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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Yankee Doodle | FT NANCY
Howard Redhooves
Howard Redhooves
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Ven 28 Avr - 14:55

And Cap'n Davis had a gun, He kind of clapt his hand on't And stuck a crooked stabbing iron Upon the little end on't
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ANKEE
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CAME IN TOWN
Le paysage de Silverstone, orange et poussiéreux,  ressemble à un ailleurs exotique - la maison n’est pourtant pas loins, mais il ne reconnait pas ces plaines trop plates et ces roches à pique, dicéminées sur l’horizon comme des stelles gargantuesques. La petite ville minière fait tâche dans ce décor presque infini, une anomalie dans le motif répété d’une nature aride.
Le ciel s’étend, quant à lui, à perte de vue, pas même atteint par la fumée qui s'échappe de quelques maisons. La lumière des bougies qu’on devine au travers des vitres n'arrive pas non plus à défier les ténèbres qui commencent à descendre sur la cité.
La rue marchande, généralement envahie dans l’après-midi, fait ses au revoir à ses derniers clients. Certains commerces sont même déjà fermés - et pour les autres, on peut voir au travers des vitrines les quincaillers se presser de compter la caisse. Seuls quelques chevaux et une poignée d’hommes tout barbouillés de suie résistent à l’appel du foyer.
Ces retardataires marchent dans les rues tracées à la règles sans prêter attention à ce qui les entoure - ils sont pressés, trop occupés à chercher l’établissement qui leur servira la popote. Il ne jette pas même un regard à la grande gigue engoncée dans sa veste fourrée, qui avance à la manière d’un fantôme, les bras ballants, positionnés devant lui, comme s’il voulait prévenir une chute qui n’arrive jamais.

Il marche pourtant avec la certitude d’un homme qui connaît sa destination, comme s’il avait été invité pour un rendez-vous. A vrai dire, pour un homme de son métier, c’est à peu près le cas - son hôte n’a simplement pas été mis dans la confidence
Pour convenir de ce tête-à-tête, Howard s’y est pris en avance. Il y était bien obligé, Nancy est une femme occupée : après avoir disparue pile en même temps que le campement d’irlandais, la souillon est revenue tout joliement vêtue au bras d’une inconnue pour marchander avec les trappeurs. Mais pas possible d’avoir un entretient avec elle : c’est prestement qu’elle a quitté les lieux - suivre c’est deux filles de l’air c’est avéré plus dangereux qu’il ne l’imaginait ( il a fait chemin arrière quand il a commencé à apercevoir des sentinelles ). Pas non plus possible de lui parler quand, quatre jours plus tard, elle débarque en ville pour faire achat de quelques provisions. Elle ne lui a même pas laissé l’occasion de la pister - mais au final, le seul fait de l’observer suffisait.
C’est comme ça qu’il a découvert l’atelier de monsieur Claret. Comme quoi les français et les putains sont copains comme cochon, le gentil expatrié a bien voulu offrir un poste à la gamine. Les clients doivent être ravis - en tout cas, c’est le cas d’Howard. Grâce à la générosité du couturier ( et son absence ), en cette fin de journée hivernale, la pièce rapportée des Beaver va enfin pouvoir converser avec celle qui a préféré garder le silence durant le solstice.

C’est donc le plus naturellement du monde qu’il passe la porte de Fanfreluche, un établissement bizarrement nommé, d’après lui.
La petite sonnette installée au-dessus de la porte chante son arrivée pour mieux souligner le silence qui suit.
Sans se présenter, il prend le temps de retourner le panneau sur lequel on lisait “ouvert”. Puis, il se met à siffler.

Personne ne pourrait nommer la mélodie qu’il essaye de souffler - chaque note sonne faux, récitée à l’imperfection. On dirait presque un enfant qui s’essaye pour la première fois à l'exercice. Alors, sans honte, il s’arrête aussi soudainement qu’il a commencé.
Je ne sais pas comment vous faites. “ Il la regarde un instant, sans la moindre expression. “ Mon frère a essayé de m’apprendre, mais ce n’est pas un très bon pédagogue. " Un pas, puis deux le rapprochent du comptoir. “ C’est bien Yankee Doodle que tu siffles tout le temps ? “ Sur la route, aussi loin qu’il pouvait la suivre, il l’écoutait parfois chantonner.

Ses longs doigts attrapent timidement la manche d’une chemise en exposition, comme s’il considérait l’acheter. Le coton est trop rêche à son goût, mais la coupe est parfaite. “ J’aimerais bien reprendre notre conversation de la dernière fois. “ Son souhait est, à vrai dire, un ordre. “ Mais je ne veux pas perdre mon temps. Il est tard, toi aussi tu as sûrement envie de rentrer. “ En tout cas, pour sa part, il n’en peut plus de la platitude de West Esperanza. “ Tu peux me dire tout ce que tu sais sur Wyatt Beaver et Clyde. Sinon, je peux aussi poser les questions. Mais je pense qu’il serait plus judicieux que tu ne me laisses pas mener la conversation. “ Levant enfin le nez de l’ouvrage immaculé, il fait face à Nancy - ses grands doigts de pianistes se posent sur le bord du comptoir, sans oser glisser plus loin. Il aimerait bien qu’elle confirme quelques-unes de ses suspicions ( ou au moins qu’elle clarifie les divagations d’un prisonnier délirant ) - le plus doux serait encore qu’elle le fasse sans broncher.
Howard n’aime pas se compliquer la vie. Le chemin le plus simple est toujours le meilleur - et pour l’instant, il prend celui de la conversation. Mais il y a toujours d’autres routes, si celle-ci ne le mène pas à Rome.
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Howard Redhooves
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Nancy
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Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Dim 21 Mai - 21:56


This man understands that adversity and existence are one and the same.



“J’peux vous apprendre. Si’vou’lé.”
Personne n’est dupe de la conversation légère. Pourtant Nancy était sérieuse, cherchant toujours à aider son prochain même de la façon la plus badine. Parce qu’elle n’avait pas l’intention de l’aider pour quoique ce soit d’autre.
Elle regrette. C’est un sentiment nouveau et qui la ronge. Elle n’aurait pas dû l'écouter, quand Clyde est arrivé sur son cheval en lui ordonnant de monter dessus. Elle aurait dû cracher, l’insulter, lui mordre la main jusqu’à ce qu’il abandonne. Si elle est montée c’est qu’elle ne voulait pas vraiment partir. Si elle avait été plus courageuse, elle ne serait pas une cible facile pour retrouver Wyatt.

La blonde l’écoute sans broncher. Pas surprise de l’objet de sa visite. Elle se releva, le bas de la robe enfin élégamment disposée sur le mannequin. Et sans vraiment d’autres choix, elle hoche la tête avec accablement.
“Emh. M’key. Mais pas ici.” Elle refusait que Meredith soit mêlée à cette histoire, même indirectement. Certainement pas son travail. Elle eut une brève image de son sang de pauvresse éclaboussé sur les robes -qui sait ce qu’il ferra d’elle après. “S’Vouplé.” Elle quémanda humblement.

Après tout, la boutique était visiblement fermée. Elle prend juste un manteau usée et l’enfile avant d’aller vers la porte, prête à évacuer les lieux. Elle était aussi curieuse que mortifiée. Persuadée d’avoir été discrète, et en même temps certaine que personne ne prendrait la peine de la suivre. Changeant de chemins, prenant les longues et les petites routes, courant ou se cachant, dormant même parfois dans un coin de ruine pour brouiller les pistes. Sachant bien qu’elle était une abrutie bien trop confiante pour s’imaginer que quelconque se souvenait assez d’elle pour qu’elle prenne cette peine. Mais un simple doute était suffisant pour protéger Wyatt.

Et même à ça elle s’était misérablement planté.
Ceci dit, en regardant Howard dans les yeux. Il était facile de comprendre pourquoi. Il était facile de voir qu’ils étaient, éminemment différents. Un chasseur assermenté et sa proie maladroite. Nancy n’a pas vraiment peur de lui -pas pour elle cependant- mais elle reste sur ses gardes en posant sa main la poignée

“V’ connaissez Clyde d’puis longtemps, pas vrai ?...”

S’entend-t-elle dire sans vraiment pouvoir se contrôler. Curiosité mal placée qui pourrait aisément se retourner contre elle. Mais Nancy s’en fiche un petit peu. Elle n’a pas peur de ce qui va lui arriver.

Et parce qu’elle ignore comment s’arrêter, la question qui lui brûle les lèvres finit par partir d’elle même:

“Z’avez aussi connu Alice ?...”

Elle ne savait pas pourquoi c’était si important pour elle de savoir ça. Pourquoi le fantôme d’Alice planait sur elle presque autant que pour tout le monde, alors qu’elle n’a jamais eu le privilège de fouler le même sol. Elle n’avait eu celui que de consoler son fils de ses terreurs nocturnes. Une piètre utilité. Mais une utilité quand même.


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Dim 28 Mai - 23:07

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La demoiselle a beau accepter son sort, comme toutes les coquettes, elle se permet un caprice qui n’est jamais pour ravir les hommes pressés. A peine arrivé, voilà que Howard se voit proposer une nouvelle balade - lui qui s’imaginait pouvoir profiter du fauteuil dans la salle d’essayage, son interrogatoire prend une tournure sévèrement champêtre. “ D’accord. ça tombe bien, il y a un endroit que je veux te montrer. “ A vrai dire, pas du tout, mais cette injection lui permet au moins de tracer lui-même les chemins qu’ils vont emprunter - et bien sûr, ce n’est pas sous les fenêtres des voisins qu’il aimerait l'emmener.
Il se rappelle vaguement d’un poste d’observation, pas trop loin de la petite cité. C’est un endroit calme, une sorte de petit plateau, l’un des rares qui donne du relief à la région. Si par bonheur, une fois arrivée là-bas, elle voulait lui montrer la direction de son campement, il en serait ravi.

Prêt à affronter le dehors, il relève le col de son manteau, écoutant sans vraiment témoigner l'intérêt d’un spectateur pour les questions qu’elle jette en pâture au silence. En tout cas, la première ne lui arrache pas même une expression. “ Depuis longtemps. “ Répond-il, tout simplement, en enfilant ses gants usés.
Une décennie les sépare de leur première rencontre, même si, à vrai dire, c’est Harold qui s’est majoritairement chargé de ce cas - mais du plus loin qu’il se souvienne, il n’a jamais eu la moindre affection pour ce type, même si Alice, elle, l’aimait plus que de raison. Clyde King n’a jamais été autre chose à ses yeux qu’un tocard trop sûr de lui-même. Maintenant, il se l’imagine surtout comme un lâche et un meurtrier.

La deuxième question qu’elle lui pose lui fait doucement tourner la tête sur ses gonds. Les billes noires enfoncées sous ses sourcils la fixent un instant - c’est un peu de surprise qu’il a au fond du regard : voilà un nom qu’il ne s'imaginait pas évoquer sous de plus doux hospices que ceux d’une liste de crimes qu’il comptait une centième fois citer “ Oui. “ Il aurait bien ajouté que c’est de sa sœur dont elle parle, mais une certaine pudeur doublée d’un respect pour les classes sociales l’empêche de réclamer ce titre.

Comme si elle avait mis une pièce dans la machine, l’automate s’active. C’est maintenant tranquillement qu’il s’avance vers la porte contre laquelle Nancy campe “ Elle était déjà grande quand je suis rentré du service militaire. Les Beavers l’ont adoptée quand elle avait cinq ans, je crois ? “ Il s’arrête brièvement, les yeux levés vers le plafond. On dirait qu’il essaye de se souvenir - En vain. “ C’était une gentille fille. “ Voilà une information déjà plus certaine - Alice avait ses mauvais côtés, mais elle était plus aimable que Charles. Howard a certes été jaloux d’elle par le passé, mais il ne l’a jamais vraiment regardé de haut, pas comme le petit dernier. Avec un peu de recul, il ne lui trouve d’ailleurs plus tant de défauts que ça. Elle lui manque, même - souvent.  “ Un peu naïve, peut-être. “ Cette mise en garde voilée de compatissance est directement adressée à l’intéressée - une autre tête blonde sous le joug d’un garçon peu recommandable. “ Elle n’était pas plus vieille que toi quand elle est morte, tu sais.

Avec une délicatesse qu’on ne lui soupçonne pas, Howard fait doucement glisser la vadrouilleuse de son point d'ancrage, se chargeant lui-même d’ouvrir cette porte qu’elle ne semble pas vouloir pousser. “ Wyatt, en revanche, je l’ai vu grandir. “ Sans perdre plus de temps, il rejoint la rue et se poste en vigie devant la vitrine, attendant que l'intendante ferme boutique. “ Marianne réclamait toujours des visites. Il a passé la plupart de ses étés dans la maison familiale - son oncle a même voulu le mettre à la chasse la dernière fois, mais Alice lui a dit qu’il était encore trop petit. “ Il ne sourit pas en repensant à ce souvenir, trop occupé à toiser les quelques travailleurs qui se pressent pour rentrer.” Tout le monde attend son retour, Nancy. “ Certains avec plus de patience que d’autres.

On va prendre cette rue. “ Mollement, il pointe du doigts une petite allée de terre. Les établissement qui la bordent affichent en jolies lettres rouges le mot “fermé”. Sans galanterie, c’est à elle d’ouvrir la marche, il l’ordonne ( silencieusement ).
Comme un vautour perché sur sa branche, l’homme de main préfère pouvoir garder un œil sur sa pauvre carcasse - il a déjà vu des hommes se transformer en lièvre à la première question posée. Autant s’épargner une course à pied.

Nous sommes allés à Fort Randall pour rendre visite à Clyde il y a peu. “ Il démarre cette nouvelle conversation comme une bonne femme vous parle du temps - les termes sont vagues, à peine de quoi attirer l’attention, à part peut-être pour quelqu’un qui connait leurs intentions. “ Je sais que Wyatt est toujours en vie et qu’il l’a confié à quelqu’un. “ Il bluffe, se basant sur quelques hypothèses émises avec son compères, elles-même tirées du discours balbutiant d’un condamné à mort. Mais cela vaut toujours le coup de mettre à l’épreuve ces quelques pistes. “ Je sais aussi que tu n’es pas revenue à Imogen depuis que les irlandais ont été chassés de Moonstone pond - Alors, j’imagine que, peut-être, tu les connais. Parce que tu n’arrêtes pas de quitter cette ville-ci maintenant, alors que tu as pourtant un travail, peu importe lequel. Je t’ai d’ailleurs vu charger des caisses entières de provisions alors que tu n’as ni famille, ni enfant, ni mari. La seule question que je me pose, c’est si tu fais partie de ce gang depuis le début, ou si tu fais tout ça pour quelqu’un en particulier. En l'occurrence, je fais référence à Clyde, puisque tu connais aussi le vicaire, qui, à son tour, connaît King. ”  Tout penaud, il attend sa réponse. “ Alors ?
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Mar 30 Mai - 21:29


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Elle n’avait pas compté sur une réponse aussi élaborée. Ses grands yeux clairs rivés sur le chasseur qui lui raconté dans des détails imagés une enfant qu’il a vu grandir. Nancy écoute avec attention, montrant malgré elle qu’elle est extrêmement intéressée. La question aurait pu juste être une distraction ou une tentative grossière de détourner la conversation, mais pas pour Nancy. D’ailleurs si c’était le cas, elle se solde par un échec cuisant : un bon pisteur ne perd jamais le nord, et il renchérit sur une menace à peine voilée qui ne fait ni chaud ni froid à l'intéressé. Peut être juste un sourcil haussé, perplexe que les Beaver insiste pour la comparer à la pauvre défunte. Elle ne sait pas pourquoi, encore moins quand Clyde a insisté bec et ongle sur le contraire. Nancy hausse une épaule et décide de ne pas y penser. Après tout cela ne la regarde pas vraiment.

Comme un marionnettiste, elle se laisse faire quand il la pivote et l'emmène hors de la boutique, Nancy prend juste la peine de verrouiller la porte derrière elle. La blonde lève ses yeux vers la façade de Fanfreluches avec un sentiment étrange qui la suit. Ce n’est pas vraiment l’idée que c’est potentiellement la dernière fois qu’elle la voit. C’est plus intrinsèque. Si elle était plus familière avec le sentiment, elle parlerait de regrets. Mais à la place, elle suit Beaver sans mauvaise foi. Après tout, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même pour la situation dans laquelle elle se tient.

Elle a dut pas, d’ailleurs elle échoue, à retenir un bref sourire quand elle entend parler de Wyatt. L’enfant n e la quitte jamais vraiment, elle pense toujours à comment il peut se sentir, prit au milieu d’une histoire de famille dont il ne peut que ressentir l’angoisse et la tension générale. A partager ses jeux, l’aider a se laver, lui raconter des histoires stupides pour le faire rire, et consoler les nuits les plus difficile, le gamin était brillant, et profondément sensible a ce qui peut l’entourer. C’est peut-être pour ça que Nancy le surprenait à être toujours a ses côtés dès qu’il le pouvait. Peut-être que quelqu’un d’aussi ignorant qu’elle était un soulagement dans les conspirations bien plus vieilles que lui. Nancy penche la tête sur le côté, et ne répond rien à sa dernière affirmation. Mais malgré ce que son air bête laisse envisager, elle réfléchit. Et les mots se cognent à ses dents sans sortir pour le moment.

“Oh.” Fit-elle, enfonçant ses mains dans ses poches après la longue tirade qui lui indique sans préavis qu’il a déjà coupé l’herbe sous ses pieds. Elle gonfle les joues brièvement, étrangement impressionnée. “T’m’as bien fliqué.” Déclare la jeune femme sans ironie.
Les cartes sont sur la table, mais Nancy ne sait pas trop quels sont les enjeux. Son interlocuteur reste gentiment évasif sur la question, tout en appuyant délicatement là où c'est douloureux avec la pointe d’une lame.

“Bon euh…” Nancy se gratte la nuque, mais pas par angoisse. Elle a juste sincèrement la nuque raide à force d'organiser les traînes des mannequins depuis des heures. “Concrètement. Si j’te dis rien. Y s’passe quoi ?”

Nancy plante ses yeux verts dans les billes noirs de son compagnon de promenade. Débonnaire, pas provocante. Juste, posant une simple question.
“J’veux dire…” Essaye-t-elle quand même d’expliquer, comprenant que ce n’était pas spécialement clair. “J’suis pas si con et j’ai bien comprit que rien que c’que j’vais dire va sortir Clyde de la merde. Et moi t’sais, j’ai pas grand chose à perdre…J’pense pas que tu puisses me faire quoique ce soit qu’on m’ait pas déjà fait.”

Et ça inclut le fait de la tuer. Quelques expériences l’ont rendu parfaitement hermétique à cette perspective. En vérité, il lui rendrait plus service qu’autre chose.
Enfonçant ses petits poings dans la robe, elle continue sans quitter son air sur d’elle. “J’suis pas une sorcière : j’sais pas deviner c’que veux Wyatt. Par contre j’sais qu’il adore son père. Tu pourras pas m'faire croire le contraire. Et ça m’en trou un second que tu passes ton temps à parler de vouloir le récupérer, toi et ton pote. Mais j’vous ai pas entendu une seule fois pensé à lui.” Voilà ce qui la fait doucement fulminer. Un pauvre enfant sans sa maman qui est baloté de main en main malgré lui. Nancy n’a pas eu de famille, mais elle sait ce que c’est que de ne jamais avoir l’impression d’appartenir à quoique ce soit. Elle n’avait jamais pensé qu’un enfant si mignon, si gentil, si profondément aimé par tout le monde, puisse subir quelque chose du genre. Et ça la rendait malade.
“C’est un gamin.” Conclue-t-elle. “Pas un ch’val. Et j’pense un peu mieux le connaître que toi.”



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Ven 2 Juin - 17:55

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Même si c’est avec attention qu’il écoute la confession de Nancy, à l’intérieur, il bouillonne. Sa patience, comme une corde qu’on coupe au canif, commence à se tendre et ne tient plus qu’à un fil de chanvre. Howard n’est pas vraiment du genre sentimental, mais cela ne fait pas de lui un monstre pour autant ( pas totalement ) : à croire la demoiselle, ce n’est que par volonté conquérante qu’il voudrait non pas retrouver l’enfant, mais seulement écraser les autres dans une vengeance qui ne porte aucun nom. Pourtant, il a déjà cité celui d’Alice.

Sa main gauche prend en étaux le bras de Nancy - il serre fort, à en froisser le tissu usé de sa manche. “ Laisse moi t’expliquer quelque chose. “ Son ton est plus sec qu’à l’accoutumé - On discerne sur son front une ride de colère, rare entorse à son naturel désabusé. Ses yeux bruns ne regardent même plus la putain, mais ils lancent des élairs vers l’horizon : Il avance d’un pas moins léger, plus pressé, entrainant avec lui le petit épouvantail blond.” Tu ne connais rien de cet enfant. Tu ne sais pas ce qu’il veut - en tout cas tu ignores ce qui est bon pour lui. ” Howard a un avis très personnel sur la question. Lui qui a connu la fange avant de partir pour la scierie, il a toujours préféré une maison austère à la misère et la pauvreté.

Les rues défilent, motif aussi répétitif que lassant - seule exception : un soulard assis à côté d’un baquet d’eau les regarde arriver. Mais Howard ne change pas de cadence. Il ne laisse pas aux secondes l’occasion de filer, et à Nancy, celle de crier. “ Si tu te fais remarquer… “ Il n’a pas besoin d’en dire plus, les meilleures menaces sont celles qu’on tait, car de l’imagination des martyrs naissent plus d’horreurs que de celle des bourreaux.
Dans tous les cas, Howard n’aurait pas de mal à remettre en cause les déclarations hypothétiques de sa victime, puisque c’est sa parole contre celle d’une va-nue-pied, coupable de surcroît d’un crime dont elle n’imagine pas la noirceur.

Le vieil homme, le museau toujours levé, les regarde passer sans un commentaire. Peut-être que la soupe qui lui sert de cerveau ne retiendra pas grand-chose de cette rencontre nocturne, si ce n’est une occurrence quotidienne dans cette partie-ci de la ville.  Quelle genre de vie vous voulez pour lui ? Regarde comme tu es maigre. “ En plus du venin, il jette sur elle un regard aiguisé comme un couperet. “ Peut-être bien qu’il vous aime. Ce n’est pas la question. “ Même s’il en doute. Clyde a, après tout, flingué le pauvre Scott juste sous les yeux du petit. “ Mais si tu avais la moindre affection pour lui, tu ferais tout pour qu’il ne grandisse pas au milieu de la merde, entourés de voleurs, de putains, et de meurtriers. Une vie à courir et se cacher - Tu te rends compte qu’il aurait pu mourir pendant l’attaque du campement ?

Les portes de la ville ( triste panneau d’avertissement fait de bois sec ) sont enfin dépassées - maintenant plus à l’aise, c’est par les trapèze qu’il attrape la menteuse, enfonçant ses doigts qui cherchent à se loger sous la clavicule. Harold lui faisait souvent cette prise quand il était gamin. Ce n’était pas bien méchant, mais suffisant pour le mettre au pas. “ Tu sais, il ne faut pas grand chose aux gens pour avoir mal. Peu importe s’ils ont peur de la mort ou pas, la douleur n’a rien à voir avec le courage. C’est simplement une réaction physique. Mais, oui, peut-être que ce n’est pas utile sur toi. “ Sans prendre vraiment compte de cette vérité énoncée, il continue de serrer, poussant en même temps la détenue pour la faire avancer vers l’inconnu.

Sur la terre gelée, ils marchent, entourés par des pierres écharpées et la nature déjà timide et maintenant morte des plaines de West Esperanza. Le vent froid leur fouette le visage, loin de l'abri qu'offrent les grandes bâtisses de la ville. Silverstone est encore derrière eux - pourtant, d’ici, personne ne peut les voir. “ On dirait que tu ne sais pas ce que ça fait de perdre quelqu’un. Je sais que c’est faux. On dirait, c’est tout. “ Sa langue se délie maintenant qu’aucune oreille ne peut épier leur conversation. “ Je dois des comptes à une famille qui fait encore le deuil d'une fille et de leur beau-fils. Maintenant qu’ils savent que Wyatt est en vie, ils sont impatients. C'est tout ce qu'ils veulent. Moi aussi. “ Il la pousse dans la montée qui serpente vers un de ces plateaux qui s'extraient du sol, la laissant enfin marcher à son rythme. “ Tu les traites comme l’ennemi parce que Clyde t’a dit de le faire. Mais qu’est-ce que tu sais vraiment ? “ Il laisse un instant planer la question, sans pourtant attendre aucune réponse. Il sait l’égoïsme dont sont capables les gens comme elle.
Dépêche toi. Il y a la vue là-haut “ Sans émotion aucune, ni suspens, il tire un gros couteau de chasse de sa ceinture, puis se remet tranquillement à marcher. ” Je veux que tu saches : c’est ta dernière chance. Réfléchis bien à ce que tu vas dire.
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Nancy
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Lun 5 Juin - 22:52


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TW : Kidnapping, négligeance

Pas besoin de menace pour que Nancy se taise. Elle n’a pas appelé à l’aide depuis plus de 10 ans. Ses yeux tournent vaguement vers le vieillard une seconde avant qu’elle ne s’en désintéresse complètement. Elle observe la fureur silencieuse qui se dessine sur les yeux de son interlocuteur alors qu’il la fait délibérément souffrir en enfonçant ses doigts dans son petit bras. Nancy se pince les lèvres, mais ne dit rien. Lui, semble très préoccupé par l’idée d’être vu et-ou interrompu au milieu de ce qu’il compte faire. La jeune femme se surprend a vouloir le rassurer que rien ne se passerai, mais se dit que ce serait peut être un peu déplacé.

Elle s’observe quand il siffle en pointant sa maigreur maladive, une partie d’elle un peu fâchée par cette observation. Nancy n’a jamais vraiment été bien nourrie, mais depuis son arrivée chez les O’Reilly avec la promesse d’un repas chaud par jour au minimum -du moins avant l’attaque- et les bons soins de Meredith, elle avait reprit une bien meilleure figure et avait reprit un peu de poids. Presque comme si c’était une attaque personnelle envers ses bons samaritains. Mais elle ne peut pas discuter ce point, si elle en a jamais eu l’intention, avant qu’elle ne le sente la saissir par la clavicule par une technique qu’elle connait que trop bien. Il n’est pas le premier qui veut la faire marcher au pas. Elle marmonne un bref “Aieuuuuh” à peine plus haut que le vent qui les dévisage avant de le suivre sans discuter.

Ouais j’sais bien!” Fit-elle néanmoins, quand il n’y a personne pour les entendre autour d’eux. “J’sais aussi qu’il aurait fallu tuer chaque personne du campement avant qu’on ne laisse personne lui toucher un ch’veu!” C’est aussi pour ça que Nancy a dû le mettre a l'abri. Le p’tit était pas d’accord, sans son papa ou personne qu’il connaît pour prendre soin de lui. Il a chialé comme un beau diable en lui disant de rester avec lui. Partir avait toujours été facile pour Nancy. Pas cette fois. Pas devant lui.  Elle avait promis de revenir pour le calmer, et de lui ramener son père. Mais passer pour une menteuse est moins pire que de le laisser au milieu d’une zone de guerre.

Ses jambes qui ont pourtant l’habitude des longues distances, commencent à piquer quand il l'amène dans les boyaux des plaines. Ses cheveux blonds déjà pas vraiment coiffés sont réduits à l’état de nids d’oiseaux quand ils arrivent au milieu du rien. Nancy n’a pas encore répliqué aux restes des menaces à demi voilées de son bourreau de la soirée. Elle l’entends promettre souffrance, tire sur les fils du reste de ses sentiments, met en doute sa capacité à supporter la perte d’autrui. Et Nancy, pas bien maligne, ignore vraiment ce qu’il veut d’elle. Elle a du mal a se reconnaitre dans le portrait peu flatteur de celle qui interdisait à une famille entière de veiller sur un petit garçon. S’identifier aux accusations cruelles. Elle sursaute cependant quand le couteau luit sous la lumière de la lune, et que la dernière menace tombe.
C’est terminé.
Mais ce n’est pas grave. Le soleil qui se lève sans elle ne lui a jamais fait peur.

Nancy inspire, mordant sa lettre inférieure. Profondément. Longuement. Ce n’est pas pour bâtir un quelconque suspense. C’est juste un bref rituel quand elle sait que la douleur va arriver. Un  bref moment avant qu’elle ne lâche prise. Probablement avant un long repos qu'elle n'a pas volé.

“Tsé moi j’aurai tué pour grandir au milieu des putains et des voleurs.” Comment-elle a mi -voix, les deux mains levées devant elle, même si ce n’est pas nécessaire. Juste pour dire qu’elle ne compte pas se défendre. Ce serait juste des souffrances supplémentaires. “...Parce que si ça avait été l’cas, au moins j’aurai été aimée.”
Nancy ne se confie jamais, et certainement pas sur la solitude qui a accompagné le moindre de ses pas dans sa trop longue existence. Mais si il y a quelque chose qui cogne à son crâne, elle sait que c’est l’occasion ou jamais que ça sorte. Elle sait que son accompagnateur n' a rien a foutre. Mais au moins il l’écoute. Au moins il a toute son attention  sur elle. Et quand on est Nancy, c’est un luxe inestimable.

J’suis désolée pour sa famille, franchement j’le jure. Mais je lui ai fait des promesses, et j’sais a quel point c’est important pour un gosse. T’es pas mon en’mi. j’en ai jamais eu. J’aime juste ce gamin plus que ma putain d’vie.” Elle secoue la tête en ouvrant les yeux, essayant d’expliquer vaguement pourquoi elle va lui faire perdre son temps. “J’sais ce qui s’est passé, King m’a tout dit. Mais j’sais aussi quel chanson chanter quand Wyatt veut pas prendre son bain, quels fruits le fait capoter, qu’il adore m’aider à porter des trucs quand il me voit revenir au campement en train de galérer.” Un bref sourire désolée illumine vaguement son visage, comme ses yeux quand elle pense aux souvenirs avec le petit. Pour la première fois de sa vie, elle n’est pas furieuse après la mort de l’avoir forcé à rester sur terre aussi longtemps. Parce qu’elle aurait tout donné pour en avoir au moins un de plus. Mais elle n’a rien à offrir.

“... Si vous l’récupérez , j'espere qu’il vous aimera autant. C’est un p’tit gars formidable. Soyez juste patient avec lui, il peut être chiant parfois.” Elle hausse une épaule et contre toute attente elle s’excuse presque d’être là. “J’vais pas te prendre plus de temps que prévu, fais c’que t’as a faire. C’est un coin sympa pour faire ça.” se permet-elle même de conclure en regardant autour d’eux. Ça change des ruelles qui sentent la pisse. Une jolie tombe pour une pute.


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Howard Redhooves
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TW : torture

Le discours qu’elle lui tient est loin de le satisfaire. Au contraire, c’est un peu de déception qui se lit sur le visage de Howard.
Il aurait aimé une réponse, un indice - quelque chose qui les rapproche d’un semblant de piste, à peine un espoir. Mais, trop cruelle, elle ne veut même pas partager les miettes d’un secret trop longtemps garder. Elle semble vouloir qu’on l’enterre avec, alors qu’elle respire encore. Hélas, partir les pieds en avant au fond d’un trou est un destin bien trop doux en comparaison des souffrances qu’elle inflige de son par mutisme au couple Beaver.

C’est la mine pincée qu’il s’approche de Nancy pour l’attraper par la chevelure, avançant à grand pas tandis qu’il la mène près du vide. “ Je ne suis pas là pour te tuer. Je suis là pour te faire parler. “ Et il y a bien une différence. Howard sait que la torture n’est pas un art complexe : à force de chercher, on finit toujours par trouver le nerfs de la vérité ( avec une pointe de couteau, il est plus facile à travailler ).
Il a vu des soldats pleurer rien qu’avec des échardes glissées sous les ongles - parfois, la description d’un geste simple suffit amplement à les faire craquer. Peut-être qu’elle sera plus coriace, mais il en doute - s’il n’obtient pas toute la vérité, il lui en arrachera au moins une partie. De toute façon, c’est ce qu’elle a choisi.

Pas trop loin du bord, c’est là qu’il la jette, comme sur le chemin. Sa robe déjà sale soulève le peu de poussière qui n’a pas gelée, tandis que ses petites mains blanches se confondent avec l’herbe grise. Sans un remord - de façon presque automatique-  il vient ficher son canif de chasse dans la main de la souillon, la clouant littéralement au sol. “ Clyde n’est pas encore pendu, tu sais. Je peux retourner le voir. “ Il se relève doucement, la regardant avec les yeux d’un oiseau de proie, perché sur sa carcasse. “ Je peux aussi aller voir les filles avec qui tu travailles, ou même le français qui t’a engagé. “ Bien sûr qu’il ne pourrait pas se permettre d’attaquer ce pauvre couturier - mais la menace vaut bien la peine d’être balancée. Au pire, c’est toujours cathartique.

Maintenant, je veux que tu écoutes et que tu me répondes. Pas de grandes phrases, juste la vérité. D’accord ? “ Il al regarde comme un professeur attendant de son élève un peu de tenue.  “ Votre campement est gardé par combien d’hommes ? “ Puis, c’est vers le paysage que son attention se tourne. Il lève le nez, comme un limier, humant l’air frais du soir.  
Le premier sang coulé le rend plus patient - pas qu’il apprécie ce genre de spectacle, mais il sait que les langues se délient parfois plus vite après la première blessure. Il faut juste à ses victimes le temps de comprendre qu’il ne bluffe plus. “ Tu vas aussi me montrer la direction à prendre.
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Lun 19 Juin - 6:37


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TW : Torture, sang

Elle l'entend, sur ses intentions. Il refuse de la tuer, mais elle n’y croit pas spécialement -du moins elle espère qu’il bluff. Elle a vu des filles disparaître pour trois fois rien, elle espère que la frustration qui envahit les expressions du stoïque, prendra le dessus sur cette espèce de règle qu’il s’impose. Elle ignore vraiment pourquoi il se refuserait à le faire : ce n’est visiblement pas son premier coup d’essai, et il sait très bien qu’il s’en sortirait indemne. Même si d’aventure une pauvre âme chercherait rétribution pour sa mort -une âme avec beaucoup de temps a perdre- elle a bien vu ou ils étaient. Sa carcasse servira de nid à un coup de renard bien avant que quelqu’un la retrouve. Elle n’a rien de reconnaissable sur elle pour l'identifier.

Fin prête pour le moment fatidique, elle n’est pas surprise quand son corps touche lourdement le sol, malgré la brutalité du chef. Un hurlement de douleur lui échappe quand le feu de l’acier empale sa petite main, qui continue longtemps -presque à couvrir les menaces- et se termine par de brefs gémissements entrecoupés de rapides respirations pour prendre le contrôle. Ce n’est qu’un mauvais moment a passé. Il peut durer 30 minutes, 2 jours ou 3 mois, mais il finira par se terminer. D’une façon ou d’une autre.

Ce qui la surprend le plus,c’est l’étrange sentiment d’envie qui l’envahit furtivement quand il dit qu’il peut aller voir Clyde. Mais immédiatement étouffé par le sursaut quand il menace Meredith. “Nan.” Souffle-t-elle entre deux onomatopées douloureuses. “Tu peux pas l’toucher. Il est célèbre et tout le monde l’adore à Silverstone. Ça t'reviendra dans la gueule, et t’es plus malin que ça. Plus il y connait rien. Il m’a juste embauché parce qu’il est trop bon trop con.” Une menace en l’air, mais une menace quand même. Nancy a toujours évité d’être trop proche des gens, et plus que jamais elle comprend pourquoi c’était une erreur. Si elle n’avait pas profité de la gentillesse des gens, Meredith aurait pas a subir ça.
Mais il n’y aurait qu'une personne de moins pour protéger Wyatt.

Nancy déglutit à la question posée. “Pas compté…” Fit-elle en fixant le couteau dans sa main. “Pas des masses.” Son souffle enfin repris, malgré la douleur cuisante dans sa main, elle remonte le nez vers son bourreau. Son expression n’est pas défiante, ni même humble, juste … dans l’attente. “Uhh… je pensais que tu m’avais suivi. T’sais pas où aller ?” Si la question peut paraître provocante, elle est étrangement sincère. Elle n’aurait pas imaginé être capable de le semer.
Peut-être savait-elle faire quelque chose finalement.


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Howard Redhooves
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Mar 4 Juil - 14:57

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TW : violence et torture

La gamine a raison, mais ce n’est pas pour l’aider - pourtant son audace et son courage méritent d’être salués, même s’ils n’ont aucune valeur dans ce débat stérile et sanguinolent. Bien que la colère ne désemplit pas dans le cœur de l’apatride, c’est un fond de pitié maintenant qu’on peut aussi lire dans son regard.
A quoi bon donner sa vie pour un brigand et un voleur d'enfants ? Clyde, gibier de potence, vit encore dans les cervelles qu’il a embobiné, les condamnant à un sort peu différent du sien. Et pour quoi ? Pour qu’un crime odieux ne soit jamais puni, pour qu’un enfant qui aime soit disant ses geôliers soit privé de sa famille et arraché à un futur plus radieux que celui qu’il s’apprête à connaître sur les routes. Tout cela n’est que gâchis - pour elle, pour le petit, et pour tout le monde. Une perte de temps et d’âme, voilà un manège ridicule pour lequel Howard ne veut pas payer - alors c’est elle qui va devoir faire l’avance.
Il la plaindrait presque - même s’il commence elle aussi à la haïr.

Et son dernier affront ne va pas arranger les choses : si Howard se contente de la première réponse, ravis de savoir que le campement n’est pas impénétrable, il prend la question de la putain comme un challenge, levant les sourcils, surpris par tant d’indifférence quant à son propre sort. Elle est coriace, c’est certain. Mais un coup de pied flanqué dans les côtes devrait lui rappeler que les Beaver n’ont pas son humour.
Sans plaisir ( quoique ), il abat le talon de ses bottes sur les flancs de ce Christ pas tout à fait en croix. Une fois. Puis deux, par bonne mesure. “ Tu sais comment on dresse les broncos à l’armée ? “ Lui laissant le loisir de la réflexion, il contourne son corps étendu pour récupérer le couteau qu’il a laissé dans sa main. Le sang qui s'échappe de la plaie nourrit la terre et réchauffe le givre tandis qu’un petit chiffon qu’il porte à la ceinture boit les restes qui dégueulent de la lame.” On les bat jusqu’à épuisement. Une fois qu’ils sont à terre, on les selle et un autre soldat les monte. S’ils sont encore trop teigneux, la cavalerie utilise des éperons. “ Il se rappelle de cet étalon qui écumait dans le cercle de longe, son dos blancs de sueur et ses yeux écarquillés. “ Je n’ai jamais vu un seul cheval gagner à ce jeu. Ils finissent par marcher au pas et aller là où on leur dit. “ Vers une mort certaine. Les carcasses des montures de l’Union Army dorment dans des tombes peu profondes. Si la viande n’est pas cuisinée, ils pourrissent à quelques mètres du campement, ou dans les tranchées que la guerre a creusée.
Mais tu es moins bête qu’un cheval, non ? “ il s’accroupit devant elle, à hauteur de visage, fouillant une de ses poches pour en tirer un carnet dont il déchire une feuille. La morceau de papier ondule en touchant la boue rougeâtre qui se forme autour des doigts d'albâtre de Nancy. “ Dessine le camp. Où sont les baraquements, les tentes et les sentinelles. Sinon, je te coupe une oreille.
Pour lui faire un peu d’encre, il attrape sa main blessée et la serre juste au-dessus d’une pierre. Un peu de vapeur se dégage de cette rivière pourpre, fumée qui bringuebale jusqu’à leurs narines l’odeur du cuivre.

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Dim 9 Juil - 0:08


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TW : Torture, sang, négligence, PTSD
Mention d'abus et de violences sexuelles

Le premier coup dans les côtes lui coupe le souffle sans lui arracher une expression de souffrance. Mais le second lui fait échapper un hurlement douloureux. Elle n’avait pas pensé à mal, mais il n’avait visiblement pas l’air de cet avis. Elle l’écoute décrire le dressage de chevaux comme d’autres dressent les putes qui n’ont jamais demandé à être là. Nancy ne comptait plus les regards noirs quand elle essayait de rassurer une pauvre petite comme elle, en lui disant qu’au bout d’un moment ça ne faisait plus mal. Peut-être même qu’on s’y fait.
Est-ce qu’elle s’y était fait un jour ? Se surprend-elle a pensé alors que la mort est sur le point de venir la faucher sans grande mesure. Est-ce qu’elle avait adopté la violence comme une part prédominante de sa pauvre vie de merde, ou alors est-ce qu’elle n’avait jamais osé se rebeller contre la cruauté du monde.
Si elle s’était battue un jour, est-ce qu’elle aurait pu éviter tout ça? Au lieu de rester les bras ballants et de sourire bêtement sous le marteau de la violence.

Est-ce que trouver une raison de se taire méritait tout ce qu’elle avait subi ? Pour des gens qui ne lui diraient jamais merci. Pour quelqu’un qui n’a sûrement pas pensé à elle depuis des jours.
Nancy aimerait tellement qu’on pense à elle. Elle a passé une éternité à se dire le contraire, que les gens avaient bien mieux a faire. Mais juste une pensée, et elle aurait été satisfaite. Juste une pensée, et c’est déjà trop bien pour elle.

Elle lève ses yeux clairs en éteignant ses gémissements de douleurs, pour faire face au regard brutal de son bourreau. Il a raison. Les putes, les chiens ou les chevaux, tu tapes un peu trop et ça avance au pas. Elle le sait. Mais elle n'est pas vraiment certaine d’être plus maligne d’un équidé. Nancy n’a jamais été une bonne cavalière, jamais vraiment eu l’occasion d’apprendre. Et si les toutous et les chats sont gentils avec elle, les chevaux sont toujours caractériels et elle doit insister pour qu’ils se laissent faire. Elle préférait souvent galoper avec ses petites jambes que sur un canasson, souvent pour épargner l’animal d’une conductrice maladroite et peu assurée. Alors être plus intelligente qu’une bestiole pareille…

Elle n’a pas le temps de lui répondre qu’elle sent la lame du couteau se retirer et le sang s’étendre comme un manteau mal coupé. Nancy tient sa main en tremblant, se relevant faiblement pour être à peine à quatre pattes. Pour la première fois depuis longtemps, la blonde se sent épuisée. Comme si des semaines à faire l'aller retour entre le campement, la ville, et le fort, lui revenait soudainement en plein visage. Elle est exténuée. Vingt-cinq ans à survivre, c’est si fatiguant. Si injuste. Pour la première fois depuis longtemps, elle pense à déposer les armes.

Combien de batailles perdues, combien de remerciements qu’elle n’a jamais eu, combien d’amours ne lui ont jamais été rendus que sous forme de gifle ? La seule chose qu’elle n’avait jamais eu, on lui a retiré dans le sang et les hurlements de haine.
Elle a essayé de faire le bien autour d’elle. Et ça n’a pas donné grand chose.

Nancy déglutit, et avance la main vers le papier, les yeux humides. Sa main, inexpérimentée avec le papier, touche maladroitement la surface pour étaler son sang poisseux. Un trait, deux traits.

Mais Nancy stoppe, et renifle.

“Peux pas…” La voix est sincèrement désolée, les sanglots demeurent dans la voix sans être capable de sortir. Comme si pleurer n’était pas compatible avec son ADN. “J’peux pas leur faire ça…”

Elle aura essayé, d’être forte et digne. Elle aura essayé de se battre à qui mieux mieux. Mais son affection aura gagné. Mourir pour protéger les autres semble si poétique et héroïque. Mourir pour défendre ceux qui l’ont toujours oublié, c’est pathétique.
Nancy plonge la tête, soupire d’accablement. Elle offre sa nuque à l’assassin. Qu’il prenne tout ce qu’il veut. Oreille, Peau, dents, bras. Même les yeux et les organes. Qu’il n’oublie pas son cœur en passant, mais il a été tellement piétiné qu’il n’y a plus grand chose à voir.



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Jeu 20 Juil - 17:24

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TW : violence et torture

Un long soupire s'échappe de ses lèvres, des mots comme partis en fumée avec ce froid hivernal. A quoi bon articuler toutes ces pensées qu’il a sur le cœur ? Elle n'entend rien à ce qu’il dit.
Ses yeux cernés regardent la gamine avec déception. Un dernier coup de pied lancé dans sa mâchoire exprime mieux sa froide colère, meilleure que n’importe quelle insulte ( dont elle doit être de toute façon coutumière ).
Alors tu n’as vraiment rien à dire. “ Cette observation sonne presque comme une sentence. Pourtant, il range à son fourreau le couteau propre et froisse le papier maculé de rouge qu’elle n’a pas voulu signer. On dirait même qu’il abandonne, faisant quelques pas loin du sujet de son ressentiment : mais il n’en est rien.
Les Beavers ne sont pas du genre à pardonner un tel affront. Comme le veut son métier, Howard est toujours préparé pour le pire des scénarios - c’est Atticus qui lui a appris la précision, la nécessité ( ou plutôt le devoir ) de mener tout travail à son terme et de ne pas laisser le monde aboyer plus fort, au risque d’en suite l’autoriser à vous mordre, puis, vous dévorer. C’est pour cela qu’en repérage, il laisse souvent son matériel là où il estime que son interview future prendra fin, bien caché dans les fourrets.

Le sac de tissu qu’il arrache aux griffes des ronces contient peu de choses, seulement de quoi aggraver le cas de ses interlocuteurs, ou effacer ses traces. Pour l’instant, il n’en tire qu’une masse, un piquet de fer froid et une corde qui ressemble en taille à la longe d’un animal.
Sans vraiment regarder la petite, il se relève pour s’affaisser de nouveau non loin du vide, frappant fort contre l’espèce de clou pour attaquer le givre. “ Tu peux rester silencieuse, mais ce choix est définitif. “ Il frappe un dernier coup pour finir son ouvrage, et entoure autour de la tête nue du piquet un bout de la corde qu’il a ramené. La menace n’est pas claire, mais Howard, lui, sait très bien de quoi il parle.

Enroulée autour de son bras, il laisse glisser le surplus de chanvre tissé au fil de ses pas, s’approchant comme un ami de la gisante. De ses doigts trop longs, il sculpte à l’autre extrémité de la corde un nœud coulant.
Mais ce n’est pas autour du cou que Howard lui pose ce bijou. Non, monsieur fait même le tour de la putain, se plaçant derrière elle comme pour ferrer un cheval.
Désolé. “ Avec une pudeur pas vraiment méritée, il retourne un petit pan de sa jupe, à peine quelques centimètres, pour dévoiler sa cheville. Juste au-dessus de son pied, c’est là qu’il sert l’anneau.
Puis, c’est encore par sa tignasse blonde qu’il l’attrape pour la traîner vers le vide, d’où il la jette sans ménagement, et sans débat.

Sachant qu’elle ne risque pas de s'enfuir, juste le temps de sa chute, c’est tranquillement que l’homme à tout faire replie bagage et, pour sa part, descend du plateau par le chemin précédemment emprunté, son sac par-dessus l’épaule.
En bas, tête à l’envers, l’attend Nancy qui, pauvresse, a dû se taper contre quelques rochers avant de finir sa course à peine plus haut que le sol.
Il soulève de nouveau son jupon, cette fois-ci pour mieux voir sa caboche. “ Tes organes vont écraser tes poumons et tout le sang va te monter à la tête. S’il t’en reste. “ Au bout des doigts diaphanes de ce martyr moderne coule en rivières d’une plaie béante un peu de sang frais. Les goûttes s’écrasent au sol dans un “ploc” nauséeux. “ Je te laisse une dernière chance : où se trouve Wyatt ?


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Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Mer 8 Nov - 5:07


This man understands that adversity and existence are one and the same.



TW : Torture, sang, pensée suicidaire

Nancy n’aimait décevoir personne, et c’était encore le cas tout de suite. Elle sent le désappointement aussi méchamment que le vent glacé et la douleur qui lui traverse la chair maltraitée. Mais c’est trop tard, l’irlandaise ne reviendra pas en arrière, ne pleurera pas pour une chance, et n’ajoutera pas un mensonge rodé sur le feu. Bref sursaut de fierté alors qu’elle attend la suite sans bouger, pas vraiment qu’elle en soit capable de toute façon.
Elle le sent faire un espèce de danse macabre autour d’elle, la préparant avec une certaine délicatesse d'artisans pour ce qu’elle imagine être le point d’orgue de leur conversation. A vrai dire, ça l’emmerde un peu. Elle aimerait bien qu'il comprenne qu'elle ne dira rien et l'acheve enfin. C’est probablement une idée de merde, mais c’est la sienne. Et c’est de toutes les mauvaises décisions qu’elle a prises, elles ont toujours été le seul contrôle qu’elle n’a jamais eu dans sa vie. Revenir en arrière serait comme un affront à un pseudo credo dont personne n’a rien a foutre. Mais même les vers ont leur fierté. Et la sienne et savoir que Wyatt aura un soucis en moins.

“J’t’ai dit que j’dirais rien.” S’impatiente un peu Nancy. Mais son bagout est remplacé par une boule dans la gorge: Mourir.
Enfin. Si seulement.

Depuis toujours, La mort l’a perpétuellement esquivée. Comme tout le monde, elle est passée sans l’avoir vu, et ne s’est jamais arrêtée pour elle. Elle a fauché tout le monde sur son passage. Ses copains d'infortune, les bourreaux comme les potes, et surtout tout ce qu’elle a jamais pu avoir de précieux. Tous tombés comme des mouches, pendant qu’elle attend son tour.
Nancy a toujours laissé de côté la question d'elle-même achevé ses souffrances. Même dans les moments les plus sombres, elle n’avait jamais laissé cette idée la saisir. Mais ce n’était pas par défi, ou envie de vivre. C’était par terreur. La seule terreur qui pouvait la saisir. Et si elle avait eu raison depuis le début ? Et si elle était maudite? Complètement insignifiante que même la mort ne viendrait jamais la chercher ? Est-ce qu'elle vivrait éternellement en train de s’étouffer autour d’une corde ? Parcourait un monde qui ne veut pas d’elle, avec un trou béant dans la tempe ?

“Viens me chercher.” Se surprend-t-elle à supplier la faucheuse dans sa tête. “Pitié. Viens me chercher.” Elle subirait volontiers les flammes de l’enfer, plutôt que de fouler encore la terre avec sa carcasse révulsante.

La pensée ne la quitte pas non plus quand -en ayant presque oublié Howard- elle rencontre sa fin en sautant dans le vide la tête la première. Mis à part un cri de douleur quand elles se fait percuté par quelques rochers, Nancy ne réagit pas, visiblement en train de comprendre ce qui vient de se passer, et pourquoi ses guenilles pendent mollement devant elle.

La réponse vient sous forme de l’autochtone qui soulève un pan de robe pour lui raconter la suite des événements par le menu.
C’est une mort affreusement douloureuse. Mais moins douloureux que de rester dans cet état jusqu’au jugement dernier.

Ses ongles s’enfoncent dans sa paume alors qu’elle essaie - vainement - de déglutir : “Mais bordel, t’es con ou quoi ?!” Ronchonne finalement Nancy qui en sort de ses gonds. Ça ira. Wyatt mérite bien l’éternité le cul à l'air dans le vent du désert. “L’est dans mon cul, ton Wyatt !! V’la, t’es content ?! Maintenant tu m’achèves ou du balais. Tu dis tellement d’la merde que j’m’entends pas prié.”

Il se pourrait que tout cela soit une dernière machination pour qu’il l'achève en bonne et dûe forme. Mais il est aussi probable que ce soit la vérité. Pour qu’elle puisse répété en boucle dans sa tête : “Viens me chercher. Viens me chercher.”


❥ code by kimlee
Nancy
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Howard Redhooves
Howard Redhooves
Since : 17/04/2022
Messages : 39
Faceclaim : Ajuawak Kapashesit
Crédits : Ghoest
DC : Mako, Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio
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Age : 37 ans
Job : Homme à tout faire des Beaver
Habitation : Imogen, vers la scierie
Disponibilité : Always
Ven 15 Déc - 22:37

And Cap'n Davis had a gun, He kind of clapt his hand on't And stuck a crooked stabbing iron Upon the little end on't
Y
ANKEE
DOODLE
CAME IN TOWN
@”Nancy”

TW : violence et torture

La petite blonde n’est décidément pas d’humeur bavarde - ce qu’on peut lui concéder, vu sa main rouge comme un coquelicot et sa tête à l’envers qui le sera bientôt tout autant. Mais cela n’arrange pas beaucoup Howard, ni son emploi du temps.
Il pose les mains sur les hanches, regarde vers l’horizon comme si une réponse s’y trouvait, puis, souffle. “ Tu es sûr ? “ Le naturel déconcertant avec lequel il articule ces mots donne à cette question de vie ou de mort un ton presque banal.
Si c’est son choix, il ne compte pas l’en priver, vu que rien n’a l’air de venir à bout de son mental d’acier. Il reconnaît au moins en elle une certaine loyauté ( qui lui ferait presque relativiser la sienne… ). Hélas, il n’a pas assez de plaisir sadique pour chercher quelle est sa limite.
ça va être douloureux, tu sais. “ Cela ne l’inquiète pas vraiment, mais il veut être certain que la demoiselle connaît les risques de la pendaison. Quand ce n’est pas par la gorge, le temps peut être long ( déjà que ce n’est pas une affaire facile si la nuque ne cède en premier ).

Il ne se rappelle pas avoir tué quelqu’un de la sorte, mais le nombre d’interrogatoires qu’il a mené suffisent pour son expertise : tous ces gars qu’il a entendu lui demander de couper la corde sont plus nombreux que ceux qui ont encaissé le cou avec fierté. Mais qui sait, il y a peut-être un peu d’honneur à mourir pour ses idées, même la tête en bas.
C’est dommage qu’on ai pas pu trouver un arrangement. “ Sur ces mots, il lâche le pan de jupe qui s’écrase mollement contre le visage de la putain. Il voit à peine ses traits au travers du plissé des jupons. “ Je me débrouillerais avec tes amis.

Mais Howard n’est pas un monstre. Enfin, pas tout à fait : la laisser souffrir bêtement ne lui donnera aucune satisfaction. La laisser crier à l’aide n’est pas non plus dans ses plans. Autant qu’elle parte dans le silence, puisque c’est ce qu’elle veut vraiment.
Sa main se pose sur le front enturbané de Nancy. Puis, sans prévenir, et de toutes ses forces, il pousse la tête de la gamine contre les pierres qui se dressent derrière elle. Son crâne heurte une première fois le flanc de la falaise. Mais, histoire de s’assurer qu’elle soit bien assommée, il reproduit son geste avant de la laisser se balancer mollement.


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Howard Redhooves
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