est mauvais, mais il a participé aux mêmes pillages que lui, aux mêmes massacres, aussi. Peut-être même qu’il l’apprécie, aujourd’hui, puisque c’est grâce à lui que leurs bourreaux sont partis sans demander leurs scalps.
Alors, quand le soleil descend enfin vers l’horizon, il tire de la boue ce demi-mort. Sur des kilomètres, il le traîne derrière lui, improvisant une mauvaise civière avec sa veste de conscrit. Il rattrape doucement et difficilement les kilomètres qui les séparent du camp.

#7. Ce sauvetage lui a sûrement valu un peu plus de confiance - ou peut-être de respect, il ne saurait dire -  de la part de Harry, ce qui lui rend la vie nettement plus facile. Il n’a pas l’impression de devoir gratter la poussière pour y trouver des os à ronger, n’importe quel secret qui pourrait lui faire comprendre le quart de ce qui se passe dans cette caboche. L'aîné Beaver est aussi plus calme : pour une fois, il ne sont plus trimballés de caserne en caserne - pas depuis que monsieur est devenu un héros. Les galons gagnés, visiblement, ne lui ont pas fait de mal. En tout cas, Howard ne se plaint pas de la camaraderie dont fait preuve l'aîné à son égard.
Il ne se plaint pas non plus sur le champ de bataille. Les premiers temps étaient certes difficiles - comme à la chasse, il faut s’habituer à la vue de sang, à l’odeur, aussi - mais à force, on s’y fait. Ce n’est pas plus compliqué que d’abattre un cerf, même moins : il faut plus de précaution pour traquer un animal. Les hommes, eux, courent directement vers vous. Certains sont en transe et ne voient même pas la mort arriver. De toute façon, c’est tuer, ou être tué.
Étrangement, ses relations avec les autres soldats s'améliorent aussi au fil des combats et des convois de prisonniers. Il suspecte cependant que son amitié avec Harrold facilite les choses - mais encore une fois, cela l’arrange bien. Il est invité aux tables de poker, maintenant.
Mais le fils Beaver ne s’est, en réalité, jamais vraiment assagi : il attendait seulement le bon moment. Le plomb qu’il a foutu dans la tête d’un de leur camarade scelle une dynamique particulière, celle d’une mécanique meurtrière : Harry se venge et Howard nettoie derrière lui. Il est trop tard pour reculer - et de toute façon, à quoi bon ? C’est même tant mieux, puisque leur coup fait le bonheur de leur supérieurs qui leur promettent la liberté et les honneurs en échange d’un nouveau meurtre qu’il sauront couvrir. Exécuter les ordres n’a jamais été un problème pour Howard.

#8. Enfin libérés du poids de l’uniforme, ce n’est pas au bercail que les deux compères s’en retournent : c’est dans les bois qu’ils s’enfoncent ( recommandation de l’armée pour ne pas trop faire parler d’eux ). Il se font trappeurs, parfois un peu mercenaires aussi.
Howard ferme les yeux sur la relation qu'entretient Harry avec les autochtones du coin ( dont un, en particulier ). Lui préfère se tenir à l’écart d’un peuple qui n’est pas vraiment le sien. Il préfère la chasse à la discussion - la quête d’une panthère blanche ( ou tout du moins de sa peau ) l’obnubile d’ailleurs particulièrement. Mais cette histoire, il laisse volontiers son camarade la raconter. Son récit est plus rocambolesque, plus merveilleux. De toute façon, personne n’a jamais demandé à Howard sa version des faits - à part peut-être Alice qui elle seule sait quel calvaire ce fut. Ce qui compte, c’est qu’ils en aient fait un tapis.

#9.  Rappelés par leurs obligations, la scierie accueille de nouveau ses enfants - Atticus le fait lui aussi, avec peut-être moins de joie que le reste de son clan. Mais les informations qu’Howard partagent avec lui donnent au moins au patriarche une impression de contrôle sur son maudit fils. L’apatride, quant à lui, profite de cette confiance gagnée. Il peut bien raconter ce qui l’arrange et le premier né aussi, maintenant.

Il rencontre dans la même année Jenny Braun, une bonne que les Beavers viennent d’engager. Elle est grande, pas vraiment jolie, mais assez maline, ce qui la rend tout à fait charmante - et elle doit bien le savoir, puisque c’est elle qui est venue chercher Howard, sûre de son coup. Leur relation n’est pas vraiment secrète, mais puisque leur affection s’arrête aux nuits qu’ils partagent, personne n’en dit trop rien de toute façon.

La plupart des enfants Beavers sont mariés, puisque c’est apparemment la saison. Alice quitte la maison familiale et Harry étouffe les possibles scandales en partageant son toit avec une femme. Ne reste que Charles qui accompagne maintenant l’apatride à la chasse.

les années passent et l’empire Beaver, toujours, prospère. Harry et Howard se chargent d’élaguer la propriété, et parfois même la ville.

#10. Le corps d’alice est mal maquillée. Son visage est à peine le sien. Ils ont beau l’avoir bien habillée, trop vêtue pour une morte, certains bleus se voient tout de même. Le cercueil ne sera ouvert que pour la famille, le reste se contentera de regarder une boite disparaître dans le ventre de la terre. Dans celui d’Howard gronde un doute, une inquiétude qu’il ne saurait encore nommer. Les réactions de la famille sont diverses et variées, trop éparses peut-être quand seule la peine devrait les dicter. Mais on appelle à la vengeance, au moins pour Wyatt, le fils disparu - il n’y a rien de mieux pour rappeler à un clan qu’il doit rester lier.  On envoie donc Howard sur la piste de l’enfant. Et peut-être que cette fois, il en fait une affaire un peu plus personnelle.

Infos en plus. 1. Howard a les épaules en avant et l’air timide. S’il n’a effectivement aucun talent pour les relations sociales, il n’est pas toujours aussi mal à l’aise qu’il en a l’air… 2. En bon apatride, il ne connaît presque rien de sa culture d’origine et ne la comprend pas vraiment non plus ( il ne cherche d'ailleurs pas à le faire ). Il n'y a que la langue des signes autochtone qu'il ait appris avec ses camarades de l'armée. 3. Il se laisse pousser les cheveux seulement parce que les couper lui vaut des regards plus appuyés que s'il ne ressemblait pas au modèle de base du "bon sauvage". Les autochtones l'assimilent aussi plus facilement, ce qui peut parfois se montrer utile. De façon générale, il les garde toujours attaché en une queue de cheval fait à la va vite. 4. Plutôt discret, Howard surprend souvent les gens qui l'entendent rarement arriver.




Pseudo/Prénom › Ghost.- âge, pays › 26 ans, France. - type de personnage › PV de  @Pearl Hennessy  - Fréquence rp › Vous savez que je vous laisserais jamais vous maj. - comment as-tu connu le forum ? › Ca va faire deux ans maintenant et j’ai développé un syndrome de Stockholm - Chose à dire ? › Je vous aime.


Tag 3 sur         W51xSujet: Le Baron - As good with stories and stones
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Tusitala “Le Baron” Jones

feat. Dwayne Johnson


- NOM › Jones, choisi pour le commun qu’il représente, quand il s’est retrouvé libre. - PRÉNOM › Tusitala, qui signifie “celui qui raconte des histoires” si seulement sa mère savait à quel point ce prénom le définit bien...Seuls les Borden connaissent son prénom, ça fait des années qu’il ne l’utilise presque plus. - SURNOM › Le Baron, hérité de son temps en tant que prestidigitateur, est le nom par lequel il se présente le plus souvent. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › C’est une plantation en Louisiane, non loin de Bâton-Rouge, qui l’a vu naître, un 14 juin 1844. - ÂGE › 44 ans - NATIONALITÉ › Américaine, car né dans ce pays. - ORIGINES › Sa mère, esclave venue de Samoa, son père, un homme de la plantation en Louisiane. - MÉTIER › Prestidigitateur fut un temps, il est aujourd’hui l’alchimiste de Borden. Il est celui qui fait en sorte qu’ils entrent où ils le souhaitent, qui appâte ceux dont ils ont besoin. Parfois gros bras, mais ce n’est que lorsque l’occasion fait le larron. - RICHESSE › $$$$. Il a les moyens de récupérer des fonds assez facilement entre ses talents d'arnaqueur et ses connaissances en pierres précieuses qui lui permettent de faire passer de simple cailloux en riches cailloux. - ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuel, il n’a jamais trouvé la compagnie des hommes intéressante dans ce contexte. - STATUT SOCIAL › Une énigme à qui ne le connaît pas. Homme de couleur qui pourtant connaît l’étiquette (ou du moins sait en donner le change), qui s’exprime aussi bien qu’un prêcheur, et qui a le charme pour attirer même les plus persévérants. Tantôt homme du peuple, tantôt homme de la haute, tout dépend de ce dont il a besoin sur le moment. - CROYANCE › Il a grandi entre vodou et protestantisme. Nombreux étaient les esclaves à croire au voudou (voire à le pratiquer) mais tous les gérants de la plantation étaient protestants. Si bien qu’il est familier avec les deux et use de ce qui l’arrange le plus selon la situation. - SITUATION FAMILIALE › Une mère morte dans les plantations il y a des années de cela, un père qui ne l’a jamais reconnu et dont il ne voudrait pas le nom de toute façon, une figure paternelle qui a quitté ce monde aussi et une figure de petite sœur qui a elle aussi subi un destin tragique. Les morts semblent suivre le Baron partout où il va. A tel point qu’on va finir par croire qu’il est l’incarnation sur terre du Baron Samedi de ce voudou qu’on pratique dans ses terres natales. - GANG/CLAN › Le Clan Borden a sa loyauté depuis longtemps maintenant. Il n’irait pas voir ailleurs, ils sont à présent sa famille.  - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Là où les affaires les portent, là où ils arrêtent leurs roulottes.

- SALOON OU ÉGLISE › Saloon ! L’église, il n’y met les pieds que s’il en a besoin. En plus, il préfère les Loas Voudou, qu’il trouve plus proches d’eux pauvres humains que ce Dieu omniscient et omnipotent. - WHISKY OU BIÈRE › Bière, bien qu’il sache apprécier un bon whisky par moment. - VILLE OU CAMPAGNE › Là où il a besoin d’aller. Adaptable, il n’a aucun mal à passer de l’un à l’autre. - CHEVAL OU DILIGENCE › La diligence, bien que le mieux reste encore la roulotte. Au moins on transporte ses propres affaires et la roulotte est aussi son lieu d’habitation. - POKER OU LECTURE › Est-ce qu’il a besoin d’argent ? Ou besoin d’en dépenser ? Là est la réelle question. - COWBOY OU INDIEN › Les deux. Il n’appartient à aucun des groupes, mais se lient avec les deux. - COLT OU WINCHESTER › Colt, moins encombrant, mais moins pratique à longue portée, il doit le reconnaître. - ARGENT OU FAMILLE › Famille. L’argent, ça va, ça vient, il en fait ce qu’il souhaite. La famille ? La famille c’est ce qui garde un homme sain d’esprit. - CALUMET OU MARLBORO › Cigar voyons!


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
{#}1{/#}. Aujourd’hui homme aux milles talents, tout à propos du Baron aurait pu se résumer à un mot : esclave. C’est ainsi qu’il est né, esclave dans une plantation de coton en Louisiane. Son enfance est passée dans les champs de coton à récolter la précieuse plante, mais ses yeux se perdaient souvent sur les machines qu’il voyait fonctionner. Il a toujours eu une certaine fascination pour les techniques, même s’il ne les comprenait pas, et qu’il n’avait pas la possibilité de réellement poser des questions.

{#}2{/#}. Tusitala a grandi, il a seize ans maintenant, et un des meilleurs récolteurs dans la plantation. Il est grand, il faut dire. Et large. Et rapide, malgré sa carrure. Quand il a un peu de temps libre, il en profite pour aller trainer près des machines, il essaie de comprendre comment elles fonctionnent, et si certains mécanismes lui semblent assez simples, d’autres mériteraient qu’on lui explique, mais il s’est fait une raison, jamais il n’assouvira sa soif de connaissances à ce sujet. Ou du moins il le pensait. C’était sans compter la venue d’un bonimenteur à la plantation, réclamant son dû. Des dettes contractées par le propriétaire de la plantation, et il fut la résolution de cette dette. Donné pour éponger les dettes, personne ne se doutait que viendrait là sa future liberté.

{#}3{/#}. Il est très vite apparu au bonimenteur que Tusitala avait des capacités qui dépassent ce qu’on attendrait d’un esclave. Il ne sait pourtant ni lire, ni écrire, à peine compter par la force des choses, mais il comprend vite et bien. Avec quelques questions seulement, il a compris comment réparer la roulotte ambulante. Ce n’était qu’un début. Il apprit à lire, écrire, compter, et dès qu’il put lire des ouvrages complexes, il a commencé à lire tout ce qui avait attrait à la technologie, mais aussi à la science, curieux des produits que vantait le bonimenteur. Ce dernier lui a alors expliqué que beaucoup de ses produits ne sont que des potions de bonnes femmes qui n'ont que très peu d'effet, mais que là où réside le vrai génie...C’est dans la façon de le présenter. La machine était lancée. Au bout de quelques années, celui qui n’était encore qu’un esclave il y a peu devint l’un des meilleurs bonimenteurs de la Louisiane. Il a le sourire facile et chaleureux, la voix chaude des gens du Sud de Etats-Unis, et un charisme qu’on peut difficilement lui retirer. Sa taille et sa carrure font qu’on le voit de loin, et on l’entend de loin aussi.

{#}4{/#}. Parce que la vie aime jouer des tours pendables, pardonnez l’expression, mais notre ami le bonimenteur a passé l’arme à gauche, une mauvaise toux qui s’est soldée par une évolution en pneumonie et, ultimement, sa mort. Il a cependant eu le temps de rendre sa liberté à Tusitala quelques temps avant sa maladie. Il hérite de son commerce et, pendant quelques années, continue. Mais à 22 ans, et sans son mentor, il n’a plus la même motivation...Il se retrouve, par suite de concours de circonstances, à s’allier avec des voleurs, qui profitent de ses capacités de bonimenteur pour distraire les badauds qui se faisaient piller pendant ce temps-là. C’est là qu’il a commencé à apprendre des tours de passe-passe, améliorant sa dextérité, et de fil en aiguille, entre ses connaissances en mécanique, en passe-passe et un livre sur Robert Houdin qui l’a passionné (et parce qu’il sait reconnaître une bonne opportunité quand il en voit une), il décide de devenir prestidigitateur.

{#}5{/#}. Il a le talent, il a les techniques (certaines encore jamais vues dans son pays), il a le charisme, il commence même à se faire un nom : le Baron. Les Barons dans le voudou sont des Loas nombreux, ce qu’il fait sur scène dépasse l’entendement, ça lui va bien...Mais il lui manque une assistante. Quelqu’un qui pourrait l’épauler durant ses spectacles, attirer l’attention du public là où il le souhaite pendant qu’il fait son tour. Il ne sait pas vraiment comment trouver quelqu’un pour ce rôle, est-ce qu’il devrait passer une petite annonce dans le journal ? Finalement, la vie a encore eu à cœur de s’amuser avec son destin, car c’est en se rendant compte qu’on lui faisait les poches qu’il trouva la personne parfaite pour être son assistante : Hannah. Gamine des rues d’une quinzaine d’années alors. Tout comme le bonimenteur a pu le faire pour lui, il donna une seconde chance à Hannah. Ensembles, ils parcoururent la Louisiane en émerveillant les foules. Ils étaient comme une famille, Hannah la petite sœur qu’il n’a jamais eue. Ils forment un duo d’audacieux, qui parfois s’invitent dans des salles et volent le public d’un autre artiste rien qu’avec leur énergie, leur capacité à charmer un auditoire avec une facilité déconcertante.

{#}6{/#}. Tusitala commence à se demander si se faire appeler le Baron n’aurait pas attiré l’attention d’un Baron bien connu dans ses croyances : le Baron Samedi, le Loa des morts. C’était pourtant un beau matin de samedi, incidemment, qu’on retrouva le corps sans vie de Hannah, dans une ruelle de la Nouvelle-Orléans. Cette perte l’a profondément marqué. Pendant les années qui suivirent, il a navigué entre eaux troubles et boulots relativement honnêtes. Allant de faussaire à employé dans une bijouterie. Il n’était là que pour faire la sécurité de l’endroit, ce qui ne l’a pas empêché de sympathiser avec le propriétaire. Ce dernier lui a appris pas mal de choses sur les pierres et les métaux précieux. Il n’aurait pas pensé, à l’époque, que ça lui servirait autant.

{#}7{/#}. Il a déjà 35 ans, Tusitala, quand il entend parler des Borden, et plus spécifiquement, de Wendy Borden. Ça faisait quelques années déjà qu’il avait perdu Hannah, et s’il croit aux esprits, il n’a jamais tenté de la contacter avant. Là, c’est une occasion qui se présente. Il y met le prix (il peut se le permettre, vu les sommes qu’il extorque aux gens avec ses arnaques), et la séance a lieu. Il ne s’en rend pas compte tout de suite, mais il est lui-même victime d’une arnaque. Il ne s’en rend compte que vers la fin de la séance, lors d’un tour de table volante. Il entend un bruit, rien qui n’interpellerait le badaud moyen, mais lui...Il connaît ce genre de bruits, et il comprend, alors, que tout n’est que mise en scène. Il pourrait être furieux de s’être ainsi fait rouler, mais cela serait bien hypocrite de sa part, et le Baron n’est pas hypocrite. Menteur, certes. Manipulateur, absolument, quand il en a besoin. Mais hypocrite ? Ah ça, non mon bon monsieur. En fait, il est plutôt impressionné. Il en connaît un sacré paquet des trucages, c’est bien la seule raison qui lui a fait comprendre la supercherie, sinon il se serait fait berner comme la dernière des buses. Plus tard, il va à leur campement, et attend près de la roulotte de celui qui semble être le chef. On vient vite le voir pour lui demander ce qu’il veut, lui n’a qu’une seule réponse.

"Sympathique votre tour de passe-passe. Mais il faudrait songer à innover, les trucs des Sœurs Fox commencent à devenir old school...et à se voir."

Oui, au culot, parfaitement. Il ne sait pas quand il s’est dit que bosser pour eux serait une bonne idée, mais après avoir fait ses preuves, il ne l’a jamais regretté.

{#}8{/#}. Officiellement l’alchimiste du clan Borden, il leur permet de récupérer un joli pécule. Cependant, même ses talents ont leurs limites. Entre en scène Penelope. Jeune femme de la haute que Cole veut amadouer pour lui extorquer un coquette somme. Le Baron est tout à ce plan, simple, efficace, et avec les talents de Cole, il ne sera pas bien difficile de la faire céder, la donzelle. Sauf que le plan va plus loin qu’une simple manipulation. Il la charme, très bien. Il lui vole son cœur et l’épouse. Là, quelque chose sied mal à Tusitala, qui, s’il n’a aucun scrupule à jouer sur les cordes sensibles des gens, n’est jamais allé jusqu’à les enchaîner à lui d’une telle façon. Surtout qu’il commence à connaître Cole, rien ne sortira de cette union. Il n’a pas fait de commentaire cependant, il a simplement lancé un regard à son patron qui voulait tout dire. Il n’est pas son père, il n’est pas sa conscience, mais il a son avis sur la question.

{#}9{/#}. Malgré tout, Penelope s’est bien intégrée à la bande que sont le Borden. Elle lui rappelle Hannah, en un sens. En cela, il se sent tout aussi protecteur envers elle qu’il ne l’a été avec feu son assistante. Il se veut protecteur avec les Borden en général, ils sont devenus sa famille de cœur, et pour rien au monde il ne voudrait les quitter. Alors quand ils ont pris la décision de remonter vers le Nord, d’aller dans des villes aux mœurs et habitants bien différents de ceux qui les connaissent en Louisiane, le Baron a suivi. Pas de question, pas d’interrogation. On doit bouger ? On bouge. Il lui a fallu quelques temps pour s’habituer à ces nouvelles têtes, à cette façon de vivre aussi, pour apprendre le qui est qui local, afin de mieux parfaire ses invitations et autres faux documents quand ils en auront besoin. Aujourd’hui, il est confiant comme jamais quand Cole lui confie une nouvelle tâche pour le clan, car il connaît ses capacités, et il a confiance en elles.

{#}10{/#}. Homme aux nombreux talents, Tusitala excelle cependant dans l’ingénierie mécanique ainsi que dans les tâches de faussaires. Que ce soit des papiers, ou bien pour des pierres et métaux précieux, il sait parfaitement comment abuser le client moyen, tant que ce dernier n’est pas un fin connaisseur lui-même. Ceci est une autre histoire alors. Charismatique, il a ce magnétisme qui attire le regard et qui lui sert bien pour ses arnaques. Bon, on ne va pas se mentir, sa carrure aide aussi à faire passer son message...




Pseudo/Prénom › Audacious Squirrel/Christine- âge, pays › 30 ans, France - type de personnage › Pre-lien de Cole Borden - Fréquence rp › Très aléatoire? Je tente de répondre rapidement mais j’y arrive pas toujours/// - comment as-tu connu le forum ? › Originellement ne farfouillant sur PRD - Chose à dire ? › Mae, me tue pas, je t’en supplie. John jolem toujours promis juré maiiiiiiiis Pennyyyyyyyyyyy trop longtemps que j’ai pas rp avec…


Tag 3 sur         W51xSujet: Alessio Notare ☆ Sara perce ti amo
Invité

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Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Alessio Notare ☆ Sara perce ti amo    Tag 3 sur         EmptyVen 1 Avr - 19:22

Alessio Notare

feat. Machine Gun Kelly


- NOM › Notare nom pour lequel la ville entière de Palerme se serait damnée. Nom qui fait rougir les femmes américaines. Nom qu'il arbore avec fierté lorsque vient le temps de  chanter. - PRÉNOM › Alessio, chantant l'Italie comme personne. Doux prénom donné par un père aimant et une mère démunie face à l'héritier légitime. Fils désaimé de cette dernière, Alessio simple prénom qui foule maintenant les terres de l'Ouest américain.- SURNOM › Hélas, il en a bien trop eu, de ces sobriquets dévalorisants lorsqu'il était jeune, Alessio. Il n'aime pas qu'on lui en donne.- DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Palerme, ville pourrie, rongée par le sang qui a coulé. Un huit août il est né, chaude journée d'été. - ÂGE › vingt années à fouler ce monde. vingt années de gloire éphémère. vingt années à remuer la poussière de ses ancêtres.- NATIONALITÉ › C'est l'Italie qu'il brandit fièrement au bout de sa langue. L'Italie qu'il garde au creux de son coeur et qui gronde dans son ventre.- ORIGINES ›C'est sur cette île maudite que l'on appelle Sicile qu'il a fait le nid de son enfance.- MÉTIER › Beau parleur qu'il est Alessio. Vendeur qu'il se fait pour éviter les poings de frapper trop souvent.- RICHESSE › $$$$. La richesse, il l'a, Alessio. Une fois la nuit tombée, il sait où trouver les billets verts tant convoités. Il prend tout dans l'illégalité, le malfrat mal aimé.- ORIENTATION SEXUELLE › Il n'y a que dns les courbes féminines qu'il aime se perdre. Accroché à leurs hanches, pendu à leurs lèvres, les femmes éveillent tous les sens de l'Italien.  - STATUT SOCIAL › . - CROYANCE › Ce Dieu que tous ses compatriotes prient à s'en user les genoux, Alessio l'a renié il y a bien longtemps. Il exècre les ouailles fidèles qui s'abandonnent dans une dévotion sans faille. - SITUATION FAMILIALE › Il est libre Alessio. Libre d'aller de lit en lit. Visitant les femmes mariés, faisant rêver les jeunes fiancées, agrémentant leurs palpitants de quelques soubresauts. - GANG/CLAN › La mafia italienne qu'il compte bien servir sur les terres de l'Ouest Américain. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › C'est à Silverstone qu'il a décidé de s'établir. Antre du vice dans lequel il plonge la tête la première.

- SALOON OU ÉGLISE › Il n'y a qu'au saloon qu'il peut permettre à ses démons de s'échapper un instant loin de sa tête embrumée. Les lippes du malfrat effleurent souvent le verre froid d'une bière chaude.- WHISKY OU BIÈRE › La qualité de l'ivresse importe peu à l'homme libre. - VILLE OU CAMPAGNE › C'est en ville qu'il se fait oublier. Terrible engeance qu'il devient, il aime à s'y perdre pour ne faire plus qu'un avec l'immondice de sa vie. - CHEVAL OU DILIGENCE › L'homme se déplace toujours à cheval, unissant leurs palpitants dans de longues chevauchés libératrices. Le vent s'enfonce alors dans sa chevelure dorée, innocence retrouvée et sublimée. - POKER OU LECTURE › Derrière une carapace forgée par la vie, Alessio, tendre, s'attendrit derrière les pages d'un livre.  - COWBOY OU INDIEN › Seule l'Italie gronde dans ses veines et lui inssufle l'envie de vivre.- COLT OU WINCHESTER › Il ne se sépare jamais de son colt, sharpshooter dans l'âme, il ne rate pas ses cibles.- ARGENT OU FAMILLE › Il n'a plus de famille, il choisira donc l'argent.- CALUMET OU MARLBORO › Fumer lui empêche de garder l'esprit serein. Il se contente d'humer le doux parfum du tabac qui emplit une pièce.


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
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Pseudo/Prénom › Laetitia ou Laeti ^^- âge, pays › 34 ans, France - type de personnage › pré lien - Fréquence rp › ça va dépendre de mon petit bout lol ^^ - comment as-tu connu le forum ? › sur prd - Chose à dire ? › j'ai très hâte de vous rejoindre lol


Tag 3 sur         W51xSujet: Hektor Rimanov ☆ Maple Leaf Rag Cowboy
Invité

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Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Hektor Rimanov ☆ Maple Leaf Rag Cowboy    Tag 3 sur         EmptyJeu 31 Mar - 14:06

Hektor RIMANOV

feat. Ben Barnes


- NOM › Rimanov - PRÉNOM › Hektor Piotr. - SURNOM › The Pianist - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 12 Février 1855, Sebastopol. - ÂGE › 32 hivers. - NATIONALITÉ › Russe. - ORIGINES › Russe. - MÉTIER › Actuellement Chasseur de Primes. - RICHESSE › $$$$. Ecrire ici. - ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuel - STATUT SOCIAL › Célibataire. - CROYANCE › Orthodoxe. - SITUATION FAMILIALE › Ecrire ici. - GANG/CLAN › None. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Au gré des chemins. Si la ville y est accueillante (ou pas).

- SALOON OU ÉGLISE › Saloon.. - WHISKY OU BIÈRE › Whiksy (Vodka) - VILLE OU CAMPAGNE › Ville. - CHEVAL OU DILIGENCE › Diligence. - POKER OU LECTURE › Lecture. - COWBOY OU INDIEN › Cowboy. - COLT OU WINCHESTER › Both. - ARGENT OU FAMILLE › Both. - CALUMET OU MARLBORO › None.



{#}1{/#}. « Il fut un matin, il fut une nuit. Premier jour. ».

Air frais, brise d’été, le silence matinal est total. Pas un chant, ou sifflement d’un quelconque volatile ne rompt ce rituel mortuaire. Malgré leur grand nombre, tous ignorent s’ils sauront distinguer le silence de ce monde ou d’au sein même du néant. Un cri en amène d’autres et soudain, près de cent mille bottes foulent le sol, brisant le calme de ce matin d’été.
Guidés et poussés par un brouillard complice, chacun de ses hommes deviennent comme des spectres et s’approche du pont de Traktir enjambant la rivière. Dans le cœur de chacun, un objectif ou ressenti diffère : de la rage à la détresse, de la vengeance à la violence, de l’amour de ses proches à celui de son Seigneur céleste,… Mais dans son cœur, il y a la peur et ses pensées vont à ses parents, son épouse et son fils nouveau-né. Plus il marche et plus il s’en éloigne. Plus il avance et plus la présence de la mort raisonne dans le brouillard même qui leur était allié.
Soudain, la peur l’emporte au son d’alerte des Français et des Sardes. Les tirs semblable à des éclairs s’iiluminent comme de petites étoiles dans la masse légère de coton environnante, les premiers morts tombent et, l’inexpérience aidant, les unités de la sainte Russie manqua de coordination.
Dans ce ballet mortel, il fut pétrifié, s’accrochant à son arme jusqu’à en blanchir ses doigts
il était spectateur de tous les détails horribles de la guerre. La motivation des premiers pas matinaux s’était envolé dès que la mort s’était présentée. Sans le soutien de l’artillerie ou de la cavalerie, ils étaient comme devenu du gibier, se faisant décimer par les tirs adverses des alliés. Il attendait sa fin jusqu’à ce qu’une main solide l’empoigna et le tira en arrière pour ensuite le pousser à fuir à l’aide du brouillard devenu salvateur. Profitant du chaos pour s’enfuir les deux hommes retournèrent à Sebastopol et auprès de leur famille.
Il s’agissait de Piotr Rimanov, père de Sacha Rimanov. Le sauvant du champ de bataille et depuis ce jour, notre famille était devenue fuyarde et au yeux de l’armée Russe : des déserteurs.
Nous n’avions qu’une option.
Fuir.
17 août 1855.


{#}2{/#}. Courants du Nord

Je n’avais que deux ans quand nous embarquâmes pour notre nouvel avenir. Je n’ai que le bruit des mouettes comme ultime souvenir, cette anecdote me fut donc une nouvelle fois racontée par mes proches.
Sur conseils de la mère de mon père, Anya Paklakov nous amena en Norvège où elle y avait une cousin de confiance. Ma famille y resta une année entière avant de songer à la fuir également car les Russes y étaient généralement mal vu avec la récente guerre. Ma mère Sara avait alors proposé de retourner sur nos pas et retrouver ma ville de naissance et celle de mes parents. Hélas, mon père a été d’un triste spectacle quand il avait tenté d’y retrouver d’autres ressources à notre ancien domicile. Suite à la défaite et prise de position des Franco-Britanniques sur la forteresse Malakoff, l’armée a mis le feu à la ville entière, assurant ainsi leur fuite. Mais effaçant par la cendre, les vestiges de l’indexation de la Krym (Crimée) par Catherine II et des souvenirs de trois générations des Rimanov.
N’ayant plus rien derrière nous, il ne nous restait qu’aller de l’avant. Suivant les ragots et rumeurs du cousin Burrich, nous apprîmes que nombres de pionniers ou colons avaient choisis de refaire leur vie dans uen terre vierge, celle du continent Américain.
Recommencer à zéro faisait un peu peur mais demeurait trop alléchant pour un avenir dans l’espoir que nous mériterions par le biais de l’œuvre de nos mains avec une communauté toute neuve.
Travaillant aux quais les deux hommes de la famille, nous permirent un an plus tard de nous inscrire à la prochaine traversée.
À présent que vous avez l’introduction de notre présence à bord, sachez que j’ai failli perdre la vie au cours du voyage.
En 1857, les navires étaient moins efficaces qu’aujourd’hui. De trois jours des côtes Américaines, notre appareil eut une panne qui nous immobilisa quelque peu en pleine mer, à cause des vapeurs immenses s’échappant des tuyaux et chaudières dût à la panne, les passagers durent demeurer sur le pont. Puis, sans que l’on puisse s’y attendre, en dehors de mon grand-père Piotr, le vent se leva et comme si nous étions tombé dans une embuscade des éléments, une tempête foudroyante se révéla avec surprise.
Mon Père et le sien, aidaient avec les quelques hommes marins à protéger et attacher les femmes et enfants aux mâts et rambardes afin d’éviter les noyades. Puis, tandis que père était occupé de l’autre côté du pont, Piotr eut un instinct. Haut de ses 190 centimètres, sa large carrure, ses muscles solides malgré ses soixantes années, il courrut sans glisser vers mère et moi. Son regard bleu et vif était porté vers la proue où une vague monumentale se dressait de plus en plus haut. Le temps sembla ralentir quand Anya, son épouse s’en rendit compte. Il était au galop comme un buffle, ses traits marqués, tête carrées, ses fossettes s’agitant à chacune de ses foulées. Ses cheveux gris sombres volaient alors qu’il s’approchait de mère me portant. J’ai aujourd’hui encore l’impression de me souvenir du choc frontal et redoutable entre la masse aquatique et la coque du navire. Des sensations d’un passé où je quitte la chaleur réconfortante et douillette des seins de ma mère, pour sentir la pluie et le vent glacial de l’océan contre mon être. M’arrachant un cri de cette séparation, je me sens tomber vers les abysses inconnus, tout est flou pour moi donc les sensations sont ma vue. Je me sens arraché à cette chute par une poignée solide sur ma petite jambe droite qui me fait mal mais me ramène dans les bras de mère. Je me calme alors et je replonge dans un état ensommeillé qui me protège de la réalité.
Le père de mon père, Piotr Rimanov, ramène ma mère me portant, au centre du navire pour nous y attacher solidement. Je sens encore son doigt sur mon front et j’entends son rire vainqueur sur les éléments. Un rire grondant autant que le tonnerre. Mais subitement calmée par une seconde vague, les eaux n’aiment pas qu’on se moque de leur courroux.
Une vie de sauvée. Une vie de perdue.


{#}3{/#}. De noirs et de blancs

Comme tout autre enfant, je me suis amusé. J’ai connu la paix de l’innocence, le silence de mes pensées, la naïveté des découvertes. Malgré une facilité à la communication, aucune amitié ne s’est réellement forgée dans le temps depuis ma plus jeune enfance. Les relations entre mes parents et moi-même se précisèrent par un rapprochement, des fous rires et une bonne entente comme on l’espère à chaque fois.
Puis vint un soir et vint un matin où je pus mieux comprendre mon entourage et la réalité. J'ai compris l’importance de comprendre les choses. L’importance également de réfléchir à nos actions, de découvrir plus encore, d’aller plus loin. Dans notre communauté et ville, mon père n’était qu’un mineur parmi tant d’autres, je trouvais logique d’aller dans un lieu sombre pour s’abîmer tant les yeux que ses poumons afin d’y trouver des minéraux pour des patrons, à son image. Ce n’était plus un soldat Russe mais un père de famille faisant de son mieux pour subvenir à nos besoins.

Ce que je retiens plutôt comme étant le moment le plus pertinent à cette période de mon existence fut une journée d’été seul avec ma grand-mère. Lorsque Père travaillait à la mine, Mère s’occupait de la couture auprès d’un artisan, nous étions devenus fort simple. Je passais alors une grande partie de mon temps avec Anya, ma grand’ma. Un jour durant, alors qu’on s’occupait elle et moi des courses, je l’abandonne avec les comptes familiales pour les coûts des ressoruces, attiré par une douce musique. Me baissant sous les battants de bois, j’entre dans l’endroit où les adultes vont pour ressortir déséquilibrés, c’est ainsi que je voyais le saloon dans mon enfance.
Dans cette dernière, un rayon de soleil, une clarté ou un coup de vent du destin me poussa à diriger mon regard vers un coin de l’endroit. Et la mélodie y émanant sembla m’appeler. Me quémander aide pour s'extirper davantage de sa prison de bois. En l’ouvrant par son couvercle, je constatais sur le côté une manivelle qui feuilletant je n’y comprenais rien mais c’était un appel. Tout était mystère et énigmes mais j’en ressentais un frisson d’un désir intense de compréhension.
Puis une ombre derrière moi me fit retourner pour découvrir dans les yeux d’Anya le même regard que moi vis-à-vis de ce drôle, imposant mais merveilleux objet fait de touches claires et sombres.
Ramené à la maison avec les fournitures, l’ai laissé avec hâte et un plaisir non feint ma grand-mère, la grande Anya Paklakov, me parle de son passé musical, de son savoir et de sa connaissance par de grands instructeurs. Elle me parla ainsi de l’univers qui m’ouvrait ses bras, de ce don famiilial qui me tendait la main, cette attraction et compétence de ce drôle d’objet.

Un piano.


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Pseudo/Prénom › écrire ici.- âge, pays › Ecrire ici. - type de personnage › Inventé, pré-lien.. - Fréquence rp › Ecrire ici. - comment as-tu connu le forum ? › Ecrire ici. - Chose à dire ? › Ecrire ici.


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Tag 3 sur         W51xSujet: Mrs. Hawkins ☆ I'm just a doctor.
Invité

Réponses: 12
Vues: 286

Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Mrs. Hawkins ☆ I'm just a doctor.    Tag 3 sur         EmptyJeu 31 Mar - 0:15

Diana Hawkins

feat. Natalie Portman


- NOM › Hawkins, héritage d'une noble famille dont elle se tend à l'oublier autant qu'elle le peut. - PRÉNOM › Diana - SURNOM › Lady, Mademoiselle, l'exploratrice ou encore "sorcière", le terme de Docteur Hawkins lui convient bien mieux. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Ecrire ici. - ÂGE › 35 tumultueuses années de vie. - NATIONALITÉ › Anglaise - ORIGINES › Française d'une famille trop éloignée pour les connaître. - MÉTIER › Femme de sciences passionnée, méticuleuse et à l'affût de chaque découverte et évolution du monde de la médecine, elle porte le titre de Médecin. Un statut qui en réalité cache en arrière-scène de nombreuses batailles et sacrifices afin d'arriver à cette "consécration". L'on peut dire que c'est également une exploratrice avec les nombreux pays qu'elle a pu parcourir. - RICHESSE › Appartenant autrefois à la noble bourgeoisie et au confort le plus total, elle a aujourd'hui un revenu plutôt modeste. Entre la liberté et une prison dorée, le choix a été plus qu'une évidence. - ORIENTATION SEXUELLE › Sans l'ombre d'un doute hétérosexuelle, seul les hommes ont su lui porter de l'intérêt. - STATUT SOCIAL › Fiancée en deuil bien qu'elle se considère aujourd'hui comme une véritable célibataire, loin des cœurs et de ses sentiments. - CROYANCE › Autrefois catholique croyante et pratiquante, Diana ne croie plus vraiment en cette religion suite à certains événements. La vérité existe. On invente que le mensonge. - SITUATION FAMILIALE › Ecrire ici. - GANG/CLAN › Elle n'appartient à aucun clan ou gang, Diana est une véritable femme indépendante qui a toujours vécu sa vie seule, et s'en est toujours sortie par elle-même et elle compte continuer ainsi. Mais qui sait, la vie réserve parfois de belles ou mauvaises surprises. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Ecrire ici

- SALOON OU ÉGLISE › À dire vrai, aucun des deux ne l'intéresse pas ou plus, mais si elle devait véritablement choisir, peut-être serait-ce l'Église, car il reste un endroit plus calme malgré ses réticences. - WHISKY OU BIÈRE › Le whisky sans l'ombre d'un doute, elle sait apprécier cet alcool particulièrement fort, chose qu'elle n'avait pas eu le droit d'y goûter lorsqu'elle était encore avec sa famille. - VILLE OU CAMPAGNE › Ayant vécu une grand partie de sa vie en ville, la jeune femme sait apprécier la tranquillité de la campagne et de sa végétation, elle n'a donc pas vraiment de préférence directe. - CHEVAL OU DILIGENCE › Diana excelle dans l'art de monter à cheval (après la médecine), elle est une cavalière hors-pair et n'hésite pas à participer à des courses de chevaux sous l'identité d'un homme pour son bon plaisir. - POKER OU LECTURE › L'argent n'a jamais été dans ses cordes, elle est avant tout là pour aider et sauver des vies. La lecture a fait partie intégrante de ses études ainsi que son métier actuel, c'est alors plutôt une évidence. - COWBOY OU INDIEN › Elle ne fait aucune différence, chacun à sa façon de vivre et culture, ce n'est guère sa plus grande préoccupation. - COLT OU WINCHESTER › Les deux lui vont parfaitement, cependant en terme de praticité, le colt gagne la manche. Il faut bien savoir se défendre en cas de danger potentiel même si elle n'est pas une tireuse d'élite, elle sait se débrouiller. - ARGENT OU FAMILLE › Sans doute aurait-elle dit la famille il fut un temps, seulement aujourd'hui, ce serait l'argent suite à de grandes tensions et problèmes familiaux, notamment après le décès de son défunt père où la relation mère/fille s'est dégradé brusquement. - CALUMET OU MARLBORO › À déjà essayer et a détester, donc elle ne fume pas.


Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). -
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Pseudo/Prénom › écrire ici.- âge, pays › Ecrire ici. - type de personnage › Inventé, pré-lien.. - Fréquence rp › Ecrire ici. - comment as-tu connu le forum ? › Ecrire ici. - Chose à dire ? › Ecrire ici.


Tag 3 sur         W51xSujet: Mira Graham ☆ Courir les bois
Invité

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Rechercher dans: Cimetière   Tag 3 sur         EmptySujet: Mira Graham ☆ Courir les bois    Tag 3 sur         EmptyMar 15 Mar - 21:21


Mira Graham


feat. Jessica Brown Findlay


- NOM › Graham. Un nom de guerriers écossais comme lui martelait son grand-père à chaque fois que la petite lui demandait d'où ils venaient. Question guerrier, Mira n'ira pas loin mais elle se sait débrouiller avec sa Winchester. - PRÉNOM › Mira. Du nom de sa défunte grand-mère. - SURNOM › Son prénom n'est long que de deux syllabes et personne ne se risquerait à l'appeler Mimi. Pas quand elle est capable d'empoisonner n'importe qui de vingt façons... Par conséquent, elle n'a pas vraiment de surnom. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 3 mai 1859 dans une ferme près de Silverstone.  - ÂGE › 28 ans. - NATIONALITÉ › Américaine. - ORIGINES › Sa famille fait partie des vagues successives d’immigration écossaise. Elle serait bien en peine de vous désigner sur une carte le patelin d’origine de ses trisaïeuls.  - MÉTIER › Guérisseuse/Herboriste. Mira vivote de ses talents pour repérer et cultiver les herbes et de ses connaissances “médicales”. Quand on vit au milieu de nulle part, il faut bien s’entraider. - RICHESSE › $. Ce n’est pas en faisant des tisanes d’écorce de saule qu’on devient multimilliardaire. - ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuelle. Il ne lui est jamais venu à l’esprit qu’on pouvait être attiré par une personne de même sexe. - STATUT SOCIAL › Célibataire. Elle est plus occupée à survivre au jour le jour qu’à conter fleurette. - CROYANCE › Un mélange de protestantisme et de superstitions paysannes héritées de l’Angleterre de ses ancêtres. Si vous l’écoutez, elle vous dira qu’elle sent parfois la présence d’esprits de la forêt près de sa cabane. - SITUATION FAMILIALE › La majorité de sa famille a fait les frais de l’épidémie de choléra de 1872 puis son frère est allé stupidement se faire tuer en se lançant dans la carrière de bandit de grand chemin. - GANG/CLAN › Mira est étonnament neutre dans toutes ces histoires. Si on lui demande de l’aide, elle en fournira et elle refuse de s’aligner avec qui que ce soit. Essayez de la forcer et elle ira chercher sa Winchester. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Dans une cabine en bois que son père a construit dans les Heartlands à proximité d’Imogen.

- SALOON OU ÉGLISE › Mira en a assez rafistolé des poivrots pour savoir qu’on est mieux à l’église qu’au saloon. En plus, son éducation paysanne ne lui laisserait jamais louper un office. La jeune femme se pointe religieusement (sans mauvais jeux de mots) au sermon dominical et fait ses prières tous les soirs. Elle croit sans se poser de questions parce que sa foi ne requiert aucune preuve. - WHISKY OU BIÈRE › Elle serait plus du genre à prendre une bière qu’un whisky mais niveau alcool, elle produit le sien elle-même à base de fruits. Elle le réserve aux grandes occasions et ils ne sont pas nombreux à Imogen ce qui en connaissent l’existence. - VILLE OU CAMPAGNE › Mira est agoraphobe. Habituée aux grands espaces, elle ne s’est pas rendue à Silverstone avant ses six ans et elle en a conçu une peur panique. La foule, le bruit, les odeurs, tout ça n’est pas pour elle. Les gens ne connaissent pas leurs voisins et elle n‘a aucun mal à croire que les villes sont un repaire du vice et de la maladie. - CHEVAL OU DILIGENCE › S’enfermer dans une boîte avec des roues à la merci du moindre problème, très peu pour elle. Son petit mustang bai brun nommé Fougère ne l’a jamais laissé tomber et elle parierait sur lui plutôt que sur n’importe quelle diligence du monde. - POKER OU LECTURE › Elle n’a guère l’occasion de lire des livres mais elle se souvient avoir apprécié l’expérience. Et pour être honnête, elle n’est pas très bonne quand il s’agit de bluffer. Elle aime gagner son argent sans devoir mentir ou flouer ses contemporains. - COWBOY OU INDIEN › Les deux? Ni l'un, ni l'autre? Certains pourront s’en offusquer mais Mira n’a pas tant d’a priori négatif vis-à-vis des premières nations. Pas qu’elle soit particulièrement plus ouverte d’esprit que les autres mais son parcours l’a amené à réaliser que face à la nature, l’homme n’est que bien peu de choses et qu’un voisin amical est toujours préférable à une hostilité franche. Elle entretient de bonnes relations avec tout le monde, voilà tout. - COLT OU WINCHESTER › Les pistolets, c’est bon pour les sharpshooters mais pour chasser ou se défendre, rien ne vaut la bonne vieille Winchester de son père. Elle la garde en parfait état au-dessus de sa cheminée avec des cartouches à portée de main. Ce n’est pas parce qu’elle s’arrange pour soigner tout le monde qu’elle est complètement aveugle à l’état du monde. Une femme seule doit savoir se protéger. - ARGENT OU FAMILLE › Elle donnerait tout l’or du monde pour récupérer ses proches et c’est tout ce qu’il y a à dire là-dessus. - CALUMET OU MARLBORO › Mira ne fume pas mais si elle devait choisir elle prendrait probablement le calumet. La cigarette lui donne mal à la tête.




{#}1{/#}. Mira a quatre ans quand elle voit ses parents entasser le peu d’affaires qu’ils possèdent, ses grands-parents et son petit frère dans leur charrette pour laisser derrière eux la petite maison qu’elle avait toujours connue. Assise à l’arrière, coincée dans les bras de sa grand-mère, la fillette comprend confusément que sa vie est en train de changer. Pendant des semaines, elle a entendu le nom. Imogen. Elle a fini par en déduire que ce départ était pour voir Imogen. Elle n’a aucune idée que ce nom est celui d’un lieu et pas d’une personne. Que ce départ est le début d’une nouvelle vie et que ses parents ont décidé de quitter le confort tout relatif de leurs places d’employés de ranch pour fonder leur propre ferme. Mira sait seulement qu’on lui a demandé de se tenir tranquille. Et parce qu’elle est une bonne petite fille, elle fait ce qu’on lui dit.

{#}2{/#}. Trois ans plus tard, alors qu’elle vient tout juste d’atteindre ce que ses parents appellent l’âge de raison, c’est assise sur le siège à côté de son père que Mira fait son entrée à Silverstone. Son frère cadet, d’un an plus jeune, en a boudé de voir son aînée faire un voyage de grand et elle ne se l’admet pas tout à fait mais voir la jalousie s’allumer dans les yeux de Georges fait aussi partie du plaisir de la journée. Pourtant alors que la charrette s’approche de la ville et que les odeurs de charbon, de sueur sale et de misère montent dans l’air, la petite fille commence à nourrir de sérieux doutes sur l’idée-même de visiter Silverstone. Quand les premiers quartiers se dessinent, plus vastes qu’Imogen, elle a du mal à respirer. Elle passe sa journée dans les jambes de son père ou cramponnée à la charrette, les yeux fous et la panique au ventre avant de se jurer que non vraiment, jamais elle ne remettra les pieds là. Elle ne voit pas la satisfaction secrète de son père à la voir s’écarter ainsi des lumières de la ville.

{#}3{/#}. La même année, sa mère commence à lui apprendre la culture des simples et l’art de l’herboristerie. À grandir au milieu de nulle part, Mira a déjà une certaine connaissance des plantes. On n’imaginerait pas laisser un enfant baguenauder dans les Heartlands sans lui avoir inculqué un minimum de prudence. Elle se prend d’office pour cette discipline qui implique de connaître son environnement comme sa poche et qui lui donne le plaisir secret d’avoir l’impression d’être un peu sorcière, un peu fée comme les créatures dans les histoires que sa grand-mère lui narre au coin du feu les soirs d’hiver ou sous le ciel immense de New Hanover quand le temps le permet. Elle se montre assidue et patiente et sa mémoire maladroite avec les chiffres se révèle très bonne pour tout ce qui concerne la flore.

{#}4{/#}. L’été de sa onzième année, Mira est dans le jardin familial quand deux cavaliers font irruption dans la cour. La jeune adolescente est d’abord surprise par l’apparence des deux hommes avant de réaliser qu’ils viennent de la réserve. L’un d’entre eux a la jambe ouverte à hauteur de hanche et il ne lui faut pas longtemps pour comprendre qu’elle a devant elle un de ses accidents de chasse contre lesquels ses parents l’ont mis en garde. Les sangliers ne pardonnent pas les erreurs de débutants et le cavalier en a fait les frais. Elle est tout de même surprise de voir sa mère courir au secours de l’inconnu en lui ordonnant à elle de préparer les bandages. Quand beaucoup plus tard, alors que le duo est reparti vers la réserve, elle questionne ses parents, ceux-ci la sermonnent sur la charité chrétienne et sur le fait de montrer la lumière par l’exemple. Comment peut-on espérer que les païens de la réserve acceptent Jésus comme leur sauveur si on ne leur montre pas la voie en suivant les enseignements de la Bible ? De cette leçon, Mira fera une règle de vie.

{#}5{/#}. Elle se tient au bord d’une fosse dans laquelle ses parents et ses grands-parents sont allongés. Ses mains bandées sont râpées, des échardes plantées dans ses doigts gourds et son visage anesthésié d’avoir trop pleuré. Contre elle, son frère, de trois ans son cadet, sanglote ouvertement. Elle le laisse faire. Elle sait que bientôt il n’en aura plus le loisir. Bientôt il faudra se concentrer sur leur survie. Alors qu’elle pousse du pied de la terre qui tombe sur les chaussures de son père, Mira essaie de comprendre comment Georges et elle ont pu passer à travers l’épidémie de choléra qui a décimé sa famille. Sa main accroche la croix en argent qu’elle a récupéré de la main de sa grand-mère comme elle agonisait et elle se dit qu’il a fallu au moins la protection divine pour qu’ils s’en sortent sans avoir ressenti le moindre symptôme. Elle n’a pas le temps de remercier le ciel... Bientôt sa survie et celle de son petit frère occupent tout son temps.

{#}6{/#}. "Georges John Palmer, ce sont des idiots criminels et, si tu les suis, ça finira mal.” Mira essaye de convoquer dans sa voix toute l’autorité de ses parents défunts sans y parvenir. Elle est dressée sur le pas de sa porte, toisant son frère de 17 ans assis sur un cheval de remonte, une vieille haridelle mal lunée qui montre les dents et que la bande de criminels à la petite semaine qu’il appelle ses amis lui ont donné en guise de cadeau de bienvenue. L’adolescence est devenue une femme de taille moyenne, au visage sévère auréolé en permanence d’une crinière brune. Ses mains, appuyées sur le linteau de la porte, portent les marques d’une vie de travailleuse. Elle barre l’accès à la cabine à son cadet venu récupéré la Winchester de leur père pour ses projets de gang, refusant qu’un héritage familial serve à rançonner les braves gens. En face, le gamin est plein de rébellion adolescente. Elle a tenté de lui transmettre l’amour du travail bien fait et d’une vie simple mais quelque chose chez Georges s’est cassé quand ils ont mis leurs proches en tête. Ça fait des mois qu’il ne parle plus que de revanche et de ce que le monde lui doit. Peut-être l’a-t-elle trop couvé... Elle ne sait pas. Il y a une demi-seconde d’hésitation chez lui avant que ses beaux amis, ceux endimanchés dans des vêtements trop luxueux qui portent encore les traces de sang des cadavres auxquels ils ont été arrachés ne prononcent son nom. Il tourne la tête et la promesse de l’argent, l’odeur sale des billets, emporte sa raison. Quand il fait volter sa monture, Mira sait qu’elle ne le reverra plus. Elle apprend quelques mois plus tard qu’il a été abattu par un marshall en essayant de braquer une diligence près de Silverstone...

{#}7{/#}. Mira a presque 23 ans la première fois qu’on lui demande si elle est heureuse. C’est une femme d’Imogen qui lui pose la question, la main sur la sienne, l’inquiétude maternelle au fond du regard après que la jeune herboriste lui ait amené une concoction pour un gamin qui tousse. D’abord, Mira la regarde sans comprendre. S’interroge sur la raison de cette question. Puis comprend que c’est son mode de vie, son isolement de façade qui amène l’autre à s’inquiéter. Elle sourit. À court de mots. Oui, Mira est heureuse. Sa vie est ascétique mais elle a un toit sur la tête, de la nourriture dans son assiette et plus de vie sociale que les villageois ne se l’imaginent. Les gens viennent la voir. Pour être soignés, pour discuter, pour la remercier. Et elle se rend chez eux aussi. Elle aime les Heartlands, elle aime Imogen, elle aime s’imprimer sur la rétine la beauté subtile de chaque saison. Alors avec ce sourire sincère, elle répond un seul mot. “Oui.”

{#}8{/#}. Elle en sait des choses, Mira. Oh pas parce qu’elle cherche à les savoir loin de là mais parce que ses patients les lui racontent. Ils ont tous de très bonnes raisons de venir la voir. L’un à cause de ses problèmes de bétail malade, l’autre parce que son enfant fait ses dents et qu’il ne laisse plus ses parents dormir, d’autres parce qu’ils ne peuvent pas mettre un orteil en ville sans que les marshalls leur tombent dessus. Et puis, il y a les femmes. Elles sont nombreuses, celles qui viennent voir Mira. Toujours sous un faux prétexte. Elle soigne les bleus que les hommes refusent de voir, écoute les récits de violence, prête une oreille attentive à leur malheur. Parfois, elle les soulage aussi d’encombrants petits secrets. Combien de matrones ont traîné leurs gamines adolescentes embarrassées par un ventre qui commençait tout juste à s’arrondir jusqu’à sa porte ? Elle a perdu le compte. Combien de femmes dont le foyer ne pouvait supporter une autre bouche à nourrir sont venues lui demander de les secourir ? Elle ne sait plus bien non plus. Elle leur ouvre toujours, les écoute avec la même compassion et leur prépare la même mixture. Les hommes pourront s’en offusquer. Il y a des vérités secrètes qu’ils ne sont pas prêts à entendre.

{#}9{/#}. La jeune femme a tellement l’habitude de vivre seule qu’elle parle à ses animaux. Son cheval, sa vache, son chien et le chat qui ne lui appartient pas vraiment mais qui choisit systématiquement d’hiberner chez elle. Elle ne fait pas grand cas de cette petite excentricité consciente que toutes les personnes qui ont choisi d’habiter à l’écart finissent tôt ou tard par développer leurs propres petites manies. Certains boivent, d’autres parlent à des gens morts. Ses interlocuteurs à elle ont peu de chance de lui répondre un jour mais au moins elle sait qu’elle n’a pas totalement perdu le sens des réalités.

{#}10{/#}. Mira n’a qu’un seul vrai vice. Elle adore le chocolat. Elle met de côté toute l’année pour acheter une pauvre provision à Noël. Les gens l’ignorent mais elle en garde précieusement une boîte depuis qu’un de ses patients les moins en règle avec la loi la lui a donnée en guise de paiement pour l’avoir soigné. Elle aime se faire une tasse l’hiver pour les grandes occasions ou après des journées difficiles. Elle ne partage ces moments-là avec personne, les considérant son petit jardin secret. En fait, Mira garde ce secret tellement jalousement que même son confesseur n’en a pas entendu parler.



Pseudo/Prénom › Vailime.- âge, pays › 32 ans, Canada - type de personnage › Inventé. - Fréquence rp › Un rp par semaine/semaine et demi.- comment as-tu connu le forum ? › C’est la faute à Peneloppe- Chose à dire ? › C’est moi la personne qui connaît rien au western à l’exception notable de Red Dead Redemption et de visionnage de la petite maison dans la prairie dans mon enfance.





Tag 3 sur         W51xSujet: Penelope ☆ Penny took an axe and gave her poor heart forty whacks
Penelope Borden

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Rechercher dans: Validés   Tag 3 sur         EmptySujet: Penelope ☆ Penny took an axe and gave her poor heart forty whacks    Tag 3 sur         EmptyVen 4 Mar - 1:18

Penelope Borden

feat. Anya Taylor-Joy


- NOM › Celui de la famille qui l'a adopté maintenant qu'elle a tout laissé derrière elle. Né Dulac, il ne lui reste plus que le reflet de sa mère qu'elle voit tout les jours dans son miroir. Elle est désormais une fière Borden. - PRÉNOM › Penelope Beatrice Mireille comme sa mère pestait avec une articulation irritante dés qu'elle surprenait la chair de sa chaire à attraper des crapauds dans la marre au lieu de répéter ses gammes au piano. - SURNOM › Penny la p'tite, Penny la mignonne, Miss Frenchie pour ceux qui aiment la taquiner. Même quand elle exige quelque chose elle reste la petite Penny, la mignonne chose qui s'est faite avoir par le patron. Ce qu'elle prenait pour de l'irrespect , elle a finit par comprendre que c'était une bien etrange façon de montrer leur affection.- DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Dans la chaleur d'un mois de juillet particulièrement écrasant, dans la plantation familiale de Louisiane. - ÂGE › 22 ans, persuadée qu'elle a largement le temps de conquérir le monde du haut de ses petits talons - NATIONALITÉ › Américaine. - ORIGINES › Son père adore rabâcher ses origines françaises, comme si cela le rendait immédiatement emprunt de royauté et d'élégance, quand bien même il n'a jamais quitté le nouveau monde. Un égo qui a malheureusement dépeint sur sa progéniture, particulièrement sa fille ainée. - MÉTIER › Menteuse, arnaqueuse, comptable, opportuniste... tant qu'a être dans la gueule du diable, elle s'est jeté dans le monde de la pègre sans hésitation. Refusant d'être juste un portefeuille ambulant et un joli minois quand son cher et tendre veut appâter le chaland, elle a voulu faire parti de la danse avant même d'en apprendre les pas. Et bien malgré des débuts chancelants et maladroits, Penelope apprend très vite les pirouettes. - RICHESSE › $$ Penelope n'a que faire des chiffres, mais elle apprécie particulièrement le luxe. Si on lui a spolié la possibilité de vivre dans un manoir, elle se rattrape en moults et moults caprices de soies, dîners, bijoux et autres excentricités. - ORIENTATION SEXUELLE › Quelques regards rougissants a quelques amies a la dérobée ont achevé d'affirmer ce qu'elle savait déjà. Cependant, dés que son beau diable est venu en ville avec son bagout et son sourire, il n'y avait plus grand monde qui est capable de briller a ses yeux. - STATUT SOCIAL › Mariée, à une phalange de marquer son démon au fer rouge. - CROYANCE › Officiellement Protestante, officieusement, elle n'en a que faire des discours vides et des promesses en l'air. Qu'ils gardent leurs effigies et leur confessionnal si ça les console et les rassure, comme des enfants. Le vrai monde il est dehors les églises. - SITUATION FAMILIALE › Pièce rapportée, elle a néanmoins gagné le respect des Borden quand elle a subtilité l'argent de ses parents pour eux.  - GANG/CLAN › Borden's Gang - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Dans les roulottes, voguant d'un lieu a l'autre, là ou l'argent les appelle. Une vraie vie de roman.

- SALOON OU ÉGLISE › Les deux ont leurs intérêts dés qu'il s'agit de plumer des naïfs. - WHISKY OU BIÈRE › Le whiskey, c'est bien plus raffiné. Le jour ou elle a réussit a le boire sans tousser ou grimacer, elle s'est sentie comme une reine. - VILLE OU CAMPAGNE › La campagne lui rappelle un peu trop sa famille et les plantations, elle trouve que la vie est plus romantique. - CHEVAL OU DILIGENCE › Cheval. La diligence, c'est pour les nunuches ! - POKER OU LECTURE › Un vrai rat de bibliothéque qui ne s'assume pas, le nez dans les romans d'aventures, Penelope préfère regarder les parties de Poker, avec un sourire amusé. - COWBOY OU INDIEN › Les deux ont un certains... charme pour une femme de la campagne. - COLT OU WINCHESTER › Ni l'un ni l'autre ! Avez-vous pensé une seconde que ses mains délicates toucherait une arme a feu ?! Quelle barbarie! Elle laisse les autres la défendre, après tout, c'est la femme du chef. - ARGENT OU FAMILLE › Elle a déjà choisit l'argent à la place de son sang. Mais sa nouvelle famille ? Peut elle tout sacrifier pour les Borden ? Peut être. Mais elle doute fortement qu'ils fassent de même pour elle. Certainement pas son beau diable, reconnaît-elle, amère et peinée. CALUMET OU MARLBORO › Marlboro, pour être un homme parmi les hommes.


les anecdotes
#1. Pauvre Petit Fille Riche Adorable pouponne aux  joues roses, première enfant de Marcelle et Georges, Penelope grandit à mi-chemin entre être pourrie gâtée jusqu'à la moelle, et complètement délaissée à partir du moment où ses frères sont sortis du giron de Marcella. Penelope n’est plus l’enfant chérie, et elle comprend que rien ne lui appartient, et certainement pas la plantation sur laquelle elle a grandi. Houspillée quand elle fait montre d’un caractère un peu trop virulent, on essaie d'étouffer la rébellion dans l'œuf sous les cours de solfège, de calligraphie, de broderie, et d'étiquette. Penelope grandit et a l’aube de ses 16 ans, vient le moment où on la met sur le devant de la scène en espérant que tout l’argent investi dans leur adorable fille leur rapporte le fameux gendre tant attendu, celui qui nourrira le pedigree familial. Et si il est d’origine française lui aussi, ce sera un bonus non négligeable.
C’était sans compter que Penelope ne comptait absolument pas se laisser faire, envoyant paître et humiliant les badeaux idiots qui comptaient mettre leurs doigts sales sur sa noble personne. Elle détestait particulièrement être considérée comme une jument de compétition à être vendue au premier abruti venu parce qu’il était né en pétant dans la soie. Sa mère, démunie, accusait son père d’avoir été un mauvais exemple pour elle, fier et orgueilleux comme un prince sur ses piteux hectares de terre à cultiver. Son père lui, accusait sa femme d’avoir mal éduqué leur unique fille pour en faire une peste acide. Écoutant discrètement la conversation avec un thé, surprise d’être pour une fois le centre d’une discussion, elle fut particulièrement choquée quand ils pestèrent qu’ils devraient la jeter à la rue ou elle sera bien forcée d’utiliser ses charmes à bon escient. Furieuse et en larmes, elle s'éclipsa dans sa chambre, bien décidée à redoubler d’effort pour être encore plus insupportable, et ne jamais se laisser faire.

#2. Et Pourtant La grande sœur gâtée fut particulièrement réfractaire à l’idée d’avoir des petits frères dans sa famille, voyant bien que l’attention se détourna pour se concentrer sur l’héritage de ces deux morveux. Mais pourtant, quand elle vit d’abord le jeune Henry grandir doucement, puis 3 ans plus tard, vint le petit Nicolas, elle finit, sans trop comprendre pourquoi, s’entacher de ses deux petits qui n’avaient finalement rien fait de mal. Penelope fut une grande sœur irréprochable, grondant les nourrices qui ne savaient décemment pas s’y prendre avec eux. Elle prenait ses heures de leçons pour jouer avec eux, leur faire la lecture, ou même leur apprendre à faire de la broderie, au grand damn de leur mère qui refusait de les voir s’engager dans des activités féminines.
Pourtant elle ne pouvait s’empêcher de les jalouser. Ils furent rapidement plus grands qu’elle, avaient plus de responsabilités, pouvaient sourire aux filles sans risquer quelque chose, et elle était toujours dans son rôle ridicule de future femme de maison. L’idée d’avoir la meme vie que sa mère était particulièrement terrifiante pour elle, qui refusait de se voir devenir une vieille femme avec des préoccupations mondaines et qui se laisse marcher sur les pieds, si ce n’est pour hurler sur des enfants.

#3. Saltimbanque Biberonnée aux romans d’aventures, de romances et autres horizons inaccessibles pour elle, qu’elle prenait à la dérobée et lisait dans son lit à la faible lueur d’une bougie. Elle se prenait d’une affection fantasque, pour ne pas dire romantiques, de ses héros et héroïnes aux destinées hors du commun, à affronter les dangers de l'inconnu. Souvent dramatique et théâtral, elle se surprend à calquer son comportement sur Lorenzaccio ou Edmond Dantès. Un jour, quand un de ses petits frères insista pour faire un tour et voir les spectacles de spiritisme, elle sourit et fit mine de lever les yeux au ciel “Soit.” fit-elle avec une fatigue feinte, alors qu’elle est aussi excitée que sa fratrie de se rendre sur place et de voir les artistes de rue prétendre de rentrer en contact avec l'au-delà.
Les forces supérieures lui ont toujours passé au-dessus du crâne, trop terre à terre pour croire qu’un Dieu regardait tous ses faits et gestes et la jugerait pour oser ne pas obéir à ses parents comme une pauvre chienne bien éduquée. Le spectacle, certes impressionnant, n’y fait pas exception, et si elle ne comprend pas les rouages, elle se doute qu’elle a affaire à une arnaque finement élaborée. Mais outre le tour de passe passe séduisant, c’est pour les beaux yeux du grand gipsy qu’elle applaudit à tout rompre, au rythme de son palpitant qui est prêt à exploser, nourrit par la chaleur qui grandit dans son estomac.


#4. Il hurle a la lune Cole est mystérieux, distant, il ment comme il respire et lui compte des choses incroyables. Peuplé d’aventures splendides au gré des routes, de sa famille unie et soudée, et des moults tricks qu’il utilise pour capturer l’attention des gens, comme il capture la sienne sans le moindre effort. Elle le traîne dans les endroits les plus reculés de Louisiane, ou même les moustiques ne peuvent pas les trouver. Là ou elle lit ses  bouquins stupides et ou il lui joue du violon. Il lui promets de la traiter comme une Reine, la ou tout les autres l’auraient traité comme une propriété ou un joli tableau à mettre dans un coin en espérant qu’elle ponde une progéniture pour faire un énième cercle d’ennui. Les gitans sont tellement plus gentils et intéressants, leurs fêtes sont colorées vivantes et joyeuses, bien au dessus des sinistres repas et des parties de cartes stériles. Ils ont une vision du monde dont elle n’osait imaginer l’existence. Elle se surprend à aller régulièrement leur rendre visite, laisser ses frères jouer avec les autres gosses, et partager avec eux des moments inoubliables remplis de rituels qu’elle ne comprend pas toujours. Cole est là avec elle, à la bercer de musique et de promesses, sa main est froide, mais sa langue est faite de miel.
Quelques mois suffisent pour qu’elle en soit certaine : c’est l’homme de sa vie. Et elle partira avec lui, ou elle se tuera en essayant.

#5. Déchirure Avec un gitan ?! Mais as tu perdu l’esprit ?
Penelope fait sa meilleure moue épuisée, roule des yeux, et tapote ses jolis ongles sur ses bras croisés. Un employé de maison a rapporté ses intentions de quitter les lieux avec un saltimbanque, et bien évidemment, alors qu’ils avaient réussi à la promettre à un jeune premier de Floride. Le ton monte entre les deux parents mais Penelope reste coite, et campe sur ses positions. Elle se moque du nom de Dulac, elle conspue ce futur qu’on lui offre, et quand bien même on lui dit qu’il est hors de question qu’elle ruine des années d’effort pour un de ses énièmes caprices, elle se promet de partir le plus rapidement possible. Et elle ne partira pas les mains vides.
La rupture est franchie quand sa mère la supplie à moitié de prendre exemple sur ses frères qui ont toujours été obéissants. Penelope répond avec calme qu’elle avait qu'à lui donner un pénis en plus de la vie, et l’immense gifle que lui donna son père sonna comme le glas. Penelope en bascula de son fauteuil, la douleur est cuisante, insupportable, elle en grimace avec fureur alors qu’elle entend son père lui hurler dessus d’aller se coucher, et que demain il réglera le désordre qu’elle a créé à faire l’imbécile. Quand il marmonne en sortant qu’il aurait dû la jeter à la rue il y a longtemps, la rupture est complète.
Au milieu de la nuit, le somnifère qu’elle a acheté et versé dans la carafe de vin fait finalement son effet. Les coffres sont pillés, les dollars, les bijoux, l’argenterie, tout disparaît pour ne laisser que de la poussière et de l’amertume. Elle fait un bref détour dans la chambre de ses frères endormis, pour les embrasser avant de retrouver sa nouvelle famille. Elle n’a jamais voulu avoir la possibilité de revenir en arrière, mais cette dernière action a fini de brûler les derniers ponts entre elle et les Dulac.


#6. La Bohème Dire qu’elle a été déçue, face au vrai visage de son tout nouveau mari? C’est un euphémisme. Dire qu’elle regrette ? C’est un fieffé mensonge. La jeune femme ne regrette rien ! Le regret c’est pour les sottes qui ne réfléchissent pas et ne voient pas une opportunité quand elles se présentent. Elle s’attendait à une vie idyllique aux côtés d’un homme tendre qui comblera toutes ses attentes, elle se retrouva avec une vie compliquée à distance d’un homme mystérieux, et son étrange famille, qui cependant comble ses moindres caprices. Bien sûr, elle boude un peu, fronce les sourcils, mais est-ce qu’elle est malheureuse sur les routes, entourée de sa famille par alliance ? Largement moins que dans la grande maison familiale à devoir obéir en baissant la tête. Ici, personne ne la force a faire quoique ce soit, personne ne la jauge du retard, on la traite même avec un respect relatif dût a être la femme du patron. Elle comprend rapidement que Cole n’a pas l’intention de se débarrasser d’elle, et c’est également ce qui la pousse à rester. Ne supportant pas l’inactivité, elle finit par se retrouver sur ses plates bandes, et s’impose toute seule comme une grande au milieu du business familial. Quand il essaye de l’amadouer pour l’utiliser dans ses combines, elle peste, râle, siffle, et lui dit que si elle accepte, c’est dans ses propres termes. Le ton monte, monte, et frôle les nuages, mais jamais au grand jamais, Cole ne lève la main sur elle. Pas comme son père, qui a craqué dès qu'elle a osé ouvrir la bouche. Incisif, mais pas agressif. Distant, mais jamais très loin. Froid, mais qui sait souffler le chaud. Elle se frustre de plus en plus quand elle comprend que jamais ses sentiments ne partent. Les regrets c’est pour les sottes, et elle n’en a aucune pour masque qu’il a porté pendant toute sa cour acharnée. Elle comprend que c’était un vaste plan dans lequel elle est naïvement tombée, et elle est la seule à blâmer pour ça.
Et elle se surprend a préférer grandement son mystérieux et réservé mari, plutôt que l’adorable mensonge qu’il lui a servi pendant des mois.


#7. Théière et révolvers C’est en apportant le thé qu’elle se rend un jour au milieu d’une réunion pour organiser une énième arnaque. Elle ne flanche pas quand les regards étonnés, voire perplexes, glissent sur elle : Penelope veut embrasser cette vie elle aussi. Elle ne sera pas le mouton au milieu des loups, ou la petite chose inutile qu’on dépoussière de temps à autre. Elle a épousé le patron, elle sera à sa table. Et s' il veut se débarrasser d’elle, il peut toujours lui tirer du plomb dans la caboche. Ce sera bien à lui de nettoyer le désordre après.
Personne ne lui tire dessus, et si la jeune femme n’est pas une habituée des méfaits, elle est vive d’esprit, impitoyable, et fortement éduquée. Elle comprend petit à petit les rouages du métier, et se surprend même à être rétroactive. Penelope propose ses propres plans, ses propres rôles, glisse des billets bien placés, vogue les rues et traîne ses oreilles à la recherche d’un nouveau plan pour obtenir plus d’argent, et accroître la domination des Borden, comme une veuve noire le ferait avec sa toile. C’est une vie dans laquelle elle a son mot à dire. Ou elle est respectée. Ou elle est puissante. C’est une vie qu’elle adore, et qui semble être faite pour elle.

#8. L’as dans la manche. Soumise à une éducation stricte faisant face à des prospecteurs particulièrement intransigeants, Penelope est la première étonnée de voir que ce qu’elle a appris à une utilisation quelconque dans cette nouvelle vie. Sa plume soignée habituée aux lettrages compliqués est très utile pour forger des documents et pour falsifier les signatures. Ses cours de danse et son verbiage soutenu, légèrement décalé avec sa nouvelle famille, sont parfaits pour développer des couvertures et s’introduire dans des cercles fermés sans lever de soupçons. Une vie à mentir à ses parents et s’imaginer des rôles à jouer à la guerre avec ses jeunes frères, lui a également confié un certain talent a la dramaturgie, quoiqu’un petit peu trop poussé sur le tragique. Ses doigts de musiciennes sont enfin libérés du piano ou de la flûte traversière, et elle peut découvrir les joies des percussions et de la guitare baroque. Au besoin, elle peut coudre ou rapiécer des vieux vêtements -mais refuse obstinément de les porter. Après tout, ne mérite-t-elle pas toutes les plus belles toilettes que l’argent peut offrir ?

#9. Sous tension. Mais tout n’est pas rose et miel pour la jeune femme cependant. Beaucoup de choses de la culture des Borden qu’elle ne comprend pas totalement, et qui la frustrent au plus haut point. A commencé par le surnom de “Penny” qu’elle a mit beaucoup de temps à supporter. On s’amuse de cette petite dame qui n’a plus sa cuillère d’argent dans la bouche, hurler son mécontentement bien fort, et réclame de l’attention comme un chaton agressif qui a besoin d’être au centre de la discussion, ou si son collier n’est pas assorti avec ses chaussures. Elle fait ça pour gueuler plus fort que les hommes, et pour rappeler que si Cole est le patron, elle est sa reine, et son trône sera fait de billets verts, et de la sueur et le sang de ceux qui osent le désobéir.
Mais on sait aussi que sa loyauté est sans faille et qu’elle n’imagine pas sa vie si ce n’est pas en tant que Borden. Elle est sévère, mais juste. Elle apprend à cuisiner pour pouvoir elle aussi nourrir la famille, panse les plaies des blessés, écoute patiemment les doléances des gens, et essaye de trouver des solutions à chaque problème. Il lui arrive cependant qu’un trop plein finit par exploser, qu’une brouille la fasse sortir de ses gonds, et qu’elle doive s’éclipser pour éclater en sanglots de rage. Languissant parfois ses deux pauvres frères qui doivent grandir sans elle.

#10. Jamais au grand jamais. A la voir si proche des femmes et des enfants du gangs, on se demanderait si son instinct maternel ne serait pas inné, et on lui demande régulièrement si elle même ne comptait pas faire un moutard au chef. Ce à quoi elle grimace de dégoût immédiatement, sifflant qu'elle tient beaucoup trop a sa figure pour tomber enceinte. Les enfants des autres sont une bénédiction, mais voilà longtemps que l’idée d'elle-même offrir la vie la fait frissonner d’effroi. Elle n’irait pas non plus affirmer qu’elle doute franchement qu’un jour son époux finira par la toucher. Malgré des grands yeux noirs qui ensorcellent, la demoiselle est encore pucelle, et se fait une raison: ce n’est visiblement pas la priorité du leader. Bien que frustrée, elle n’est nullement jalouse : si elle n’arrive pas à le séduire, elle doute que personne d’autre puisse y arriver. Pour sûre, il est à elle, et lui rappelle dès qu’elle le peut, au cas ou ça lui ait sorti de la tête entre deux shots de whisky.  Si elle lui vole parfois une étreinte, il a des milliers de raisons qui ont fait qu’elle s’est autant entiché de lui, que finalement, être son amante n’a que peu d’importance dans la balance.




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