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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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The Mighty Odss
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Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique
Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Lun 18 Jan - 21:04



CHUY



ft. DIEGO LUNA


- Nom ›
On ne lui en connait pas

- Prénom ›
Il répond à de nombreux sobriquets plutôt qu’à ses véritables prénoms qu’il garde pour lui. Fut un temps où il réclama à ce qu’on l’appelle John, désireux de ressembler à ses beaux et grands américains blancs. A présent, quand on le lui demande, il donne Chuy ou Chucho.

- SURNOM ›
Contrairement à un nom, on lui en connait beaucoup et souvent ils sont peu flatteurs. Crapou ou le crasseux, Hiccup, Dixie, Pollito, Ducon Lajoie, Haricot, Gordito, Churro, …

- DATE & LIEU DE NAISSANCE ›
Il n’a jamais été capable de le dire (de toute façon on le lui àa rarement demandé). A en croire son accent et ses manières il a grandi et évolué un long moment au sein d’une communauté mexicaine.

- ÂGE ›
Étant parfaitement inapte à donner son année de naissance, il est tout autant incapable de se donner un âge. Moins de trente ans pour sûr, peut-être un peu plus de vingt… A votre bonne estimation.

- ORIGINES & NATIONALITÉ ›
Il se revendique mexicain. En tout cas pour sûr il est d’Amérique.

- MÉTIER ›
Chuy ferait n’importe quoi pour le gite et le couvert. Il n’est pas si regardant que ça sur la légalité de ce qu’on lui demande.  

- RICHESSE ›
La misère n’aide pas aux économies.

- STATUT SOCIAL ›
Inexistant

- CROYANCE ›
Catholique.

- SITUATION FAMILIALE ›
Compliquée.

- GANG/CLAN ›
Aucun

- OÙ VIT-IL/ELLE/IEL ACTUELLEMENT ? ›
Un peu à la ferme de Nuttah, un peu à la paroisse d’Imogen, un peu dans le Bog.


Questions

Réponses

SALOON OU ÉGLISE ›
Sa compagnie n’est appréciée ni dans l’un ni dans l’autre.

WHISKY OU BIÈRE ›
Ce qu’on voudra bien lui donner.

VILLE OU CAMPAGNE ›
Il est plus facile de trouver du boulot en ville mais il regrette les traversées nomades.

CHEVAL OU DILIGENCE ›
Bon cavalier, il tient à sa monture comme à la prunelle de ses yeux. Caballo est son bien le plus précieux. Et il n’a jamais mis un orteil dans une diligence autrement que pour la braquer.

POKER OU LECTURE ›
Par défaut le poker puisqu’il est incapable de lire. Cependant il est très mauvais joueur et tricheur, ce qui ne l’empêche pas d’essayer. Il est rare de le trouver à jouer à une table, n’ayant pas grand-chose à mettre en jeu à l’exception de promesses abracadabrantes de merveilles. Mais il n'a jamais dupé personne.

COLT OU WINCHESTER ›
Il ne sait utiliser ni l’un ni l’autre (bien que ça ne soit pas l’envie qui lui manque) et n’est pas prêt de réussir à acquérir une quelconque arme à feu de façon très honnête.

ARGENT OU FAMILLE ›
Facile.

CALUMET OU MARLBORO ›
Dans son esprit étriqué les Marlboro sont moins souvent accompagnées d’indiens.




☆ 1. La communauté hispanique de San Antonio est importante, la ville ayant été évidemment très marquée par la présence de la puissance espagnole qui chassa les amérindiens installés aux abords du fleuve afin de donner un semblant de civilisation aux environs. Il n’est cependant plus vu d’un bon œil de rouler les r depuis plusieurs décennies, en particulier après la violente attaque lancée par le général Santa Anna sur le fort Alamo qui se situe non loin de la ville. Tentative du Mexique de défendre l’intégrité de son territoire des colons réfractaires à son autorité (après tout quelle drôle d’idée de vouloir, entre autre, rendre illégal l’esclavagisme) qui fut rapidement balayée après quelques semaines avec la perte du Texas. La cruauté de l’auto-proclamé Napoléon du Nouveau Monde est resté dans les mémoires (il est tout de même la cause de la mort de l’héroïque Davy Crockett et de tant d’autres braves soldats) et dans la ville de San Antonio il ne fait pas bon de venir du nombril de la lune. La population mexicaine s’est vu prendre ses terres par les colons, se faire massacrer ou exploiter, jusqu’à devoir se mêler aux autres populations peu appréciées des américains blancs afin de survivre et faire perdurer sa culture. Ainsi John et William, duo d’éleveurs itinérants venu du sud du pays, ne s’étonnèrent pas plus que cela de trouver un gamin crasseux se nourrir des ordures de la ville.

☆ 2. Appelé Ratón par ses congénères et sale petit merdeux par les autres, le gamin survit par la pitié. Il ne sait que répéter quelques mots d’anglais sans en comprendre le sens et on ne peut que supposer la fuite de l’expédition du Mexique de sa famille. Difficile de dire quand il est arrivé, récemment ou un peu moins. Plus tard Chuy expliquera que son père s’est engagé dans l’armée durant la guerre de Sécession et y est mort, incapable de dire pour quel camps il se battait. Ça ne sera bien entendu qu’une version parmi tant d’autres des origines qu’il s’inventera au fur et à mesure qu’il se mettra au jour de l’histoire de sa terre d’exil. Elle est inventée de toute part. Dans les bons jours on lui donne une mère prostituée qui aurait finit par s'en débarrasser car incapable de le nourrir et un père tué par quelques voyous ou par les mines. Parfois ils sont morts lors de leur échappé des terres plus au sud. Le plus souvent la question ne se pose pas, il pourrait bien avoir été recraché avec des années de retard par les détritus dans lesquels il se complait à vivre. La souris est une opportunité qu’il serait dommage de gâcher de main d’œuvre gratuite que personne ne viendra réclamer. Effectivement son départ n’est pas pleuré et passe presque inaperçu, la ville se retrouvant soulagée d’un miséreux (qui sera vite remplacé). On parlera dans quelques maisonnées et pendant une poignée de jours du sauvetage des bienveillants chevaliers blancs comme de la bonne charité ou un acte bien stupide.
Surtout comme d'un acte bien stupide.

☆ 3. Il n’y a pas besoin de savoir communiquer pour laver des chaussettes, plier et monter des tentes ou courir après du bétail. Bootlace (car il est parfaitement incapable de faire ses lacets; il ne porte que des bottes) s’accommode très vite à la vie au grand air et aux repas chauds (ou brûlés quand il doit surveiller la viande sur le feu), les bêtes finissent également par s'habituer à lui et ses braillements. C’est un gamin bavard et distrait qui préfère s’éclipser dans la nature plutôt que de veiller sur la veille roulotte brinquebalante qui ne fait que s’embourber dans les chemins boueux. Toutefois il a parfaitement conscience d'être une bouche à nourrir en plus et de la nécessité à justifier sa présence autour du troupeau. William a beau lui interdire de baragouiner en espagnol, il s’entête dans la médiocrité concernant la langue de Shakespeare. A noter qu’il ne peut toutefois que progresser. Il devient vite clair qu’il comprend plus qu’il ne veut bien le laisser croire. Souvent ils croisent la route d’autres cow-boy avec qui Boots est toujours ravi d’échanger sans se soucier de savoir s’il se fait comprendre ou non. Il offre un spectacle de qualité lorsqu’il essaie de monter à cheval avec des étriers qu’il n’arrive pas à atteindre et des rennes qu’il ne sait pas tenir. Quand il ne se casse pas la gueule de lui-même il suffit de lui donner une petite impulsion pour le voir glisser de sa selle. Boots a gardé de sa vie de citadin un désintérêt prononcé pour les bains  (dans les rivières puisqu’il n’est pas question de lâcher un sou pour ça), persuadé que la crasse le protégera de bon nombre de maladies. Il n’est pas rare qu’on l’envoi chiper au magasin des villages où ils s'arrêtent pour se ravitailler ou plus régulièrement dans les champs au beau milieu de la nuit. Cela lui fait croire qu’il est indispensable, il est vrai que sa petite corpulence le rend plus discret mais il est surtout facilement remplaçable si un malheur venait à arriver.

☆ 4. Le dur labeur de cow-boy est payé une misère et c’est donc une voie réservée aux pauvres élus venant des classes sociales (ou ethnies) les plus basses. William et John ont les poches trouées. Le troupeau qu’ils gardent est suffisamment petit pour être surveillé par eux deux (et demi) et est la possession d’une petite ferme trop pauvre pour les payer convenablement. Le trajet n’est pas aussi impressionnant que ceux réalisés par d’autres mais également moins éreintant. La fin de la saison (et surtout du trajet jusqu’à la gare) est l’annonce de la paie imminent. Coffee n’étant plus utile (et il n’est évidemment pas question de ramener à leur employeur un petit mexicain surprise à payer) il est laissé dans un imposant ranch au Nouveau-Mexique, à la lisière de la frontière texane. C’est une bonne affaire puisqu’il rapportera aux deux hommes un sac de patates germées, un repas chaud avec les ouvriers du vieux Fritz et l’autorisation de rester sur ses terres pour quelques jours. Naturellement tout cela leur sera proposé pour un employé, en plus de leurs services à retaper le moulin à vent qui n’a pas supporté la dernière tempête. La tache est rapidement accomplie et ils peuvent déguerpir tout aussi vite laissant aux hommes de Fritz le plaisir de réaliser que le raton qu’ils lui ont laissé ne pige pas aussi bien l’anglais que promis. Fort heureusement pour lui, il aura tout le temps d’apprendre dans les champs avec ses nouveaux collègues ou en posant du barbelé autour des terres pour ainsi éviter les vaines pâtures.

☆ 5. Il ne suffit que de quelques semaines pour que Pollito réalise à quel point il déteste très profondément la vie dans l’immense ranch dans lequel on l’a déposé. Les nuits sont trop courtes et les journées trop longues. Les repas sont sa principale source de réconfort ainsi que le clan hispanique formé par bon nombres d’employés pour la majorité mal rémunérés (il n’apprendra que bien plus tard qu’eux ont le droit à un salaire). Les journées se ressemblent, le travail pénible et physique ne semble pas fait pour ses bras malingres et les tiges qui lui servent de jambes. Les corrections physiques ne manquent pas. L’adolescent travail lentement et mal alors ce sont à ses collègues de le reprendre. Un élément perturbateur pénalise le groupe, ce qui n’est pas acceptable. Les dimanches Pollito va à la messe, ou il s’accorde une pause à ramasser les patates et prie dans les champs avec ses camarades. C’est important, pour ne pas rôtir dans les flammes de l’enfer. On lui demande rarement de prononcer le bénédicité car il a tendance à le bâcler malgré sa bonne volonté. Pollito aime jouer les coursiers jusqu’à la ville car il en profite pour flâner. Ses tentatives d’approche des jolies filles (elles sont toutes belles à ses yeux de môme, même les moins pâles) ne sont que des échecs cuisants qui ne l’empêche pas de réitérer. Tuer et dépecer des bêtes ne le dégoute pas et il peut le faire en beuglant quelques chansons grivoises avec ses camarades, mais il aimerait pouvoir choisir les meilleurs morceaux pour lui. Il s'améliore en calculs avec le reste du troupeau et les sacs de pomme de terre. Avec les garçons un peu plus âgés parfois ils se rendent jusqu’à la maison du contremaître pour mater les belles filles planquées à l'intérieur qui sortent étendre le linge. Ils les hèlent et les sifflent comme des bêtes et la plupart du temps les petites domestiques répondent en leur présentant un majeur droit comme un i. La vie dans la grande propriété terrienne pourrait être agréable si les circonstances n’étaient pas ce qu’elles sont.

☆ 6. Les mines avalent les âmes et écrasent les hommes dans la terreur des ténèbres. S’y enterrer est la promesse de ne plus en revenir. C’est la menace qui plane sur toutes les têtes, le père fouettard ou le dernier cercle de l’enfer minéral qu’on préfère ignorer pour les garder loin. Le labeur du ranch est d’un confort inégalable comparé au travail des mines. Les hommes qu’on croisent au saloon à se saouler en jouant aux cartes sont pareil à des squelettes aux articulations brisées et au souffle pénible. Ils dépérissent à petit feu. Parfois ils dépérissent brusquement et violement dans les éboulements fréquents. Les risques sont nombreux et terrifiants. Il n’y a pas de douce retraite après la mine, il y a la mort rapide ou la mort lente. Quand le cuvelage d’une des mines de Brady cède sous la pression engloutissant un peu moins d’une vingtaine d’hommes, Pollito fait parti des curieux volontaires souhaitant prêter mains fortes aux mineurs. Son utilité sera limité, il n’est pas question de plonger dans les profondeurs de la mine sans savoir quel est le risque d’inondation ou d’explosion. Il observe le câble travailler, les blancs au visage noircit par le charbon s’affairer alors que les premiers blessés sont remontés. Dans l’enfer de Dante on se bouscule, Pollito tente de s’imaginer la ville souterraine. Qu’il y ait des chevaux en bas lui semble plus surprenant que des centaines d’hommes. On parle des piqueurs brûlés et noyés. On traine à la surface un gosse plus jeune que lui, peut-être un cadavre. Le sang barbouille son visage et teinte sa chemise, se mélange avec la poussière qui a noircit ses traits. La cage continue de s’activer, d’emporter vers les enfers quelques sauveurs sans trop d’espoir. Il faut protéger le matériel de la montée des eaux, renforcer le barrage et prier. Mais il est impossible de prier dans ce brouhaha. C’est à peine si on peut réfléchir. Pollito se découvre un cauchemar, l’épouvante de l’homme enterré vivant.

☆ 7. Le feu a débuté dans les étables et c’est un tohu-bohu de cris et d’ordres aboyés qui réveillent le poussin de sa profonde torpeur. Il fait encore nuit noir, rien d’étonnant jusque là puisque aux matins plus ordinaires il est de convenance de se lever bien avant le lever du soleil. Sauf qu’à l’exception des matins habituels tout le monde se piétine, se bouscule et tente d’être celui qui hurlera le plus fort. Encore en pyjama, parce qu’il n’est pas question de prendre le temps (affreusement long) de s’habiller, Pollito cavale avec les autres aux écuries pour essayer de calmer les flammes. Celles-ci ont continués de s’étendre. Ça embaume le cochon rôti, on dit qu’un des garçons a brûlé dans le foin. Pollito aide du mieux qu’il peut à calmer les flammes en trainant des seaux d’eau plus gros que lui. Bientôt on annonce qu'un des champs de coton est également prit par les flammes, puis le moulin. Il est difficile de se rendre compte que l’agitation entre les hommes s’accroit comme le feu. Une fourmilière qu’un enfant s’est amusé à piétiner. Les premiers coups de feu qui retentissent sont lointain mais suffisamment audibles pour laisser un silence glacé. La guerre du compté de Lincoln a laissé de mauvais souvenirs à ceux qui en ont été témoins, il n’est plus question d’éteindre les feus mais de se protéger et emporter ce que l’on peut. Pollito se laisse submerger par la vague de panique, il n’a pas besoin de souvenirs pour savoir que du plomb dans la couenne ce n’est pas agréable. Il se met à courir après Rex, le gros berger de Beauce pour qui il s’est pris d’amitié, le pensant trop bête pour réussir à se protéger de la menace invisible et peut-être aussi rassuré par sa présence. Le molosse s’enfuit dans les champs et le gamin lui court après en braillant son nom comme un putois. Il trébuche sur un cadavre encore chaud, s’ouvre la main sur une tige de maïs coupée et piétinée, tombe nez à cross avec un colt à peine visible dans la nuit. Le canon est froid, sans réfléchir le gosse l’attrape et le garde dans sa main valide. Il n’y a qu’un acouphène et du bruit blanc dans son petit crâne. Rex…Rex. Il ne s'entend pas, peut être qu'il ne parle même pas. Il y a bien des éclats de voix mais l’idée fixe du chien ne le quitte plus. Très vite il se retrouve face à une scène insolite. Un homme en menace un autre, la lumière de la lampe tempête éclaire les visages permettant d’apercevoir deux paires d’yeux à moitiés plissés et le silence est trop assourdissant pour que Pollito ne réalise vraiment ce qui se dit. Sans réfléchir il lève le poing et tire sur celui dont le visage lui est méconnu. Mais Pollito ne sait pas viser. Il tire sur Bill. De toute façon il n’a pas le temps de réaliser la petite erreur de calcul qui a été commise. Il a à peine fait rugir le canon de son arme qu’une autre lui répond. Le gamin s’écroule au sol, il perd connaissance avant de pouvoir sentir une quelconque douleur.

☆ 8. Antonio est une montagne de muscles. Un monstre à la carrure et à la voix imposante. C’est un homme érudit, il sait lire et écrire. Il était médecin et enseignait l’histoire dans la plus prestigieuse académie de Mexico-Tenochtitlan, comme il continue d’appeler Mexico. Il parle des envahisseurs espagnol avec mépris, des colons avec hargne et de l’empire Aztèque avec une douceur inégalée. Antonio se dit être l’un des nombreux bâtards du général Santa Anna et descendre de Motehcuzōma Xocoyotzin. Chuy boit ses histoires qui sont paroles d’évangile, il croit chacun des mots qui sortent de sa bouche, est trop peu éduqué pour chercher les contradictions ou les aberrations. Il admire Antonio, répète et amplifie ce qu’il raconte, le suit partout et l’imite avec un engouement qui amuse et agace tout autant les autres. C’est Antonio qui a attrapé Pollito sur son épaule (comme un vulgaire sac à patates en pyjama) et l’a entraîné loin du champs en compagnie de Mestizo (il apprendra des semaines plus tard que son nom est en fait Thomas), sauvé par une balle qui lui était dédié. Rex les a suivi. C’est également Antonio qui lui donne le surnom de Chuy (ou Chucho quand il est en colère contre lui) en hommage au miracle de cette nuit : la première balle de Mestizo lui a seulement arraché une bonne partie de l’oreille droite, la seconde qu’il n’a pas entendue l’a loupée quand il s’est effondré au sol. Chuy s’est dressé face à l’oppression des colonisateurs en abattant froidement d’une balle (dans le dos) Bill. Evidemment Chuy acquiesce à tout cela. Il préfère emporter son secret dans la tombe. Ce ne sont de toute façon pas les remords qui l’empêchent de dormir : Bill était une sacrée raclure.

☆ 9. Le petit clan est composé d’anciens cow-boy que les lignes ferroviaires ont assassiné. Mestizo, Ruth et Sam ont été esclaves en Caroline du Sud avant cela. Ils n’en parlent jamais. On préfère ressasser la belle époque de la traversée des États Unis avec les milliers de bêtes, en omettant la Texas Fever. On insulte les blancs et on pardonne un peu à John parce qu’il est irlandais. Antonio insulte les gringos, il ne veut pas faire de distinction. Ils survivent de petits larcins, ne restent jamais longtemps au même endroit et rêveraient d’attaquer les trains et égorger les bons bourgeois qui se trouvent dedans. Un jour Antonio veut apprendre à Chuy à tirer, parce qu’on parle de rejoindre un groupe pour attaquer et piller un autre ranch. Chuy touche Rex qui se trouvait à plusieurs bons mètres des bouteilles qu’il visait. C’est la bête qui est égorgée pour abréger ses souffrances. Chuy pleure le brave Rex pendant plusieurs semaines. Et lorsque le clan finit par se tourner vers les attaques de diligences (sport hautement pratiqué à cette période), Chuy n’a le droit d’avoir entre les mains qu’un colt sans munition. On l’envoie arracher les bourses et chapeaux des itinérants parce qu’on est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Le partage des biens est parfaitement inégal, mais Chuy comprend bien que c’est parce qu’il a un rôle très moindre dans tout cela. Antonio sait être très convaincant, il n’est pas difficile de l’embobiner. Et c’est vrai que ce n’est pas avec sa gueule de mexicano qu’il fera pitié à qui que ce soit. Mais heureusement il fait un peu blanc, ça va. Tienes suerte.
Les diligences sont abandonnées après de nombreux mois d’essai plus ou moins fructueux. Antonio et Mestizo préfèrent attaquer les petits ranchs excentrés des villes et cela plait mieux à Chuy qui peut se montrer plus utile (on ne l’en récompensera pas plus). Les meurtres sont toujours sales, sanglants, maladroits. En même temps, se dit Chuy, si les cochons pouvaient avoir des fusils peut-être que les abattre serait aussi beaucoup plus compliqué. Les petits fermiers ont beau dire qu’ils n’ont pas d’argent, on trouve toujours quelques billets dans le matelas ou dans les murs. Le plus important c’est de manger et faire quelques réserves pour repartir sur les routes. Et pour les cadavres laissés derrière ce n’est pas si grave, ce sont des colonisateurs ou des traitres et leurs enfants.

☆ 10. l n’est pas dans la nature de Chuy d’être spontanément pudique. Aussi quand il dévoile son intention de se soulager plus loin, assez loin pour qu’il parte avec Caballo, cela aurait dû être suspect. Ca ne l’est pas car Antonio (qui est toujours très bougon le matin) vient de mettre une si jolie rouste au gamin pour lui avoir répondu qu’elle lui a fait faire trois tours dans ses bottes et il est normal qu’il s’éclipse le temps de ramasser son égo. En effet, Chuy doit s’éloigner pour masser sa joue et sa mâchoire avec de la neige et pleurnicher loin des regards inquisiteurs de ses compagnons mais surtout il est tout dans son intérêt de filer un instant, le temps de savoir quoi faire du collier de perles qu’il a glissé dans sa botte un peu plus tôt. Il claudique en même temps qu’il tire sur les rennes de son cheval pour le faire avancer, personne ne s’en étonne outre mesure. En même temps qu’il s’éloigne, il marmonne dans sa barbe des injures destinées à ses amis, à leur descendance et leurs ancêtres. Personne n’est épargné. Il explique à Caballo pourquoi il les déteste tous et qu’ils pourraient bien aller enculer des porcs, que ça leur ferait le pied. Chuy a toujours parlé plus vite qu’il ne pense et souvent ça n’a aucun sens. Il parle aussi beaucoup tout seul, se rassure que son brave cheval l’écoute et le comprend. Comme ça la solitude lui pèse moins quand il en a après les plus vieux. Cette fois il se dit qu’il ne reviendra pas, que c’est terminé et ce n'est que la troisième fois ce mois-ci. Ils n’auront qu’à se démerder sans lui ces sales fils de putains (ce n’est qu’un fait pour la majorité). Il reste près d'un sapin à râler, à faire tourner le collier entre ses doigts. Antonio va l’assassiner quand il va se rendre compte qu’il s’est encore servit par lui-même, jugeant tout à fait inéquitable le partage des quelques biens de la ferme du vieux O’DonNeil (paix à son âme). On dit qu’un gang de fou furieux se cache dans la pinède, peut-être qu’il pourrait y réclamer asile avec une histoire terrible et les envoyer buter ce vieux con d’Antonio. Chuy est plongé dans ses projets de survivalisme quand la pétarade de coups de feu explose le silence des bois. Il est si surpris qu’il tombe de cheval. Caballo est sourd comme un pot, lui agite à peine le bout de ses oreilles poilues et préfère continuer à essayer de brouter le peu que l’hiver lui offre alors que son maître escalade son sapin avec l’agilité d’un singe. Il n’a pas compté le nombre de détonations. Il sait juste que ça n’a pas duré longtemps. Pourtant il reste dans son arbre jusqu’à ce que la lumière du soleil décline. Attendre seul la nuit dans des bois qu’il ne connait pas le fait relativiser sur les tirs échangés. Maintenant il espère que ses amis n’ont pas prit ses menaces aux sérieux (ça arrive rarement qu’il soit pris au sérieux, relativise-t-il) et qu’ils l’attendent. Il rejoint le campement après une longue marche silencieuse (Caballo n'est pas très bavard) et sans trop de difficulté, embourbé dans un épais manteau trop grand pour lui qui le garde au chaud. Son nez est aussi rouge que le bout de son oreille et il renifle bruyamment. Faute avouée, faute à moitié pardonnée ; il a le collier à la main. Quand il découvre les cinq corps allongés dans la neige il sait qu’ils sont morts mais préfère ce dire que c’est une drôle d’organisation pour dormir. Quand il réalise que leur cuir chevelu n’est plus, offrant une vue imprenable sur leur boîte crânienne, Chuy perd connaissance le temps d'une poignée de seconde. Il a à peine touché le sol qu'il doit déjà se relever. Il préfère attendre.

☆ 11. Il n'y a plus rien autour des cadavres si ce n'est des mares de sang. Même les armes ont disparues. Chuy récupère les chaussettes de Mestizo (car c'est ce qu'il aurait voulu) pour les enfiler par dessus les siennes. Il n'a pas envie d'enterrer les cadavres parce qu'il n'a ni les outils, ni le courage. La prochaine ville n'est pas très loin. Où alors il n'aura qu'à réclamer l'asile dans un ranch à proximité. Avant qu'il ne se remette à trop réfléchir, il préfère s'éloigner et laisser derrière lui les cinq corps glacés. Leur esprit ne trouveront jamais le repos. Quoi que. S'il neige encore comme l'avant-veille, ils seront vite enterrés. Cela devrait être suffisant. On trouve ses excuses auprès du seigneur où l'on peut.


Derrière l'écran

Pseudo/Prénom › Pi-Ouh. - âge, pays › Fronce - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Irrégulière. - comment as-tu connu le forum ? › Via Pearl - Chose à dire ? › Prout.



KoalaVolant
Chuy
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Invité
Invité
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Lun 18 Jan - 21:18
Re-bienvenue parmi nous ! Hiccup, le détail qui tue :face:
J'ai hâte de voir cette fiche complétée, qu'on se trouve un petit lien du tonnerre !!
Invité
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
Since : 15/04/2020
Messages : 533
Name : Cy
Faceclaim : Florence Pugh
Crédits : behind fairytales
DC : Nuttah & Dante
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Lun 18 Jan - 21:24
Il est si mignon, on a envie de lui pincer les joues brille brille brille

Rebienvenue, j'ai si hâte de le voir en jeu brille
Louisa Rosenbach
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Invité
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Lun 18 Jan - 21:25
Hey mais re-bienvenue I love you

J'aime déjà ce que je lis brille saut
Invité
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Lun 18 Jan - 21:29
REEEEEE I love you
bon courage pour la rédaction de ta fifiiiiiiiche I love you
Invité
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Invité
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Lun 18 Jan - 22:23
Bienvenue à ce jeune homme aventureux.
Qu'il fasse attention aux mauvaises rencontres. Ce pays en est peuplé de mauvaises personnes angel
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Lun 18 Jan - 22:53
Choupi Chuy! Re-bienvenue! Si jamais t'as besoin de travail, Charlotte se fera un plaisir de se faire entuber t'embaucher!
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
Since : 30/11/2020
Messages : 318
Name : Cendre
Faceclaim : Oona Chaplin
Crédits : I-rain (gifs) | Wanderlust (avatar)
DC : Irina | Blair
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique Boeq
Age : 29 ans
Statut : La revanche a fait d'elle son épouse, personne ne sait qui des deux deviendra veuve
Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Lun 18 Jan - 22:56
Re-bienvenue angel Je connaissais pas du tout le FC, il est trop cute brille
Filippa Rinaldi
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Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Mar 19 Jan - 22:07
Merci à tous pour ce nouvel accueil heart1 Vous êtes tous trop mims ;; J'ai hâte de venir vous embêter dans vos fiches de liens.

@Bartel Murphy : J'ai ouïe dire que les environs étaient pas tout à fait safe. Promis, il fera bien attention où il pose les petons mex

@Charlotte Kingsley : Comment refuser entre le cirque dans le jardin et le joli mobilier à l'intérieur oups
Chuy
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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Jeu 21 Jan - 19:40
DIEGO LUNA JEUNE + TA PLUME bave

Non mais j'ai dévoré ta fiche. JE VEUX LA SUITE youu

En tous cas, j'les vois bien potes avec Isaac, mais on verra ça plus tard.

Là c'est le moment de te dire : WELCOME BACK HOME love
Clyde King
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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
Since : 07/07/2020
Messages : 482
Faceclaim : Kalani Queypo
Crédits : Ghoest
DC : Kilian O'Reilly - Ichabod Walsh - Amelia Burke - Benicio De La Fuente
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique XIN4
Age : 38 ans
Statut : Veuf, père d'une fille qu'on lui a volé, monsieur est un vagabond
Job : Chasseur de prime
Habitation : Officiellement, Imogen, officieusement, un peu partout
Jeu 21 Jan - 20:29
Le king des crapous est arrivé en ville

Entre ça " Fut un temps où il réclama à ce qu’on l’appelle John, désireux de ressembler à ses beaux et grands américains blancs." et le fait que son Cheval s'appelle cheval je meurs. Ce perso est parfait, comme ta plume. Et ce début d'histoire de qualité noon
Bref, hâte de jouer le lien dont on a parlé et de Bizu maxcence ensemble, dans la plus grande des fraternités (oupas) ✨
Makoyepuk Blackfoot
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Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Sam 23 Jan - 21:19
@Clyde King : Ouiii ils vont être bro avec Isaac. Ils vont truander ensemble et être des gros losers ensemble aussi mexico Isaac va être entre de bonnes mains (puisque les siennes sont valides à Chuy mex ).
Et merci pioupiouuu heart1


@Makoyepuk Blackfoot: Hide yo wife hide yo chandeliers. Merci grand-père feuillage; j'ai HATE de développer les bêtises qu'on a prévu là. Encore du nimp de qualité. Puis de toute façon tout et n'importe quoi pour quelques minutes avec les pec de Mako.
Chuy
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Sam 23 Jan - 21:31
I love you
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Lun 25 Jan - 18:43
OMG, ce nouveau perso brille

Rebienvenue officiellement :cheers: Je veux un lien! Je ne sais pas encore avec quel perso, mais je veux un lien!
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Chuy
Chuy
Since : 18/01/2021
Messages : 227
Faceclaim : Diego Luna
Crédits : Ghoest
DC : Liam, Arthur, Dino et Maria
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique F78a2b07fd145d9b970ef90b5d87720dfc5adcc2
Age : La vingtaine
Job : Crapou à tout et rien faire
Habitation : Il squatte la ferme de Nuttah, parfois le temple d'Imogen
Disponibilité : Opé
Lun 25 Jan - 23:19
Je suis sûr qu'on va pouvoir trouver des trucs très très drôles mex Au moins avec Freddie et Saphir pour commencer oups
Chuy
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Pearl Hennessy
Pearl Hennessy
Since : 05/10/2020
Messages : 194
Name : Pearl Carson
Faceclaim : Thandiwe Newton
Crédits : @STOLAS
DC : Maxence Burke & Nadie & Jacob Kalawai'a & Grace Monaghan & Harold Beaver
Chuy △ Loin de Dieu, proche de l'Amérique 18417469b13212821612fabac96cf0adbab65496
Age : 43 ans
Statut : épouse de Liam Hennessy, mère de Rose et James
Job : Membre de la society, femme de notable et chef de gang
Habitation : La maison Hennessy se situe à proximité de l'usine d'armement, sortie ouest de Silverstone.
Disponibilité : Toujours !
Mar 26 Jan - 0:05
Il est si surpris qu’il tombe de cheval.

Voilà c'est mon sentiment devant cette fiche.

Ce personnage est adorable que tu le veuille ou non. Il est trop mignon, j'ai envie de le mettre dans mon sac. J'en peux déjà plus de sa tête d'abruti, j'ai tellement hâte de RP avec lui et de le mettre dans toutes les situations. Les scènes que tu décris sont trop bien, il a un background simple mais qui transporte un pur univers et c'est tellement plus intéressant. Je visualisais toutes les images comme un film et tous les personnages que tu décris ont trop de relief.

J'aime.
Pearl Hennessy
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Invité
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Mar 26 Jan - 10:26
T'es validée
Re-bienvenue à la maison, avec ce personnage auquel on a envie de flanquer des baffes et de faire un câlin en même temps !

Boom baby ! Te voilà enfin des nôtres, prêt(e) à conquérir les indiens et faire du rodéo à gogo ! Avant toute chose n'hésite pas à vérifier que ta petite trombine se trouve bien dans le bottin, un oubli est vite arrivé. Tu pourras également te créer une petite fiche de liens, pour te faire quelques amis, car il y en faut même dans l'ouest américain. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est plus beau ! Si tu te sens seule, tu peux à présent créer des pré-liens et venir à la CB (ou sur Discord) pour discuter avec les autres. L'équipe reste à ta disposition pour la moindre question ou le moindre souci !
Have fun sur G&W I love you
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