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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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EVENT UNFORGIVEN. A fistful of dollars
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Destiny
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Destiny
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EVENT UNFORGIVEN. A fistful of dollars Lj4l
Dim 24 Avr - 20:27
Unforgiven chapitre II
A Fistful of Dollars




☆ A Fistful of Dollars

Bienvenue donc dans ce braquage pour lequel rien n’est décidé puisqu’en effet, nous avons décidé de laisser le hasard guider cet évent ! Cole Borden a donc 1h (5 tours )pour braquer la banque. S’il ne parvient pas à son objectif au bout des cinq tours, il risque d’avoir des surprises …

Concrètement, comment ça se passe ?

Tu as reçu un objectif pour cet évent (en mp). Cet objectif est un bonus, qui, s’il s’agit d’un succès te permettra de gagner un avantage pour le chapitre 3 !

Tu as 3 jours pour répondre quand c’est ton tour, 600 mots maximum ! Tu dois indiquer en début de tour si ton personnage possède une arme (colt ou arme blanche)

A chaque tour, il te sera proposé un lancé de dés au choix : attaque - défense - réaliser ton objectif - réaliser l’objectif commun. Pour cela, je viendrai vers toi afin de te donner tes options.

L’objectif de ton perso pour l’évent : tu pourras le tenter une seule fois il y aura deux options ( succès ou échec )

L’objectif de groupe (reçu par mp) : chaque fois qu’il sera tenté par un.e joueurs.e il fera avancer ou reculer le groupe, selon le tirage.

Attaque : 4 options te seront proposées;2 succès - 2 échecs

Défense : 4 options te seront proposées; 2 succès - 2 échecs

Pour le reste, il suffit de te laisser guider, je m’occupe de tout !


☆Ordre de passage :

Pénélope Borden
Mira Graham
Andréas Richter
Jaime Brooke
Luke
Aoibheann Burke
Sophia Thompson
Makoyepuk Blackfoot
Scarlett Rosenbach
Filippa Rinaldi
Pearl Hennessy
Dante Valentine



Destiny
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Destiny
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Destiny
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EVENT UNFORGIVEN. A fistful of dollars Lj4l
Dim 24 Avr - 20:28
UNFORGIVEN
An Fistful of Dollars

Il traîne comme un vent de redoux dans la ville de Silverstone. Le soleil étend paisiblement ses rayons sur les toits des habitations vétustes du quartier italien dans lequel règne une effervescence certaine. La paye des ouvriers est arrivée en début de semaine, et c’est ce jour qu’ils vont tous se rendre à la banque afin de recevoir leur maigre fortune.

Et cela, les hommes qui ont envahi la ville dès l’aube le savent. Plantés ça et là, personne ne semble les remarquer. Ils sont pourtant nombreux, ces hommes qui ont pris possession des toits de la ville, armés jusqu’à leurs dents usées d’avoir trop chiquer un tabac infâme. Tout est occupé, personne ne peut s’enfuir. S’ils le veulent, ils pourraient prendre possession de la ville. Mais cela ne semble pas être leur objectif. Ombres du chaos qui s’apprêtent à régner, le chapeau en visière pour effacer le soleil de leurs regards, ils guettent. Ils ont longtemps observé le fonctionnement de la banque tenue d’une main de fer par le redoutable banquier Dante Valentine.

Ce n’est certainement pas l’honnêteté qui étouffera l’homme enfermé dans son bureau avec Pearl Hennessy et Filippa Rinaldi. Tous trois veillent sur l’argent du gang invisible avec un intérêt certain. Ensemble, ils réfléchissent. L’argent doit absolument rentrer s’ils veulent pouvoir continuer à traquer ce traître qui a vicié leurs rangs. En ce jour, ils tiennent à brouiller les pistes et cacher leur argent là où personne n’ira le chercher. Réunion au sommet donc, gardée secrète par Makoyepuk Blackfootqui a vendu son âme au diable pour quelques poignées de dollars. Nouvelle garde rapprochée de Pearl Hennessy (les mauvaises langues parleront d'apparat qu’elle aime à montrer pour sa pavaner), il empêche toute personne de déranger la réunion. La présence de l’homme révèle pourtant une chose certaine : madame Hennessy ne serait-elle plus aussi sereine que par le passé ?

Le répit de Makoyepuk est cependant de courte durée car Scarlett Rosenbach insiste pour aller à la rencontre du banquier de la ville. Sa mère l’envoie le convaincre de donner quelques dollars à leur œuvre charitable qu’est l’orphelinat flambant neuf qui semble avoir fait oublier les horreurs perpétuées par Elijah Kane.

En bas, un petit groupe fait son entrée. Mira Graham et Jaime Brooke ont fait le voyage avec le quincailler de leur ville, Andréas Richter. Ce dernier, pourtant habitué à braquer des banques, vient y déposer quelques billets afin d’assurer sa couverture. Quant à, mademoiselle Graham, elle a des courses à faire en ville et les accompagne en premier à la banque. Le vicaire d’Imogen est ici de la part du pasteur pour retirer une somme d’argent demandée par ce dernier. Cependant, le guichetier semble faire du zèle, malgré le papier officiel signé par Benicio lui-même.

Sur le guichet d’à côté justement, Sophia Thompson, jeune détective, est sur une enquête. Elle cherche à accéder au compte des Rosenbach, enquêtant sur le passé trouble de la matriarche. Sans grand succès.

Dans la cohue générale, se faufile la tête d’un garnement bien connu de la ville. Luke, petit vaurien, est là en train de faire les poches des honnêtes gens sous les yeux d’Aoibheann Burke, venue plaider la cause de son frère auprès du redoutable banquier Valentine qu’elle commence à bien connaître depuis une sombre histoire de fauteuil instable.

Le clan Borden s’est organisé pour l’occasion. La jeune Pénélope Borden a été envoyée dans la banque par son époux. Méthodiquement, il lui a bien expliqué son rôle : faire diversion. Elle erre sans but précis, attendant le signal de son cher et tendre dont elle ne cherche que l’attention qu’il lui a autrefois porté. Pour ne pas éveiller les soupçons, Cole Borden se tient dehors avec sa mère, Wendy Borden et plusieurs hommes. Ils risquent gros aujourd’hui, mais ils n’ont pas le choix s’ils veulent récolter assez d’argent pour partir en urgence et ainsi affaiblir les gangs de la région. Cole semble confiant, et sa mère le suit là où il veut aller.

Alors, messieurs, mesdames et mesdemoiselles; vous l’aurez compris, vous allez participer ou être victime d’un braquage, mais pour le moment, vous avez chaud et vous vaquez à vos occupations. Un rayon de lumière se reflète sur le mur, miroir qui se réfléchit pour happer l’attention de Pénélope qui s’évanouit faussement sous la chaleur écrasante de ce jour. Cole Borden le sait, il a une heure pour mener à bien son plan. Afin d’envahir la ville à sa guise, ce dernier a en effet tendu un piège aux hommes du Silver Gang qui ne devraient pas tarder à s’en rendre compte. Mais n'oubliez pas monsieur Borden, Monsieur Hennessy veille sur ses ouailles et n'est pas un homme que l'on berne facilement.


GET LUCKY
Un petit sous-titre


Pas de jet de dès pour ce tour...






crédit - ghoest
Destiny
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Penelope Borden
Penelope Borden
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Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 25 Avr - 1:48


Unforgiven




Gentiment assise a son siège, Penelope considérera la situation un instant. Serrant dans sa petite main une clé, un travail d'orfèvre de Tusitala, elle la fit tourner un peu dans ses doigts fins attendant sagement qu’on vienne la chercher pour l’amener à son casier. Bien évidemment elle n’a aucun casier au sein de la banque, mais ce n’est évidemment pas la raison de sa venue ici. Agitant son éventail en soupirant sous la chaleur étouffante, elle s’est déjà fait remarquer en affirmant qu’elle trouvait le service bien long. Pas parce qu’elle mourrait d’envie de voir la queue diminuer, mais elle voulait déjà semer la catastrophe en amont. Par ailleurs, sa peau blanche vire doucement au rouge alors qu’elle fait exprès d'être exposée au soleil, cela rendra sa couverture encore plus crédible.

Se retenant de jeter un œil vers le reste de sa famille à l'extérieur, ou de frôler son petit colt dissimulé sous sa robe, la jeune française de souche entrevoit ce qu’elle attendait depuis le début, du coin de l'œil. Un léger reflet de soleil l’aveugle un instant, confirmant ce qu’elle attendait depuis le début de cette attente interminable. Penny ferma les yeux, inspira profondément en se mordant l'intérieur des joues : c'était l’heure de voler la vedette. Qu’est ce qu’on ferait pas par amour, je vous jure.

Agitant son éventail, elle se leva en catastrophe, et avança doucement, presque timidement, vers l'employé le plus proche, et de façon arrangeante, celui qui est au milieu de l’agitation. “Monsieur…” Soupire-t-elle avec sa respiration qui s’agite lentement et ses yeux qui papillonnent avec difficulté. “Je.. je suis désolée, je me sens si… si mal…” Sa respiration frôle l’hyperventilation quand elle pose une main hasardeuse sur l'épaule de l'infortunée victime de son stratagème. “Puis-je avoir un verre d’eau je vous prie ?...” Elle étouffe un sanglot. “Un linge humide… n’importe quoi…?” Elle écrase une larme alors qu’elle sent une main qui essaye de la retenir, mais plongée dans sa prestation, elle hoquette alors que ses jambes se dérobent et que ses genoux touchent terre, sa main contre son cœur alors que sa respiration effrénée continue. “Je… je n’vois plus rien…! Seigneur, a l’aide ! Quelqu’un! Quel-” Et le clou du spectacle : Un soupir, une main sur le front et son dos qui tombe sur le carrelage alors que ses yeux tournent et se ferment. Elle ne grimace même pas quand son crâne heurte douloureusement le sol.

Pourquoi gâchait-elle sa vie à vivre ici alors qu’elle était visiblement prête pour les planches, se dit-elle en entendant l’agitation autour d’elle. Mais elle connaissait la réponse, à son plus grand dam. Maintenant que son rôle était joué, le reste ne dépendait plus d’elle.


❥ code by kimlee
Penelope Borden
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Lun 25 Avr - 21:37
UNFORGIVEN
A Fistful of Dollars

Mira s’arrête près de l’entrée un peu intimidée. Elle ne met pas souvent les pieds à Silverstone, en fait elle l’évite autant que faire se peut mais les circonstances ne lui ont pas laissé tellement le choix. Avec toutes les rumeurs de braquage et un mois où elle a accumulé plus d’argent qu’à l’ordinaire, la jeune femme a pris une partie de ses économies, les a cousue dans une poche secrète de sa jupe et s’est rendue avec d’autres à la banque de cette ville qui la terrorise avec ses habitants, son bruit, ses odeurs, son trop plein. Rien ne la fait sentir plus pauvre et misérable que ce bâtiment aux grilles rutilantes.

Elle a fait de son mieux pourtant pour ne pas ressembler trop à une miséreuse mais sa robe du dimanche ne fait pas de miracle pour cacher sa peau tannée par les éléments, sa silhouette solide de paysanne ou  ses cheveux bruns qu’elle a essayé de coiffer mais qui s’échappent déjà de son chignon comme la crinière d’un cheval rétif. Surtout si on la compare avec la fine fleur de la féminité bourgeoise autour d’elle.

Quand la jeune femme se lève et passe devant elle, Mira remarque à peine son expression avec le bouillonnement de jupons et le mouvement de l’éventail. Elle ne peut en revanche pas manquer la façon dont l’inconnue défaille et s’écroule. Pendant qu’autour ça panique et ça réagit, les réflexes professionnels de la guérisseuse reprennent le dessus et la voilà qui se redresse et qui de souris devient lionne, traverse le carrelage qu’elle osait à peine frôler de ses pieds pour se porter au secours de l’inconnue. Elle s’agenouille près de l’élégante, saisit son poignet et vérifie son pouls. Elle s’attend à trouver un cœur qui bat comme celui d’un oisillon paniqué, une habitude mais trouve le rythme étonnamment régulier. Curieux… Mira met la chose sur le compte d’une perte de conscience complète et brutale et sur ces fichus corsets que les jeunes femmes s’entêtent à porter par vanité.

L’herboriste vérifie que dans sa chute, l’inconnue ne s’est pas ouverte le crâne mais il n’y a pas de sang près de la tête sur le sol. Alors, elle dépose sa sacoche et ignorant ce qui se passe autour d’elle, elle farfouille dans la besace jusqu’à mettre la main sur une fiole issue d’une préparation personnelle, à base de plantes vivifiantes. Avec délicatesse, elle soulève la nuque de la jeune femme pour lui faire respirer la substance… « Allez, respirez, mademoiselle, vous allez vous remettre... » Regardant autour d’elle avec des yeux de fauve, elle défie qui que ce soit d’empêcher sa patiente de recouvrer la santé. « Laissez-lui de l’air. » lance-t-elle d’autorité. « La pauvre petite a fait un malaise. »


GET LUCKY
A Fisful of Dollars

Résumé: Mira s'est rendue à la banque pour encaisser les 4 sous qu'elle a réussi à mettre de côté et elle est tout sauf à l'aise dans cet environnement urbain. Quand Pénelope feint son malaise, elle se précipite à son chevet.




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Mar 26 Avr - 12:56


Unforgiven

J'ai dormi durant le trajet en diligence. J'ai toujours pu  dormir n'importe ou. Même sur un cheval... Et me voila à Silverstone.
Une fois débarqué et en remontant la rue le long du trottoir en bois, je me sens rassuré par deux éléments.... ma ceinture avec la poche ventrale ou se trouve mon argent et mon colt qui ballotte contre ma hanche.
J'ai passé plus de temps à être un truand depuis des années aux cotés des frères James qu'à être "honnête"... alors difficile de ne pas sentir une atmosphère anormale aux abords de la banque.
J'aurais du prendre la direction du saloon et voir ce qui allait se produire de loin... mais un commerçant va d'abord déposer ses économies en banque. Alors je passe le porche de la banque comme tout citoyen honnête... avec la seule crainte d’être à découvert.

L'endroit est étouffant. Par réflexe, je compte les gardes, la position des employés, la direction vers les coffres et toutes les sorties possibles. Les fenêtres soigneusement fermées donnent le sentiment d’être dans un aquarium... Je repère les accès aux étages...

J'entends avant de la voir une femme s'effondrer. Cela ne semble pas surprenant en considérant la chaleur... Je me rapproche par curiosité. Une vague de curieux suit le même mouvement.
Une jeune femme avec qui j'ai partagé le voyage se précipite pour aider. Elle s'active comme si elle avait fait ça toute sa vie... La compassion à le don d'émouvoir. Mais pas moi...

On ne survit pas si longtemps comme moi, sans repérer d'instinct les menteurs... et ici, une jolie menteuse.

Je repère sur le coté à l'entrée, caché derrière une table, un seau d'eau sale oublié par une employée du matin. Je vais récupérer l'objet remplit à ras bord d'une eau noire pour revenir.

Je brandis l'objet au-dessus des deux femmes

Je connais plus efficace pour réveiller

Je déverse le contenu puant en tachant de viser la tête blonde.
Qu'elle mente ou non, elle ne pourra pas ne pas réagir.

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Mar 26 Avr - 22:38



***

Le poing colérique du vicaire s'écrase sur le bois par cent fois usé du guichet. C'est qu'il perd patience à dire et répéter sur tous les tons possibles que la lettre de Monsieur Molina, signée du sceau que l'autre crétin a lui-même brisé, est authentique, qu'il est le vicaire d'Imogen, et que c'est pas la première fois qu'il vient. " Demandez à vos collègues ! " s'est-il excité un peu plus lors d'un énième doute implicitement formulé — impliquant, par là même, un foutu refus. Deux jours de calèche en misérable compagnie pour se faire uriner sur les bottes ; la prochaine fois, l'idole des ouailles ira se la chercher lui-même, sa maille. Le pauvre guichetier, protégé derrière sa vitre, a frissonné à l'impact du poing, tremblant certes (il n'est qu'un piètre serviteur Valentine, et le souffre-douleur de tous les endettés) mais décidé à lui refuser son argent. Le comportement de Jaime n'aide en rien : derrière lui, il entend la foule s'impatienter, la file d'attente plus longue qu'à son arrivée, et s'il ne beugle pas encore contre la moustache blanche derrière la vitre, c'est pour ne pas faire plus de vagues que ça.

Obnubilé par sa propre quête (c'est le cas de le dire), il ne s'aperçoit pas tout de suite que le brouhaha soudain ne le concerne pas (l'habitude). Ça lui prend un peu de temps, et surtout le regard ahuri du guichetier lorsqu'il voit, un peu plus loin, s'évanouir un tas de vêtements colorés. Jaime n'y jette qu'un oeil excédé, ulcéré qu'il est par le toupet du gredin ; un deuxième regard finit d'acheminer l'évidence à ses neurones en surchauffe lorsque Mira se précipite sur la dame évanouie. La dame, c'est Pénélope.
Il n'a même pas le temps d'entamer un pas dans leur direction que la silhouette familière d'Andreas approche déjà ; et dans le seau qu'il tient, loin d'être l'eau dont aurait bien besoin la pauvre fille. Alors qu'elle est souillée, lui sort immédiatement de ses gonds.

Fils de- ", en quelques foulées, le vicaire a rejoint l'attroupement. Son épaule bouscule une première fois Andreas, puis ses mains s'en mêlent, l'houspillant, l'éloignant de quelques pas des pauvres Pénélope et Mira. " Tu t'crois où ?! Ça va pas ! " Il aurait s'agit de n'importe qui d'autre, Jaime serait sûrement passé au-dessus, trop occupé à criser pour une triste somme. Il a hélas fallu que cet abruti s'en prenne à la mauvaise personne, et que celle-là même choisisse le jour de sa visite pour usurper son monde (en tout cas, usurper son ami).

Et le pauvre guichetier d'être bien soulagé que la colère du vicaire s'abatte sur autre chose que sa vitre.


résumé —
déjà bien remonté à cause du guichetier qui lui tape sur les nerfs, Jaime passe ces derniers sur Andreas. ni plus, ni moins.

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Mer 27 Avr - 22:24




A Fistful of Dollars

Luke | @Aoibheann Burke | Et les autres

Luke est de ceux que l'on voit mais qu'on ne regarde pas. Un orphelin parmi tant d'autres à Silverstone mais pas que. Chef de sa petite bande de truands, c'est pourtant seul qu'il se rend aujourd'hui sur place. Il faut dire qu'un jour comme celui-ci il y a du monde en ville et plus que d'ordinaire à la banque. Ce qu'il y a de fabuleux avec les gens qui se rendent à la banque c'est qu'ils transportent avec eux de l'argent et l'argent, Luke il aime ça.

Petite fouine sans vergogne, le gamin se faufile entre les files mal organisées et impatientes. Il profite des gens de passages pour leur faire discrètement les poches. Il fait ça depuis qu'il est en âge d'ouvrir et de fermer ses mains et le gosse s'avère être un vrai pro dans l'art d'extirper quelques billets, pièces ou petits objets de valeur. De toute façon ici le plus grand voleur ce n'est pas lui mais la banque elle même, c'est du moins ce que disent les adultes. Luke il ne fait pas confiance aux banques, de toute façon ce n'est pas comme s'il avait grand chose à y déposer.

Soudainement les gens se déplacent anormalement. Une petite foule s'attroupe autour d'une demoiselle en détresse. Luke ne tarde pas à attendre un SPLASH et aperçoit dans la fenêtre de vue que lui concèdent enfin les moutons la demoiselle en question. Penelope est recouverte d'une eau crasseuse. Il en aurait probablement rigolé s'il n'avait pas s'agit d'elle.
Cela dit l'événement lui laisse une nouvelle opportunité. La diversion est parfaite et Luke en profite pour chaparder à un vieillard un billet qui ne demandait que ça.




En bref : Luke vole des trucs et profite de la diversion de Penelope pour continuer.

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Aoibheann Burke
Aoibheann Burke
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DC : John MacLachlan
EVENT UNFORGIVEN. A fistful of dollars Dtgh
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Habitation : Silverstone
Mer 4 Mai - 11:42

La banque était loin d'être le repère de gens dont la fortune aurait rendu distingués. Au contraire, Aoibheann ne voyait pas trop de différence entre cet établissement supposé se vanter d'un certain standing et la place de Silverstone un jour de marché : on y râlait aussi fort, marchandait aussi bien et quand on tendait les billets c'était avec suspicion pour les uns et réticence pour les autres. On criait devant elle, on poussait derrière, et l'irlandaise elle-même n'était pas en reste de récriminations silencieuses (qu'elle réussissait pour le moment à maintenir derrière la mince barricade de ses lèvres serrées) mais se permettait quand même de fustiger du regard quiconque osait la bousculer. A sa mine grimaçante et boudeuse on n'imaginait pas qu'elle était sur le point de rencontrer l'homme de ses pensées, enfin il l'avait été jusqu'à ce qu'il en soit chassé par les adjectifs colorés dont la jeune Burke qualifiait les rustres qui l'avaient forcée à faire la queue au milieu de la plèbe comme si elle n'était pas une dame du cercle du propriétaire des lieu. Que Dante soit seulement averti de sa présence dans la foule puant la sueur et la poussière et il se dépêcherait de l'en sauver elle en était certaine. Après le moment qu'ils avaient partagé chez elle, il ne pourrait pas en être autrement.

Ses rêveries d'adolescente furent interrompues par un tintamarre qui surplombait le reste et Aoibheann qui n'était pas moins curieuse qu'un autre tourna la tête vers le nouveau chahut. Rien qu'une idiote qui faisait un malaise. Aoibheann haussa les épaule face à la bêtise de ces femme qui se martyrisaient la taille pour paraître plus mince sans être préparées à en assumer les conséquences. Elle ricana même quand un homme envoya sur l'indisposée un seau plein d'eau sale et le remercia mentalement deux fois. La première pour le spectacle et la seconde pour avoir dégagé l'impétueux client qui se trouvait devant-elle et qui accaparait son guichet.

Aussi compatissante que le seau d'eau qui avait rafraîchit la masade, Aoibheann ne laissa pas le temps à l'employé de banque de souffler. Sans bonjour ni merci elle le harponna d'un "Je suis une amie de monsieur Valentine et j'exige que vous l'avertissiez de ma présence. Je suis en possession de quelque chose qu'il m'a prêté et qui je pense, il aimerait bien récupérer." Elle trouvait ses tournures réfléchies (elle avait eu le temps dans la file d'attente), qui sous-entendait bien qu'ils étaient plus que de simples connaissances sans pour autant ruiner leur réputations respectives. Mais bien sûr le guichetier se fichait bien de sa grammaire et se contenta de lui rire au nez ce qui eût don d'enfin faire exploser l'irlandaise comme un autocuiseur oublié sur une cuisinière trop chaude. La petite prétendue bourgeoise aux airs emprunté se transforma en harpie des Landes. Elle vomit milles injures sur le comptoir alors qu'elle rougissait presque autant que ses cheveux qui voletaient autour d'elle comme animés d'une vie propre. Quelqu'un essaya bien de lui attraper le bras pour la faire revenir à la raison mais la jeune fille se dégagea en hurlant sans même prendre la peine de regarder le malotru qui avait osé la toucher sans décence ni politesse. Elle ne bougerai pas d'ici tant qu'on ne l'a traiterait pas avec les égards qu'elle méritait et le prochain qui essaierait de l'approcher de manière inappropriée serait dénoncé au Marshal bandes de malappris capripède ! Aoibheann faisait passer le client précédent du guichetier comme quelqu'un de tout à fait réservé et les autres employés de la banque qui s'affairent déjà à ranimer une dame en détresse et séparer une bagarre entre deux sauvages d'Imogen se retrouvèrent avec un troisième problème sur les bras.

En bref:
Aoibheann Burke
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Invité
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Mer 4 Mai - 15:27
UNFORGIVEN
A Fistful of Dollars

Cela doit bien faire une demi-heure qu’elle est là, à nager dans sa sueur, maudissant la chaleur écrasante et le soleil bien trop insistant pour sa peau de blonde. Elle aurait dû prendre un éventail, et une ombrelle. Sauf qu’elle n’a ni l’un ni l’autre - elle est détective, pas demoiselle en détresse. Enfin, à ce stade on peut dire qu’elle est détective en détresse. Parce que depuis une demi-heure, l’employé de la banque qui lui fait face ne cède pas d’un poil de sa moustache peu fournie. Elle a eu beau lui sortir les arguments les mieux élaborés, elle se heurte à un mur de refus. Le guichetier commence à s’impatienter, et l’attitude de son voisin de comptoir n’aide pas la jeune femme, qui a du mal à se faire entendre par-dessus les piaillements du vicaire. Ah, les hommes de Dieu…

Mais juste alors qu’elle se lance mentalement dans une diatribe sur l’importance d’aimer son prochain, même quand celui-ci est un employé de banque un peu obtus - et elle n’est même pas croyante, elle aimerait juste mener son enquête en paix - les cris se font plus aigus. Une femme s’est évanouie, la faute à la température trop élevée sans doute. Et voilà que tout un chacun se précipite pour l’assister, qui pour proposer des sels, qui un seau d’eau - pas très fraîche, l’eau. Même le clerc qui lui fait face se dresse sur son siège, un trousseau de clés luisantes accrochées à sa ceinture - les clés des coffres, peut-être ? Si seulement elle pouvait s’en emparer sans qu’il la remarque, un geste de la main et… Mais il se rassied déjà, tandis que son voisin est assailli par une Irlandaise passablement énervée, qui lâche une bordée de jurons pour le moins instructive. Sophia ne savait même pas que l’on pouvait traiter quelqu’un d’empaffé crétin fils de chèvre qui ne mérite pas mieux que de mourir dans un caniveau souillé - enfin, elle ne savait pas qu’on pouvait le faire sans respirer, d’une traite comme ça. C’est presque impressionnant.

« Excusez-moi, il y a des gens qui essaient de travailler ici, enfin je crois » tente néanmoins la blonde, espérant s’attirer les bonnes grâces de son guichetier à elle en jouant les citoyennes modèles. Échec cuisant, puisque l’Irlandaise semble bien décidée à tester ses capacités vocales, peu importe le sujet ou la cible. Capripèdes, c’est un mot nouveau, mais cela doit venir du mot latin pour désigner une chèvre, réfléchit Sophia au lieu de répondre à l’injure. Et son cerveau de partir immédiatement en analyse lexicale, des images de moutons flottant passagèrement devant ses yeux.

Tant pis pour cette fois, décide finalement la jeune femme. Elle devra trouver une meilleure méthode pour parvenir enfin à percer les secrets de Mila Rosenbach - de préférence une méthode qui n’implique ni visites à la banque, ni demoiselles en pâmoison. Fourrant ses mains dans les poches profondes de sa jupe de lin, elle effleure du bout des doigts le revolver paternel, un objet minuscule soigneusement enfoui dans les plis du tissu. Elle pourrait tirer en l’air, cela calmerait le jeu… Mais pour un instant seulement. Le marshal dont parle l’Irlandaise serait fichu de se ramener illico, et Sophia sait qu’il ne porte pas les apprentis justiciers dans son cœur…

Elle se dirige vers la sortie, renonçant à son entreprise du jour, et déjà préoccupée par la suite de son plan, tant et si bien embarquée dans ses pensées qu’elle finit par percuter un gamin dépenaillé.

« Qu’est-ce que tu fais ici, toi ? Dites donc, il est à quelqu’un ce gamin ? » lance-t-elle à la cantonade, même si dans le vacarme ambiant il semble impossible qu’on entende sa voix fluette.

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☆ Résumé du post : Sophia est sur une enquête, mais avant qu’elle ait le temps de détectiver proprement, une empêcheuse de tourner en rond ( @Aoibheann Burke ) l’insulte. Caressant brièvement l’idée de sortir le petit revolver dissimulé dans ses jupes, elle finit par renoncer et se dirige vers la sortie, bousculant au passage le petit  @Luke .




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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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Dim 15 Mai - 17:55
   
 
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La porte de bois de chêne est du plus bel ouvrage. Lourde, décorée de quelques moulures ( ou plutôt sculptures. Il ne sait jamais trop. ), la poignée et la serrure qui parfont cette pièce d’artisanat le laissent plutôt pantois. Ce qui se passe derrière, en revanche, le fascine moins. Il n’est pas du genre à écouter aux portes. De toute façon, il sait le rôle qu’il a à tenir et l’importance du bon déroulement des opérations : pas la peine de fouiner plus, il se contente de faire son travail ( ce qui est largement suffisant pour sa paie ).  

Mais une petite allumette vient interrompre tous ses projets : les plus contemplatifs comme les plus urgents. Makoyepuk, les sourcils levés, questionne cette apparition, lui qui s’attendait à passer l’heure sans voir personne débouler. Visiblement, les employés de Mr. Valentine sont trop indulgents avec les directives qu’on leur a donné - peut-être qu’il ne s’agit là que de la maîtresse du banquier, mais tout de même, les Hennessy avaient étaient clairs : personne ne devait venir interrompre leur réunion. La première ligne avait failli, la deuxième devait tenir.

D’abord, l’homme de main tente de faire signe à la demoiselle qui se dirige vers lui. Il se fait aussi sévère et désagréable que se peut, en vain. Elle avance toujours, peut-être aveugle, ou sinon déterminée. Makoyepuk, lui, reste enraciné au sol, ne voulant sous aucun prétexte s’éloigner de la porte qu’il garde. — Le directeur est occupé. Retourne dans la grande salle. “ Peut-être qu’elle n’est pas sourde.

:copyright: Laueee


Résumé : Makoyepuk garde la porte du bureau de Dante Valentine qui est en pleine réunion avec les Hennessy. Scarlett Rosenbach aparait dans le couloir et Makoyepuk lui demande sèchement de s'en aller.
Makoyepuk Blackfoot
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Filippa Rinaldi
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Dim 15 Mai - 23:39
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Les deux paires d’yeux sont rivés sur les chiffres ; ceux de Filippa observent leur réaction. Elle surveille le moment où les deux visages se tordront dans une expression commune de profonde irritation et d’exaspération. Le moment où les yeux bleus et les yeux noirs quitteront la feuille pour la toiser, elle.
Son index tapote un calcul dans le tableau pour attirer leur attention.

« Voilà ce que Makoyepuk et moi avons pu récupérer des cachettes de Fraser, » indique-t-elle en guettant l’étincelle de mécontentement enflammer leurs prunelles.

Elle fait glisser son doigt sur la colonne voisine.

« Ça, c’est ce que le pastore a volé. »

La comptable retire ses mains du livret avant de les croiser sous sa poitrine pour leur laisser le temps de calculer ; elle verrait ainsi qui est le plus rapide en calcul mental. Elle mise sur Valentine. Il est aisé de se l’imaginer dans son bureau recouvert de pampilles, attablé derrière son large secrétaire comme derrière une table de banquet, à se délecter jusqu’à la jouissance de la moindre petite pièce grappillée. Elle-même connaît le frisson, à la seule différence que si lui craint de ne pas tout posséder, elle, a peur de manquer.

L’écart n’est pas faramineux. En tout cas, pas au point de hurler en s’arrachant les cheveux (quoi qu’elle connait désormais assez Pearl pour savoir que la moindre contrariété peut avoir des effets tout bonnement inattendus selon son humeur du jour).
Pas faramineux, certes, mais fâcheux tout de même. Car si un morceau de la poche trouée des Hennessy a été raccommodé grâce aux miettes du trésor amassé de feu William Fraser, il reste tout de même un bon manque à gagner.

Il aurait été naïf de se persuader qu’ils auraient tout pu récupérer. Durant leur périple de plusieurs semaines, Makoyepuk et Filippa ne s’étaient plus étonnés de trouver des billets grignotés par les rats, réduits en bouillie par la pluie ou tout bonnement disparus, emportés par des mains inconnues.

Un brouhaha au rez-de-chaussée lui fait plisser des yeux. Les banque est pleine à craquer, aujourd’hui. C’est jour de paie. Malgré l’heure matinale à laquelle elle s’est présentée au guichet pour leur rendez-vous, les files s’allongeaient déjà devant les portes closes, comme autant de morts de faim à la soupe populaire. Elle-même profite de l’excuse (un dîner à se faire payer par les Hennessy, un autre à organiser pour Valentine) pour justifier de sa rencontre avec les deux membres du Silvergang.

La voix de Makoyepuk résonne derrière la porte. Sèche. Froide. Filippa se retient de lever les yeux au ciel en soupirant. « Quoi encore ? » s’agace-t-elle mentalement. « Il n’y a jamais rien qui se passe comme il faut dans cette fichue ville ? »
Sa paume vient se poser sur son sac à main. Le forme familière de son pistolet à travers le cuir attise sa concentration.

« J’imagine que vous n’attendiez personne d’autre ? »

Question rhétorique.



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Résumé du post

Filippa livre à Pearl et Dante le résultat de leur quête, à Mako et elle, sur le trésor de William. Ils ont récupéré des sous, mais il en manque tout de même. Avant qu'ils n'aient le temps de poursuivre la discussion, elle entend du grabuge au rez-de-chaussée, mais elle met ça sur le compte du jour de paie. La voix de Mako dans le couloir finit tout de même de la mettre sur ses gardes.






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Filippa Rinaldi
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Pearl Hennessy
Pearl Hennessy
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Ven 20 Mai - 19:14
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Le soleil s’infiltre à travers les persiennes fermées en zébrures sur leur réunion secrète. Debout derrière Dante, les bras croisés et l’œil assombri par l’impatience, un rictus inquiet plisse le front de Pearl tandis ce qu’elle consulte l’exposé de Rinaldi par-dessus l’épaule du banquier.

« -Le temps presse » tranche-t-elle dans le silence qui s’installe. La surface du bureau est polie comme un miroir, les empilements de billets paraissent encore plus impressionnants. Six mois d’activité criminelle qui se reflètent dans l’acajou, une montagne de coupures.

Le gang bénéficie d’un court battement, une heure toute au plus, pour effectuer l’opération la plus importante de leur business. Deux fois par an, un énorme arrivage de billets descend à la gare de Silverstone. Les malles sont escortées par les employés de la Banque Centrale auxquels Dante doit remettre un bilan financier parfaitement honnête. Pendant ce court volet où les inspecteurs de Centrale sont à Silverstone, le gang peut mettre sur la table de Valentine tous les gains du trafic illégal, du racket, des vols, y-compris les placements retrouvés de l'ami William grâce à Filippa. Tout l’argent sale est acheminé jusqu’à la banque.  Il suffit à Dante de falsifier son rapport annuel en attribuant la somme à l’activité de la Hennessy Company, la compagnie d’armement qui ne sert que de vitrine au gang, et l’argent rentre légalement à la banque. Ce n’est qu’ainsi qu’ils peuvent payer leurs faux salariés, bénéficier de leur richesse sans craindre qu’on la suspecte et maintenir toute leur activité criminelle. Le Feu Fraser, qui fait maintenant grincer tous les dentiers autour de la table, était l’orfèvre de cette opération qui a propulsé Liam et Pearl dans la grande criminalité. Deux fois par an, le Silver Gang répète ce scénario avec la complicité de Dante Valentine. La recette d’un succès très bien gardé n’est su que des plus proches de la family. Elle est tellement bien gardée qu’habituellement, ce n’est pas un seul homme armé qui surveille la porte mais une multitude de gars qui ouvrent l’oeil dans toute la ville.

La voix de Makoyepuk qui retentit derrière la porte verrouillée arrache donc une grimace de désapprobation à Pearl. Un incident a rappelé brusquement Liam et une poignée d’hommes à l’extérieur de la ville, au moment même de commencer à remplir le coffre. Elle ne sait pas s’il faut s’inquiéter mais il y a quelque chose dans ce scénario qui ne lui plaît pas. Le silence glacé qui suit l’éclat de voix du vigile amérindien en est témoin.

A deux mains, elle empoigne les premières liasses de billets pour remplir les caissons compartimentés que Dante n’aura plus qu’à empiler dans le coffre de la Hennessy Cie.

« Il faut vite terminer. Rédige le contrat » ordonne-t-elle à Dante après la remarque pince sans-rire de Filippa. Elle remet à Dante la note écrite par Smith qui dresse une liste totalement fictive des activités de l’usine pour justifier la grosse somme qu’ils veulent faire passer cette fois-ci. On lit, livraison, fabrication, assemblage, peinture, nouveaux aménagements, salaire…

« J’espère qu’ils ne vont pas être long » admet-elle devant Filippa. « Je n’aime pas qu’on soit seuls, comme ça, me rend nerveuse. »

Un petit sourire inquiet, étrangement vulnérable, pince sa lèvre pendant un moment très furtif. Sa nervosité ne peut pas disparaître tant que tout ce fric est à la merci de tout, et pire que tout, d'un contrôle.



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Résumé du post

Pearl est nerveuse car Liam et ses potes sont pas là pour gardienner l'opération de blanchiment qu'ils sont en train de monter dans le bureau de Dante. Will est mort et ils ont enfin réussi à récupérer ses économies grâce au travail de Fifi et Mako mais c'est probablement la première fois qu'elle opère la transaction seule-tout sans Will ni Liam. Mako fait du bruit, ça la fait pas rire.






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Pearl Hennessy
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Dante Valentine
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Mar 24 Mai - 22:53
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Penché sur son bureau, Dante se sentait plus que jamais pressé par le temps et maudissait William d’avoir passé l’arme à gauche. C’est que son ami l’avait mis dans une sacrée panade ! Alors qu’il avait cru pouvoir être son digne successeur, force était de constater que Fraser avait un talent en la matière que lui ne possédait pas. Ou du moins, il avait besoin de plus de temps. Mais du temps, il n’en avait pas et aucune erreur ne serait pardonnée. Il pouvait sentir les gouttes de sueur perler sur son front et s’essuya rapidement à l’aide d’un mouchoir avant de lever les yeux vers les deux femmes qui lui faisaient face. Dont la belle Filippa, mais inutile de préciser que conter fleurette était le dernier de ses soucis.

Il serra le poing devant les révélations que cette dernière lui faisait, mais tâcha de conserver son calme. Ce n’était pas le moment de perdre ses moyens. Les chiffres ne laissaient aucune place au doute: il manqua une certaine partie de la somme, conséquente tout de même. Pourquoi ce vieux diable n’avait-il pas pris la peine de partager ses cachettes avant qu’il soit trop tard ? A moins qu’il ait eu ses propres affaires de son côté, ce qui n’aurait pas été si surprenant.

Valentine se tourna vers Pearl, lui adressant un sourire complaisant qui ne parvenait pas à dissimuler son agacement. « Je sais bien, nous serons dans les temps. » Il le fallait après tout. Leur affaire en dépendait, et sa tête serait en première ligne en cas d’échec. Mais cette femme ne l’aidait certainement pas à se concentrer. Il secoua la tête et laissa courir la plume sur le papier, faisant apparaitre des rapports de transactions qui n’avaient bien évidemment jamais exister. Tout devait être impeccable, au-delà de tout soupçon. Liam Hennessy n’en attendait pas moins, et il en allait de son honneur de banquier.

Il ignora l’Italienne pour le moment et s’adressa de nouveau à Pearl, quelque peu excédé. « Nous pouvons parfaitement nous passer d’eux, tout ira bien. » En vérité, il était aussi inquiet qu’elle, mais hors de question de légitimer ses délires de bonne femme. Il n’aurait plus manqué qu’elle sombre dans l’hystérie et ils auraient été dans de bien beaux draps.

Enfin il apposa la signature sur le contrat et poussa un soupir de soulagement, appuyant son dos contre son fauteuil. « Nous avons terminé. Voilà qui devrait faire parfaite illusion. » Du moins, il l’espérait. Il regrettait de ne pouvoir se détendre avec un verre de scotch et un bon cigare, mais il n’oubliait pas que la situation restait encore délicate. Enfin il porta de nouveau son attention vers la belle Filippa. « Que se passe-t-il donc derrière cette porte ? » Cet Indien était-il donc incapable de faire son travail correctement ? Tout comme l’épouse de Liam, il espérait qu’ils ne soient bientôt plus seuls. Mais au cas où, Dante ouvrit l’un des tiroirs de son bureau qui contenait une arme chargée.


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Résumé


Dante est sous tension pour falsifier les rapports, étant moins rapide sans l'aide précieuse de Fraser. Il finit enfin par tout finaliser, mais se demande tout de même ce qu'il se passe derrière la porte de son bureau. Par prudence, il garde une arme à feu sous la main.






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Dante Valentine
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Destiny
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Destiny
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Lun 30 Mai - 14:50
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Le monde présent dans la banque grouille, s’agite autour de la jeune femme qui semble avoir fait un malaise. Certains s’écharpent, d’autres restent dans leur coin, jugeant la plèbe. Dans le bureau de Dante Valentine, maître incontesté de la banque, règne une tension palpable. Il y a beaucoup en jeu ce jour et il serait vraiment dommage qu’un malheur arrive.

Ce malheur porte pourtant le nom de Borden. Ils sont 6 à l’extérieur et 6 à entrer avec fracas dans l’établissement bancaire. Douze personnes prêtes à récupérer l’argent qui ne leur revient pas.
Cole Borden est de ceux qui entrent, avec sa mère, jamais très loin. Masqués, personne n’est en capacité de les reconnaître.


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Un petit sous-titre


Cole commence donc à attaquer la banque, pour ce tour vous allez pouvoir lancer les dés !
Prépare ce que tu souhaites faire (attaque, défense, réaliser l’objectif perso, réaliser l’objectif commun). S’il s’agit d’une attaque ou d’une défense, je te laisse le soin de venir vers moi (Mae) en MP avec 4 options (2 succès / 2 échecs). S’il s’agit de la réalisation des objectifs, bah viens en MP quand même !

Pour la famille Borden sur ce tour, les dés seront obligatoirement de l’attaque (bah ouais on les attaque pas encore donc pas besoin de se défendre !)

Ordre de passage de ce deuxième tour :

Cole Borden
Wendy Borden
Pénélope Borden
Mira Graham
Andréas Richter
Jaime Brooke
Luke
Aoibheann Burke
Sophia Thompson
Makoyepuk Blackfoot
Scarlett Rosenbach
Filippa Rinaldi
Pearl Hennessy
Dante Valentine






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Cole Borden
Cole Borden
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Age : Vingt-quatre ans, mais il dira en avoir trente.
Statut : Ce qui l'arrange, quand ça l'arrange.
Job : Trafiquant, receleur, magicien, tout ce que vous voulez, tout ce qui rapporte.
Habitation : Quelque part entre Silverstone et Imogen, dans la montagne, prés et loin de tout à la fois.
Jeu 2 Juin - 20:21
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An Fistful of Dollars

Cole est serein. Jusque-là, tout se déroule à merveille.

Les autorités ont quitté la ville, trop heureux de pouvoir mettre le grappin sur ces paddys polygames qui rôdent aux alentours d’Imogen ; et ce, selon ses plans. La banque est pleine à craquée, et tous les billets verts des environs sont entassés au même endroit ; servis comme sur un plateau d’argent. Il fait même chaud, assez pour faire céder la volonté des plus robustes – c’est même presque trop parfait.

Mais alors qu’il entre dans la banque, Cole n’y pense pas. Accueilli par une vague âcre de transpiration et de poussière, l’air qui entre sur son passage disparaît presque aussitôt – et l’atmosphère se fait soudain presque plus lourde qu’au-dehors. Le sourire qu’il offre à la foule est malheureusement caché derrière son masque, mais ses yeux rieurs trahissent sa satisfaction. Entouré de ses hommes, sa mère à ses côtés, il prend d’assaut les lieux en l’espace d’une seconde. Tout est réglé comme du papier à musique.

Son colt pointé vers la tête blonde de Wendy, la présentant comme une pauvre otage, il s’efforce de repérer les potentielles failles. Il reconnaît le type dur en affaires qui tient l’épicerie d’Imogen, et la trogne de Luke. Mais sa considération pour ces derniers disparaît bien vite, quand Moïshe s’occupe d’annoncer leur présence, sa voix de baryton pouvant mettre n’importe quelle âme au pas : « Tout le monde à terre ! Balancez vos armes vers nous ! ». Immédiatement, les armes sont réquisitionnées, et les plus zélés vont même jusqu’à fouiller les civils.

Cole quant à lui, s’attarde sur plusieurs badauds avant de croiser le regard de Pénélope, s’efforçant de masquer son étonnement en la trouvant ainsi trempée jusqu’aux os – s’il ne peut pas réagir sans les trahir, il ne manquera pas de lui demander des détails une fois rentrés. Moïshe aboie maintenant après les employés de la banque, bien cachés derrière leur guichet ; il leur ordonne d’ouvrir les grilles et de venir s’ajouter au troupeau.

C’est alors le moment pour Borden de partir avec quelques hommes en direction de l’étage. Il lâche doucement Wendy, persuadé qu’elle saura parfaitement jouer son rôle – digne clou du spectacle.


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Résumé du post

Cole et les Borden entrent. Il donne l'impression d'avoir Wendy en otage, pendant qu'un de ses hommes un peu plus badant que lui s'occupe de gérer la foule. Avec d'autres hommes, il part vers l'étage.

dés:






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Cole Borden
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Dim 5 Juin - 13:48
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An Fistful of Dollars

Elle l’écoute attentivement sa petite âme, elle ferait tout pour lui faire plaisir. Même braquer une banque dans cette petite ville qu’elle commence à apprécier. Mais c’est ce qu’il veut, alors elle le suit Wendy. Quelques jours plus tôt, Jasper est parti dans les montagnes, elle n’a pas vraiment tout compris, simplement que lui aussi, il était dans le plan. Elle ne voyait pas trop le rapport entre la banque et les montagnes, mais on lui a dit de faire confiance à son fils aimé.

Le clan Borden maîtrise ce genre d’affaires, ce n’est pas la première fois qu’ils ont à braquer une banque pour leur survie. C’est un peu une compétence à avoir dans l’ouest quand l’on décide d’être malhonnête. Ca, et se servir d’une Winchester. Wendy Borden est donc plutôt bonne dans le registre des gens qui ont de forte chance de finir la corde au cou ou de mourir sous les balles du shérif local.

Ils font donc leur entrée, une arme pointée sur la tempe, Wendy joue les apeurés, au fond, elle a simplement envie de glousser. Mais Cole lui a dit qu’il lui faisait confiance, alors elle reste sérieuse. Rapidement pourtant, il l’abandonne et elle se met à faire ce qu’elle fait le mieux : parler.

“Très belle entrée n’est-ce pas ?” D’un geste de la main, elle invite sa belle fille à la rejoindre, observant son accoutrement d’un air désolé. “Penny, ma chérie, qui a fait ça ? Les gens sont rustres par ici.” Winchester en main, la mère Borden fait le tour de la pièce, et demande alors aux employés de mettre les billets qu’ils ont à disposition dans des sacs qu’elle dépose sur le comptoir.

Trop occupée avec un employé, la matriarche du clan ne voit pas un otage prendre la fuite. Lorsqu’elle se retourne, elle tente pourtant de lui tirer dessus comme un lapin, en vain. Une moue déçue s’empare alors de son visage. “Oh non … C’est regrettable.” Dehors non plus, ils n’ont pas réussi à lui trouer les fesses.

La mère Borden prend alors une grande inspiration pour hurler de sa voix fluette. “Mon chéri ? Il va falloir aller plus vite que prévu !”
Dans un haussement d’épaules, elle en revient aux autres otages en leur souriant. “Je tâcherai de mieux viser la prochaine fois, allons, allons, remplissez tous ces sacs.”



GET LUCKY
Un petit sous-titre


1 - Les employés remplissent les sacs sans résistance
2 - Les employés font de la résistance et ne remplissent pas les sacs
3 - Un otage (pnj) arrive à s’enfuir et va donner l’alerte (-1 tour pour les Borden)
4 - Un otage s’enfuit mais se fait tuer par les hommes postés à l’extérieur






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Penelope Borden
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Mer 8 Juin - 3:16


Unforgiven




Les yeux paisiblement fermés, Penelope sent l’agitation qui bouillonne autour d’elle. Elle entend les docteurs, les hurlements, les guerres de comptoir à la banque, ça s’agit et ça s’énerve, et c’est exactement ce qu’elle voulait. C’est donc sereine qu’elle continue son rôle, et ne s’étonne des pas lourds qui s’approchent dangereusement de sa location. Se relevant immédiatement après s’être prise un sévère méchant d’eau souillée sur le visage, Penelope en a le souffle coupé, tousse, et hoquette, essayant de respirer malgré la présence de liquide douteux dans ses poumons.

Difficile de garder une composition quand on est couverte de pisse et d’eau sale. Mais au milieu de sa toux et hoquets, elle a la satisfaction de voir qu’au milieu de ses yeux mouillés de larmes dûes à la toux, elle sent bien que les attentions sont toujours rivés sur elle. Ou du moins sur le fait qu’elle finit par apercevoir Jaime, en train de frapper quelqu’un. Et vu ce qu’elle entend, c’est visiblement son assaillant.

“De grâce…” Gargouille Penelope qui tente de libérer ses bronches d’urine. “De grâce, un peu d’air!”

Et c’est à ce moment-là qu'elle entend les portes s’ouvrir et la voix de son mari qui hurle. Ah, merveilleux. Elle est parfaitement sur son 31. Bien évidemment leurs regards se croisent et il doit déjà se dire qu’elle va lui rabâcher les oreilles avec cette histoire. Et il a raison. D’accord pour les délits, tuer quelqu’un c’était négociable, mais les sceaux de pisse sur sa noble figure, c’était parfaitement inadmissible!

Mais pour le moment elle a encore un rôle à jouer, alors quand Belle Maman est enfin libérée du joug de quasi-feu-son-fils, Penelope se relève, arrive enfin à respirer, et se jette dans les bras de Wendy.
“Maman!” soupira-t-elle avec soulagement. “J’ai bien cru que j’allais me noyer de cette atroce, atroce, façon !” Elle aurait bien aimé continuer cette mascarade rigolote de la pauvre blonde prise en otage, mais Wendy a visiblement envie de jouer de la gachette. Tant pis pour la couverture. “Surveillez cet énergumène!” Gronde la petite blonde devant ses hommes en fixant un index incusateur sur celui qui est responsable de son état. Elle jette également un regard à Mira et Jaime, qu’elle a bien identifié comme les rares bonnes âmes qui se sont préoccupés de sa noble personne. Mais dire aux hommes de mains de ne pas leur faire du mal, ça fait mauvais genre en plein casse.

L’otage qui s’enfuit sans demander son reste, et poursuivi par moult balles perdues, commence a réchauffé l’ambiance déjà profondément lourde par la situation - bien évidemment.
“WILLIAM !” Hurle quelqu’un en voyant l’autre s’en réchapper : “Va chercher de l’aide!”

Ça part de ça, quelque chose de relativement anodin, malgré le masque, Penelope reperd une des jeunes recrues qui le tient en joue, et le jeune homme commence à perdre patience.  “Je t’ai dit de fermer ta gueule!”
Penelope ne comprend pas vraiment les arguments hurlés de droite à gauche, elle s’avance juste, les deux mains légèrement levées, en tentant de calmer doucement le jeu. “Allons, allons messieurs, pas la peine de s’emporter… remplissez les sacs et personne ne sera blessé!"
“J’VAIS T’BUTER!”
“Tais-toi ça ne serre a rien de-”

Et comme si poursuivis par une malédiction, dès qu’elle essaye de calmer le jeu, un coup de feu part tout seul, et l’éclabousse au passage. De la robe jusqu’au visage en passant par son joli chapeau, Penelope a pris une gerbe de sang en plein fouet, alors que la panique commence à envahir le reste de l’assemblée : les Borden sont décemment pas ici pour enfiler des perles, si le doute était encore possible. Penny, elle, reste la bouche ouverte, les yeux exorbités, comme prête à hurler mais beaucoup trop profondément choquée pour se faire, et elle reste telle une truite hors de l’eau. Il semblerait que le destin ait décidé que ce jour-ci, elle finira couverte de fluide corporelles qui ne lui appartiennent pas.



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Penelope Borden
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Jeu 16 Juin - 11:44
UNFORGIVEN
An Fistful of Dollars

C'est quoi ce cirque...?

Il n'existe pas un coin de ce pays ou vivre en paix...
L'entrée en force de cette bande me surprend moins que l’évanouissement théâtral de la petite blonde...
Une ville désertée de sa flicaille est toujours bonne à prendre...

Le meneur a quelque chose de familier... c'est facile de masquer un visage, mais tout le corps "parle" qu'on le veuille ou non... Je suis certain d'arriver à le reconnaitre si je n'étais pas distrait par son bouclier humain.
Une blonde plus très fraiche qui avait du faire les beaux jours d'une série de bordels en son temps...

Si c'est une otage, alors je suis un agent des Pinkertons...

Bon... la comédie ne dure pas longtemps. La blonde "usagée" prête assistance à la blondinette couverte de pisse. Il y a comme un air de parenté... de complicité entre elles.

Le chef présumé part vers l'étage ou se trouve visiblement la véritable cible de ce braquage.

L'absence des représentants de l'ordre devrait  permettre à cette bande de pas s'affoler tout de suite.

On cherche à nous désarmer.

Je me rappelle du braquage du train et je commence sérieusement à en avoir marre. Je n'ai pas la vocation du mouton que l'on tond. Et quand arrive mon tour d’être fouillé, un coup de théâtre distrait tout ce beau monde.

Je suis littéralement oublié... et j'en suis presque vexé de paraitre si peu dangereux...

Un otage trouve le moyen de fuir et de s'en sortir...
La femme l'a pointé avec sa carabine. Mais on vise mieux avec un colt dans un espace aussi restreint. J'ai toujours su que la profusion d'armes ne voulait pas dire qu'on savait s'en servir ...

Il y a sans doute un dieu pour les truands amateurs, ceux qui savent courir quand il faut.... et un ancien  truand qui veut garder son arme

“Je tâcherai de mieux viser la prochaine fois, allons, allons, remplissez tous ces sacs.”

Je deviens brièvement le centre d'attention de certains gros bras. Certainement pour avoir été trop "aimable" avec leur princesse.

Et puis tout s'emballe... Un coup de feu en pleine tête. Un pauvre gars l'a trop ouverte et s'écroule...

Ma mâchoire se crispe devant ce dérapage.
Les amateurs sont dangereux, parce qu'ils ont peur. Et des lâches avec des armes devant des désarmés... et bien ça tourne souvent au carnage. ... sans oublier la présence de femmes émotives et armées... Elles sont toujours une plaie dans une bande.

C'est le pire moment...
Un mouvement de foule et me voila porté presque malgré moi vers une femme et un gamin pas si loin de la sortie. Je ne cherche pas à les identifier. Je suis trop occupé à situer la place de tous ceux portant une arme dans un si petit espace...  

Et sans me retourner...

Restez calmes tous les deux... et derrière moi.

Pourquoi je dis ça...? Ils pourraient si facilement attirer le feu sur eux et m'offrir une ouverture. Je ne suis pas un type bien pourtant...



GET LUCKY
Résumé du post


Pair Andréas garde son arme

Andréas est porté   par un mouvement de foule vers  @Sophia Thompson et  @Luke . Et cherche à les protéger presque malgré lui






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Lun 20 Juin - 22:48




A Fistful of Dollars

Luke | @Aoibheann Burke | Et les autres

Luke n'est pas aussi discret qu'il le voudrait. Une dame le repère et demande à l'assemblée à qui il appartient. A qui il appartient ? Sérieusement ? Luke n'appartient à personne ! Il est libre comme l'air, vagabond dans son esprit, sans réelle attache, seul et en besoin constant de reconnaissance....

Par chance la populace autour d'eux est bruyante et concentré sur un millier de choses différentes. Personne ne prête attention à ce qu'il se passe ici et Luke s'en sort donc à bon compte, du moins pour le moment.

Tout le monde à terre ! Balancez vos armes vers nous ! Luke obéit, se mettant à terre par instinct de survie avant de porter son attention vers la scène. Il reconnait Wendy, l'otage pour l'occasion. Il faut être vraiment fou pour s'y risquer ! Mais cette mascarade est de courte durée. Wendy agit rapidement comme une preneuse d'otage elle aussi, prouvant par la qu'elle n'en est pas vraiment une. Ouf, le voila rassuré... Il lui faut un certain temps pourtant pour comprendre ce qu'il se passe réellement. Si Wendy est avec les braqueurs, où sont les Borden ? Aaaah est-ce que ce serait eux ? Pourtant il a du mal à les reconnaitre, sans doute est-ce du au fait qu'il est au sol, son angle de vision est faussé. Ou bien parce qu'il ne les a jamais vraiment vu en action avant maintenant ? Parce qu'ils sont trop bien masqués ? Parce qu'il a un poids chiche à la place du cerveau ?

BAM ! Un coup de feu fait s'écrouler un homme à terre. Penelope est à présent couverte de sang, il lui manque juste un type qui lui vomi dessus !
Un mouvement de foule pousse Andréas vers lui et Sophia. Luke n'a qu'une seule envie, c'est lui foutre son pied au cul mais il risquerait de se faire mal lui même avec ce mastodonte. Et après tout, pourquoi pas ? Avec beaaaaaucoup de chance Andréas va trébucher sur un bébé et s'éclater le crâne contre le mur. Ca lui fera une personne à rayer de son carnet et même si sa victoire ne sera pas aussi glorieuse que dans ses rêves les plus basiques, il aura au fond de lui une certaine satisfaction à le voir s'écrouler.

Luke fixe l'arrière de la jambe dominante d'Andréas. La tentation est forte, très forte. Il sent un élan de bravoure et d'inconscience le gagner et sa jambe à lui s'active plus vite qu'il ne l'aurait espéré. L'instinct de survie parfois ça déconne complètement et Luke, au lieu de faire le mort comme un petit opossum préfère flanquer un coup de pied violent à l'arrière de la jambe d'Andréas. Son coeur cri CREVE mais sa bouche reste fermement close, bouclée par la rage. Il cogne le gars avec force et lui fait perdre l'équilibre. Le mélange entre son coup et la surprise que doit éprouver Andréas à cet instant a sans doute contribué à ce succès mais le résultat est le même, même si Luke est déçu de ne pas voir son os traverser sa jambe... C'est beau de rêver. Mais ce n'est pas de sitôt qu'il pourra le rayer de sa liste.



En bref : Luke n'est pas une petite chose fragile et n'a pas besoin d'être protégé par Andréas. D'ailleurs il ne l'aime pas, une sombre histoire de pancarte et tomates pourries. Du coup il lui donne un coup de pied pour le mettre à terre mais Andréas trébuche juste au lui de se fracasser tout entier au sol comme un jenga (franchement t'aurais pu faire un effort).

Résultat du dé : La grande prêtresse a parlé. 2) Luke fait perdre l'équilibre à Andréas mais en dehors de la stupéfaction et d'un bleu le lendemain, il n'est pas blessé.
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Aoibheann Burke
Aoibheann Burke
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Lun 27 Juin - 13:08

La banque était dans un tel état d'agitation (due en partie à la crise de nerfs d'Aoibheann) que l'irlandaise ne remarqua même pas l'arrivée des Borden et le début du braquage. Elle avait toujours eu de la voix (c'est pas Max qui irait le contredire) et hurlait assez fort pour couvrir les cris d'assaut de toute l'armée confédérée.
Ce ne fut que lorsque les premiers coups de feu furent tirés que la jeune harpie trouva enfin le silence dans un hoquet stupéfait.

Les yeux écarquillés de surprise, elle s'immobilisa pour regarder autour d'elle et constater qu'une flopée de brigands masqués avaient envahi le hall de la banque et encore plus choquant : la poupée en détresse ne l'était plus du tout et entreprenait maintenant d'alléger gaiement les bourses alentours. Elle se rapprochait d'ailleurs dangereusement d'Aoibheann qui, bien que son porte-monnaie soit aussi vide que la caboche de ses cousins pendant une soirée de beuverie, refusait d'avoir à lui tendre sa besace, question de principe. Mais les 3 cents qu'elle possédait pour toute fortune furent sauvées par le gong… ou plutôt par le coup de feu qui arracha la moitié de la tête de son guichetier. Aoibheann vit s'envoler au ralenti un œil bleu teinté de rouge et se surprit à penser que cela lui apprendrait à regarder les gens avec autant de mépris. Le temps reprit une progression normale en même temps que la pupille volante se perdit au milieu de la foule affolée. La rousse croisa un instant le regard de la blonde, leurs deux robes constellées de taches jumelles, avant que la bourrade d'un anonyme paniqué ne la projette contre la femme qui avait essayé de la retenir un instant plus tôt. Ou était-ce un siècle ?

On ne pouvait pas vraiment dire que la banque avait été un endroit calme en cette chaude journée d’été, mais maintenant c’était carrément la débandade. Les coups de feu pleuvaient, le sang coulait, les femmes hurlaient et les braqueurs… braquaient. Aoibheann fut heureuse de constater qu’un homme à la stature d’une armoire à glace se tenait maintenant entre elle et la menace la plus proche avant de se sentir vexée qu’il n’annonce être là que pour protéger le gnome et la minette à ses côtés et d’avoir été oubliée dans l’équation. Toujours sympa. Et bien puisque c’était comme ça Aoibheann se dit qu’elle se débrouillerait très bien toute seule et profita de la cohue générale pour se frayer un chemin dans la foule loin des agresseurs jouant des coudes à qui mieux mieux pour ne pas se faire écraser (elle commençait à être championne dans cette discipline). Son errance au petit bonheur la chance l’amena contre la porte qui menait derrière les guichets, porte qu’elle franchit en espérant y trouver une cachette où elle pourrait se faire oublier le temps que les brigands récupèrent ce pour quoi ils étaient venus.

Maintenant à quatre pattes l’irlandaise poussa la porte le plus discrètement possible, juste assez pour qu’elle puisse s’y faufiler avec jupe et jupons et alla se terrer dans le coin sombre le plus proche : ce même comptoir de l'autre côté duquel elle se trouvait quelques minutes plus tôt. Le cadavre de son guichetier s'y trouvait toujours appuyé, le miracle de la gravité ayant fait basculer de pauvre homme à la tête éclatée en avant et dont les jambes maintenant pendantes auraient au moins la vertu de cacher un peu la jeune Burke de la vue d'un éventuel criminel de passage. Rares étaient les cachettes glamour lors des braquages inopinés et Aoibheann avait juste besoin d'un moment afin de reprendre ses esprits et d’aviser pour la suite. Ici au moins elle ne risquait pas de se faire piétiner par un troupeau de silverstonois en panique.



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Aoibheann Burke
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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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Dim 3 Juil - 15:14
   
 
For a fistful of dollars
Quand une voix grondante retentit jusqu’à l’étage, portée par les cris de la foule, Makoyepuk se fige - l’impromptue demoiselle s’en est allé depuis quelques minutes déjà ; quel dommage, il en aurait bien fait une sentinelle. Seul pour protéger la cagnotte des Henessy, la porte qu’il s’était juré de ne pas quitter va devoir se garder seule l'espace d’une minute : même s’il se doute qu’aucune bonne surprise ne l’attend au bout du couloir, il faut bien regarder le danger dans les yeux histoire de pouvoir le jauger.
Quand le coup de feu retentit à mi-chemin, il sait qu’il n’a plus besoin de marcher à pas de loup pour s’approcher de l’ennemi : il fait d’ailleurs vite l’aller retour jusqu’au bureau de Dante une fois qu’il a vu ce qu’il avait à voir. Et on peut dire que ça ne lui a pas vraiment plu. Lui qui pensait ne jamais trop suer en travaillant pour un gang bien implanté, il est encore plus déçu de constater qu’il sera l’un des rares à mériter sa paye aujourd’hui ( s’il vit assez longtemps pour la recevoir ).

Une fois ses foulées enjambées, Il ouvre grand la porte du bureau, mais ne s’y aventure pourtant pas. Il reste sur le pas de la porte, comme un chien à qui on aurait interdit l’entrée.  — Six hommes armés arrivent. Je vais essayer de gagner un peu de temps, mais je ne pourrais pas les retenir. Faites ce que vous avez à faire. “ Il sait que le combat à venir est perdu d’avance - d’ailleurs, il ne compte pas se battre ( pas vraiment en tout cas. ), puisqu’il ne peut pas. Ce qu’il veut, c’est faire gagner du temps à ses employeurs.
Perdu pour perdu, il se désarme donc en partie, histoire d’assurer à l’autre équipe un peu plus de sécurité - et peut-être de bon arguments si débat il doit y avoir. Trop pressé, Il les laisse en revanche se répartir la maigre armurerie composée de deux colts, et referme avec empressement la porte. Il ne garde que sa winchester et son couteau, caché dans une botte, se demandant à quoi bon.
Son seul plaisir, avant de partir à l'abattoir, est de claquer la porte à la figure de son employeur et d’un banquier ( mademoiselle Rinaldi se tire saine et sauve de cette petit vengeance, puisqu’il ont affronté le Diable ensemble ).

Avant de faire face à sa peut-être fin, il souffle un grand coup et se rappelle du toit de grange qu’il faut réparer à la ferme. Ça va coûter cher, c’est sûr.
Quelques secondes plus tard, il est déjà au bout du couloir, accroupi contre le coin de porte qui mène aux escaliers. Les pas des bandits font grincer le bois de ce modeste ouvrage, annonçant leur nombre ainsi que leurs carrures. A cette distance, il n’a pas le luxe de jeter un dernier coup d'œil sur cette funeste assemblée : il va devoir se contenter de vider son fusil, et voir ce qui reste après. Son angle d’attaque n’étant pas trop mauvais, il se dit qu’avec un peu de chance, il pourra en descendre deux ou trois. De toute façon, il a l’avantage de la surprise.

Le premier coup retentit, bien vite suivi d’un deuxième. Makoyepuk est à moitié à découvert, tâchant de se débarrasser d’un maximum de molosses. Il espère ainsi éviter la peignée de sa vie une fois qu’ils mettront la main sur lui ( ça, il en doute moins ).
Dans le lot, il y a un type aux yeux bleus dont il aimerait bien se faire la tête - son regard ne lui revient pas. Il continue donc de vider son chargeur, le rugissement des balles s’accompagnant des hurlements d’une foule d’otages. Avec tout ce brouhaha, l’homme de main ne sait même plus qui tire, quand, et d’où : le tonnerre gronde à l’intérieur, une vraie tornade de plomb qui défigure les murs de la banque.

C’est une vive douleur qui l’alerte d’un tire qui à fait mouche - pourtant, le concert continue. Lui s’affaisse dans le couloir, vidant ses poumons d’un cri étouffé par les murs qui le contiennent. La brûlure lui fend le côté : juste au-dessus de la hanche, une tâche de sang éclos ( vu comme elle s’étend, la balle doit avoir traversé ). Ne voulant en voir plus, Makoyepuk se contente de tourner la tête après ce maigre constat et tape du poing contre le sol, à la fois pour exorciser sa douleur, mais aussi pour se maudire d’aimer trop l’argent. On a pas idée de s’infliger ça pour une poignée de dollars - mais raisonner ne sert à rien, demain, la grange aura toujours besoin de réparations.
Putain - “ Il se redresse “ de bordel “ Puis s’appuie contre le mur “ de merde ! “ Il souffle de nouveau un grand coup ( histoire de ne pas geindre ) et entame une énième course jusqu’au bureau, cette fois moins cadencée et plus claudiquante. Les gouttes de sang que sa plaie vomit sur le sol à chaque mouvement s’écrasent sur le parquet dans un bruit odieux.
Ouvrez la porte ! “ Il tire un dernier coup de feu vers le fond du couloir, histoire de garder l’association de voleur à bonne distance ( de préférence, terrée dans les escaliers ). Cette fois, il n'attendra pas docilement dehors. Il n’a pas vraiment envie de mourir, et ce n’est pas comme si la fine équipe administrative allait pouvoir se passer de ses services dans cette situation épineuse. “ Ouvrez ou il vont cribler le mur de balles ! “ Son empressement, cette fois-ci, trahit un peu plus sa terreur.
:copyright: Laueee


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Résumé :Mako aperçoit le bazard en bas et décide de faire gagner un peu de temps à Pearl, Filippa et Dante pour s’organiser. Il leur laisse deux colt et va avec son fusil et son couteau affronter les gars qui grimpent dans l’escalier. Ils tirent sur le groupe et tente de viser Cole, mais il se prend une balle et retourne vers le bureau de Dante pour espérer se mettre à couvert.

Lancé de dès d’attaque :
1. Mako vide son chargeur sur les gars de Cole mais se prend une bastos quelque part qui le calme vite.
2. Mako vide son chargeur sur les gars de Cole mais son fusil s'enraye vite avant qu'il ne touche quelqu'un.
3. Mako vide son charger sur les gars de Cole et en touche deux, un sérieusement et un plus superficiellement.
4. Mako bute 1 gars des Borden et tente de blesser Cole.
Makoyepuk Blackfoot
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
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Dim 3 Juil - 22:15
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La plume a fini de crisser sur le papier. La question de Dante fait encore écho dans l’air. Les premières balles sont tirées en bas. Le coeur rate un battement.

De la tranquillité brève héritée du contrat signé et de l’apparente décontraction de Dante, il ne reste rien.
La surprise écrase tout.
Une inspiration, un hoquet à travers les lèvres entrouvertes. Les paupières épaisses de l’italienne se soulèvent pour dévoiler deux pupilles noires et écarquillées.
La cohue qui résulte du plomb, étouffée par les épais battants de la porte ouvragée - maigre défense -, ramène Filippa à elle. Ses sourcils se froncent. Sa bouche se pince. « L’argent ! » est le seul mot articulé par son cerveau tandis qu’elle observe la pile de billets verts amoncelés entre elle, Dante et Pearl. Elle a sué sang et eau pour ce pactole. Il est hors de question que des parvenus de débiles d’américains - car ils ne pouvaient être qu’américains - ne le lui arrache.

« Cazz’, ma non ci credo !* » jure-t-elle en se redressant.

Sur l’épais tapis, la chaise ne crisse pas. Sa main trouve son chemin toute seule jusqu’à son pistolet. Il est prêt à être pointé devant elle dans un geste qu’elle connaît par coeur lorsque Makoyepuk fait irruption dans le bureau. Contre la poignée de la porte, ses jointures sont aussi blanches que le blanc de ses yeux que la tension dévoile trop. Il parle vite. Chaque mot est haché. Ils tombent comme des couperets.
Pas de fantôme, cette fois. Six hommes. Et deux colts qu’il fait glisser sur le parquet avant de claquer la porte.
La comptable se presse pour recueillir les armes échouées contre le rebord du tapis pour les distribuer à Pearl et Dante déjà en train de rassembler l’argent. Elle n’a pas besoin de leur dire de le cacher.

Les coups de feu éclatent comme des feux d’artifice de l’autre côté de la porte. « Trop proches, » siffle-t-elle pour elle-même en se précipitant pour aider le banquier et madame Hennessy.
Derrière, le tonnerre gronde. Elle ne pense pas à son compagnon de route en train de se faire trouer comme une passoire. « Concentre toi, » s’intime-t-elle. Filippa n’est pas une débutante.
Le calme méthodique de l’urgence finit par l’envahir tandis qu’elle empile les liasses. Elle a survécu à pire. Elle pense à nonno et nonna, tous seuls dans ce pays de poussière, de sang et d’os. Les liasses passent de mains en mains. Elle pense à ses petits frères, à ses parents. Elle ne peut pas mourir. La table se vide. Combien d’hommes a-t-elle tués ? « Je les tuerai eux aussi. » Elle -

La voix de Makoyepuk résonne dans le couloir. Une dernière balle tirée aussi.

« Ça y est, » songe-t-elle en se retournant vers la porte. « Il est mort. » Une course claudiquante se rapproche. « Il en a au moins blessé un. »

Clic.

Elle arme le chien de son beretta, prête à exploser la cervelle du braqueur pour retapisser la pièce, mais c’est la voix de l’autochtone qui résonne à nouveau.

Pendant un instant, un clignement d’yeux, elle hésite. Elle risque de se faire canarder, si elle y va. Le corps de Makoyepuk pourrait bloquer - ou du moins ralentir - l’entrée. Pourquoi prendrait-elle ce risque ?

Mais elle ouvre le battant juste assez pour y glisser un bras et tirer le natif à l’intérieur. Dans le miroir accroché dans le couloir, elle distingue le sommet d’un crâne qui jaillit de l’escalier. Une balle éclate le reflet en mille morceaux. Le son des débris de verre qui dégringolent se perd dans la porte qui claque.

Malgré son calme froid, l’adrénaline lui brûle la peau. Filippa se précipite sur le côté d’une armoire, postée à côté de la porte comme une sentinelle. Puis, elle prend appui avec ses pieds contre le mur perpendiculaire et pousse de toutes ses forces. Sa respiration se crispe, s’arrête, tant l’effort tord ses mollets et ses cuisses.

« Sposerai un guardaroba di merda !** » grince-t-elle derrière ses dents serrées.

La peur de mourir l’a rendue plus forte que d’éplucher les carottes. Sous ses muscles agonisants, le meuble tangue, mais ne cède pas.
Lorsque Mako y appuie son épaule, l'armoire finit par céder. Elle s’écrase avec fracas contre le mur d’en face, pile en diagonale de la double porte. Impossible de tourner les poignées, désormais. La petite clé dorée saute de la serrure comme un bouchon de liège.
Déséquilibrée, la comptable glisse contre l’armoire renversée et se rétame contre le parquet en soufflant.

« Combien… tu en as tués ? » demande-t-elle à Makoyepuk en se redressant dans une déglutition.

Un coup d’oeil vers la table. Dante et Pearl ont tout fait disparaître. « Bien. »

Elle a du sang sur les mains.

« Che… ? » s’étonne-t-elle en en retournant ses mains. Pas de coupure.  

Ses yeux plein d’incompréhension rencontrent ceux du natif. Et de la flaque de sang qui poisse sa chemise. Ses sourcils se nouent, mais sa voix reste neutre. Concentrée.

« Grave ou ça va aller ? »

Personne, ici, n’est habilité à faire des sutures. Et cela, le natif le sait très bien.


*Putain, mais j’y crois pas !
**Tu vas bouger armoire de merde !




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Résumé du post

À l'étage, ils entendent les premiers coups de feu. Fifi s'arme de son pistolet et récupère les deux armes gracieusement données par Mako qu'elle distribue à Pearl et Dante. Elle les aide à rassembler l'argent avant d'ouvrir la porte à Mako et de la bloquer avec une armoire.

Lancé de dé : 4. Fifi renverse l'armoire qui bloque bien comme il faut les deux portes.






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Dante Valentine
Dante Valentine
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Ven 22 Juil - 15:56
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Les papiers étaient finalisés, enfin. Il aura donné son sang et sa sueur pour cette entreprise, et il ne croyait pas si bien dire, car la cohue qui ne tarde pas à se faire entendre n’échappa à personne. Le banquier, blanc comme un linge, avait désormais perdu toute sa superbe. Bon sang de bonsoir que se passait-il ? Des mois sans l’ombre d’un incident, pourquoi fallait-il que ça se produise maintenant ? Tout comme les deux autres, son attention alla d’abord à l’argent, ce précieux pécule si difficilement accumulé, celui qu’il fallait protéger à tout prix. Dante crut que son coeur allait s’arrêter en voyant la porte s’ouvrir, mais ce n’était heureusement que l’Indien qui venait les prévenir. Cacher les billets, vite ! Six hommes. Et cet indigène ne leur avait donné que deux colts. Autant dire qu’ils ne faisaient pas le poids. Il échangea un regard horrifié avec Pearl avant de s’activer. « Dépêchons nous ! »

Aussitôt il délaissa le colt, s’affairant à rassembler l’argent disposé en tas ordonnées sur la table. Il se précipita vers le coin à droite du bureau et souleva le riche tapis oriental qui recouvrait le sol. A cet endroit, les lattes de parquet endommagées se soulevaient aisément. Des mois qu’il devait les faire réparer, mais ce serait la cachette parfaite - du moins, il l’espérait -. Il les souleva et courut vers la table de nouveau pour se saisir des multiples billets de banque. « Allez plus vite ! » Rabrouer l’épouse Hennessy n’était certes pas dans ses habitudes, mais l’urgence de la situation faisait passer les bonnes manières au second plan. Enfin, tout l’argent se retrouva bien en sûreté, la latte replacée comme si de rien n’était, le tapis remis en ordre.

Le grand fracas qui retentit dans toute la pièce le fit sursauter avec violence, mais heureusement la chance - ou plutôt une belle Italienne - avait joué en leur faveur. L’armoire bloquait désormais la porte, ralentissant considérablement une possible attaque - peut-être même que leurs assaillants se décourageraient -. Valentine récupéra son colt - sans doute peu utile entre les mains d’un si mauvais tireur - et s’avança aux côtés des deux autres. Malheureusement, aucune fuite n’était possible - sinon inutile de dire qu’il aurait profité de la diversion pour filer -. Il faillit néanmoins glisser sur ce qui s’avéra être une énorme tâche de sang. Puis un regard lui indiqua que l’Indien - Backmoot, il lui semblait que c’était son nom - avait été blessé. Il se tourna vers Miss Rinaldi « Il pourra tenir le coup ? » Ce n’était pas tant pour sa santé qu’il s’inquiétait, mais plutôt pour sa capacité à faire son travail en un moment qui l’exigeait cruellement. Il n’était déjà que quatre - dont deux femmes qui pourraient certainement s’évanouir ou faire une crise d’hystérie à tout moment -. Il se plaça par réflexe devant Pearl, bien décidé à la protéger de son mieux - Il aurait volontiers sauvé sa peau avant tout, mais Liam l’étriperait si son épouse venait à disparaitre -. Sans doute cela était-il peu nécessaire. Grâce à l’action de Filippa - décidément, elle était exceptionnelle pour une femme -, ils étaient désormais en sécurité. « Je doute qu’ils entrent si facilement, le shérif et ses hommes ne tarderont sans doute plus à arriver maintenant… » Mais oh, malheur de malheur, dans sa précipitation il avait malencontreusement laissé les documents compromettants sur la table, au vu et au su de tous !



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Résumé


Sous le coup de la panique, Dante presse Pearl pour qu'ils cachent l'argent, qu'ils dissimulent avec soin sous des lattes de parquet (malheureusement il ne s'est pas rendu compte qu'il a oublié de cacher les fameux documents sur lesquels ils viennent de travailler). Il se place devant Pearl, persuadé que maintenant ils sont à l'abri et n'ont plus qu'à attendre d'être secourus



Lancé de dé : 4. L’argent est bien caché mais les papiers les incriminant sont restés en évidence sur la table




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Dante Valentine
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Pearl Hennessy
Pearl Hennessy
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Crédits : @STOLAS
DC : Maxence Burke & Nadie & Jacob Kalawai'a & Grace Monaghan & Harold Beaver
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Age : 43 ans
Statut : épouse de Liam Hennessy, mère de Rose et James
Job : Membre de la society, femme de notable et chef de gang
Habitation : La maison Hennessy se situe à proximité de l'usine d'armement, sortie ouest de Silverstone.
Disponibilité : Toujours !
Mar 26 Juil - 15:39
UNFORGIVEN
An Fistful of Dollars

L’armoire s’affaisse dans un énorme fracas qui transforme le noble mobilier en vulgaire barricade.  Tandis ce que Filippa et Makoyepuk consolide leur retranchement, Pearl ramasse les billets sans précaution et fait des allers-retours dignes d’un candidat de Fort Boyard, du bureau au banquier. Elle récolte le magot en étendant les bras sur la table en bois laqué, brassant pêle-mêle toute la recette du gang dans ses mains crispées. Tout comme Dante, dès les premiers coups de feu, ses yeux n’ont plus eu de lueur que pour le monticule de fric vulnérable qui les connecte tous. Les deux s’impatientent, soufflent, grincent, mû par le même instinct qui anime les dragons.
Le gang Hennessy n’a pas l’habitude qu’on vienne le chahuter sur son propre territoire, tous les locaux savent que les conséquences n’en valent pas la peine. Liam et les siens n’ont jamais eu peur de partir en guerre. Alors, qui ose ?

« Installez le sur le fauteuil » indique-t-elle à Filippa qui fait de son mieux pour défendre la place et secourir l’indien. « Tu as pu les voir ? Les compter ? » poursuit-elle sans le regarder.

Malgré le contrôle dont elle fait preuve, l’aiguillon de la peur s’insinue dans ses paroles. Liam est loin et son cerveau affolé commence à imaginer la machination qui est à l’œuvre. Pearl a déjà vu la mort cogner à sa porte sous pas mal de visage et à n’importe quelles heures de la journée. Toutefois en quinze ans, jamais elle n’a dû tenir le siège avec aussi peu d’hommes. Ceux qui les attaquent savaient quand.

Ce n’est qu’une fois que le tapis recouvre correctement la trappe que Pearl exprime enfin son sentiment.

« Il faut tenir à tout prix » affirme-t-elle sur un ton qui laisse peu de place à l’imagination. « Le chef revient avec nos hommes d’un instant à l’autre. On ne peut pas perdre. »

Du bout des doigts, elle écarte les lattes de la persienne qui les abrite des regards indiscrets. Le rayon de lumière trace une bande sur ses yeux. Son regard se perd un instant dans l’horizon, désespérée d’apercevoir la blanche chevelure de son Lancelot cavaler sur la voie principale.

« Il n’y a plus personne dans la rue » murmure-t-elle, sonnée. L’attaque est trop inimaginable, elle comprend trop tard que leur cynisme les a précipité dans un piège savamment ficelé. La porte ne tiendra certainement pas longtemps, quant aux autres issues...  
« Donne moi la winchester » demande-t-elle à Filippa pour qu’elle débarrasse Makoyepuk « On peut leur rendre la situation un peu plus claire... »

Collant sa rétine à l’œilleton, Pearl balaie son territoire d’un œil de tireur d’élite, aveuglée par le soleil qui frappe les toitures. Il lui semble distinguer l’arrondi d’un chapeau derrière la poutre d’un perron.

« Surveillez la porte. »

Le déclic de l’arme précède de quelques secondes une détonation mortelle qui fouette le silence de l'avenue déserte. La silhouette d’un homme s’écroule dans la rue avec son chapeau qui roule sur quelques mètres.
Les Hennessy n’ont pas l’habitude de discuter.
Son deuxième tir fauche un type qui tente de traverser la rue en courant pour changer de planque. Ses hurlements indiquent qu’il n’est sûrement pas encore mort mais qu’il n’ira pas plus loin.

A l’instar de Dante, elle ne poursuit pas le rangement et la dissimulation pour se concentrer vers les points faibles de cette pièce.
Liam aurait certainement pu faucher les douze types dehors en moins de dix minutes. Pearl s'efforce d'agir comme elle s'imagine qui le ferait. Maintenant qu'elle a éliminé deux gars, les siens ne peuvent pas changer d'avis. Ils mourront tous les trois s'il le faut.

Elle s’éloigne de la fenêtre et oriente le canon vers la porte scellée.

« Les autres vont arriver » affirme-t-elle, essoufflée, plutôt comme un mantra qu’une promesse.  

GET LUCKY
Résumé du post

Pearl aide Dante à cacher l'argent dans une planque secrète à l'intérieur du bureau. Décidée à attendre et à tenir le siège jusqu'à l'arrivée imminente de Liam, elle shoote 2 types des Borden depuis la fenêtre du bureau, dans la rue.

Résultat aux dés : 4 (dé de 4)

"1. Pearl ne voit personne dehors
2. Pearl voit un homme des Borden mais ne parvient pas à le blesser.
3. Pearl voit quelques hommes des Borden à l’extérieur et parvient à en blesser/éliminer un mais les autres ripostent.
4. Pearl parvient à éliminer 1 à 2 hommes des Borden placés à l’extérieur en visant par la fenêtre avec son fusil."






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Pearl Hennessy
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Destiny
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Destiny
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EVENT UNFORGIVEN. A fistful of dollars Lj4l
Mer 24 Aoû - 20:09
UNFORGIVEN
An Fistful of Dollars

En bas, l’agitation fait rage alors qu’un guichetier prend une balle face à son refus d’obtempérer. Il semblerait que les Borden ne soient pas ici pour simplement faire une visite de courtoisie. Tout cela risque de fortement agacer le maire Rosenbach, le marshall Murphy mais aussi Liam Hennessy dont les moustaches doivent s’hérisser en cet instant.

Mademoiselle Burke, bien caché derrière son guichetier sans tête, voit des billets dépassés de ses mains inertes. L’homme avait donc prévu de voler son patron. C’est à Aoibheann de décider quoi faire de ce qu’elle peut apercevoir, mais si elle saisit cette opportunité, personne ne la verra récupérer les billets verts.

Pénélope quant à elle se retrouve couverte de sang, elle aimerait sortir d’ici, aller se nettoyer et surtout prévenir les renforts dehors que tout commence à déraper. Mais le destin en a décidé autrement, madame Borden est coincée en bas avec sa belle-mère et deux hommes Borden.

La balle perdue du Blackfoot manque d’atteindre Wendy Borden qui l’évite de justesse en attirant vers elle sa jeune et insouciante belle fille. Derrière elle, l’homme qui tient en joue une civile évite la balle qui arrive dans l’épaule de la femme de l’épicier concurrent des italiens. Harriet Oleson s’effondre de douleur sous les cris d’effroi de sa fille Nellie.

Pour Andreas qui connaît bien les braquages, une ouverture aurait pu se faire pour lui, celle de s’enfuir et prévenir les autorités. Mais toutes les issues sont bien gardées. Il pourra tenter de faire diversion, à ses risques et périls …

Luke, de là où il est voit les deux hommes Borden se faire abattre par Pearl Hennessy. Il peut donc tenter de monter à l’étage prévenir Cole.

En haut, Dante Valentine se rend compte de sa bourde en voyant les documents laissés en évidence et parvient à les cacher juste avant que les hommes de Borden parviennent à défoncer la porte. Ils sont trois, suivis de Cole. Qu’ils se rassurent, le Destin a décidé de faire les choses pour eux : Pearl voit le canon de son arme s’enrayer au moment où elle veut tirer. Cependant, Makoyepuk bénéficie d’un tir de précision, il tue un homme Borden sur le coup, blessé il aura du mal à tirer une nouvelle fois avec autant de précision et sera uniquement en capacité de blesser. Filippa Rinaldi, chauffée par l’adrénaline tire à son tour, tuant un autre homme sur le coup et blessant le deuxième.

Cole Borden se retrouve donc en difficulté, accompagné seulement d’un homme blessé. Fort de son pouvoir de persuasion, il gagne cependant un peu de temps (+1 tour) s’il décide de parlementer avec les victimes.

Mais Sophia Thompson, qui était si discrète jusque-là, elle, elle parvient à se frayer un chemin à l’extérieur, à temps pour voir les deux hommes se faire abattre par Pearl Hennessy. Deux options s’offrent à elle, entrer dans le saloon en face et tenter de s’emparer d’une arme, ou prévenir le shérif qui n’est pas en ville.



GET LUCKY
Un petit sous-titre


Des dés ont été tirés pour tous vos personnages. Vous pouvez rebondir dessus, tenter de vous en sortir mais attention ... Il ne reste plus beaucoup de temps !
Ordre de passage de ce deuxième tour :

Cole Borden
Wendy Borden
Pénélope Borden
Andréas Richter
Luke
Aoibheann Burke
Sophia Thompson
Makoyepuk Blackfoot
Filippa Rinaldi
Pearl Hennessy
Dante Valentine






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