- NOM › Burke. - PRÉNOM › Amelia. - SURNOM › Mère est peut-être le seul sobriquet qu’elle tolère. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Myrtleville, dans le comté de Cork, en Irlande, le 27 Octobre 1833. -  GE › 54 ans, déjà. Le temps passe vite sans pour autant trop creuser le visage de madame. Il faut dire qu’elle se farde bien... - NATIONALITÉ › Ses papiers sont en règle ( elle fait de très bon faux), elle est donc aujourd’hui américaine. - ORIGINES › Fille de la vieille Europe, elle a quitté son pays mais ne l'oublie pas pour autant. Paradoxale dans son amour, elle efface son accent mais regrette terriblement le bord de mer. Ce sont les paysages d’Irlande qui lui manquent, pas sa vie là-bas. - MÉTIER › Femme de chambre chez les Hennessy, même si elle se serait satisfaite de ne rien faire - hélas, sa progéniture l’y contraint depuis peu. - RICHESSE › $$$$.Madame pleure souvent son manque d’argent, mais les jolies toilettes qu’elle offre à sa fille disent le contraire. Les dollars, quand ils arrivent en nombre, ne sont en réalité jamais sien. - ORIENTATION SEXUELLE › Il faut épouser un homme pour vivre et les charmer pour perdurer. Pourtant, elle ne les apprécie aucunement. - STATUT SOCIAL › Veuve éplorée, femme de rien qui s’imagine bourgeoise, Amelia sème le mystère sur sa situation. Elle en oublie parfois la réalité qu’elle confond avec quelques-unes de ses inventions. - CROYANCE › Fervente catholique, elle n'abandonnera pour rien au monde sa foi, pas même au profit du bon protestantisme - seule exception dans son plan de conquête et de grandeur. - SITUATION FAMILIALE › Madame n’est pas mariée. Elle ne l’a jamais été, bien qu’elle fasse pleurer dans les chaumières avec ses histoires de mari mort durant la traversée. - GANG/CLAN › aucun - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › à Silverstone, dans un petit appartement.

- SALOON OU ÉGLISE › Si elle pouvait se recueillir, elle le ferait volontiers. Pourtant le temple ne l’attire pas : c’est chez elle qu’elle fait sa propre messe. Et puis, le saloon, n’abrite que des puces et des vauriens. - WHISKY OU BIÈRE › Les deux. Tant qu’il y a l’ivresse, elle pourrait tout boire - passe temps secret, sauf pour ses enfants. - VILLE OU CAMPAGNE › La campagne est une maladie qui vous ronge l’être et endort votre cerveau. Elle vous prive de ce que le monde a à vous offrir. - CHEVAL OU DILIGENCE › Diligence. Elle ne sait pas monter à cheval, bien qu’elle aurait aimé être une sorte de Godiva des temps moderne. - POKER OU LECTURE › Poker. Amelia adore les jeux de cartes : seule, elle place inlassablement sur la table de sa cuisine les paires d’as et de valets. - COWBOY OU INDIEN › Elle répugne les indiens - ou plutôt, en a peur. On lui a dit tant d’horreur sur ces gens-là. Les cowboys, souvent du même sang, n’arrivent pas non plus à trouver justice à ses yeux. - COLT OU WINCHESTER › Winchester. Elle a un fusil qu’elle garde toujours près de sa fenêtre, au cas où Maxence rentrerait à la maison. - ARGENT OU FAMILLE › Argent. Sans le moindre doute. Quoique, c’est sur sa famille qu’elle mise pour le lui ramener. Petite Aoibheann, douce enfant qu’elle croit aimer, fera un bon mariage.  - CALUMET OU MARLBORO › Malboro. Elle en fume, même si cela lui jaunit les dents. Il y a des plaisirs qu’on ne peut se refuser.

#1. Elle a toujours aimé les perles. petite fille qui grandit sur la côte de Myrtleville, elle demande aux garçons d’aller lui en pêcher sans qu’aucun ne s’y soit pourtant mouillé. Son inspiration pour le luxe, elle ne le tire pas de sa laide et triste mère, mais de sa tante qui est d’une beauté sans pareille : elle a même fait bon mariage grâce à ses charmes. Alors, pour ne pas finir épouse de pêcheur, elle travaille dur sur ses boucles blonde et ses joues qu’elle rosie. A douze ans, elle se maquille déjà comme une putain, malgré l’insistance du chiffon de sa mère qui lui brûle le visage à chaque fois qu’elle efface ses peintures faciales.

#2. Elle veut grandir toujours plus vite, alors on la met au travail : la vieille noblesse du coin la demande comme bonne en échange d’un peu d’argent envoyé aux bercaille. Bien sûr, elle est ravie et se donne corps et âme à ce métier : elle récure sans fin la rampe de l’escalier principale, court derrière la dame pour qu’elle soit toujours ravie et se dandine devant le maître de maison telle une dinde qui n’aurait pas compris ce qu’est un loup. Mais ce n’est pas pour elle que le seigneur aiguise ses griffes : une cuisinière un peu plus jeune qu’elle est dévorée après le dîner. De rage, elle s’en va sauter sur le fils du métayer.
Ce fut une nuit courte et sans plaisir, doublée d’une mauvaise nouvelle qui grandit en elle et dont elle n’apprendra l’existence que trois mois plus tard. A seize ans à peine, elle est renvoyée de la propriété pour mauvaise conduite. Sa famille ne veut pas d'elle non plus, alors elle cavale dans la ville et fait quelques petits boulots tant que son ventre ne pousse pas trop. C’est un prêtre qui finit par la recueillir, sans aucun jugement pour sa condition. Elle met même au monde son premier enfant dans l'Église : Gabriel, le mal nommé.

#3. Elle part parce que le clergé ne peut pas nourrir trois bouches et qu’un prêtre accompagnée d’une femme pas même mariée qui a donné naissance à un enfant dont on ne connait le père, ça fait mauvaise publicité. Avec le lait qui abonde dans sa poitrine, elle se fait donc nourrice - mais elle n’arrive jamais à avoir une goutte de sympathie pour les enfants qu’elle berce. Même son fils ne semble pas trouver grâce à ses yeux.
Pas satisfaite de son salaire, elle préfère voler ses employeurs et disparaît dans la nuit sans préavis. Sauf que voilà, il n’y a pas assez pour deux dans le pactole qu’elle leur a tiré : petit Gabriel ira donc reposer dans la terre. Sans l’ombre d’un regret, elle le met dans une boîte qu’elle cache sous un arbre.

#4. Elle loue une chambre avec l’argent volé, mais s’achète surtout de belle toilettes pour sortir en société. Comme lui a dit sa tante, il n’y a que par les hommes que l’ont obtient en tant que femme sur terre son salut - Elle se fiance, se défiance, disparait, prend ce qu’il y a à prendre et fait sa fortune. Un jour, une des filles qu’elle côtoie lui dit qu’elle ferait mieux de devenir logeuse d’enfant. “Tu prends les gosses, tu touches un peu d’argent tant qu’ils vivent sous ton toit, puis tu touches encore un peu d’argent quand tu leur trouves une autre famille.” Avec toutes ces sottes qui finissent rondes, l’affaire est florissante. Il n’en faut pas plus à Amelia pour se lancer dans le business : elle fait un crédit à la banque pour acheter une maison à Cork et se met à collectionner les poupons. Sauf que voilà, on fait toujours plus de bénéfice en les gardant un maximum de temps à la maison. Mais c’est encore mieux quand ils n’y sont pas ( leurs cris lui font vriller le cerveau ) - Gabriel, dieu ai son âme, lui inspire une bien vilaine idée.

#5. Quand le petit Maxence arrive chez elle, elle se dit que celui-là est trop grand pour le mettre dans une boîte. Elle prévoit de le jeter dans un puit, mais le garçon est malin en plus d’être débrouillard. Le jour il vole, ramène quelques biens et enrichit même ses poches qui semblent pourtant trouées. Alors, en lui faisant croire qu’elle sera une mère pour lui après chaque baffe, elle parvient à le garder ( sans pour autant le supporter ). ça et une bonne addiction à l’alcool lui permettent de s’acheter ses services : maintenant c’est lui qui creuse les trous pour les enfants qu’elle y jette.

#6. Le crédit peine à être remboursé, alors pour gagner la pitié de son banquier, c’est son lit qu’elle conquière. Elle se dit même qu’elle s’en fera un époux plutôt supportable, lui qui est vieux et veuf. Dix ans à jouer à la bonne épouse, ça lui parait faisable - mais la justice a d’autres plans pour elle. La rumeur court comme quoi les enfants rentrent chez elle mais n’en sortent jamais. C’est vrai que les faux actes d'adoption s'empilent sur son bureau, mais les parents fictifs viennent rarement au commissariat pour plaider son innocence. Il est temps de partir : elle prend donc deux billets pour l’Amérique.

#7. La traversée est longue dans les cales du bateau. ça pue la mort et Maxence est intenable. En plus de ça, Madame Burke fait un joli dénie de grossesse : quand les contractions viennent, elle réalise qu’un enfant va encore lui sortir des entrailles. On la force même à la garder contre sa belle robe jaune quand la petite arrive toute ensanglantée d’entre ses cuisses. Elle voulait l’appeler America tout simplement pour ne pas vraiment la nommer, mais ne pouvant s’en débarrasser avec tout le monde qui gravite autour du bambin, elle finit par s’y attacher - en quelque sorte. On a forcé son amour, alors elle lui donne un vrai nom : Aoibheann. Elle en fera une louve, vu que ses cheveux commencent à devenir blanc.

#8. Arrivée à Silverstone, elle laisse volontiers l’éducation de son fils adoptif à Elijah Kane qui aura plus de patience qu’elle pour un adolescent. En attendant, elle tente de retrouver son succès passé - en vain. Madame est irlandaise, a des enfants et en plus de ça son catholicisme incurable ne lui donne pas de vraie place dans la société. Alors, pour occuper ses journées, elle boit et laisse Maxence ramener l’argent qu’elle ne peut plus engranger. Coup de grâce : on ne la laisse même pas loger dans le manoir du croque-mort.

#9. Le temps passe : elle forme sa fille à devenir sa relève, ne sachant vraiment par moment si elle est heureuse d’avoir cet as dans son jeu ou si elle n’aurait pas mieux fait de la jeter par-dessus bord. C’est étrange comme elle l’aime et comme elle l’a déteste. Elle est si belle, mais plus jeune qu’elle, peut-être même plus maline ? Elle ne sait pas encore. Ce qui est sûr, c’est qu’elle lui réserve un mariage grandiose : elle veut pour elle un époux plus que décent, quitte à ce qu’il ait le double de son âge.

#10. Le manoir Kane brûle, son nom à jamais affilié à cet homme. Elle en veut à Maxence, et boit plus que jamais - il lui semble même que c’est son esprit qu’elle vide à chaque bouteille. Elle se perd dans ses mensonges, divague et sent le point final de son histoire arriver à grands pas, même si elle se bat comme une lionne contre la folie et les ragots. Finalement, elle est obligée de reprendre le travail : les Hennessy lui font presque la charité en l’engageant comme gouvernante, ce qui la dégoûte un peu plus de sa condition.

Pseudo/Prénom › Justine - âge, pays › 26 ans, France. - type de personnage › Pventé on va dire ( la daronne de Maxence et Bean vient tout droit de leur imaginaire ) - Fréquence rp › Le plus possible. - comment as-tu connu le forum ? › Je suis en train d’être inscrite à l’état des lieux du forum. - Chose à dire ? › Je vous aime ;A;