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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.
Désireux de séduire sa belle, Thomas Rosenbach doit d’abord se faire bien voir par sa future belle famille. Rompu aux arts de la mondanité, il invite sa belle-mère, la mature et sublime Pearl Hennessy, à un pique nique en pleine nature. Qu’est ce qui pourrait chambouler cette magnifique après-midi ensoleillée dans le désert ? La chaleur, les sandwichs, les pumas, peut-être aussi... un désir interdit ?
Les plaines sauvages, ce n’est pas exactement le même décor que Central Park pour un pique-nique. Thomas est néanmoins bien décidé à faire goûter à sa belle famille les joies de cet art culinaire moderne et raffiné. Il fait beau, chaud, quelques arbres offrent leurs ombres aux deux cavaliers qui tentent de prendre l’air loin de Silverstone et de ses mondanités. Rien de mieux qu’un tête en tête en toute décontraction pour adresser ses intentions à sa future belle-mère, la séduisante et expérimentée Madame Hennessy. Demander la main d’une dame, c’est un art où il est important d’être constant.
Il ne tient plus qu’à vous de choisir ! Comment Thomas Rosenbach, l’élégant et athlétique avocat new-yorkais, va-t-il formuler à Pearl Hennessy sa demande très particulière ? Se laissera-t-il troubler par les beaux yeux sombres de la femme fatale de Silverstone qui a déjà fait succomber tant d’hommes ? Le temps est bon, le ciel est bleu…
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Séduisant, charismatique, terriblement beau. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier Thomas Rosenbach, avocat de profession, « fils de » en l’état en cette merveilleuse journée de février. Depuis maintenant quelques semaines, le jeune homme s’était mis en tête de courtiser la jeune Rose Hennessy qu’il espérait faire sienne pour l’éternité. Au moins jusqu’à leur premier enfant, soyons réaliste. Après cela, elle ne l’intéressera plus vraiment.
Sûr de ses charmes, il avait eu l’idée de jouer sa meilleure carte : celle du gendre idéal auprès de la mère de la jeune femme. Pearl Hennessy était un exemple d’élégance et, pour l’avoir vu à la Silverstone Society, cela ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’une femme raffinée aimant être surprise.
Thomas est un homme plein de surprises. Il avait donc invité Pearl pour s’essayer à l’art du pique-nique. Il avait déjà eu l’occasion d’en faire à New-York, c’était assez divertissant. Aucun doute qu’à l’ombre d’un arbre en plein milieu du désert, il saurait lui faire comprendre ses intentions envers sa fille.
Ils chevauchent donc tous deux leurs beaux étalons, se dirigeant vers le point de rendez-vous. Thomas avait tout prévu, des domestiques attendaient, prêts à leur servir toute sorte de petits sandwichs accompagnés d’un vin très délicat qu’il avait acheté à la belle italienne de l’épicerie. Le jeune Rosenbach arrache même quelques rires cristallins à sa future (il l’espère.) belle mère. Déjà enchanté par son sourire, il sent qu’elle succombera très vite à son charme légendaire. Ils terminent leur balade dans un course magique et mystérieuse, Thomas laissant Pearl gagner par pure galanterie.
Dans un geste de la tête replaçant sa petite bouclette, Thomas descend de son cheval et frôle la main de la dame, électrisant l’air d’un sourire en prenant les rênes de sa monture pour les remettre à un domestique. Tout est en place, une petite nappe fleurie vient même apporter une touche bucolique à l’endroit. « Madame Hennessy, je dois admettre que vous êtes une cavalière exceptionnelle ! Tous les hommes de la society se damneraient pour partager un tel moment avec vous ! ».
L’avocat enlève alors ses gants de cuir qu’il jette à un domestique venant leur apporter un verre de vin. Replaçant sa mèche dans un sourire, Thomas pose une main sur sa hanche, ébloui par le soleil hivernal, sa beauté irradie. Il lève alors son verre en direction de Pearl et lui sort son plus beau sourire. « A quoi souhaitez-vous trinquer ? »
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Pearl Hennessy
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Name : Pearl Carson
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Crédits : @STOLAS
DC : Maxence Burke & Nadie & Jacob Kalawai'a & Grace Monaghan & Harold Beaver
Age : 43 ans
Statut : épouse de Liam Hennessy, mère de Rose et James
Job : Membre de la society, femme de notable et chef de gang
Habitation : La maison Hennessy se situe à proximité de l'usine d'armement, sortie ouest de Silverstone.
Satisfaite et honorée d’être l’objet d’autant de délicatesse, Pearl riait aux éclats, de son beau rire limpide et hypocrite, en galopant aux côtés du jeune Rosenbach. Acceptant la main tendue pour descendre de cheval, elle se sépara de son corps athlétique avec un sourire amusé. Pour un notable qu’on a toujours torché avec des carrés de soie, il avait les épaules d’un vrai cow-boy. Depuis leur départ de Silverstone, elle se surprenait à songer qu’il n’était pas seulement exceptionnellement beau mais il était aussi de charmante compagnie. Ce n’était pas le couteau le plus affûté du tiroir de toute évidence mais il était très attentionné et bien élevé. Un climat dont Pearl avait bien besoin quand ses fréquentations habituelles était un alignement de rustres, de barbares grisonnants, d’adolescents mal dégrossis et de gredins vulgaires.
-Trinquons...aux cœurs que vous devez briser ! s’exclama-t-elle en faisant tinter le cristal de son verre contre le sien.
A aucune moment l’idée ne l’effleurait qu’ils étaient ici pour parler de Rose. Les ambitions des Hennessy pour leur pupille n’osaient pas encore rêver aussi loin.
Avec un mmh de délice, elle accueillit dans son gosier sec la première gorgée de vin. Il était probablement très bon puisqu’il avait une amertume différente de celui qu’on servait habituellement dans leur maison. Aussitôt, elle porta la main à ses lèvres pour empêcher une goutte de couler le long de sa gorge. Elle lui jeta un regard fugace, qui dura un battement d’aile, de jeune fille farouche comme elle l’avait été, il y a longtemps.
-C’est une délicieuse idée...je suis tellement flattée que vous vous donniez la peine de distraire mon après-midi pendant que mon mari est absent. Mais maintenant je m’en veux de priver des femmes plus jeunes de votre présence.
Ses boucles brunes tombaient sur son front et sa gorge. Même si elle ne doutait pas de sa beauté, qui avait été lourdement capitalisée pendant toute sa vie, Pearl ne pensait pas pouvoir exercer un charme très efficace sur un homme de l’âge de Thomas. Pourtant, telle une Mrs Robinson du Far West, elle ne se refusait pas la vue que donnait à son regard le dos large et puissant du jeune nanti et ses mains belles mains propres d’étrangleur. La corolle de sa jupe s’étalait dans l’herbe comme un beau coquelicot. Le rouge était sa couleur : il excitait les taureaux. En méridienne, le tissu à peine relevé de sa robe révélait ses bottes nouées jusqu'en haut du mollet. Il ne lui coûtait pas beaucoup de s’asseoir dans l’herbe, même si c’était original pour pareille galanterie. En méridienne, le tissu à peine relevé de sa robe révélait ses bottes nouées jusqu'en haut du mollet.
-Allons, maintenant faîtes moi rêver. Parlez moi de NewYork…, lui demanda-t-elle avec une lumière avide dans le regard.
« Il est vrai, mais … Dans la flatterie, il n’y a aucune précaution à prendre et aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin. » Un sourire ravageur se dessine alors sur le visage du bourreau des cœurs. Alors, le duo magnifique trinque aux cœurs brisés, merveilleux moment à l’unisson quand deux coupes s’entrechoquent. Les lèvres qui ont embrassé tant de femmes se posent alors sur le verre de cristal. Le jeune étalon réprime une moue de dégoût au contact du vin râpeux. La garce, la garce, la garce ! La belle italienne lui a vendu un vin immonde. Et cela lui a coûté une petite fortune ! Mais il ne lui en tient pas ombrage, cela la rend encore plus désirable à ses yeux… Il saura lui en parler lors de leur prochaine rencontre. Il lui fera boire pour qu’elle se noie dans sa fierté et ensuite il… Non Thomas, on se concentre sur l’objectif de la journée : mission séduction de belle maman.
Pearl Hennessy est peut-être belle et distinguée, mais elle a de vrais goûts de chiottes lorsqu’il s’agit du vin. La femme mûre semble s’en accommoder. Il lui sourit alors à nouveau, toujours sous ce soleil hivernal du mois de février 1887. « Oh, ce n’est rien, je suis certain que votre conversation est bien plus agréable que la leur. » il se permet d’ajouter, posant sa main sur l’imposant tronc d’arbre et replaçant sa mèche (encore oui.) dans un geste « l’oreal » de la tête. « Je préfère passer du temps avec une femme d’expérience. »
Alors, évidemment, quand elle lui demande de parler de lui, Thomas s’exécute, voulant prendre place à côté d’elle, parmi ses jupes et ses bottines qui remontent jusqu’à ses sublimes mollets… Non, il s’égare et trébuche en voulant s’asseoir, déversant son verre de vin sur la robe de Madame Hennessy. « Oh ! Je suis confus ! » Il sort alors un mouchoir blanc brodé de ses initiales de son veston et entreprend de tapoter la poitrine saillante de cette voluptueuse femme, suivant le rythme de sa respiration. Troublé par ce moment, il la regarde alors, tout en tapotant. « New-York est une ville remarquable, vous y êtes la bienvenue lors des absences de votre mari. » Il rit alors, faisant un geste de la main afin que les domestiques commencent à servir le repas.
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Pearl Hennessy
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Quand le vin se renversa sur son pourpoint, Pearl retint un cri furieux. Est-ce que ce grand crétin à mèche s’imaginait qu’elle pouvait disposer de tenues aussi coûteuses d’un claquement de doigt ? ...Oui c’est probablement ce qu’il pensait. Son bras qui allait se lever pour le gifler comme elle aurait giflé Daisy ou Fraser attrapa aussitôt son verre et elle bu une gorgée d’apaisement.
-Ne...vous inquiétez pas... , sourit-elle, les yeux légèrement plissés, ce n’est rien, vraiment…
Il n’en fallait plus beaucoup pour qu’elle considère qu’il l’avait fait exprès. Pour éviter qu’il n’écrase sa grosse chaussure sur son jupon fragile, Pearl releva d’un coup le pan de sa jupe, révélant jusqu’à son genoux dans un geste qui ferait blêmir même une catin du Purse. C’est que la noblesse d’aujourd’hui, elle l’avait acquises à grand coup de déhanché et en montrant ses chevilles plus d’une fois avec des pensées impures. Son regard se baissa sur la main qui lui épongeait le buste en insistant particulièrement sur sa poitrine. Tandis ce qu’il baragouinait des nigauderies sur New-York en pressant son petit mouchoir sur la coque de son corsage, Pearl le dévisagea avec une pointe d’incompréhension au fond des yeux. Bien que, respectant la mode de son temps, elle était ficelée jusqu’en haut de la gorge, elle sentit avec quel empressement ses petits gestes se dirigeait.
-Merci, dit-elle sèchement. Je crois que ça sera bon. Il est ruiné mais c’est…, la pièce la plus chère que je possède, une bagatelle.
Elle ouvrit des yeux un peu plus grand en remarquant les joues du garçon qui se pigmentaient. Pour un peu, il ressemblait à un client inexpérimenté à sa première séance avec la Fields. Compréhensible si on y réfléchit car il n’y a personne de plus exigent et de plus impitoyable en matière de jouissance qu’une femme qui a dépassé la trentaine. Qu’à cela ne tienne, elle déboutonna rageusement la boutonnière de la petite pièce qui couvrait sa gorge et son corset, la tendant sans une parole à un domestique pour qu’il s’en charge.
-J’y penserais… Monsieur Hennessy est tellement absent ces derniers temps…
Ce disant, elle saisit un des petits sandwichs proposés par une servante, l’ouvrit et le fit immédiatement tomber sur la cuisse de Thomas dans un geste revanchard qui ne faisait pas beaucoup d’ambiguïté.
« Oups ! Je suis confuse ! » s’écria-t-elle en l’imitant.
Aussitôt, elle lui arracha son mouchoir pour éponger l’épaisse tâche de sauce qui venait de s’effondrer sur sa jambe. Avant qu’il ait le temps de réagir à quoi que ce soit, elle lui plaqua son doigt contre la bouche dans un signe de silence autoritaire.
Oulalah, qu’entends-je ? Absent ? Mais pas du tout.
Félicitation vous avez réveillé le shérif des mœurs ! Vous pensiez qu’on interviendrait plus tard ? Et non, le sheriff n’est pas content : vos frasques adultères dignes d’une chanson de Brassens ne resteront pas impunies. Gare au courroux des pionniers qui rêvaient de la conquête de l’ouest et aussi ceux qui font exploser des mines. Un nouveau challenge vous attend.
Vous êtes autorisés à poster en attendant, bande de petits teinturiers du dimanche.
Destiny
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Dim 21 Fév - 16:57
Animation de Saint Valentin
Entre les griffes du destin
avec
@”Pearl Hennessy” & @”Thomas Rosenbach”
Pendant que le vin déborde et que les sandwich chutent, une menace bien plus grande que le mariage de ces deux jolies cœurs rôde. Tapis dans l’ombre, une bête aux muscles puissants n’a pas perdu une seule miette de ce pique-nique... Comme un éclair dans le brouillard, elle passe à l’attaque sans que personne ne la remarque.
Alors que la sublime mais néanmoins dangereuse Pearl apprend à faire connaissance avec son si serviable quoique maladroit beau fils, Thomas Rosenbach, l’homme taillé dans une montagne, un cri retentit dans l’enceinte de la clairière ! Dépassant des buissons, une paire de jambes solitaires vient d’être découverte par le dernier de domestique encore debout. Il semblerait que la nouvelle noblesse de l’Ouest ne soit pas la seule invitée de ce festin : un énorme fauve aux yeux d’or menace la douceur de cette délicieuse après-midi. Dans un chaos aussi total que soudain, le pumas sort de sa cachette, s’élançant dans la lumière. La gueule carmin, il regarde le trio maîtres-serviteurs avec avidité et gourmandise - quel met savourer en premier ? Fin connaisseur, l’animal semble vite dévouer son attention à la créature dont les formes aussi pulpeuses que généreuses lui ont ouvert l’appétit : Thomas Rosenbach ! Le gentlemen au cœur d’artichaut fera un parfait repas pour une créature peut-être aussi puissante que lui. Alors, il commence à s’approcher à pattes de velours, découvrant des crocs acérés et souillés par des effluves de sang (les jambes, souvenez vous). Pendant ce temps, le domestique rescapé se réfugie derrière la voluptueuse MADAME HENNESSY, sentant peut-être ses talents cachés de chasseuse d’hommes...et de fauves.
Aux armes, les pique-niqueurs ! Pearl et Thomas survivront-ils à ce face à face avec la faune sauvage d’Amérique du Nord ? Qui est la vraie demoiselle en détresse de ce duo ? Le prolétariat vaincra-t-il grâce à la survie du dernier domestique ? Chez qui la tête du puma finira-t-elle en décoration murale ? Mais surtout : est-ce que quelqu’un a un fusil et si oui, ou peut-il bien le cacher ?
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« Madame Hennessy, ne parlez pas de bagatelle lorsqu’il s’agit de vos affaires. » Il lui sourit alors, plongeant son regard de séducteur dans celui de Pearl. « Je ferai venir le tailleur de ma mère chez vous afin de réparer ma maladresse. » Mais alors qu’il ne s’y attendait pas, elle déboutonne le haut de cette robe, laissant tout le loisir au jeune avocat de découvrir ce qu’il n’osait même pas imaginer. Mais il se reprend vite, il n’est pas question de penser à de telles choses. Il courtise sa fille après tout. A peine a-t-il le temps de reprendre ses esprits qu’elle laisse échapper un bout de sandwich sur son pantalon. Ce qui semble déranger le jeune homme, c’est qu’elle l’a fait exprès. Toutes les femmes finissent par être des garces perfides. Sa sœur est le meilleur exemple.
Mais Rosenbach oublie toute colère envers elle lorsqu’elle pose un doigt sur sa bouche. Cet autoritarisme lui donne des frissons alors qu’elle s’empresse d’essuyer la tâche. Il la regarde alors et s’imagine qu’elle a fait tout ça juste pour le plaisir de toucher sa jambe. Il peut le comprendre, il ne lui en tiendra pas rigueur. Lui-même aime admirer son corps devant le miroir tous les matins, il n’y a rien de mal à le désirer, c’est tout à fait naturel même.
Pendant qu’il bave sur son propre corps, il ne remarque pas le carnage qui est en train de se dérouler dans son dos. C’est d’entendre le domestique apeuré et surtout la vue du chat géant ensanglanté qui le font bondir d’un coup, mettant madame Hennessy derrière lui dans un geste purement héroïque puisqu’il n’a rien pour se défendre. La bête se dirige droit sur eux. Envers vers lui visiblement. « Ne craignez rien, j’ai lu tous les livres de Hike Morn ! » Le célèbre aventurier de l’extrême de l’Ouest. Tout le monde le connaît.
Alors, une phrase lui revient en mémoire : On ne grimpe pas avec ses cuisses et ses bras, on grimpe avec ses tripes.
Et des tripes, il n’en a pas vraiment Thomas Rosenbach élevé avec une cuillère en argent dans la bouche. Mais, volontaire, il veut faire bonne figure, alors, il envoie quelques sandwichs sur le fauve dans l’espoir de le calmer… Après avoir mangé deux domestiques, il ne devrait plus avoir très faim. Il regarde alors brièvement le domestique réfugié derrière Pearl. « Mais allez chercher les raisins au lieu de rester là ! »
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Pearl Hennessy
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-Mais enfin faîtes quelque chose ! hurla Pearl, épouvantée par cette apparition.
Bientôt, ses craintes se déportent du fauve à la brute épaisse qui pourtant la protège de son large corps athlétique et appétissant. Est-ce que ce mollusque imbécile vient de suggérer une stratégie de défense à base de sandwichs triangles ? Alors qu’elle se suspendait de terreur à ses hanches de jeune cheval, il lui prend à regretter l’ossature fessière plus anguleuse de son mari qui avait au moins la décence d’être toujours armé au flanc. En tâtant le derrière et la ceinture de Thomas, elle s’exclama :
-Bon sang mais vous êtes désarmé ! Alors qu’elle recule, suivie par les domestiques affolés qui choisissent soigneusement leur ligne de défense, la redoutable criminelle perd patience. « Mais enfin quel homme est désarmé hors de chez-lui en Amérique ? » Le fauve lèche ses babines en s’approchant langoureusement de Thomas, de toute évidence mis en appétit (différemment que Pearl précédemment) par ce tendre jambonneau bien épais et bien gonflé qui s’agite. « C’est New-York qui vous a rendu aussi nigaud ? »
Comment faire ? Mila Rosenbach ne serait pas contente si son fils aîné mourrait lors d’un pique-nique avec Pearl, et cette dernière ne voulait pas se fâcher avec la femme du maire. Par instinct de survie, elle pris encore quelques distances avec la proie du monstre. Bon Dieu, s’il fallait vraiment en arriver là… Ils avaient tous de la chance d’être partis compter fleurette avec l’armurière de Silverstone ! Quelle humiliation…
Pearl dégrafa théâtralement sa jupe, fendant le tissu et révélant une paire de jambe absolument merveilleuse pour son âge. « Je sais, je sais » Telle un super-héros millionnaire, elle demandait toujours à son tailleur de prévoir une petite astuce de déshabillage au cas où elle devrait passer rapidement de beauté mondaine à arme fatale. Le tissu révéla deux armes de poing à ses hanches ainsi qu’un porte-jarretelle du meilleur effet.
« Baissez-vous Thomas ! » Se jetant sur le côté d’une façon qui inspira probablement des générations de scénaristes à Hollywood, elle tira une salve de balles en direction du puma pendant la suspension, équipée d’un revolver dans chaque main. Elle se réceptionna en une roulade, réarma le chien en faisant rouler la crosse dans sa main puis mitrailla à nouveau le pauvre animal. Pearl pensa à ce que lui disait Liam sur la préservation des espèces et la beauté des paysages environnants. Désolé mon bichon d’amour, je n’ai pas eu le choix.
Bien-sûr il en fallait plus pour venir à bout d’une créature au cuir aussi épais mais cela était déjà plus efficace qu'une catapulte de sandwichs.
« Vous ne direz rien à votre mère, n’est ce pas ? » cria-t-elle en gardant le fauve en visuel.
Tout ce sang versé pour un pique nique...pour un peu ça lui rappelait sa jeunesse.
Evidemment qu’il est désarmé, il vit à New-York. Il n’en a pas besoin. Il reste coi devant l’autoritaire madame Hennessy. « Mais … Je … » sont les seuls mots qu’il peut sortir. Il avait pourtant lu Hike Morn.
Heureusement, cette femme est pleine de ressources (et d’armes visiblement). Alors qu’elle détache sa jupe, les yeux de Thomas ne savent plus ou aller : la jambe, le gros chat, la jambe, la jambe, non, le gros chat, le … Arrrrgh c’est si dur d’être pris entre le danger et le désir ! Dans la précipitation, il comprend de travers les mots de Pearl : « Baisez-vous Thomas ! » . Comment ça ? Il regarde alors sa propre main et y fait un petit bisou avant de comprendre qu’il s’agissait de se baisser et non de baiser. Bref, il se baisse donc et admire la souplesse de la dame tout en se bouchant les oreilles (il n’aime pas les coups de feu.). Il se relève alors, admirant les dégâts. L’animal est blessé et madame Hennessy, plus sexy que jamais le tient en joue.
« N..Non je ne dirais rien à ma mère. » Mais à une seule condition. Tout de même, Thomas Rosenbach vient de se ridiculiser. « Vous ne parlerez de cela à personne. » Il s’éloigne de l’animal, reprenant son sourire charmeur. « Auquel cas je me verrai obligé de parler de votre remarquable performance Madame Hennessy. »
L’avocat regarde alors autour de lui. Quel gâchis ! Des domestiques en moins, des sandwichs en moins, du vin bon à jeter. Et dire qu’il devait lui parler d’un futur mariage. Hum, d’ailleurs, il est bien sur sa lancée, alors, il va continuer pendant qu’elle reste en équilibre face au fauve.
« Ah et je souhaiterais épouser votre fille également. L’alliance de nos deux familles ne peut être que bénéfique pour Silverstone et … Votre fille servira parfaitement nos intérêts communs. » Sous-entendu : les siens.
Enlevant son veston afin de se retrousser les manches, Rosenbach regarde alors la mère de famille. « Oh mais je manque à toutes mes obligations, puis-je faire quelque chose afin de vous aider ? » Il regarde le domestique. « Vous ! Allez chercher nos chevaux enfin ! »
Dans un geste chevaleresque, il attrape alors les rênes des animaux, tendant la sienne à Pearl. « Faisons vite, selon Hike Morn, même blessé, ce genre d’animal peut courir vite ! »
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Pearl Hennessy
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Pearl est déstabilisée un instant par cette demande impromptue, en plein safari. Tenant le fauve en joue, elle se tourne vers Thomas puis immédiatement à nouveau vers le puma. Ou le jaguar. Enfin cette saloperie pleine de dents auquel Will est allergique. Liam saurait dire ce que c’est.
-Vous voulez épouser Rose ? Crie-t-elle, interloquée.
Le monstre pousse un grognement guttural comme s’il désapprouvait cette union. Pearl recharge sa carabine à compression turbo thunée automatique et tire à nouveau dans le flanc de la bête. Les animaux n’ont pas leur mot à dire quant aux affaires du Silver Gang. Contrairement aux apparences, il y a une hiérarchie dans ce foutoir.
-Mais vous en êtes sûr ? Enfin je suis flattée, s'étrangle-t-elle par dessus les cris des domestiques agonisants, les glapissements des vautours qui commençaient à former un large cercle autour d’eux dans le ciel et le vent sifflant qui s’élevait dans la brousse. Mais vous savez Rose a très mauvais caractère et elle est particulièrement dépensière ! De plus elle chante vraiment faux !
En réalité, cette union est une aubaine pour la famille Hennessy. Mais à ce moment, Pearl est un peu troublée. Les hennissements des chevaux qui accourent vers eux l’arrachent à sa tourmente. Ressaisis-toi voyons, ce n'est qu'un bête pique-nique.
-Excusez-moi je plaisante. Oui ! Oui ! Oui je le veux ! C’est une merveilleuse idée, Thomas ! Je crois que vous avez raison, cela servirait nos intérêts à tous les deux !
Se fiant à l’érudition de Thomas quant à la faune sauvage, Pearl baisse le canon de son arme et s’élance vers sa monture. Les deux chevaux partent alors au galop avec leur cavaliers, abandonnant sandwichs, serviteurs et féroce ennemi à toute allure. Le vent s’engouffre dans les cheveux de Thomas, reproduisant cette ondulation naturelle qui fait sa signature et son charme. Il a l’air idiot et c’est aussi ce qui fait son charme. Pearl est songeuse. Ce mariage est une aubaine mais son cœur bat la chamade, comme si l’esprit de l’animal précédemment abattu avait transféré sa rage dans son cœur de femme fatale. Peut-être avaient-ils pique-niquer sur un cimetière indien et qu'elle portait maintenant la malédiction de la Féline.
« Arrêtons-nous ! » hèle-t-elle son date quand la distance entre les napperons ensanglantés et eux-mêmes lui semble suffisante. « Descendez tout-de-suite ! » lui ordonne-t-elle en agitant son revolver, pas vraiment menaçante mais ferme dans le ton.
Il n’y a qu’un seul arbre au milieu de la plaine et ce sera amplement suffisant. Pearl saute de cheval. « Allons, allons, nous devons discuter affaire avant de revenir à Silverstone ! » Il s’agissait de n’avoir aucun regret, de sceller le silence de chacun pour l’éternité et surtout, surtout, surtout de ne pas laisser filer ce corps de jeune percheron et cette mâchoire en angle droit qui à n’en pas douter servira de modèle à de nombreux dessinateurs de comics books dans le futur. La belle meneuse de la Silver Society ne souffrira pas plus longtemps de boire le thé en soupirant devant ce fessier anormalement ferme dans des bals-mouroirs.
A peine a-t-il posé un pied par terre qu’elle lui bondit dessus comme une lionne en furie et l’embrasse avec toute la passion d’une honnête citadine retrouvant ses instincts primitifs en vacance au Cap-Vert. Cette Mrs Robinson du far west refuse d’admettre la frustration plus longtemps alors qu’il s’agit sûrement de sa dernière chance de se taper le plus beau morceau du désert.
-Montrez moi comment Hike Morn bouffe du fauve, Thomas Rosenbach.
Pearl Hennessy est une femme d’action, mais elle a tout compris. Voilà qui est pliée, il épousera Rose Hennessy. Il se fiche bien qu’elle soit dépensière et chante faux d’ailleurs. D'un, il lui donnera de l’argent de poche et de deux, elle aura tout le loisir de chanter dans leur future grande maison, car il ne sera pas beaucoup là. Oui, Thomas vise d’abord le district avant de devenir sénateur. Step by step comme on dit dans cette merveilleuse chanson disco que ces deux aventuriers en herbe n’ont pas encore l’honneur de connaître.
Les voilà donc partis, chevauchant comme à l’allée (mais un peu plus vite tout de même), fuyant le danger, laissant le fauve se repaître du domestique (de toute façon, il était nul). Thomas est tout de même un peu contrarié, il y a laissé son veston. Il se retrouve donc avec simplement une chemise de coton qui met terriblement en valeur son corps d’albâtre aux muscles proéminents (et croyez-moi, après toutes ces émotions, il n’y a pas que ses muscles qui sont proéminents.).
Alors, madame Hennessy lui intime de s’arrêter. Son ton ferme vient lui rappeler sa mère, Filippa, et même l’italienne à qui il a fait un gosse. Toute la vie de Thomas avec les femmes est faîte d’autoritarisme.
Ses bouclettes tombent là où il faut sur son visage pour lui donner un air vraiment très sexy (du genre Sherlock dans Enola Holmes là.). « Discuter affaires ? » Il regarde autour de lui, seul un arbre est présent. Ils auraient été mieux au manoir. « Ne voulez-vous pas que nous discutions de cela au manoir Rosen… ? » Mais il n’a pas le temps d’en dire plus que cette tigresse lui saute dessus. Il doit avouer que cette attaque est tout de même plus agréable. Pearl Hennessy est une très belle femme. Il lui rend ses baisers avec la même passion, la soutenant d’un bras (parce qu’il est fort), une main dans ses cheveux, il ne tient plus. Rose n’a pas à savoir cela et puis c’est tout à fait normal qu’il fasse cet effet là. Alors, sans aucune précaution (puisqu’elle n’a pas l’air d’y tenir plus que ça aux précautions.) Il l’emmène vers le seul et unique arbre (étrange coïncidence) qui se trouve dans le coin. Alors qu’il couvre son cou de baisers, il relève ses jupons afin de se frayer un chemin parmi les dentelles. Il lui parle alors de sa voix la plus suave. « A votre guise. »
Voilà donc comment Pearl Hennessy aura appris comment Thomas Rosenbach bouffe du fauve.
Morale de l’histoire ? Les bourgeois sont beaucoup moins sensibles lorsqu’il s’agit de leurs désirs. Pendant que certaines (Mae hein) font des simagrées lorsqu’elles se retrouvent contre un arbre devant le fait accompli, d’autres n’en ont absolument rien à faire. Et oui, quand faut y aller, faut y aller.