Rencontre autour des cartes - Sullivan Murphy

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Rencontre autour des cartes - Sullivan Murphy - Vincent Coleman :: West Esperanza :: The Great Plains :: Randall Fort


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	Jeu 13 Juil - 15:01 Rencontre autour des cartes @Sullivan Murphy @Vincent Coleman TW: Les pensées de Bartel peuvent souvent être dérangeantes Le Mess des Officiers de Fort Randall - 16h 00 - Je suis arrivé une heure plus tôt. J'ai laissé mon cheval au corral. Satan tranche largement avec le format standard des chevaux de l'armée.... on dirait un gros bourdon perdu au milieu d'un essaim d'abeille qui lui tourne autour... L'image me fait sourire... Je me dirige vers le Mess des officiers. Cette cantine réservée aux gradés et à quelques civils du Fort me permet de boire un café dans une paix relative. Elle me permet aussi de croiser de mon frère. Et il est possible que j’aime toujours une certaine ambiance militaire... Sully ne devrait pas tarder. Sans avoir cherché à le cacher, nos liens de sang ne sont pas connus. Il faut dire que personne ne le demande, que le nom de Murphy n'est pas une rareté... et que nous ne sommes pas des célébrités. J'ai trouvé une table avec quatre chaises à l'angle de la pièce. Je déteste ne pas voir qui pourrait m'arriver par derrière... J'ai récupéré une bouteille d'alcool fort et deux verres à l’arrière du Mess. L'alcool est toujours plus agréable pour des retrouvailles que de trinquer avec un café. Je sors machinalement un paquet de cartes coincé dans l'une des poches de ma veste. J'ai toujours des alternatives chaque fois que je dois attendre. Le plus souvent, je fume... Mais l'ainé de Sally a trouvé amusant de toutes les fumer en cachette dans les écuries. J'ai été très en colère, je pense... Ce petit con aurait pu provoquer un incendie. J'ai avertit Sally que cela ne devrait pas se reproduire. Sinon, je le traiterais comme mon géniteur l'aurait fait... et elle n'aimera pas ça. Je laisse sa mère recadrer ce petit morveux... Je soupire tout en commençant une réussite. C'est ma seconde alternative en cas d'attente prolongée... et tant que j'ai une table et de quoi m'assoir je peux jouer jusqu'à pas d'heure. Je réalise en alignant les figures sur le plan de la table que décidément, j'aurais aimé n'avoir que des filles. Les garçons veulent sans arrêt pouvoir à prouver tout et n'importe quoi... et de préférence en affrontant une figure masculine. J'ai entre les doigts un roi de Trèfles, la carte baptisée Alexandre... Ce fumier qui m'a engendré doit bien se marrer en Enfer. Je hausse les épaules... Mon père crame empalé sur une fourche. La convocation de cette image me soulage. Chacun son truc pour aller mieux. Le pardon est contre ma nature. Je suis toujours à contempler cette figure royale quand une ombre se dessine sur ma réussite. Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post.
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Sullivan Murphy
Since : 08/06/2023 Messages : 31 Faceclaim : Christian Bale Crédits : par moi Age : 46 ans Statut : Marié et père Job : Officier Habitation : Fort Randall	Ven 14 Juil - 17:35 Ʃkaemp はは Rencontre autour des cartes - @Vincent Coleman - @Bartel Murphy Sully doit s'avouer que ses longues journées au Fort sont terriblement ennuyeuses. Plus il y pense, plus elles lui rappellent la prison . La seule façon de trouver un sens à ces heures identiques les unes aux autres est de se trouver une routine. Quand on est depuis peu le bras droit du commandant du Fort, on est aussi en droit d'imposer leurs routines aux autres. Et il arrive à Sully de faire jouer ce privilège très souvent. Sully a des projets pour ses propres routines qui vont peser sur les soldats du Fort. Il s'y est mis depuis quelques jours. C'est à dire, depuis son installation et celle sa famille. La meilleur façon d'occuper ses hommes en leur rappelant qu'ils sont des cavaliers et qu'ils dépendent de leurs montures. Ils doivent tous les matins veiller à l’entretien de leurs chevaux , de la sellerie et des harnachements. Tout doit être impeccable. Le moindre manque peut entrainer des dommages sur le cheval. Une monture avec le moindre manque comme un fer mal posé, la moindre blessure ignorée et c'est le cavalier qui est en danger. Et comme le cavalier fait parti d'un tout, c'est la troupe entière qui finit par trinquer à la fin. Il compte aussi instaurer des mesures. Comme le contrôle et filtrage systématiques à l'entrée. Plus question de voir des portes ouvertes à n'importe quel pseudo festival. Que les civils le fassent à l’extérieur du Fort si ça leur chante . Il a instauré des sorties tous les matins en périphérie du camps et au-delà pour les cavaliers. Ces sorties lui permettent de connaitre ses hommes, l'état des chevaux et de penser à autre chose. Sa famille de sang occupe ses pensées quand son esprit quand tout devient trop facile dans les manœuvres de ses troupes. -- Il prend le chemin du Mess des Officiers en ce milieu d'après-midi. Le retour fut épuisant, mais rien de telle que la fatigue pour des soldats tombent comme des pierres. Les fenêtres assez larges permettent d'éclairer largement la pièce. C'est la plus grande du Fort. Le commandant songe d'ailleurs à y organiser des bals pour la fête indépendance. Son frère a monopolisé une table pour quatre personnes. Il a toujours pris ses aises n'importe où. Sully se demande si quelque chose pourrait incommoder son ainé sur cette terre. Il s'approche sans précaution. Il n'est plus un petit garçon. Son frère semble l'ignorer, tout occupé qu'il est par une réussite avec des cartes usées. Il finit par lever la tête et lui sourire. Ce sourire semble toujours dire qu'il se fout de la gueule de celui qui qui est face de lui. Sully est persuadé que c'est vrai. Il tire la chaise la plus proche de son frère et s'assoit. Faire une réussite, c'est en général le meilleur moyen pour ne pas perdre. Il prend l'un des verres qui semblait l'attendre et se sert un alcool dont le simple parfum lui brule les narines. Une partie de poker? Et on intéresse le jeu? Histoire de voir si tu es toujours aussi mauvais.... perdant? Citation
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Since : 12/06/2023 Messages : 8 Faceclaim : Navid Negahban Crédits : Ghoest DC : Mako, Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio , Howard Age : 53 ans Statut : Mari dévoué Job : Adjoint du Procureur Général du Nevada Habitation : Une chambre à Fort Randall	Mar 18 Juil - 14:23 Tu sais ce qu'il faut pour faire un bon flic? Un jeu de cartes et un décapsuleur. R ENCONTRE AUTOUR DES CARTES @”Bartel Murphy” & @Sullivan Murphy Assis à une table de la cantine des officiers, comme s’il était installé celle d’un café en terrasse, Vincent boit tranquillement son jus de chaussette, toujours tiré à quatre épingles, même de bon matin. Parfois, c'est à se demander s’il ne dort pas habillé, ou même s’il dort tout court - trop frais, même quand sonne cinq heures, l’adjoint du procureur ne connaît pas de réveil agité, ni la fatigue des après-midi trop longs ( la bougonnerie ne fait de toute façon pas partie de ses habitudes ). Il est tout simplement agréable, même s’il ne dit mot - une certaine paix se dégage d’ailleurs de cette figure proprette, un peu comme un vacancier à l’étranger. Mais monsieur Coleman est pourtant affairé : de la main gauche, il feuillette un dossier qu’il avait empaqueté dans sa serviette - et de la droite, il marque dans un petit carnet vert ses remarques pour un bilan qui reste encore à faire. On y lit à peu près ces mots : Inconsistant, une petite flèche qui mène vers Shérif suivit de Fort Randall écrit en majuscule et souligné. En dessous, une liste de noms d’officiers prend une bonne partie de la page, faisant face à celui du marshall ainsi que ceux de ses adjoints. Quelques adresses pèle-mèles sont griffonnées ça et là, à côté de dessins simplistes de chevaux. Rosenbach et Hennessy sont affublés d’un signe positif. Vincent prend une nouvelle gorgée de café et réajuste sa paire de lunettes teintées. Il n’a pas encore fini sa première salve de visites - il faut dire qu’il a un sacré petit monde à rencontrer. Mais cela ne le dérange pas ( au contraire ). Puisqu’à ses yeux, le travail, c’est la santé, monsieur se sent comme un jeune homme plein de vigueur : curieux comme à ses débuts de carrière, il trouve le microcosme de West Esperanza tout bonnement fascinant. C’est un peu comme un voyage dans le temps, à l’époque où les plaines étaient encore sauvages, et que justice était faite un pistolet à la main. Il doit avouer qu’en comparaison, la vie moderne est bien moins romanesque. Ceci dit, plus Vincent creuse, plus la tragédie de la banque Valentine ressemble à un vaudeville. Entre d’ailleurs un nouveau personnage : loin du modèle militaire, l’inconnu a l’allure d’un cowboy endurci, gueule cassée mais angélique, il porte à sa veste l’insigne des US Marshalls. Alors, comme un bon concierge, l’avocat se penche tranquillement du dossier de sa chaise pour faire signe à la lady qui, chaque jour, se charge de faire le café ( une brave dame que la vie a marié à un soldat ) “ Mrs Peaks ? Non merci, je ne veux pas plus - pardon de vous déranger - Dites-moi plutôt : vous connaissez cet homme ? “ Un peu surprise par la question, les billes rondes de la quinquagénaire cherchent du regard celui que Vincent finit par désigner discrètement. “ Oui m’sieur Coleman, c’est le Marshall. “ L’adjoint acquiesce doucement. “ Oui, Mrs Peaks, mais son nom, s’il vous plait ? “ “ Oh ! “ s'époumone Mary-Ann, un peu gênée. “ M’sieur Murphy ! “ La fine moustache de Vincent suit le contour de son sourire. “ Merci beaucoup, Mrs Peaks - soit dit en passant, le café était très bon. C’est de la cannelle que vous avez mis dedans ? “ Effectivement, c’était bien des épices. Mais la recette délivrée ( et notée ), l’adjoint a d’autres chats à fouetter : Voilà Bartel Murphy, l’insaisissable avec qui il voulait justement discuter ! Ravi de le voir de retour au Pays ( il avait lu la veille le rapport sur l’attaque du gang irlandais ), il trépigne presque d’impatience à l’idée d’entendre son avis sur tout ce bazar. D’autant qu’avec l’attaque récente du Fort par ce même groupe d'insoumis ( comme quoi, Le mildew a mal fait son travail ), le premier concerné par ce fiasco n’aurait sûrement pas de mal à jeter quelques gradés sous les roues de la carriole. Il prend le temps de correctement ranger sa paperasse avant de se lever de sa chaise ( qui, elle aussi, retrouve sa place initiale ) et de s’avancer d’un pas léger vers le duo de justiciers, assis à l’autre bout de la pièce. Comme dans un de ces articles à la limite de la fantaisie, la paire de Hard Boys jouent aux cartes, empilant les couleurs et les figures. Le mot “ poker “ surgit sans surprise dans le peu de conversation qu’il peut capter - Vincent se dit alors que c’est le moment de faire son entrée ( de toute façon, il ne sait pas résister aux jeux ). “ Une partie de poker, vous dites ? “ Sacoche à la main, l’autre à la poche de son veston, l’adjoint du procureur arrive tout sourire et lentement, comme un chat, puis s’assoit sans même une invitation à la table du Marshal et de…Visiblement, un gradé. “ Marshall, je suis ravi de faire votre connaissance. Et, vous êtes … ? “ Sa serviette de cuir au sol, il tend la main vers l'intéressé, puis l’autre. “ Je me présente : Vincent Coleman, adjoint du procureur général du Nevada. Je suis arrivée avant hier pour prendre mes quartiers au Fort. “ Il laisse en suspens l’information, figé comme un automate, avant de reprendre vie en tirant de sa poche quelque cents. “ Quelle hauteur pour la mise de départ ? “ MADE BY @ICE AND FIRE.
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	Mer 19 Juil - 12:34 Rencontre autour des cartes @Sullivan Murphy @Vincent Coleman Le Mess des Officiers de Fort Randall Mon frère veut m'entrainer dans une partie et moi, je veux le faire boire... Chacun son domaine de compétence... Et j'ai quelques questions à lui poser. De frère à frère... Sur la vie de famille par exemple... Sur l'éducation des fils... et des sœurs. Je vais parler quand une présence s'impose à notre table sans invitation. "Qu'est-ce..." Ma phrase reste en suspend... On interrompt rarement mes discussions avec mon frère. Mais le personnage qui rentre dans la périphérie de ma vision est totalement unique dans un lieu pareil. Il serait d’ailleurs unique dans n'importe quel coin paumé de l'Ouest. Si je devais le décrire, je dirais qu'il m'évoque un œuf avec le haut de son crane dégarni et luisant... Sa présentation est impeccable. C'est presque pas humain de ne pas avoir un grain de poussière sur ses vêtements dans un endroit pareil... On dirait une poupée inquiétante sortie d'une boite. Je réprime un rire qui pourrait être mal pris. Je n'insulte jamais quand je ne connais pas..... Enfin, j'essaie... “ Marshall, je suis ravi de faire votre connaissance. Et, vous êtes … ? “ Tiens... Il est ici parce qu’il me cherche... et je souris devant son invitation faite à Sully pour se présenter. Il va pouvoir expérimenter la sociabilité bien connue des Murphys. “ Je me présente : Vincent Coleman, adjoint du procureur général du Nevada. Je suis arrivé avant hier pour prendre mes quartiers au Fort. “ Ça c'est une surprise... je ne sais pas encore si elle est mauvaise ou non... Son accent a quelque chose de raffiné sans être précieux. C'est un homme très éduqué qui a choisi d'exercer une fonction ingrate dans ce coin du monde en voie de civilisation. Il n'est pas à prendre à la légère. Je suis certain qu'il se sert de son apparence originale pour endormir son auditoire. Il a parlé de quoi? De poker...? Voir l'adjoint d'un procureur ici est aussi surprenant que si la mer touchait ce Fort.... Et je déteste la mer depuis un certain voyage récent. Je ramène mon jeu de cartes entre mes mains. Être humilié par mon frère au poker est une éventualité que je peux envisager... mais pas d'un inconnu. On discute rarement durant une partie de poker. Je vais chercher une autre bouteille et un verre. On se rencontre mieux autour d'un verre ou de plusieurs. Et je vous laisse le temps de faire la connaissance du lieutenant. Je me sauve temporairement d'une défaite. Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post.
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Sullivan Murphy
Since : 08/06/2023 Messages : 31 Faceclaim : Christian Bale Crédits : par moi Age : 46 ans Statut : Marié et père Job : Officier Habitation : Fort Randall	Jeu 20 Juil - 17:31 Ʃkaemp はは Rencontre autour des cartes - @Vincent Coleman - @Bartel Murphy Sully n'est pas vraiment surpris. Quand il parle poker, son frère parle alcool. C'est sa manière de tenter de l'endormir pour gagner ou pour passer pour ivre et justifier ainsi une défaite. C'est un vrai gamin parfois, alors qu'il est l'ainé et devrait montrer une certaine tenue. Une intrusion au milieu du duo fraternel rebat les cartes. Un inconnu semblant sortir tout droit d'un roman anglais de gare prend place sans manière à leur table. Il se laissa aller à la pensée que l'élégance semblait dispenser certains de la politesse. Sully s'appuie fortement contre le dossier de sa chaise pour jauger l’étrange personnage. Et après des présentation rapides dépitées par l'inconnu, Sully comprend mieux cette audace. C'était un employé de l'état naturellement intrusif. Tout ce qu'il détestait. Sully ouvre de grands yeux en voyant son frère déserter la table à la vitesse du vent. Il ne voit pas comment décrire autrement cette manœuvre de repli vers le bar autrement que comme une fuite. Il dira que l'alcool était essentiel pour toutes discussions. Ce qu'il fait. Sully regarde de nouveau cet employé du bureau du procureur: Je suis le lieutenant Sullivan Murphy, détaché du 7e régiment de cavalerie. Je suis ici pour seconder le commandant, pour disons restructurer cet endroit. Le mouvement de son bras accompagnant sa main englobe le Mess et le reste. Dans un avenir proche, les conséquences de l'arrivée du chemin de fer feront de cet endroit un nœud de communication essentiel. Il est essentiel de civiliser ce secteur. Cela concerne évidement les blancs qui sont arrivés ici avant les lois . Il s’aperçoit qu'il a soif. Il parle trop. Il se remplit un verre qu'il vide d'un trait. Il n'a peut-être pas la descente infernale de son frère, mais il a lui aussi de qui tenir. Quelque chose l'interpelle. Il se demande si le lien du sang est visible pour un étranger. Je suis ici depuis peu. Mais il me semble que les irlandais ont colonisé une grande partie du coin. Il dépose son paquet de cigarillos mexicains à portée de main de ce Vincent-Quelque-Chose. Servez-vous. Ce sont les derniers qu'il me reste. Il s'allume un de ces cigarillos qui distille un parfum acre qu'il adore. Murphy est un nom très répandu. Comme les O’Sullivan, les O’Brien, les O'reilly par exemple. Il laisse trainer sa voix rapeuse de fumeur sur le dernier nom. Nous les irlandais, sommes dans l'armée, la police et semble-t-il aussi dans le grand banditisme. Mais je vous parie que nous serons bientôt en concurrence sérieuse avec les ritals. Et après un bref silence. Je partage l'avis du marshall. Buvons et parlons d'abord. Les irlandais se méfient de ceux qui ne boivent pas avec eux. Citation [/b][/color][/b][/color][/b][/color][/b][/color][/b][/color][/b][/color]
Sullivan Murphy


Vincent Coleman
Since : 12/06/2023 Messages : 8 Faceclaim : Navid Negahban Crédits : Ghoest DC : Mako, Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio , Howard Age : 53 ans Statut : Mari dévoué Job : Adjoint du Procureur Général du Nevada Habitation : Une chambre à Fort Randall	Jeu 3 Aoû - 14:42 Tu sais ce qu'il faut pour faire un bon flic? Un jeu de cartes et un décapsuleur. R ENCONTRE AUTOUR DES CARTES @”Bartel Murphy” & @Sullivan Murphy La métaphore maritime de Mr. Murphy ( le marshall ) le laisse songeur. Il faut croire que cette partie du pays est véritablement à l’abandon si elle n’attend pas la visite des représentants d’un gouvernement plus stable que le dernier. Le cœur des américains, autrefois rempli d’espoir et grossi par de belles promesses, semble avoir été alourdis par tout l’or qu’ils ont pu trouver dans leurs contrées. Mais cela n’empêche pas l’adjoint de rire à cette image plus que parlante. Il se fait même la réflexion qu’il n’a lui-même jamais vu la mer. Cet été, il aura peut-être l’occasion d’y emmener sa femme. Tandis que l’un des deux bonhommes se charge d’aller chercher l’alcool, l’autre fait la conversation à Vincent, un peu comme lorsqu’on abandonne un gendre face à sa belle-mère. Heureusement, la surprise crée par la découverte d’une fraternité inattendue ainsi que l’amour de l’ordre du bon lieutenant permettent de ne pas laisser peser un silence gênant sur cette conversation fortuite ( même si son discours sur les irlandais l’a laissé un brin étourdi - ceci dit, il est plutôt d’accord ). “ Vous parlez juste, lieutenant ! “ Lâche Vincent, trop guilleret pour un homme dans un costume trois pièces Il attrape d’ailleurs au passage un des cigarillos que lui tend le brave homme et le passe sous son nez, en bon amateur, pour en sentir le parfum et les arômes avant dégustation. “ Il est bon d’entendre dans la bouche d’un soldat un peu de bon sens - pas que les troupes soient dénuées de reflexions, loin de là, mais je suis ravi de savoir que certains gradés s’intéressent un tant soit peu à l’architecture de notre système. Vous voyez, beaucoup s’imaginent encore qu’on peut faire justice soi-même, sans se préoccuper des lois. “ Une allumette prestement craquée allume la barre de tabac qu’il a entre les dents. Il la tend ensuite comme un flambeau vers son interlocuteur. Il ne faut pas gâcher. “ Drôle de pensée. J’ai vu un homme en abattre un autre à l’un des arrêts qu’a effectués le train. Un shérif. Le pauvre bougre qu’il avait en joue n’a reçu nul autre forme de procès. Quand je me suis intéressé à l’affaire - simple curiosité - personne n’a vraiment su me dire ce qui a mené à cette exécution - si ce n’est qu’un tel avait déclaré que ce pauvre garçon avait chapardé un cheval à son voisin. Bref. “ Un sourire rend toujours un soupir moins bruyant : les dents presque blanches de l’adjoint sont à découvert. “ D’ailleurs…Les O’Reilly… “ Ses phalanges frappent doucement contre le bois de la table, un rythme étouffé qu’il joue pour lui-même. “ Je me suis un peu renseigné sur l’affaire. “ Beaucoup, même - et, pour le coup, il n’est pas ravi. “ C’est incroyable ce dont sont capables ces gens, non ? Arriver à mettre à mal tout un Fort…Je leur tire mon chapeau - Enfin, non, mais vous voyez ce que je veux dire ? “ Il sait très bien que le pauvre
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	Ven 4 Aoû - 17:43 Rencontre autour des cartes @Sullivan Murphy @Vincent Coleman Le Mess des Officiers de Fort Randall Le temps de récupérer une bouteille de whiskey irlandais cachée derrière une caisse, derrière le comptoir et me revoilà... Je me réinstalle tout en ayant saisi quelques bribes de conversations. Vous voyez, beaucoup s’imaginent encore qu’on peut faire justice soi-même, sans se préoccuper des lois... ce pauvre garçon avait chapardé un cheval à son voisin. Et pour clore cette démonstration déployée tout en douceur, l'homme conclut dans un sourire... “ D’ailleurs…Les O’Reilly… “ ... “ C’est incroyable ce dont sont capables ces gens, non ? Arriver à mettre à mal tout un Fort…Je leur tire mon chapeau - Enfin, non, mais vous voyez ce que je veux dire ? " Je remplis nos verres tout en souriant. Bien-sur que je vois ce que vous voulez dire... Je le salue ainsi que Sully avec mon verre... et je bois le contenu d'un trait. Reprenons dans l'ordre... vous êtes choqué devant une exécution expéditive pour cause de vol de cheval... et cela dans l'ouest. Je prends le temps la réflexion Avoir un cheval dans nos contrées.... c'est parfois toute la différence entre la mort et la vie... Seul dans la grande prairie, vous pourrez survivre à cheval.... mais pas à pied et même armé. Aucun colt ne vous sauvera.... C'est pourquoi vous ne trouverez aucun jury pour acquitter un voleur de cheval.... quelque soit son sexe ou son age... Je commence à sortir une cigarette d'un paquet que je fais glisser sans y penser vers Sully. Je prends le temps d'allumer ma cigarette avant de parler Les O'Reilly.... Vous pouvez assumer votre admiration. Les braves citoyens aiment en secret les voyous. En tout cas.... tant que ces derniers ne les volent pas, ne les violentent pas, ne tuent pas leurs enfants.... Je prends le temps de tirer quelques bouffées. Vous savez pourquoi ils courent toujours? C'était la véritable question sous-entendue derrière sa voix suave. Parce que nous sommes dans un état de droit malgré quelques ratés... Je lui souris Dans une autre société, je ferais ce que j'ai si bien fait pendant la guerre civile... Je tente d'évaluer son age pour voir si il sait de quoi je parle... Je commandais un Corps Franc à coté d'une armée régulière .... Savez-vous ce que cela veut dire? Les civils sont rarement au fait de ces détails... L’État Major désigne un point à atteindre. L'armée régulière a des ordres et un plan à suivre pour y parvenir... Le Corps Franc lui, atteindra ce point par tous les moyens jugés bons par son seul chef. Cela veut dire que les membres de cette unité et leur chef n'ont de compte à rendre devant aucune justice humaine tant qu'ils remplissent les objectifs Je tire quelques bouffées... Tout ça pour dire que je saurais quoi faire ici avec un corps franc... mais aujourd'hui ... c'est différent... Pour mettre un terme à la carrière des O'Reily, il faudrait une vingtaine d'hommes sans état d’âme ni peur. Au lieu de cela, je serais obligé d'appeler dans la population des citoyens volontaires qui devraient quitter temporairement leurs travail pour une compensation de misère allouée par l'état... avec un risque à peu près certain de ne pas revenir en vie. Je m'appuie contre le dossier de ma chaise Voici un aperçu de ma situation Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post.
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Since : 08/06/2023 Messages : 31 Faceclaim : Christian Bale Crédits : par moi Age : 46 ans Statut : Marié et père Job : Officier Habitation : Fort Randall	Mer 9 Aoû - 15:22 Ʃkaemp はは Rencontre autour des cartes - @Vincent Coleman - @Bartel Murphy Sully a compté mentalement jusqu’au retour de son frère. Ce n'est pas qu'il s'ennuyait. Mais il se demandait ce qui prendrait le dessus chez ce dernier: La peur de perdre ou la curiosité devant devant ce personnage encore inclassable. Sully l'écoute avec attention. Il lui trouve l'allure d'un pécheur qui envoie un appât pour voir qui va mordre en premier. Mais il n'est pas déçu. C'est Bartel incapable de fuir longtemps un adversaire potentiel, qui revient à la charge armé d'un alcool intéressant. Sully s'interroge un instant sur le talent de son frère pour débusquer le meilleur alcool sans effort alors que lui-même fréquente cet endroit tous les jours. Et puis quelques mots saisissent son attention Les O’Reilly... L'attaque de ce fonctionnaire visait aussi clairement l'armée que la police. Mais il laisse son frère monter au front en premier. Il saisit sans même le regarder le paquet de cigarettes que Bartel fait glisser vers lui avec désinvolture. Allumer et tirer quelques bouffées lui laissent le temps de penser à sa réponse. “ C’est incroyable ce dont sont capables ces gens, non ? Arriver à mettre à mal tout un Fort…Je leur tire mon chapeau - Enfin, non, mais vous voyez ce que je veux dire ? “ Le sang du lieutenant commence à bouillir dans ses veines. Il choisit de compter jusqu'à dix dans sa tête. C'est sa méthode quand il se sent prêt à exploser. Heureusement, son frère sait occuper l'espace et son temps de parole. ...Voici un aperçu de ma situation Le temps de parole de son frère a été celui de la durée de vie d'une cigarette. Le lieutenant s’appuie contre le dossier de sa chaise. C'est une sorte de tic familiale des qu'on se prépare à affronter un affront. Sully laisse à Bartel le soin de se défendre. Il est largement assez grand. Mais l'armée est le de Sully. Il a assez souffert pour cela. Les rats trouvent d'instinct les trous pour s'échapper. Sully tapote nerveusement de ses doigts sur la table. Mon boulot sera de trouver les trous et de les colmater. Il passe sous silence le rapport qu'il écrit pour l'état major visant à démettre le commandant du Fort pour incompétence. Une profonde dépression suite à la mort de sa femme l'a plongé dans le désintérêt pour tout le reste. La capacité à l'empathie chez Sully est limitée. Il ne considère pas l'armée comme un asile pour se reconstruire. Le problème n'est pas le rat. Là ou il y a des hommes, il y a des rats. Le problème, c'est l'homme et sa putain de faiblesse. Mon boulot ici, est de ramener l'ordre et de la cohérence. Comme de faire le vide des incapables. Il y a aura moins d'hommes mais payés par l'état. Je n'accepterais plus aucun hommes armés appointés par n'importe quelle familles riches du coin. Plus de milices privées à l’intérieur du fort, plus d'étrangers dans les locaux de l'armée sans convocation ou permission d'un officier, plus de foires à l’intérieur des murs. Sully parle délibérément assez fort. Je vais laisser un mois pour que les consignes rentrent dans les têtes. Et je compte les y faire rentrer à coup de marteau si il le faut. Après cela, vous aurez l'occasion de voir ce qu'est la justice militaire. Citation
Sullivan Murphy


Vincent Coleman
Since : 12/06/2023 Messages : 8 Faceclaim : Navid Negahban Crédits : Ghoest DC : Mako, Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio , Howard Age : 53 ans Statut : Mari dévoué Job : Adjoint du Procureur Général du Nevada Habitation : Une chambre à Fort Randall	Mer 27 Sep - 23:15 Tu sais ce qu'il faut pour faire un bon flic? Un jeu de cartes et un décapsuleur. R ENCONTRE AUTOUR DES CARTES @”Bartel Murphy” & @Sullivan Murphy Effectivement, trop habitué au voyage en carriole, Vincent ne comprend pas tout à fait les liens qui unissent un Homme et son cheval - mais le marshall marque un point : traverser le désert à pied, ce n’est pas donné à tout le monde. Faisant une entorse à la politesse, l’adjoint, comme un bon gratte-papier, ressort donc son petit carnet sur lequel il griffonne maintenant les mots “Monture” et “Survie” qu’il entoure d’un cercle gras. “ Oui, en effet, je n’avais pas vu les choses comme cela. “ Il hoche la tête de façon distraite tandis que ses mains s’affairent encore. En entendant parler Corps Francs, c’est un petit point d’exclamation qu’il appose à côté du nom du marshall. Visiblement, les choses pressent, si la justice en est déjà à ce point. Il n’y a pas à dire, c’est un sacré dossier que Vincent va pouvoir envoyer au Procureur. Ce dernier ne sera pas déçu de l’avoir exilé dans le coin, lui qui pensait presque lui offrir des vacances. Un peu de soleil, beaucoup de poussière, et du repos, voilà ce qu’avait répondu la tête de la justice en entendant parler de ce projet. “ Vingt hommes, vous dites ? C’est presque un peloton.” Le sourire de monsieur Coleman va et vient. Il ne sait s’il trouve la demande hurluberluesque, ou si la menace O’Reilly ne commence pas à lui aussi le faire trembler dans ses chaussettes. Il faut dire qu’on lui en a compté des histoires d’irlandais, et même si la rumeur a ce défaut de grossir les détails à la loupe, il y a toujours un fond de vérité dans certains clichés. C’est, en tout cas, ce que la justice s’attache à dire depuis des années ( si ce n’est des siècles ). Quoiqu’il en soit, il ne commentera pas plus le souhait de Bartel, puisque l’autre Murphy déclame avec passion ses desseins pour le fort. Certains soldats, captant le discours pas si privé du lieutenant, tournent même la tête pour cacher leur honte dans leur bol de soupe ou leur tasse de café. “ Tout ce que vous venez de dire…Les milices privés, les civils qui entrent dans le fort, les…” Il relit un peu ses notes “ ...Foires… C’est vrai ? “ Il a l’air surpris, ou déçu, joli contraste entre le regard et le rictus qu’il offre à ses camarades de jeu. Heureusement, la question est on ne peut plus rhétorique ( il ne souffrira pas d’entendre une réponse ). Alors, en guise d’un discours paternaliste, il avale par les naseaux un bon bol d’air qu’il souffle presque immédiatement. On dirait de la médiation. “ Je vois. “ Ses phalanges tapotent quelques secondes la table, puis, comme si la tension était retombée d’elle-même, il range sur un coin de table ce petit bloc note ainsi que son papier de crayon. “ Lieutenant Murphy, c’est bien ça ? - Je vous remercie pour ces précieuses informations. Encore une fois, je peux vous assurer que nous partageons le même sentiment, vous et moi. J’imagine qu’il en va de même pour vous, Marshall ? “ Tâchant de saisir de l’attention de son public un brin irritée, il attrape l’air de rien le paquet de carte abandonné à son sort et récupère les mains jouées pour recommencer la partie à zéro. Il coupe en deux le tas, mélange, et distribue. “ Disons vingt cents pour la mise de départ. “ Deux petites pièces de cuivre glissent jusqu’au milieu de la table. “ Maintenant…Je me pose une question - puisque vos grades ne le permettent pas, qui a bien pu laisser faire tout cela ? Bien sûr, oui, vous allez me dire qu’il suffit que je toque à la porte du bureau du Colonel, mais vous imaginez bien que si je viens vous poser la question, c’est que sa réponse ne me fut pas d’une grande aide. “ En ajustant sa petite paire de lunettes noires sur le bout de son nez, Vincent se prépare à jouer. Homme de rituel, il s’échauffe un bras, puis l’autre, avant de reposer les mains sur la table, inspectant les cartes jusque là étendues face contre le bois. “ J’imagine bien que le Fort est, pour certains, une grande famille -et pour d’autres, un bon salaire à garder. Je ne veux pas débarquer comme un conquistador trop plein d’audace et d’assurance - mais j’ai besoin de connaître l’avis de tous, et vous m’avez l’air d’être d’honnête gens. J’aime à penser qu’il y en a beaucoup d’autres dans vos rangs - seulement, vous êtes les premiers que je rencontre, et je dirais même, les premiers à me faire part de tout cela. “ Il lève la tête, seulement quelques secondes, laissant traîner un œil au-dessus de ses verres fumés ( l’histoire ne dit pas s’il s’agit du bon ) “ Je ne vous cacherai pas que je suis inquiet. En revanche, en ma qualité d’adjoint du procureur, je peux aisément faire passer vos doléances ainsi que vos plaintes aux instances supérieures. En sommes, je peux vous aider à faire de votre vision une réalité - dans les limites budgétaires qui me sont imposées par mon cabinet, et plus largement, l’Etat. Mais nous pouvons faire de ce fort un exemple, croyez moi. “ Pour finir son speech, il jette dix cents de plus dans le tas de mise. MADE BY @ICE AND FIRE.
Vincent Coleman


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	Sam 30 Sep - 15:36 Rencontre autour des cartes @Sullivan Murphy @Vincent Coleman Je suis un peu surpris par la diatribe de mon frère sur l'armée et particulièrement sur l'état du Fort... Je crois que le découvrir autant impliqué me trouble un peu... Mon boulot ici, est de ramener l'ordre et de la cohérence. L'image d'un sudiste faisant entrer l'idée de discipline dans la tête d'une tunique bleue à coups de marteau me fait sourire un instant... Mon frère a l'air en mission... L'idée me laisse incertain. Je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Sully a une famille, des enfants... c'est sans doute pour eux qu'il se sent investit de cette mission ... Comme de faire le vide des incapables..... Je n'accepterais plus aucun hommes armés appointés par n'importe quelle familles riches du coin.... On y est... Un officier n'agit jamais seul quand il veut envoyer un coup de pied dans la fourmilière... Il doit y avoir au sein de l’État Major à Washington une volonté de réformes... Sully doit avoir derrière lui des officiers puissants qui le soutiennent et même un ministre. Sully est tout sauf un aventurier... Le Président récemment élu s'est battu dans mon régiment, sous les ordres du général Sherman lors de la campagne d'Atlanta... et en première ligne. Impossible de ne pas respecter cet homme. Je sais que l'Armée sera en première ligne des bénéfices de l'Etat avec ce type d'homme en commandant suprême. Ce pays n'est pas près de connaitre la paix... J'examine ce Vincent Coleman, adjoint du procureur général du Nevada. Il me fait penser à ces roseaux qui flottent à la surface d'une mer furieuse... et qui ne coulent jamais. “ Vingt hommes, vous dites ? C’est presque un peloton.” Je souris. Je lui épargne l'histoire du marshal Bass Reeves et ses deux cents adjoints. Il prend des notes... c'est peut être qu'il n'a pas de mémoire. Je mise davantage sur le fait qu'il doit aimer tester son public et la patience de ce dernier. “ Lieutenant Murphy, c’est bien ça ? - Je vous remercie pour ces précieuses informations. Encore une fois, je peux vous assurer que nous partageons le même sentiment, vous et moi. J’imagine qu’il en va de même pour vous, Marshall ? “ Mes sentiments sur quel problème?... L'Armée, la Justice ou sur les deux? Il prend le paquet et distribue. Bordel.... J'avais oublié le poker... Je ne retourne pas les deux premières cartes et je regarde l'homme. Vous parlez de "nos" grades... Je me permets de vous signaler que je ne fais plus partie de l'armée. Mais je peux vous informer à son sujet. Parce que j'ai payé avec mon sang pour le savoir... Je ne cherche pas à dramatiser... L'armée n'est pas une démocratie. On n'est pas prêt d'y voir une élection. Si un régiment est malade, c'est la tête qu'il faut couper. Et ça suffit rarement... Un chef ne tient que par la qualité de ses officiers et sous officiers. Il n'est jamais seul face à ses hommes. Un régiment est comme un corps vivant. Il faut un bon réseau humain à chaque niveau pour que les ordres et l'information circulent. Je regarde la mise sur la table et sans regarder mes cartes je suis la mise. Je sais que ne pas regarder mes cartes et ma Main éventuelle exaspère toujours Sully. Et sans perdre l'homme du regard.... Mais l'idée de voir devenir ce Fort un lieu exemplaire me plait soudainement terriblement... Récap' des événements - ici tu peux faire une résumé de ce qu'il se passe dans ton post.
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Sullivan Murphy
Since : 08/06/2023 Messages : 31 Faceclaim : Christian Bale Crédits : par moi Age : 46 ans Statut : Marié et père Job : Officier Habitation : Fort Randall	Dim 1 Oct - 19:28 Ʃkaemp はは Rencontre autour des cartes - @Vincent Coleman - @Bartel Murphy Sully eut un rictus d'agacement devant la désinvolture de son frère face aux cartes. Ce qui lui fit temporairement oublier leur curieux partenaire. Mais quelques mots le ramena vers la moustache élégamment peignée de l'adjoint du procureur. Sully s'interrogeait sur les intentions de ce dandy et ses motivations affichées de reformes. Qu'est-ce qu'un gratte-papier issu du monde de la Justice pouvait faire? Mais son frère semblait penser que cela valait la peine d'écouter l'individu. Lieutenant Murphy, c’est bien ça ? - Je vous remercie pour ces précieuses informations. Encore une fois, je peux vous assurer que nous partageons le même sentiment, vous et moi. Le lieutenant en question haussa les sourcils. Faire confiance était un concept presque étranger à sa personne. Il s'en voulait déjà bien assez de son manque de discrétion dans un endroit populeux et par la portée de voix. Et puis il haussa les épaules. Après tout, le mouvement était la meilleur solution en temps de guerre. Il préférait être à l'origine d'un bouleversement que d'avoir le subir. Bartel: Vous parlez de "nos" grades... Je me permets de vous signaler que je ne fais plus partie de l'armée.... L'armée n'est pas une démocratie. On n'est pas prêt d'y voir une élection. Si un régiment est malade, c'est la tête qu'il faut couper. Et ça suffit rarement... Sully choisit de rebondir sur les paroles de son frère. Je vais devoir précipiter les choses. J'avais l'intention de demander à mon frère de réintégrer l'armée à l'issue de cette partie. Alors pourquoi pas des maintenant. Il regarda son frère et gouta l'effet produit. Cela ne devrait pas prendre plus d'un mois pour que la demande soit acceptée. C'est l'avantage d'avoir à la tête du pays un président venu du même régiment et avec sensiblement le même vécu militaire que Bartel Murphy. Certes, il avait déjà balisé le terrain dans les hautes sphères. Il avait tout misé sur une acceptation fraternelle après quelques réticences. Il se prépara mentalement à la douleur qu'il ressentira au niveau de la mâchoire à n'importe quel moment. Mon frère a quitté l'armée avec le grade de Major. Il réintégrera l'armée avec ce même grade. Ce qui le placera second dans la hiérarchie du Fort. Je lui donne quelques semaines pour rendre la vie de certaines personnes ici impossible. Il regarda l'homme au regard de renard. Croyez l’expérience d'un militaire. Aucun simple soldat ou officier n'acceptera les remontrances d'un civil même adjoint du procureur du Nevada. Vous n'avez aucune idée de la force d'inertie du monde militaire. Le début d'un changement ici viendra de l’intérieur par un haut gradé soutenu par l’État. Mon frère par exemple. Il laissa trainer la fin de sa phrase. Que dire de plus? Je connais mon frère depuis toute ma vie. Si il parvient à canaliser l'énorme frustration que je pressens et que lui a donné son boulot dans cette nouvelle tache, je plains quiconque viendrait le contrarier. Il jeta l'argent au centre de la table sans retourner ses propres cartes.. Je veux connaitre votre jeu. Je veux savoir si vous êtes capable de suivre un assaut. Parce que ça va faire beaucoup de bruits. Il avait payé pour savoir ce qui se jouait dans la tête d'un déserteur. Et comme tout ceux qui avaient été faibles un jour, il était sans pitié, contrairement à son frère trop doux avec les faibles. Citation
Sullivan Murphy


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