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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.
Bartel, attaqué par un grizzly, s'en sort vivant...mais pas indemne. Il parvient à ramper jusqu'à la demeure la plus proche qui s'avère être la mystérieuse maison des sœurs Blackwood. Topaze, la plus jeune sœur, seule à la maison, prend soin du marshall blessé. La tempête fait rage. Peut-être est-ce le début d'une nuit de...passion ?
Les bourrasques d’un vent violent tentent de faire ployer les pins de la pinède. Le ciel, gonflé d’orages, est noir et la pluie martèle le sol boueux comme un torrent de flèches. A la glaise se mêle le sang du marshall, gravement blessé par la griffe d’un ours. S’il a pu mettre en fuite le fauve, on ne peut pas dire qu’il soit totalement parvenu à sauver sa peau. Alors que sa chemise s’imbibe de sang, son salut apparaît entre le balancier sinueux des arbres : une bicoque éclairée au milieu des bois.
A vous de décider ! Comment Bartel va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? L’homme au regard perçant et à la pilosité faciale impeccable parviendra-t-il à se faire ouvrir la porte de la chaumière avant de céder à ses blessures ? Topaze accordera-t-elle sa confiance à cet inconnu bien mal en point ? La tempête fait rage et le temps pourrait être compté…
crédits codage : Bangarang / Merci à Pearl, Makoyepuk Liam et Jonas
C'est tombé sur moi comme une poutre de plusieurs centaines de kilos. Je m'étais fait surprendre par la nuit sur cette satanée route à travers la pinède. J'étais en train de me dire que je tournais sans doute en rond, quand la bête est sortie des ténèbres. Je me souviens de ses yeux jaunes, de son pelage noir d'encre et de sa gueule capable d'avaler d'un coup la tête d'un cheval.
Une gigantesque poussée me fit basculer avec ma monture dans le fossé. Avec le reflet lunaire, la silhouette bestiale se découpait au-dessus de moi. Debout, sur ses pattes arrière, elle faisait bien trois mètres de haut. La bête avait éventré mon cheval. Ma jambe restait bloquée sous le poids mort de ma monture.
Mon corps était secoué par l'adrénaline. Le courant qui me traversait me faisait oublier la douleur. Mon bras était profondément entaillé. Impossible de perdre du temps sur la gravité des entailles. Je dépliais mon bras. La douleur me vrilla le cerveau. J’attrapais ma carabine dans la fonte arrière de ma selle.
Et dans une position impossible, je chargeais l'arme de la main de la main droite. J'épaule à gauche et je tirais dans le même mouvement. La balle explosa dans le crane de la bête. Elle s’effondra et pour mon salut, elle évita ma jambe de quelques centimètres. Le recul de l'arme me fit hurler de douleur.
La bête recouvrait en partie le train arrière de mon cheval. Impossible de soulever les deux masses en partie conjuguées. Je commençais à creuser le sol durci par le froid avec un couteau pour dégager ma jambe. J'ignore combien de temps cella m'avait pris. Je grognais de rage. Hors de question de mourir de froid ou dévoré par les loups. Je percevais leurs présences dans l'ombre.
J'ai fini par me dégager. Je me suis levé en m’appuyant sur mon arme. J'avais perdu beaucoup de sang, mais je me sentais conscient. Assez pour être certain de voir s'installer devant moi un loup gigantesque.
Je te connais....
Celui que j'avais libéré quelques jours plutôt d'un piège mortel. Je devenais peut être fou. Mais je suis certain qu'il m'incitait à le suivre. En pleine nuit, sous la lune pleine un loup m'ouvrait la route jusqu'à une maison aussi étrange que déplacée dans ce lieu sauvage. Je frappais à la porte, avec les dernières forces qui me restaient
La maison était à nouveau vide, à croire que les filles me l'a laissé pour mesurer ma patience. Alors que pour certaines de mes soeurs, la solitude était atroce à vivre, pour moi, elle était une bénédiction. La neige tombait drument, un temps qui ne m'invitait pas à sortir et pourtant, il allait bien falloir le faire si je voulais continuer d'avoir chaud. Maman avait demandé à mes sœurs de ramener du bois pour que cela soit suffisant, mais elles avaient visiblement encore oublié... Alors couverte d'une épaisse couverture, de bottes et d'un panier en osier, je suis sortie dans la nuit noire, presque déjà recouverte de neige à peine le seuil franchi.
Quelques pas plus tard, mes doigts étaient gelés, ainsi que le bout de mon nez. Si j'avais tout d'abord bien pensé à mettre des gants, ils étaient resté sur la table au chaud, au coin du feu. Je soufflais alors sur le bout de mes doigts, tout en affrontant la brise glaciale hivernale, jusqu'à atteindre le tas de bois couvert d'une large toile pour garder notre précieux sans traces de neige. Après avoir pris quelques petites bûches, je portais le panier en prenant avançant tel un escargot baigné par le soleil un jour d'été.
Souffrant autant à cause du froid qu'à cause de ma charge, je franchissais les derniers mètres me séparant de la maison en comptant les derniers pas qu'il me restait. J'estimais alors qu'il devait me rester trente petits pas à faire et c'est quand j'eus atteint finalement la porte en ayant finalement compté 42pas que j'avais réalisé que mon estimation avait été fausse.
Soulagée cependant d'avoir réussi à atteindre la maison familiale, je lâchais ma charge près de la cheminée au moment où on toquait à la porte. Les sourcils froncés après un léger sursaut, je me disais intérieurement qu'il était impossible que cela soit un de nos clients... le froid n'avait pas pu surprendre qui que ce soit d'habitué à nos services.
Alors, après avoir saisi une bûche entre mes mains, la tenant fermement et droite devant moi, j'ai ouvert la porte en levant le morceau de bois sur le coté de ma tête. Finalement, je l'ai lâché en voyant l'homme mal au point sur le pas de la porte. Si cela avait été subterfuge pour me piéger, le sang coulant réellement de sa blessure ne laissait place à aucuns doutes.
« Oh non. » avais je seulement dit en tentant de ramener l'homme à l'intérieur, le prenant alors sous le bras, faisant passer ce dernier sur mon épaule. Toujours couverte de ma couverture, mes mouvements étaient assez hasardeux, mais j'ai tout de même réussi à le traîner à l'intérieur. Suffisamment rentré pour claquer la porte dernière nous, laissant le loup à son sort et sans même lui accorder le moindre regard.
Je laissais alors l'homme s'écrouler sur le sol, emportant ma couverture qui s'est étalé sur le sol à mes pieds, alors que je m'abaissai pour examiner le blessé. Ne prêtant alors pas attention à la tenue que j'arborais alors : Une fine robe où les boutons du haut laissés apercevoir la courbe de ma poitrine.
Mon compagnon à quatre pattes observe placidement mes efforts pour faire céder cette maudite porte. Si j'avais la force de parler, je lui dirais de regarder ailleurs. Je n'aime pas qu'on se moque de moi.... Même si cela vient d'un loup.
La porte s'est dérobée au milieu de mes martèlements. J'ai été emporté par mon propre poids vers l'avant... A moins qu'on est saisi mon bras pour me faire entrer. Ce qui suit demeure très confus. Je ne prends plus appui sur mon arme. C'est un corps qui me soutient désormais... collé au mien, plus petit et fragile que le mien... aussi chaud que mon corps est glacé.
Mais je suis trop lourd pour tant de fragilités et de délicatesse. Je me sens partir vers l’avant, irrésistiblement entrainé par mon propre poids. Par réflexe, mes mains cherchent à se refermer sur quelque chose de ferme pour m’empêcher de tomber. J’espère des épaules, des mains... mais je ne parviens à saisir qu'une couverture qui suffit à peine à amortir ma chute. Elle porte encore une chaleur humaine et l'odeur d'une peau de femme. Cette couverture servait de cocon au petit corps qui tentait de me soutenir.
Je me retrouvais lamentablement au sol, le cerveau saturé de ce parfum féminin, les pensées en perdition. Je ne parvenais pas à ouvrir les yeux. Une présence légère semble planer au-dessus de moi. Je tente d'ouvrir les yeux. Des cheveux blonds me passent sur le visage comme une caresse. C'est si surprenant, si inattendu et émouvant que j'en ouvre grand les yeux comme par magie.
Les illusions sont rarement aussi réalistes et tactiles. Et celle-ci est aussi terriblement visuelle et parfumée... Un corps presque nu s'agite au-dessus du mien. Je distingue clairement deux globes laiteux et lourds s'agiter près de mon visage.
Je concentre mes forces pour parvenir à articuler une phrase. Il est parfois important d’être compris.
Si vous cherchez ainsi à ressusciter un homme, vous y parvenez...
Concentrée à évaluer les dégâts, je n'ai pas tout de suite fait attention aux paroles de l'homme. Je comptais le nombre de blessures, jusqu'à ce que ses paroles ne se frayent un chemin dans mon esprit, alors sans même le regarder, je lui ai répondu avec un léger sourire. « Quelle chance que vous soyez tomber sur moi, monsieur... » La fin de ma phrase dite de façon suave, j'accentuais mes paroles tout en effleurant délicatement sa main. Laissant alors de coté le coté horrifique de mes paroles en évitant de penser à maman qui l'aurait accueilli d'une balle de fusil dans les dents.
« Une balle de la part de la maîtresse de maison aurait effacé ce sourire béat sur vos douces lèvres. » Un véritable gâchis si vous voulez mon avis. Jusqu'à ce que je me rendes compte de qui me faisait face, mais j'étais toujours sous le choc de sa visite impromptue pour véritablement capté que j'avais affaire à l'homme qui tentait d'échapper à la gueule d'un loup.
Je me suis écartée un instant, le laissant à son triste sort pour me lever et lui donner le spectacle de mes courbes habillée d'une robe qui correspondrait plutôt à un été terriblement chaud, qu'à un hiver durement glaciale. Je n'en avais que faire en cet instant, je me concentrai plutôt sur le blessé et lui apportait un double whisky servi dans un verre illuminé par la cheminée, afin de l'aider à supporter une douleur qui ne tarderait pas à arriver.
Je m'étais accroupi face à lui, laissant ma robe se relevait légèrement à cause de ma position, laissant paraître d'avantage ma peau albâtre. La robe s'arrêtant alors à hauteur de mes genoux, l'une de mes mains posée sur sa cuisse pour y prendre appui et l'autre main, qui tenait le verre, avancé vers sa bouche. « Buvez, avant que la douleur ne vous accable. Cela évitera peut être de vous évanouir, en tout cas pour le moment. » Mes paroles douces lui caressait alors la joue, après m'être approché pour m'assurer que le liquide n'atteigne l'intérieur de sa bouche et non pas le col de sa chemise couverte de sang.
Il y a quelques instant, un grizzli tentait de me couper en deux. Et maintenant, je suis allongé à même le sol d'une maison inconnue. Une blonde sortit tout droit d'un fantasme de prêtre émasculé se promène autour de moi tout en examinent mon état... à la fois attentive, douce et parfaitement garce.
Je la reconnais clairement à travers mon début de fièvre. Elle est sortit du bois un bon jour devant moi, comme un elfe de sa boite. Il y a peu, je me disais encore avoir croisé un esprit des bois. Et maintenant, sans la chercher, j'ai trouvé sa tanière. Et d'après ce que j'entends, cela ressemble à un repaire de sorcières. Si mes ancêtres me ressemblent, ils ont du allumer des buchers...
Je la vois évoluer à demi nue, me frôler, sans l'ombre d'une pudeur. Elle pourrait me tuer aussi facilement qu'on étrangle un poussin. Mais je la soupçonne d'apprécier la situation.
Elle se penche vers moi et dévoile un peu plus que sa peau et révèle quelques secrets intimes. Mais cette fois, c'est clairement volontaire. Et donc, pas du tout amusant.... Sa main est sur ma cuisse. Elle pourrait prendre appui sur le sol. Elle le fait par jeu. Elle veut prendre les commandes. Imposer ce qu'elle désire. Montrer qu'elle maitrise la situation...
J'ai connue des tortures d'un autre genre. Moins stimulante et aimables... Il se peut qu'elle parvienne à me rendre la vie intéressante dans les quelques heures à venir...
Même diminué, je ne veux pas lui faciliter complétement la vie... et l'amusement.
Elle veut me faire boire pour faire oublier la douleur. L'alcool me rend mauvais et un peu différend. Elle a tord de jouer avec ce qu'elle ignore.
J'aimerais mieux la douleur à l’alcool, mais c'est vous qui choisissez...
Je ne prêtais pas véritablement attention où je posais mes mains, mais à y réfléchir, je pense que ce sont les évenements qui me poussaient à agir de la sorte. Ma main posait innocemment sur sa jambe glissait inconsciemment vers son entre jambe à mesure que je m'approchais de lui, mon haleine lui soufflant sur la joue, alors que je lui répondais en murmurant sans vraiment l'avoir calculé.
« Tout dépends ce qui est préférable... Tout dépends de savoir si vous souhaitez rester conscient face à ce qu'il va se passer ou ne vous rendre plus compte de rien... Jusqu'à ce que douleur passe? » Il allait bien falloir le soigner, il n'allait pas continuer de pisser le sang sur le plancher, non seulement c'était compliqué à ravoir, mais j'espérais ne pas devoir passer ma nuit à gratter le sol, préférant d'autres formes d'épuisement physique.
« Et si nous commencions par vous traîner jusqu'au lit... Monsieur Murphy? » Parce que je venais de me rappeler où j'avais vu ce visage et a qui il appartenait, alors mon comportement venait peut être de là. L'odeur du danger, l'odeur de l'aventure, l'odeur de sale. L'odeur masculine qui se dégageait de lui ne me laissait pas indifférente, peut être que tout cela était dû au fait que je vivais en permanence qu'avec des femmes.
Maman n'avait sans doute pas calculé l'effet que ferait un homme si il rentrait dans notre tanière, je n'étais alors pas certaine à ce stade là, que Bartel n'en ressorte indemne et moi de même.
Je me suis redressé, dans un mouvement lent et souple, laissant le verre sur le plancher afin de le soulever l'homme blessé. Tentant alors de le prendre en dessous des aisselles, pour le faire traîner, lui offrant le spectacle de deux seins au dessus de sa tête. Ses derniers se balançaient légèrement puisque mon corset était rangé dans mon tiroir. Je ne devais avoir aucunes visites voyez-vous, alors ma poitrine jouissait d'une liberté méritée.
Je n'ai pas le temps de m'aventurer davantage à résoudre ce problème que son corps me pose. Ses mains aventureuses sont-elles innocentes ou pas...? Au vu de ma réaction et du sang qui afflue ailleurs que par la blessure ouverte, j'ai tendance à penser que non...
La douleur qui me vrille le bras me rappelle qu'il y a des priorités avant de se pencher sur la bagatelle. Elle m’attrape sous les aisselles pour me tirer. Cette manœuvre brutale me donne envi de hurler, mais le cri me reste en travers la gorge. Le spectacle de ses seins frémissant au-dessus de ma tête ne sont pas suffisant pour justifier la douleur
Plutôt que de me tuer tout de suite... Aidez-moi d'abord à me redresser
Le torse désormais droit mais tremblant, je m'appuie contre elle. Je sens un corps jeune, doux et souple... toutes les parcelles de mon corps le réalise
Faites passer mon bras droit autour de votre cou pour m'aider à me lever.
Heureusement, je tire avec le droit. Mais je ne tiendrais pas de carabine avant plusieurs semaines.
Je fais plus d'un mètre quatre vingt et je ne dois pas être léger. Ma main enserre son épaule en m'appuyant pour me lever. Je réalise l'inutilité de ses vêtements. A force de frottements de nos corps, je vais finir par la déshabiller sans le chercher.
Une fois debout, je me retrouve en équilibre dangereusement précaire. Sans son petit corps appuyé contre le mien pour me soutenir, je m’écroulerais lamentablement. Je baisse les yeux vers elle. Je la tiens fermement contre moi.
Je ne la crois si altruiste et désintéressée. Son regard est celui d'une renarde avec plus d'un tour dans son sac. Avoir le shérif à sa merci doit l'amuser. Je lui souris en baissant les yeux sur sa poitrine écrasée contre mon torse.
J'adorerais votre lit.
Je n'ai pas connu un vrai lit depuis trop longtemps...
Mais si vous voulez me déshabiller sans perdre vos draps parfumés. Je vous suggère une chaise ou un fauteuil
Le maintenir n'était pas une mainte affaire, mais le fait de ne pas avoir les contraintes d'un corset ou de la moindre robe cintrée était un avantage. De plus, tous ces efforts me coûtaient terriblement et j'étais incapable de dire si j'allais être dans la capacité de l'emmener jusqu'à mon lit.
Quelques pas plus loin, j'étais en nage et ma robe me collait dans le dos et par endroit sur ma poitrine, alors j'ai soufflé sur les mèches folles qui me tombaient sur le visage pour me donner de l'air et de la visibilité. « Finalement, je crois qu'on va se contenter de se rapprocher de la cheminée. » Amusée par ma prouesse déplorable de le porter jusqu'à un endroit confortable, je pouvais au moins m'estimer heureuse de parvenir à l'installer sur la peau de bête au coin du feu.
« Nous serons tous aussi bien là, après tout. » avais je rajouter avec un léger sourire sous une couche d'épuisement. « Nous pourrons très bien rejoindre le lit après vous avoir soigné... Si je parviens à vous y mener, sinon il vous faudra vous contenter de la cheminée. » Et de moi, évidemment, mais passons.
Une fois auprès du feu, je l'ai fait s'asseoir avant de me tourner vers les bûches pour attiser le feu et faire régner dans la pièce une douce chaleur. Je me suis ensuite approché de Bartel afin de prendre les pans de sa chemise à en lambeaux pour révéler, à la lumière intime de la cheminée, son torse bourré à la testostérone. L'air s'est alors chargé d'une tension qui en était presque palpable, une tension qui m'avait fait avoir la chair de poule.
Je suis parti chercher un linge propre et de l'eau qui j'avais faite chopper un peu plus tôt afin de me laver... cette étape oubliée, elle allait me servir à le nettoyer, avant de lui appliquer un cataplasme. Je me suis alors à nouveau approchée de Bartel, le linge à la main pour le nettoyer, prenant tout mon temps jusqu'à atteindre le bord de sa blessure. « ça risque de faire un peu mal... » Puis j'ai commencé à appliquer le mélange de plantes, désinfectant au passage la blessure pour qu'elle ne s'infecte pas et priant pour qu'il ne s'évanouisse pas.
J'ai porté ma main à son front, il semblait n'y avoir aucuns signes de température et il ne semblait pas frissonner, mais j'avais eu vent d'une technique pour s'assurer de cela. J'a attrapé des couvertures, pour les mettre non loin de nous et je lui ai demandé : « Allongez-vous, prenez l'une des couvertures pour vous en faire un oreiller et tournez-vous, la tête vers le feu. » Si il acceptait et si il parvenait, mon corps, débarrassé de toutes entraves, irait se blottir contre son torse. Touchant toutes les parties disposées à accueillir mon corps chaud... Je réalisais alors que c'était peut être moi qui avait de la fièvre, mais nulle blessure à l'horizon.
Le souvenir d'une légende me revient à l'esprit. L'enchanteresse Circé qui transformait les hommes en cochons avec ses potions et ses parfums. J'y pense fortement quand elle me dirige vers le foyer qui illumine et réchauffe la pièce. Je m'assoie sagement en mordant l’intérieur de mes joues pour ne pas laisser échapper un gémissement de douleur. Elle me déshabille sans un mot et avec autorité. Ma chemise n'est plus qu'une ruine après l'attaque de la bête. Elle m'en débarrasse sans difficulté. Ma semi nudité ne me dérange pas vraiment. Je ne suis pas un homme particulièrement pudique et craintif. Un examen médicale est tristement banal pour moi... ... mais mon infirmière a toujours été habillée jusqu'au cou et ne m'a jamais présentée sa poitrine avec cette désinvolture.
Elle s'éloigne un instant. J'ai le temps de considérer un instant ce que je vois de mon corps. Mon passé agité a laissé quelques traces. Blessures à l'arme blanche ou par arme à feu... mon corps est un livre ouvert des blessures de guerre... jusqu'à la trace d'un éclat d'un obus qui a faillit me couper la colonne vertébrale.... il me manquait la patte d'un grizzly...
Elle revient toujours aussi légère et court vêtue vers moi. Elle s'applique avec le plus sérieux à nettoyer ma plaie. J'aimerais dire que j'ai connu pire... mais je ne suis pas certain que le spectacle de ses seins qui tremblent selon ses mouvements, m'aident à calmer ma douleur.... ou peut être que oui. Je sens à peine l'onguent qu'elle étale sur mes blessures. Elle pose sa paume sur mon front. J'ignore si j'ai de la fièvre. Je me trouve très clair dans ma tête... Mais sa main est chaude.
Elle me commande de m'allonger. J’obéis toujours aux infirmières, surtout quand elles sont presque nues....Bon, mes pensées ne sont si clairs que cela finalement... J'appuie ma tête sur l'oreiller improvisé. Je regarde les flammes qui dansent... J'y cherche davantage l’apaisement que la chaleur.
A cet instant, se passe quelque chose que je n'aurais jamais cru possible, ou peut être dans certains fantasmes d'une nuit en solitaire. Son corps cette fois complétement nu, s’étend tout contre le mien. Je sens ses jambes contre les miennes, sa poitrine voluptueuse qui s'écrase contre mes cotes et son bras qui s'enroule autour de ma poitrine
Je n'ai rien contre ce traitement et la façon dont vous me l'infligez.
Laisser libre court à mes sentiments aller peut être le faire fuir, mais pas tout de suite. Il était clair qu'il n'était pas capable de m'échapper pour le moment, alors j'avais décidé d'enlever toutes mes barrières de bienséance. Nous étions seuls juges de mes agissements de la nuit, je n'avais pas grand chose à perdre mis à par mon intimité. Me montrer nue n'était pas une habitude, je n'étais pas de ces femmes couchant pour de l'argent. Pourtant, je m'étais déshabillé sans attendre, ne cherchant même pas à cacher la moindre partie de mon anatomie. Je m'étais contenté de son éducation pour ne pas me reluquer tel un homme en soif du moindre corps se présentant.
Couchée derrière lui, me collant le plus possible à son corps, je sentais sa chaleur se répandre sur moi. Nos corps s'épousant l'un l'autre comme si il en avait toujours été ainsi, je promenais alors mes doigts sur ses cicatrices, cherchant à faire quelques chose de ma main. « Vous vous rétablirez sans doute rapidement, je m'en assurerai. » Son corps, bien que pas aussi bâtit comme d'autre, montrait un certain degré d'aptitude à se rétablir rapidement. Le nombre de cicatrices était impressionnante, il n'était pas absurde de penser qu'il se rétablirait rapidement avec cette nouvelle blessure. « Vous semblez mener une vie dangereuse... » avais je fini par lâcher en murmurant, les doigts continuant de parcourir la moindre parcelle de peau anciennement blessée.
La douce force de son étreinte devient plus intime. Ses seins lourds commençaient à me bruler la peau. Ses doigts parcouraient mes différentes cicatrices avec sa curiosité impudique. Elle parlait du danger comme un alcoolique de sa gnôle... Ma position m'interdisait pratiquement de voir son visage. Petite renarde malicieuse qui m'a piégé et me tient à sa merci...
Le danger rend la vie plus intéressante. Je n'aurais jamais porté l'uniforme, je ne serais jamais parti à la guerre sans accepter l'idée de la mort
Mon degrés de résistance face à la tentation de plonger tête la première dans une situation dangereuse est celui d'un camé avant d'entrer dans une fumerie d'opium. La perspective d'un danger m’excite presque autant qu'une femme nue contre moi. Et ce soir, les deux se conjuguent. C'est une torture inédite pour moi. Mais honnêtement.... pas désagréable.
Je pourrais raconter une histoire par cicatrice. Mais je n'ai rien d'un vétéran qui radote. J'attrape sa petite main décidément trop aventureuse et je la plaque contre mon ventre.
Je suis blessé mais pas mort. Alors pensez à ce que vous cherchez en m'explorant ainsi...
Je sens son souffle léger dans mon cou.
Dites moi ce que vous voulez, ce que vous désirez... Puisque de toutes évidences, ce n'est pas de me voir mort... Dites moi ce qui se cache dans votre tête.
Je devine ses yeux malicieux scrutant mon dos, mes épaules. Je suis incapable d'imaginer ce qui se cache derrière cela . Je devine les intentions des criminels.... ces derniers sont sans mystère.
Les femmes sont étranges. Les hommes sont plus simples, comme mes désirs. Mais je suis ce soir plus curieux des siens.
Oulalah VOUS CROYEZ QU'ON VOUS AVAIT PAS VUS BANDE DE PETITS LOUPS COQUINS ??!!
Félicitation vous avez réveillé le shérif des mœurs -et il n'est vraiment pas content ! Vos mouillettes ont relevé le défi avec beaucoup d'ardeur et on murmure déjà dans tous le pays des légendes sur la sorcière au corsage dégrafé. Gare au courroux des pionniers qui rêvaient de la conquête de l’ouest ...et bien sûrement exactement comme ça, mais peu importe. Un nouveau challenge vous attend.
Vous êtes autorisés à poster en attendant, animaux que vous êtes.
La main stoppait par celle de Bartel, je me suis figé pour l'écouter. « A dire vrai, je n'ai pas vraiment besoin de penser à ce que je fais. Mes doigts courent sur votre peau sans que je n'ai à faire quoi que ce soit. » C'était comme si mes doigts, tout comme mon corps, connaissait déjà la moindre parcelle de sa peau... alors que ma tête était captivé par la nouveauté.
Doucement, j'ai éloigné ma main de son étreinte pour continuer mon exploration, en m'aventurant plus loin sans rien prendre en main cependant... en tout cas, pas de manière équivoque. « Ce que je veux? Rien en particulier, mais de savoir que nous sommes seuls à quelques chose d'attrayant... » Les choses avaient été tellement vite, peut être à cause de notre environnement? peut être à cause de sa présence uniquement ? peut être aussi parce que j'avais eu peur d'entendre toquer au bon milieu de la nuit? Peut être un peu de tout cela et la tension que je sentais à l'intérieur me suppliait de l'expulser.
« Je connais une autre façon de vous faire oublier votre malheureuse rencontre. » avais je soufflé, un léger sur les lèvres et la main courant doucement sur l'ensemble de son corps. Et pour finir, j'ai déposé mes lèvres sur son épaule, toujours souriante. je lâchais alors : « Avouez que l'idée vous a traversé l'esprit en me voyant ainsi. » Je faisais référence à ma tenue avant de me mettre nue contre son corps et j'ajoutais : « sans parler de maintenant. » Je n'avais pourtant pas pour habitude de tourner autour du pot, mais l'idée de tout dire sans le dire clairement, laisser planer un doute délicieux.
Je me suis ensuite mise à le couvrir de baisers légers le long de son épaule et de son cou, jusqu'à la racine de ses cheveux. « Nous ne salirons pas mon lit, mais nous pouvons très bien maculer le tapis... non? »
J'ai été habitué aux putains qui marchandent leurs corps comme elles le feraient d'un sac de viande ou aux dames patronnesses qui marchandent aussi leurs vertus d'une manière plus perverse et sournoise. Mais jamais je n'ai croisé une femme semblable, se donnant avec cette sincère légèreté, pour le simple plaisir de se donner...
Ses lèvres sur ma peau ont quelque chose de plus intime qu'une pénétration si facile. Chacun de ses mots sont une invitation. Que dit-elle? ... Le spectacle de sa nudité m'aurait donné des idées... Sans blague...
A Salem, on l'aurait pendue simplement pour son sourire. Elle pourrait transformer sans effort un simple monastère en lieu de bacchanales.
Je suis désormais sur le dos avec un bras quasi immobile. Mais l'autre est parfaitement mobile. J'encercle sa taille pour la placer au-dessus de moi. Sa poitrine s'écrase contre mon torse. Son visage est si proche. Ses yeux me semblent immenses et brillant. Ses cheveux taquinent ma peau devenue vraiment trop sensible. Une odeur de fleur me monte au cerveau.
On me m'a jamais proposé de passer ainsi la nuit totalement éveillé et en des termes aussi délicats
Ma main remonte le long de son dos velouté jusqu'à sa nuque que j'emprisonne.
Je suis à votre disposition, Madame...*
Je rapproche son visage jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Ce baiser d’abord sage comme si l'on faisait connaissance, devient de plus plus profond et audacieux. On pourrait presque finir par voler notre propre souffle...
Je comprends brusquement pourquoi les putains n'embrassent pas. Parvenir à garder un dernier secret...
Nos deux héros font rapidement connaissance devant la cheminée de la petite maison au milieu des bois. Mais est-il vraiment possible de s'ébattre dans une demeure dont les fondations reposent sur un ancien cimetière indien ? Topaze réussira-t-elle à corrompre l'âme si noble et si pure du marshall ?
Au coin du feu, dans l’alcôve accueillante de la petite chaumière, Bartel et Topaze s’apprêtent à faire hennir les chevaux du plaisir. Heureusement pour ces deux énergumènes aux priorités étranges (il saigne là, non ?), l’inquisition est loin. Mais alors que les caresses se précipitent en des aspérités qui ne plairaient pas à maman, le bois craque à l’étage sous une volée de pas précipités. S’ils tendent l’oreille, on entend très distinctement des pas lourds déambuler au grenier juste au-dessus d’eux, et des objets tomber. Tout à coup, la fenêtre s’ouvre en grand, laissant le sifflement glacial du vent s’engouffrer à l’intérieur. Le feu s’éteint comme si on avait soufflé une allumette. Une chape glacée et effrayante s’abat dans la hutte des petits sorcières qui les plonge aussitôt dans l’obscurité totale… Courroucés par tant d’impudeurs, les esprits s’inviteraient-ils à la fête ?
A vous les winx ! Les esprits ancestraux qui hantent ses bois s’allient enfin pour attaquer, Evil Dead style. Nos deux aventuriers vont-ils avoir le temps de se rhabiller avant qu’un esprit frappeur leur lèche les pieds ? D’où viennent ces bruits ? Que sont-ils ? Comment se défendre quand on n’y voit plus rien ? Peut-être que c’est juste maman qui est rentrée par le toit...ou peut-être pas ?
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Plaquée contre le torse de l'homme qui me faisait désormais face, je me suis abandonnée à son étreinte en posant ardemment mes lèvres sur les siennes. Nous aurions dû nous contenter de le soigner, de le changer et de le mettre dans l'un des lits pour qu'il se repose quelques jours... Nous aurions dû seulement nous en tenir à ça, mais c'était sans compter sur notre besoin de s'abandonner au plaisir de la chair qui avait surgit pile à ce moment-là.
Toujours les lèvres posées sur les siennes, continuant d'explorer l'intérieur de sa bouche, notre chaleur respective se mêlant à l'autre dans un mouvement de corps bougeant à l'unisson, des bruits se sont fait entendre. Tout d'abord, ne souhaitant pas y prêter attention, j'ai continué à l'embrasser, laissant mes mains se balader de la racine de ses cheveux à sa nuque, le souffle court. Cependant, l'ambiance n'y était plus quand le feu s'est éteint lors de l'ouverture brutale de la fenêtre à l'opposée de la pièce.
J'ai relevé la tête, laissant mon corps collé à celui de Bartel, regardant tour à tour le feu, puis la fenêtre, avant de froncer les sourcils et de regarder Bartel. « Qu'est ce que...? » Je me suis redressée, désormais assise, je cherchai à tâtons ma robe, mais impossible de mettre la main dessus. J'ai cependant fini par mettre la main sur un morceau de tissu, mais il était poisseux, couvert de sang à en juger par la façon dont cela collait et je me suis rappelé d'avoir enlevé la chemise de Bartel peu avant.
Finalement debout et dans le noir, je me rappelai où se trouvait les bougies et les allumettes. A tâtons toujours, je me dirigeais vers la petite commode de maman, tout en me cognant à ce que je croisais et jurant par la même occasion, jusqu'à toucher les poignées en porcelaine.
Tirant sur le tiroir, ce dernier avait fait un bruit sinistre de circonstance qui m'a faite grimacer, comme si j'allais réveiller quelqu'un à agir de la sorte. Mes doigts cherchaient les bougies quand de nouveaux pas se sont fait entendre à l'étage. J'en ai eu la chair de poule et s'est apeuré que j'ai fini par marmonner : « Bartel? Vous êtes toujours là? » J'avais mis la main sur une bougie et cherchait après les allumettes quand des frissons m'ont parcouru le corps quand j'ai senti quelques chose me frôler.
Cramponnée à ma bougie d'une main, l'autre avait mis la main sur ce qu'elle cherchait et j'ai enfin pu éclairer faiblement la pièce et m'avancer vers la fenêtre pour la refermer non sans mal. « Bartel ? » La bougie devant moi, j'ai trouvé ma robe là où je l'avais laissé et tout en l'enfilant, je découvrais que Bartel n'était plus couché devant la cheminée.
Le poids d'une femme sur mes jambes, mon ventre, mes épaules est loin d’être un instant désagréable. Je n'ai rien contre ces instants inattendus... Les instants sont passés ou nous nous sommes perdus dans une exploration réciproque. Sa nudité me facilitait grandement la tache pour ma seule ma main valide. De son dos velouté au galbe de ses fesses.
Et puis un coup de vent glacé emporta aussi vite la chaleur, le corps de la fille et le feu de l’âtre. La faute à une fenêtre mal fermée, incapable de résister à une rafale de vent et un appel d'air provoqué par la cheminée qui a littéralement aspiré les flammes par le haut.
L'obscurité tomba sur la pièce... Ou-est-elle passée? Je roule sur le coté et sur mon bras valide pour me lever. Je sens ma mâchoire se crisper pour ne pas laisser échapper un grognement de douleur. J’espère que les cataplasmes résisteront à l'opération. Je ne vois presque rien. La fenêtre et ses battants ouverts sont la source du froid et du vent. Je suis en aveugle le mur dans le prolongement de la cheminée. L'opération me prend quelques instants. Je rejoins la fenêtre et j'en referme les battants.
Je cherche la fille des yeux et je discerne sa silhouette de dos révélée par la lumière d'une bougie. Elle n'est vêtue que de ma chemise. Elle finit par récupère sa robe et l’enfile de manière acrobatique. Dommage... Avec ma seule chemise, elle ferrait une adjointe unique et je n'aurais plus ce déficit de personnel en tant que shérif.
Un bruit de déplacement à l’étage me tire de cette contemplation. Je entends la jeune femme m’appeler. Je viens vers elle en silence et j'enlace son corps par derrière pour la ramener vers moi. Je murmure à son oreille
Est-ce que je dois chercher des armes ou vous avez d'autres patients à l'étage?
L'étreinte de Bartel me réchauffe malgré moi, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais commencé à avoir les mains froides et la glace se frayait un chemin jusqu'à mes épaules. Doucement, mais surement, je me suis plaqué davantage comme lui, non plus pour espérer une étreinte bestiale et épuisante, mais pour arrêter de me paralyser par la peur.
Si j'avais pour habitude de mettre la frousse aux autres, les autres ne me faisait pas peur. L'adrénaline me faisait faire bien des choses, mais pas la peur. Peut être que maman avait raison, les hommes étaient le mal, ils nous faisait nous sentir faible. Cette pensée m'a fait soupirer, laissant alors un frisson me parcourir en répondant par la négative à la question de l'homme au torse chaud contre le mien.
« Il n'y avait personne à part nous... auparavant. » J'ai haussé les épaules, tentant de me redresser pour faire face à la situation et reprendre du courage. Ce dernier n'était pas vraiment présent, une maison au milieu des bois et si sombre pouvait effrayer bien des personnes. Quelle idée d'avoir choisi d'habiter de façon aussi reculé aussi.
« Et si nous allions à l'étage? Pour voir ce qu'il en retourne, au lieu de rester là, droit comme des piquets... si ça se trouve, ça n'est rien d'autre qu'une bête ? » Avec le froid, même les animaux avaient besoin d'un abri... ça ne m'étonnerait donc pas que l'une d'elle ai réussi à se frayer un chemin en passant par le toit. Le poids de la neige devait avoir fragilisé la bâtisse, cédant alors sous le poids de la bête.
Serrant le manche de mon bougeoir, je me suis mise en marche pour rejoindre l'escalier, Bartel sans doute sur les talons. La curiosité l'emportait finalement sur la peur, j'ai pris une profonde inspiration avant de poser mon pied nu sur la première marche.
Je rattrape la fille par le bras pour la faire redescendre. Sérieusement... j'ai l'air d'un type qui se cache derrière une femme...
Vous aurez l'air fine cachée derrière votre bougeoir devant un ours...
je ne crois pas à un ours. Les bruits sont trop discrets, presque légers... mais dans le doute je mets après les mains de la fille une carabine qui trônait au-dessus de la cheminée. En prenant la précaution de l’armer...
A bout portant, c'est difficile de rater sa cible...
J'attrape un long bout bois placé prés de la porte d'entrée et qui doit aider en temps normal à marcher dans la neige pour ne pas s'enfoncer. J'entoure l’extrémité avec les restes de ma chemise. Et j'en fais une boule compacte. J'ai repéré un flacon d'alcool pas loin de la fenêtre. J'en asperge l’extrémité. Il reste quelques braises sous la cendre... assez pour allumer une torche.
Mon autre bras est douloureux, mais je peux tenir mon colt.
Maintenant, on peut monter.
Une brise glacée nous ouvre le chemin. Je suis certain que quelque chose a percuté le toit. Arrivés au sommet de l'escalier, on débouche sur quatre portes reparties de part et d'autre d'un petit couloir. La dernière des portes sur la droite est ouverte. Une lumière naturelle en sort avec un vent glacé. J'ai le temps de me dire que je vais attraper la crève après cette nuit, dans la tenue ou je suis.
On entre dans la pièce dont le toit a été éventré par un tronc d'arbre et par ses branches immenses. La lumière de la lune éclaire la pièce comme en plein jour. Je sens la présence de la jeune femme derrière moi.
Regardez la tête de votre bête infernale et tremblez...
Il s'agit d'un faon tremblant et apeuré. La peur a du lui donner des ailler pour suivre la ligne d'un tronc renversé jusqu'au toit ouvert. Il devait fuir un ours ou un loup....
Oulalah, vous avez osé vous moquer de Bambi ! C’est pourtant le film préféré du GIGN du love...
Félicitation, vous avez réveillé le shérif des mœurs - mais pas vous. Non... Quelqu’un d’autre ! Certes, vous avez relevé le défi comme de fins stratèges et vous avez même réussi à transformer les fantômes en biche - mais la PDM (police des mœurs) voudrait vous présenter quelqu’un. Alors, gare au courroux des pionniers qui rêvaient de la conquête de l’ouest et à ce qui rôde au dehors… Un nouveau challenge vous attend.
Vous êtes autorisés à poster en attendant, les ghost busters.
Tandis qu’un faon cascadeur se glisse dans l’antre de l’amour, perturbant les ébats d’une sorcière à la chevelure de blés et d’un Marshall aussi beau que mystérieux, une autre invité frappe à la porte - ou plutôt, entre sans invitation, véritable boucle d’or du Far West.
Pendant que Topaze, la belle aux charmes surnaturels, et Bartel, la brute au grand coeur, remontent la piste de l’intru venu les tirer de leur charmantes embrassades, une âme égarée vient à son tour fouler les planches de la demeure Blackwood. Emery Blake Larson, la mercenaire au tempérament de feu, revient victorieuse d’un combat contre l’ours qui, plus tôt, a fait couler le sang du valeureux marshall. Mais elle est inquiète : si elle a achevé l’ours et l’a traîné de sa force légendaire jusqu’à la porte de la petite hutte enchantée, il semblerait qu’une autre créature ai commencé le travail avant elle… Se pensant seule en ces lieux, elle s'installe dans le salon pour nettoyer le sang sur ses mains et son corps qui luit comme des rivières de ruby sous la lumière des bougies. Le délicieux duo qui, jusque-là, se pensait en sécurité est une nouvelle fois interpellé par le remue-ménage au rez-de-chaussée.
En avant, mauvaise troupe ! Quelle sera la réaction de Bartel et Topaze face à cette naïade qui vient se débarbouiller au milieu des bois ? Qui a bien pu s’attaquer à l’ours brun avant qu’Emery n’en fasse sa proie ? Rode-t-il dans les bois une bête plus féroce que le Marshall lui-même ? Pourra-t-on dégager une morale de cette fable à mi-chemin entre Le magicien d’Oz et Boucle d’or ? Est-ce que quelqu’un va enfin pouvoir conclure ? Ecris l’histoire, comme dirait un célèbre parolier français...
crédits codage : Bangarang / Merci à Pearl, Makoyepuk Liam et Jonas
Destiny
Invité
Invité
Mar 9 Mar - 22:00
Bordel de merde.
C’est qu’il pèse son poids ce bougre d’animal… et il n’a pas épargné mes vêtements. Sait-il seulement comme le sang est pénible à faire partir au lavage ? Un soupir m’échappe : au moins n’aurais-je pas à passer trop de temps dans cet accoutrement, une petite maisonnette se profile entre les troncs d’arbres. Pourvu que ses habitants aient l’amabilité de m’accueillir sinon ils m’accueilleront tout de même, mais de moins bon cœur. Je frappe un coup à la porte. Qui s’ouvre. J’avoue que je ne m’attendais pas à une hospitalité aussi réactive.
Bonsoir ?
Aucune réponse. Je pénètre dans les lieux. Quelque chose me bloque. Qu’est-ce que… ah. Oui. La bête ne passera jamais l’encadrement. Je lâche à regret sa patte et pose une botte sur le parquet, qui grince sans retenue.
Il y a quelqu’un ?
Toujours le silence. Je marche jusqu’au feu pour le raviver. Il y a une présence dans ces lieux, mon instinct de mercenaire me le hurle depuis que je suis entrée. Mais il faut vraiment que je me nettoie - oui, là, tout de suite, au milieu de cette forêt, après avoir tué un ours qui était déjà bien mal en point, ce qui m’inquiète, chose assez peu commune dans mes habitudes, mais passons… Gardant mon colt sur le côté, je retire souplement ma veste puis mon chemisier, libérant ma chevelure de son emprise au passage. Ceinture dégrafée, je commence à faire glisser mon pantalon le long de mes jambes. Un craquement dans les escaliers. Je m’immobilise.
Alors qu’Emery franchit la porte du modeste cabanon, l’illusion s’effondre. Loin d’une accueillante, très accueillante, petite chaumière, c’est un taudis qui se dresse dans la clairière. Une brise glaciale s’engouffre avec la belle mercenaire dans ce qui semble être une petite bicoque abandonnée.
A l’étage, le jeune faon échange un long regard avec Bartel, dardant ses yeux complètement noirs sur l’étrange binôme avant de s’élancer à toute jambe par la seule issue qui lui est permise : les escaliers. Sur son passage, la torche de fortune confectionnée par le Marshall s’éteint, comme si on avait soufflée sur une bougie. Derrière lui...il n’y a plus personne. La belle Topaze semble s’être volatilisée, pareille à la flamme éteinte. S’il se tourne et cherche autour de lui, il n’y a pas trace d’une âme avec lui dans la pièce. Pas même l’empreinte des jolis pieds nus sur le plancher poussiéreux. En fait, la lumière semble s’être obscurcit, comme si toute chaleur avait quitté la pièce. Quelques draps qui n’étaient pas là un instant plus tôt recouvrent de vieux meubles et tout semble abandonné depuis une éternité.
Seuls les soins appliqués à la blessure ne semblent pas avoir été un rêve.
Les escaliers qui conduisent au rez-de-chaussée ont changés d’apparence. Pas de tableaux sur les murs, pas de tapis douillet, quelques marches semblent enfoncées comme si la charpente de cette maisonnette avait été grignotée par le temps, comme si plus personne ne vivait ici depuis des années.
Mais en bas, c’est un autre genre de déesse qui se dénude sur les lattes rustiques du petit salon. Quand le regard perçant du Marshall en mauvaise posture rencontre les yeux glacés de la sculpturale mercenaire en tenue d’Eve, le froid semble retomber doucement.
***
-Faîtes attention, Marshall, votre blessure est encore récente…, murmure dans son cou une voix familière.
Les mains délicates de Topaze glissent le long des côtes de Bartel Murphy et enlacent doucement son buste. Le feu qu’Emery s’est donné la peine de raviver s’élève maintenant en très hautes flammes réconfortantes.
Une petite paire de mains se faufilent aux chevilles d’Emery pour l’aider à délacer ses chaussures. La blonde Cornaline est agenouillée devant elle, un sourire charmant sur un visage à la beauté irréelle. Assise sur le plan de travail de la cuisine, emplit par le fumet délicieux d'un plat qui se prépare, une autre jeune femme aux cheveux dorés aide Emery à défaire sa tresse. Ambre essuie avec un tissu parfumé les traces de sang et de terre qui entachent sa peau. Leurs petits rires cristallins résonnent dans toute la pièce, comme un enchantement, une lente et douce, et irrésistible, hypnose.
Toutes sont vêtues de voiles blancs, les boucles sables qui tombent mollement sur leurs épaules diaphanes. Toutes sont semblables et en même temps plus belles les unes que les autres.
-Laissez-vous faire...Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous en avez envie…, murmurent les envoûtantes sorcières.
Topaze et sa sœur Fluorine amènent lentement Bartel à s’allonger sur le tapis devant la cheminée. Il y a dans l’atmosphère une aura tellement douce et chaleureuse qu’on aimerait y rester pour l’éternité. Des dizaines de bougies recouvrent les bords de la cheminée, les coins de la pièce, dans une douce lumière qui se reflètent sur les tentures orangées qui couvrent les murs.
-Vous avez besoin de repos, murmurent les sirènes à leurs oreilles. Mieux vaut rester pour la nuit.
Le sortilège couvrent les deux guerriers de baisers, de caresses et de murmures, d’une tendresse infinie et d'une chaleur de brasier.
Rapidement, conduit par cette force étrange qui prend de drôles de noms, ce sont les mains d’Emery qui se retrouvent à effleurer celles de Bartel, dans les mouvements des voiles, des mains, qui se confondent et les poussent doucement l'un vers l'autre.
Destiny
Invité
Invité
Dim 28 Mar - 18:43
Sans que je ne sache exactement comment, un léger vent se met à pousser mes mains vers celles d’un homme, en face de moi sur le tapis - à quel moment me suis-je allongée ? Je les retiens avant que nous ne nous touchions et me redresse vivement.
Qu’est-ce que c’est que cette comédie ?
Ma question n’était pas tant à destination de cet inconnu que de la maison entière. Des sirènes semblaient voleter au travers du salon, des dizaines de bougies avaient été embrasées sur le rebord de la cheminée… Je jure n’être jamais entrée dans un endroit pareil - plutôt mourir dehors, dans le froid. Pourtant les faits sont bien réels, incontestables, sous mes yeux qui hésitent entre la surprise et le dégoût. J’attrape vivement ma chemise et commence à la boutonner. Est-elle encore pleine d’eau et de terre ? Je n’en ai que faire, il faut que je quitte ce lieu de malheur au plus vite. L’ambiance est lourde de mille parfums entêtants, de ceux qui vous poussent généralement à l’amour, mais qui personnellement me refile la gerbe. Vient le tour du pantalon, que je ne parviens pas à débusquer évidemment ! Je ronchonne tout bas, soulevant les coussins moelleux et les draps de soie - vraiment, à moins que la folie ne me gagne pour de bon, je suis sûre que tout ceci n’était pas là auparavant. Ah, ça y est, je le vois sous les jambes de l’homme !
Si vous voulez bien m’excuser.
Je n’attends pas la réponse pour l’écarter et saisir ce qui m’appartient. Une fois rhabillée, j’enfile mes bottes en sautillant sur un pied, puis l’autre, et m’enfonce le chapeau sur le crâne.
A la revoyure l’ami ! Quelque chose me dit qu’on se recroisera prochainement.
Une fois n’est pas coutume, je tourne de suite les talons, manquant de trébucher sur l’ours que j’avais laissé sur le pas de la porte.
Au moins, toi, tu n’as pas bougé. Et ce n’est pas plus mal.
Je tranche un morceau dans son ventre d’un geste vif et l’embarque sur mon épaule. L’étrange maisonnette ne tarde pas à disparaître dans mon dos, un petit peu trop rapidement par rapport à ma vitesse de marche… mais qu’importe, cette escapade - ou ce rêve d’une nuit - est belle et bien finie !