Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum). - #1. Sir John, baronnet de son état et particulièrement fier de son nom, eut la joie que son épouse lui donne trois fils. Le premier, prénommé également John, était bien sûr destiné à hériter du domaine. Le second, Arthur, tout aussi robuste, suivit de près l'aîné. Edwin en revanche fut dès son plus jeune âge une amère déception, un garçon petit et malingre, à la santé fragile, qui de l'avis de son père passait son temps à pleurnicher dans les jupes d'une mère qui le couvait bien trop. #2. Son enfance ne fut nullement une partie de plaisir: constamment moqué par ses deux frères et humilié par son père, il passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque familiale. A l'adolescence, on se débarrassa de lui en l'envoyant en pension, ce qui fut une véritable bouffée d'air frais. #3. A quinze ans, son oncle qui était commerçant et avait beaucoup d’affection pour lui l’emmena lors d’un de ses voyages d’affaires aux Amériques. Ce fut la première fois qu’Edwin posait le pied sur un autre continent. Il vit New York, puis le Canada. Il y rencontra un Indien, ami de son oncle et tomba amoureux de ses récits, de sa culture. Ce fut le point de départ de son intérêt grandissant pour les cultures des natifs. #4. Alors que son père aurait espéré qu’il suive les traces d’Arthur et commence une carrière militaire, Edwin fut une fois de plus source de déception lorsqu’il décida d’aller étudier à l’université, qui plus est l’anthropologie, soit un sujet que Sir John trouvait particulièrement inutile. Il se spécialisa dans l’études des religions et des arts, en particulier des tribus amérindiennes. Après ses études et sa thèse, il resta à Cambridge pour enseigner, travail qui le passionne. Il est également parti plusieurs fois au Canada pour ses recherches. #5. Il a su très jeune que ses attirances étaient contre nature, du moins certaines d'entre elles. S’il lui arrive de se retourner sur les jolies femmes, ce sont les hommes qui ont majoritairement eu ses préférences jusqu'à présent. Avec son physique peu viril, il est à peu près certain que sa famille le pense homosexuel, bien que ce terme reste réducteur pour parler de sa sexualité. Son père ne l’admettrait jamais, même s'il a passé sa vie à traiter son fils de fillette. #6. L’amitié entre les Doyle et les Watson remonte à bien loin, jusqu’au jour où les Doyle perdirent leur statut. Lord John, ne souhaitant être associé à eux, les traita avec un grand mépris et coupa tout contact, à la plus grande honte du jeune homme. Des années après, lorsqu’Edwin retrouva Helen à Cambridge, il fut plus qu’heureux de se racheter pour l’attitude épouvantable de son père. Il la considère depuis comme une amie. #7. Durant de nombreux mois, il eut une relation avec un autre membre du corps enseignant. Il ne sut jamais qui commença à répandre la rumeur de sa sexualité déviante, mais elle se propagea comme une trainée de poudre, au point que son amant le quitta et qu’il faillit bien perdre son travail. Un soir, il fut battu par un groupe d’étudiants inconnus dans une allée et laissé pour mort. Les conséquences auraient pu être plus graves encore si l’une de ses plus proche amies, Carolina, ne lui avait proposé qu’ils se marient. Ses parents parlaient de l’unir à un homme deux fois plus âgé qu’elle qui la répugnait. Edwin accepta, et les noces furent rapidement célébrées. Bien que ce mariage ne fit pas totalement taire les rumeurs, il offrit au jeune homme une tranquillité bienvenue. #8. Deux ans plus tôt, il développa le projet de publier des écrits sur les cultures amérindiennes, en se basant toujours sur le prisme de l’art et de la religion. Il souhaite démontrer au monde occidentale toute la richesse de ces cultures et peut-être contribuer à faire cesser qu’on les appelle « sauvages » et continue de les massacrer. Il lui a fallu beaucoup de temps avant d’obtenir les fonds nécessaires pour pouvoir partir, et c’est avec un grand enthousiasme qu’il se rend dans l’Ouest américain pour la première fois de sa vie, inconscient du monde dans lequel il plonge. #9. Edwin a toujours été maladroit, malhabile, un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il est d’ailleurs rare qu’il entre quelque part sans casser quoique ce soit. Pourtant, c’est étonnamment un excellent danseur. Sa maladresse peut se refléter aussi verbalement: autant il est particulièrement éloquent lorsqu’il parle avec passion, autant son discours peut être embrouillé, voire incompréhensible lorsqu’il est gêné. Il peut même lui arriver bien malgré lui d’être offensant, mais sachez que dans ce cas il fera tout pour se rattraper. #10. Il est bègue depuis son plus jeune âge, les psychologues modernes diraient sans doute que l’attitude de son père envers lui n’y est pas pour rien. Cependant ce bégaiement s’est atténué au fil des années, et disparait même totalement lorsqu’il est lancé sur un sujet qui le passionne. Il ressort en revanche particulièrement lorsqu’il est gêné. #11. Profondément doux et d’une grande ouverture d’esprit, il est infiniment curieux de ceux qui sont différents de lui, toujours près à découvrir de nouvelles choses, une nouvelle manière de penser. On pourrait le penser couard, mais il est plus courageux qu’on l’imagine et les épreuve qu’il a traversées l’ont rendu plus résistant qu’il n’y parait.

Pseudo/Prénom › Cy- âge, pays › 31, France. - type de personnage › Inventé - Fréquence rp › Vous savez   . - comment as-tu connu le forum ? › J'y suis déjà   . - Chose à dire ? › Bouffez pas mon petit Edwin trop vite hein.