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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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DC : Princesse Penelope, Dolores la Montagne, Freddy le Chaos
Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Dim 9 Oct - 21:07
Roses for the wind, shelter from the rain
TW : Sang, bleus Mention de violence sexuelle.
Elle est en retard. C'est tout ce qu'elle retient en essayant de courir clopin clopante dans les rues de Silverstone qui commencent à se vider petit à petit. Elle se moque bien de son arcade et de sa lèvre ouverte, des hématomes qui fleurissent sur son nez et ses joues, et de l'horrible migraine teintée de douleurs physiques. Nancy ne pense qu'au visage fermé de Meredith quand elle va arriver misérablement à Fanfreluches avec une après-midi de retard. Nancy n'a peur de rien, sauf peut-être de décevoir les rares personnes qui lui ont prêté attention. C'est peut être le jour il en aura assez d'elle. C'est déjà avec la gueule passée au hachoir qu'il l'a déjà rencontré, les yeux brillants devant les vitrines de sa boutique. Elle ne sait toujours pas pourquoi il a voulu lui donner au thé alors qu'à peine interpellée elle s'excusait poliment, persuadée d'être chassée parce qu'avoir une pute en sang devant sa vitrine ça n'attire pas le chaland. Dans la situation, elle était reconnaissante d'être déjà invisible aux yeux des gens qui ne se retournent pas sur son passage agité.
Arrivée devant la porte quand le soleil est déjà bien bas, elle renifle vaguement en essayant d'essuyer a qui mieux mieux son visage, et de se recoiffer ce qui était déjà bien souvent en mauvais état. Peine perdue et elle le sait, mais pour son patron périodique, elle voulait au moins faire un semblant d'effort. Elle espérait juste qu'il tourne pas de l'œil en voyant l'état de sa robe, entre la boue, la poussière et le sang à peine séché. S'éclaircissant la gorge un instant, elle inspire, le souffle rendu court par sa course folle et pousse la porte.
"AM HERE!" fit elle après avoir vérifié qu'aucun client n'est sur place entre les froufrous. "I know I'm fecking late !" Elle se plaque la main sur la bouche, Meredith déteste les jurons et si il est en colère après elle, ça n'a dut pas le calmer.
Quand finalement elle croise le tailleur, elle se tripote les mains, son sourire pour une fois pas présent : pas besoin d'enlaidir sa face qui est déjà franchement dégoûtante."Me really sorry, Mer. Did me best but… eh well." Pas besoin d'épiloguer ou d'expliquer. Elle n'a pas envie de se justifier, elle est en retard et c'est uniquement de sa faute. Elle se redresse et affiche un sourire un peu plus coloré. "But me here now ! Can go work right now. Just lemme wash me hands, can even work the night if ye need!"
Elle dégluti un peu, espérant que son ami se montre complaisant. Elle se surprend à espérer qu'il accepte, la laissant passer une nuit en silence là où elle se sent si bien, au milieu des froufrous et des tissus. Juste le silence réconfortant de l'eau qui boud sur le poêle pour un bon café, et la lumière des bougies pour éclairer l'ouvrage. L'espoir n'est pas vraiment familier de Nancy, plutôt elle n'avait rien espérer, s'était juste résigné en attendant que tout soit fini. Maintenant, elle serre ses mains sales avec le regard suppliant de la petite fille qui demande une part de gâteau, avec espoir.
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Nancy
Meredith Claret
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Habitation : Silverstone, au dessus de sa boutique de tailleur
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Mer 14 Déc - 0:00
Meredith était inquiet. Cela faisait un peu plus d’une heure qu’il attendait la venue de Nancy qui avait accepté son invitation pour travailler pour lui pour quelques heures. Sans qu’il s’en aperçoive vraiment, Meredith avait fini par s’attacher à la jeune femme dont l’existence toute entière semblait maudite. C’était simple, à chaque fois qu’il la croisait, il y avait de grandes chances pour qu’elle porte sur elle une ou plusieurs marques de violence. Nancy semblait ne pas se rendre compte que ce genre de comportement envers elle n’était pas normal et prenait la chose avec le plus grand naturel du monde au point que le tailleur devait souvent insister pour qu’elle accepte de voir un médecin ou pour qu’au moins, elle accepte son aide pour qu'il puisse la soigner lui-même. Il détestait la voir traiter ainsi alors il tentait de l’aider comme il pouvait, devant parfois se servir de subterfuges pour qu’elle accepte sa main tendue. C’était une des raisons qui l’avait poussé à l’inviter à venir travailler à Fanfreluches pour le reste de la journée. Il avait entrepris de lui apprendre les rudiments du métier, simplement la couture pour l’instant mais il avait l’ambition de lui en apprendre plus et de l’engager pleinement dès qu’elle serait prête, et dès qu’elle l’accepterait. Il avait besoin d’aide à la boutique après tout et c’était la solution idéale pour prendre soin de la jeune femme.
Poussant un soupir et repoussant son inquiétude, Meredith reprit le travail qu’il effectuait sur ce qui serait bientôt la manche espagnole d’une robe, brodant avec autant de minutie que de rapidité les fils de soie et les minuscules perles, un spectacle de fleurs et de feuilles prenant vie sous ses longs doigts minces. Il espérait quand même qu’elle se montrerait et qu’elle n’avait pas décidé de faire autre chose à la place. Même si, la connaissant, c’était peu probable. Il était sûr qu’il lui était arrivé quelque chose, les ennuis ayant tendance à trouver Nancy qu’elle le veuille ou non, et le dernier client avait poussé la porte depuis une bonne vingtaine de minute, lui retirant par là même une distraction bienvenue.
Heureusement, la porte de l’établissement s’ouvrit, faisant tintinnabuler la petite clochette qui était accrochée au dessus, et Nancy s’annonça avec son entrain habituel quoique teinté d’un brin de panique, sûrement dû à son retard, ce qu’elle ne tarda pas à confirmer. En temps normal, il aurait relevé son juron, n’aimant pas trop ce genre de langage dans la boutique. En temps normal, il lui aurait aussi fait une remarque sur son retard, rien de bien méchant mais la ponctualité était importante quand on avait un commerce, surtout un comme le sien qui consumait presque tout son temps. En temps normal, il lui aurait sourit avant de lui proposer un café ou un thé tout en se mettant au travail.
Sauf que le visage tuméfié de Nancy le laissa sans voix pendant un long moment. Ce genre de scène n’avait rien de rare mais Meredith ne s’était pas attendue à une telle violence. Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver ? Et c’était sans parler du reste de la jeune femme, sa tenue maculée et en lambeaux, le sang qui la couvrait, les traces de marques sur ses bras … Se fut la vue du sang encore humide qui le fit sortir de sa torpeur.
- Mon dieu Nancy ! What the hell happened to you ?!
Il jura sans s’en rendre compte avant de se diriger vers la porte, fermant cette dernière et tournant la pancarte, déclarant ainsi la boutique fermée. Pour le moment en tout cas et peut-être pour le reste de la journée. Il avait quelque chose de bien plus important à faire. Il s’approcha de la jeune femme, prenant bien soin de ne pas se montrer trop brusque. Elle était beaucoup trop habituée à se faire malmener et Meredith refusait d’ajouter son nom sur cette longue liste de personnes.
- Nancy love, we won’t be working until you’ve seen a doctor. Or, if you prefer, I can take care of your injuries but I won’t let you go on like that.
Il préférait de loin l’amener au Docteur Maharaj mais il connaissait Nancy et il savait qu’elle n’accepterait sûrement pas. Il ne voulait pas la forcer non plus et lui enlever le droit de faire un choix. Cela aussi c’était important. Il posa une de ses mains sur son épaule tout en saisissant l’une des siennes dans l’autre, télégraphiant clairement ses mouvements pour ne pas la surprendre.
- Which one do you want ? We can go upstairs and I’ll take care of you or we can go to the doctor and he’ll do it instead. And he’ll make sure everything is fine. More or less.
Quoiqu’elle choisirait, il avait bien l’intention de la soigner avant de faire quoique ce soit d’autre.
Meredith Claret
Nancy
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Mer 28 Déc - 3:48
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TW : Sang, bleus Mention de violence sexuelle et de PTSD
Haussement d’épaule et sourire désolée. Pas la peine de lui dire ce qui s’est passé, et elle ne meurt pas d’envie de raconter. elle veut juste jeter ça derriere elle et commencer à travailler dans la joie et la bonne humeur. Juste l’écouter avec son accent de prince européen, lui expliquer avec attention comment refaire ses gestes, sans qu’elle ne comprenne pourquoi il s’ennuie à lui apprendre quoi que ce soit. Elle ne sait pas faire grand chose si ce n’est se pencher en avant et récolter les ennuis. Mais outre le fait qu’elle avait toujours admiré de loin la mode féminine, Meredith avait une passion communicative qui avait immédiatement conquise la jeune femme. Si elle faisait de son mieux pour accomplir toutes les tâches qu’on lui avait jamais donné, du lavement de parquet au crochetage de serrure, avec lui, elle voulait toujours devenir meilleure et le rendre fier de ses petits progrès. C’était la première fois que les corvées n’étaient pas juste quelque chose qu’on fait pour avoir a manger, mais un plaisir qu’elle l’avait jamais connu auparavant. Au milieu des robes et des tas de tissus, elle était véritablement radieuse, et il n’y avait qu’elle pour ne pas le voir.
Ce qui explique aussi la boule dans la gorge quand elle se retrouve face à lui, petit sourire confus et les yeux suppliants. Être virée d’un travail ne lui ferait pas spécialement de peine, comme quand le bordel a fermé. Au pire juste une inconvenance. Elle hausse une épaule, prend son sac, et trouve bien une solution pour manger et dormir, et au pire elle va crever et c’est pas spécialement terrible. Il y a des dizaines de pauvresses comme elle qui connaissent le même destin sans qu’on lève un sourcil, et qui n’émeut personne. Mais être virée du Fanfreluche même pour juste les rares petits instants où elle peut venir… c’est bien la première fois qu’elle se surprend à craindre une pareille conséquence.
Mais non. Meredith de la met pas à la porte, n’hausse pas la voix, et ne lui fait même pas s’excuser pour son juron -d’ailleurs c’est lui qui jure, et ça lui arrache un léger sursaut inquiet. Inquiet de l’avoir face à un tel point. Elle cligne des yeux quand il tourne la pancarte, et l’enquit immédiatement de son état, le ton intransigeant. Pas de travail pour elle avant qu’elle ne soit en état. Elle essaye d'argumenter immédiatement, mais il saisit sa main et son épaule, avec une délicatesse dont elle n’est pas vraiment habituée, et il lui donne un choix clair. Enfin… une illusion de choix.
“Golly Mer, ain't that dramatic? !” Essaye-t-elle un peu piteusement. “Me okay ! Look ! Can talk, can walk, can even work ! Dun’t make a bag out of it! Ain’t even that big!”
Mais elle comprend rapidement que c’est inutile. Meredith refuse de bouger et elle se pince les lèvres. Elle n’avait pas envie de le déranger en lui faisant s’occuper de ses blessures, mais d’un autre côté, un médecin était des dépenses supplémentaires et ça retarderait leur retour au travail. “Uhm… I… guess we can stay here and clear me face a bit, eh? Sure ye don’t mind? Can do that meself.”
Et visiblement c'était hors de question. Car la voilà assise sur son lit dans la chambre du tailleur à l'étage, alors qu’il s’aventure à soigner ses plaies sur le visage a coup de torchons propres et d’onguents. Perplexe, Nancy se laisse faire sans rien dire, comme une petite fille prise en défaut, assise sagement, les yeux qui vont de droite à gauche, forcée à s'asseoir jusqu'à ce qu'il en ait marre ou qu'il décide que ça suffit. La morsure de l'alcool est douloureuse, mais elle ne semble pas réagir. Comme si elle avait dû mal à comprendre ce qui est en train de se passer. C'est déjà arrivé une ou deux fois qu'on s'aventure à la soigner, mais pas assez pour qu'elle sache comment réagir proprement a cet instant précis. Ses doigts s'agitent dans ses mains qui peinent à rester inactives, et qu'elle ose finalement demande d'une petite voix : "So… ye not mad at me ?... Sure ? Ye be waiting for me for donkey's years… sorry." Répète-t-elle, jamais ayant été aussi sincère dans sa démarche de demander pardon. Elle aimerait sincèrement être le genre de personne en laquelle il pourrait avoir confiance, mais même ça c'était hors de sa portée. Elle laisse échapper un bref soupire lassé -et ça ne lui ressemble pas. D'ailleurs elle ne renchérit pas sur ça avant de partir sur un autre sujet, avec une voix plus petite que d'habitude malgré un certain enthousiasme a parler d'un de leur sujet de prédilection.
"What are we working on today ? Got some new order ? A queen dress for m'am Rosenbach?! Gee, I would love to do that !!" Se plaît t-elle a rêvé. Elle n'avait fait que voir Mila Rosenbach de loin, assez pour savoir qu'elle ne méritait pas d'être dans le champ de vision d'une dame aussi belle et distinguée. Mais participer un peu a l'effort du tailleur pour lui faire une toilette digne d'elle… c'était une idée qui l'enchantait particulièrement.
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Nancy
Meredith Claret
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Ven 28 Avr - 22:50
Sans aucune surprise, le premier réflexe de Nancy fut de minimiser ses blessures et de lui assurer qu’elle allait bien et qu’elle était en état de travailler. Meredith ne connaissait pas tout de la vie de Nancy, en fait il n’en connaissai sûrement pas grand chose à part ce qu’il avait appris grâce à ses propres observations, aux quelques confessions de la jeune femme et aux ragôts qui courait en ville et auxquels il n’accordait que peu de crédits, non il ne connaissait pas son passé mais ce qu’il pouvait voir c’était à quel point la vie avait été cruel avec elle.
Meredith avait conscience de son propre privilège, il était né dans une bonne famille, au sein d’une famille aimante, il avait eu le loisir d’exercer le métier qu’il voulait et d’en vivre, tout en sachant que même en cas d’échec, sa vie resterait douce. Il avait pu voyager, il avait même pû trouver l’amour, malgré ses inclinaisons et la nécessité de les garder secrètes. Le tailleur savait qu’il avait eu de la chance et ses voyages n’avaient fait que lui ouvrir davantage les yeux. Alors quand il le pouvait, il tentait de rendre un peu ce que la Fortune lui avait donné et c’était ce qui l’avait motivé au début, lorsqu’il avait fait la connaissance de Nancy. Jusqu’à ce qu’il s’attache à elle et que tout ceci ne devienne si personnel. Jusqu’à lui offrir une place où travailler si elle le voulait, un endroit sûr où dormir, de quoi manger quand elle en avait besoin, jusqu’à garder dans une de ses malles une robe qu’il avait faite rien que pour elle.
Nancy était une enfant blessée et Meredith ne pouvait que lui apporter un peu de soutien et d’affection même quand elle proclamait haut et fort qu’elle n’en avait pas besoin, qu’elle allait bien. Nancy allait toujours bien, c’est ce qu’il avait fini par comprendre. Même tuméfiée, même couverte de son sang et d’autres fluides. Il secoua la tête en réponse à ses paroles, un gentil sourire aux lèvres.
-I dont think so miss. If you want to stay here, that’s alright but we will go upstairs and I will take care of you. And then we’ll see.
En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, ils étaient dans la chambre du jeune homme, Nancy assise sur le lit, Meredith à ses côtés après un détour par la salle de bain pour en ramener le matériel nécessaire à la soigner. Gauze, alcool, onguents, morceaux de coton, une boîte de Beechams et une de poudre d’écorce de bouleau qu’il avait échangée avec un des tribus d’indiens qui habitaient la région. Il déposa le tout sur le lit, se débarrassa de sa veste pour rester en manche de chemise, qu’il remonta sur ses avant-bras, et veston. Il commença sa tâche, s’excusant doucement à chaque fois qu’il ajoutait de l’alcool sur son linge pour nettoyer ses plaies même si elle n’y réagissait pas. Sa question suivante le surpris sans le surprendre.
-Why would I be mad at you Nancy ? It’s not your fault. You were late because you were assaulted, I will never be mad at you for that ! I’m mad at whoever did that to you !
Il continua son ouvrage, ses gestes tendres et délicats.
-So no, I’m not mad at you. But I hope you know than even if I was, or If I am, one day, I will never, ever, raise my hand against you and you will always be welcome here, to work or just to visit. I like having you around, it gets lonely sometimes.
Un autre sourire puis il termina sa tâche, déposant un baiser affectueux sur le front de la jeune femme, à un endroit où elle n’était pas blessé, comme sa propre soeur ainée avait l’habitude de le faire lorsque Meredith rentrait d’une de ses aventures après avoir fuit son tuteur, couvert de poussière, les genoux et le menton blessés pour une raison ou pour une autre. Il eut un petit rire face à son enthousiasme.
-Not so fast ! We will go back to work but before that, you will go to the bathroom to wash yourself a bit, I will give you another dress to wear, it will be more comfortable. Then we will take a cup of tea, or coffee, or something. And then, I will teach you how to pleat a skirt for Madam Rosenbach’s next dress. What do you say ?
Sans vraiment lui laisser le temps de réponse, il rassembla les divers objets qu’il remis dans la salle de bain où il sortit d’ailleurs un linge et de quoi faire une toilette pour la jeune femme avant de revenir dans la chambre, les mains pleines de la gauze ensanglantée qu’il allait faire tremper sans tarder dans l’évier de la cuisine.
-The bathroom and the bedroom is yours, I will put the dress on the bed for you to wear. Be careful not to wet your injuries alright ?
Aprés s’être débarrassé du fardeau dans ses mains, Meredith revint dans la chambre tandis que la blonde était dans la salle de bain, fouilla dans une des malles pour en sortir la fameuse robe qu’il avait spécialement fait pour Nancy sans jamais lui en parler. Une robe simple, en coton robuste mais léger et pratique, bleu layette et blanche avec des manches espagnoles en dentelle détachable en cas de travail plus physique. Il espérait que ça lui plairait. Il lui fournit également les sous-vêtements classique pour ce genre de tenue, également en coton avant de retourner dans la cuisine pour y faire chauffer une bouilloire. Il n’y avait plus qu’à patienter. Incapable de rester longtemps oisif, Meredith saisit un ouvrage qui se trouvait sur sa table d’appoint et reprit le travail de broderie qui se trouvait là.
Meredith Claret
Nancy
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Dim 21 Mai - 21:47
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Mention de violence sexuelle et de PTSD
Il devait bien il y avoit une façon d’exprimer ce qu’elle ressentait, mais Nancy se trouve incapable de la mettre en son, ou en image. C’était pas spécialement un rêve, les rêves n’avait pas ce même sentiment de refuge, et de calme. Il devait bien y avoir une façon, et une fois encore, son cruel manque d’éducation lui fait défaut. Et c’est presque frustrant. Se sentir redevable sans savoir de quoi. Se sentir à l'abri sans savoir comment. Se sentir écouté sans comprendre pourquoi. Meredith a nié la moindre de ses demandes -travailler, laisser ses plaies sécher à l'air libre et laisser rejoindre la multitude de petites cicatrices qui parchemine sa peau, et pas faire attention à elle. Pourtant, Nancy ne ressent aucune malice ou manque de respect. Que ce soit lui ou Clyde, tout le monde se retrouve à lui donner des ordres comme une petite fille prête à tirer sur la queue du chat. Comme si elle ignorait comment s’occuper d'elle-même, alors que depuis l’âge tendre, la blonde n’a jamais eu d’autre choix que de se gérer toute seule. Laisser les gens l’approcher n’a jamais été un problème -c’était souvent la seule façon qu’elle avait de survivre. Mais cette fois c’était différent. Sans savoir pourquoi ni comment.
Nancy cligne des yeux quand les lèvres du français se posent sur front. Un geste pourtant simple et dont elle était quelque peu familière. Quelques clients pas méchants qui avaient cette habitude paternelle tout en l’oubliant dès que les portes du bordel se ferment derrière eux. Mais bien sûr, avec Meredith, tout est différent. Le tailleur est une entité bizarre pour tout le monde, et Nancy, comme beaucoup de choses, n’a jamais cherché à le comprendre. Il brille en semblant ne rien avoir à faire du regard des autres, tout en réussissant avec panache à s'intégrer avec tout le monde. Gangsters et monarques. Il lui suffisait d’un rien pour s’enticher des gens. Et ça n'éclaire pas Nancy sur la raison pour laquelle elle se retrouve dans ses jupons à se faire soigner. Mais quoique soit le traitement qu’il lui offrait, elle y revenait. Et il était toujours la porte ouverte.
“Aye. I would like that.” Fit-elle à sa proposition. Une petite voix qu’elle utilisait d’habitude pour se faire la plus petite possible. si ce n’est le léger sourire sincère qui orne son visage encore un peu sale. Une émotion complexe traverse le visage de la jeune femme. Reconnaissance, épuisement, et probablement plus d’émotions qu’elle a l’habitude de montrer.
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“Meeeeem ?” Revient Nancy, après sa toilette, sans pudeur exhibant ses sous vêtements choisis par le tailleur en montrant la robe qu’elle n’a toujours pas enfilé. Perplexe et s’excusant à moitié de revenir. Mais il lui semble que c’est une raison nécessaire. “Think there is an issue. The dress is new. I can’t wear new! How can you sell this if I wear ‘em ?” Nancy venait déjà de se laver dans une immense salle de bain -pour elle du moins- pour elle toute seule. C’était un luxe digne d’une princesse pour elle. Porter une robe neuve serait bien beaucoup trop. Elle était venue en retard, lui avait pris du temps, de la place, des médicaments et probablement de la nourriture plus tard, elle ne prendra pas en plus la possibilité de lui coûter autant d’argent. A vue de nez, pour le peu de connaissance qu’elle avait obtenu a ses côtés a Fanfreluches, elle devinait qu’une robe pareille coûtait au moins 15 dollars. Nancy aurait pas vendu sa propre vie pour 5 cents, portait une robe pareille aurait été habillé un porc avec de la soie.
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Meredith Claret
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Mar 10 Oct - 22:58
Tout en brodant, ses doigts agiles et rapides comme ceux d’une araignée, Meredith attendait plus ou moins patiemment que Nancy se montre enfin. Il avait hâte de voir ce que la robe allait donner sur elle. Il l’avait créer pour la jeune femme et seulement pour elle, son image en tête pendant que la créativité et l’inspiration l’assaillait, le poussant à travailler tous les jours, pendant des heures, jusqu’au soir, jusqu’à avoir les mains crampées et les doigts gourds, emporté par sa passion et son désir de faire plaisir. C’était de cette façon que Meredith montrait son affection, en brodant, en coupant, en créant. Quelque chose d’unique pour une personne tout aussi unique.
Ces pièces étaient en général ses meilleures, celles dont il était le plus fier, les plus belles qu’il créait et cela lui plaisait de les offrir et de les voir porter, de voir la joie que cela pouvait apporter. Une démarche qui n’était pas vraiment intelligente quand on tenait un business mais Meredith en faisait fi. Il n’avait jamais eu peur de ne pas faire carrière, sachant pertinemment que même s’il avait échoué, ou s’il échouait dans le futur en faisait faillite par exemple, il avait toujours la sécurité de la position et de la fortune de sa famille, et de son soutien inconditionnel, sur lesquels se rabattre. Un privilège dont il avait bien conscience et qui était bien rare dans le monde dans lequel il vivait.
C’était pour cette raison, en partie, que Meredith essayait toujours de rendre un peu cette bonne fortune accordée par sa naissance à ceux qui n’avaient pas eu cette chance. Une attitude qui lui avait permis de faire la connaissance d’êtres extraordinaires dont certains faisaient maintenant partie de ses proches.
Exactement comme la jeune femme qui venait de réapparaitre et contemplait la robe avec perplexité. L’espace d’un instant, Meredith eut peur de lui avoir déplu d’une façon ou d’une autre ou que la robe ne lui plaisait pas. Les paroles suivantes de Nancy dissipèrent très vite son appréhension.
-Darling, you can wear this dress because it is not for sale.
Posant son ouvrage, Meredith s’approcha d’elle pour saisir le vêtement et le présenter à Nancy comme il l’aurait fait avec une cliente de sa boutique qu’il devait aider.
-I made it for you, with you in mind. This dress is yours.
Il avait choisi le tissu, la couleur, la coupe et tous les autres détails avec elle en tête. La preuve concrète de l’importance qu’elle avait pour lui. Et puis, il avait eu envie de lui faire ce cadeau, elle qui menait une vie si difficile, toujours avec le sourire, toujours serviable et douce et gentille. La petite soeur qu’il n’avait jamais eu.
-It is a gift Nancy. One that I hope you'll like.
Il la tendit vers elle.
-Would you put it on ?
Il voulait la voir sur elle. Et surtout, il voulait la voir sourire.
Meredith Claret
Nancy
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Lun 20 Nov - 4:57
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Mention de négligence
“Uh?”
Nancy n’a pas souvent l’air brillante, mais ses grands yeux verts semblent maintenant similaires à une poule devant un canif. Il faut encore que Meredith se lève et insiste pour qu’elle rassemble à qui mieux mieux les pièces du puzzle. Un puzzle qui aurait été cassé et recollé à qui mieux-mieux, et dont les pièces ne s’accordent plus vraiment entre elles. “It is a gift, Nancy.”
Elle descend les yeux sur la toilette bleue, dont la couleur n’est pas diluée par des années d’usure. Un bref courant électrique lui traverse l’échine -le poids de la réalisation- qui manquerait presque de lui faire lâcher la robe. Mais elle tient bon, avec ses petites mains calleuses. Si elle avait un semblant de culture elle se sentirait entre Charybde et Scylla. Perdue entre l’idée de salir une robe si belle juste en la portant, et le fait de manquer de respect à Meredith en refusant le cadeau.
“Never got a gift before…” Bafouille Nancy malgré elle. Ce qu’on lui a donné était toujours contre services, ou comme bonne conduite. Rien de généreusement offert sans arrière pensée, récompense, et encore moins quelque chose d’aussi luxueux et qui a demandé un travail aussi colossal. Nancy se surprend à passer son pouce sur les broderies élégantes qu’elle a vu maintes fois Meredith exécuté comme si c’était naturel. Elle sait très bien le travail de titan que cela représente, elle qui peinait à faire un centième de ce qu’il exécutait.
“Ye sure ?...” Souffle-t-elle avec une timidité qui ne lui a jamais ressemblé. Pour sûr, Nancy sait se faire oublier, dissimulée aux conversations. Mais ça n’a jamais été par timidité, sachant juste que sa présence n’a jamais été un cadeau et encore moins désiré. Elle préfère n’être jamais vraiment visible, se contentant des miettes qu’on lui offre ici et là. Et si on lui dit bienvenue, elle repousse la volonté de s’y attacher. Le résultat d’une vie ou elle n’a jamais eu de place à elle nul part.
Mais Meredith, lui, est brutalement honnête. Une partie de Nancy préfère s’imaginer qu’il n’est pas vraiment différent que tout ceux qui furent ses clients : qu’il finira par se lasser d’elle, et cessera de la traiter comme une petite poupée, au profit d’un meuble d’utilité ou d’un torchon sale. Mais le temps passe, et il continue de lui offrir du temps, et de l’attention. Comme s' il faisait partie de sa famille.
Alors après une petite minute de silence, comme si elle pesait le pour ou le contre de cette situation, Nancy soupire. Et finalement, comme si elle laissait tomber un poids qui avait toujours été là sur ses épaules trop maigres. Ses petites mains osseuses serrent la robe avec douceur et le portent à son cœur en fixant son mentor avec des yeux humides. “Thanks, Mermer.” Elle secoue la tête plusieurs fois, cherchant une façon élégante de décrire ce qu’elle ressent. Ou du moins sans jurons qui le fâcherait. “It’s very pretteh.”
Pas vraiment pudique, Nancy se change immédiatement, bien que prenant un enorme soin a enfiler la robe sans la craquer ni l’abimer, non sans un petit coup de main de la part du tailleur.
“Oh… Wow !” Ricane Nancy, plus rouge que devant tous les compliments du monde, s’amusant à faire tourner la robe en dansant toute seule. “Feels weird!...” confie-t-elle, s’eventant avec ses mains alors qu’elle sent son visage qui bout.
“Where cannea wear it tho ?” Fit-elle en soulevant les jupons pour regarder ses petites jambes. “At the shop?”
❥ code by kimlee
Nancy
Meredith Claret
Since : 08/08/2022
Messages : 62
Faceclaim : Tom Sturridge
Crédits : @moore
Age : 30 ans
Statut : Célibataire, gayest gay to ever gay mais hush
Job : Tailleur et modiste, propriétaire de Fanfreluches
Habitation : Silverstone, au dessus de sa boutique de tailleur
Disponibilité : DISPO
Jeu 4 Jan - 0:35
“Never got a gift before…”
Cette simple remarque, prononcée à voix basse, sûrement pour elle-même, brisa le cœur de Meredith. Nancy qui était si douce et si gentille, qui ne ferait pas de mal à une mouche et qui avait la fâcheuse tendance à se retrouver dans les pires des situations. La pauvre enfant des rues, véritable Oliver Twist en bien plus tragique. S’il y avait bien une personne sur Terre qui méritait de recevoir des cadeaux, des attentions sans arrière-pensée, c’était bien elle. Cela faisait mal au cœur du français de savoir que c’était loin d’être le cas. Et Nancy était loin d’être la seule dans cette situation. Plus que jamais, il avait conscience de son propre privilège, de sa propre chance, non seulement d’être aussi bien né mais surtout de toujours avoir été aimé et chéri par les siens, qu’importe où il allait et ce qu’il faisait.
-Yes, I am sure. Go ahead, it’s really all yours. Nobody is going to take it from you.
Peut-être que d’autres auraient fini par s’exaspérer de devoir répéter la même chose, se frustrant et se laissant convaincre que la jeune femme était bien sotte pour ne pas comprendre. Mais ce n’était pas le cas pour Meredith. Après ce genre d’admission, et après ce qu’il connaissait d’elle, il savait qu’elle avait besoin d’être rassurée, cajolée, afin d’être sûre. On avait dû trop souvent lui tendre la main, simplement pour la retirer avant qu’elle n’ai le temps de l'agripper voire même la lui tenir avant de la laisser derrière. Il lui répéterai autant qu’il le faudrait pour qu’elle comprenne.
Il la laissa réfléchir à ses paroles, les analyser à sa guise, profitant de l’instant pour faire un peu de ménage, rassemblant les outils qu’il avait utilisés pour la soigner ainsi que les tissus ensanglantés qui rejoindrait bientôt son poêle. Sa patience finit par payer et la jeune femme se retrouva bientôt à enfiler le vêtement, alors que le jeune homme rassemblait sa toilette souillée pour la nettoyer et la réparer, si cela était seulement encore possible. Il aurait préféré la jeter au feu mais Nancy avait déjà si peu de chose, il ne voulait pas la déposséder encore plus, même s’il était prêt à lui faire don d’autres vêtements. C’était déjà si difficile de la convaincre d’accepter une malheureuse robe.
La robe mise, Nancy, le visage rouge, s’amusa avec, la faisant tournoyer, touchant le tissu de la jupe, la remontant et l’abaissant, comme une petite fille avec sa première vraie tenue de société. La voir comme ça, c’était suffisant pour le faire sourire aussi. La jeune femme était adorable. Comment pouvait-on simplement songer à lui faire du mal ? Meredith ne comprenait absolument pas et ne comprendrait jamais.
-Well yes, you can wear it at the shop, but you can also wear it wherever you want. As I’ve told you, it’s your dress and you can do what you want with it. And of the other ones I will make for you.
Il se rendit dans la salle de bain pour mettre sa brassé dans la baignoire et se débarrasser des ordures avant de revenir dans la chambre et de s’approcher d’elle.
-But I’m going to be honest and I hope this will help you accept my offer for a permanent job at the shop.
Mais elle ne s’était pas encore vu et il fallait y remédier immédiatement.
-Come here for a minute dear. You have to see yourself in the mirror.
Il la guida gentiment devant le miroir en pied qui lui servait à se vêtir tous les matins, puis il passa derrière elle pour effectuer les gestes habituels du tailleur sur sa cliente, redressant la robe et arrangeant les pans comme il le fallait. Puis, doucement encore, il attrapa ses mèches blondes et les releva d’un geste de la main, dégageant son cou de cygne, comme si ses cheveux avaient été arrangés comme ceux d’une dame de la société. Elle était vraiment ravissante, comme un bouton de rose.
-My, aren’t you the prettiest ? What do you think ?
Meredith Claret
Nancy
Since : 23/06/2022
Messages : 77
Name : Betty
Faceclaim : Elle Fanning
Crédits : Ava ; Zuz, Gif : Maelle
DC : Princesse Penelope, Dolores la Montagne, Freddy le Chaos
Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Dim 28 Jan - 20:51
Roses for the wind, shelter from the rain
Mention de violence domestique
“Nobody is going to take it away from you.”
Nancy entend, mais ne relève pas. C’est un peu le même genre de fables qu’on peut raconter aux enfants effrayés. La jeune femme n’a jamais eu le luxe d’avoir quoique ce soit à elle, et elle sait très bien que tout aussi attentionné que Meredith peut être, il a aussi le pouvoir de tout lui reprendre si il en a envie. Elle se sentait extrêmement coupable d’être aussi méfiante quand il lui offrait un toit, un travail et de l’affection qu’elle n’a jamais eu. Mais il lui était extrêmement difficile de croire à la bonté naturelle des gens une vie entière a voir sa confiance évaporée. Si Nancy aimait les gens de tout son être, elle savait très bien qu’elle était complètement utilitaire pour le reste du monde. Si elle ne convenait pas, un prophétie qui se réalise toujours, parce qu’elle n’est jamais assez bien pour quiconque, elle avait juste a reprendre la route.
Mais Meredith était prêt à donner un coup de pied à la prophétie en lui proposant avec une quasi nonchalance un poste permanent à Fanfreluches. Nancy cligne des yeux, et n’a pas le temps d’y répondre que le tailleur amène sa dernière création là où les clients se posent pour s’observer sous toutes les coutures. Un moment que Nancy a toujours trouvé étrangement magique. Les froncement de sourcils attentifs, les sourires un peu gênés, les froufrous qui virevoltent en suivant les mouvements des jolies dames qui bougent et essaient de se séduire elles-mêmes… L’irlandaise a toujours regardé ses moments avec des paillettes dans les yeux, offrant rafraichissement à elles et Meredith, en les observant de loin. Se retrouver en face de son reflet, dans la même position, lui aurait semblé être un mirage étrange. Sans la douleur de sa précédente altercation encore présente, elle aurait pensé être morte quelque part.
“Uh.” Fit Nancy, sincèrement étonnée. “Am I ?” Fit-elle en touchant son visage avec de grands yeux étonnés. La jeune femme n’avait pas vraiment l’habitude de croiser son reflet. Et malgré les équimoses, elle a du mal à reconnaître qui la regarde ainsi avec des yeux de merlans frits.
“Ye think am pretty ?” Redemande-t-elle comme si il avait parlé français sans s’en apercevoir. “This guy I had… always called me ugly paddy. Always ugly paddy. Dunt think he never called me anything else.” se surprend a raconté la jeune femme. “Me dunt look at mirror, ‘cause… bah, I dunno. I dunt see me ugly. But if he told me, guess it was true.” Nancy se tire une joue, ignorant la petite douleur qui lui lance la mâchoire bleuie en guise de récidive. “But ye think am pretty ?”