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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Never Fade Away
The Mighty Odss
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Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.

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EVENT UNFORGIVEN. An opera of violence
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Destiny
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Destiny
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EVENT UNFORGIVEN. An opera of violence Lj4l
Dim 24 Avr - 20:32
Unforgiven chapitre II
An Opera of Violence




☆ An Opera of Violence

Bienvenue dans le second chapitre de l'event UNFORGIVEN intitulé An Opera of Violence ! Ce qui se prépare est aussi terrible que ce titre emprunté à Sergio Leone. Merci à tous, on a hâte de lire vos plus belles envolées dramatiques dans ce RP qui va faire trembler nos timelines sur Guns&Whiskey !

Avant de commencer, vous êtres priés de prendre connaissance de quelques règles nécessaires au bon déroulement du chapitre. Ces règles concernent le lancé de dé qui est une prérogative de cet event ainsi que les informations dont votre personnage a besoin !


☆ Les règles du jeu

Facile.

1 réponse par tour
72h pour poster une réponse
1 jet de dé par réponse/tour.
400 mots maximum !

*Il est possible exceptionnellement de sauter son tour en prévenant le staff. Pas de réponse au bout de 72h, c'est au partenaire suivant de continuer et on ne peut poster qu'au prochain tour.


☆ Les dés

A chaque tour, vous effectuerez un jet de dé.

Il suffit de remplir l'encart prévu dans le codage de réponse en indiquant la catégorie de votre lancé et votre résultat selon ce modèle :

Code:

[b]☆ Résumé du post : [/b]

[b]☆ Catégorie de lancé :[/b] jet d'attaque, jet de défense, action héroïque ou lancé spécial
[b]☆ Résultat du lancé :[/b]



☆ Les 4 catégories de dés :


☆ Attaquer : Dé de 4

S'utilise pour toute action offensive

Exemple : tirer en direction de, porter un coup, foncer dans le tas, utiliser une arme lourde…

☆ (Se) défendre : Dé de 4

S'utilise pour toute action défensive

Exemple : se cacher, se mettre à l’abri, éviter, esquiver, créer une diversion, battre en retraite...

☆ Tenter une action héroïque  : Dé de 6.

Le jet d’action héroïque est différent d’un simple jet d’attaque. Le joueur doit décrire habilement la manière dont son personnage peut renverser la situation en utilisant différents éléments présent dans le narratif. Il tire ensuite un dé de 6.

Exemple : Irina vole au secours de Clyde, acculé par les ennemis au bord du lac où il n'a aucune couverture. Pour renverser la situation, elle traverse le campement en courant et glisse jusqu'à un abri derrière un canoë pour couvrir Clyde.

La limite est votre imagination ! Le staff a un droit de regard sur les probabilités qui sont proposées pour respecter quelques principes de réalité.

☆ Lancer de dé spécial :

Ce dé est lancé uniquement à la demande du MJ, n'importe quand dans le tour.


☆ La fiche de personnage



☆ La fiche de personnage ?

Vous disposez d'une fiche de personnage qui a vous a été communiqué par message privé sur le forum. Vous y trouverez une petite fiche de personnage pour chaque membre de votre équipe. Elle vous permet de consulter les avantages et désavantages spécifiques à votre personnage. C'est sur-mesure !

N'hésitez pas à poser vos questions à l'admin @Pearl Hennessy en privé sur le forum ou sur discord. Les suggestions sont aussi bienvenues ! C'est une mythologie que nous écrivons ensemble.


☆ Les deux bandes rivales :

Vos personnages sont répartis en deux équipe : le GANG O'REILLY contre LA TEAM JUSTICE. Chaque équipe bénéficie d'avantages et aussi d'inconvénients. La fiche que vous avez reçues est celle qui correspond à votre équipe. Vous n'avez pas accès à la fiche de l'équipe adverse !


☆ Les armes : Avant de commencer, chaque joueur doit justifier d’1 arme à l'exception de @Clyde King et @Timothy Smith qui équipent 2 armes.  

Exemple d'armes : carabine, paire de colts, magnum, pétoire, rolling block wiffle, high roller double action et autre midnight semi-automatique.

Il est possible d’ajouter 1 arme blanche plus tard dans la narration mais attention à être raisonnable. On peut sortir un canif de sa poche, pas une claymore enflammée.


☆ Armes lourdes : Chaque équipe dispose d’1 arme lourde utilisable 3 fois.


☆ Se déplacer : Aux trois premiers tours, tout le monde est à pied. A partir du quatrième tour seulement il est possible de prendre sa monture. Vous êtes libre de la nommer et d'avoir un historique avec elle.

Attention : toutes les montures peuvent mourir.




Premier tour !


☆ Ok, maintenant il se passe quoi ?


☆ Maintenant, c'est le premier tour :

On y va !

☆ Le déroulement d'un tour :

A chaque début de tour, un poste rédigé par le staff récapitule la situation et vous confronte à de nouveaux éléments.

☆ Le PNJ :

Y a un PNJ, Reuben Floyd ! C'est l'unique PNJ autorisé dans ce chapitre. Le staff dirige entièrement ses actions, c'est un personnage pivot de ce chapitre. Vous en apprendrez plus sur ce brave Reuben dans votre fiche de personnage et dans son poste d'ouverture. Soyez attentifs ! Certains d'entre vous le connaissent déjà.


☆ L'ordre de passage du premier tour :

1. IRINA 2. TIMOTHY 3. CLAYTON 4. CLYDE 5. MAE 6. KILIAN 7. SEAN 8. BARTEL 9. GRACE 10. JONAS 11. BENJAMIN 12. JASPER 13. JACOB


☆ Ton premier poste :

Chaque joueur doit décrire sa position (après lecture du poste de lancement qui vous donne déjà les indices) mentionner l’arme qu’il a choisi et préparer ses prochaines actions. L'offensive n'est pas encore lancée !


☆ Votre premier jet de dé !

Le MJ vous demande à tous de faire un lancé de dé à 4 faces en fin de poste sans remplir les probabilités. Ce lancé déterminera le prochain ordre de passage.


☆ Tu trouves qu'il y a beaucoup d'infos ?

Pas de panique. Le système est très simple et très compréhensible une fois en jeu. Laisse toi guider, on est copain.e.s, c'est pas du travail. Tout le monde aura son quart d'heure de gloire ! Plongeons dans ce western opera qu'on a tous écrit ensemble et on donne tout le drama, les effets, la musique de farwest, c'est le moment de créer sa légende !


Merci ! Je vous kiffe ça va être ouuuuuuf !


Destiny
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Destiny
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EVENT UNFORGIVEN. An opera of violence Lj4l
Dim 24 Avr - 20:32


Unforgiven




☆ Chapitre II, An Opera of Violence (premier tour)


EVENT UNFORGIVEN. An opera of violence Moonstone-Pond-Map


La pinède recouvre les deux tiers du comté. Certains arbres ont plus de cent ans. Le solide sapin d’Imogen ne couvre pas seulement la lande, c’est le bois avec lequel on construit les charpentes des maisons, des églises, il sert de table, de chaise, de perron, d’abri. Cette forêt a quelque chose de magique. Autour du lac de Moonstone, épargné par les bûcherons, on peut voir quelques géants. Les pins les plus hauts crèvent la cime du ciel. Lorsqu’on s’enfonce dans ses profondeurs, les rangées de troncs donnent le vertige.

Le campement du gang O’Reilly est installé dans la région depuis presque deux ans. Malgré les coups-durs et les intempéries, les provisions s’accumulent dans leurs chariots. Pour ces irlandais assoiffés de liberté, la pinède et le lac majestueux sont le paysage réconfortant d’un chez-soi. Ils vivent à la dure, la pluie éteint leurs braseros et un tour de garde permanent est nécessaire pour empêcher les curieux de s’intéresser. Les premières tentes se dressent à quelques mètres seulement du sentier, en contrebas. Les chevaux se reposent derrière un fourré et les dernières habitations descendent presque au bord de l’eau. Ils sont à l’abri du vent, dissimulés entre les arbres. A cette période de l’année, on ne commence à avoir froid qu’après six heure, les journées sont douces mais les nuits grelottent.

Le soir s’approche, bientôt la brume recouvrira le lac. On l’appelle Moonstone à cause du reflet spectaculaire de la pleine lune qui, quand le ciel est dégagé, frappe sa surface immobile d’une lumière blanche aveuglante.

@Clyde King et @"Irina Valanova" sont de garde ce soir. L’un est stationné à la pointe nord du campement. Dans son champ de vision : le lac, sa platitude infinie, et ses plages désertes. Déserte comme une garden party dans le caniar d‘Esperanza. Depuis le début de sa garde, y a pas un poisson qui remue. L’autre a les pieds plantés dans les feuilles mortes, cap vers l’ouest. Si quelqu’un arrivait en direction d’Imogen, c’est lui qui le saurait. Pas un raton, pas une fourmi. En parlant fort, les deux peuvent s’entendre, prêt à venir en renfort ou à tailler une bavette.

A l’intérieur du campement, la clique au grand complet : @"Sean O’Reilly" et @Mae Matthews discutent devant la tente du chef. @Grace Monaghan épluche des pommes de terre près de la marmite. @"Kilian O’Reilly" vient d’arriver, il a croisé Clyde et Irina.

C’est un soir comme les autres.

Les tours de garde sont bien rodés, depuis le temps. Quand un intrus s’approche trop, on pointe, et s’il continue, on tire. Personne n’a eu besoin de tirer jusqu’à aujourd’hui.

A l’horizon qui trouble déjà cette soirée si paisible, se dessine le bombé d’un chapeau melon. Plutôt que de passer honteusement son chemin, le visiteur s’approche plus franchement du vigile qui surveille ce bord de sentier qui rejoint la route d’Imogen. L’œil du canon ne semble pas l’impressionner.

Il a quelque chose à leur dire.


Destiny
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Dim 24 Avr - 20:32
UNFORGIVEN
An Opera of Violence

Reuben Floyd est un homme charmant. Très grand, il porte sur ses mesures l’uniforme iconique des détectives de la Pinkerton. Chapeau melon, complet gris, manteau noir élégant, la moustache n’est pas là pour plaisanter et, bien-sûr, chaussures de cuir.

« Bonsoir ! Quelle bonne surprise ! J’ai oublié votre nom. C’est ici qu’on vous trouve, de nos jours ? »

Le ton est hostile sous la bonhomie circonstanciée du détective. Il ne tend pas la main au molosse qui protège ce côté du campement, même pas capable de dire si c’est un homme ou une femme, un Clyde King ou une Irina Valanova…

Les canons se lèvent. A droite de Floyd, le jeune Timothy Smith, armé jusqu’aux dents, prêt à enclencher le chien à la première incartade. A gauche, une gueule qu’on a pas vu chez les O’Reilly depuis un paquet d’années : Jasper Borden, le redoutable pater familia du clan Borden. Ça commence à rappeler quelque chose ?

« Inutile de perdre la vie maintenant. Nous voulons discuter avec Sean O’Reilly. » Un sourire très fin de jubilation étire le coin de sa bouche. Reuben attend ces retrouvailles depuis longtemps.

Il n’est pas venu seul, les bois sont truffés de fédéraux prêts à lancer une offensive. La consigne ? Ne pas se faire repérer, rester discret, à l’abri dans la nature avec une bonne vue sur ce qui se passe pour intervenir le moment venu. Ils ont laissés leurs chevaux en contrebas, sur le sentier, hors de vue des criminels.
Bartel Murphy et Clayton Cogburn observe la rencontre à la  jumelle depuis une colline, même si la vue est sans cesse obstruée par ces foutus sapins. Jacob Kalawai’a est en première ligne, derrière un arbre, d’où il peut voir son shérif qui lui fera signe. Benjamin Blackship Jonas Bates sont tapis dans un fourré, ils ne peuvent voir que Jacob.

Floyd s’impatiente.

« Sean O’Reilly ! » La voix forte du détective perce le calme de la pinède et résonne dans tout le campement. « C’est l’agent Floyd, de la Pinkerton Agency ! Dîtes à votre molosse de nous laisser passer ! Moi et mes camarades nous avons un marché à vous proposer ! »

L’appel sinistre porte pour chaque O’Reilly le souvenir lointain d’une bien mauvaise rencontre. Le passé qu’on veut fuir frappe à la porte, et il s’appelle Reuben Floyd.


GET LUCKY
An opera of violence

☆ Résumé du post : Floyd revient du passé, aux portes du campement des O'Reilly. Il n'est pas seul : à sa droite un agent de la Pinkerton, de l'autre une gueule pas commode qui dit peut-être quelque chose. Il vient à la rencontre d'un membre du gang et demande à s'entretenir avec tout le monde -et avec Sean. Cachés dans les bois, plusieurs hommes attendent un signal.

☆ Catégorie de lancé : /
☆ Résultat du lancé : /

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Irina N. Valanova
Irina N. Valanova
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Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
Dim 24 Avr - 23:49
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An Opera of Violence

Tout est calme. Dans la quiétude du soir, le soleil meurt et la cigarette d’Irina également. Les dernières cendres se dispersent dans l’air printanier et avec elles, un soupir las de la russe. D’une main absente - celle ne tenant pas le fusil de chasse emprunté à Patterson -, la menteuse pathologique tâte ses poches à la recherche des précieuses. Un râle sonore s’échappe de sa gorge lorsque ses doigts ne se referment pas sur les contours du paquet familier.

« Oh blyat ! » grogne-t-elle assez fort pour partager son désarroi avec Clyde, posté un peu plus loin. « J’ai oublié mes cigarettes ! »

D’agacement, elle claque sa langue contre son palais, s’acharnant désormais sur les poches intérieures de son veston en sachant pertinemment qu’elles n’y sont pas.

« J’ai un copain qui a sniffé les cendres de son père, » lance-t-elle au gunslinger pour faire la conversation. « Ils s’entendaient pas trop. »

Dans l’ombre des pins rapprochés, une silhouette se détache. Les sourcils se haussent, le canon se pointe. En deux ans, personne n’est jamais venu troubler la sérénité du camp de hors-la-loi.
Durant un instant, Irina pense qu’Arthur est revenu, nostalgique de la boue et des mouches. Mais deux autres corps encadrent le premier ; le médecin n’avait guère d’amis, aussi l’apparition des trois petits cochons suffit à rendre la slave un brin suspicieuse. Les paupières se plissent.

« Bonsoir, » les salue-t-elle de sa voix grave, assez fort pour que Kingovitch l’entende. « Moi non plus, je le connais pas, ton nom. » Ses yeux se lèvent vers son chapeau. « Il est moche ton chapeau. »

Elle glousse si bien qu'elle renifle fort par le nez. Malgré son hilarité, le fusil est toujours bel et bien en place, prêt à tirer. Dans son dos, elle n’entend pas ni les autres, ni le feu qui crépite. Elle sait qu’ils sont là, cependant.
L’air soulève une forte odeur d’humus du sol. Son regard glisse vers les deux autres figures sorties de l’ombre. Elle visse sur eux un regard luisant, éclairé par ces étincelles qu’on ne trouve que dans les asiles.

« Tu es avec ton fils, » affirme-t-elle avec une belle confiance. « Pas une très bonne idée de se balader ici, le soir. Les loups, les- ah, mais je te connais toi ! »

Le dernier barbu a un effet une tête qui lui revient. Elle fronce un peu plus les sourcils, happée dans une concentration presque enfantine.

« Jaxon ! » se souvient-elle (non) et elle aurait tapé son poing dans sa paume (eurêka !) si elle n'était pas occupée à les menacer. « Calme, calme, Nif-Nif. Pas bon pour le coeur de s'énerver, » La moquerie la fait à nouveau rire. « Ouink ouink ! Arrête de sourire comme ça sous ta moustache, ça me fiche les poils. »

Pour prouver ses dires, elle leur présente son avant-bras moucheté de chair de poule. Les poils se sont hérissés de dégoût devant le petit air de fouine mesquine de Chapeau Melon. Et la fouine se met d’ailleurs à piailler, juste dans son tympan droit - le seul qui a encore une oreille -. Elle singe une grimace exagérée en se collant le petit doigt dans le conduit.

« Tu es fou à hurler comme ça ? Maintenant, tu arrêtes, » elle tapote son index sur le front du chanteur d’opéra - Irina a le bras long - en blasphémant des noms d’oiseaux en russe. « Bon, ils sont où les copains ? Vous êtes pas venus à trois, la gueule enfarinée comme ça… »

Un coup d’oeil par-dessus leurs épaules. Rien, si ce n’est l’obscurité des bois. Et la hache de Davis plantée dans un tronc encore tendre.

Le changement d’humeur de la russe opère rapidement. L’agacement se transforme en froideur. La bonhommie en sérieux. Ce n’est pas la mention de la Pinkerton qui la fait rouler des yeux ; la mention de molosse, plutôt. Elle est vexée.

Elle les toise. Son visage, comme son corps, sont légèrement penchés en avant, les épaules voutées, la face de biais, dans un déséquilibre physique en miroir de celui mental. Ses dents sont découvertes dans un sourire qui a des allures de blessures. Ses quenottes aiguisées claquent. Chomp chomp.

« Maintenant, mes petits poulets, vous reculez, » ordonne-t-elle en ajustant sa prise sur son fusil - à deux mains, cette fois -. Elle ricane encore en mimant les grognements d'un cochon. « Allez, hop hop hop, sinon je vous étripe comme des truites. Des cigarettes, vous en avez ? »


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☆ Résumé du post : Irina tchatche avec Clyde avant de se faire interrompre par les trois petits cochons. Elle est sympa au début, elle ne les a pas reconnu, si ce n'est Jasper, mais elle n'arrive pas à correctement l'identifier. Elle parle fort pour informer Clyde de la présence d'intrus sans dévoiler la position de King. Après avoir chitchat avec nos trois copains, elle leur demande de reculer (un peu plus sérieusement) en pointant son fusil et demande s'ils auraient pas une petite gauloise par hasard. Il y a aussi une hache plantée dans un arbre un peu plus loin.

☆ Catégorie de lancé : Dé de 4 (surprise)
☆ Résultat du lancé : 2






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Irina N. Valanova
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Mer 27 Avr - 14:25
UNFORGIVEN
An Opera of Violence

Il a dû merder quelque part. Un an dans ce trou paumé de l’Ouest américain, et toujours pas le début d’un début de piste concernant les coupables de la fusillade de Silverstone, à l’été 1886. C’est pas sa faute, pas vraiment : entre le marshal en libre service qui a cru bon de le mettre au frais pendant les premiers jours, et la population de la ville qui est à peu près aussi avenante qu’une nasse de vipères à sonnettes, il était pas aidé. M’enfin, il n’empêche qu’il n’est pas plus avancé qu’au premier jour, ou presque.

Alors il a un peu honte de l’avouer mais, quand on lui a dit que Reuben Floyd - le Floyd, briseur de grèves redouté des Texans - allait faire le déplacement jusqu’à Imogen, il a un peu paniqué. Ses Colts jumeaux, déjà dégainés, brillent comme s’ils étaient astiqués de frais - parce qu’ils le sont ; le cuir de ses bottines (dans la droite, un couteau forme une petite bosse, mais c’est juste une précaution, inutile pour l’instant) luit tellement qu’il reflète presque la lueur de la lune. Paré de son plus beau chapeau - pas le melon de l’Agence, il n’a jamais aimé, l’uniforme lui rappelle un peu trop celui de son père - il se tient aussi droit qu’un piquet au côté de Floyd, tâchant de faire bonne impression. Il ignore autant que possible le troisième membre du trio, un illustre inconnu qui a pour nom Jasper Borden.

Il tique un peu à l’usage du mot camarade - c’est plus fort que lui, ça lui hérisse le poil - mais se reprend rapidement. Timothy est pieux, mais les comptes qu’il devra rendre à son Dieu sont encore bien lointains, ça le terrifie nettement moins que l’idée de mettre Floyd en rogne.

« Est-ce qu’on a des tronches de vendeurs de clopinettes ? » répond-il immédiatement à l’impudente qui se met en travers de leur chemin. Il joue les bravaches, ses revolvers prêts à l’usage, mais son regard est rivé sur Floyd, en attente d’instructions. Et on ne lui a pas dit de tirer sur la vieille cinglée - pas encore.

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☆ Résumé du post : Pour l’instant, Timmy est sage comme une image. Il tâche de faire bonne impression à Floyd en tenant tête à Irina, ses deux Colts dégainés mais pas encore armés. Il ne casse pas trois pattes à un canard, mais il est là.
☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (surprise)
☆ Résultat du lancé : 1




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Mer 27 Avr - 15:10
UNFORGIVEN
An Opera of Violence

Piqué dans son orgueil, le vieux Cogburn juché sur la colline aux côtés du marshall Murphy ne cesse de grogner son mécontentement. La présence de la Pinkerton sur son territoire l’agace quelque peu. Mais surtout, ll n’a pas su prendre au sérieux la menace irlandaise qui entourait la petite ville sur laquelle il avait pourtant juré de veiller. Jacob avait raison de vouloir les surveiller ces vauriens. Mais lui, lui n’avait été qu’arrogance face aux allégations de l’adjoint zélé, minimisant les faits.

Floyd lui avait bien expliqué la chose. Les O’Reilly, frères connus et reconnus pour leurs méfaits, accompagnés d’une américaine anarchiste qui était vraisemblablement le plus gros problème de l’agent. Des histoires dont il n’a pas cherché à se mêler. Mais il a bien dû reconnaître que les portraits qu’il lui a présenté ressemblaient plus ou moins aux trois compères qu’il voyait souvent dans le coin. D’honnêtes trappeurs qui étaient en réalité des hors-la-loi. Et si les wanted qu’on lui avait mis sous le nez n’étaient pas d’une grande exactitude, il a bien dû reconnaître qu’il s’agissait bien d’eux. Le plus dur pour lui fût bien d’admettre que le petit King était aussi dans la bande. Déchirement.

“Putain d’sapins d’merde.” Qu’il marmonne le yeux collés à ses jumelles, observant le campement des hors-la-loi en contrebas. Le vieux shérif baisse alors ses jumelles pour se rouler une cigarette, gesticulant d’inconfort sur sa monture, n’ayant plus l’habitude de rester ainsi trop longtemps. Déjà, sa chaise à bascule lui manque. “J’vous l’dis, après ça, toutes ces conneries, c’est terminé pour moi, j’raccroche.” Il est bien évidemment terriblement vexé. La clope coincée entre ses lèvres sèches s’illumine dans la nuit. “C’plus d’mon âge, chasser les hors-la-loi, c’pour les chasseurs de primes. C’bien pour ça qu’on les paye non marshall ?” Il maugrée dans sa barbe, étouffant une toux bien trop grasse, poumons qui s’enflamment sous le tabac. “Vous croyez qu’on va avoir les honneurs après ça ? Certainement pas mon ami !” Dans un élan amical et presque fraternel, le viel homme donne une tape dans le dos de son collègue. “Tout pour la Pinkerton et nous …” Il siffle en laissant passer son index sous son nez. “ Rien de rien !”

Non, tout ça n’est plus pour lui. Les négociations sont à amorcer mais, d’expérience, le shérif sait qu’elles ne mèneront à rien. Alors, avec sa nonchalance habituelle, il s’applique à mettre ses balles dans le barillet de son colt.


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☆ Résumé du post : Clayton râle en attendant les ordres.

☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (surprise)
☆ Résultat du lancé : 2

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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
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Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Mer 27 Avr - 23:39
UNFORGIVEN
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La nuit qui tombe sur Moonstone Pond à quelque chose de réconfortant. A mesure que le printemps prend place, et que les orages se font plus rares, les soirées deviennent plus agréables. Ce tour de garde l’est d’autant plus qu’Irina fait la conversation pour deux. Alors que King est perdu dans la contemplation du lac, le manque d’animation le faisant loucher sur les reflets que la lune offre à la surface miroitante, la slave l’informe qu’elle a oublié ses cigarettes. « J’en ai si tu veux, mais c’est pas gratuit », répond-t-il presque instantanément, son articulation justement entravée par un clou de cercueil.

Il s’apprête à faire quelques pas pour lui balancer son paquet, contournant un seau plein d’hameçons où git encore un couteau à écailler le poisson, mais s’étouffe presque en entendant la réflexion sur l’idée morbide qu’a eu l’ami d’Irina. Pourtant, le silence que cette dernière lui impose soudain indique que quelque chose ne va pas. Sur ses gardes, il lève son fusil à gros gibier pour venir regarder ce qui se passe à travers la lunette (si Clyde préfère habituellement ses colts, il n’en garde toujours qu’un sur lui lors de ses tours de garde – face aux loups et aux ours qui rodent dans le coin, mieux vaut anticiper le pire).

Mais ce n’est n’y l’un, ni l’autre, qu’il aperçoit en face de la princessa. Non, Irina parle à quelqu’un un – elle l’en informe justement en haussant le ton. Dans la pénombre, Clyde met cependant du temps avant de comprendre à qui, elle parle.

C’est l’uniforme, qu’il reconnait en premier ; pas tant parce qu’il s’est retrouvé bien trop de fois avec ces connards de la Pinkerton au cul, mais parce que son paternel portait le même. La voix qui resonne soudain dans la pinède lui confirme bel et bien à qui ils ont affaire : « Sean O’Reilly ! C’est l’agent Floyd, de la Pinkerton Agency ! Dîtes à votre molosse de nous laisser passer ! Moi et mes camarades nous avons un marché à vous proposer ! ». Clyde grommelle entre ses dents, le viseur pointé sur le chapeau melon de cette enflure de Floyd. Son sang ne fait qu’un tour alors que les images du massacre perpétué par les Borden défilent devant ses yeux. Pour une seconde à peine, son regard glisse vers sa tente, où dors paisiblement Wyatt.

Alors, doucement, King vient cracher sa cigarette pour venir l’écraser sous sa botte. Il observe Irina s’avancer pour faire reculer les intrus, et le morveux aux côtés de Floyd qui s’avance, les mains sur les colts. Immédiatement, Clyde le prend en joue – l’avorton n’aura pas le temps de même penser à s’en prendre à Valanova, qu’il aura déjà un joli petit trou dans la caboche. Mais un malheur n’arrive jamais seul, et Floyd doit certainement avoir une ribambelle de larbins planqués aux alentours. Tout en essayant de se faire aussi discret que possible, Clyde donne l’alerte : un hululement bien particulier pour ceux qui savent l’entendre résonne alors dans la pinède.

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☆ Résumé du post : Clyde reste dans l'ombre pour mieux garder en joue les intrus (et pas se faire repérer si il y en a d'autres autour) - discrètement, il donne l'alerte pour le reste du camp et leur indique que quelque chose pue la merde.

☆ Catégorie de lancé : Dé 4
☆ Résultat du lancé : 3






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Clyde King
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Dim 1 Mai - 17:05
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Une nuit paisible s’abat sur la Pinède, printemps qui illumine les journées du campement qui reprend peu à peu vie. La nuit, la surface du lac dort paisiblement, étendue noire sur le néant que rien ne venait déranger. Cigarette vissée à ses lèvres, Matthews échange quelques banalités avec les frères, tentant d’avoir raison sur tous les points qu’elle évoque. “Mais Sean, putain !” La hors-la-loi étouffe son dernier mot dans son obstination, forçant le regard sur l’aîné des O’Reilly. “Si on attaque pas dans le mois cette putain de mine on est encore là l’hiver prochain !” La mine des Rosenbach, objectif que la révolutionnaire a en tête depuis des mois maintenant et qu’elle lorgne depuis leur arrivée dans la région. “On y va, on fout des hommes pour y travailler, on fait monter la pression et on menace de tout faire exploser.” Matthews a bien peu de limites. Le va et vient de sa cigarette se termine au moment même où le cadet revient. Business is business, elle ne l’accueil certainement pas d’un sourire chaleureux auquel un amoureux transit pourrait s’attendre. Il faut avoir l’habitude. “Fais entendre raison à ton frère, moi j’reste pas ici un hiver de plus.” Et la clope est jetée aux pieds de Grace qui épluche tranquillement ses pommes de terre et qui - pour une fois - n’a absolument rien demandé.

Mae s’éloigne donc pour aller faire part de son mécontentement en marmonnant au lac de Moonstone, mais elle est rapidement stoppée dans sa course par le cri d’alerte, sifflement de mauvaise augure qu’ils se donnent en cas de danger. Son corps se tend, sueur froide qui vient lui chatouiller toute la colonne vertébrale lorsqu’elle entend le nom de l’agent de la Pinkerton. Ses yeux se perdent quelques instants de l’autre côté de la berge, points qu’elle ne peut voir de là où elle se trouve. Mae le sait, il s’agit du même agent qui fusillait Fichter et le reste de ses anciens camarades pour l’exemple en Novembre dernier, suite aux événements de Haymarket. La hors-la-loi a appris la fin tragique de son ancien fiancé en lisant les journaux en ville. “Merde.”

Presque un an après leur dernier gros coup, les voilà encerclés par une armée de la Pinkerton. Mauvais souvenir d’une attaque en Louisiane pour les faire partir. Revenant vers les frères, elle attrape sa Winchester avant de continuer, inquiète quant à l'issue de la soirée. “ Va lui parler, ça nous laisse le temps de nous préparer.”

Car il est certain qu’ils ne se laisseront pas mettre la corde au cou aussi facilement.

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☆ Résumé du post : Mae argumente avec Sean, demande à Kilian de se mêler de la conversation, s'éloigne pour bouder puis revient en entendant l'alerte de Clyde et l'agent de la Pinkerton. Elle s'arme de sa winchester et demande à Sean d'aller parler pour faire diversion afin de gagner du temps et préparer le combat à venir s'il doit avoir lieu.
☆ Catégorie de lancé : Dé 4
☆ Résultat du lancé : 2






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Kilian O'Reilly
Kilian O'Reilly
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Ven 6 Mai - 17:49
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Il a la bouche sèche et les mains qui remuent le vide dans ses poches. Il marche rapidement sur le sentier qui le ramène au campement, et salue à peine les deux vaillants qui montent la garde. Il a l’air pressé - il faut dire qu’il l’est : pendant la chasse, c’est sur une belle piste qu’il est tombée. Une troupe de cavaliers ont marqué aux fers de leurs chevaux le sol des Greyhills. Kilian s’en est allé voir le campement d’à côté pour vérifier que les comanches n’avaient pas ramené d’ami, mais on lui avait bien dit que les types passés là n’avaient aucune plume.

Ligne droite jusqu’à la tente de Sean, il lève seulement la tête quand il entend la voix de Mae l’appeler. — Hein ? “ Il a à peine écouté, pauvre demoiselle. Il faut dire qu’il a l’esprit ailleurs : une pensée l’obsède, une qu’il veut se hâter d’articuler tout fort.
Mais Matthews n’a pas l’air de vouloir rester pour l’entendre - tant pis, il se rabat sur son frère à qui il attrape bien trop solennellement l’épaule histoire de lui glisser une confidence.
Y a un gros convoi qu’est passé dans les Greyhills. J’ai vérifié, c’est ni les indiens, ni les trappeurs. J’saurai pas te dire combien ils sont, mais y a un sacré paquet de types sont passé pas loin, et ils ont pas l’air de s’en être retournés sur leurs traces. “ Il se tait seulement pour laisser passer madame White qu’il salue avec trop d’entrain, cette fois-ci. Mais dès que la lavandière a le dos tourné, il se penche, l’air de nouveau grave. “ Tu crois que les Borden seraient r’venus demander leur reste ? J’peux prendre quelques hommes et aller vérifier ça si tu-

La chouette chante et déjà, certains s’activent. Kilian laisse glisser une insulte de ses lèvres, autant par peur que par colère. Le colt qu’il a à la ceinture, il le charge de plus d’une balles, juste au cas où. Parce qu’il a entendu cette voix familière qui sonne comme le glas, il se prépare à l’apocalypse. Ses yeux inquiets se tournent vers Sean, comme pour le questionner : qu’est-ce qu’on fait ? Il a une petite idée du châtiment qu’il voudrait réserver à l’intru, mais son frère a peut-être plus de droits encore sur cette âme. — Laisse moi prendre Hawley et Assane. Pendant qu’tu va causer à l’autre bâtard, on peut aller voir si c’est pas ses copains qu’il nous a ramené…


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☆ Résumé du post : Killian revient de la chasse et est tombé sur la piste d’un groupe de cavaliers. On luit a dit qu’il ne s'agissait pas de trappeur ni d’autochtones donc il pense aux Borden. Il revient sur le campement, croisé Mae et confie à Sean sa découverte. Le campement est visiblement attaqué donc il propose à Sean de partir en mission discrétion pour compter les ennemis.

☆ Catégorie de lancé : suprirpse (dès de 4)
☆ Résultat du lancé : 2






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Kilian O'Reilly
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Mar 10 Mai - 20:58
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C'est fou ce que les vieux aiment parler... Blablabla... Me retrouver coincé avec le shérif d'Imogen est peut-être un châtiment céleste...
“Tout pour la Pinkerton et nous …” .... “ Rien de rien !” On a peut être un point d'accord.
je n'aime pas les ordres, mais quand ils viennent de types comme Reuben Floyd, je comprends enfin comment peuvent démarrer les guerres civiles...
La présence d'un Corben indique aussi qu'il y a des intérêts privés en jeu... Il y a longtemps que mon idée de la justice est devenue fluctuante.

La nuit ne va tomber. La pleine lune éclaire la scène comme pour un spectacle. Mais ce n'est la lune qui m'inquiète. J'attrape la clope de Clayton et je l'écrase sur le sol.

Rallumez la quand vous serez loin de moi. Et jouez à être une cible si ça vous chante...

Je veux bien mourir, mais pas aussi connement....


je scrute l'obscurité. John est quelque part... il est là pour moi, il se fout de la Pinkerton et d'une poignée d’irlandais anarchistes. Il ne comprend pas le mot et moi non plus d'ailleurs...

Je tiens entre mes mains ma Winchester 73. Quelque part, je reste un militaire... je sens contre mon flanc un couteau d’écorcheurs... cadeau de John à son chef... Quelque part, on reste les mêmes enfants salauds qui en pleine nuit et en pleine guerre, nettoyaient les tranchées à la lueur de lune...

Je regarde le colt de Clayton. Je ne critique pas, chacun ses armes pour aller à la guerre.

On est entouré de pierrailles... Ca veut dire que si on bouge, on se sera entendu...

La nuit propage les bruits bien trop vite

Ça veut dire aussi qu'on les entendra arriver...

Je regarde le camps... une tache de lumière dans l'obscurité... impossible de manquer un mouvement, même si ce ne sont que des silhouettes à peine identifiables entre les branches de pins.
Je prends le temps de me défaire de mon écharpe. Je la coupe en deux avec ma lame. J’enveloppe chacune de mes bottes de cavalier pour atténuer le bruit de mes déplacements. Je les fixe avec la force l'habitude.

Je souris à Clayton. Est-ce que j'ai l'air d'un type qui attend....

Vous êtes un chasseur?...
Vous savez surement que les lapins n'ont que leurs ruses contre les prédateurs... Leur tanière a toujours plusieurs sorties... je suis prêt à parier que nos lapins irlandais vont tenter de prendre l'air....


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☆ Résumé du post : Bartel se penchera plus tard sur les raisons de la Pinkerton  pour attaquer (il a du mal à croire à la simple quête de justice...)
... Pour l'heure, il se dit que rester immobile et attendre n'est pas dans sa nature

☆ Catégorie de lancé :  (dès de 4)
☆ Résultat du lancé : 3






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Sean O'Reilly
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Dim 15 Mai - 16:57

Faire enrager Mae Matthews était un passe temps qui n'avait jamais réussi à lasser Sean. Et même si ses taquineries étaient plutôt bon enfants, ces derniers temps les voir faire mouche de façon toujours aussi efficaces le remplissait d'une certaine satisfaction un peu sadique. Oh bien sûr qu'il s'était remis de la brûlure de l'humiliation du refus de la hors la loi de partager sa couche au profit de celle de son frère, complètement même. C'est ce qu'il se racontait alors qu'il peinait à retenir un sourire moqueur face la mine boudeuse de sa comparse.

- J'sais pas je commence à m'habituer au luxe de notre campement, m'frais chier de bouger si vite...

En fait de luxe, la vie près de Moonstone pond etait boueuse, humide et froide l'hiver et boueuse, humide et puante l'été. Cela faisait bien longtemps qu'ils auraient dû déménager, il le savais, mais cela pour l'instant il le gardait pour lui. Contredire Mae était bien plus amusant que de lui donner raison.

Sean put enfin laisser s'étendre un sourire en voyant la jeune femme lui tourner le dos et s'éloigner en claquant des talons (enfin ses talons auraient sûrement claqués si le sol n'était pas recouvert d'herbe et de terre meuble). Enfin il n'eut pas le loisir de rire longtemps, la mine inquiète de son frère se dirigeant droit sur lui lui passa d'un coup l'envie de plaisanter.  Le nom des Borden lui crispa la mâchoire, il y avait entre ces forains de basse-fosse et les O'Reilly de l'histoire ancienne mais aussi de l'histoire récente. Inconsciemment le chef de gang se toucha le sourcil à l'endroit où son arcade sourcilière mal recousue avait laissé une vilaine cicatrice encore récente et boursouflée.

- Ce foutriquet va pas nous lâcher la grappe, hein?

Killian lui exposait son plan pendant que Sean hochait la tête en cadence. De toute façon dans l'urgence on pourrait pas trouver mieux. Mae était revenue auprès d'eux c'est pourquoi il s'adressa a elle autant qu'à Killian avant de prendre la direction des voix qui appelaient son nom comme s'il était Dieu le père un jour de Pâques.

- Oui faites ça pendant que je m'en vais distraire ces pisse-froids.

D'un pas nonchalant qui cachait la tension qu'il ressentait pourtant dans tout son être  Sean sorti du camp et rejoignit une Irina prête à en découdre.

- C'pas très courtois de traiter de molosse une demoiselle aussi distinguée, fit-il d'un mine imitant à la perfection un profond désarroi, maintenant vous m'l'avez toute fâchée et quand mes hommes, ou mes femmes pardon princessa, sont fâchés moi ça me met de mauvaise humeur vous comprenez bien... Tiens ma beauté moi j'en ai des cigarettes, continua-t-il cette fois en s'adressant directement à Irina.

Il sorti de sa poche un vieux paquet froissé et en tira l'objet convoité d'un geste délibérément lent pour la porter à sa bouche et l'allumer avant de la mettre directement dans la bouche de sa lieutenante.

-Tu m'excuseras de l'affront mais j'prefère quand même que tu les gardes à l'œil...

Jugeant qu'il avait assez joué les singes il se tourna donc vers les trois monsquetaires patibulaires (bien que l'un d'entre eux semblait sortit droit des jupes de sa mère) qui avaient tant envie de le voir et les jaugea d'un œil froid.

- Vous avez parlé de marché... J'écoute ?

Il sorti une seconde cigarette de sa poche, cette fois pour sa propre consommation et entreprit de l'allumer tranquillement.


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Grace Monaghan
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Dim 15 Mai - 19:22
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Grace n’est pas trop fan de l’initiative de Sean mais, quand il traverse le campement pour aller directement conversationner avec les intrus, elle ne peut qu’ouvrir grand la bouche de contestation et gober les mouches sans briser le silence qui vient de s’abattre sur eux comme un éboulement. La journé était presque banale jusqu’à cet instant. Les mains sur les hanches, elle le regarde s’éloigner, aussi impuissante qu’il est leste. Le couteau à épluche dans la main, elle tente d’échanger des regards consternés autour d’elle mais chaque homme et femme du campement semble déjà se préparer au pire. Il lui faut quelques secondes pour adapter son comportement. Une longue épluchure tombe encore à ses pieds jusqu’à ce qu’enfin, elle lâche la corbeille de pomme de terre en entendant éclater dans l’air les politesses que s’échangent les vrais ennemis.

“Wyatt” chuchote-t-elle en cherchant du regard le petit King qui a encore échappé à sa surveillance. Au milieu du campement, les pans de sa robe toute blanche soulèvent la poussière autour du feu. “Où-est ce que” Ses yeux rencontrent aux mêmes instants ceux de Clyde qui, mû par le même instinct primaire, lui désigne ses propres quartiers. Les jupons imaculés disparaissent derrière la toile de tente, à l’abri des regards.

Faut-il rester caché ? Grace n’ose pas tout de suite réveiller le petit garçon endormi. La voix de Sean lui parvient encore mais ses paroles sont inaudibles. Il n’y a sûrement pas beaucoup de temps à perdre et même si elle préférerait rester blottie là, elle sait que ce sentiment de sécurité est artificiel. Elle en sait même sacrément quelque chose alors prenant son courage à deux mains, elle soulève Wyatt (qui commence à être un peu lourd pour qu’on le transporte comme ça). Elle sort de la tente de Clyde et exécute ce qu’on lui a assez répété. Sans se saisir d’aucune arme, elle trottine jusqu’au bout du campement où sont stationnés les chevaux pour s’abriter derrière les gonds de la charrue.

“Qu’est ce qui se passe ?” essaie-t-elle de demander au passage à Kilian. "Qu'est ce qu'on doit faire ?"


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☆ Résumé du post : Grace est déjà dépassée, elle récupère Wyatt dans la tente de Clyde puis se réfugie au fond du campement comme on lui a expliqué.

☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (surprise)
☆ Résultat du lancé : 1






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Grace Monaghan
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Mar 17 Mai - 23:26
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Depuis qu'il était revenu miraculeusement sain et sauf de l'incendie du ranch, une partie de la population d'Imogen le regardait autrement et putain ce que ça pouvait bien le faire chier. Un héros, lui ? Mon cul! L'avantage était qu'on lui rendait plus souvent visite pour le boulot, même s'il avait perdu une partie de ses sources de revenue dans l'incendie de l'écurie (il est peu pratique de ferrer des cheveux imaginaires). Le désavantage ? Chacun essayait d'entamer une discussion avec lui pour souligner ô combien il avait fallut être courageux pour faire ce qu'il avait fait. "Venez manger chez moi demain soir" évidemment il ne s'y était jamais rendu. Au plus on essayait de lui parler, au plus il martelait dans son atelier pour couvrir le bruit des voix.

Sa vie avait changé sous bien des aspects. L'année 1888 avait commencé d'une façon qu'il n'aurait jamais soupçonné auparavant. Le voila contre toute attente et contre toute raison, père de deux marmots. Il ne sait toujours pas qui est le plus à plaindre : Lui ou eux ? Ou peut-être bien Mina... Ce n'est pas les deux seules petites créatures qu'il a accueilli dans sa vie et même s'il le trouve bien plus adorable que deux gros bébés braillards, il se garde bien de le dire à qui que ce soit. Parait qu'ça s'fait pas. Mais tout ça est une autre histoire...

Le Shérif d'Imogen est la seule personne ou presque à trouver grâce à ses yeux. Lorsqu'il est venu le voir plus lui demander son aide en terme d'effectif, Jonas s'est mis à grogner. Pourquoi on venait encore l'emmerder avec toutes ses conneries ? Il y a vu bien vite son intérêt. Si des brigands continuent à terroriser Imogen, ça fait moins de passage dans la ville. Qui dit moins de passage dit moins de fers usés. Qui dit moins de fers usés dit moins de visiteurs à son atelier. Qui dit moins de visiter à l'atelier dit moins de boulot et qui dit moins de boulot dit moins d'argent. CQFD. Qui plus est, voyager d'Imogen à Silverstone semble de plus en plus dangereux ces derniers temps. Jonas accepte donc de suivre Clayton et Jacob mais qu'on vienne pas le faire chier et qu'on n'attende pas de lui qu'il joue les héros ! Son dos se souvient encore de sa cavalcade pour échapper des flammes. C'est d'ailleurs pour éviter de devoir encore partir à la rescousse d'un animal apeuré qu'il a laissé chez lui ses fichus cabots. Si l'un d'eux se prenait une balle il ne s'en pardonnerait jamais...

// C'est là que ça se passe //

Jonas est tapis dans les fourrés, observant Jacob dans le silence le plus complet (ce qui n'est pas pour lui déplaire) en l'attente d'indications. Il a contre lui sa carabine à levier, arme de chasse de prédilection du maréchal-ferrant. Si elle n'est pas toujours des plus pratiques dans un combat d'homme à homme, elle a le mériter de laisser de beaux trous là où les balles passent. Qui plus est, ses 4 kg pourraient s'avérer une massue des plus efficace en dernier recours (son but n'étant évidemment pas d'abimer son arme). Parce que c'est facile de l'avoir en main sans que cela soit aussi gênant qu'un poignard et parce que l'arme la plus redoutable (ou du moins qui a le plus fait ses preuves) du maréchal est sa force, il s'est muni d'un poing américain pour les salutations les moins courtoises. En contre bas, caché avec les autres chevaux de l'équipe, se trouve sa propre monture. Nana aurait été plus handicapante qu'autre chose alors Jonas a préféré un cheval pour l'opération. Pas un champion de course, tout juste bon à rester planté sagement là sans avoir forcément besoin d'être attaché. Boy est un bon gars, peut-être un peu trop vieux pour toutes ses conneries mais encore suffisamment robuste pour pouvoir supporter le poids de Jonas et de sa carabine.

Jonas n'a aucune vue sur les événements et n'a aucune idée de ce qui se trame au campement. Pour tout dire, il serait presque étonnant qu'il sache ce qui se trame tout court. Il n'a pas l'esprit de meneur, pas plus que d'un parfait soldat. Il se contentera très probablement d'écouter les ordres de Clayton et de Jacob, puisque le vieux borgne lui fait confiance.

Comme un chien de chasse, Jonas attend...


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☆ Résumé du post : Jonas est tapis dans les fourrés, observant le cul de Jacob et attendant les ordres. Il a sa carabine contre lui, prêt à agir mais pourrait bien n'obéir qu'à ceux qu'il estime un tant soit peu.
arme à feu : Carabine à levier (carabine de chasse, magasin à 12 coups, environ 4kg, 110cm)
arme blanche : un poing américain

☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (lancement event)
☆ Résultat du lancé : 3






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Ven 20 Mai - 9:27
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Tapis dans l’ombre, sa carabine allongée entre luiet le maréchal, Benjamin tend l’oreille, mais n’entend pas grand-chose. Il plisse le nez. Solitaire depuis trop longtemps, il aime plus les petits coups sûrs que les opérations de grande envergure. Trop d’inconnues. Trop de facteurs de risques. Et surtout, beaucoup trop de gens qui ne sont pas des cibles. Pourtant, il est là, le ventre trempé par l’humidité du sol, les iris arrondies par l’obscurité. Dans leur trou, Jonas et lui ne peuvent voir que Jacob.

L’adjoint a la verve aisée et le jeune chasseur s’était laissé convaincre. Plus que l’argent, il espère surtout avoir un accès privilégié aux bandits capturés. Sa propre traque piétine, ses pistes sont presque froides et Ben dépense toutes ses économies pour se maintenir dans la région. Une petite pensée pour les boucles brunes qui le retiennent comme une ancre autour d’Imogen lui font oublier quelques instants qu’il a froid, qu’il est entouré d’alliés indifférents et d’ennemis débrouillards. Il se reprend assez vite et lève légèrement la tête pour tenter de voir un peu plus loin, sans grand succès.

Alors pour se rassurer, il fait l’inventaire de ses choses. La carabine, bien sûr, pour laquelle il a une vingtaine de balles réparties dans les poches de ses vêtements. Un couteau de chasse qu’il garde continuellement contre son mollet. Une corde, comme tout bon chasseur qui se respecte. Du reste de ses maigres possessions, il n’a que l’affiche de recherche de Baby Outlaw qu’il garde dans la poche intérieure de sa chemise. Ses cigarettes sont dans la selle de son cheval pour limiter la tentation lors de l’attente.

Des éclats de voix le rappellent à l’ordre et Benjamin tend l’oreille. La discussion est inaudible mais lui rappelle qu’il est reconnaissant que son compagnon soit silencieux. Les yeux rivés sur la silhouette sombre de Jacob, le chasseur se concentre plus sur les bruits alentour. Il a peur, accepte l’émotion pour qu’elle ne se retourne pas contre lui, et ouvre grand les oreilles pour ne pas se faire surprendre.



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☆ Résumé du post : Ben est tapis dans les fourrés, observant lui aussi le cul de Jacob. Il se concentre sur les bruits alentour de peur de se faire surprendre.
arme à feu : Carabine (22 munitions)
arme blanche : couteau de chasse
autre: corde

☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (lancement event)
☆ Résultat du lancé : 3






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Dim 22 Mai - 14:46
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Le chapeau vissé sur la tête, main posée à la ceinture, au niveau de son colt, Jasper se tenait plus que jamais sur ses gardes. Pas sûr que se pointer chez les O’Reilly lui vaille des tapes dans le dos, mais ça faisait partie du plan, et Jasper suivait toujours le plan, d’autant plus quand c’était son fiston qui le lui demandait. Y avait pas à dire, il était intelligent Cole et son père adoptif pouvait se targuer d’y être pour quelque chose. Il se tenait aux côtés de Floyd, plissant les yeux afin de se donner un air menaçant. C’est qu’ils allaient bien voir à qui ils avaient à faire. Même si ce n’était qu’une diversion, il ne serait jamais contre mettre un peu de misère dans la vie de ces Irlandais. Quoiqu’ils n’avaient pas besoin de lui pour ça, si on en jugeait leur campement - quelle idée de s’installer dans un endroit pareil -

Pas de comité d’accueil malheureusement, mais une femme qui décida de jouer ce rôle. Il la reconnut sans peine, c’était la princesse russe - ou comtesse ? Il n’était plus sûr - du groupe. Elle était la seule noble qu’il ait rencontré, et d’après ce qu’il avait vu on faisait tout un foin de la royauté pour pas grand chose. En revanche, elle ne sembla pas le reconnaitre, écorchant son prénom. Il aurait dû s’en réjouir, ne pas être resitué lui donnait des chances supplémentaires de survie, mais son ego fut quelque peu froissé d’avoir laissé une si faible impression à la slave. Il se contenta de porter une main à son chapeau. « M’dame. »

Homme dont les mots constituaient, selon lui, sa force, il persistait à penser que les négociations auraient été bien mieux menées s’il avait été à la tête de l’expédition. De toute façon il avait aucune confiance dans ces deux là, dont l’un paraissait bien trop jeune pour supporter le boulot. Mais, fidèle à la mission qui lui avait été confiée, il restait en retrait, la force tranquille, se contentant d’assister Floyd qui exigeait la venue de Sean O’Reilly. Il fallait que des négociations durent autant que possible désormais.

D’ailleurs l’intéressé finit par pointer le bout de son nez, et Jasper ne bougea pas d’un pouce, l’observant d’un oeil qui se voulait perçant - il savait bien faire ça, observer -. Par chance il semblait intéressé par le marché - plus en tout cas que par la tentation de leur tirer dessus -. Le pauvre, bien sûr, il pouvait pas savoir que loin d’être trois, il y avait tout une bande derrière prête à réagir au moindre signe de Floyd. Néanmoins mieux valait se méfier, les O’Reilly étaient aussi vicieux qu’une bande de serpents.



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☆ Résumé du post : Jasper accompagne Floyd et Timothy mais se tient en retrait, observant pour le moment. Il est un peu vexé qu'Irina ne l'ait pas mieux reconnu. Mais sinon, il attend de voir ce qu'il se passe.

☆ Catégorie de lancé : Dé de 4
☆ Résultat du lancé : 1






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An Opera of Violence

Inconscient du spectacle qu’offrent les coutures de son jean à ses camarades émus, Jacob est cramponné à sa carabine, un vieux- modèle de 66 connu pour être prisé des autochtones. Ce qui doit aussi leur donner chaud, c'est sa nervosité apparente. Il enfonce à nouveau dans la culasse de sa winchester les quinze balles cylindriques dont est capable son chargeur. Quelques boîtes de munitions supplémentaires alourdissent ses poches. Un genou à terre, il referme son arme dans un cliquetis et se tourne enfin vers ses deux compagnons abrités un peu plus loin.

« Il a dit quoi ? » s’égosille-t-il dans un chuchotis en échangeant avec Jonas et Ben un regard circonspect. Les éclats de voix résonnent entre les arbres, à quelques dizaines de mètres, sans qu’aucun n’y comprenne rien. Il lève les yeux vers Clayton en espérant que sa position lui permette de comprendre un peu mieux ce qui se passe. « Je vois rien » explique-t-il à Jonas en agitant la main devant son visage pour mimer l’aveuglement. Il pose son arme à ses pieds, adossé au tronc d’arbre qui le rend invisible pour l’ennemi, et entreprend de resserrer la lanière autour de sa couette, le visage toujours tourné de profil pour garder une oreille tournée vers la scène.

« Vous pensez qu’ils vont accepter de - » Une nouvelle voix vient de se joindre aux autres. Il se tourne vivement pour épier le sentier du campement en entendant éclater dans la forêt l’accent rugueux d’un irlandais folklorique. Jacob se tourne vers Benjamin et Jonas et articule « Sean – O – Reilly ? » Pour en avoir le cœur net, l’adjoint se met à quatre pattes et s’éloigne de son poste, jusqu’à fondre à plat ventre pour ramper sous les fougères. Il ne peut pas beaucoup s’éloigner de son assignation sans prendre le risque d’être vu. Si seulement ils pouvaient tous beugler autant que Reuben Floyd, et effacer les fioritures régionales qui rendent leur anglais imbitable pour un touriste. Parmi les détracteurs les plus virulents du gang O’Reilly, Jacob affirme depuis sa convocation par le Bureau Federal qu’ils ne se rendront jamais et que c’est aller aux devants de gros ennuis, s’il en croit ce que racontent les pélos de la Pinkerton eux-mêmes. Qu’est ce qu’il leur reste à perdre ?

« Pinkerton et O’Reilly en vue » dit-il. Il recule et rejoint sa couverture. Se tournant vers les hauteurs, il lève le bras avec la paume ouverte, signifiant à son shérif et mentor que la rencontre a lieu.

« Préparez vos armes » chuchote-t-il pour les deux plus proches « à partir de maintenant, ça peut péter à n’importe quel moment. » Il maugréé aussi pour lui-même. « Je ne vois pas une autre issue pour l’instant. »


GET LUCKY
An opera of violence

☆ Résumé du post : Jacob galère à entendre tout ce qui se passe près du campement, il essaie d'anticiper au maximum la situation où ça dégénère, la seule possible à ses yeux. Il désapprouve ce plan qui ne peut se finir qu'en bain de sang.

☆ Catégorie de lancé :  dé de 4
☆ Résultat du lancé : 3






crédit - ghoest
Jacob Kalawai'a
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Destiny
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Jeu 2 Juin - 23:26
Unforgiven chapitre II
An Opera of Violence




☆ Fin du premier tour : An Opera of Violence

Merci beaucoup pour ce premier tour ! Vos personnages sont en feu  38

On embarque pour la suite ! Vous trouverez dans ce post quelques nouvelles informations pour performer cet affrontement et faire le meilleur usage des dés.



☆ Les règles du jeu


1 réponse par tour
72h pour poster une réponse
400 à 600 mots maximum !
1 seul lancé par post

*Il est possible exceptionnellement de sauter son tour en prévenant le staff. Pas de réponse au bout de 72h, c'est au partenaire suivant de continuer et on ne peut poster qu'au prochain tour.



☆ Les dés


A chaque tour, vous effectuerez un jet de dé.


Les 4 catégories de lancer:


Il suffit ensuite de remplir l'encart prévu dans le codage de réponse en indiquant la catégorie de votre lancé et votre résultat selon ce modèle :


Code:
[b]☆ Résumé du post : [/b]

[b]☆ Catégorie de lancé :[/b] jet d'attaque, jet de défense, action héroïque ou lancé spécial
[b]☆ Résultat du lancé :[/b]




☆ Les armes de l'event :


Vous avez tous justifié d'1 arme à feu dans votre poste d'introduction ! Veuillez découvrir ci-dessous toutes les armes choisies par votre équipe.


wanted  @Sean O'Reilly tu n'as pas encore énoncé d'arme dans ton poste. Viens me faire un bécot par MP pour t'en ajouter une ou pour me confirmer qu'il n'a rien sur lui !

wanted @Timothy Smith ta fiche de personnage ainsi que les règles données au début du chapitre indiquaient que tu pouvais équiper 2 armes (tu as le même bonus que Clyde). Tu peux aussi venir me voir par MP pour clarifier cette situation !



Les armes du gang O'Reilly:


Les armes des agents fédéraux:



☆ Les armes lourdes

Chaque équipe dispose d’1 arme lourde utilisable 3 fois.





Second tour


☆ Ordre du second tour de AN OPERA OF VIOLENCE


1. REUBEN FLOYD
2. KILIAN O'REILLY
3. CLYDE KING
4. IRINA VALANOVA
5. SEAN O'REILLY
6. MAE MATTHEWS
7. TIMOTHY SMITH
8. GRACE MONAGHAN
9. JASPER BORDEN
10. JONAS BATES
11. BENJAMIN BLACKSHIP
12. JACOB KALAWAI'A
13. CLAYTON COGBURN
14. BARTEL MURPHY




☆ Score du premier lancé de dé :

Le gang O'Reilly  fait un total de 11 points
L'équipe Justice fait un total de 12 points

Etant donné l'inéquité des équipes, le tirage de Jacob Kalawai'a a été soustrait au résultat total de son équipe.

L'équipe justice bénéficie d'un avantage dans cette échauffourée.  @Timothy Smith est le meilleur lanceur de l'équipe justice. Il va recevoir un indice par message privé.




☆ Bon Hunger Games !

Merci pour toutes vos réponses, on espère que vous aller aimer ce qui arrive. C'est un bonheur de vous lire et de vous répondre, vous êtes tous des bombes à retardements. Le destin de votre clan est entre vos mains alors jouez bien !


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Jeu 2 Juin - 23:27


Unforgiven




☆ Chapitre II, An Opera of Violence


Quinze hommes prêts à en découdre se font face, chacun cachant son jeu, trop concentrés pour remarquer la lune qui s’élève dans le soir doré. Sean O’Reilly ne se fait pas attendre, c’est une politesse que les hommes de la Pinkerton devraient apprécier. Il faut dire que lui et Reuben ont rarement l’occasion de discuter. Le feu des armes finit toujours par interrompre ces badinages. Dans le sous-bois qui les dissimule, tous les agents fédéraux ont tâtés la crosse à leur ceinture. Quelques ordres échangés du bout des lèvres ont réveillés la machine irlandaise qui n’a plus beaucoup de temps pour envisager le pire. Toutes les oreilles sont tendues et les jumelles armées pour distinguer les bredouillements d’un marché qui commence à couteaux tirés.


EVENT UNFORGIVEN. An opera of violence New_Project_41


***

Les grands esprits se rencontrent:


***


Dans le sous-bois, les employés du Bureau Fédéral doivent tendre l'oreille et coller la rétine dans leur loupe pour distinguer quoi que ce soit. Les plus proches entendent difficilement ce qui se raconte. Ils attendent un signal qu'il serait compromettant de manquer.



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Ven 3 Juin - 1:19
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An Opera of Violence

Désarçonné par la verve criminelle de la putain russe, Reuben commence à perdre patience. Enfin, celui qu’il est venu rencontrer apparaît. Plutôt à l’heure, il faut lui reconnaître. Un sourire mauvais fronce sa moustache tandis ce qu’il jubile de voir que le jeune révolutionnaire qu’il a traqué toutes ces dernières années a lui aussi pris un coup de vieux. Les affaires ne sont pas ronflantes pour les irish apparemment. Le flegme, lui, ne s’est pas évaporé dans la  cavale. Sean s'adresse à lui avec la même nonchalance qui le rend si maître de la conversation. Même Floyd, ses trente cinq ans de service derrière le fion, sa réputation de brute inflexible, il ne coupe pas la parole à Sean O’Reilly qui prend son temps pour bavarder.

« Rien n’a changé pour toi, on dirait. » Il rit et se tourne vers Smith et Borden en les prenant à témoin. « Vous ne le croirez pas. Le même qu’à l’époque, un charmeur déjà, un homme à femme… » dit-il en désignant Irina et sa cigarette du menton. La belle gueule de Sean l’irrite au plus profond. La haine noircit son discours. « Un beau parleur ! -  C'est utile dans les bois, j'imagine ? » Il penche comiquement la tête de côté, comme pour épier les premières toiles du campement derrière l’épaule de Sean. « Tes hommes se terrent dans une forteresse de plein-air ! Dis-donc, je vous ai connu en meilleure forme. - Tu as maigris non ? »

D’une main autoritaire, il interrompt toute tentative de ramener la conversation au contrat ou à ses termes. « J’y viens. »

« Il a bien su prendre soin de sa petite famille, c’est ça qu'il reste des O’Reilly ? » Il se tourne vers Jasper. « Peut-être que nous allons pouvoir régler cette situation à seulement trois fusils, finalement ! »

Le grand détective se frotte les mains. « ça se rafraîchit. » et se tourne un bref instant vers la pente boisée qui dissimule le campement aux promeneurs. Son visage apparaît un instant dans la jumelle de Clayton.

« Le marché est très simple. Vous n’êtes pas tous recherchés, il y a des femmes dans ce campement, et peut-être même des mioches. » Un sourire mauvais révèle l’ivoire de ses dents à ses mots. « On ne veut pas faire un carnage. »

D’un claquement de doigt, il indique à Jasper et Timothy, son escorte, de mettre Sean en joue.

« Livrez-nous Sean et Kilian O’Reilly sans affrontement ! »

Pour Mae Matthews, il a déjà d'autres projets. Il lève de nouveau la main pour avoir encore un peu de silence.

« Si vous acceptez, nous repartirons. Sean et Kilian seront jugés pour leurs crimes et vous pourrez changer de vie. Je m’engage à ce qu’aucune poursuite ne soit engagées contre aucun d’entre vous. Ils paieront pour les ranchs ! » Il regarde Irina puis Clyde. « Consultez-vous avec les autres. C’est votre dernière chance. Où sont-ils les autres ? Hé ! Mae ! Grace ! »

Il recule de quelques pas.

« Si vous refusez d’obtempérer, je me verrais obligé de revenir à l’aube avec une équipe beaucoup plus nombreuse et il n’y aura pas de quartier ! » Il martèle. "Tout peut s'arrêter là."

Les mains jointes sur son ventre, comme s’il ne redoutait pas d’être attaqué, il regarde à nouveau le leader identifié du gang avec une mine faussement contrite.

« Combien d’innocents vont encore devoir mourir pour tes beaux yeux, Sean ? »



GET LUCKY
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☆ Résumé du post : Floyd propose son marché aux O'Reilly : livrer Kilian et Sean à la PInkerton pour qu'il soit jugés, en échange de la liberté de tous les autres membres du gang.

☆ Catégorie de lancé : Pas de lancé.
☆ Résultat du lancé : Aucun.

Vous pouvez 'citer' ce poste et changer les gifs pour poster votre propre réponse.






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Kilian O'Reilly
Kilian O'Reilly
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Mar 7 Juin - 12:20
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Que faire, demande Grace. Kilian aimerait lui répondre qu’ils vont tous les plomber, ces salauds de la Pinkerton - mais la justice ne fonctionne pas ainsi. À ce qui paraît, dans le monde moderne, il faut parler et gagner du temps, mettre toutes les chances de son côté. On est loin des romans d’aventures et de leurs grandes fusillades - à raison : si quelqu’un ouvre le feu, ce sera un nouveau massacre, et pas en faveur de l’Esprit Libertaire. — Va dire aux autres d’se préparer, aide les à plier l’campement, discrètement - Joshua ! “ L’artificier de guerre qui passe par-là, aussi pressé que le reste de la petite troupe, râle pour qu’on ne l'interrompt pas dans sa préparation. Mais Kilian se permet d’insister, prélevant au passage deux bâtons de dynamite de la caisse. “ Combien de temps ça t’prendrais pour installer des pièges sur le campement ? Le genre qui s’active sur commande, tu vois ? “ Patterson ne prend même pas le temps de réfléchir, il connaît déjà la réponse ( quel pro ) - mais avec ce genre d’infos s’accompagne une demande : un besoin de petites mains impérieux. “ Grace, changement de plan : tu restes avec Patterson et tu l’aides à installer tout ça. Voit avec Mae si elle peut vous filer un coup d’main. Mettez-en un peu partout, le moins à vue qu’possible. “ ça acquiesce et se prépare déjà pour le combat. Mais avant que Grace ait le temps de faire volte-face, il l’attrape par l’épaule. “ Si ça tourne au vinaigre, barre-toi avec les autres le plus vite et le plus loin possible. N’attends personne et part, d’accord ? “ Puisque cet ordre se passe d’explication et que le passé l’explique mieux, Kilian n’ajoute rien. Elle sait pourquoi il faut fuir.

Lui s’en va retrouver Assane et Hawley d’un pas pressé. En les mettant au parfum de son plan, chacun se prépare à filer en douce vers la Pinède.


GET LUCKY
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☆ Résumé du post : Kilian demande à Joshua ( à qui il prend aussi deux bâtons de dynamite) d’installer des pièges sur le campement pour une éventuelle diversion ou pour stopper la pinkerton s’ils le groupe doit fuir. Il demande à Grace et Mae si elles peuvent aider l’artificier. Lui part avec Assane et Hawley pour essayer de discrétement quitter le camp histoire d’aller repérer les troupe cachée de Floyd.

☆ Catégorie de lancé : Défense (dès de 4) - discrétion
☆ Résultat du lancé : 1






crédit - ghoest

Kilian O'Reilly
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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
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Name : Maëlle.
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Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Sam 11 Juin - 12:01
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L’alerte se perd dans la nuit, mais Sean ne tarde pas à arriver à leur hauteur.

Clyde ne quitte pourtant pas des yeux Floyd et ses deux camarades, prêt à faire feu au moindre pet de travers. Il s’efforce de ne pas penser à Wyatt, d’écarter de son esprit les images du dernier passage d’étrangers sur leur campement. Il avait fait une belle connerie en pensant mettre le petit en sécurité ici ; il aurait mieux fait de l’abandonné à des fermiers plus au nord, comme il l’avait envisagé en premier lieu.

La mâchoire serrée, il écoute le connard de la Pinkerton déclamer son offre – heureusement qu’il ne se trouve pas en face, car il serait incapable d’adopter le flegme impassible de l’ainé des O’Reilly. King remarque alors que Floyd se tourne, un instant seulement, pour porter son regard vers la petite pente boisée. Il n’en faut alors pas moins pour l’homme de main, qui porte alors son viseur dans cette direction, s’efforçant de ne pas réagir à la mention de femmes et d’enfants sur le camp.

Mais Floyd semble vouloir accélérer les choses. Il claque des doigts et les chiens qui lui servent de larbins prennent Sean en joue. Il n’en faut pas moins pour que Clyde balance son fusil dans son dos, et dégaine son colt – bien plus rapide pour abattre plusieurs cibles à la suite. Sa main droite se porte déjà sur le chien, prêt à faire feu sur le plus jeune. Reuben croise son regard, les invite, lui et Irina, à aller consulter les autres, mais l’écossais ne compte pas plus bouger qu’il ne compte livrer les frères à ces ordures. Clyde est bien des choses : un connard, un alcoolique, une tête de nœud… mais surtout pas un traître.

Seulement, il attend les ordres, le plan, quoi que ce soit.

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☆ Résumé du post : Clyde reste dans l'ombre, repère potentiellement qu'il se passe un truc plus loin, et vise  @Timothy Smith - il attends les ordres pour faire quoi que ce soit.
☆ Catégorie de lancé : Dé 4
☆ Résultat du lancé : 1






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Clyde King
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Irina N. Valanova
Irina N. Valanova
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Age : 25 ans officiellement | 56 ans officieusement
Statut : Veuve. À moins qu'elle ait oublié son mari quelque part ? Ou bien qu'elle n'ait jamais été mariée ?
Job : Princesse, arnaqueuse, terroriste, comédienne, acrobate, danseuse étoile, peintre. Bref, tout ce qui l'arrange.
Habitation : À Moonstone Pound, dans une petite tente de fortune.
Disponibilité : Disponible [3/3]
Dim 12 Juin - 16:12
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An Opera of Violence

Le perdreau de l’année, s’il a l’air moins excité que le moustachu, défend tout de même son bout de gras sur l’échelle de l’agacement. Il prend la mouche, s’échauffe, montre qu’il a des pistolets. Cela suffit à faire sourire Irina un peu plus fort, ses yeux luisants comme deux flammes. Elle hausse les épaules, fait mine de celle qui ne sait pas.

« Je sais pas moi… Pose-toi les bonnes questions, » se moque-t-elle en faisant rouler une cigarette invisible entre son index et son pouce.

Derrière elle, des bruits de pas lents viennent interrompre leur sérénade nocturne. La voix de Sean, toute aussi affable, résonne dans la nuit tandis qu’il se positionne à la hauteur de la russe. Elle-même fait mine d’être profondément choquée par les vilaines paroles de Nif-Nif ; elle renifle, essuie des larmes imaginaires au coin de ses yeux et tord sa bouche de manière à ce que les deux extrémités donnent l’illusion d’avoir été tirées vers le bas par des hameçons.

« Ah bah merci ! » soupire-t-elle, entre soulagement et exaspération, tandis que le chef de gang lui glisse la cigarette bénie entre les lèvres. « Garçon, » elle jette un regard de mère désespérée vers le petit énervé, « il faut être mieux élevé, d’accord ? »

Durant l’opération, son regard n’a pas cillé. Elle toise, sous la lisière de son chapeau. Ses yeux courent le long du canon sombre qui luit faiblement sous le crépitement de la cigarette. À l’extrémité de l’arme, trois têtes, rondes comme des ballons qu’elle éclatera comme à une kermesse. Le bruit n’est guère différent.  

Sean aime bien parler. Floyd plus encore. Les mots coulent de ses lèvres plus rapidement encore qu’une diarrhée subite d'un trou du cul. La révolutionnaire roule des yeux, copie son air renfrogné et fait mine de parler sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche : « blablablabla, ça serait mieux si j’avais une moustache. »

Les doigts claquent. Les canons se lèvent. Un mélange de tension et d’excitation écarquille les yeux de l’ancienne ballerine. Un pas en devant pour se placer devant Sean. Un oeil qui glisse vers la position de Clyde.

« Lace tes santiags, Sean ! » crie-t-elle pour faire porter sa voix.

Comme à la kermesse, elle veut le gros lot. La tête du moustachu.

Elle presse la détente.



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☆ Résumé du post : Irina continue de se moquer de Timothy et remercie Sean pour la cigarette. Devant la logorrhée verbale de Floyd, elle comprend que ça va finir en eau de boudin et préfère entamer la danse en visant Floyd.

☆ Catégorie de lancé : Dé de 4 (attaque)
☆ Résultat du lancé : 3






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Irina N. Valanova
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Sean O'Reilly
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Mar 21 Juin - 18:10

L'agent de la Pinkerton aimait encore plus bavasser que Sean qui ne pensait pas cela possible. Les yeux baissés sur la cigarette qu'il roulait avec une minutie tout exagérée, l'irlandais faisait le sourd face aux provocations de Floyd qui par moment sonnaient presque comme des compliments d'ailleurs. Si le chef de gang n'avait pas prit soin de feindre le désintérêt total, il lui aurait probablement ri au nez. Sean avait finit de rouler à peut près au moment où Floyd lui parlait de son poids et se mit à fumer tranquillement pendant que l'autre continuait de débiter joyeusement un monologue qu'il avait dû préparer tout le long de son voyage jusqu'à leur campement. Si cela lui faisait plaisir… Sean se sentait bon prince ce soir.

Il ne manqua pas non plus le coup d'œil lancé dans la broussaille et Sean se demanda si l'agent était vraiment idiot à ce point. L'irlandais n'avait jamais douté du fait que Floyd avait dissimulé des renforts dans la pampa mais il ne pensait pas qu'il leur révélerait leur position aussi gentiment. Mais si l'aîné des O'Reilly était resté de marbre face à cette erreur peut être délibérée les paroles qui sortirent ensuite de la bouche de son ennemi en revanche firent briller un éclat glacial au fond des yeux du brigand. Sa mâchoire se crispa face à l'allusion évidente au massacre qui avait décimé leur campement deux ans plus tôt. Ses poings se refermerent, il n'aurait que deux pas à faire pour lui casser le nez. "Et ça te fait quoi d'avoir participé au carnage de femmes et d'enfants innocents, Ruben?" a-t-il envie de hurler, " Ma Kelly-Ann elle avait commis quels crimes selon tes petites lois de merde pour mériter de finir la gorge ouverte dans la boue ?"

Heureusement les gesticulations simiesques d'Irina clarifièrent la vision de Sean qui avait tourné au rouge. Sa respiration s'apaisa et il réussi même à sourire en réponse aux mimes très a-propos de la princessa. Elle savait toujours comment lui remonter le moral la ruskyie. Le chef de gang était redevenu lui-même quand un triolet de fusils pointerent leur canon dans son visage, il leva à peine un sourcil. Et voilà qu'on se trouvait dans une impasse mexicaine des plus exemplaires. Sean son mégot par terre d'une pichenette.

- C'que t'es en train d'me dire là, c'est que tu m'as fait m'élever pour venir me voir alors qu'c'est même pas avec moi qu'tu veux parler ? Tu sais que j'étais en train de faire un truc vachement important, j'rangeais mes chaussettes avant qu'tu m'dérange.

Sean n'eut pas le temps d'élaborer sur l'importance d'un tiroir à chaussettes bien rangé. Irina, qui avait jugé qu'on avait assez bavassé comme ça (elle pouvait parfois se montrer impatiente mais sur ce coup là l'irlandais ne pouvait que lui donner raison), tira un coup de son fusil en direction du chef du club des importun. Les actes valent plus que les mots, au moins Floyd ne pourrait pas se plaindre de ne pas avoir eu de réponse à sa question.

Sean dégaina à son tour et tira en direction de Jasper, il avait quelques comptes à régler avec les Borden. L'aîné O'Reilly espérait que Killian avait eu le temps d'exécuter son plan et de dénicher les planqués de leur colline, sans quoi l'irlandais ne pouvait qu'espérer que la nuit leur rendrait la visée difficile.



☆ Résumé du post : Sean écoute tranquillement Floyd jusqu'à ce que Irina attaque donc foutu pour foutu il dégaine a son tour et tire en visant Jasper.
☆ Catégorie de lancé : jet d'attaque
☆ Résultat du lancé :1 lel
Sean O'Reilly
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Sam 25 Juin - 12:58
UNFORGIVEN
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L’adrénaline grimpe dans ses veines et couvre son inquiétude de nervosité lorsque Sean s’éloigne afin de retrouver Floyd. La Pinkerton est après eux depuis bien trop longtemps. Mae sait qu’ils ne repartiront pas sans un affrontement. Elle sait qu’ils ne tiennent pas leur promesse.

En attendant, le camp s’active, fourmilière qui s’apprête à se battre pour sa survie.“Hey.” La main de la hors-la-loi vient brièvement caresser la joue du cadet avant de se transformer en tape sur l’épaule au passage de Assane. "Ça va aller hein.” C’est surtout elle qu’elle cherche à rassurer alors qu’elle s’éloigne, clope au bec, pour filer un coup de main à Grace et Patterson. Dans la tension d’une attaque promise, Matthews est étrangement à l’écoute, oubliant rapidement l’idée de tenir tête aux frères, place qu’elle prend sans remettre quoi que ce soit en question. Silencieuse, elle dispose les bâtons explosifs jusqu’à ce que son nom lui fasse redresser la tête.

“Bouge pas j’vais voir.” Qu’elle adresse à Grace en posant une main sur son épaule pour se redresser. Matthews n’est certainement pas une femme d’action, elle sait qu’elle aurait été beaucoup plus utile aux côtés de Sean à baratiner Floyd pour gagner du temps. Mais l’aîné en avait décidé autrement. La hors-la-loi ne peut pourtant pas s’empêcher de se rapprocher de la discussion afin d’entendre mieux ce qu’il se dit à son sujet. Planquée derrière un arbre, elle distingue mal la silhouette de Floyd ainsi que celle de ses acolytes, mais elle peut entendre ce qu’il se dit et l’arrogance de Sean qui lui arrache un sourire en même temps qu’elle secoue la tête. L’aîné des O’Reilly a toujours eu cette fâcheuse tendance à la provocation, passion qu’ils partagent depuis leur rencontre.

Mais voilà, les choses vont vite. L’incontrôlable Irina revient sur une vieille histoire de santiags à lacets et un coup part, suivi d’un autre initié par Sean cette fois. Les hostilités sont lancées, plus personne ne peut faire marche arrière. La bandits libertaires vont devoir faire face, et dans sa précipitation, Mae n’a pas remarqué que l’on pouvait la voir depuis les hauteurs. Un souffle brave ses lèvres lorsqu’elle pointe son arme, prête à parer les tirs, prête à défendre les siens et ses idées. Prête à  mourir sous la répression de ceux qui vivent emprisonnés par la loi.


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☆ Résumé du post : Mae commence à aider Patterson et Grace mais quand elle entend son prénom, elle ne peut pas s'empêcher d'écouter ce qu'il se dit. Elle ne se rend pas compte qu'elle se met en danger en étant à découvert pour certains des hommes de Floyd (fail du lancé de défense pour discrétion )
☆ Catégorie de lancé : Dé 4
☆ Résultat du lancé : 1






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Ven 1 Juil - 14:01
UNFORGIVEN
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Il voudrait protester un peu quand même, parce qu’on ne l’a pas mis au courant de cette histoire de marché : un hors-la-loi, même si c’est une femme, ça reste un criminel et il ne faut pas montrer de pitié face aux criminels, Walter le lui a bien assez répété. Rien dans les lettres de la Pinkerton ne mentionnait une grâce particulière faite aux femmes - aux enfants, passe encore, ils peuvent être placés dans des institutions religieuses qui prendront soin d’eux pas vrai ? Bon après, le problème c’est qu’il ne sait pas lire, foutue dyslexie, alors peut-être qu’il a loupé une information dans le tas ? Il n’empêche, il préférerait embarquer tout ce monde, et surtout la folle aux grands airs qui s’attend à ce qu’il lui sorte une cigarette.

Il aime pas qu’on le prenne pour un gamin. Il a beau ne pas en avoir l’air, Timothy Smith est dangereux - du moins est-ce ce qu’il se répète chaque matin en astiquant ses revolvers bien-aimés. Alors quand Floyd lui donne l’ordre de mettre le meneur des O’Reilly en joue, il le fait sans hésiter, un Colt tourné vers le visage du hors-la-loi, l’autre encore à sa ceinture. Le geste ne lui prend qu’un instant, rapide et assuré, affirmant haut et fort qu’il n’a pas peur : un Irlandais, ce n’est rien - comme disait son père, c’est quand ils sont plusieurs que les choses se compliquent.

Il ose même diriger son regard ailleurs un instant, vérifiant aux alentours que personne d’autre ne mérite un revolver pointé sur lui - ou sur elle, il ne compte pas nécessairement faire de quartier pour les doux airs d’une minette catholique. Pas de demoiselle à l’horizon, mais qu’est-ce que c’est que cette branche, tendue entre deux troncs, là-bas derrière Jasper Borden ? « Bon sang de bonsoir » grogne-t-il discrètement. Jugez ses jurons comme vous voudrez - au moins, lui est éduqué, contrairement à ces personnages orduriers - Timothy vient de comprendre qu’on leur tend un piège, sous la forme d’un câble. Probablement relié à des bâtons de dynamite, c’est un dispositif qu’il a déjà eu l’occasion d’apercevoir lors des grèves de cheminots au Texas.

Il voudrait prévenir Floyd. Sauf qu’en face, voilà que ça réplique : le ténébreux de la bande - celui qui a l’air de ne pas avoir dormi depuis cinq ans, mais que voulez-vous c’est ça la vie de criminel, ça finit par se voir sur le visage - le met en joue. Et puis là, ça part en cacahuète vitesse grand V. La Slave tire en direction de Floyd, Jasper Borden en direction de Dieu sait quoi mais déjà Timmy ne regarde plus, il se retourne d’un pas agile, se baisse et vise le tronc auquel est attaché l’une des extrémités visibles de la corde traîtresse.

GET LUCKY
An opera of violence

☆ Résumé du post : Timothy est relégué au rang d’observateur, et tient Sean O’Reilly en joue d’un Colt, le second encore à la ceinture. Il repère un câble et pendant que les grandes personnes se tirent dessus, il s’abaisse pour mieux viser ledit câble de son Colt dégainé.

☆ Catégorie de lancé : dé de 4 (attaque)
☆ Résultat du lancé : 4 (yay)




crédit - ghoest
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