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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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The only thing I know for real [Cole]
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Penelope Borden
Penelope Borden
Since : 04/03/2022
Messages : 115
Name : Betty
Faceclaim : Anya Taylor-Joy
Crédits : me, fassylover, rossressources, Gif : Maelle
DC : Dolores La Montagne, Nancy le Soleil, Freddy Le Chaos
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Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Mer 24 Mai - 5:40


There's something remorseless about desires, spilled with mouth full with the bitterness of death.



TW : Convalescence, traumatisme, Deuil.
Mention de torture.

“Penny !”

Les visages sont radieux, quoique dissimulant un trait d’inquiétude qui se mêlent à la sincère surprise. Ce n’est pas uniquement de revoir la jeune femme après plus d’une semaine de douloureuse convalescence, c’est également l’apparat de la nouvelle matriarche qui surprent l’assemblée de jeunes femmes, réunits pour de menus travaux manuels. Un semblant de normalité au fin fond des montagnes ou les Borden ont trouvé refuge, les mains pleines d’argent volées et des cendres des leurs tombés au combat.
Plus que l’apparat, c’est le manque d’apparat. Penelope n’exhibe ni coiffure artistiquement bouclées, ni robe hors de prix, ni maquillage appliqué avec une assiduité presque psychorigide. Ses long cheveux sont bien peignés avec soin, brutalement simples avec les mèches à peine ondulées qui virevoltent aux vents, caressant des joues qui n’ont ni fard ni fait de teint. Aussi simple que son sourire, aussi chaleureux que la fatigue peut le permettre. Certaines étaient là pour penser à ses plaies à son arrivée, et ont veillé sur elle pendant des jours. Les autres ont entendu les cris et les pleurs émettre de la roulotte. De quoi être sincèrement surprise de la voir debout ici, aidée d’une canne humblement offerte.

“It’s good to see you all.” Elles se lèvent précipitamment pour l’aider à s'asseoir, mais les rassurent d’un bref geste de la main. “I overheard something were troubling you ?”

Les autres se regardent avant que l’une ne décide de lui répondre, préférant ne pas agir de façon trop défensive. Penelope n’était pas du genre a aimer resté sur la touche, en témoigne les élégantes mains dont les ongles ont à peine commencé à repousser, qui a saisi une des couvertures sur lesquelles les jeunes femmes travaillent. Donne main à la patte, comme une journée normale.

“We will be out of fur soon, and winter is pretty heavy up here.” Fit Irene, alors que Penny hoche la tête.
“Consider it done.” Elle en parlerait à Cole dès que possible. Dès qu’ils se croiseront.
“Don’t push yourself too hard…” S’enquit l’une d’entre elles. Le cambriolage a laissé Olga veuve, et malgré ses efforts, sa voix tremble un peu. Penny lui sourit, le même sourire dont les yeux semblent voilés par le simple fait d’être en vie.
“I will be alright. I have slept enough.” Ses doigts sont un peu maladroits et engourdies, travaillant sans se presser sur le dur travail de coudre la doublure.


La joie se mêle à l’inquiétude qui embrasse le malaise. Il est si difficile d’agir de façon badine depuis le casse, mais Penelope est un cruel souvenir du pire. Le petit groupe se mure dans le silence avant que les minutes passent, et laisse couler la gêne. Une demi-heure plus tard, elles semblent derechef prompte aux conversations légères, petites plaisanteries, et brefs rires. La française les regarde sans participer. Appréciant en silence ce qu,elle comprend aisément être des efforts pour lui offrir un début de normalité. De sororité. Des conversations ou les hurlements dans sa tête et les brûlures sur son corps n’ont plus leur place. Ou sa jambe boiteuse et son oeil bandé ne sont pas des immondes balafres sur ce qui était autrefois sa superbe. Ou l’odeur du repas du soir ne tardera pas à remplir les narines des durs travailleurs, et les outils seront lâchés pour du cognac, des jeux de cartes, des danses -pour se réchauffer- et un feu nourri à qui mieux mieux pour pas qu’il succombe au vent frais.
Pour la première fois depuis ce jour maudit, Penelope respire profondément. Le sentiment ronronnant en elle d’être chez elle. En sécurité. Loin des paranoïa qui ont hantés ses jours et nuits, voyant des ennemis partout autour d’elle.

“I really like your hair down.” Finit par dire une des plus jeunes, probablement pour l’aider à s'intégrer dans la conversation, ou la mettre a l’aise.
“Oh thank you.” La blonde fit-elle d’une petite voix, légèrement prise de cours. “I… had no idea how to style them today.” Avoue-t-elle, prise aux dépourvues dès qu’il ne s’agit pas de reproduire les coiffures élaborées de la haute société. Qui l'éloignent pourtant toujours de cette vie qu’elle avait construite autour d’elle. Toutes les robes de coton dépourvues de satin et dentelles qu’elle pouvait porter comme aujourd’hui, ne pouvaient pas définitivement la déraciner de ce qu’elle fut pendant deux décennies.
La jeune gypsy s’enquit immédiatement, les yeux brillants “Would you like me to braid them ?”
“I… would love to.” Répondit-elle, avec une sincérité et une reconnaissance humble qui surprit autant qu’elle ravit tout le monde.

“Penny ?”
“Yes, dear ?” Répondit-elle, touchant gentiment une de ses tresses avec un sentiment d’étrangeté mais également de sincère satisfaction.
“Is… Cole alright after yesterday evening ?”
Son mari était brièvement passé pour s’assurer de son état, comme d’habitude, mais elle ne souvient pas de l’avoir vu plus agité ou fuyant que d’habitude. “What happened ?...”
“He…” Irene semblait mal à l'aise mais vu le silence pesant, décida de nouveau de briser l'abcès pour les autres. “Someone spoke about … well you know. And Tusitala had to intervene before he cut their tongue off.”

Le visage de porcelaine -déjà bien pâle de part son état de santé- se mût dans une expression interloquée et confuse. “I…” Commença-t-elle, piteusement sans savoir par ou commencer après une telle révélation. “He…” Un soupir épuisé s’échappa malgré elle. “I don’t think he will talk to me about this. I’m pretty sure he won’t talk to me at all.”
“What do you mean ?”
Penelope ne réfléchit pas totalement, mais sa voix diminua néanmoins avant qu’elle n’avoue la pensée qui lui déchire la tête depuis quelque temps.
“It… seems like he would be less upset if I hadn't come back.”



Les silences étaient presque outrés, mais étrangement compatissants. Cole n’était pas le plus démonstratif, certainement pas avec ses hommes, et elles mêmes observations assidues de la relation entre les deux époux, n’étaient pas surpris d’un cruel manque de communication. Mais elles se souviennent parfaitement de sa fureur. Sa panique. Ses yeux enragés. Ses ordres aboyés. Hurlant aux suggestions de fuite que personne ne sera en sécurité tant que sa femme n’est pas rentrée. Elles se souviennent aussi de leur perplexité quand il refusa de voir sa femme après son retour inespéré, préférant passer son temps avec son cheval.

Les informations déboulèrent sur l’esprit agité de Penny, qui apprend après des jours entre deux mondes, ce qui s’était passé pendant son absence. Son ouvrage est lâché, l'aiguille gît dans les restes de la poudreuse qui a bénit le sol ce matin-là. Du désespoir impuissant à la main punitive qui a retiré un œil à l’un de ses hommes les plus proches. Moïshe, perpétuellement amputé pour avoir osé la laisser derrière eux.  Aux mains de ses geôliers, abandonnant espoir de voir sa nouvelle famille venir la chercher au profit d’une apathie de survivante, elle comprenait à quel point elle s’était lourdement fourvoyée.
Elle comprit, enfin, l’indignation autour d’elle. Les regards désolés et confus qui la fixent, en essayant de se mettre a sa place, mais sans totalement y parvenir. Témoins de la ruine que son enlèvement a laissé derrière.
“I had no idea.” Ne peut que bafouiller Penelope, ses grands yeux noirs n’ayant jamais été aussi énormes que maintenant.

“How… dare you?!” Gronde une voix, furieuse malgré elle. Olga tremble de rage sur son ouvrage, sa main ridée serrant le tissu a s’en briser les os. “We lost so many people that day. You have no idea of our pain. How dare you think for a second that we would have left you behind?!!”
Les autres essayent de la calmer, mais c’est bien trop tard. Olga est partie, laissant ses pleurs de rage évacuer ailleurs, une de ses proches qui la suit pour la consoler.
Les autres se précipitent vers Penelope, dont les larmes n’ont pas tardé. “I’m sorry…” murmure-t-elle avant de poser sa main contre ses lèvres. “I’m so sorry…”


---

C’était la première fois qu’elle regardait avec insistance le bouquet qui trônait sur sa table, au milieu des deux tasses préalablement disposées. Le bruit de l’eau qui bout qui accompagne les mouvements de son pouce qui observe les fleurs apportées la veille. Elle l’avait trouvé charmant, n’ayant jamais grand chose à redire sur les goûts de Cole qui n’attend même plus qu’elle réclame pour lui offrir quelque chose. Elle n’y avait jamais réfléchi auparavant. A la forme de l’anémone, à la disposition des sapinières. La façon dont les boules de coton flatte la couleur des proteas. Un subtile mélange de blanc et rouge, une combinaison dont elle a régulierement assorti ses tenues. De sa main, son regard flirte avec son alliance, les rubis qui épousent l’argent avec une délicatesse rare.
Ce qu’elle avait vu comme un esprit sensible a un esthétisme certain, qui se mêle a un regard d’une attention extrême. Un regard qui ne fait pas qu’analyser avec méthode et cynisme. Un regard qui offre un message plus qu’un objet.

Mais cela reste une théorie. Se dit-elle en retirant sa main des fleurs hivernales, retournant au gâteau au miel sous la cloche en argent. Un petit cadeau de ses amies, bien trop excitées à son goût, dont elle découpe assidûment des parts. Elle finit de servir les tasses d’un thé noir quand elle entend les coups a sa porte.

“Come on in.”

Elle n’avait pas vu Cole de la journée, hors du clan pour la journée. Qu’il sorte pour des brèves missions d’éclaireurs n’était pas spécialement courant, mais elle ne pouvait pas le blâmer d’avoir besoin de galoper. Surtout après ce qu’elle a appris aujourd’hui.
Elle chasse ses pensées d’un bref mouvement de tête. “I hope you don’t mind I fetched Anton to invite you on my behalf.” C’était la première journée ou elle marchait d’elle même, et même avec sa canne, sa jambe était déjà bien trop douloureuse pour se permettre de faire l'aller retour jusqu’à la roulotte de son époux. Elle ne voulait pas l'accueillir haletante, rougeâtre, boursouflée par l’effort, ses jolies tresses défaites au passage, un ultime manque de respect à un geste plein d’attention. Malgré sa canne, elle serra les dents pour s’asseoir avec toute sa grâce restante.

“Please, sit with me.” Fit-elle, moitié invitante, moitié ordonnance, malgré elle. Ses doigts gantés pour ne pas montrer les immondes ongles manquants, se réchauffent autour d’une charmante tasse en porcelaine. “I hope you had a lovely day.” Si la conversation est ridiculement badine, Penelope est sincère, comme le montre son ton imperturbable. La journée n’est guère avancée, mais déjà la nuit est là. Plongeant la roulotte dans une ambiance tamisée. Bien qu’ils eurent passé plus de temps ensemble avant le terrible casse, elle se rend compte que c’est la première fois depuis cette journée qu’ils sont à nouveau tous les deux, en espérant qu’il ne soit pas là pour uniquement jouer les gardes malades de passage, avant de partir comme une flèche.
Penelope s’avouait aisément qu’elle appréciait ce genre de moment de qualité avec son époux, elle espérait que ce soit assez réciproque pour qu’il reste. Même si juste le temps d’une conversation.


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Penelope Borden
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Cole Borden
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Mer 24 Mai - 13:43
the only thing I know for real
Il régnait dans la petite roulotte de son épouse une odeur de thé noir, mêlé à des effluve d’amandes, de rose, et de grenade.

Quelques jours plus tôt, c’était une odeur de mort et de désespoir qui régnait dans l’antre de la jeune femme.

Là où la sienne n’était un bazar de partitions, de papiers désordonnés et de livres de comptes codés dans une langue propre aux Bordens ; la roulotte de son épouse relevait de l’intime. Il se sentait à l’étroit entre la précieuse vaisselle et les boites à chapeaux débordant de plumes et de voilettes, comme s’il dépassait les frontières de son propre royaume. Penelope ne s’embarrassait pas autant pour entrer dans la roulotte de son époux comme on entre dans un moulin, mais Cole se faisait une loi de ne pas entrer chez elle sans y avoir été invité. Il avait pourtant choisi chaque tentures, moulures et couleurs de son interieur avec soin, sans laisser au hasard ni la texture ni la finition de ses draps, mais aurait eut l’impression de violer sa serenitude en prenetrant chez elle sans son accord.

« I hope you don’t mind I fetched Anton to invite you on my behalf. »

Cole secoua doucement la tête, sans rien ajouter. Il se tenait toujours debout, raide et immobile, les mains croisés dans son dos. Anton avait failli perdre sa langue la nuit précédente, et le bougre ne s’était pas montré fort en explication lorsqu’il lui avait rapporté la demande de Pénélope. L’heure du thé était passée depuis longtemps, mais le gypsy n’avait pas eu besoin de se faire prier pour la rejoindre - la savoir assez consciente et éveillée pour le faire demander relevait du miracle après la semaine qui venait de s’écouler.

Malgré lui, il dévisagerait son épouse avec insistance, cherchant dans ses traits à y lire toutes traces de ses maux. Si pour l’oeil non averti, seuls la canne et le bandeau barrant le regard de la jeune femme trahissaient ce qu’elle avait vécu, ses cheveux simplement tressées et sa tenue sans parure en disaient long sur son état d’esprit. Cole avait l’impression de découvrir une nouvelle version de son épouse, sans savoir comment l’aborder.

Il l’observa s’asseoir avec toute la grâce du monde sur la petite chaise devant la table, se faisant violence pour ne pas lui venir en aide ; et fit de même.

« I hope you had a lovely day.»

Cole eut du mal à masquer la grimace qui déforma ses traits tirés. Il s’obstina à laisser son regard s’attarder sur les mains gantées de la jeune femme se saisissant de la petite tasse ;  avant de saisir la sienne.

Avant de la porter à ses lèvres, il précisa : « Could have been better… And you? ».

Le leader des Borden n’était pas du genre à boire. Il préférait rester maître de sa personne que de s’enivrer à grande lampées de cognac. D’une part, parce que ça ne lui apporter jamais vraiment quelque chose ; d’autre part, parce qu’il perdait du temps à s’en remettre le lendemain. Et pour Cole Borden, temps égal argent.

Pourtant, la veille au soir, il avait enchaîné les verres avec la même vigueur qu’un paysan écossais. Trompé par sa propre perception du monde, il s’était autorisés à noyer son aigreur dans le liquide ambré, et en avait fait profiter tout le camp. Il en payait les frais aujourd’hui.

Au réveil, prétextant aller en mission de reconnaissance pour leur trouver un meilleur coin où passer l’hiver (que ce trou perdu dans la montagne), il s’était autorisé quelques heures en tête-à-tête avec lui-même le temps de décuver. Ni Leonora, ni Tusitala ne s’étaient proposés pour l’accompagner.

S’efforçant de ne pas laisser Penny faire la conversation toute seule après avoir mis tant d’efforts dans sa petite réception, il reprend : « I’m afraid we’ll to have to spend the winter here if I can’t find a proper place for us to settle. The cold season in New Hanover is nothing like what we know in the Bayou. » Il n’ajoute pas qu’ils ont déjà bien trop perdu pour prendre le risque de laisser à la saison le choix de qui leur survivra.

Il réalise trop tard que le moment ne se prête pas a des declarations aussi dramatiques, et que si son épouse se tient debout, ca ne signifie pas pour autant qu’elle est parfaitement revenue. Alors, en reposant délicatement la petite tasse sur la table, il change de sujet : « It’s lovely… what you did to your hair. » Et ça l’était. Il l’avait toujours preferée ainsi, sans ses atours et coiffures élaborées. Peut-étre parcequ’avant, elle ne se dévoilait ainsi que dans l’intimitée de la lueur des bougies, à l’abri du reste du monde dans la roulotte de son époux ; sans essayer d’impressioner qui que ce soit.

S’impose à lui l’image de Penelope allongée sur son lit; entrain de lire un de ses romans gothiques, les cheveux détachés et sa chemise de nuit pour seul vêtement. Mais ce n’est pas tant l’indecence de sa tenue qui lui revenir, que l’air insouciant sur son visage, avec pour seule préocupation que de devenir la parfaite épouse.

Il prends alors une profonde inspiration pour se forcer à revenir dans le présent, et se recule doucement sur sa chaise.

(c) AMIANTE


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Jeu 25 Mai - 4:32


There's something remorseless about desires, spilled with mouth full with the bitterness of death.



TW : Convalescence, traumatisme.
Mention de torture.

Cole n’est pas vraiment un dormeur assidu, elle s’en doutait deja, mais depuis qu’elle a prit l’habitude de s’inviter chez lui, elle le savait de source sûre. Mais voyant ses yeux enfoncés dans ses orbites, et la grimace qu’il ne cherche même pas à dissimuler, elle voit que la soirée dont elle a eu vent, et probablement bien d’autres facteurs, a eu raison du peu de tranquillité que son mari n’a jamais eu.

A sa surprise, bien que visiblement raide, Cole ne semble pas pressé de quitter les lieux. Elle supporte le regard qu’elle sent sur elle. Elle ne peut empêcher une certaine anxiété concernant son apparence, de ses mains cicatrisantes a peine, a sa jambe folle ou le bandage qui masque un oeil. Elle ne se sent pas spécialement honteuse face à lui, ne prenant aucune responsabilité de son état déplorable. Mais dire qu’elle fait peine à voir serait un euphémisme. Il lui est impossible de ne pas se demander ce qu’il peut penser en voyant son épouse, dont la Louisiane entière avait vanté la beauté comme unique qualité, en éclopée convalescente. Il n’y a pas de doute dans sa tête que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne reprenne sa superbe, son ego n’entend pas le contraire. Mais en attendant, c’est sa nouvelle réalité. Et elle sent bien que c’est ce qu’il observe de ses yeux perçants.

Il s’assit à ses côtés sans se faire prier, ne semble pas réagir au thé en bien ou en mal, et lui répond sans détour, sans être brutal, méprisant, ou même indifférent. Elle hoche simplement la tête, toujours droite comme une femme du monde sur son siège. Comme si toute forme de confort était proscrit. Les seuls moments où elle s’était laissé aller étaient étrangement à ses côtés. Les soirées au son de sa musique et du whiskey versé, au crépitement du feu ou elle lit paisiblement, se sentant dans une sérénité dont elle ne savait que faire. “It went well. All things considered.” Répond-t-elle sobrement, mais un léger sourire néanmoins. Sans ironie ou méprit. La douleur est toujours son quotidien, sa jambe est douloureuse, ses plaies cicatrisent doucement, la chair de ses doigts mise a nu la picote sans cesse, ses nuits sont ponctuées de hurlement, et son coeur… Les révélations l’ont rendu particulièrement fébrile.

Elle hoche la tête, compréhensive de la situation. “Yes… the women are working hard to get us blankets, but we’re due to get them fur and wool.” Son regard dévie légèrement vers le feu qui crépite paisiblement. “We have enough wood for a couple weeks, but the wind may prevent us from making bonfires outside. It will be extremely depressing for our people.” Même si l’humeur n’est plus à la fête, les danses autour du feu donnent toujours un semblant de baume au cœur. Une pierre angulaire de la culture romani dont elle se sent toujours si proche.

Mais Cole change de sujet. C’est déjà surprenant que son époux décide de parler de choses plus légères et qui n’ont rien à voir avec ses plans, son travail ou l’organisation du clan. Mais Penelope le fixe malgré elle avec une profonde surprise quand elle l’entend soupirer un compliment. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas glissé une remarque pareille ? Elle ne se souvenait même pas d’un seul, le jour de leur mariage, pas même après l’avoir vu dans sa robe de mariée.
Mais si elle veut garder contenance, c’est trop tard. Sa surprise se mue en un bref sourire gêné alors qu’elle passe une main sur une des tresses. “Oh, I got help.” Fit-elle en espérant avoir l’air plus détachée qu’elle ne l’était. “Thank you. It's very sweet. ”
Les mots sont sincères, calmes. Penelope semble vouloir prendre son temps, diminuer les cris dans sa tête qui semblent parfois la suivre partout ou elle va.
“I… wasn’t sure you will come.” Souffle la jeune femme, déglutissant légérement avant de boire une nouvelle gorgée pour réchauffe son corps encore affaiblie. Elle ne sait pas vraiment comment aborder la conversation. Comment lui dire que quand il n’est pas loin, les rires et les hurlements semblent s’étouffer. Comme terrifiés par la seule présence de Cole Borden.

Mais elle sait une chose cependant : Elle n’a plus envie de perdre du temps avec ses propres insécurités. Elle n’a plus envie de prétendre. Deux décennies à fuir les faux semblants pour les embrasser dès qu’elle prétend être libre. Après des jours de cet enfer, cela lui semble futile et enfantin. Pour ne pas dire stupide.

“I feel better when you’re next to me. My demons shiver before you.” Jette-t-elle à ses pieds. Tout de go. Après tout, suite à cette terrible expérience, a-t-elle encore quoique ce soit à lui cacher ?
A vrai dire, oui. Mais cette perspective ne l'intéresse plus. Et Penelope comprend qu’elle n’a finalement pas besoin de ça pour régner à ses côtés. “But I understand you’re very tired. And you need some quiet.” Un bruit cristallin de porcelaine accompagne la tasse qui repose sur la soucoupe, alors que sa main gantée repose à côté de celle de son mari. Elle sait qu’il ne l’empêchera pas de le toucher. Il ne laisserait personne d’autres faire une chose pareille. Mais elle ne franchira pas ce pas supplémentaire.

Elle peut cependant en franchir bien d’autres.
“Just know, it’s not just your burden, Cole. I’m taking it as well. Now It’s ours.”

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Jeu 8 Juin - 11:44
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« …it will be extremely depressing for our people.» Our people.

Cole hoche la tête doucement avant de changer de sujet, prenant tout de même note de cette information : Penny se sent toujours des leurs. Cette information le rassure, et il se détends légèrement.

« Thank you. It's very sweet. », dit-elle, visiblement surprise par la marque d’attention de son époux. La jeune femme marque un temps de pause dont Cole profite pour regarder autour de lui. A l’exception des fioles de laudanum qui s’entassent à côté du lit de son épouse, rien ne semble avoir changé - a l’image de l’habitante des lieux. Elle s’efforce de ne rien laisser paraître là où leur monde, a tous, s’est retrouvé chamboulé par sa douleur.

Pénélope rompt alors le silence pour lui avouer qu’elle n’était pas sure de sa venue. Cole hausse un sourcil et tourne légèrement la tête sur le côté. Il s’apprête à demander pourquoi, mais elle précise le fond de sa pensée.

« …My demons shiver before you.»

Le gitan se fait violence pour faire cesser le sourire vainqueur qui ne demande qu’à s’étirer sur ses lèvres, mais ce dernier se lit tout de même dans son regard soudain emplit de fierté. Elle ne le déteste pas. Elle ne le repousse pas. « But I understand you’re very tired. And you need some quiet.»

Il la laisse faire lorsqu’elle pose sa main à côté de de la sienne. Sans bouger ni frémir, il attrape la petite tasse de l’autre main, et la porte doucement à ses lèvres dans quitter son épouse des yeux. « Just know, it’s not just your burden, Cole. I’m taking it as well. Now It’s ours.»

« I know », lui assure-t’il entre deux gorgées, avant de reposer la petite tasse sur la table, sans faire de bruit. C’est pourtant entièrement de sa faute s’ils en sont là ; si elle doit cacher ses jolis doigts sous des gants, si elle ne peut plus dormir la nuit sans un dérivé d’opium. « I know, but I want you to rest as much as you need. » Cole insiste sur les deux derniers mots - il ne la confine pas dans sa roulotte, mais il veut qu’elle se remette à son rythme. « And I don’t need quiet nor sleep, you can ask for me or come to me whenever you want to », dit-il alors pour préciser ce qu’il pensait évident.

Avec toute l’appréhension du monde, il vient alors poser sa main sur celle de son épouse, qu’elle prenne conscience du poids de ses mots. Il ne fléchit pas, et ne cherche pas à rompre le contact. Au contraire, il plonge ses yeux sombres dans les prunelles brunes de la jeune femme, pour s’assurer qu’elle comprenne les mots qu’il s’apprête à prononcer : « I’m sorry… », de ce qui lui est arrivé, de ne pas avoir réussit à tenir sa promesse. Les excuses restent en suspens, comme incapable de franchir des lèvres. Il se racle alors la gorge, et reprends : « …to be late thought, but I have a surprise for you.»

Doucement, il détache sa main de celle de la main de la jeune femme, et se redresse. « I wanted to wait before giving it to you, but it’s seems like I won’t be able to do so any longer. It’s in my vardo, but you don’t have to move, I can go and fetch it if you want?».

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Lun 12 Juin - 23:21


There's something remorseless about desires, spilled with mouth full with the bitterness of death.



TW : Convalescence, traumatisme, panique.
Mention de torture.

Il y avait bien des mimiques que Penny avait appris à reconnaître chez son mari, et d’autres qui sont encore un mystère. Donc le soudain changement dans son regard, subtil mais bien présent. Penelope n’a pas le temps de se poser plus de questions quand elle sent la main de Cole sur la sienne. En voilà une qu’elle connaît : le rare contact physique. Cole ne l’utilise que pour avoir son attention totale, quand il plonge ses yeux dans les siens, et qu’il s’assure qu’elle écoute. Une des rares fois ou Penelope se taisait sans se faire prier, parce qu’elle sait que jamais il ne laisserait une telle chose arriver si ce n’était pas important.

Elle n’est pas certaine d’avoir un jour entendu son mari s’excuser. Mesure toute la vulnérabilité de la scène. Penelope a le cœur au bord des lèvres, mais cette simple affirmation semble apaiser un des feux qui semblent la dévorer depuis le coup qu’elle a reçu sur la nuque. Sa seconde main s’était doucement détachée, prête a se poser sur celle qui la tient, mais Cole coupe court, déjà relevé, laissant la jeune femme stoppée dans son mouvement, complément déboussolée un instant. Du moins avant qu’il n'éclaircit sa pensée et lui parle de quelque chose qu’il doit lui donner.

Ses épaules retombent. “Oh… a surprise.” Le ton n’est pas surprit, juste un peu pris de cours. Deux semaines à peine, elle aurait probablement été extrêmement curieuse, les yeux noirs immédiatement allumés d’une flamme nouvelle, contenant difficilement une sincère excitation, juste retenue par sa bonne éducation et sa volonté d’être toujours la plus gracieuse possible. Penny est calme, et ça ne lui ressemble guère. Pas qu’elle doute de la dite surprise, ou qu’elle n’ignore pas les talents de Borden pour se faire. Elle sait déjà que ce sera très probablement d’un goût exquis, savamment étudié pour répondre aux attentes d’une époque aussi exigeante que particulière. Là où tous les prétendants lui jetaient des broutilles hors de prix au visage en espérant gagner son affection, ce qui a très rapidement différencié Cole des autres, c’est le calcul. Le savoir. Et Penelope se sentait incroyablement bête de s’en rendre compte que maintenant. Elle s’attend à une robe d’une couleur somptueuse, un bijoux volé à la femme du président, voire même un peigne ayant appartenu a Madame du Barry en personne, ou d’une lettre personnelle envoyée par Percy Shelley.

Et même penser à ses monts et merveilles ne semblent pas l’émouvoir. Du moins pas autant que les murs qui semblent soudainement se rapprocher. Une nouvelle gorgée de thé ne fait qu’asseché encore plus sa pauvre gorge alors que ses yeux se muent lentement en une expression paniquée.
Elle a encore tellement de choses à lui dire alors qu’elle s’est fourvoyé et qu’en effet, le jeune  homme n’a qu’une envie : c’est de déserter les lieux. Alors comment lui dire qu’elle n’a pas juste besoin d’un compagnon de thé pour tromper l’ennui que la convalescence lui impose.
Elle ignore vraiment comment dire qu’elle a assez souffert de la terreur et l’angoisse que lui plonge une solitude. La même dans laquelle elle a été plongée dans la banque avant que son destin soit scellé. Elle ignore comment dire qu’elle a besoin qu’il soit là.

“How thoughtful. I can’t exactly follow you but please do so. Just…”

Les mains de la jeune femme ne tremblent pas. C’est le thé qui est soudain prit de remous qui rappellent la mer qui s’agitent.

“... please. Make haste.”

Le ton aurait dû être impérial, digne, et posé.
Il est soufflé, effrayé, et suppliant.


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Dim 18 Juin - 21:48
the only thing I know for real
« …please. Make haste. »

Cole ne se fait pas prier.

C’est raide comme la justice qu’il se lève, offre à son épouse une petite révérence, et s’éloigne.

Cole se faufile à travers le camp sans faire de détour, les yeux rivés sur sa destination. Il serre les poings, déterminé à mener à bien sa mission - persuadé qu'il est temps de récupérer le précieux cadeau qu'il a acheté pour faire plaisir à son épouse ; que ça lui suffira.

La roulotte de Cole se dresse au milieu du camp, sombre et fermée. Si elle contraste avec les autres roulottes colorées et vivantes qui l'entourent, on dirait qu’elle appartient à un autre camp que celle de son épouse. La porte en bois usé est partiellement dissimulée par des voiles de dentelle défraîchis. Des instruments de musique sont entassés dans un coin, créant un enchevêtrement de cordes et de bois. Des piles de partitions et de papiers encombrés d'annotations couvrent la petite table qui occupe une place centrale.

Cole pénètre dans sa roulotte, un sentiment familier de confort mêlé à l'odeur enivrante de l’encens flottant dans l'air. Des effluves de lys, de cigarette et d’alcool se mêlent à cette ambiance. Malgré le désordre apparent, Cole se sent moins à l’étroit ici que chez Pénélope.

Il cherche le cadeau qu'il a soigneusement caché depuis quelques jours dans ses propres quartiers. Il fouille doucement parmi les papiers et les instruments, cherchant le moindre signe de mouvement ou de vie. Et là, dans un coin sombre, il l'aperçoit : un drôle de monstre aux grands yeux brillants, ressemblant étrangement à une chauve-souris.

La créature émet de petits bruits timides, réfugié entre les bûches qui servent à allumer le poêle. Cole le prend délicatement dans ses bras, sentant la chaleur de la vermine contre sa peau alors qu’il le cache sous sa veste.

Il sort de sa roulotte, le monstre blotti contre lui, prêt à retrouver Penelope. Les regards des gens du camp se posent sur lui, mélange de curiosité et d'étonnement. Certains lui lancent des sourires encourageants, tandis que d'autres hochent la tête en signe d'approbation silencieuse. Les conversations s'arrêtent temporairement à son passage, ses hommes observant attentivement le précieux fardeau qu'il transporte.

Arrivé devant la roulotte de Penelope, Cole respire profondément avant de frapper doucement à la porte. Il entend un faible "entre" et s’execute avec précaution.

Le sourire qu’il lui offre se fait timide alors qu’il s'approche d'elle en gardant une certaine distance. « I…. understand that now more than ever you might need company », commence-t-il avec sérieux. Il reste planté là un instant, trop droit, la créature toujours cachée sous sa veste… jusqu’à ce que celle-ci commence à se plaindre. Non, à ronronner.

Cole avait entendu parler d'un excentrique richissime qui vivait en reclus dans une demeure imposante à la périphérie de la ville. D’abord attiré par son argent, il s’était ensuite intéressé à la valeur de son excentrisme. On murmurait que cet homme, M. Winchester, collectionnait les animaux exotiques en tous genres. Cette information avait attiré l'attention de Cole. L'idée de pénétrer dans la forteresse de cet homme et d'essayer de tirer profit de sa passion pour les créatures exotiques lui avait semblé être une opportunité en or.

Déterminé, Cole avait planifié son approche. Il avait étudié les habitudes de M. Winchester, analysé ses faiblesses et élaboré un stratagème pour gagner sa confiance. Il s’était fait passer pour un vendeur de curiosités, prétendant avoir des objets rares et précieux à lui proposer.

« It made me think of you… well, of those book creatures you like so much », affirma le gitan en tendant à son épouse le petit chat blanc aux poils ras et aux grandes oreilles, ressemblant à une drôle de chauve souris difforme.

Mr. Winchester lui avait vendu la boule de poils comme étant un Devon Rex. Une race de chats rare, venue d’Angleterre, appréciée des riches aristocrates et extrêmement luxueux - le choix parfait pour son épouse.

A défaut de savoir comment s’y prendre avec elle, Cole était persuadé qu’un cadeau était un bon début.
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Dim 18 Juin - 23:21


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TW : Convalescence, traumatisme, hallucinations, ptsd, angoisse.
Mention de torture.

Les minutes passent dans un silence glacé. L’oeil marron de Penelope focus sur le fond de sa tasse ou danse les dernieres goutes de son thé noir. Ses inspirations profondes emplissent sa roulotte ou elle essaye de faire taire les résidus de sa terreur. Elle veut les réduire au silence, les écraser sous ses talons. Leonora a raison : ils n’existent pas. Rien ici ne peut lui faire du mal. Les rires ne sont que des chimères, la douleur une distraction, les cicatrices un souvenir. C’est terminé. C’est fini.

Alors… pourquoi est-ce que c’est si réel pour elle ?
Les ongles de sa main s’enfoncent dans son poignet alors qu’elle déglutit et lutte. Lutter contre elle-même, contre son propre esprit qui avait été si longtemps son unique allié, son cocon où tout lui semblait plus facile et plus amical. Dans un monde qui veut la modeler et où elle était libre uniquement dans sa tête. Son seul espace de sécurité est devenu sa prison. Les murs se sont éloignés, quand elle ferme son œil avec rage. Refusant cette vision à nouveau, d’être sans défense et dans une attente douloureuse. Elle embrasserait des centaines de douleurs physiques si elle pouvait retrouver juste un instant les eaux calmes de son esprit.

Quand elle entend les coups à la porte et que son oeil s’ouvre par réflexe, sa roulotte est de nouveau là. Le thé danse encore dans sa petite tasse. Quand elle autorise son époux à rentrer, sa voix est faible, mais teintée de soulagement : c’est terminé. Bel et bien terminé.

Elle sursaute quand c’est 2 paires d’yeux qui la fixent au lieu d’une seule. Regardant la chose qui semble somnoler paisiblement au rythme des pas de Borden. Penelope le regarde comme si cette chose venait d’arriver sur terre, puis lève doucement des yeux surprit vers Cole quand il commence à parler. La française est honnêtement confuse, perdue entre le léger sourire, les phrases approximatives, et bien évidemment, les ronronnements qui échappent de la bestiole coincée entre la veste et les mains du gangster. Tant et bien qu’il lui faut une paire de secondes pour qu’elle comprenne que voila la surprise : Un compagnon.  Une présence.

Penelope est très douée avec les mots, mais voilà qu’ils semblent s’être envolés. Elle tend timidement des mains gantés vers le petit être qui lâche une bref plainte avant d’attérir entre les doigts de la jeune femme. “What… a strange creature…” murmure-t-elle, alors que tous les deux se regardent, faisant connaissance avec une petite appréhension. C’est quand elle sent les vibrations entre ses doigts qu’elle comprend qu’il s’agit ici d’un bien curieux félin, qui semble immédiatement à l'aise après un reniflement minutieux.

“I love it.” Murmure la jeune femme en serrant le chaton contre elle, l’oeil brillants d’une gratitude qu’elle n’a pas les mots pour exprimer. “Thank you so much, Cole.”
Passé l’émotion, le minet ronronnant contre elle, elle essaie de retrouver un semblant de présence en essuyant l’humidité qui menace débordé de son œil valide. “It’s… almost embarrassing. How well you know me… when truthfully I can’t really remember who I am anymore.”

La déglutition lui échappe malgré elle, tout comme les mots qu’elle n’est pas capable de retenir. Impossible de savoir si c’est le chat, ou la compassion exprimée par un mari qui semblait pourtant toujours absent.
“I always believed that Madness was a fantasy from my novels. Something so grotesque it can’t exist in our world. But now it’s… crippling. In the back of my mind. I tried -I swear I tried- to understand it. Because maybe if I can embrace what happened… there, I will finally give to you what I said to them but…”
Sa jolie voix se casse comme un vase en verre. “... but the more I try, the less I can come back from it. And the more I feel like I'm slipping away from… everything.”
Ses tresses s’agitent au rythme de sa tête qui bouge négativement alors qu’elle essaye de vaincre la panique qui menace de l’emporter : “I can’t … become insane. If I let this get to me, what use will I be for the Borden ?... for You ?...”

Sa main gauche garde le chaton somnolent déjà sur elle, mais sa droite, la même qui aurait labouré sa chair sans ses gangs, vient attraper malgré elle celle de son pauvre époux. Elle le sait pourtant, qu’il méprise le moindre contact, qu’il la supporte que pour le bon vouloir d’un plan dont elle ne peut que rêver concevoir.

“I … know Cole. I know I didn’t do much more than disappoint you. I know how demanding I am. And I can’t even imagine how disgusting I am to you. Even more so after… what they made of me. But… I…” Les ronronnements du chat parviennent à la calmer pourtant. Assez pour que les mots puissent finalement évacuer, cesser d'empoisonner un peu plus son pauvre esprit souffrant. “I…never needed you as much as I do now”


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Dim 18 Juin - 23:56
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Il lui plaît.

Les cadeaux de Cole ont souvent provoqué une certaine joie, un excitement de passage chez la jeune femme, mais il en est tout autrement cette fois - les larmes qui roulent sur sa joue n’ont rien à voir avec une simple joie.

Et Cole met du temps à le comprendre. Immobile, il se prends le flot de ses angoisses comme une vague soudaine, un tsunami face auquel il avait jusque là décidé de fermer les yeux. Il la laisse parler, vider son sac, échouer sa vague sur sa personne comme l’écume sur un rocher. C’est presque s’il pourrait sentit le sel de ses larmes sur sa personne.

Il se reprends lorsqu’elle attrape sa main. Il s’accroupit alors, un peu précipitamment. « Shhhhh…. You… », commence-t-il sans vraiment savoir par où justement commencer. Il pose alors sa main libre sur la joue de la jeune femme, pour la forcer a le regarder. Sa peau est brûlante tandis que le pouce du gitan caresse doucement la pommette de son épouse. Il se force à respirer calmement, autant pour se concentrer dessus que pour l’inviter à prendre le même rythme.

« You’re not mad. », lui affirme-t-il en hochant doucement la tête pour l’inviter à l’imiter. « You’re not disgusting… », il caresse toujours sa joue, un peu plus fort cette fois , « …and you’re not alone. » Il serre un peu plus sa main, réajustant sa prise pour lui rendre étreinte de ses doigts, sentant que s’il rompt le contact, c’est Pénélope toute entière qu’il va perdre.

« You can’t let them get you, but not for me. Nor for our people.», il déglutit. « You have to fight for yourself, alright? », affirme-t-il en parlant à la jeune femme comme il parlerait à ses hommes. Son ton est sévère, dur, mais convaincu. « I need you to find yourself… you won’t be the same, and I’m so deeply sorry about it.»

Cole approche son front de celui la jeune femme, seulement à quelques centimètres d’elle à présent. « I’m so proud of you for fighting them, ok? », demande-t-il en sentant son cœur se soulever à l’idée qu’elle puisse en doute - mais il doit bien être le seul à être surpris.

« You sleep in my wardo tonight, alright? You can take the…», il baisse les yeux vers le chaton qui a sauté des genoux de Pénélope pour aller explorer la roulotte, « …thing with you or leave it get used to your place for tonight. I can ask Tutsi to keep an eye on it.»

Cole prends alors une profonde inspiration, et essaye les larmes de Pénélope de sa main libre, sans rompre l’étreinte de leurs doigts. « Do you want to talk about what happened ?».
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Lun 19 Juin - 6:50


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TW : Convalescence, traumatisme.
Mention de torture.

C’est le même homme.

Elle le sent à la voix qu’il prend. Ce ton strict et intransigeant qui sonne comme un canon biblique quand il impose ses ordres à tout va dans le campement. Elle le voit aussi à son regard toujours aussi clair que sombre. Deux pierres aux reflets chaotiques qui semblent régner sur sa vie depuis qu’elle les a croisées pour la première fois durant cette soirée sur les rives du Bayou.
C’est cette peau qu’elle ne reconnaît pas. Elle ne pourrait pas, lui il ne l’a jamais touché ainsi. Pour autre chose que pour la fixer. Penelope sent le pouce qui caresse sa joue comme on s’adresse à elle dans une langue inconnue. Mais une langue qui apaise les esprits et les angoisses. La panique dans son regard se flétrit un peu, alors que la tiédeur sèche qui s’échappe de la carne de Cole la réchauffe étrangement. Au point qu’elle craint de mourir de froid s' il se détache d’elle. Elle sent la fermeté avec laquelle il saisit sa main quand il la contredit avec une détermination qu’il ne garde que pour ses méfaits. Elle y répond avec le même enthousiasme, sans même y réfléchir.

Sans non plus y penser, Penelope calque sa respiration sur la sienne. “But i’m…” Quoiqu’elle voulait dire, elle l’oublie sur le champ. Elle voulait protester : affirmer qu’après tout, elle a un devoir envers les Borden. C’est pour cette même raison qu’il l’a choisi. Mais si le ton du leader est sans appel, celui de son mari est intransigeant. Malgré elle, elle sent sa joue se lover dans la main de son époux, pour chercher un support dont elle a cruellement besoin. Elle qui ne sait même plus malgré sans agoniser.

Les excuses viennent, puis les confessions. Penelope n’avait eu de cesse de travailler pour contenter tout le monde autour d’elle. De ses parents, à ses percepteurs, en passant par -bien évidemment- le Clan et Cole. Elle s’était usée à convenir à qui mieux mieux quand son comportement et son caractère refusait ostensiblement de s’adapter. Mais jamais, pas une seule fois, elle ne se souvenait d’avoir entendu quelqu’un être fier d’elle. Le visage de son mari est si proche qu’elle peut sentir son souffle, plus brûlant que le soleil du désert. Son parfum de lys qui envahit tout autour d’elle au point qu’elle oublie presque où elle se trouve.
Mais ce n’est pas la gêne qui l’habite, ou la fierté. Ni même la modestie. C’est une paix, mais une paix qui bout. Qui assèche sa gorge et embrase sa peau.

Elle entrouvre les lèvres, quand il lui annonce qu’elle dormira dans sa roulotte ce soir. Probablement un réflexe d’humblement refusé, mais elle n’a pas envie d’être humble. Elle n’a pas envie de refuser non plus. A vrai dire, elle sourit sans même y réfléchir. Le même sourire qu’elle lui a offert quand elle a pris le chat dans ses bras. C’est d’ailleurs lui qui lui indique que le chaton a décidé qu’il en avait assez d’être serré, et qu’il voulait désormais explorer les moindre recoins de l’habitat. Juste une soirée. Comme une de ceux qu’ils se sont mit a partager. Ou elle lirait un de ses livres préférés aux sons du violon. Sa main n’a toujours pas lâché celle de son mari. Elle n’a pas non plus desserré l’étreinte.

“I… don’t even know.” Avoue-t-elle, confuse et désolée d’être aussi peu précise. “The few I remember… I'm pretty sure you would think I am indeed crazy. But… I know that I saw I just…” Le formuler n’est pas possible. Même en posant sa main sur celle de Cole, celle qui lui tient encore la joue, les mots refusent toujours de traverser ses lèvres. “... I apologize. I will get better.” Promets-t-elle en hochant la tête pour s’en convaincre. Elle n’a pas le choix. Pour elle, pour tous. “You and Leonora were right. I’m not ready. But I will be. I will be the blade you need.”

C'est à son tour de sentir son pouce qui bouge, caressant la main de Cole, dans un mouvement qui semble parfaitement naturel bien qu’elle n'ait jamais envisagé d’effectuer à peine une poignée de minute auparavant. “I remember the despair. The loneliness.” Elle hoche la tête, doucement. “I have been told what happened when I was…” Enlevée ? Torturée ? Loin ? Seule ? Aucun mot assez fort ne lui vient immédiatement, alors elle ne finit pas sa phrase. “I have doubt you. I shouldn’t have done that. I…should have known you would never stop looking for me.” Un léger soupir, sans jamais le lâcher. Comme si le contact qui semblait si inadéquat était maintenant impossible à ne plus envisager. “Thank you. And i’m sorry.”
Penelope conclut finalement, hoche la tête, et finalement sourit :
“Take me with you.”
Ses yeux se dirigent vers le chaton qui observe avec attention les rubans qui dépassent de son vanity. “Let's take Louis with us.” Chose n’est pas un très joli nom, même pour une bestiole aussi étrange.
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Lun 7 Aoû - 22:19
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Cole observe Penelope avec attention, laissant les paroles de la jeune femme résonner autour d’eux comme un esprit frappeur cognant contre les murs.

Il est indéniable que quelque chose a changé en elle. Son regard perdu, ses excuses et confessions - jamais auparavant elle n’aurait osé être si vulnérable en sa présence. Pas par manque d’affection, au contraire, mais par une certaine pudeur que les deux époux entretiennent comme un pacte tacite instauré bien avant les fiançailles.

Cole sent la chaleur de la joue humide de la jeune femme lui bruler la peau, mais il ne cesse en aucun cas le vas et vient de son pouce sur sa pommette. « You don’t have to be sorry about anything.»

Penny s'excuse et promet de s'améliorer, de devenir la "lame" dont il a besoin. Les mots semblent lui échapper sans qu’elle ne puisse vraiment les contrôler, mais Cole comprend l'essence de ce qu'elle essaie de dire. Il secoue la tête ; le fils Borden ne veut pas d'une lame froide et tranchante à ses côtés (il en possède déjà une, Leonora) - il veut une reine, une partenaire, une complice. Être une lame n’est qu’une étape qu’il n’aurait pas dut lui imposer.

Cole resserre sa prise sur sa main, sentant la douceur de sa peau, et caresse son pouce du sien. Il s’efforce avec peine de se faire rassurant, malgré la sensation qui lui brûle les doigts. « Penelope, stop that… », dit-il d'une voix ferme mais sans agressivité. « I shouldn’t have asked all of that from you in the first place. » I’m sorry, pense-t-il sans le prononcer.

Il hoche la tête, laissant un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. « And of couse, Louis can stay. » Il pose son regard sur le chaton, le dévisageant en essayant de jauger si son nouveau nom lui plait. Ce dernier n’a pas l’air de trop s’offusquer, car il ronronne légèrement.

« Let’s go now… » Ses yeux reflètent une détermination sans faille alors qu'il s’efforce de servir d’appui pour que la jeune femme se redresse. « You left The Modern Prometheus in my wardo… will that do, or do you want to grab another book? ».

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Mar 8 Aoû - 17:34


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Mention de torture.


Le contact n’est jamais rompu. Le pouce qui essaie désespérément de calmer la respiration de la française ne semble pas fléchir. Penelope sait pourtant à quel point le geste doit lui coûter. Ou plutôt elle pense en avoir une idée. Les mots sont calmes, fermes, posés. La stabilité offerte est un soutien dont elle avait désespérément besoin. Un souvenir de ce qu’elle fut il n’y a pas si longtemps, malgré les cris et les vindications, Penelope était un roc capable d’une excellente adaptation. Son oeil noir sonde le regard de son mari, essayant de deviner ce qu’il semble chercher chez elle si ce n’est pas cette arme dont il disait avoir besoin. Une partie d’elle veut le presser de question, mais elle n’en a ni la force ni le temps. Et il refuserait de lui répondre. Elle n’a qu’un rôle pour le moment, celui d’obéir, celui d’aller mieux. De vaincre ce qui menace de lui retirer les derniers piliers de son esprit. Elle ne peut pas se le perdre. Pas quand il a l’air aussi disposé à l'accompagner, malgré toute l’aversion dont il avait pu faire preuve en sa présence. Entre les expressions qu’elle apprend à peine à connaître, la main qui refuse de lâcher la sienne, et son regard perçant qui semble encore plus résolu et déterminé que pendant ses machinations. Elle a demandé de l’aide, et Cole a répondu sans hésiter.
Elle ne peut pas se laisser glisser.

Penelope tend une main qu’elle veut rassurante vers le chaton pour le saisir, et même si ce dernier ne s’enfuit pas, ses grands yeux sont inquiets. Il laisse aller un gémissement plaintif qui se transforme en un ronronnement calme quand Penelope le porte contre elle. Bien qu’il observe le sol avant une certaine anxiété.

“Oh.” lâche Penelope, une seconde après la question du fils Borden. A vrai dire, elle n’avait pas lu depuis qu’elle était revenue. Comme si son passe-temps préféré était devenu trop sain, trop digne, trop… elle-même. Et que le fantôme qu’elle commençait à devenir préférait fixé le plafond de sa roulotte, en proie aux visions et angoisses entre deux comas débilitants gracieusement offerts par le laudanum. “It will be enough, yes.” Fit-elle, honnêtement pas certaine d’être capable de lire une seule ligne, même si l’idée lui semble un peu tentante. Retrouver les pérégrinations d’un homme qui tente de devenir un dieu, et de sa pauvre créature qui observe un monde qui ne sera jamais le sien. Savoir que l’ouvrage est encore sur place, conservé précieusement, comme s' il avait toujours été question que Penelope revienne le lire dans le wardo, c’était une bribe de normalité qui était suffisante en elle-même.

Penelope s'appuie sur son mari avec une légère retenue pourtant. Comme navrée de lui imposer une chose pareille, lui qui lui a tenu les mains sans vergogne et sans recul alors qu’elle cherchait désespérément un geste de sa part. Penelope ignore encore les tenants et les aboutissants de cette aversion -pour elle et pour les autres- qui ne semble jamais le quitter. Et si elle ne la partage pas, elle ne l’a jamais forcé. Elle sait beaucoup trop le dégoût que peut offrir un contact forcé.

Mais dès le premiers pas franchis, elle se retrouve forcée de s’appuyer bien plus sur lui. Elle devrait pourtant savoir à quel point le moindre mouvement est affreusement douloureux. Le reste du gang les regarde avec curiosité, et agréable surprise. Quelques personnes hésitent à s'approcher du couple pour aider un peu plus Penelope, mais se retiennent, pas vraiment certains de ne pas déclencher l’ire du leader. C'est-à-dire qu’un mot de trop a failli rendre Anton complètement muet la veille. Un geste de trop pourrait bien les rendre manchots.


La nuit est déjà tombée à cette époque de l’année. Serrant son châle autour d’elle, installée sur le lit, le feu dans le poêle dessinant des ombres carrés sur les visages des époux, l’oeil valide de Penelope s'intéresse a la carte déposée sur le piano qui sert de bureau dans l’espace réduit de la roulotte noire. “Can you tell me where we are ?” Demande-t-elle par curiosité, finalement ne sachant pas grand-chose de leur situation actuelle, mise a part quelques brides entendus ici et là, à son chevet.
Louis, lui, est déjà roulé en boule sur ce qui semblait être un de ses lieux de sieste de prédilection : la petite pile de bûches non loin des instruments de musique. Même le lit n’a pas l’air de l'intéresser. Elle a du mal à imaginer Cole dormir avec un chat sur lui pour être honnête. Pour tout dire, malgré les nuits passées ensemble, elle a du mal à l'imaginer dormir tout court.

Ses doigts sous ses gants touchent un des instruments avec absence. Se souvenant que cela fait bien des semaines qu’elle n’a pas touché la moindre touche ou corde, et que ses doigts meurtris ne pourraient pas le faire avant quelques mois au mieux. Comme si elle réalisait soudainement que ça lui manquait.

Grimaçant légèrement à cause de la douleur, Penelope s’installe un peu mieux sur le lit, dos contre le mur. Un long soupire lui échappe, mais contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ce n’est nullement une complainte. C’est un soupir de soulagement. Les effluves de nicotines, de parfums de lys, et de reste d’encens, les papiers froissés partout, les partitions posés à la va vite dans tous les recoins, et le tout désormais accompagné de ronronnements sonores. Jamais Penny n’aurait imaginé qu’un habitat aussi étroit et rude, antre d’un homme aussi austère, puisse être le lieu de paix et de tranquillité qui l’en ferait oublier les pires moments de son existence.
Comme un château hanté dans un roman de Lord Byron.

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Jeu 17 Aoû - 21:58
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Il la laisse s’appuyer sur elle, ignorant volontairement le poids de ce contact prolongé. Il se réfugie dans un coin de sa tête, subterfuge réalisé maintes fois pour se faire violence et mener à bien tous ses desseins.

Cole dévisage violemment les quelques têtes qui osent se tourner vers eux. Certains se redressent, près à aller leur venir en aide, mais le leader les foudroient d’un regard voulant clairement dire : « Try it. Dare make another step. » C’est à lui de la porter, c’est à lui de partager sa souffrance et d’endosser le poids de ses responsabilités – parce qu’après ce qu’il lui a fait traverser, il lui doit bien ça. Il ne peut pas se permettre de perdre la confiance de Pénélope.

***
Alors que la nuit enveloppe la roulotte de son manteau sombre, Cole laisse échapper un soupir presque imperceptible lorsque Penelope s’installe sur son lit. Les lueurs des lampes vacillent doucement alors que le fils Borden se permet de retirer sa veste et de la poser sur l’unique fauteuil qui trône dans l’espace étroitement encombré. Il éloigne discrètement les quelques cadavres de la nuit passée en les faisant rouler sous le dit siège.

« Can you tell me where we are? »


Le brun se redresse légèrement, son regard glissant sur la carte qui trône sur le piano. Il s’en approche doucement, la redresse pour que Penny puisse voir dans bouger du lit, et son doigt se pose sur un endroit spécifique, une région montagneuse non loin de la ville d'Imogen. « Here », dit-il d'une voix calme, indiquant un point précis sur la carte. « We have a panoramic view on the area while still being protected by the mountains… ». C’est précisément là où il s’était rendu aujourd’hui, entre veisalgie et détermination.

Son index suit les courbes de la carte, soulignant les montagnes et les vallées qu'elle représente. Cole poursuit, sa voix prenant un ton concerné lorsqu'il explique les raisons derrière ce choix stratégique. Il parle des avantages de la position, de la proximité avec des ressources essentielles et de la possibilité de défendre leur camp plus facilement. Ses paroles tracent un tableau vivant de tout le mécanisme de ses pensées.

Alors que Cole indique plusieurs endroits sur la carte, Louis saute avec grâce sur le piano, attiré par le mouvement de son doigt. Ses petits yeux brillent d'excitation alors qu'il essaie d'attraper l’index de Cole, le prenant pour une proie potentielle. Cole ne se déride pas d’un sourire en voyant l’animal s’exciter ainsi, mais il le prend doucement dans sa main, le soulevant avec précaution pour le poser par terre. Louis émet un petit miaulement déçu, mais Cole lui adresse une caresse apaisante sur la tête. « Not now, thing… », murmure-t-il avec douceur, comme lorsqu’il s’adresse à ses chevaux.

Borden secoue la tête, puis se tourne légèrement vers la porte de la roulotte. Il l'entrouvre suffisamment pour que Louis puisse sortir s'il le souhaite. Le chaton hésite un instant, puis saute sur le sol avec agilité, se faufilant à l'extérieur. La porte entrouverte laisse rentrer un courant d’air frais, et le vent nocturne fait frissonner doucement les rideaux.

Cole laisse échapper un soupir léger, rompant finalement le silence en ouvrant un petit tiroir : « D’you want a drink? ». Doucement, il attrape un verre posé sur le piano, en vide le contenu dans sa gorge, et y verse une rasade de Scotch. Puis il se retourne vers Penelope pour lui tendre le dit-verre, avant de poser la bouteille à ses pieds. Il s’adosse au piano, ses mains nerveusement appuyées contre le couvercle recouvrant les touches. « …they’ll pay for wat hey did to you. » Il ne cherche pas à lui rappeler maintes et maintes fois la condition de sa personne, mais il veut qu’elle le sache – qu’elle n’ai aucun doute en resortant de cette roulotte. « I want you to know. » Il prend une profonde inspiration, son regard venant confronter l'oeil valide de la jeune femme, et hésite avant d’ajouter : « I know the people on the camp will talk. They’ll tell you about… the past days. I don’t want you to be afraid... ».
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Jeu 17 Aoû - 22:39


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La jeune femme regarde avec une certaine attention l’échange entre le petit chat et Cole qui ne semble ni agressif ni surprit de l’esprit chasseur de son nouvel acolyte. Elle a du mal à retenir un sourire quand il semble continuer de l'appeler d’un sobriquet aussi peu valorisant que “thing.” Penny ne s’en offusque pas, au contraire. Il semblerait que tous les deux soient plus proches que le gangster semble l’admettre, comme résigner à subir les assauts du petit être fragile, sans même y trouver rien a dire.

Louis s’échappe de la roulotte pour aller explorer les environs, presque à la déception de Penelope qui aurait apprécié continuer à flatter son animal pendant l’intimité du silence.
Mais visiblement, contrairement à ce qu’elle imaginait, Cole n’a pas spécialement envie de se taire, contrairement à leur habitude ou il semblait juste subir sa voix en attendant le moment où il serait en nouveau mesure d’écouter ses propres pensées et sa musique. Elle ne lui en faisait pas de cas : malgré elle, Penelope avait appris de plus en plus le concept de paix à ses côtés. A apprécier les moments de calme, sans avoir besoin de rouler les mécaniques ou de prétendre quoi que ce soit. Juste deux époux atypiques dans leur chaos organisé qu’ils définissent comme mariage.

Elle répond à l'affirmative à sa question, mais il avait visiblement décidé avant elle de la réponse. Prenant son verre entre ses doigts gantés, elle le saisit sans le boire pour le moment en regardant son mari être progressivement de plus en plus en proie à quelque chose de désagréable. Comme une agitation intérieure qu’il ne parvient à maîtriser qu’avec peine.

Ils paieront. Siffle-t-il avec détermination d’un ton qui ne laisse aucune place au doute. Malgré elle, la poitrine de Penny se gonfle, se réchauffe, alors qu’il essaie visiblement de lui dire quelque chose d’important. Penelope hoche doucement la tête.

“I heard. Maybe not everything. But I have heard.” Elle se pince légèrement les lèvres, cherchant ses mots un instant avant de le fixer à nouveau. “This is not what scares me, Cole. But…” Elle pose sa main sur le lit, pour l’encourager à s'asseoir à ses côtés, restant sa phrase en suspens tant qu’il n’est pas proche d’elle, et que le lit s’affaisse un peu plus sur son poids.

“Cole…” Commence-t-elle, espérant être claire, mais pas menaçante. Juste cruellement réaliste. “The contract… our contract. It has been broken. ” I have been following the rules, you did not. Les mots ne sont pas sortis, mais elle sait qu’il les a compris. “It means, we need another one.” Cette relation, cet arrangement, ne peut pas fonctionner si elle reste à sa merci, obéissant, pendant qu’ils savent tous les deux que la protection qu’il lui a promis n’a pas été atteinte. “I want another one.” Fit-elle, sûre d’elle et aussi déterminée qu’il pouvait l’être. Qu’importe le passé, il était impossible de le laisser partir. Les Borden étaient sa famille, elle faisait parti de ce microcosme magnifique qu’elle ne parvenait pas à trouver nul part.

Mais plus que jamais, elle avait besoin d’un geste de sa part. Quelque chose au-delà des promesses.


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Jeu 17 Aoû - 23:17
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Elle sait. Une partie, en tous cas. Cole fronce les sourcils et serre la mâchoire. S’il s’en doutait, il n’est pas particulièrement fier de devoir l’affronter.

Etonnamment, elle n’a pas l’air terrifiée comme il l’aurait imaginé. Il ne retrouve pas sur ses traits la terreur qui l’a accueilli en entrant dans la roulotte de la jeune femme quelques jours plus tôt. Les gémissements insupportables de son épouse lui reviennent en mémoire ainsi que ses mots : « …I was just his wife, and he abandoned me! ». Il secoue la tête et déglutit, la bouche pâteuse lorsqu’elle pose doucement sa main gantée sur le lit pour lui intimer de venir la rejoindre.

Cole reste quelques secondes immobiles, pensant le pour et le contre dans sa tête, avant de s’avancer. Il s’assoir au bord du lit, lui laissant autant d’espace que possible pour respirer au vu de l’étroitesse du matelas qui s’affaisse sous son poids.

Il hoche doucement la tête lorsqu’elle parle du contrat qu’il a rompu. Ses mots sont désagréables à entendre mais Penelope parle là un langage que Cole connait – elle est purement et simplement factuelle. Il hausse malgré lui un sourcil lorsqu’elle mentionne que cela signifie qu’ils en ont donc besoin d’un nouveau. Le gitan n’aurait pas cru qu’elle veuille s’engager à nouveau de sitôt à ses côtés, persuadé qu’il lui faudrait des mois de travail sur la jeune femme pour arriver à ce résultat.

« I want another one. »

Cole ne peut qu’acquiescer. Il est presque soulagé de la voir formuler cette requête d’elle-même, comme si elle lui retirait un poids des épaules.

« Set the rules then », il lui attrape des doigts le verre intouché, comme il l’avait fait quelques années auparavant avec un porte-cigarette. « Tell me what you want, what I can do », précise-t-il en portant la boisson à ses lèvres. Le liquide ambré lui coule dans la gorge, délice amer qui apaise un peu les sentiments contradictoires qui le tiraillent. Avec une certaine délicate pour éviter de toucher la jeune femme à nouveau, il replace le verre exactement là où il l’a trouvé.

Doucement, il sort une lame de la poche intérieure de son veston. Celle-ci est courte, brillante, et d’une simplicité qui contraste avec les gouts de Cole. Il la tend alors à la jeune femme d’une main, et lui propose sa paume de l’autre. « Here », dit-il en appuyant la lame là où se trouve déjà la cicatrice leur mariage, l’incitant à couper. « I’m your humble servant », ponctue-t-il ce qu’il amorce comme un pacte.

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Jeu 17 Aoû - 23:58


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Elle ne retient pas le verre quand elle le sent s’échapper de ses doigts, le voyant le porter à ses lèvres comme du courage liquide. Comme il l’avait fait dans une époque depuis longtemps révolue. Ce qu’elle veut. La proposition est à la fois tentante et un peu débonnaire. Elle n’est pas vraiment certaine qu’il le pense, ni qu’il peut lui offrir tout ce qu’elle veut. Pas quand il y a tellement qu’elle a enterré si profondément en elle. Un sacrifice qu’elle a déjà fait toute seule, sans lui en parler, de peur elle aussi de le perdre à son tour.

Le couteau arrive dans sa main, un frisson lui parcourt l’échine. Ignorant si c’est au souvenir encore frais de ce que cet outil a gravé dans sa chair, ou de quelque chose d'autre. De plus intrinséque et refoulé.

“My servant…” Souffle Penny en regardant d’abord la lame, plus la cicatrice précédemment faite. Elle connaît le rituel, l’a déjà fait en témoigne la main de son mari. Mais bizarrement, quelque chose sonne faux.
“You told me that, once. But this is where it brought us.” Elle lève son oeil noir vers lui, et déclare avec une tendre fermeté. “This is not enough… it already cost way too much to me. And so little to you.” Sa main s’approche pourtant, mais se ravise une seconde. Elle ne peut pas faire ça avec son gant. Malgré la répugnance qu’offre ses mains aux ongles ridiculement petits. Le tissu est retiré, laissant la cicatrice apparente à son tour, avant de poser une main chaude et douce sur celle de Cole tendue vers elle. Même si elle sait, que ça le rend inconfortable. Ou peut-être parce qu’elle le sait.

“So now… I need- I want everything.” Déglutit-t-elle, l'œil plongé dans les siens, sans le quitter du regard. “When you are away, they are all crawling to me, defenseless, alone, vulnerable. I need you to never leave my side. For it’s here that you can’t keep your part.” Son regard brûle d’un feu nouveau, mais ce n’est pas la seule chose qui bouds en elle. “It’s me, only me, that managed to crawl my rotting carcass to our campement. I need to be sure that my servant is always going to carry me.”

Sa main meurtrie se met soudainement à serrer celle de son mari, sa gorge sèche, mais le palpitant battant.

“I want all of you. Every single things. Mind. Soul. Thoughts. Faith. Body... you name it, it will be mine. For it’s the only way I can be sure that you will be here for me. And no one will take me away from you.”

Voilà sa doléance, sa condition. Peut-être estime-t-il que c’est bien trop, et c'est surement le cas. Mais Penny s’en moque ouvertement. Il a une dette compensée, et c’est ici son prix. L’existence totale et entière de Cole Borden.



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Ven 18 Aoû - 19:00
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Cole dévisage Penelope, ses pensées tourbillonnant dans un tumulte qu'il peine à contrôler. Penelope, cette femme qui a pénétré sa vie comme une tempête, bousculant tout ce qu'il croyait savoir sur lui-même et sur le monde qui l'entoure.

Car Cole est perdu. Littéralement dépassé par la personne qu’est son épouse, par les événements de ces derniers jours. Il sait faire face aux menaces de gangs, a la cruauté de leur quotidien, à la violence de leurs ambitions… mais se retrouve dépourvu dès qu’il s’agit de la jeune femme.

Les gens qui composent aujourd’hui le clan Borden ont tous intégré leurs rangs pour une seule et simple raison : Cole pouvait leur donner ce que la vie leur refusait. Tel un marchandage avec le diable, il a scellé leur loyauté en leur offrant ce dont ils avaient le plus besoin : une famille, de l’argent, de la protection ou un but dans la vie. Avec Pénélope, les pouvoirs s’inversent. C’est lui qui est venu lui prendre quelque chose – de l’argent, dans un premier temps, puis c’est toute sa personne entière dont il a cherché à s’emparer, lui imposant une nouvelle vie et des nouvelles mœurs pour se modeler une reine. Et c’est bien là le problème : face à Penny, Cole est en position de faiblesse. C’est elle qui donne les ordres.

« This is not enough… it already cost way too much to me. And so little to you. »


Les mots de Penelope sont comme des flèches qui frappent directement dans ses failles les plus profondes. Il sait. Stupide, désabusé, incapable de la protéger. Il a failli à la première chose qu’elle attendait de lui, qu’ils attendent tous de lui : sa protection. Il sait que le camp lui reproche autant ses stigmates qu’elle ne le fait en ce moment même. Il a conscience que la mort de leur matriarche a enclenché un rouage dangereux qui pourrait lui couter très cher. Et c’est pour cette raison qu’il s’accroche à Pénélope. « I know », dit-il alors que cette dernière retire ses gants et vient attraper sa main plutôt que de l’entailler.

Elle lui rappelle combien il a échoué et Cole reste stoïque. Sa main meurtrie se met soudainement à serrer la sienne, ne lui laissant aucune échappatoire à ce contact qu’il n’a pas pu anticiper.

« I want all of you. Every single things. Mind. Soul. Thoughts. Faith. Body... you name it, it will be mine. For it’s the only way I can be sure that you will be here for me. And no one will take me away from you. »

Le silence s'installe entre eux, lourd de sens. Cole lutte pour trouver les mots justes, pour exprimer ce qu'il ressent sans trahir sa propre identité, sans devoir jouer un rôle pour l’apaiser.

« I – », pour la première fois il cherche ses mots devant elle. « No one will. » Ses yeux s’ouvrent un peu plus grand. Il meurt d’envie de retirer sa main prise en otage par son épouse, et grimace légèrement tandis qu’il se force à ranger dans un coin de sa tête la sensation qui semble le bruler. « …but I already told you. I’m not hiding who I am from you. »

Il déglutit, cherchant désespérément à fuir dans sa propre tête la sensation du contact imposé par Pénélope. « I don’t know how to give you… whatever you want from me. » Sa voix se fausse légèrement, pas par colère, mais par fatigue. Il ne sait dans quel langage lui parler, dans quelle langue la comprendre.

« I’ve been looking for you, for three sleepless nights. Torn the camp and my mind apart to find you... »
, commence-t-il, hésitant quant à la direction à prendre. Il soutient le regard de Pénélope, comme s’il pouvait y lire des instructions quant à l’attitude à adopter dans cette situation. Cole est habitué à la froideur et a la violence, pas à la vulnérabilité et la déception. « You are my wife », réaffirme-t-il. « You only could have taken this position. »

Doucement, il secoue la tête, entrouvrant la bouche sans réussir à formuler le fond de sa pensée.

Finalement, Cole lâche dans une expiration : « So take it. Mind, soul, body. Take it the way you want to, tell me ‘cause for the first time in my life I don’t know what to do. »
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Ven 18 Aoû - 19:59


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C’est presque comme si la peau était immatérielle sous ses doigts, tellement qu’elle n’avait jamais saisi qu’une main tendue sans jamais la tendre en retour. Refusant de franchir des barrières que Cole met autour de lui en ultime protection. Mais il n'en a plus besoin. Plus maintenant. Elle ne se permettrait pas de remettre en question la sincérité des gestes de son mari, mais elle sait aussi que cette sincérité est bafouée. Pas envers elle, mais envers lui-même.

“I know.” Murmure-t-elle a Cole quand il lui jure qu’il n’a fait que la chercher sans faille, tel l’époux qu’il se targue d’être sans savoir quelle musique jouer quand ils sont tous les deux. Écorchés vifs cherchant à percer les secrets de l’autre, alors que Penelope comprend que tout, tout peut être si cruellement facile. Si ils sont aussi prêts qu’ils le prétendent. “I know how hard it was. For both of us. But I know also how destroyed you were of my shadow coming back.”

La blonde ne prend aucun plaisir à le voir si vulnérable, cru, et sincèrement confus. Mais elle en est sincèrement émue, bien que la pression de sa main ne faiblisse pas. Elle inspire longuement quand il finit par céder et de lui offrir ce qu’elle a si impérieusement demandé de sa part. Un contrôle tendu qui est d’un intense symbolisme, mais les barrières sont toujours dressées, autour du trône sur lequel il s’est installé - ou a été forcé de posséder. Quand il avoue avec une teinte de desespoir qu’il ne sait plus quoi faire, quoi dire.

“I think you do, my love.” Continue Penelope, avec une tendresse qui vient de paire avec celle de sa main libre, le verre posé, qui vient saisir doucement la joue anguleuse de son époux. Un geste si normal, mais si inédit pour elle. “I think we both do. But you have been hiding for so long… I can’t even fathom how painful it is. To carry the boulder of your all everlasting power. I told you Cole, this is also my burden now. Lay it on me. I want it, with everything else.”

Leurs visages se sont approchés, Penelope cherchant à accaparer la moindre attention de sa moitié, qu’il comprenne la profondeur même de ce qu’elle lui a demandé, de ce qui sera la pierre angulaire de leur alliance. Qu’elle comprenne qu’elle ne remettra plus en doute sa loyauté, mais à un prix bien plus élevé que tout l’or qu’elle a volé en son nom.  “Now, when there is nothing else but us, nobody can harm you, nobody but me. If that’s what you want.”

Son œil marron le sonde encore, cherchant dans ses yeux bleus ce qu’elle meurt d’envie qu’il comprenne. Et que lui-même puisse regarder l’avatar même de l’honnêteté dans le sien. La jeune femme dégluti, et finit par murmurer d’une voix humide, émotion et désire se mélangeant avec peine. “But I'm pretty sure that’s what you want Cole. You want to be broken and pieced back together. So we could face and lead the Bordens anew. So you wouldn’t have to be so alone. Then I’ll take it too. With everything else.”

Finalement, l’émotion de Penelope se brise d’un léger sourire alors qu’elle avoue avec une voix brisée. “As you just said : only me can do that.”  

Et comme pour signer ce nouveau contrat, en place et lieu de pacte de sang sans plus de sens pour eux, le visage de Penny bascule doucement en avant. Scellant ses lèvres sur celles de son mari, son souffle comme papier, la salive en guise d’encre.



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Mar 10 Oct - 22:13
the only thing I know for real
« But I'm pretty sure that’s what you want Cole. You want to be broken and pieced back together. So we could face and lead the Bordens anew. So you wouldn’t have to be so alone. Then I’ll take it too. With everything else.»

Les mots de Penelope, doux comme une mélodie, résonnent dans les profondeurs de l'âme de Cole. Elle comprend, elle sait. Lui, ne sait quoi répondre à cette affirmation. « I don’t fucking know what I want tonight…», avoue-t-il a voix basse. Il ne réalise même pas qu’elle a raison sur toute la ligne.

Broken and pieced back together.


***

Le baiser de Penelope se fait promesse silencieuse de soutien et de compréhension. Son geste fissure les dernières résistances de Cole, érigées depuis des années pour se protéger du monde, mais pas de cette femme qui l'a bouleversé et qui le confronte constamment à ses propres faiblesses.

La roulotte qui les entoure semble devenir de plus en plus étroite à mesure que Cole s'abandonne à l'étreinte de Penelope. Il lui rend son baiser avec une intensité inattendue. Une part de lui veut croire qu’il fait ça uniquement pour elle, pour prover sa loyauté, pour lui montrer qu'il est prêt à tout pour elle. Un sacrifice en quelque sorte, qui fait partie de ses plans. Mais une autre, une part qu'il préfère ignorer, apprécie cette étreinte, cette intimité qu'il a si longtemps rejetée. Une bénédiction inattendue.

Pénélope sait que Cole n'est pas habitué à être touché. Le fils Borden est mort quand il avait quatre ans. La tuberculose l’a emporté, ne laissant à Wendy qu’une âme à la place de son fils. On ne touche pas les morts. Ils errent en attendant de passer de l’autre côté. L’idée même qu’on puisse toucher le répugne, comme l’idée de toucher un cadavre. Il a appris à éviter les autres, à se méfier, à garder ses émotions et son corps bien protégés derrière des barrières érigées pour sa propre sécurité.

Mais Pénélope détruit toutes ses convictions. La roulotte, déjà petite, semble se rétrécir encore davantage, les forçant à se presser l'un contre l'autre. Cole resent chaque courbe de Penelope contre lui, chaque souffle haletant qui s'échappe de leurs lèvres entremêlées.

Il connaît les plaisirs de la chair, mais il les a toujours vécus comme des devoirs, des moyens d'obtenir ce qu'il voulait des autres. Jamais il n'a connu l'intimité, la tendresse, le partage désintéressé de l'amour. Alors, quand il embrasse Penelope, une part de lui se rebelle, lui disant que ce n'est pas ce qu'il devrait faire, que c'est une faiblesse.



Finalement, il rompt le baiser, mais il reste proche d'elle, sa respiration saccadée, ses yeux plongés dans les siens. Cole reste silencieux pendant un moment, son regard perdu dans celui de son épouse. Il sent la chaleur de son souffle, la douceur de sa main sur sa joue, et la brûlure qu’il ressent le plonge dans une profonde confusion. Il ne sait pas comment réagir, comment exprimer ce qu'il ressent. Il ne sait quels mots mettre sur le chaos qui s’empare de son esprit.

Soudainement, il se retire de l'étreinte de Pénélope. Il recule précipitamment, agrippant ses cheveux dans ses mains, comme s'il voulait s'arracher à lui-même cette confusion qui le submerge. Ses yeux rencontrent ceux de Penelope alors qu’il parcourt du regard la pièce qui lui semble étouffante, et il tremble légèrement.

« I..», bafouille-t-il, cherchant désespérément les mots pour exprimer la tourmente qui se déroule en lui. Il se sent submergé par ses propres émotions, incapable de gérer cette intimité soudaine, cette vulnérabilité qu'il n'a jamais vraiment connue. Sa respiration est saccadée, et il a du mal à rassembler ses pensées.

« I can’t give you what you want », murmure-t-il enfin, sa voix se brisant sur le dernier mot. « I can’t be this person… », pronounce-t’il avec la même conviction sur celui qui aurait franchi une ligne qu'il naurait jamais dû traverser. Il sait qu'il est incapable de lui offrir la sincérité qu'elle mérite, qu'il est trop enfermé dans ses propres défenses pour être capable de s'ouvrir complètement.

Sous le poids accablant de ses émotions contradictoires, Cole, dans un acte impulsif, s'approche de Penelope et l'embrasse à nouveau. Moins tendre que le précédent, ce baisé est un mélange de désir, de confusion et d'incertitude. Ses mains tremblent légèrement alors qu'il caresse doucement le visage de Penelope, cherchant à exprimer avec ce baiser ce qu'il ne peut pas dire avec des mots.

Les émotions se mêlent en lui, le désir, la confusion et le besoin. Il sait qu'il n'est pas prêt pour cette intimité, mais il ne peut pas non plus la repousser complètement.
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Mer 11 Oct - 6:15


There's something remorseless about desires, spilled with mouth full with the bitterness of death.





Un simple baiser en guise de promesse. Le sang n'avait pas été assez puissant pour sceller ce nouveau contrat. Celui-ci, tel un sortilège, devait réclamer un plus grand sacrifice, digne du marchandage qu'elle a exigé de sa part. Un simple baiser en guise de signature. Pourtant elle n'a nullement le temps ou même l'esprit de s'étonner quand il y répond avec une allegresse qu'elle fut incapable de prévoir. Elle n'aurait pu anticiper la moindre réaction pour être honnête. Esclave de ses pensées les plus vulnérables et étrangement les plus impériales. Vidant son cœur et ses tripes à chaque mot prononcé.

Esclave désormais d'autres choses alors qu'elle sent son buste se lover contre celui de Cole, comme si c'était ici leur place originelle. Les crépitements de la cheminée en témoin de leurs respirations saccadées quand ils s'abandonnent à cet insoupçonné échange. Penelope en oublie les démons qui susurrent des horreurs dans son oreille, et même la douleur qui remue son corps jour et nuit semble inexistante alors qu'ils se fixent finalement. Les lèvres brûlantes d'un nouveau contact, son pouce qui caresse la joue de son mari à son tour. Comme si elle avait instinctivement comprit la confusion qui joue avec son esprit.

Mais c’est en vain, car Cole n’est nullement calmé, et il laisse son épouse prise de cours quand il brise finalement l'étreinte. Penelope le regarde s'effondrer sous ses yeux, en proie à la panique, et se rend finalement compte de ce qui est en train de se dérouler. Précisément en elle. Cette adrénaline aux parfums de désir qui l'a immédiatement envahi au moment même où il a rendu son baiser aux relents de fièvre.
La panique la traverse un instant, effrayée qu’il s’arrache le scalp à l'aide de ses longues mains crispées sur son crâne, alors qu’elle se sent soudainement envahie par la honte de ses propres émotions.
Cette dernière discussion sur ce même sujet, elle l’avait chassé d’un mouvement de main, se mentant à lui, à elle-même. Niant qu’elle n’était qu’une jeune femme parmis tant d’autres, aux besoins et désirs aussi fulgurants que bien d’autres. Elle a noyé ses ardeurs et sa passion dans l’ignorance et la discrétion, mais ni la trahison ou le temps n’a eu le moindre effet sur les appétits impis que lui inspire le gangster. Pire encore : chaque jour qui passe,  ils semblent grandir sans qu’elle ne puisse se mentir plus longtemps. Pas après cela.

Pourtant elle hoche la tête, ses grands yeux humides. Le regard qu’elle veut fuyant mais qui  ne cesse de le dévorer des yeux. Le fantôme de ses lèvres sur les siennes alors qu’elle tente de reprendre ses esprits embrumés par la culpabilité. Elle a créé cette situation misérable, et elle tente d’ouvrir la bouche pour les en sortir, rasseoir sa sanité, ne plus se laisser glisser sur cette pente affreusement dangereuse. Si par miracle elle parvient à en remonter, la prochaine fois leur sera fatale.

Mais ses lèvres restent coites. Si ce n’est pour le soupire chaud qui lui échappe quand Cole les saisit de nouveau. Un nouveau baiser, mais dont la différence est aussi saisissante qu’une nuit enneigée face au soleil d'août. Elle sent les longs doigts de son mari sur son visage, faisant fi des bandages immondes traversant sa face défigurée. Le contact l’electrise autant qu’elle sait qu’il trahit ce chaos qui règne dans sa tête. Si il semble essayer de lui expliquer sa peur de la voir lui échapper si elle se refuse à elle, Penelope n’ose pas lui murmurer qu’elle est terrorisée qu’il la fuit si elle reste ainsi asservie à ses bas instincts.

D’une main qui tremble autant que les siennes, elle glisse ses doigts sur les phalanges pour doucement les saisir et caresser les doigts entreprenants.
“Shhhh.” Murmure-t-elle instinctivement quand leurs lèvres se séparent, juste un court instant avant de se séparer de nouveau. “I don’t need you to ‘be’ anyone else.” Réinsiste-t-elle. Cela sonne un peu faux avec les paroles précédemment prononcées. Mais pas avec les gestes.

“... You never lied to me, right ?...” Elle semble hésiter. Se raccrochant à ce qu’elle peut pour penser ses angoisses comme son visage. “I’m neither insane, nor disgusting, am I ?” Cela lui semble tellement aberrant. Le fait qu’il puisse encore la regarder comme si les bandages n'étaient que d’élégants colliers. Mettant en valeur ce qui n’a pas été ravagé par les coups. Son pouce se met derechef à caresser le dos de sa main. Sa joue qui se love dans le creux. Égoistement incapable de le laisser partir. Presque certaine que ce n’est pas non plus ce qu’il cherche a faire. “But I think, you are the one who took half my sanity away.” Un bref soupir aussi amusé qu’affligé lui échappe, se souvenant de cette scène passée avec clarté. “Maybe I should morph into someone else instead… so I could give you what you need ?” Son être entier lui hurle de se lover à nouveau sur son mari. De consommer enfin ce dont elle n’ose même plus rêver, de peur que sa concupiscence primaire ne prenne total règne sur elle, ravage tout autour d’elle. A commencer par cette fragile relation qu’ils ont commencé à construire tous les deux. Penelope le sait, ou du moins elle le soupçonne, que quoi qu’il désire également, il y a quelque chose de violent et d'intrinsèque dont elle ne peut pas le délivrer. Du moins pas tant qu’ils restent ainsi.

“Anything.” Murmure-t-elle, ne pouvant se retenir de poser son front sur le sien. Les lèvres s'effleurent, sans se toucher totalement, mais à un souffle de basculer. “Anything so I could keep you safe.” Le protéger en le gardant loin d’elle.

A moins que ce soit contre elle qu’il sera en sécurité.


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Ven 3 Nov - 22:48
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« Never… », répond-t-il à sa question, haletant. « No… », murmure-t-il de nouveau, cette fois point répondre à sa seconde question, sa voix à peine plus qu'un souffle rauque. Ses mots font écho à une phrase prononcée, il y a de cela une éternité. Une vie entière lui semble s’être écoulé entre l’instant présent, et celui où le gitan a prononcé cette phrase pour dérouter la jeune femme ; celle qui deviendrait par la suite son épouse - celle le même qui se tient devant lui tremblante.

Les yeux sombres de Cole la fixent, étudiant chaque courbe de son visage. « You're definitely not insane, and certainly not disgusting ». Son ton est dur mais ses yeux sont doux, le regard qu'il porte sur elle est celui de l'adoration et non de la pitié. Même après tout ce qu'elle avait traversé, il ne voit que la beauté qu'il avait vue la première fois.

À nouveau, il l’arrête. « No, it’s neither what I would need nor what I want », bien lui-même ne saurais dire de quoi ce besoin ressort. Il ne s’agit ni d’une stratégie de guerre, ni d’un plan à échafauder contre un gang rival afin récupérer un pactole alléchant. Cole laisse rarement s’exprimer des désirs, lorsque ces derniers ne sont pas motivés par le besoin de protéger le gang, ou de nourrir son attrait pour le gain. « I… », Il suspend sa phrase, alors qu’elle pose son front sur le sien. « you’re burning… », murmure-t-il en sentant la chaleur fiévreuse de sa peau. « you should rest. »

Il ne s’éloigne pas pour autant, bouge à peine lorsque leurs lèvres s’effleurent et que leur souffle se synchronise lentement. La dernière chose qu’il désire, c’est de paniquer Penelope en s’éloignant d’elle trop brusquement. Il baisse lentement la tête jusqu'à ce qu'il soit à la hauteur de ses yeux. Sa main est fermement accrochée à la sienne, son pouce caressant distraitement le dos de celle-ci. Son autre main vient caresser ses cheveux, les mèches blondes glissant entre ses doigts comme des mèches de soie.

Il écarte une longues mèches qui tombe sur le visage de la jeune femme, puis passe une main sur sa nuque pour éloigner ses cheveux. « I don’t need to be safe, and you don't need to change for me, Penelope.» Son regard se posa sur le sien. « I'm never going to want anyone else.»

Cole se recule doucement légèrement, c’est à peine si on remarquerai dans le tableau de leur corps enlacés que ce dernier a bougé. Son souffle, toujours hésitant, peine à se caler sur le rythme de son pouls affolé. Il déglutit. Jamais il n’aurait pu anticiper ressentir tout cela envers qui que ce soit. Il ne sait même pas quel mot mettre sur les émotions contradictoires qui le parcours à cet instant.

« I mean it, I don’t even think you can be anyone else, and I’m good with that. You’re true yourself… », il plonge ses yeux dans le regard de Pénélope et soulève doucement le bandeau qui protège son œil. S’il ne freine pas en voyant les dégâts de la chair meurtrie de son épouse, il n’en est pas moins pris d’une certaine rage d’avoir laissé faire ça. Mais il s’efforce de ne rien laisser transparaître ; et doucement lui dit : « … and I want you to heal. I know you choose this life, but I don’t want to make things worse for you », du bout des doigts, il vient à nouveau écarter quelques mèches de la nuque de la jeune femme. « I know you’re still in pain », il laisse volontairement la place pour l’interprétation dans ses paroles, et se tait. Seul le crépitement du poêle rompt le silence à présent, tandis qu’il lui caresse les cheveux. Il pourrait se noyer dans ses yeux, dans sa bouche. Il pourrait mourir de joie pure, ou de peur.
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Sam 4 Nov - 1:12


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Il y avait une certaine subtilité qu’elle apprenait doucement à reconnaître chez Cole. La différence entre sa voix et ses yeux. Entre ce qu’il est capable d’exprimer et ce qu’il tente de lui montrer. Et si les épaules de la jeune femme tremblent ce soir, ce n’est certainement pas à cause de la terreur. La proximité de leurs corps est définitivement achevée quand son époux prend un soin infini à éliminer les mèches rebelles qui peuvent entraver leurs visions. Comme si il était vital que tous les deux puissent se dévorer du regard sans même un seul cheveu qui puisse gêner la contemplation silencieuse. Un bref sourire ému lui traverse son visage dénué d’artifice quand il lui demande de ne jamais changé, elle qui a l’impression d’être toujours plus éloignée de la jeune femme qu’elle fut quand ils se sont rencontré. Mais ça ne semble même pas lui traversé l’esprit. Comme si les yeux perçants de Cole avaient vu bien au-delà de la pauvre petite fille riche de Louisiane. Comme s' il savait dès le début le potentiel que dissimulaient les robes hors de prix et la poudre aux joues.

Elle ignore sa réflexion qu’elle doit se reposer. Elle est épuisée de dormir, de sentir le camp évoluer sans elle, gérant encore le contrecoup du sentiment d’abandon. Si la situation semble inédite, pour Penelope elle se sent là où est sa place : au centre même de son attention. Malgré elle, elle sent son palpitant s'emballer quand il lui confie de jamais vouloir quelqu’un d’autre. La main qui n’est pas contre la sienne, se pose malgré elle sur le col boutonné jusqu’au bout du chef de gang. Une de ses nombreuses marques de pudeur qui fait toute la superbe de Cole Borden. Et dont il ne semble jamais se défaire.

Lui, cependant, ose aller plus loin. Jusqu'à fixer l’abysse de l'œil martyrisé. Son coeur s’est emballé, guettant avec attention la moindre marque de dégoût, sans pour autant l’empêché de la défaire de cette dernière marque de honte. Elle n’en voit aucune. Pas le moindre froncement de nez, ou déglutissement répugné. Malgré qu’elle cherche de toutes ses forces le moindre geste de recul qui pourrait la conforter dans ses chimères autodestructrices. Mais il n’y a qu’un homme aux yeux clairs qui la couve d’un regard dont la confusion ne masque pas cette… adoration qu’elle n’a jamais chez lui.

“But…” Fini-t-elle par souffler en approchant encore son visage du sien. .“What if I want to protect you ? What if I can also heal you?” Elle déglutit et finit par lâcher, concordant les pièces du puzzle qu’il sème derrière lui. La mutilation de ses hommes, le désespoir dans sa voix. Ses propres paroles : besoin, vouloir. Si elle souffre encore, elle n’est pas la seule à souffrir. Et elle sait que ce n’est pas l’opium qui calmera cette maladie.

Elle s'aperçoit malgré elle que sa main a retiré le plus haut bouton de la chemise de Cole, et son regard se voile, et son visage rougit de son inexpérience. Mais elle sait aussi que c’est trop tard pour reculer. Elle ne sait pas comment lui expliquer ce dont elle a besoin, et ne saurait pas dire si c’est partagé avant qu’elle ne les mette au pied du mur. Le profond embarrassment qui se mèle au désir lui assèche la gorge, mais d’un autre côté, l’intimité du moment l’empêche de stopper ce qui la couvrait probablement de ridicule le lendemain.
Ses petites mains tremblantes aux ongles arrachées se dirigent vers sa propre robe, se répétant en boucle qu’il ne verra aucun dégoût sur son corps encore spoilé, alors qu’elle retire doucement mais sûrement les boutons du simple tissu. Découvrant d’abord les clavicules, et descendant dangereusement sur sa poitrine. Ses yeux veulent se défiler, mais elle enfonce ses orbites noires dans les yeux sombres de son mari. Le regard aurait tout intérêt a être impérieux et puissant, mais il trahit l’anxiété digne d’une jeune femme malhabile. “I … ” Elle s’éclaire la gorge, pas certaine ce qu’on dit dans ce genre de situation. “You would never want anyone else, right ?” Répète-elle ce qui vient de lui affirmer.
Cela veut sûrement dire qu’il l’a veut, elle. Et Dieu sait à quel point elle le veut lui.






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Dim 5 Nov - 14:49
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« You do protect me », le ton de Cole est doux mais ferme. La main qui retient la sienne exerce une légère pression sur son menton. Il ne l'oblige pas à le regarder, mais son emprise est inébranlable. Les yeux du gitan scrutent chaque détail de son visage, de ses lèvres.

Il voit sans mal la nervosité, l'hésitation dans ses yeux. Il ne bouge pas lorsqu’elle retire le plus haut, bouton de sa chemise. Il la laisse faire, comprenant enfin qu’elle attend plus de lui qu’un simple baiser pour rassurer ses angoisses à son propos. Qu’elle ne s’arrêtera qu’après avoir eu ce qu’elle désire ; autant dire la ferme conviction que ses sentiments sont partagés, et prononcés d’une façon bien plus explicite que tous les mots qui pourrait trouver. Sa main est sur sa peau, caressant son torse comme si c'était la chose la plus normale au monde. La chaleur qu'il ressent de cette main est suffisante pour le faire franchir le point de non-retour.

Cole détache sa main du visage de Pénélope et commence à défaire les boutons de sa propre chemise. Il la laisse mener la danse, mais si elle désire se montrer aussi vulnérable, il se montre tout aussi exposé. Il ne peut pas lui dire non maintenant ; et comme à chaque fois qu’il a dut faire ça dans sa vie, sa tête semble se caler sur une autre fréquence, une vibration assez détachée du présent pour lui permettre de faire taire les voix dans sa tête et la brûlure sur sa peau.

Elle lui pose à nouveau une question, lui demandant d’affirmer qu’il ne voudra jamais une autre. « No...», sa voix conserve une douceur apparente, mais son regard s'entache d'une lueur sombre.

Il la regarde dans les yeux, se rendant compte que même sans mots, elle lui fait comprendre ce dont elle a besoin. Les yeux sombres de Cole parcourent son corps, observant la façon dont sa respiration s'accélère à chaque contact.

Cole se penche et chuchote :  « Are you sure? ». Sa voix est basse, ses doigts effleurent le tissu de sa robe et s'arrêtent finalement sur sa jambe, ses doigts se glissant sous le tissu de sa robe.
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Dim 5 Nov - 20:06


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Si Cole se montre aucun ébranlement a se mettre dans une situation aussi vulnérable, du moins plus maintenant, Penelope a l’impression d’être sur le point d’exploser. Elle se sent goure, et maladroite, alors que son époux semble sûr de lui, quasiment mécanique dans ses gestes alors qu’il se départi de sa chemise, pendant qu’elle fait de même de son côté, lentement pour éviter que ses gestes ne s'emmêlent et la rende encore plus ridicule qu’elle ne se sent déjà.

Pourtant, une vie auparavant, surtout par pur esprit rebelle et belliqueux, Penny s’était aventuré à vouloir franchir cette étape. De la façon la plus grotesque et vulgaire possible : une promenade dans un jardin, dans un coin reculé, avec un abruti pas trop laid pour pas la dégouté et pas assez local pour commencer les rumeurs. Mais jamais elle n’avait été proche de laisser son plan aboutir. Restant seule avec ses romans remplis d’imageries profanes, et ses désirs ravalés comme on supporte une plaie bien bandée.

La voix ferme, et étrangement douce, de Cole cherche à la rassurer, ou se rassurer. Mais quelque chose l’empêche de réagir. Quelque chose qui n’est pas la main qui se faufile sous sa robe et qui s’attarde sur la peau de sa cuisse. Son être entier lui hurle de se jeter dans la bouche du diable, littéralement et métaphoriquement. Son corps tremble d’appréhension et d’anticipation, mais une partie d’elle ne peut pas être totalement asservie. Du moins pas encore.

La main de Penelope s’aventure aussi, mais sur la joue de son époux. Essayant de parler au-delà du voile qui s’est posé sur son regard, devant ses yeux. Quoiqu’il essaye de dissimuler, volontairement ou non, consciemment ou pas, Penelope veut le savoir.

“Are you sure?” Demande-t-elle à son tour, sur le même ton à peine plus haut que le craquement des braises. Sa  main caresse ses traits anguleux, cherche à percer les yeux sombres de son mari. Elle ne retire pas la main vagabonde qui se rapproche dangereusement, sentant honteusement son corps y répondre avec allégresse. Mais son autre main relache le tissu qui couvrait encore sa poitrine, pour toucher doucement son bras.

“I Won’t allow you to get hurt.” Murmure-t-elle, de nouveau, quittant un instant la jeune femme maladroite pour reprendre son masque de la matronne qui se montre si exigeant avec lui. “Not even by me.”

Penelope sait désormais qu’elle peut surmonter bien des choses. De l’humiliation, a la torture. Elle pourra certainement supporter le rejet, et l'inconfort d’une vie loin de ce genre de distraction. Ce ne serait pas le premier sacrifice qu’elle a fait après tout.

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Ven 29 Déc - 14:56
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Ses yeux fixent Penelope, détaillant chaque courbe de son visage, chaque frémissement de ses cils.

Il assiste à chaque geste de Penelope avec une attention presque hypnotique. Ses doigts glissent avec une assurance calculée, suivant les courbes de la robe de Penelope, explorant chaque parcelle de peau découverte. Lorsqu'elle commence à défaire les boutons de sa chemise, il perçoit le désir dans ses mouvements, et comprends qu'elle ne s'en ai jamais cachée.

Les doigts de Cole glissent sur les boutons de sa propre chemise, laissant les pans du tissu tomber négligemment sur le sol de la roulotte. Il se livre à cette demande vulnérabilité comme obéissant à un ordre – il passe un marché.

Un frisson parcourt tout de même le corps de Cole quand Penelope lui demande à son tour, « Are you sure? ». Sa main explore les contours de son visage, cherchant certainement à percer le voile qui à obscurcit son regard. Il sent la douce caresse de sa peau, mais une partie de lui reste ancrée dans la réalité brute de cette situation. La voix de Penelope, bien que douce, perce ses pensées. « I won't allow you to get hurt, » murmure-t-elle, ses paroles semblent empreintes d'une détermination qui transcende la simple affirmation d'une promesse, sa main se déplaçant sur son bras le forçant à rester encré dans le présent.

La main de Cole, elle, explore la robe de Penelope, s'aventurant audacieusement sous le tissu. Cole se penche légèrement, ses lèvres effleurant l'oreille de Penelope alors qu'il chuchote, « I know... I trust you ».

Son autre main, guidée par une intention claire, glisse sur le corps de Penelope. Chaque caresse devient une déclaration silencieuse. Penelope devient une énigme à déchiffrer. Alors que les bougies vacillent, projetant des ombres dansantes sur les parois de la roulotte, Cole laisse échapper un soupir presque imperceptible.

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Age : 22 ans
Statut : Dans des filets bien solides, bague au doigt et corde au cou
Job : Membre active des Bordens
Habitation : Avec le reste du clan, entre deux villes, libre de tout.
Disponibilité : Call me ♪
Lun 1 Jan - 2:27


There's something remorseless about desires, spilled with mouth full with the bitterness of death.




Penelope sent les yeux perçants de son époux qui décortique ses gestes. Des gestes incertains qui pourtant sont dirigés par un besoin vital. Celui de sentir enfin autre chose que la douleur qui pulse dans chacun de ses mouvements. Toute retenue tombe quand Cole murmure à son oreille la dernière signature sur leur nouveau contrat, et ses doigts sans ongles s’accrochent malgré elle à la peau exposée. Remontant doucement son torse jusqu’a sentir l’alliance en pendentif qui repose encore ici. Sans réfléchir, elle y passe un doigt, pour tirer fermement mais sans brutalité. Amener la peau de son cou à ses lèvres pour qu'elle puisse enfin le vénérer telle une épouse. Elle peut sentir le poul du gangster, affolé, qui bat à la même allure que le sien.

La pénombre projetée par les bougies dessine un théâtre d'ombres impies. Son autre main parcourt encore son bras, devinant veines et vieux stigmates de bagarres et maladie. Comme si c'était dans le noir qu'ils pouvaient enfin se comprendre et se deviner. Malgré ses désirs, Pénélope refuse de se presser, laisse la main de Cole explorer sous les jupons de tout son saoul et se saisit de l'autre pour l'encourager à s'approprier son corps. Se fait audacieuse en le remontant sur sa poitrine exposée, multipliant encore les battements de son palpitant. Mais elle ne fléchit pas, aussi peu expérimentée qu'elle le soit. Lui faisant comprendre ce besoin vital d'être enfin vue, sentie, touchée. Vivante.

❥ code by kimlee

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And the bitch is me
Don't give a fuck about you
And they say that God's the one that judges us
yet not ashamed of the things that I do
Penelope Borden
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