'' I can make you do anything I want, no matter how stupid.
Even kill your own son.
Because I'm everything and you're nothing. ''
☆ Décembre 1855. Marianne, mariée depuis quelques mois seulement à Atticus Beaver, donne naissance à deux enfants qui seront prénommés Alice et Charles (trois jours plus tard, au bâtiment faisant office de mairie dans l’agglomération de bâtisses construites à proximité de la scierie). C’est un accouchement si difficile que la domestique et le docteur craignent qu’elle n’y survive pas. La sage-femme qui accompagne Marianne depuis que son ventre s’est bien arrondi se veut plus confiante. Madame Beaver s’en remettra après plusieurs semaines à rester alitée et souffrante. Ses bambins sont en bonne forme et bien portants. Elle ne pourra plus procréer lui annonce le médecin.
Harold a neuf ans lorsqu’il perd son statut d’enfant unique dans la bâtisse familiale.
☆ 1856. Harold est envoyé en pension et n’en reviendra que quatre ans plus tard. Alice et Charles grandissent comme s’ils n’étaient que deux dans la fratrie Beaver. Marianne ne fait que rarement mention de l’aîné quelle appelle affectueusement (dans le secret de son époux) le bâtard de la gigolette de la scierie. Parfois Atticus lit les lettres constellées de tâches d’encre d’Harry ; fait qui reste toutefois plutôt rare. Il s’attarde plus facilement sur le courrier venant du directeur de la pension.
☆ 1857. Charles n’en garde aucun souvenir bien sûr, mais il était bien présent à la première messe du temple d’Imogen quand celle-ci a officialisé son nom et son statut de ville. On en parle peu, mais il aurait tenté un splendide lancé de petit sac à main sur le pasteur à la grande honte de ses parents.
Pas d'inquiétude pour le père Simon que le projectile aura évité de plusieurs bons mètres pour taper dans des fleurs.
☆ 1860. Charles grandi entre les jupes de sa mère et les fusils de son père. Il apprend à reconnaître et traquer le gibier en forêt pendant que sa sœur, elle, apprend la broderie et la préparation du gibier. Les deux enfants se partagent les travaux les plus simples au ranch familial. Les journées sont orchestrées sur un rythme précis et chacun y a ses besognes bien définies. James plus qu’Atticus veut bien faire rentrer dans le crâne de sa petite progéniture que seul le travail acharné saura les récompenser. Il aime radoter sur ce qu’était la pinède au bon vieux temps, quand sa mine d’or était encore engloutie dans la cathédrale de pins.
Harold est accueilli comme un étranger par son frère et sa sœur ; il est de toute façon présenté comme tel par Marianne. Le retour de l’aîné rapproche la mère et son fils et incite à creuser un fossé de dédain entre Charles et Harold. Alice et Charles aussi deviennent davantage complices. Ce n’est pas vraiment le retour du fils prodige. Atticus est dur avec lui. Et du haut de ses cinq ans, Charles puise auprès de ses parents toute l’assurance de faire payer son retour au jeune adolescent qui tient plus de l’ourson que du castor.
Pour ne pas faire de jaloux, Howard est tout aussi rapidement mis de côté. Il faudra plus de temps avant que Charles ne s’amuse à malmener ce pauvre garçon arraché à sa famille, puisque son esprit est bien trop occupé à l’idée de rencontrer et connaître pour de bon ce frère dont il a tant entendu parler. Rarement en bien. Après la première fuite de la pupille Beaver, Charles guette les suivantes dans l’espoir d’être le premier à pouvoir le dénoncer auprès de James.
Charles ne suit Harold et Howard qu’à de rares occasions et pour satisfaire le seul plaisir de pouvoir rapporter les bêtises qu’ils feront à sa mère. Alice se prend aisément au jeu quand elle le peut, entraîné par son jumeau.
☆ 1862. Il ne faut pas bien longtemps avant que la nouvelle ne s’ébruite jusqu’à Imogen et aux oreilles des Beaver : un gisement d’argent a été trouvé à plusieurs miles d’ici, au pied des montagnes dans les plaines désertiques de West Esperanza. C’est un riche homme d’affaire qui en a fait l’acquisition. Bientôt une ville va immerger de cette mer de roches et de poussière.
Une occasion en or pour des producteurs de bois. Pas un bâtiment n’a été établis sans passer par la scierie Beaver dans la région ; il en sera de même à West Esperanza. Atticus est prompt à rencontrer Henry Rosenbach dont le nom est rapidement dans toutes les conversations des tables du Snip Saloon. Malgré son jeune âge Charles participe à ses rencontres ennuyeuses ; Atticus sait pertinemment qu’il serait de mauvais ton d’y traîner son ainé dont la réputation continue à se forger dans le petit village de montagne.
☆ 1863. Charles rejoint le manoir Rosenbach bien avant que celui-ci ne soit terminé (à l’époque c’était la poussière qui servait de jardin, il n’y avait pas un arbre à l’ombre accueillante). Il pousse plus vite que la ville des travailleurs et domine les sentiers creusés par les allés et venus, qui un jour seront des rues. Atticus scelle une alliance des plus publique entre les deux familles les plus puissantes de New Hanover et West Esperanza.
Malgré l’année de naissance qu’ils partagent, Charles et Thomas ont bien des difficultés à s’entendre dans leurs jeux et Charles à s’adapter aux habitudes et coutumes des Rosenbach. La différence d’éducation a creusé non pas un fossé mais un canyon entre les enfants. Mila est patiente et douce. Il a beau la mettre à l’épreuve elle ne répond pas aux provocations de l’enfant. Elle aurait été une excellente dresseuse de canassons.
Charles voit Louisa et Scarlett grandir. Loin de sa sœur qu’il chérie encore plus maintenant qu’il ne peut la voir qu’à de brève occasion, il se montre presque affectueux avec les fillettes.
☆ octobre 1865. C’est la première fois que Charles voit un train et il est fasciné. Il en parlera pendant longtemps dans les nombreux courriers qu’il envoie à sa sœur et ses parents. C’est autour de la toute jeune gare de Silverstone qu’il passe le plus clair de son temps libre, dès que les cours sont terminés. Très vite il connaît par cœur les horaires des trains et joue les chefs de gare avec Joseph Hoffman. On le laissera même grimper dans la locomotive et mettre les mains dans le charbon à son plus grand bonheur.
☆ 1866. Lors d’une de ses visites à Silverstone, Atticus apprend à son fils qu’Harold et Howard ont quitté la région et ont rejoint l’armée il y a quelques mois de ça. Cela annonce son retour dans la maison familiale et la pinède qui lui a manqué pendant ces quatre ans. Mais la vie à Silverstone l’a rendu plus tendre et timide. Ce n’est pas pour plaire au pater familias qui a tôt fait de trouver que son fils tient plus de la bonne femme que de l’homme,
du vrai. Il reproche vivement à Marianne ses drôles d’idées d’éducation à l’européenne chez ces embourgeoisés de Rosenbach. Ce qui ne l’empêchera pas d’y renvoyer Charles régulièrement pour quelques mois ici et là durant les années suivantes. De toute façon les bonnes habitudes se retrouvent facilement chez les Beaver sous les mêmes arguments qu’Atticus a toujours utilisés, eux-mêmes hérités de son père.
Charles récupère la chambre d'Harold. C'est par un courrier signé de Mila et Louisa qu'il apprend l'arrivée de Friedrich au sein des Rosenbach.
☆ 1869. C’est une année des plus spéciale chez les Beaver. Atticus devient officiellement le maire d’Imogen. La très grande majorité des habitants de la ville étant des travailleurs de la scierie, il pourrait difficilement en être autrement. Les choses ne sont pas pour autant plus aisées dans l’intimité familiale des Beaver. Avec de nouvelles responsabilités sur les épaules Atticus se fait plus dur et difficile. Alice doit faire des plus attention à sa façon de s’habiller (ne plus
emprunter les vêtements de son frère pour leurs escapades en forêt) ainsi qu'à sa façon de se présenter au temple maintenant que c’est une belle jeune fille de quatorze ans ; Charles ne peut pas s’amuser à se battre sous n’importe quel prétexte (pas en public en tout cas) et à rentrer ivre comme un coing. Les fréquentations des uns et des autres sont étroitement surveillées et il est de bon ton de faire du sociale dans les hauts lieux de la ville (au Temple et au saloon alors). Une excuse pour rabâcher des règles déjà connues à défaut d’être toujours religieusement suivies.
Il ne faudrait certainement pas faire honte au premier maire d'Imogen.
☆ 1874. Charles et Alice font la fierté de leurs parents et surtout de Marianne qui le leur répète bien plus volontiers. A dix-huit ans ils ressemblent l’un et l’autre à leur mère, avec leurs cheveux blonds comme le blé, leurs yeux bleus comme le ciel et une taille nettement supérieure à la moyenne. Les deux ont bonne réputation à Imogen, s’accordant à honorer le nom qu’ils portent. On les retrouve au temple, Alice va de bonne grâce suppléer l’institutrice de la toute petite école de la ville quand cela est nécessaire et Charles suit son père dans ses affaires. Il continue de l’accompagner à Silverstone et Fort Randall pour apprivoiser une institution qui lui reviendra.
Ici et là Charles fait parler de lui pour son esprit échauffé mais termine rarement derrière les barreaux du shérif. Il connait Clayton depuis trop longtemps.
☆ 1875. Un soir d’été Alice et Charles mettent le feu à l’une des parcelles de terrain de la scierie fraîchement acquise et pas encore exploitée. Ils s’y étaient installé pour fumer et boire après s’être fait peur dans les ombres des arbres. L’incendie est difficilement contrôlé et ce sont plusieurs centaines de dollars qui s’envolent en fumée. Ils nient leur responsabilité dans cet accident et parce qu’il faut un coupable, c’est un vagabond qui sera puni pour ce crime. James est finalement le premier à leur arracher la vérité, qui restera dans le sein du cercle familial.
☆ Juillet 1876. Harold et Howard sont enfin de retour et la guerre les a vieilli. Ils sont toujours des étrangers. Marianne râle qu’ils sont devenus pires qu’avant, plus mauvais encore ; ça se voit dans leur regard à tous les deux. Charles n’en sait trop rien. Atticus encourage l’aîné à parler de ses prouesses sur le champs de bataille ; il expose la médaille comme si c’était lui qui l’avait ramené.
Puis Harry a cette drôle de lubie de vouloir se marier. Un jour Caroline se retrouve à leur table pour le repas du dimanche à la sortie de l’office et il semble à Charles qu’il l’épouse le lendemain. Atticus est extatique et tout ne tourne plus qu’autour de ce héros de guerre qui n’a plus qu’à lui donner des petits enfants pour finir de prouver sa valeur. Charles voit fondre ses privilèges comme neige au retour du printemps et Howard est l’exutoire de sa mauvaise humeur.
Et cette pauvre Caroline qui n’a pas de conversation et passe plus de temps à se cacher derrière ses cheveux fillasse pour éviter les regards de Marianne. Ce n'est pas une fille laide mais la fatigue a étiré et creusé son regard ; elle a l'air vieille. Elle a l'air folle aussi parfois; on raconte rapidement que la pauvre femme n'a pas la lumière à tous les étages. Caroline est un peu empotée et malgré sa bonne volonté elle est peu utile à la ferme. Alice l’aide comme elle peut à s’intégrer puisque Harold s’en préoccupe peu. Ce n’est pas chose facile que d’être accepté dans le clan. Atticus se lasse vite de cette nouvelle attraction et Harry aussi de toute façon. Charles quant à lui trouve très divertissant de lui tourner autour et de lui compter fleurette quand elle s’occupe de déplumer le poulet ou de nourrir les lapins. Il prétend s'amuser du rouge qui lui ronge les joues, que ça la rend mignonne. Rapidement, même Marianne ne peut plus dissimuler son agacement et son mécontentement face à la bêtise de son propre fils.
☆ Février 1878. C’est Charles qui présente Alice à Samuel et essaie de les pousser dans les bras l'un de l'autre. Samuel est un bon vivant. Il est de bonne compagnie quand il traîne trop longtemps au saloon et peut-être juste un peu ennuyeux quand il est sobre. Mais ce n’est pas un mauvais bougre. Puis son père est malade et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il hérite de l'élevage de chevaux et des terres qui l'entourent. Terres convoitées par les Beaver. Au moins on s'amuse bien avec lui ; Alice accompagne parfois les garçons dans quelques unes de leurs escapades dans la pinède. Il y a bien longtemps qu'elle ne porte plus les pantalons de Charles et heureusement les cigares d'Atticus se fument aussi en robe et en jupe. Elle fait tourner Sam en bourrique et à Charles elle avoue le trouver trop niais et nonchalant. Ils continuent de passer le temps ensemble.
☆ 1878. Marianne et si heureuse à la naissance de Sadie qu’elle en oublie d’être odieuse avec Harold. Charles se montre curieux tout au plus et Alice qui a passé les derniers mois à rafistoler leurs vêtements de poupon a hâte de rencontrer sa nièce. Elle passe une grande partie de son temps libre à jouer les mères de substitution au lieu de courir les bois pour picoler en cachette et tirer sur des lapins jusqu’à pas d’heure avec Charles et ses amis. C’est comme ça, les femmes sont rapidement rappelées à leurs devoir biologique n’est-ce pas.
C’est avec Howard que Charles part chasser maintenant. Et ils ne s’entendent toujours pas. Pour passer le temps Charles s’acoquine de Jenny Braun, aussi parce qu’elle est un peu trop souvent avec le fils adopté des Beaver. Pauvre gamine ; qu’est-ce qu’elle peut bien trouvé à ces gros yeux de merlan frit et ces conversations qui ne font jamais plus que trois mots. Après quelques mois à s’amuser la petite employée du ranch sera finalement congédié par les soins de Charles et exilé à Silverstone pour des raisons pratiques. Par charité chrétienne il a pu lui dégoter un emploi dans un ranch à proximité de la
grande ville.
☆ 1882. Clyde King est de retour à Imogen. Une nouvelle qui est loin d’enchanté Charles qui connait l’attachement de sa sœur vis-à-vis de l’Ecossais. Il avait sincèrement espéré qu’il ne revienne pas de New-York avant de tout simplement oublié son existence. Charles le connait principalement grâce à Alice qui a eut la douce intention de les présenter il y a quelques années de ça (elle ne peut de toute façon rien lui cacher ou jamais très longtemps). Avant ça, il ne s’est jamais trop intéressé à l’énergumène des quelques fois qu’ils se sont croisés à Imogen.
Charles n’aime pas que ce Clyde ronge autant le crâne de sa sœur, il n’aime pas la voir passer autant de temps avec cette amourette de passage et de moins en moins avec son frère. Au lieu de trouver de quoi s’occuper il préfère s’agacer de son absence. Alice lui parle du projet de mariage qu’elle entretient avec son amour de jeunesse, Charles lui rit au nez parce que jamais Atticus n’acceptera un tel contrat. Ils se disputent souvent et plus longtemps que les autres fois.
Atticus refuse la demande de Clyde. Une demande qui aura eut le mérite de faire sourire Charles pour son audace.
Quelques mois plus tard son esprit vaseux s’explique par une Alice affolée. Elle ne se sent pas bien et a d’abord pensé avoir attrapé froid. Mais les nausées matinales empirent au lieu de cesser. Sa sœur pleure en avouant qu’elle a couché avec l’écossais, Charles se retient de la frapper mais il la secoue comme un poirier en lui criant dessus quand la surprise est passée. L’inquiétude et l’amour se montre à coup d’insultes dans le clan. Il lui promet de trouver une solution et de ne rien dire à personne.
Samuel vient demander la main d’Alice quelques semaines plus tard. Le ventre de la benjamine est déjà un peu plus rond sous ses robes en coton. Sam prétend que c’est le sien, qu’il veut faire les choses bien et épouser Alice rapidement. Comme il l’a promis à Charles, il s’en tiendra à cette version face aux Beaver.
☆ 1883. Alice a 28 ans à la naissance de Wyatt. Marianne est grand-maman pour la quatrième fois et cette fois d’un petit-fils. Atticus lui-même est incapable de cacher son bonheur maintenant qu’il sait que le nom Beaver perdura au moins sur une prochaine génération. C’est la fête entre les Beaver et les Scott cette nuit-là. Atticus boit comme s’il avait de nouveau vingt ans. Alice et Samuel restent quelques mois au ranch familial avant de retrouver la ferme à quelques miles d’ici.
Charles organise son temps entre la paperasse de la scierie (et la menace des mauvais payeurs ou des propriétaires de terrain récalcitrants à mettre de la bonne volonté dans les affaires), le saloon et les visites à sa sœur. Il vit mal le retour de cette sensation de flottement lorsqu’ils sont autant éloignés. Puis Charles s’occupe de Wyatt et quand il n’y pense pas trop il en vient même à oublier d’où vient le gamin. Il a hâte de lui apprendre à chasser et à monter à cheval. Dès que Wyatt est plus à l’aise pour parler Charles s’emploie à lui apprendre quelques grossièretés. Rien qui n’enchante beaucoup Alice.
☆ 1887. Charles s’exile volontairement du ranch Beaver, partant ici et là ou Atticus le lui demande. Marianne se fait plus pressante, réclamant de nouveaux petits enfants puisque les siens sont déjà trop grands et que Wyatt ne peut plus la visiter maintenant, la santé d’Alice ne le permettant pas. Celle-ci est malade et est incapable de se déplacer. Elle refuse catégoriquement toute visite et rabroue Charles lorsqu’il se présente jusque dans sa chambre ou elle reste alitée. Les médecins sont bredouilles et Samuel a le regard fuyant. Charles n’y prête pas vraiment attention, trop obnubilé par l’état de sa sœur qui l’inquiète jusqu’à s’en rendre malade à son tour.
☆ 1888. Alice est morte alors Charles aussi. Il ne peut pas voir son corps qu’on s’est hâté de cacher. C’est une excuse à laquelle il s’accroche pour justifier un deuil qu’il ne pourra jamais faire proprement. Il n'a même pas pu lui dire au revoir, le cercueil est resté clos. Charles est sourd au sort de Wyatt et Samuel, il n'a plus assez de place ni de chagrin pour eux. Il boit beaucoup mais ça ne l’aide pas à oublier ; au contraire tout devient encore plus difficile à porter.
☆ 1889. Tout reste étrange. Comme s’il n’avait plus qu’un poumon pour respirer, comme s’il boitait avec deux jambes en bonne santé. Il y a un manque qui reste. Charles essaie de troquer le vide contre de la colère. Lui aussi veut se venger. Ça devient sujet de dispute entre Atticus et lui qui n’est pas enclin à la conversation. Harold et Howard se chargent de retrouver Wyatt et de laver le nom d’Alice ; Charles doit se ressaisir et se replonger dans la paperasse administrative entourant la scierie.
Il n'y arrive pas.