ft. Chris Pratt
Voici la partie la plus importante de la fiche : les anecdotes. Elle devra contenir 10 anecdotes minimum (sur 25 lignes minimum).
#1. L’histoire de l’humanité est celle de n’importe quelle famille. Une génération plante la graine, la suivante mange les pommes, la dernière débite le tronc en bois de chauffe. Joshua n’est pas le fils de son père, ni celui de son grand-père, mais bien de son arrière grand-père. Le premier qui a planté du tabac plus à l’Ouest, dans cette région de l’ancienne Louisiane qu’on appelle alors Bourbon County. Des terres fertiles qui surplombent le Mississippi à l'abri des inondations. Un pionnier du Sud, Josh, un vrai !
#2. Patterson a étudié à l’université d’été de Bâton Rouge. Ouais, comme ceux qu’il fait péter maintenant. C’est la chimie organique appliquée à l’agriculture qu’il apprend d’abord. L’adolescent expérimente sa première équation de retour à la ferme pour produire de l’urée. Le tabac de leur famille aurait fait concurrence à tous ceux des pays de l’Union avec un engrais comme ça. Bien dommage qu’il ait fait péter la grange à la place, foutu méthane des vaches. Le père sacrifie son dernier fiston au front parce qu’il paraît que ça vous transforme n’importe quel gosse en homme.
#3. Antoine Lavoisier a posé le principe qu'il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. La panse pleine de whisky et les pupilles éclatées à l’adrénaline, Joshua continue à expérimenter pendant ses permissions à la guerre. Parfois, le confédéré visse son canon sur la tempe de prisonniers alignés en ribambelle dans leurs chausses puant la merde. Une seule balle suffit à exploser trois têtes, parfois quatre, il a jamais trouvé l’inconnue qui résout cette équation là.
#4.
A force de charbonner dans les mines, Joshua croit encore à l’enfer. Plus au Seigneur, ça c’est foutu. Rien d’autre dans le noir que sa conscience pour punir ses actes de guerre. Il ouvre moins sa grande gueule, même le jour où une ponte décide de se mêler au reste des ouvriers à la cantine. La chaussette blanche sous l’ourlet du pantalon, il gueule à la recherche d’un nouveau boutefeu pour remplacer le dernier crevé d’une hernie. Les mains noiraudes de tous les nouveaux esclaves se lèvent pour attraper le souffle d’air contre un pauvre dollar. Pas la sienne mais on le choisit quand même parce que son père a écrit une lettre avant de passer l’arme à gauche.
#5. Pas facile à faire causer Joshua, mais quand t’y arrives, c’est pas toujours pour le mieux. Il a la menace facile. De te coller suffisamment de bâtons dans le fion pour te faire décoller jusqu’au nebraska par exemple. La plupart des gens essaient pas. Ses épaules de mineur qui tractent des chariots, sa gueule patibulaire d’ancien confédéré, son fusil dans le dos, tout ça dissuade. Pourtant il dégaine jamais le premier, ça et le manque de précision, ce sont ses défauts, pire depuis qu'il tire de la main gauche. Il encaisse bien mais rend mal les coups. Sa carrure de taureau excite toujours la foule quand on arrive à la renverser dans le sable. On lui a souvent pété la gueule à la sortie du saloon, ça va qu'il mérite.
#6. Un jour, Sean O’Reilly se la joue solo pour voler des bâtons de dynamites à la sortie d’un boyau. Comme ça qu’ils se rencontrent. Le voleur avait déjà chargé sur son cheval la caisse la plus à l’ombre, celle qui dégageait du gaz nitreux un jour où le soleil cognait à quarante sur la caillasse. Y’avait pas que des gouttes de chaleur qui coulaient sous son chapeau à Patterson. L’autre transpirait moins, comme un vrai chef. Il a rendu la cargaison avant de transformer son canasson en steak saignant. Les deux adultes ont pris le temps de parler plus qu’aucun autre jour depuis. Sean trouve que l’ingénieur à la gueule d’un bon soldat. Des têtes froides, ça manque dans sa bande, qu’il dit parfois.
#7.
Personne dans ce coin du monde bouseux pour tenir à Joshua la dragée haute sur la chimie, cette matière qui le captive. Dommage comme il est con sur tous les autres sujets. Surtout ceux qui demandent de l’humanité. Il a l’intelligence des mots qu’on lit, pas de ceux qu’on cause. Taiseux parce que personne ne tient vraiment à lui parler. Il veille sous son chapeau le plus souvent, adossé contre un tonneau que l'écossais rend moins rond. Ces gamins sont cons à crever de faire la guerre, peut-être pour ça qu’il leur prête sa vie sans concession. Mais il renifle et crache quand il voit Matthews, lui donne l'insulte gratuite. Sans la protection des deux frères qui pensent trop avec leur queue, il l’aurait déjà fait sauter minute la cocotte.
#8.
Joshua n’est plus le bienvenue au Golden Cat depuis qu’il a pété la moelle épinière d’une prostituée qui a pas su le faire bander. C'est rare qu'il perde complétement ses nerfs mais on connaît personne qui est parfait. La gueuse a pleuré bien fort et a demandé compensation comme si elle avait besoin de ses deux jambes pour bosser. Ces femmes, toutes des magouilleuses, il vous le jure sur la tête de son cheval. Le cow boy traîne ses bottes à l’Open Purse depuis. Les putains de Silverstone trouvent quand même le moyen de l’éviter à cause de la réputation de grosse frappe qu’on prête à sa tête. Toutes sauf Darlin, ça, c’est une garce qui en a dans le pantalon …
#9.
Patterson, il aime bien nettoyer son canon avec son écouvillon en crin de cheval. Ca lui met les nerfs au froid avant de vérifier que la nitro est bien stabilisée. L'euphorie des explosions, on laisse à la dinde rousse. Il vise même pas sa tête qu’il voit dedans quand elle lui fait remarquer qu’il passe plus de temps à astiquer qu’à tirer. Il la voit très bien même à l’autre bout de son canon tout propre dans lequel il a glissé l’oeil. Il a pour petit secret d’utiliser de la poudre sans fumée. Ca produit plus de gaz et moins de résidus à la combustion. Ca réduit pas que la production de fumée pendant le tir mais aussi l’encrassage du canon. Les jeunes préfèrent se la péter à faire de la fumée, parfois ils le font chier avec leur symbole, trop d’esbroufe. Quand le gars est de bonne humeur, le clan sait. Parce qu’il balance toujours la même phrase avec un petit sourire. Qu’avec la poudre sans fumée, ils auraient gagné la guerre.
#10.Un petit amusement propre à Josh au campement, c’est celui de qui tiendra le plus longtemps un pétard dans son poing fermé. Mieux que n’importe quelle bouteille pour vous mettre les nerfs à vif et révéler votre nature d'homme. Le sudiste a longtemps eu la prétention d’être imbattable à son petit jeu. Puis il a perdu contre Princessa qui s’ennuyait de sa roulette russe, allez savoir ! La détonation lui a arraché toute une phalange et esquinté la moitié d’une autre. Mais faut croire que plus avoir à se branler, ça apporte d’autres aptitudes à sa main droite. Josh continue ses parties de pétards et à gratter ses meilleurs sons à la guitare.
Il est un produit merveilleux
Expérimenté par la science
Et qui pour nous les miséreux
Fera naître l'indépendance
Tant mieux s'il éclate parfois
En faisant beaucoup de victimes
Chez nos ennemis les bourgeois
Cela nous venge de leurs crimes
Placez une marmite
Bourrée de dynamite
Quelle que soit la raison
En faisant explosion
La nouvelle ira vite
Car pour inspirer la terreur
Il n'y a rien d'meilleur
Qu'la dynamite !*
*Chanson anarchiste de Jean-Baptiste Martenot Pseudo/Prénom › Noé.
- âge, pays › Même chose qu'il y a 3 semaines.
- type de personnage › Pré-lien.
- Fréquence rp › Mon enthousiasme va bien retomber un jour, dites ?
- comment as-tu connu le forum ? › PRD Design.
- Chose à dire ? › C'est de la bombe bébé ! Allez
petit son d'ouverture ...