|
| |
| Since : 18/04/2022 Messages : 31
Faceclaim : Joaquin Phoenix Crédits : ©GHOEST
DC : Pearl, Maxence, Nadie, Jacob et Grace
Age : 39 ans
Statut : Fils aîné de la famille Beaver, père de 3 filles
Job : Contremaître de la scierie
Habitation : La maison des Beaver se situe dans le comté d'Imogen, au même emplacement depuis 1843. Harold vit avec ses parents, ses frères et sa fille. Toutefois, il n'est pas rare qu'il découche dans son cabanon de chasse ou Dieu Sait Où.
| Dim 24 Avr - 2:22
Harry Beaver
feat. Joaquin Phoenix
- NOM › Beaver - PRÉNOM › Harold, Bear, Esteban - SURNOM › On l’appelle parfois “Harry”. Les autochtones des montagnes l’appelaient Gato Montès à l’époque où il rapportait des trophées de chasse extraordinaires. Ça n’est pas resté. A la scierie ils l’appellent « boss » et c’est très bien comme ça. - DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 27 janvier 1849 dans une grange qui deviendra plus tard la ville d’Imogen. - GE › 39 ans - NATIONALITÉ › Harold Beaver est né dans le comté d’Imogen. - ORIGINES › L’ascendance de la famille Beaver est anglaise mais c’était il y a longtemps. - MÉTIER › Contremaître de la scierie Beaver, fils aîné du maire d’Imogen. - RICHESSE › Dans la famille, on parle de « fortune ». - ORIENTATION SEXUELLE › Les craintes de son père étaient fondées, Harold ne découche pas au bordel. Sa préférence va aux soldats, aux ranchers, aux bûcherons, bref, aux mecs. - STATUT SOCIAL › Héritier d’une prospère entreprise familiale, il s'occupe des chantiers. C'est une figure respectée parmi les ouvriers. Quant à l'intimité familiale, son père lui a demandé de descendre un rival politique lorsqu'il avait treize ans. Depuis, il est étroitement associé aux magouilles du clan familial dont il est l'exécuteur. - CROYANCE › Il place le récit familial au-dessus des prêcheurs. Elevé dans la foi protestante la plus austère, il ne se montre plus beaucoup à l'église et ne prie guère. Toutefois, il entretient quelques pensées délirantes autour de la Bible et se considère parfois comme "un des doigts de la main de Dieu". La chose était particulièrement prégnante quand il était à l'armée mais ça semble s'être calmé avec l'âge. Le mode de vie et le folklore des autochtones semble l'avoir marqué pendant la guerre et après. Du moins, ils lui ont inspiré un lien d'ordre spirituel qu'il entretenait déjà avec la nature, particulièrement la forêt. - SITUATION FAMILIALE › Harold vit sur la propriété familiale, à Imogen, avec ses parents, son frère cadet et son très vieux grand-père. Il a trois filles dont l'une, Sadie, vit également parmi eux. Bien qu'il soit toujours marié à la mère des enfants, les deux ne se sont plus parlés depuis bientôt 12 ans. Le membre de la famille avec lequel il a une vraie relation fraternelle est le fils adoptif de ses parents, Howard Redhooves, un gamin chétif devenu un gaillard assez indépendant (et sain d'esprit) pour quitter le cocon familial. - GANG/CLAN › La famille Beaver fonctionne un peu comme un clan. - OÙ VIT-IL/ELLE ACTUELLEMENT ? › Exactement là où on creusera sa tombe, à Imogen.
- SALOON OU ÉGLISE › Banni du saloon, il n'a plus de raison d'aller décuver à l'église. - WHISKY OU BIÈRE › L'alcool ne semble pas vraiment l'impacter. Souvent, il fait semblant de boire plus qu'il ne boit vraiment pendant que son interlocuteur, lui, commence à voir trouble au bout de la huitième tournée qu'on lui paye. Il aime les alcools qu'on partage autour du feu après une journée dans la pinène, les liqueurs qui réchauffent la poitrine. D'ailleurs, quand il commence à enchaîner les verres, c'est qu'il se chauffe un peu lui même, pour éclater une gueule. - VILLE OU CAMPAGNE › Harold a grandi dans la nature et une ville s'est trouvé voir le jour au même endroit. Il faut quand même rester modeste, Imogen est plutôt une halte en montagne. L'homme est taillé pour la forêt et la montagne où il vit, travaille et aime s'isoler pour chasser. Dans des villes comme Silverstone, sa silhouette perd un peu de majesté. - CHEVAL OU DILIGENCE › Il a une jument très compétitive qui vadrouille avec lui, mais il utilise aussi d’autres montures du ranch. Puisqu’il dirige souvent les lourdes cargaisons de bois qui sortent de la scierie, on peut dire qu’il sait aussi conduire une voiture. - POKER OU LECTURE › Les cartes il en a été dégoûté par sa grand-mère. Il n'est pas rare de le voir bouquiner ou gratter la mandoline dans son coin. - COLT OU WINCHESTER › Les deux ! Harold adore les armes, il en a toujours plein sur lui ! Sa chambre est une armurerie et une salle des trophées. Il sait quelle carabine manipuler pour abattre un puma, un ours polaire, un grand bison ou même un foutu crocodile après des années luxuriantes à détruire la faune des plaines sauvages. A l’armée, il a goûté à la manipulation d’un lourd arsenal létal dont il a gardé quelques souvenirs. Toutefois l’homme sait improviser : cuillère, briquet, chaussette, tout est une arme potentielle entre ses mains quand la situation l’exige. Pour faire parler des gars, les armes blanches sont bien-sûr à privilégier, et pour en faire disparaître, il a toute l’ingénierie moderne d’une scierie équipée à portée de main. Il n’est vraiment pas tatillon avec ça. - ARGENT OU FAMILLE › Cette question est restée gravée au fond du crâne de toute la famille Beaver. Ça dépend pour qui, - n'est ce pas ? - CALUMET OU MARLBORO › En devenant un vieux mâle, il s'est mis au cigare.
There are no saints in the animal kingdom. Only breakfast and dinner. - #1. Il est juste né. A cette époque la région ne ressemble à rien d’autre qu’une immense forêt. La nature est encore sauvage, pleine de fauves. Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est un faux-pas sentimental entre deux jeunes gens qui ne sont pas destinés. Les Beaver sont venus s’établir parmi les pins géants, dans une région où tout est à construire. Imogen n’est qu’un ramassis de cabanons minables entourés de souches fraîches et de loups. C’est aussi le nom d’une aïeule. Le patriarche, Harold Beaver, a acheté ce terrain avec ses dernières économies au terme d’une expédition périlleuse. Au début, il n’a presque aucun associé pour l’aider à abattre les arbres de sa propriété. Il faut être fort pour mettre à terre les géants centenaires à l'écorce plus dure que le cuir. Le vieux a souvent failli mourir, écrasé comme une chenille sous plus de mille cinq-cent livres qui s’affaissent dans un hurlement de bois. Tous les Beaver ont failli y passer, au moins une fois. Ils apprennent à glaner des baies et des champignons parce qu’il n’y a rien d'autre à manger et tous les hommes sont à cran. Le vieil Harold est un pilier, inflexible face aux éléments et intraitable avec sa famille. Atticus, encore jeune-homme, travaille plus qu’un employé pour ériger la scierie au milieu de la pinède. Son amourette avec la fille d’un ouvrier est comme une brise dans la forge. Il revient vite à la raison mais ses parents apprennent sa faute.. Harold décide d’enseigner une leçon à son fils. Le mariage sera pour plus tard, dans l’attente d’une alliance utile, mais le nouveau-né sera élevé sous le toit des Beaver. Sa mère est restée quelques mois et puis, pour contenter tout le monde, elle est partie. #2. Mrs Beaver, sa grand-mère, l’a élevé. Pendant l’enfance d’Harold, l’office de poste forestier est connecté à Silverstone. Les routes apparaissent, une ville voit le jour. Les lames de la scierie rugissent, les Beaver donnent à Imogen une charpente qui fait jaillir de terre l’hôtel, la banque, l’église, les quartiers du shérif, et puis plus tard le saloon et le bordel. Le vieux Harold ne parle pas beaucoup à son petit-fils. Les conflits avec les locaux et le rachat progressif du terrain occupent tout son temps. Dans la famille, le langage est souvent superficiel, on se fait comprendre. Harry est le seul enfant de la propriété. Personne ne le traite comme tel. Atticus a accepté son devoir et tente de lui donner une éducation qui en fera un Beaver. Père et fils chassent régulièrement, il faut nourrir les siens. Harry est dur à éduquer mais un père Beaver n’est jamais à cours de châtiment. Quand il a dix ans, la famille s’entend pour l’éloigner quelque temps. Il prend le train et s’en va en pension. #3. La pension pour garçons est en Virginie. Pendant quatre ans, Harry ne voit plus sa famille. Tout au plus ils lui écrivent à noël. Les surveillants ont peut-être réussi à le mater, à cet âge il n’est pas le plus gros crapaud du marais. Dans ses lettres il dit que tout se passe à merveille, qu’il a de bons résultats et d’autres choses fausses toujours démenties par la direction. De retour à Imogen, il est différent. Il a treize ans, il en fait dix-neuf. En serrant la main de son père pour la première fois, il découvre qu'Atticus s’est marié avec une épine de la région. La dame est la fille d’un gros fermier du sud, elle s’assoit sur pas mal d’argent - et elle prend ses aises. Dans la même poignée de main, Atticus présente à Harry son frère. Pas un bébé, une crevette toute chétive et très clairement conçue en dehors du mariage qu’on célèbre. Harry n’a pas tout de suite compris qu’Howard ne partage aucun lien de parenté avec lui. Il l’a immédiatement regardé comme un frère et pour punir ce cadet d’être sur terre, il commence naturellement par lui péter la tronche. Il ne se rappelle plus comment la présence d’Howard est devenue moins irritante puis habituelle. #4. Ce que redoute Atticus s’est produit : Harry revient de son séjour pire qu’il n’était auparavant. « Mais il est beaucoup plus calme » le défend sa grand-mère. C’est peut-être ce qui inquiète le jeune maire d’Imogen en guettant son gamin à travers la persienne, qui arme tout seul son équipement de chasse. Il est assez grand pour travailler, il est temps de briser le corps. La scie et la hache comme sceptres, la forêt l'avale chaque aube qui se lève pour bûcher jusqu'à la nuit et dompter la nature brut pour en faire des poutres. Howard le suit comme une ombre. Il n’y a rien là-dedans pour inquiéter la famille. Atticus ne se préoccupe pas de l’influence néfaste d'Harold sur un garçon étranger. Ce qu’il aime moins en revanche, c'est que son aîné manque un peu de virilité. Personne ne veut nommer les relents de la honte qui inspire un tel constat, d'autant qu'Harry n'est pas vraiment un minet. Il grogne comme un chien, mange comme un homme, encaisse comme un homme et se fond sans difficulté parmi les ouvriers de la scierie. Il n'a pas peur de suer et il ne détourne pas les yeux devant le sang. Mais Atticus a ses raisons de croire que l’armée pourrait l’endurcir encore un peu. #5. Les trompettes de la guerre sont rentrées depuis longtemps mais les canons tonnent toujours dans l’ouest qui ne se soumet pas. Harold et Howard quittent le domaine et partent garder les nouvelles frontières qui étreignent le Colorado. Les journées sont généralement tranquilles. Ils fouillent quelques voyageurs, confisquent des cargaisons et surtout ils arpentent les terres limitrophes pour déloger les autochtones qui ont l’habitude d’y camper. L’autorité convient mal au jeune-homme, elle a un parfum de parodies dans ce train-train facile. Les choses se compliquent rapidement, une escalade très lente qu’on remarque trop tard. Un accident arrive. Harold est envoyé vers un fort, assigné à une nouvelle mission. Le scénario se répète, pas de la même façon. On ne divulgue rien. Il voit du pays, quitte un poste pour un autre, au bout d’un moment il part même avec un grade et puis des éloges. Ses qualités militaires ne sont jamais questionnées dans les rapports. On l’écarte juste, poliment. A force de s’éloigner, les journées ne sont plus aussi tranquilles. L’argent de son père ne le protège plus des combats. Le champs de bataille semble l’appeler à lui. Howard l’accompagne toujours. Ils sont envoyés repousser des comanches (“des hordes” disait le major) qui défendent des landes forestières impraticables. Leur existence est un obstacle à la route qui doit traverser les bois impériaux. Leurs pieds se prennent dans les racines, les pentes glissantes ouvrent des gouffres sous leurs chaussures, impossible de voir d’où les tirs arrivent dans la végétation. Harry se voit crever sur ce parterre de racines noueuses. Les balles se plantent dans les troncs, la fumée des explosifs qu’on jette dans le dos aveuglent la forêt entière. La bataille est un carnage, l’apogée d’un cycle de violence qui vient de passer à la vitesse supérieure. Pourtant la vie s’accroche à Harry Beaver. Après des heures d’attente dans une chaleur étouffante, Howard le traîne à bout de bras jusqu’à un avant-poste. #6. La blessure le rend amer, il s'ennuie pendant sa longue convalescence. Au Fort, les deux rescapés du charnier ("héros") sont traités avec plus d’honneur, surtout Harry. Il prend de l’échelon, on le félicite, on lui colle même une médaille ! Sa carrière militaire connaît pas mal de succès, les gradés veulent lui confier des opérations suicidaires. Quelques hommes répondent à son commandement et il a une revanche à prendre sur la mort alors il y va sans hésitation. La terre est sèche, on garde toujours une balle dans son flingue pour s’exploser le caisson en cas d’attaque. Les tribus du coin ne rigolent pas du tout. L’armée escorte les convois sous des soleils sans pitié. Howard partage avec lui le fond de sa gourde. Leur escouade conduit pas mal de mômes à la potence. De retour au fort, Harry est capitaine. Les choses vont dans son sens, Atticus est ravi d’entendre parler de son ascension militaire. A ce moment-là, il tombe amoureux. Un peu bêtement, au coin du feu, peut-être porté par l’euphorie de ses propres succès ou englouti par les horreurs que ses yeux ont vus, il échange quelques mots avec une jeune recrue qui vient du même terre-terre que lui. Le garçon est un peu plus jeune, un vrai pécore, il a pas toutes les lanternes allumées dans le plafond mais Harry le connaît bien. C’est le frère d’Alice, la petite fille adoptée par les Beaver juste avant son départ. Il connaît bien la petite histoire de Brooke et il se garde bien de lui dire. Il croit deviner maintenant un autre secret de famille à partager avec ce compagnon. Et il a vu juste, mais Jaime passe du temps avec un soldat de son régiment. Il regarde leur petit manège de loin, ses yeux peuvent reconnaître les agissements que les autres ne voient pas. “Howard" ordonne Harry pour que l'autre baisse la tête, l’arme encore fumante. Le jeune soldat se retourne pour voir ce qui arrive par-dessus son épaule. Il est venu escorter les deux vétérans de son escadron dans une opération qui a été un succès dans les brèches du désert. Les ennemis ne donnent plus signe de riposte. Les armes sont encore fumantes et tout à coup, le jeune capitaine profite de cette accalmie loin du fort pour lui tirer en pleine tête. Voilà une bavure qui va faire moche sur son inspection, mais son complice de toujours l’a vu dans son regard : Harold n’a pas hésité une seule seconde. Quelques suspicions s'élèvent parmi les soldats et les majors prennent les devants pour l'interroger discrètement. L'entretien dure longtemps, on y parle plus d'étouffer que de réparer. Heureusement pour Harold, l’U.S Army ne joue pas à la guerre selon les règles. Ce "fâcheux incident", plus gênant que les autres, devient l’argument d’un contrat acceptable. Harold n'a jamais subi aucune conséquence pour ses forfaits, le meurtre n'est pas une exception. Il fait une dernière mission en échange d’une pension à vie. L’armée leur indique la porte de sortie, et un dernier ordre : disparaître. #7. L'armée se débarrasse d'eux, au coût d'une pension un peu trop généreuse. En échange, ils acceptent de se faire oublier et migrent vers le sud. Quand ils étaient soldats, les deux frères partaient souvent dans la nature pour débusquer un cerf ou quelques pécaris. Howard est le seul qu'Harold tolère dans ses escapades parfois périlleuses. Il lui parle comme il se parle à lui-même tandis ce qu'ils s'enfoncent sur la voie des trappeurs. Quelques marchands autochtones leur racontent ce qu'on dit sur des proies extraordinaires. Très vite, Harold en a la bave aux lèvres. Le village dont on parle semble avoir poussé sur l'avant-poste comme un gros champignon sur la base d'un tronc crevé. Ils campent en abord de la ville et traitent les peaux avec les autochtones du coin. Poussé par l'adrénaline autant que par le gain, Harold entraîne Howard à sa suite, dans les territoires les plus sauvages de la cordillère. Ils s'en vont parfois des semaines pour rapporter un trophée qu'ils s'empressent de vendre. C'est une vie de chien, digne des pionniers, à bouffer des fourmis et se choper des parasites au cul. Malgré les genoux qui tremblent, les doigts qui gèlent, la morsure du vent dans la gorge sèche, ils tiennent. La mort se précipite sur eux dans la gueule d'une panthère. Les années s'écoulent et Harold commence à biter un peu d'espagnol même si tout le monde le mélange avec d'autres linguistiques. Ils font quelques affaires pendant la longue attente et puis un jour, le calendrier est écoulé. Il est temps de rentrer. #8. C’est comme s’ils n’étaient pas partis. Harold retrouve ses parents dans une maison cossue avec terrasse et véranda. Son frère et sa sœur ont grandi. Charles n’est pas aussi « téméraire » dira-t-on que son aîné, il est plus réservé. Il ressemble moins au père. Pourtant c’est lui qu’Atticus a choisi pour lui succéder aux affaires. Pendant que les oncles jouaient à la guerre, la famille est devenue riche. Atticus est parvenu à mettre chacun à sa bonne place dans la machine familiale. Tous ensemble, ils célèbrent les noces d’Alice avec un riche fermier du coin. Harold et Howard sont arrivés juste à temps pour démêler une sinistre histoire d’amoureux écossais. Pendant la veillée, Harold et Atticus manquent de se battre ce qui laisse un soupçon glacé sur les célébrations. L’âge des coups de ceinture est un peu dépassé mais Harold sait exactement quoi faire pour apaiser la situation. Quelques jours seulement après le mariage, il présente à tout le clan une femme qu’il compte épouser grâce aux petites annonces matrimoniales. #9. Atticus est le plus véhément face à cette ultime provocation. Pourtant, hormis peut-être Howard, le reste de la famille semble percevoir cette union d’un œil plutôt favorable. Après tout, Harold a bientôt 26 ans, il s’est battu pour son pays, il a voyagé, quoi de plus normal que de s’accorder au présent la douceur d’un foyer avec femme - puis enfants ? Harold épouse Marcella, soi-disant lavandière, en l’absence de son père et dans la plus grande austérité. Elle vient vivre avec eux, il l’impose. Comme toujours, au début tout se passe bien. Il a l’air un peu moins bourru en présence de sa compagne et malgré ses découcheries, il semble apaisé. C’est une fille très discrète, avec des grandes dents et la peau tâchée, gentille. Ils sont tous un peu mal à l’aise autour d’elle, personne ne lui parle vraiment. Quant à Harold, il est très absent. Marcella passe ses journées en silence avec Madame Beaver tandis ce qu’il travaille du soir au matin, du matin au soir. Une petite fille naît dans la cuisine familiale le deuxième hiver. Atticus est ravi, ravi d’être grand-père. Il devient généreux avec le jeune couple. Deux autres filles naîtront dans la maison Beaver pendant ces trois années. Harold n’est pas un bon père, il n’est pas un père du tout. Il les voit à peine, se plaint constamment du bruit et fuit la maison pour ne pas en taper une contre l'autre. Le monde de l’enfance le laisse froid. Il laisse les Beaver élever ses petites à sa place et ne se retrouve mêlé à leur éducation que par touche accidentelle. Puis, petit à petit, il devient méchant avec sa femme. Ses geignements sur son territoire lui sont devenu insupportable, il n’a plus envie de jouer ce rôle là. Il n’est pas violent à propre parler mais il ne lui parle plus qu’avec mépris, il se moque de son intelligence, il la désapprouve toute entière, affirme qu'elle est une pute, trouvée sur catalogue. Personne n’a su ce qu’ils se sont dit mais un jour il l’a emmené pour une promenade sur le domaine et le lendemain, elle a fait ses valises sans lui dire au revoir en emmenant ses gamines. Madame Beaver correspond avec elle par courrier, de temps en temps. #10. La famille Beaver est la plus prospère du comté d’Imogen. La ville est sortie du sol grâce aux efforts du pionnier et son fils est devenu maire. Ils connaissent chaque famille de la région, qu’il défende comme un territoire. Charles, le plus jeune, est façonné par les ambitions d’Atticus. Howard et Harold donnent leur temps à la scierie mais surtout aux affaires du clan qui doit combattre mille menaces fantômes. Bien-sûr, ce n’est pas qu’en étant honnête homme qu’on amasse tout cet argent. Plus on construit, plus il leur faut d’espace et Atticus rachète les terres au meilleur prix, même s’il faut un peu chasser les fermiers pour cela. Sur la table de la cuisine, les formulaires, les propositions, les offres et contre-offres, ils sont tous un peu gratte-papiers. Harold est le dernier à abattre les géants dans la forêt, toujours secondé par Howard. Il ne va pas souvent à Imogen. Depuis quelques années, sa fille est venue vivre avec eux, sur décision de la grand-mère. Elle a 18 ans. Elle veut prouver sa valeur ou une connerie du genre mais Harold a été clair sur ce qu’il attendait d’elle, c’est à dire rien. Chacun est un rouage dans la mécanique d'Atticus, même le très, très vieux grand-père Beaver n'a plus la parole contre lui. Il ne parle plus depuis quinze ans. Tout le monde semble avoir vieilli de ce passé compliqué, trouvé sa juste place, même Harold. Ce n’est que quand Alice est parmi eux qu’une sorte de chaleur revient.
Pseudo/Prénom › Pearl ! .- âge, pays › 27 ans - type de personnage › Il s’agit d’un poste vacant. - Fréquence rp › Répartie assez équitablement sur mes cinq comptes précédents ! - comment as-tu connu le forum ? › Je fais partie du staff et je resigne tous les 4 mois ! - Chose à dire ? › Je pense que j’atteindrais mon max avec ce compte, je n’en ferai pas de nouveaux sans avoir supprimé quelqu’un au préalable (mais c’est pas au programme pour le moment). 9 sujets à répondre/ 32 ! Beaucoup vont certainement fermer prochainement et je vais diminuer la charge de certains persos pour RP avec Harry !
| | | | |
| Since : 26/02/2021 Messages : 134
Name : Cendre
Faceclaim : Tilda Swinton Crédits : behindfairytales (avatar)
DC : Fifi & Blair
Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
| Lun 25 Avr - 20:16 OH OUIIIII Re-bienvenue avec cette nouvelle tête J'ai trop hâte de découvrir ce que vous avez prévu avec l'arrivée d'Howard, je suis certaine que ça va encore être incroyable (écrivez des livres toutes les deux svp) À nouveau, je suis totalement embarquée par ta plume et par le personnage d'Harry, c'est fluide, prenant, bref, je suis FAN | | | | |
| | Mer 11 Mai - 12:30 mais je n'ai pas vu TA FICHE W H Y HARRY BB IL EST LÀ où sont mes pompons que diable enfin harry bb *tousse* un bon gros bébé oé j'ai tOUT LU, tout dévoré, comme d'habitude ton écriture quEL PLAISIR, tes images et métaphores c'est vraiment mes préfs ; puis alors, ce Harold. une denrée rare, un bon gros loukoum bien frais (s'il en a la texture il n'en a sûrement pas l'odeur), un bon mec un vrai, il est absolument parfait, et son vécu pluriel me PASSIONNE (c'est presque si j'aurais pas hâte qu'il tienne la jambe au vicaire avec ses histoires de trappe) (pas celle-là de jambe, l'autre, roh)toute la partie de l'enfance j'étais ATTICUS SALE CON et en même temps quand tu vois la suite quelle suite mes aïeux, l'histoire avec Howard (qui est déjà un personnage MAGNIFIQUE bordel) et celle là l'armée, c'est terrible, presque crève cœur, qu'Harry n'ait pas tremblé en abattant ce petit soldat, ça m'a détruit !!! rebienvenue à toi chez toi avec cette nouvelle tête trop hâte de te voir en jeu !!! ça va swinguer | | | | |
| Since : 18/11/2019 Messages : 682
Faceclaim : Jimmy les deux bottes Crédits : GHOEST
| Lun 23 Mai - 21:24
Bienvenue Harold ! Harold est définitivement un personnage qui s'intègre parfaitement dans le contexte du forum. A la fois sombre et tout en couleurs, j'ai hâte d'adorer le détester (ouais, c'est clyde qui parle là sorry) - même si je crois qu'en vrai je l'aime déja D'ailleurs, gosh le père Beaver, est-ce qu'on en parle ? et puis la relation avec howard....... je suis impatiente de lire tout ça !
☆ Boom baby ☆Te voilà enfin des nôtres, prêt à conquérir l'Amérique en allait faire du rodéo à gogo ! Avant toute chose n'hésite pas à vérifier que ton personnage se trouve bien dans les bottins appropriés, un oubli est vite arrivé ! Surtout quand on a hâte de valider les petits nouveaux. Faut nous pardonner. Tu pourras également te créer une petite fiche de liens, pour te faire quelques amis, car il y en faut, même dans l'Ouest américain. N'hésite pas à aller errer sur celles des copains et y faire un coucou. Promis, même les faciès les plus truandesque aboient plus qu'ils ne mordent. Aussi, n'oublie pas de remplir ton profil si le coeur t'en dit ! Et si tu le souhaite, n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord) pour discuter avec les autres membres. Tout le monde est très accueillant mais également très bruyant, ce qui peut laisser perplexe dans un premier temps. Tu verras, c'est comme débarquer dans une garderie pour tout petit ! L'équipe administrative ( @Clyde King, @Pearl Hennessy, @Makoyepuk Blackfoot, @Mae Matthews et @Jonas C. Bates !) reste à ta disposition pour la moindre question ou le moindre souci ! Have fun sur G&W ! | | | | |
| | | | |
| |