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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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[RP COMMUN] solstice (libre)
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Jeu 18 Aoû - 17:02
Ceux ou celles qui passent dans le coin
Solstice
“TW: Racisme, violence verbale et mention d’actes violents”
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Ichabod Walsh
Ichabod Walsh
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[RP COMMUN] solstice (libre) - Page 3 Hq2k
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Statut : Marié, père de famille, grand père et pourtant pas tout à fait satisfait
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Habitation : Silverstone
Jeu 18 Aoû - 19:43
   
 
Solstice
Depuis la proposition du brandy, il tournait autour du petit groupe d’anglais ( et du demi-français ) tout un tas de monde. Elle était belle, la société de Silverstone, mais surtout extraordinairement condensée : c’était ( et est toujours ) la lubie des riches que de se retrouver entre eux, un peu comme un vague reste de consanguinité que la noblesse d'antan aurait transférée sur ceux qu’on appellera plus tard “bourgeois”.  Ichabod, qui avait été tantôt rantier, puis va-nu-pied, et finalement riche à milliers se régalait toujours de voir cette bascours naturellement se former.  

Ce n’est que quand la famille Rosenbach fut ajoutée au lot que l’armateur commença à prendre plus au sérieux cette cacophonie de politesses que tous s'échangèrent, comme d’habitude. Il était soudainement plus alerte, se tenait plus droit et - pour sauver l’honneur de la dame qu’il aimait un peu trop - se donnait des airs d'oubli avec la distance qu’il mettait entre mère et progéniture. Le sourire qu’il fit parvenir le plus discrètement possible à la matriarche Rosenbach fut le seul geste qu’il eut pour elle. Heureusement, Arthur, qui se tenait comme lui à l’écart de tout cela, eut quelques mots pour l'accaparer.  

Il aimait converser avec ce garçon là. Un brave type, comme disait les fermiers - et pour une fois, Ichabod le pensait sincèrement. La compassion qu’il avait gagnée pour les croque-mort et autres oiseaux de malheur - quoiqu’il fût déjà aquainté aux mauvaise augures de la mer - lui rendait ce personnage de docteur tout à fait sympathique.
Il faut dire qu'il y avait quelque chose de terrible ( voir injuste ), à ses yeux, dans l'exercice de ce métier : rares étaient les bonnes nouvelles, et donc, les patients enjoués ( et surtout redevable). Il aurait été pourtant plus juste de ne pas les assimiler aux corbeaux en se rappelant que s’is  ne pouvaient pas sauver tout le monde, ils pouvaient au moins enlever la douleur. Dans sa situation, quelqu’un comme Arthur avait plus de valeur  ( presque au sens de ‘valeureux’ ) que n’importe quelle autre âme qui l’aurait seulement plaint. Avec lui, il pouvait discuter de l’après sans qu’il ne détourne le regard. En un sens, le docteur lui faisait toucher du doigt sa mortalité, mieux que quiconque, et avec une douceur cynique que peu lui reconnaissait. Lui, au moins, était franc ( même s’il n’était pas toujours délicat ).
—  Le bon air ? Ne dites pas de bêtise, allons ! Moi je parierai plutôt sur votre préparation buvable d’acémachinchose. Incroyablement efficace ! ” D’un rire léger, il rendit à César ce qui était à César, en plus d’une petite tape amicale sur l’épaule. “ Je vais bien, vous le voyez. Fringant comme jamais. “ Le petit coup de brandit qu’il se remit dans le museau n’était pas tant là pour prouver ses dires que pour se donner la force de continuer son petit manège. “ Mais c’est à vous qu’on devrait poser la question, mon garçon. “ La plaie qu’il cachait sous ses foulards n’était pas bien belle, comme la dégaine qu’il avait eu à son retour. D’ailleurs, monsieur se laissait maintenant pousser la barbe, comme un trappeur ( à croire qu’il avait fait un bon truchement ).
Mais sa question, hélas, demeura en suspens.

Le duo féminin des Rosenbach arriva enfin à leur hauteur, en plus du couturier dont monsieur Walsh avait tant entendu parler ( il se fit d’ailleurs note de lui demander une tenue pour sa mise en bière ). Toutes deux fort resplendissantes, elles étaient bien évidemment le centre de l’attention - tous ces beaux cavaliers qui se battaient pour la jeune Louisa n’était que l’échos de la jeunesse de Mila.
En un sens, Ichabod était ravi de les voir si occupées et ne prit pas ombrage un seul instant de se voir contredit sur son avis par un si jolie adversaire ( pas Arthur, mais madame Rosenbach ). Il acquiesça même un instant, oubliant qu’il se trahissait.  —  C’est bien vrai. ” Lâcha-t-il par zèle après tous les plaidoyers, histoire qu’on ne puisse vraiment savoir à qui il donnait raison.

Les quelques blagues sur le sort de monsieur Chevalier lui passèrent au-dessus de la tête. La seule chose qu’il comprit, c’est que certains voulaient s'éloigner au plus vite de tout ce petit monde pour faire leurs affaires secrètes. Encore une fois, cela l’arrangeait bien. —  Allez donc voir, vous êtes trop jeunes pour faire du surplace ! ” Il n’était pas loin de les pousser lui-même vers le temple. “ Moi, en attendant, c’est avec monsieur Maharaj que j’irais danser, puisque Monsieur Rosenbach prendrait sûrement ombrage de voir sa moitié ouvrir le bal avec un autre homme. “ Il souriait comme un idiot, fier de sa blague comme le sont les pères de famille. “ Comment est votre valse, mon bon docteur ? “ Fort d’au moins trois brandy ( il ne les comptait plus ), il prit même par la main cette pauvre asperge diplômée, singeant de le faire tourner sur lui même - sans pouvoir vraiment y arriver, puisque son bras, même tendu, ne pouvaient passer au dessus de sa tête. “ Zut. Bon j’imagine que nous devrons rester sur le Brandy…Au moins, vous pourrez nous parler de vos aventures en terres sauvages, mon cher.

:copyright: Laueee
Ichabod Walsh
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
Since : 30/11/2020
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Crédits : I-rain (gifs) | Wanderlust (avatar)
DC : Irina | Blair
[RP COMMUN] solstice (libre) - Page 3 Boeq
Age : 29 ans
Statut : La revanche a fait d'elle son épouse, personne ne sait qui des deux deviendra veuve
Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Jeu 18 Aoû - 22:13
Solstice
Nuit du solstice d'été 1887

Ce soir-là plus que d’habitude, l’arrivée de Dino éveille des sentiments contradictoires chez Filippa.
Le soulagement, d’abord. Car comme un leurre chatoyant, l’ouvrier détourne l’attention, attire les regard et génère des sentiments tranchés, certes, mais il est de ceux qu’on remarque. L’américain hésitant ne manque d’ailleurs pas de sursauter à la claque amicale que l’italien lui colle entre les omoplates avant de le toiser de haut en bas. Il tire la lumière vers lui, comme la couverture trop petite d'un lit trop grand ; et Filippa est contente d'être au second plan.
L’angoisse, ensuite. Les yeux noirs de la cuisinière vont d’ailleurs se perdre derrière la carrure du client en quête de ce gros faisan de Valentini. D’ailleurs, elle guetter sans oser laisser peser son regard trop longtemps, de crainte de croiser les orbites glauques du Lombard. Une fois harponné, il est trop tard.

Mais Dino lui confirme son début de soulagement : il a semé Valentini. Et il a ramené une cliente. Du regard et d'un de ses rares sourires, elle le remercie.

« Hai scambiato Valentini per una ragazza ? È un altro bambino smarrito ? Sembra più sveglia di Laura. Qualcosa accade nei suoi occhi quando parliamo.* »

Et monsieur Richter n’en a pas fini de tergiverser puisqu’il est incapable de choisir.

« Ehi, Dino, non vorresti baciare anche quello ? Storia che si dissocia e da lì scompare.** »

Il veut être étonné, alors. Filippa retient le petit sourire mutin qui menace d’étirer ses lèvres (un exercice pas vraiment compliqué pour elle) lorsque son regard tombe sur les peperoncini frits. Elle se rappelle encore la tête éberluée de son cousin quand nonno avait fait passer les piments pour des tomates. Il y a quelques mois, John était également tomber dans le panneau à pieds joins. « Rien que l’odeur, ça vous décolle le papier peint des murs ! » avait l’habitude de dire la Zabeth en rigolant de son sourire édenté.
Nonno, qui a surpris la manigance du coin de l’oeil, a un sourire qui lui fait plisser les yeux.

« Oui, ça a du goût, » répète la napolitaine après Dino en plaçant les deux morceaux de lave en fusion sur un chiffon. « Après, il faudra la ramener, » elle désigne la serviette. « Ça sera 10 cents. »

Elle ne travaille pas pour le Roi de Prusse après tout.

« Ça, c’est des arancini, » elle attire l’attention de la nouvelle cliente en pointant les petites boulettes du doigt. « C’est à la sauce tomate, aux petits pois, au boeuf hach - »

« C’est une recette de ma mère ! »

Alessio - qui a fini de se moquer de Dino - joue des coudes pour se glisser entre Richter et l’inconnue.

« C’est à la sauce tomate, aux petits pois, au boeuf haché, mozzarella et il y a du pangratatto, qual è la parola…*** » Il claque des doigts en fronçant les sourcils en espérant attirer le bon mot comme on attirerait un chien bien élevé. « Pippa ? » Il lève le nez vers Filippa. Cette dernière lève les yeux au ciel, soupire et hausse les épaules.

« Ma cosa ne so -**** »

« Comunque !***** C’est bon. Je paie pour toi, regarde. »

Il fourre l’argent grapillé on ne sait où (il a quitté le stand il y avait moins de quinze minutes les poches vides) dans les mains de Filippa avant de servir plus gracieusement la jeune femme brune. Elle est d’ailleurs bien habillée. Elle a l’air d’avoir de l’argent. « Alessio aurait dû la laisser payer, non mais quel imbécile ! » L’italienne hésite à passer par-dessus l’étal pour l’étrangler.

« Vous voulez autre chose ? » demande-t-elle à la petite bourgeoise de Silverstone (ici, un noeud en soie collé sur la robe suffit à gagner le titre). « Et vous, signore Richter ? »

De nulle part, un autre homme jaillit de la foule comme un saumon remontant le courant pour embrasser chaleureusement Dino. Il baragouine en singeant grossièrement certains signes de main.

« Chi è quel ragazzo con quell'accento marcio ? » soupire-t-elle devant l’heureux larron qui se bidonne pour rien « Chiedigli se vuole qualcosa da mangiare.****** »

Plus tôt, elle avait comparé Dino à un leurre ; elle s’était trompée. Un appât, plutôt.

« AH ! Ci siete amici miei !******* »

Les épaisses paupières de Filippa se soulèvent comme des rideaux qu’on aurait tiré trop rapidement (il ne manque plus que le bruit). Ses gros yeux se posent sur Dino. Il avait eu raison, tout à l’heure. « Oh, pétard. »

« Oh, oh, oh, » chantonne-t-il en se dandinant jusqu’au stand. « Cosa abbiamo lì ? Chi è questa pollastrella ?******** Qu’est-ce que tu as mis ? » renifle Valentini en faisant claquer ses bretelles à côté de leur nouvelle cliente. « Du parfum ? Tu l’as mis pour me séduire ? »

Il a un petit rire, puis il jette un regard narquois - toujours le même - à Richter. Il est un peu moins mauvais quand il jauge le nouvel ami de Dino ; il a remarqué son beau pantalon et sa nonchalance crasse - l’apanage des bien-nés -.

« Enchanté, enchanté monsieur ! » salut-il chaleureusement le voisin de l'ouvrier en lui tendant la main. « Monsieur. »

À l'épicier d'Imogen, il n'offre qu'un hochement de tête.

Valentini est aussi large que haut « on aura plus vite fait de passer par-dessus que d’en faire le tour, » avait-elle un jour dit lorsqu’elle avait présenté le personnage à nonno et nonna pour la première fois, a le caillou luisant et une tonsure d’un noir tirant sur le gris, frisée et très fine (on voit la peau du crâne par endroit). Il a ses petites mains potelées serties de bague constamment reposées sur la bosse de son ventre. Certains boutons (tous les boutons en réalités) de sa chemise sont à l’agonie.

Filippa, elle, n’a pas quitté Dino des yeux. « Il va faire partir tout le monde ! » tente-t-elle de lui transmettre par la seule force de son esprit (et de son visage, plus crispé que d’habitude).
Mais l’ouvrier n’a pas besoin de dons de télékinésie pour savoir ce qu’elle pense.

Pendant ce temps, nonno continue de jouer aux cartes en évitant sagement de se mêler au petit attroupement. Il s’en moquera plus tard quand ils seront rentrés à l’appartement.


*Tu as échangé Valentini contre une fille ? C'est une autre enfant perdue ? Elle a l'air plus éveillée que Laura en tout cas. Il se passe un truc dans ses yeux quand on parle.
**Eh dis, Dino, tu voudrais pas l'embrasser celui-là aussi ? Histoire qu'il dissocie et disparaisse de là.
***Il y a de la panure, c’est quoi le mot déjà…
****Mais qu’est-ce que j’en sa-
*****Bref !
******Qui c’est encore celui-là avec l’accent à couper au couteau ? Demande-lui s’il veut manger quelque chose.
*******AH ! Vous êtes là mes amis
********Qu’est-ce qu’on a là ? C’est qui cette poulette ?




GET LUCKY
Résumé du post

Filippa file des piments à Andreas et essaie de servir Leonora, mais Alessio intervient. Elle essaie ensuite de discuter avec Dino, mais Donnie surgit de nulle part, suivi de Valentini qui fout son bordel. Filippa a envie de se tirer, nonno se moque.






crédit - ghoest
Filippa Rinaldi
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Nancy
Nancy
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Name : Betty
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Crédits : Ava ; Zuz, Gif : Maelle
DC : Princesse Penelope, Dolores la Montagne, Freddy le Chaos
[RP COMMUN] solstice (libre) - Page 3 299ad05b2fbd56a2e5f4739331bbbff2
Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Ven 19 Aoû - 5:57


Iiiiii wanna dance with somebodyyyyyyyy ♪♫



Les portes qui s’ouvrent ne la font pas sursauter, mais elle sait que cela rend sa situation encore plus incertaine. Nancy cligne des yeux et regarde derrière elle avec une curiosité presque enfantine, repère des visages connus au milieu des hurlements porcins, et une part d’elle-même meurt d’envie de quitter le banc. Courir au milieu des nouveaux venus en sautillant de partout en poussant des ‘keskispass?!’ excités. Mais la situation ne s’y prête pas, elle ne se prête déjà pas à sa simple existence. Nancy est un pion perplexe sur un échiquier bien trop gros pour elle. Mais elle connaît son rôle, et elle va le jouer parfaitement -sinon c’est vraiment qu’elle est une abrutie, vu le peu de réplique qu’elle a à dire.

Nancy ne flanche pas quand les menaces pleuvent, et se contente de faire son meilleur regard de truite hors de l’eau. Celui qui arrivait généralement aux gens à convaincre qu’ils avaient affaire à une simplette qui saurait pas lacer ses chaussures ou parler sans baver sur ses genoux. Mais M’sieur Beaver était un sacré charognard, et avec Nancy qui se considérait avec un pied dans la tombe, il était tombé sur une belle prise. Elle sentait ses crocs dans son mollet comme un raton avec sa carcasse, et elle sait que c’est pas en agitant sa guibole qu’il partira comme ça. Nancy se voit privée de sa verbe, si ce n’est un “Eh.” déçu en haussant une épaule quand il argumente qu’elle a de la chance ce soir. D’la chance, d’la chance… Sa soirée est foutue, elle n’a plus la moindre envie de danser et même les bonbons ont plus le même goût. Elle aurait largement préféré qu’ils aient le temps de lui retirer tous ses ongles, au moins elle aurait été fixée et ils auraient peut être arrêté de lui casser les couilles. Voire ils l’auraient achevé, et elle aurait plus à s'inquiéter de savoir comment passer sa soirée après une expérience aussi a chier. D’la chance toi-même, Beaver.

Le billet qui lui glisse pue la sueur et la bière, et quand il lui colle dans la main, elle le regarde avec un dégoût qu’elle a un mal de chien à dissimuler. Nancy était une fière partisane de “L’argent n’a pas d’odeur” et elle avait assez fait d’horreur pour des misérables billets pour ne pas faire la fine bouche. Mais celui-là… celui-là est dégueulasse. Et de la part d’une gamine qu’il a bouffé n’importe quoi pour survivre, c’est pas peu dire. Elle le saisit comme on prendrait un slip sale, avec le pouce et l’index, alors qu’elle entend le richard partir en saluant les autres. Elle voit le visage heureux du chérubin se dessiner dans son crâne, l’expression quand elle joue avec lui surtout, et secoue la tête avec mépris en dévisageant le mec sur le billet. C’est mort. Y’a des limites, même pour les putes.

C’est à ce moment qu’elle voit Jaime devant elle et qu’il a l’air de lui avoir hurlé dessus depuis un moment. Elle cligne des yeux, sortie de sa profonde réflexion, et elle croit qu’elle ne l’a jamais vu aussi en colère. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi alors au “Toi” qui résonne comme la colère divine que Nancy n’aurait jamais cru voir, elle répond un énième ‘Eh ?!” complètement confus, et presque paniqué.

‘Dans une église !’ Ses prunelles vont à droite et à gauche, essayant de comprendre ce qu’il veut dire. Oui ils sont dans une église, jusque là il fait sens. En temps normal elle aurait tout à fait compris le quiproquos, mais ils sont partis depuis 2 minutes et elle a encore ses vêtements. Beaver est un peu vieux et probablement pas très vigoureux mais quand même : même pour lui c’est trop rapide.

Mais Nancy déteste l’idée même de l’avoir heurté, et n’est pas du genre à plaider sa cause, et c’est donc sans comprendre ou se justifier qu’elle se lève immédiatement quand il lui exige de prendre la porte. Malgré elle, ses yeux sont bas, et elle se sent incroyablement coupable sans arriver à savoir ce qu’elle a bien pu faire de travers. Mais elle accepte les remontrances : sa simple existence est une insulte pour la terre qu’elle foule, alors un peu plus un peu moins... Pendant qu’elle est escortée vers la sortie, elle se permet juste de le rassurer d’un simple murmure : “J’ai rien dit.” affirme-t-elle avec assurance, sans vraiment savoir s'il l’écoute. Au passage, elle glisse le billet dans la poche de l’homme qui l’a conduit dans un guet-apens pareil. Le geste n’est pas discret contrairement aux multiples tentatives de pickpocket qu’elle exécute quand faire le tapin est trop chiant et que le saloon est rempli de monde.  Elle veut qu’il sache que c’est bien gentil de lui filer de la thune, mais elle le fait pour sucer des bites, pas pour vendre des gosses à des gros bras. Pas son commerce. Elle conclut l’échange en lui tapotant le dos machinalement. Un geste qui va probablement lui coûter cher, mais honnêtement elle l’a fait par réflexe.

La porte claque avec fracas derrière elle, et Nancy croise les bras sans écouter le concours de pisse qui se déroule à ses côtés. Elle gonfle les joues et expire avec fatigue, une moue ennuyée sur son visage. Sa soirée est fichue, elle vient de se mettre à dos quelqu’un pour qui elle se couperait un doigt, et voilà qu’elle a le grand manitou qui lui a promis de lui coller au cul. Fais chier.
Son ton a été aussi limpide que la pluie qui tombe sur le cul d’un âne, et Nancy préfère presque les moments ou elle n’existe pas pour le commun des mortels. Elle sait que ça va être compliqué pour tout le monde, et en traînant les pieds vers la fête, elle caresse la solution de se tirer d’Imogen pour éviter de faire des vagues. Au moins les bucheron pétés de thune, ils l’auront bien dans l’os en essayant de la pister comme des chacals. Mais l’idée ne la passionne pas: c’est qu’en deux ans on a le temps de se faire au coin et aux tronches variées qui le peuple, surtout quand elle était en train de se faire un p’tit nid douillet dans un gang local. Mais bon hein, si c’est pour les beaux yeux d’un petit gars innocent, c’est un sacrifice à considérer. Elle met un marque page dessus, et prend sur elle pour faire un dernier petit tour : elle a encore un peu de thune à dépenser, et quitte a rester dans le coin, autant prendre de quoi se faire péter le bide. Elle s’y dirige en sautillant un peu : C’est un réflexe aussi.

Perdue pendant quelques minutes au milieu des odeurs d’épices qui lui rende son sourire, elle flâne comme une bienheureuse en se demandant par quoi commencer, et quand elle voit son Donald préféré, son visage s’illumine : enfin un truc amical dans son champ de vision.
Vu le tollé de tous les diables qu’elle a pris sur le nez pour avoir dit bonjour au Vicaire -oubliant au passage qu’elle lui a littéralement sauté sur le dos- elle prend une approche plus discrète en poussant son bras pour se glisser dessous. C’est pas vraiment le sommet de l’étiquette, mais c’est ‘plus discret’. “Heeeey !” Chantonne-t-elle en découvrant ses dents au français avant d’agiter la main vers la petite cohorte autour de lui, sans oublié le type sur lequel elle l’a vu baragouiné des trucs qu’elle a pas comprit.

“J’vais pas faire de vieux os ici, mais j’pouvais pas pas v’nir t’dire bonjour!”
Ronronne-t-elle comme une petite sœur insupportable en collant sa tête contre lui. Elle cligne soudainement des yeux en fixant le stand devant elle, oubliant pas sa quête de trouver substance pour sa fringale. “Ça sent super bon ici!” Commente-t-elle avec enthousiasme.


❥ code by kimlee


Résumé:
Nancy
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Ven 19 Aoû - 12:20
Solstice
J'ai la curieuse impression d'importuner.
Étrange fille... j'avais imaginé que la perspective de faire potentiellement de l'argent allait l’intéresser. Et puis on ne choisit pas ses clients... mais elle le fait.
Je suis presque en colère... mais c'est un luxe que je ne peux plus me permettre.

Elle me tend un échantillon qu'elle m'annonce payant. Sans blague... Elle pourrait se contenter de décliner ma proposition.
Je la soupçonne de chercher une source d’amusement et de distraction. Et sans doute de m'humilier...
Sa tribu qui l'entoure me fait penser à une troupe de théâtre... mais c'est moi le dindon de la farce.

J'observe ce qu'elle me tend et que je dois payer pour le tenir en main. Elle me vante d'autres produits mais je suis concentré sur ce que je tiens avec précaution. J'ai un rictus... Je dois vraiment être pour ces gens bruyants la représentation parfaite du crétin consanguin du coin.
Je les regarde et je suis certain qu'ils se reproduisent entre eux pour préserver leur précieux sang.

J'observe le produit comme un client. Mais je reste dans ma tête le membre d'un gang qui a survécu dans des coins pas concevables...
En même temps, pas la peine d’être un survivant. Il suffit juste d'avoir du nez et percevoir l'odeur de soufre qui se dégage du produit pour comprendre qu'on veut me faire bouffer du feu en condensé.

Je ne vois pas comment je vais y couper. Je relève la tête avec un sourire. Je regarde la dame brune et ses yeux de chouette.

Je vais vendre mais pas consommer.

Il est bien connu qu'on ne brule pas son fond de commerce pour son petit plaisir égoïste. Et les marchands d'armes utilisent rarement et directement ce qu'ils fabriquent...

Je jette un regard circulaire.

J'aimerais savoir si une personne prise au hasard apprécie votre cuisine...

Je vois arriver vers nous une blondinette qui sautille comme une chevrette vers l'abattoir.

... comme elle.

Je me place devant elle, affichant ma physionomie la plus engageante.

La belle dame brune derrière le stand tient à vous offrir ceci

Je me penche à l'oreille de la blonde pour murmurer.

Elle manque de clients et fais ce qu'elle peut pour plaire et survivre.... Soyez indulgente. Elle n'a que sa famille pour la soutenir
Invité
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Howard Redhooves
Howard Redhooves
Since : 17/04/2022
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DC : Mako, Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio
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Age : 37 ans
Job : Homme à tout faire des Beaver
Habitation : Imogen, vers la scierie
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Mar 30 Aoû - 14:13
   
 
Reminiscing this and that
and having such a good time
Les mots qu’il crache, portés par sa fumée, lui volent jusqu’au visage avant de doucement s’étioler dans les airs. S’il y a quelque chose qui lui brûle les veines, ce n’est pas son sang, mais l’envie tenace d’achever cette conversation dans celui du marshall.
Il n’est pourtant pas le premier à vouloir rappeler à Howard toute une mythologie coloniale - mais comme les autres, Bartel se trompe de cible : la pièce rapportée de la famille Beaver n’a plus rien à se prouver, ni à lui, ni aux autres, et ce depuis longtemps - quant à son pays, il l’a servi volontairement.

C’est peut-être d’ailleurs ce qui le choque le plus dans son plaidoyer - la négation de son service : il n’a jamais eu les honneurs, mais cela ne l’a pas empêché de marcher au pas. D’ailleurs, il ne regrette pas son engagement qui a été pour lui ( peut-être plus que son frère ) synonyme de liberté. Loin de la scierie, ses horizons se sont ouverts : il pouvait enfin appréhender, après tant d’années, la complexité d’une société dont il n’avait jamais vraiment fait partie.  
Alors, au final, ce n’est pas tant la machine gouvernementale qu’il a détesté, mais ses représentants : les gradés aboient toujours trop fort et leur orgueil leur fait souvent oublier qu’ils sont payés en cents et en cigarettes, eux aussi.
Pourtant, si c’était à refaire, il y retournerait ( mais peut-être qu’il se permettrait de laisser plus d’un caporal dans le ravin ).  

Je n'ai jamais scalpé d'indiens ou d'autres êtres humains... seulement des déserteurs et quelques autres blancs.
le sourire qui étire ses lèvres semble faux ( le regard qu’il laisse peser sur le cowboy, en revanche, ne ment pas ). Si les victimes du Marshall n’appartiennent qu’à la catégorie des brigands et des traîtres, il n’a pas grand soucis à se faire ( et comme il s’est acharné à le lui rappeler, il n’est pas non plus blanc ). Dommage, son sermon racial et culturel ( très sudiste ) partait si bien - il aurait presque pu le prendre au sérieux.
Ce serait triste de bafouer votre morale en vous attaquant à un vétéran. “ Il sourit gentiment, puis se penche pour ramasser le couteau lâché dans la poussière. Le billet de cinq que la petite blonde avait fourré dans la poche de sa veste glisse au même moment et, comme le hasard fait bien les choses, s’envole dans le premier coup de vent qui vient à peine rafraîchir cette soirée.
Les yeux de Howard se tournent alors immédiatement vers le bout de papier virevoltant qui disparaît sous les pieds d’une foule qui ignore encore le trésor que le destin leur a offert. “ Merde.
Il se redresse comme un pantin, sans même raccrocher la lame à sa ceinture. La cigarette qu’il a au bec n’est plus qu’un bâton de cendre et son sourire n’existe plus. Il ressemble aux chouettes quand elles aperçoivent un mulot. “ Ce fut une conversation enrichissante, merci Marshall. Je viendrais récupérer mon colt demain au bureau du sheriff - à sept heures ? “ Sa question ne reste qu’un instant en suspens. Il préfère enchaîner, puisque le temps, dans cette situation précise, c’est de l’argent ( à peu près cent cinquante cinq dollars actuels ) “ Maintenant que tout est en ordre, j’imagine que je peux partir ? “ Sans vraiment attendre de réponse, il amorce déjà son départ, priant silencieusement pour retrouver la coquette somme que le vent lui a volé ( sinon, il omettra seulement de dire que la petite Nancy le lui a rendu ).

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Howard Redhooves
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Dino Ricci
Dino Ricci
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Sam 3 Sep - 15:52
Solstice
Dans la nuit du 20 au 21 juin 1888

Malheureusement, Dino n’eut le temps ni d’embrasser le sombre et mystérieux cow-boy entouré de secrets, ni de lui proposer quoi que ce soit, pour l’étonner. Lui mettre des étoiles dans les yeux et un feu d’artifice dans la bouche. Ça ou l’inverse, peut-être. Filippa avait de toute façon prit les devants et l’ouvrier la regarda faire, réprimant un sourire amusé dans une grimace pincée. Il ne voyait rien de méchant dans cette petite plaisanterie au goût de piment, simplement la promesse de bel et bien étonner l’inconnu à coup sûr. Accéder à son souhait, finalement. Filippa avait un sens de l’humour tout particulier qui le ravissait. Certainement parce qu’il était rare qu’elle en fasse profiter quiconque.

Le Napolitain céda sa place à Alessio qui piaillait déjà dans les oreilles de la jeune fille ramenée en même temps que lui. Dino s’en sépara sans chichi, oubliant que c’était bien lui qui l’avait entraîné jusque-là et que la bienséance aurait peut-être voulu qu’il lui accorda quelques mots. Mais à l’Ouest des Etats-Unis, au fin fond d’un état sans intérêt et dans une petite ville de moins de vingt ans, la bienséance n’avait pas tant raison d’être que ça. De toute façon, l’italien se faisait déjà alpaguer par un collègue européen.

Donald Chevalier était du genre charmant et charmeur, Dino l’imaginait facilement avoir eu son petit succès par de-là l’océan Atlantique. Il n’était pas tout à fait conventionnel, du genre à attirer l’attention et l’amusement de ses comparses. Avant d’aller s’exiler dans des terres sauvages, bien caché et à l’abris sous l’ombrelle du travail. Le succès d’une trouvaille qui finit dans un cabinet de curiosité. Dino accueillit le français en ouvrant grand ses bras pour des embrassades chaleureuses qui n’avaient rien de très convenu dans cette région du monde. Il se montra attentif aux efforts de Donnie à parler italien et rit de bon cœur à ses singeries, se tournant vers ses amis de l’autre côté du stand. Le petit bourgeois faisait office de dîner spectacle pour le plus grand bonheur de la pseudo mafia italienne locale. Ce n’était pas tant la moquerie qu’un amusement bienveillant et admiratif qui animait la plupart des mamme.

Beaucoup étaient plus que ravi de voir un étranger s’intéresser suffisamment à leur culture et de surcroît à eux pour se donner la peine d’apprendre à baragouiner quelques mots de leur langue. Ce n’était pas quelque chose de franchement courant. Des encouragements et des compliments sincères fusèrent ici et là à l’attention de Donald pendant que Dino souriait de toute sa moustache à Filippa qui, non sans surprise, affichait un air renfrogné. « Sì, sì, grandioso, certo. È fantastico. » Il tapota l’épaule de son nouvel ami, cherchant d’un coup d’œil ou pouvait bien se trouver Consuelo. D’un signe de tête il signifia également à Filippa que c’était bien dans ses projets d’inviter Donald à se remplir la panse avec de vrais plats raffinés. « Tiens, Donnie, évidemment Dino n’avait pas attendu avant de faire preuve de familiarités avec celui qu’il voulait pousser dans les bras de son aînée (toujours introuvable). Il s’embarrassait rarement de ce genre de choses, toi qui parle si bien italien, il faut que tu manges quelque chose. » Cela faisait plus sens dans sa tête qu’une fois prononcé dans un anglais haché par un fort accent. Sans même regarder les plats proposés, il fit un vaste geste du bras sur le trésor que protégeait Filippa comme un dragon. Elle en dégageait tout autant de sympathie. « Les arancini, goûte, c’est très bon. Tu vas beaucoup aimer. » Puisque Alessio les vendait si bien.

Un profond soupire accompagna l’arrivée du véritable dragon du quartier italien, et en fut d’ailleurs étouffé par ses gutturaux caquetages. Oh pétard. Le sourire de Dino avait fondu comme neige au soleil. Tant pis pour la poulette, Dino se lavait les mains de cette confrontation, à la place il tira davantage Donald vers lui pour maintenir son intérêt sur les mets étalés sous leur nez. Il ne pouvait sauver tout le monde et il avait posé son choix sur le portefeuille le plus garnit. Le regard échangé avec Filippa, sans même prendre la peine de se cacher, fut cette fois empli de détresse et d’une touche de lassitude. Il haussa les épaules pour répondre à son propre désarroi. Pas besoin d’être une créature de folklore populaire télépathe pour savoir ce qui traversait le crâne de la jeune femme. Dino pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. En fait, tout le monde derrière le stand semblait vouloir éviter à tout prix la moindre interaction avec Valentini. Chacun était subitement très occupé et avec le regard fuyant.

Quand Dino reposa son attention sur le français, celui-ci s’était dégotté une petite poulette (encore une), qu’il gardait autour du bras. La ravissante gamine avait déjà le soleil de l’été dans les yeux. Dino la salua de théâtrales moulinets de la main. « Eh ! Bonsoir, petite. Ça sent bon et c’est encore meilleur en bouche. Tiens, Donnie, laisse-lui goûter ça. » Dino laissa dans la main de la fillette un bon morceau de focaccia. Il était moins inquiet que Filippa quand il s’agissait de payer avant de renifler les apéritifs proposés, faisant confiance à son ami. « Les grissinis aussi, tu devrais aimer. Et il y a – je crois…., Dino chercha des yeux quelques chose qu’il trouva rapidement. Ses sourcils se hissèrent haut sur son front de contentement alors qu’il attrapait une tartine bien garnie pour la lâcher dans la main libre de la petite blonde, Goûte la bruschetta, c’est très bon aussi. » Ses doigts sentaient l’ail, Dino les frotta les uns contre les autres machinalement.

Avant qu’il n’ait eut le temps de (re)prendre la parole, l’armoire à glace solitaire tendait un nouvel encas à la petite. Ah. Dino fit claquer sa langue contre son palais. Il arracha des mains du géant peu engageant le peperoncini frit avant que la gosse n’ait eut le temps d’y toucher. « Ah non, il est un peu trop tôt pour ça, je crois. » Loin d’être alarmé, l’italien semblait malgré tout amusé par la situation. Il accorda même à l’imogénois un coup de coude dans les côtes, comme pour ponctuer une blague qui n’avait pas encore été énoncée. « Dis donc, toi, ce n’est pas grave si tu ne tiens pas le piment. Il faut le dire, c’est tout. Tu peux prendre autre choses si tu préfères, va. Ça demande de l’habitude de manger ça. C'est normal si tu ne peux pas. Ce n'est pas grave. » Dino présenta l’arme du futur crime à Donald. « Tiens, ça il ne faut pas le faire manger à ta fille. La pauvre va avoir de la fumée qui lui sort des oreilles comme une locomotive toute blonde., elle risquait surtout de devenir rouge vif, de pleurer de douleur en haletant comme un petit chiot assoiffé à la recherche d’un peu d’eau (qui ne ferait qu’empirer la situation), Les autres vont se moquer d’elle, après. Mais si tu veux essayer, tu peux. Une petite bouchée. Sinon je le mangerai, j'ai l'habitude. »

L’italien tendit le petit piment frit, qui laissait de sa panure entre ses doigts, à l’européen, doublant son invitation. « Je savais pas que tu avais une fille, tiens. Elle s’appelle comment ? » Quand elle l’apprendrait, nul doute que Consuelo traduirait sa déception par une humeur massacrante.

Grosso modo où est Dino

Dino délaisse @Leonora Borden en bonne compagnie d'Alessio pour saluer @Donald Chevalier dans l'espoir de lui faire acheter tout le stand. Il profite d'ailleurs de l'arrivée de @Nancy comme d'un nouvel argument de vente. Il empêche @Andréas Richter de tuer Nancy à coup de piment mais propose à Donnie s'il veut tester.
Évidement, il communique avec @Filippa Rinaldi tout du long grâce à la télépathie, pouvoir ancestral partagé par les italiens, pour les italiens.




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Dino Ricci
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Mila Rosenbach
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Dim 4 Sep - 11:16
Solstice
Dans la nuit du 20 au 21 juin 1888

Mila accueille les réflexions du bon Docteur concernant le Vicaire avec un intérêt certain. Doucement, en hochant la tête avec une réelle considération de ses propos, elle réplique : « Si vous dites vrai Monsieur Maharaj, alors je ne manquerais pas d’assister à cela lors de mon prochain séjour à Imogen ». Elle fait suivre sa remarque d’un léger sourire, une lueur d’amusement et de satisfaction dans le regard – elle est ravie qu’Arthur n’ait pas de mal à contredire ou compléter ses propos, bien trop souvent dans cette ville les gens n’osent même pas pousser plus loin le dialogue avec elle, comme si toute affirmation de la première dame était parole d’évangile.

Alors que Monsieur Chevalier se montre tout à fait courtois avec Louisa, Mila nourrir l’espoir de voir ce dernier l’inviter à danser. Hélas, le jeune homme prend la fuite, et la matriarche doit fournir des efforts considérables pour réprimer le soupir qui ne demande qu’a franchir ses lèvres. Le petit regard en coin qu’elle adresse à Louisa en dit long, comme la main bienveillante qu’elle vient placer dans son dos : tu auras une autre chance.

Arthur, à nouveau, de cette franchise qui est particulièrement appréciable chez lui, met le doigt là où il faut et incite Louisa à inviter Donald à danser. Si Mila (dans ses standards princiers le vieille Europe) trouve ça un peu scandaleux de voir une jeune fille inviter à danser un jeune homme, se dit également que la jeunesse à d’autre codes que ceux de son temps, et que c’est une opportunité à considérer dans le cas de sa cadette – après tout, Monsieur Chevalier aime peut-être les jeunes filles de caractère ? Il ne serait pas déçu avec Louisa à son bras. Meredith confirme cette idée, et Mila lui offre un sourire. Bien, décidément les mœurs changent ! La main posée dans le dos de Louisa se fait alors plus pressante, comme une invitation à prendre en considération ces précieux conseils. Hélas, la jeune fille, fidèle à elle-même, clame haut et fort ne pas avoir envie de danser.

Mila, déçue, accepte alors volontiers le bras offert par ce cher Meredith qui lui propose de faire un tour des stands. « Ce serait avec plaisir », précise-t-elle, ayant également envie de s’amuser. Délicate, elle passe son bras sous le sien, pour venir poser sa main sur le haut de se manche. Ses doigts gantés rencontrent alors de superbes boutons de manchette qu’elle ne peut s’empêcher d’admirer un instant – quel homme de goût ; avant de relever la tête. Elle suit alors des yeux la direction que regarde soudain le petit groupe. Un attroupement s’est fait devant le temple, et les portes sont soudainement fermées. Louisa propose d’aller voir, et Meredith semble également avoir envie d’y jeter un œil. Mila, qui n’est pas la dernière des curieuses, hésite tout de même, et se tourne vers Ichabod et le bon docteur pour demander s’ils les suivent – avec la certitude que ces derniers ne vont pas trouver de plaisir dans ces jeux de commérages.

L’armateur confire ses pensées, en les incitant à y aller sans eux, n’étant visiblement pas à son premier verre. Mila, le sourire jusqu’au yeux de le voir aussi insouciant, se contente de lancer : « Oh, Monsieur Rosenbach est bien trop occupé pour me faire valser, mais apprécier cette danse pour moi ! ». Un petit rire cristallin s’échappe de sa gorge alors que Monsieur Walsh prend la main du docteur.

Reconcentrant son attention sur le tailleur, la première dame lui souffle : « Juste une seconde que je prenne… ». Elle baisse les yeux sur son poignet droit, et comprends alors son sac ne s’y trouve plus. Surprise, elle regarde autour d’elle, pour voir si la lanière ne s’était pas cassée juste là. « Oh, je dois avoir oublié mon sac sur le banc… », précise-t-elle en relevant les yeux vers le jeune homme, puis vers Louisa ; « Allons donc voir s'il y est toujours ».

Mila pousse alors leur petit groupe vers le temple. Ils passent brièvement devant les fils Beaver (le biologique, et Redhooves), que Lady Rosenbach salue d’un petit hochement de tête – ils étaient assis sur le même banc pendant le sermon, Atticus et Henry étant de grands amis. Arrivés à l’entrée de la bâtisse, Mila donne quelques petits coups à la porte : clairs, mais forts. « C'est Mila Rosenbach », clame-t-elle comme un sésame, à qui peut l’entendre - si âme il y a encore au sein du temple. Elle demande ensuite à Meredith, d’une voix plus basse : « Vous pensez qu’il y a encore quelqu’un ? Je pourrais toujours récupérer mon sac demain… ».


Mais que fait Mila ?

Mila laisse  @Ichabod Walsh et  @Arthur Maharaj danser la valse, et s'éloigne avec  @Meredith Claret et  @Louisa Rosenbach pour aller récupérer son sac dans le temple. Ils croisent  @Harold Jr. Beaver et  @Howard Redhooves.



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Benicio M. De la Fuente
Benicio M. De la Fuente
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Mer 7 Sep - 17:06
   
 
Solstice
Nadie s’enflamme et mademoiselle Andersen demande d’enterrer la hache de guerre - c’est le monde à l’envers, et aucune bouchée pimentée ne pourrait le remettre droit. Benicio manque d’ailleurs de s’étouffer avec la part que sa moitié lui a gracieusement offert, les yeux ronds comme des loupes alors qu’il regarde cet étrange spectacle du haut de son podium statuesque. Heureusement, il finit par avaler l'arancini , pile au moment où la petite patronne commence elle aussi à déchanter. Pourtant, il ne se presse pas comme elle, encore sous le choc - et peut-être trop dense pour vraiment comprendre les signaux qu’elle lui envoie. Comme à son habitude quand une chose le laisse quoi, il se contente de froncer ses sourcils épais et de pincer les lèvres. — ça va ?
Il n’y a que les déclarations à moitié articulées de la suppliante pour lui faire comprendre son malaise - bien heureusement, Whilelmina a une longueur d’avance sur lui. Et c’est tant mieux, il aurait eu du mal à se tourner pour récupérer son galopin de bière. “ Tu manges toujours trop vite, je te l’ai déjà dit : il faut souffler dessus avant. “ Mi-désolé mi-moralisateur, il regarde ce triste spectacle qu’il connaît déjà par cœur. Nadie a tendance à se jeter sur la nourriture comme si elle allait en manquer.
“ [/i]Excusez-moi, mademoiselle Doyle…[/i] “ Son changement d’interlocuteur précipité ne découle pas de sa lassitude, mais plus probablement de son envie d’agir - seulement, coincé comme il est, il ne peut pas faire grand chose pour aider la veuve et l’orpheline ( Nadie et Mina, donc ). “ Pourriez-vous par hasard aller tirer sur ma manche. Fort. N’hésitez pas. “ Sans vouloir prendre la mesure de l’étrangeté de sa demande - scellant un pacte silencieux avec la jeune fermière - il tend son bras gauche, prêt à ce que la torsion lui remette les lombaires en place.

Quand enfin son dos craque, c’est un soupir de soulagement qui lui fend les lèvres avant un quelconque remerciement - pourtant, la douleur n’est pas tout à fait partie ( mais au moins, il peut bouger maintenant ). — Merci bien - Tiens, Ruby, laissons un peu de son eau à Madame Andersen. “ Le petit godet abandonné sur le bar est offert à la pauvre martyre dont il frotte le dos, dans sa grande bonté ( histoire de pallier à sa rapidité d’intervention ) “ ça va mieux ? “ La question est un peu rhétorique, il s’inquiète plus des remontrances qu’elle pourrait lui faire devant les autres dames.

Faisant enfin ce qu’il rêvait de faire depuis le début, il jette un coup d'œil anxieux vers l’église et ne s’étonne pas vraiment de découvrir tout un petit monde sur son perron. Jamais rien ne va comme il le veut en ce moment. “ Oh ciel. “ Il tapote l’épaule de Nadie pour qu’elle voit, comme si elle pouvait comprendre le fond de sa pensée - mais l’accord qu’il a passé avec le fils Beaver, il n’y a bien que lui qui soit au courant. “ Excusez-moi un instant, il semblerait que j’ai oublié de fermer les portes du temple. “ Un rire nerveux trahit son inquiétude. “ Tu veux bien tenir compagnie à ces dames pendant que je verrouille tout ? “ Les sourcils levés, il sourit à Nadie l’air de dire qu’il aimerait vraiment qu’elle lui fasse cette fleur. “ Je vous retrouve au marché ensuite, d’accord ? Achète ce que tu veux pour toi et  mademoiselle Doyle. “ Presque désolé, il part sans attendre de réponse, plus pressé que poli ce soir.

Le petite attroupement de badauds dans leur tenues guindées lui fait se dire qu’il était grand temps pour lui d’intervenir, vu le lot de commères qu’il contient. Hélas pour lui, c’est la first lady de Silverstone qui dirige le cortège ( et sur elle il n’a pas beaucoup d’Empire ). — Madame Rosenbach !. Désolé, j’allais m’apprêter à fermer… “ La porte. Qui, visiblement, l’est déjà. C’est à n’y rien comprendre. “ C'est curieux ça...Jaime ?

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Benicio M. De la Fuente
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Mer 7 Sep - 19:02

☽ ☼ ☾

Sì, sì, grandioso, certo. È fantastico.
Aucun mot ne pourrait décrire à quel point Donnie est aux anges. Non seulement l'assemblée a été plus que conquise par sa singerie peu convaincante, mais en plus Dino l'en félicitait avec entrain - et immense sourire ; l'européen aurait presque cru avoir croqué dans un piment tant le rouge lui monte aux joues. Une vraie locomotive à vapeur. Tiens, Donnie, tout à fait engagé dans les familiarités, le voilà qui ne lâche plus le bras de l'italien, et zieute seulement le stand avec son air de clébard curieux. C'est qu'il a les yeux qui luisent comme ceux auxquels on promet une saucisse s'ils restent bien assit. Toi qui parle si bien italien, " ohoh, non Dino, enfin ! ", il faut que tu manges quelque chose. Et quelle saucisse, mes aïeux.

Il est vrai qu'au-delà de l'air tout à fait volontaire et avenant ( avec tout le sarcasme qui lui est dû ) de la tenancière du stand, Donnie n'aurait d'ordinaire pas osé s'approcher. Mais voilà, Dino et sa bienveillance, l'odeur alléchante de friture et d'épice, toute cette trivialité lui donne l'eau à la bouche. S'il n'avait pas été charmé façon serpent par son remarquable moustachu à l'accent coupé, sûrement aurait-il été capable de grimacer à l'idée de croquer quoi que ce soit d'ici. Question d'hygiène, voyez. Mais à Silverstone, et en période de fête, rien de tel pour se laisser aller à quelques originalités, n'est-ce pas ? Les arancini, goûte, c’est très bon. Tu vas beaucoup aimer. Ladite friture vint à lui plus vite qu'il ne l'aurait espéré. On lui en colla une dans les pattes, et sitôt fut-elle au creux de sa paume qu'il sentit comme un corniaud venu lui piquer sa pitance. S'il eut un mouvement de recul, il s'en retrouva plus collé à Dino encore. Oh, Seigneur. Heeeey ! Mais les chiens ne disent pas hey, et s'il baisse la tête c'est pour rencontrer ce visage si poupon qu'il affectionne tant. Elle semble avoir une mine basse, et les yeux un peu luisants ; la fatigue ? Peu importe. Si le bras de Dino dans son dos le ravi, il affiche un sourire presque désolé à la jeunette lorsqu'il lui tapote poliment le haut de la tête. Qu'elle est mignonne. J’vais pas faire de vieux os ici, mais j’pouvais pas pas v’nir t’dire bonjour ! " Tu m'en vois enchanté, Nancy ", répond-t-il sobrement. Ça sent super bon ici ! " En effet ! Regarde, c'est italien, tant pis pour sa propre pitance, il refourgue la boule de riz frite dans les micro-paluches de Nancy, saisissant par là même l'occasion de se détacher un peu d'elle. Il la connaît et ne s'offusque pas de son comportement, mais la cohorte autour d'eux le pourrait. Eh ! Bonsoir, petite. Donnie s'esclaffe poliment face au spectacle auquel s'adonne son ami d'Italie. Ça sent bon et c’est encore meilleur en bouche. Tiens, Donnie, laisse-lui goûter ça. Sans piper mot, Donnie s'écarte avec un large sourire, invitant la "petite" en question à s'approcher et prendre ce que lui tend le moustachu. Les grissinis aussi, tu devrais aimer. Et il y a – je crois… La panique saisit l'anglais lorsqu'il croise le regard de dragon derrière le stand. Il ignore s'il lui est adressé ou non, mais une chose est sûre : tout travail mérite salaire. Sortant quelques piécettes ( sûrement trop par rapport aux prix affichés, Donnie n'est pas proche de sa monnaie ), il délaisse le duo de blé et de charbon pour régler les consommations qui ne font que s'enchaîner.

Bruschetta, grissinis, d'autres mets à consonnance exotique dont le géologue n'avait pas l'habitude s'enchaînaient, aussi sort-il les pièces une à une. Lorsqu'il a fini de tout régler, et s'apprête à savourer enfin cet arancini tant attendu, c'est le regard grave de Dino qui lui cloue le bec sur place. Comment ça, tsk ? Ah non, il est un peu trop tôt pour ça, je crois. Trop tôt pour quoi ? Et qui était cet homme ? Voilà, Donnie était perdu, et Dino ne faisait plus attention à lui. Génial. Son air presque contrarié s'efface aussitôt l'accent commence à tailler le pauvre bougre qui aura sûrement voulu faire le malin et malmener Nancy. Et toc ! Donnie s'esclaffe à nouveau joyeusement, un poil moqueur. Tiens, ça il ne faut pas le faire manger à ta fille. La pauvre va avoir de la fumée qui lui sort des oreilles comme une locomotive toute blonde. Donnie est interdit

Ma-- " Trop tard. Pas d'arancini pour lui, encore, seulement un drôle de poivron qu'il saisit ( encore une fois, charmé par la malice de l'italien ; encore un peu, et Dino peut bien lui faire faire le clown pour attirer les clients ). Les mises en garde, il les ignorerait presque tant il est estomaqué par l'appellation qu'on attribue à Nancy. Sa fille, donc. Il est vrai, sa propre fille est blonde ; en ça, elle lui ressemble au moins un peu. Mais elle a les yeux bruns et des tâches de foin, la bouille carrée comme lui, et l'ossature plus lourde. Une merveille, à en croire son père partit à l'autre bout de la terre pour n'avoir à l'éduquer. Les autres vont se moquer d’elle, après. Mais si tu veux essayer, tu peux. Une petite bouchée. Sinon je le mangerai, j'ai l'habitude. Une petite bouchée. " Une petit bouchée... "  En quoi ce fruit frit serait-il si agressif ? C'est à n'y rien comprendre. Je savais pas que tu avais une fille, tiens. Elle s’appelle comment ? Finalement, Donnie rit de bon coeur, balayant l'air de la main. " No, no, non è la mia figlia. " Parade-t-il finalement. La nouvelle va sûrement ravir Consuelo et son père : Donnie s'en rend compte un poil trop tard. " C'est… Une amie ! " Ose-t-il, souriant à la jeune fille. Nancy n'est pas de celles qu'il présenterait volontiers comme une amie, mais les italiens ont la malchance d'être de ceux que l'on stigmatise le plus en ville. Entre parias, ils se comprendront sûrement. " Mais je t'en prie, traîte-la comme tu traiterais ma fille, vedrai, è adorabile. " Bien joyeux, Donnie croqua à pleines dents dans ce qu'il tenait entre ses doigts. Fort est de constater que c'est sacrément épicé un arancini, puisque ― oh, Dieu du ciel. Son visage s'empourpre, et pas pour les familiarités de l'italien cette fois ; sa gorge s'enflamme aussitôt, et ses yeux se mettent à pleurer sans qu'il ne puisse le contrôler. L'odeur des mines n'en est pas aussi agressive ; Donnie implore soudain. " Ça brûle, mon Dieu ! " Avant de s'étouffer dans une quinte de toux. Il refourgue le piment dans les mains de l'italien, tout en politesse et en délicatesse, avant d'enfin mordre dans l'arancini. La viande et le riz ont bon d'apaiser un minimum les douleurs de l'anglais, mais rien ne semble totalement faire partir le piment. À croire que le dragon du comptoir lui a soufflé dans la gorge. " De l'eau ! De l'eau ! " Crache-t-il finalement, le riz et la sauce aux lèvres, battant l'air de sa main jusque dans sa bouche.

Résumé (wllh c lon):
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Mer 7 Sep - 19:25


On toque à la porte. Ça sonne creux contre le dos du vicaire, malgré les coups clairs. Il inspire profondément, espérant que les trouble-fête s'en aillent. Une voix étouffée semble pourtant l'éveiller. C'est Mila Rosenbach. Bien sa veine. La première Dame de Silverstone, lui avait glissé Benicio, celle dont la famille a bien aidé à financer toute cette bêtise. Sa tête lourde cogne sans un bruit contre la grande porte à laquelle il s'est adossé, quelques minutes plus tôt. La crise est passée, le noir aide. Il aimerait se réveiller pleinement, reprendre sa stature de vicaire assuré ( l'a-t-il jamais eu, en vérité ? ) et ouvrir la porte avec un air au moins aimable ; pour l'heure, c'est encore au dessus de ses forces. Vous pensez qu’il y a encore quelqu’un ? Je pourrais toujours récupérer mon sac demain… Le sac, ça lui parle. Quand il ouvre enfin les yeux sur l'obscurité, ils semblent s'y être habitués ; son souffle encore bœuf, il espère que personne ne l'entend. Aussi souffle-t-il doucement, très doucement, en fermant les yeux une dernière fois, pour être sûr qu'aucun résidu de colère ne pointe le bout de son nez. Dans le creux de ses paumes, la marque de ses ongles. Il ne se relève pas encore, bat des paupières, concentré sur ce qui se passe dehors. Madame Rosenbach ! Cette voix, il la connaît. Elle résonne plus fort que toutes les autres entre ses acouphènes sourds, et comme on fait craquer le dos d'un vieux coincé, Jaime soupire de soulagement à l'entente de son mentor. Il est là. Sûrement que les choses auraient été différentes s'il avait été là depuis le début. Hélas, rien ne s'est passé comme prévu, et d'une mauvaise blague en compagnie du Marshall ( ce qui aurait été une sacrée histoire à raconter ), tout est partit à vau-l'eau. Le regret marque encore ses pensées et son visage ; s'emporter de la sorte n'est pas digne d'un homme de Dieu. Désolé, j’allais m’apprêter à fermer… C'est curieux ça… Jaime ? Le Jaime en question se lève, non sans un soupir sourd. Il est épuisé, les jambes en coton, et il n'a pas vérifié mais il jurerait que ses mains tremblent. Sa seule consolation, c'est qu'il n'a frappé aucun des participants du blasphème.

Finalement, au bout de quelques secondes, la porte s'ouvre doucement, dans un grincement sonore presque couvert par les bruits de la foule. Jaime ne se cache pas, se présente aussi vaillant qu'il peut l'être devant l'attroupement ― ah, bon sang, parfait. La première dame, sa fille, et l'autre con de tailleur ( tout le monde serait l'autre con s'il avait été quelqu'un d'autre ). Manquerait plus que Nadie ou Arthur, et ce serait le pompon. Pour autant, l'homme de foi ( si seulement ) salue poliment chacune des personnes présentes sur le parvis, et plus intensément la Lady.

Madame Rosenbach. Miss, Monsieur. " S'il a retenu le prénom de Mila, celui de sa fille en revanche est loin derrière, au fin fond de sa mémoire. Tout ce qu'il note, c'est à quel point elle est ravissante, raffinée, aussi ravissante et raffinée qu'un badaud comme lui puisse la trouver, en tout cas. " Entrez, entrez. " Chasse le naturel, il revient au galop, et la voix rocailleuse du vicaire n'aligne qu'un maximum de deux mots par phrase. Comme d'habitude. Tout ce qu'il espère, c'est que sa bonne tenue et sa bonne figure fasse illusion auprès des trois bourgeois ; du reste, il sait bien qu'il ne trompe pas son mentor. Celui-ci le connaît comme s'il l'avait vu naître. " 'Scusez, Madame. J'ai pas vu votre sac. " Mais il ouvre quand même le bras pour l'inviter à aller plus loin entre les bancs de messe. " P't'être j'ai pas bien r'gardé. " D'avoir tant parlé, Jaime se racle la gorge. Finalement, il tourne un air aussi désolé qu'affreusement atteint au pasteur, signalant que, non, ça ne va pas. " Faut qu'j'te parle. " Qu'il le mette en garde, le prévienne. La présence des bourgeois mettent à mal son plan, aussi jette-t-il un regard lourd dans leur direction. " Alors, vous l'trouvez ? " Si sa demande est claire et se veut bienveillante, il est incapable de cacher son impatience.
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Leonora Borden
Leonora Borden
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[RP COMMUN] solstice (libre) - Page 3 7d60aba8b094b614c9ee55d99d010d36522c112f
Age : 27 années qu’elle arpente cette Terre
Statut : Le gang des Borden est la seule famille dont elle ait besoin, mais elle se fait passer pour une jeune bourgeoise nouvellement arrivée en ville : Elizabeth Kensington
Job : Seconde du gang des Borden, espionne, arnaqueuse, empoisonneuse, quoique les Borden nécessitent, elle l’accomplira, y compris se faire passer pour une veuve éplorée en quête d'une demeure où installer son vieux père
Habitation : Une chambre à l'auberge locale, quand elle ne rejoint pas les siens dans les montagnes, entre Silverstone et Imogen
Disponibilité : Disponible (4/5)
Mer 14 Sep - 20:35


solstice

Toujours dans son observation et sans action véritable, les iris de l’empoisonneuse tombèrent dans ceux de l’un des hommes qu’elle avait jugés plus tôt. Elle prétendit ne rien remarquer, sa tête continuant de pivoter tranquillement, mais les mimiques de l’individu ne lui échappèrent pas. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Il était perspicace, en d’autres termes, dangereux pour son opération. Elle se nota mentalement d’éviter sa route. D’après ce qu’elle savait, il était l’un des fils Beaver. La femme ne devrait pas être amenée à le rencontrer trop fréquemment, mais elle devait être prête à tout affronter. Elle fut tirée de son analyse lorsqu’une silhouette épaisse la bouscula. L’inconnu la retint par le bras et elle s’empêcha de justesse de s’extirper de sa poigne comme si son simple contact l’avait brûlée. Il s’adressa à elle et elle ne répondit que par des gestes, acquiesçant pour signifier son bien-être et levant face à lui sa main gauche garnie d’une alliance pour justifier l’absence de son chaperon. Finalement, il l’entraîna sans ménagement, la guidant jusqu’à un étal de nourriture tel un chien de berger menant une brebis égarée. Leonora fut quelque peu désarçonnée par ses manières, ou plutôt leur absence. Ce n’était pas ce à quoi Pénélope l’avait préparée pour interpréter Elizabeth. L’étranger lui recommanda la nourriture du stand et son regard glissa sur les gourmandises présentées, non sans passer un instant sur celle qui les vendait et la saluer d’un hochement de tête silencieux, ainsi que les autres clients.

Le Serpent concentra son attention sur la vendeuse, cette dernière lui introduisant ses mets. Elle fut interrompue par un nouvel arrivant, visiblement appartenant au même groupe que ceux qui l’avaient accueillie. Toujours sans dire un mot, elle se retrouva avec de la nourriture en main, visiblement offerte. La brune l’interpella et elle libéra l’une de ses mains pour en tirer quelques pièces. « Remettez-moi-en, s'il vous plaît. » L’arnaqueuse n’avait même pas pris la peine de goûter l’aliment. Ce qu’elle voulait, c’était étaler son argent, enfin, celui de Miss Kensington, plus que faire une découverte culinaire. Si ce n’était pas à son goût, elle trouverait toujours un affamé à qui l’offrir. Ses doigts attrapèrent l’un des arancinis, mais elle fut interrompue par un individu bonimenteur avant même que la nourriture ne touche ses lèvres. Ses traits se fermèrent quelque peu, Leonora menaçant de remonter à la surface devant la familiarité de l'inconnu. La tête blonde qu’elle avait crue en difficulté un peu plus tôt émergea ensuite auprès d’eux. Elle semblait s’en être bien sortie finalement. La Borden laissa les babillages de Valentini passer au-dessus de sa tête, alors qu’elle se concentrait sur les interactions entre les autres clients. Ce qui ressemblait à un échantillon, diffèrent de ce qu’elle avait en main, passa d’un homme à la blonde, à celui qui l’avait escortée jusqu’ici, à un nouvel inconnu. Celui-ci croqua dans la boule rouge, regrettant immédiatement son geste. Sa détresse évidente eut le mérite d’attirer l’attention des personnes présentes et de permettre à la seconde d’enfin goûter à ses arancini. Elle jeta un regard approbateur à la vendeuse, avant de replacer son regard sur le cœur de l'action. L’homme en détresse faisait partie de ceux qui avaient salué Mila Rosenbach. Intéressant. Elle se glissa plus proche du stand, s’adressant à la brune dans un effort pour venir discrètement en aide au français. « Vous n’auriez pas des biscuits ou quelque chose comme ça, s'il vous plaît ? Je règlerai. »


Récap' des événements - Leonora remarque le coucou de @Harold Jr. Beaver et elle se note de l’éviter. @Dino Ricci la percute et la ramène presque de force au stand des italiens. Elle salue @Filippa Rinaldi et @Andréas Richter silencieusement. Alessio lui offre des arancinis, mais elle en paye une deuxième tournée pour étaler sa thune. Valentini l'alpague et elle est visiblement peu impliquée. Elle est soulagée de voir @Nancy revenir sans œil au beurre noir et essaie de trouver quelque chose pour sauver les papilles en feu de @Donald Chevalier.

Leonora Borden
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Harold Jr. Beaver
Harold Jr. Beaver
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Age : 39 ans
Statut : Fils aîné de la famille Beaver, père de 3 filles
Job : Contremaître de la scierie
Habitation : La maison des Beaver se situe dans le comté d'Imogen, au même emplacement depuis 1843. Harold vit avec ses parents, ses frères et sa fille. Toutefois, il n'est pas rare qu'il découche dans son cabanon de chasse ou Dieu Sait Où.
Jeu 29 Sep - 21:07
solstice
[RP commun] à Silverstone


Alors qu’il pensait s’éclipser sans obstacle, le marshall s’interpose.

« Je n’ai pas d’arme. »

Les deux hommes sont souvent pris pour des mécréants en dehors d’Imogen où la majeure partie de la ville connaît Harold comme son contremaître. Il est de mauvais aloi de mettre en défaut le premier employeur de la région.
Harold ne prend pas la peine d’argumenter. Son adjudant fait volte face pour affronter l’homme de loi en lui laissant un couloir ouvert pour se mêler à la foule. Il descend de nouveau la petite volée de marches de l’église et l’abandonne derrière lui. En entendant le mot "esclave", il ne se retourne pas mais Howard peut l’entendre s’esclaffer.
Il est le premier à partir et les cris de Jaime qui pousse les dernières brebis hors du temple lui parviennent d’un peu loin.

« Il a raison, Nancy, dans une église... »
La petite le dépasse, l’air boudeur, pas plus reconnaissante que ça par son cadeau qui lui permettra de manger pendant quelques semaines. L'ingratitude des mômes. Difficile de lui donner un âge d'ailleurs, à vu de nez il aurait dit seize ans. La suggestion de Jaime le perturbe d’autant plus. Il a une fille plus vieille que ça. (Et puis, même s’il se fait passer pour un père de famille normal, est-ce que le jeune soldat ne devrait pas avoir remarqué qu’il n’a jamais abordé une femme au bordel militaire ? N’était-ce pas justement le contexte de leur unique vraie conversation ?
« ça remonte à un bail » grommelle-t-il, un peu vexé d’avoir été facilement oublié.)

Quand le vicaire est arrivé pour interrompre leur petite discussion, Harold a cru voir le visage de la petite se durcir et son expression devenir un peu plus proche de ce qu’elle doit être sous toutes ces foutaises. On dirait qu'elle l'aime vraiment beaucoup. Malgré tout, Harold ne croit pas qu'elle soit impliquée dans une conspiration meurtrière contre sa famille. Ce serait doublement humiliant s'il le réalisait plus tard.

Il la regarde s'éloigner, rejouer son manège avec quelqu'un d'autre. L'idée qu'elle ait pu refuser ne l'effleure même pas, il est seulement surpris de ne pas la voir courir vers le premier stand de bouffe qu'elle voit, pour une fois que son mac ne prélève pas à la source.  

Puisqu’il croise Mila Rosenbach, il la salue de nouveau avec la même courtoisie ordinaire. « Mrs Rosenbach ». Ils étaient à l’opposé sur le banc de messe, comme les deux pôles du spectre. « Le vicaire ne se sent pas bien, vous devriez aller voir. » Jaime n'aura sûrement aucune gêne à redonner son scénario à la première dame de Silverstone.

« Docteur. Miss Louisa. » Harold a la manie de simplement nommer la personne qu’il salue. Il colle les hanches contre la buvette montée en extérieur du saloon. Il attend patiemment que la personne qu'il cherche vienne d’elle même se mettre à ses côtés.

Ichabod fait valser son médecin et d’autres pitreries. Harold n’a qu’à surenchérir la commande de Brandy d’un signe de main pour en obtenir un en même temps qu'eux. Il ne s'impose pas dans le groupe mais ses yeux semblent sourire avec complicité.

« Maharaj » il lève son verre pour trinquer avec lui. Depuis le jour de leur rencontre, il n'a jamais écorché ce nom et on ne peut pas en dire autant de tout le monde à Imoge,. « Toujours content de nous avoir quitté ? Les accidents de la scierie ça vous manque pas trop ? » Il trempe ses lèves dans le verre et ne boit que la vague qui se dépose sous sa moustache. Harold a toujours bu lentement.

« J’ai dû scier les deux jambes d’un type la semaine passée. Qu'est ce que vous avez de mieux ici ? La syphilis ? »
    



crédit - ghoest



L'idée c"est:
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Nancy
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Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Dim 23 Oct - 22:34


Iiiiii wanna dance with somebodyyyyyyyy ♪♫



Sans faire moult manières, ou grand cas de la façon dont Donald l'a aimablement écarté, la jeune femme ne se fait pas prier en enfonçant la foccacia dans sa bouche. Immédiatement son regard s'illumine. Ça ne compense pas vraiment l'incident de tout a l'heure, mais on lui donne a manger, alors Nancy ne se plaint pas. D'ailleurs elle ne dit rien, les gens autour d'elle sont très certainement d'un standing bien au dessus du sien - a en juger l'intérêt de Donnie, alors l'irlandaise reste a sa place et se satisfait de voir la boule frite lui atterrir dans la main. Elle pepie un remerciement enthousiaste avant d'accepter la bouffe qui a l'air de pleuvoir, sans se rendre compte que le français est actuellement en train de payer au fur et a mesure que l'Italien lui pose des victuailles dans les mimines. Loin de se douter qu'elle est au centre d'une machination faite pour faire fructifier une affaire, Nancy sait juste que quand on lui offre de la nourriture, il faut la manger. C'est la base de la survie, surtout quand on a rien et que la gentillesse d'autrui était pas vraiment le facteur sur lequel elle comptait pour passer un nouveau jour.

Heureusement que l'Italien intervient, sinon elle aurait probablement gobé le piment dans autre forme de procès, plus intéressée par la conversation dont elle semble être le sujet dans trop comprendre pourquoi. Contrairement a son aîné, elle ne s'insurge pas à la filiation, que le gentil italien semble leur accorder -enfin elle l'est un peu pour lui, le pauvre. Elle en pouffe gentiment en finissant son arancini et en attaquant sa bruschetta. Elle ne se fatigue pas à le corriger, elle sait que c'est a Donnie de parler, il sait le faire lui, elle, elle sonne comme une poissonnière un dimanche à 11h. Ouvrir la bouche pour autre chose que gober la bouffe, c'est risquer de le couvrir de ridicule, et elle préfère lui épargner une situation pareille.

"C'est… une amie."

"Ah bon ?!" S'exclame Nancy en lui rendant son sourire, les yeux qui brillent, visiblement pas au courant, et absolument ravie. Si c'est bien le cas, elle n'avait pas eu le mémo. Oh bien sûr, Donnie est vachement plus gentil avec elle quand il n'y a personne d'autres a proximité, mais Nancy ne sait jamais vraiment demandé pourquoi, assez intelligente pour savoir qu'elle ne le comprendrait pas. Ou alors sous estimant probablement l'esprit de son "ami."

"Eh." Réplique Nancy quand il lui propose de la considérer comme sa fille -avant de baragouiner un truc en langue inconnue, ne comprenant vraiment pas quelle mouche le pique, mais préfère laisser les riches à leur pensée de riche. Un riche qui finit par avoir la figure qui tourne au pourpre et au rouge alors que Nancy cligne des yeux, bruschetta en bouche pendant que quelques grains de riz toussé par le français atterri sur sa jolie robe.

"Oh merde." Fit Nancy qui ne sait définitivement pas se tenir avant d'enfoncer son met dans sa bouche pour foncer vers le premier passant venu et lui arracher sa pinte bière des mains sans préavis aucun. "C'est la dame qui paye !!" S'excuse t'elle quand elle entend une insulte la suivant, en désignant la grande dame Brune dont elle avait juste comprit qu'elle était riche. Esquivant la foule avec la vélocité de celle qui sait très bien fuir, elle rejoint son ami/vrai faux père pour lui enfoncer la pinte fraîche dans le gosier.

"Allez et glou et glou Donnie !" Fit elle en lui tapant gentiment le dos en souriant. "La vache, tu m'as fait super peur ! Mais t'es pas si vieux pour faire une attaque, ça va aller! Respire !!" Positive la blonde retirant la pinte d'un second passant au cas où il aurait besoin d'un second passage pour calmer ses papilles. Céladamekipaye!" Renchérit-elle sans regarder l'infortuné spoilé de sa boisson, trop occupée par l'état de son ami.

❥ code by kimlee


Résumé:
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Arthur Maharaj
Arthur Maharaj
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Lun 5 Déc - 12:20
Solstice
Dans la nuit du 20 au 21 juin 1888

Moi, en attendant, c’est avec monsieur Maharaj que j’irais danser-

Il fallut bien quelques secondes à Arthur avant de comprendre ce que racontait Ichabod et il n’eut pas le temps de balbutier une réponse embarrassée que déjà son interlocuteur lui prenait la main pour essayer d’esquiver quelques pas de danse hasardeux. Arthur était un homme d’esprit, cela était chose connue. L’art représentait pour lui une sorte de grand concept flou qu’il préférait admirer de loin sans en comprendre grand-chose (tout en prétextant que oui, oui, cette peinture transpire en effet beaucoup d’émotions, mh…). Il en allait de même pour la danse, mode d’expression qui lui restait bien trop abstrait pour être compréhensible. Tout ça pour dire qu’Arthur avait autant d’aisance qu’un bout de bois flotté, ses grandes pattes d’épervier aussi raides que le dos de la vieille McKenzie.

L’amusement -ainsi que l’alcool- prirent toutefois le dessus, le médecin se laissa aller en aidant son patient à faire un premier tour sur lui-même. « Je crois qu’il vaudrait mieux que je vous fasse danser. Si c’est comme le vélo alors les pas de bases devraient me revenir rapidement. » Plutôt se ridiculiser avec un bon ami que parler de ses road trip dans la pinède. Arthur préférait jouer les imbéciles. « Et c’est excellent pour le cœur, vous savez. » Arthur ponctua sa plaisanterie d’un rire léger avant de lâcher la main de sa dulcinée de la soirée. Il lui proposa tout de même son bras pour l’accompagner jusqu’au petit stand de boissons. Le visage du tenancier s’illumina d’une joie qui ne pouvait pas être feinte en voyant le bon monsieur Walsh déjà de retour.


« Harold ! » L’heureuse surprise d’Arthur n’était pas feinte non plus et il adressa à l’aîné des Beaver un large sourire alors qu’il le reconnaissait sur le tard. Il connaissait bien la famille, ayant pendant longtemps été leur médecin et celui de la scierie. C’était des amis avant d’être des patients. Comme un vieux réflexe que le temps n’efface pas (comme le vélo), il imita spontanément son nouveau compagnon de beuverie en lui présentant son verre pour le faire tinter contre le sien. Il avait déjà les joues rougies et chauffées par l’alcool et donc la réserve plus facilement oubliée.

« Pauvre homme. J’espère qu’il n’attrapera pas une mauvaise infection parce que vous avez oublié de vous laver les mains. Si vous êtes toujours aussi spontané qu’il y a quelques années, il risque de ne pas passer l’été. ». L’humour noir était un bon rempart pour faire face aux choses terribles des quotidiens difficiles. Le médecin avait toujours trouvé cela agréable de pouvoir en jouer avec Harold Beaver qui excellait dans cet art. « Figurez-vous que j’ai réussi à sauver le doigt d’un ouvrier d’une amputation. ». Enfin cela restait à voir sur les jours à venir. « Mais contre deux jambes sur la balance, ça ne pèse pas grand-chose… ». Arthur haussa les épaules, s’avouant vaincu. « Comment allez-vous ? La route n’a pas été trop difficile jusqu’à Silverstone ? J’espère que vous n’avez pas l’intention de rentrer juste après les festivités. »

Grosso modo où est Arthur

Arthur danse avec @Ichabod Walsh puis comme il fait soif, ils vont à la buvette. Là ils croisent @Harold Jr. Beaver et comme c'est un bro, ils papotent.


crédit - ghoest
Arthur Maharaj
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
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Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Lun 5 Déc - 22:31
Solstice
Nuit du solstice d'été 1887

Après ses insultes et ses incroyables hésitations, Richter finit par bouder le peperoncini frit. Rendue plus maussade encore (si cela est possible) par la présence de Valentini qui papillonne de client en client, Filippa serre sa bouche en une fine ligne furieuse. Qu’a-t-il encore à tergiverser ? Ne voulait-il pas « être étonné » il y avait encore quelques secondes ? Mieux encore, il décide de se lancer dans une expérience sociale, à zieuter la foule en quête d’une innocente victime. « Aucun risque qu’il ne se rabatte sur Valentini, » manque de soupirer l’épicière, presque triste de ne pas voir ce souhait impossible se réaliser. Personne ne prenait jamais Valentini pour une innocente victime ; même lorsqu’il ne parlait pas. Sûrement la tonsure frisée.

À nouveau, son regard courroucé tombe comme un couperet sur Dino. Ses yeux noirs s’obscurcissent un peu plus lorsqu’elle l’entend baragouiner à une petite cliente sortie de nulle part. Il est de dos, il y a du bruit autour (en particulier Alessio qui pépie à la bourgeoise de Silverstone dans un anglais bancal, mais drapé de la confiance insupportables des beaux parleur) et son anglais est trop mauvais pour ne saisir ne serait-ce qu’un mot qui sort de sa bouche. D’un mouvement sec du menton, elle désigne la grande carcasse du quincailler d’Imogen qui lui tourne le dos. « Je vais le tuer, » transmet-elle à l’ouvrier par la seule force de son regard.
Dans une pirouette digne du cirque Pinder, Ricci s’empare du piment pour le confier à son ami dont le portefeuille - visiblement gras comme un loukoum - a réconcilié Filippa avec son horrible accent. « Non ! » hurle-t-elle avec ses yeux à son ami. « Tu aurais dû le manger toi ! »

« Ma mère, elle sait pas faire que les arancini, non non ! » continue à caqueter le sicilien à l’imperturbable jeune femme qui n’a même pas réagit à la présence de Valentini dans son dos (témoignant donc d’une indéniable force de caractère ou d’une surdité très avancée). Elle aligne même trois nouvelles pièces alors qu’elle n’a pas goûté aux mets vantés par Alessio. « Il faudra venir avec moi en Sicile, un jour ! On mange bien, le soleil est doux et la musique est si belle ! »

La comptable n’a pas le temps d’avoir de la peine pour le jeune homme (la bourgeoise ne lui a pas décroché un mot) que déjà, l’européen aux côtés de Dino croque dans le pepe.
Il faut moins de deux secondes pour que ses yeux ne se mettent à larmoyer et qu’il s’agite comme un criquet dans une flaque d’eau. Valentini écrase sa grosse paluche dans le dos du pauvre homme, un rire gras gargouillant sur ses lèvres.

« Il s’étouffe, il s’étouffe ! » se moque-t-il. « Deve averne una molta piccola, eh ! Così si dice a casa, quando non riesci a tenere il pepe !* »

Entre son pouce et son index, il mime un petit espace sous le nez de Richter.
Alessio lance un regard irrité vers la scène ; il n’a pas besoin de distraction maintenant. Nonno, qui a surveillé tout le petit vaudeville depuis sa confortable place de spectateur, laisse éclater un rire sec qu’on pourrait croire appartenir à sa partie de cartes.

L’impossible conquête d’Alessio tend avec un urgence une main gantée. « Je règlerai. » La petite ride gravée entre les sourcils de la napolitaine s’estompe.

Elle se saisit d’un couteau qu’à défaut de planter dans la cuisse de Richter, elle laisse glisser sur un des citrons cachés dans une corbeille en osier sous la table. Tant pis pour la citronnade. Une goutte lui gicle dans l’oeil. Elle jure dans sa barbe.

« Croquez dedans ! » ordonne-t-elle à l’ami de Dino qui continue de baver comme un bouledogue. Elle fourre la tranche dans la paume de la jeune femme avec un morceau de pain. « Et dites-lui de manger ça aussi. C’est gratuit. »

Les mots lui déchirent le coeur, mais la situation demande les grands remèdes.

« Che cazzo è questo ?** » ronchonne Alessio en regardant sa proie s’éloigner vers le spectacle ambulant.

« È quel tizio laggiù, » elle désigne Richter d’un geste de la tête en pressant le reste du citron dans un verre. « Voleva mangiare qualcosa di "straordinario" immagina. E poi, così, ha dato il peperoncino alla ragazza. Alla fine, Dino lo ha dato da mangiare a…*** »

Elle n’a pas besoin de dire à qui il a donné le piment.
De mécontentement, le jeune homme fait siffler sa langue contre ses dents. Il jette un mauvais regard à l’américain consanguin. D’ordinaire, la farce l’aurait fait ricaner.

« Cugghiuni,**** » lâche-t-il.

Filippa a un rictus en écrasant la pulpe du citron contre le rebord du verre. Puis, elle verse une grande rasade d’eau pour faire le niveau.

« Ecco, nonno,***** » dit-elle en prenant soin d’éviter les cartes étalées en posant la citronnade sur la table de scopa.

Son aïeul sourit sous sa moustache blanche.

« Se con quello non vinco la prossima partita !****** » s’amuse-t-il en trinquant avec d’invisibles verres.

« Ne fai uno anche a me, dici Pippa ?******* » ronronne Alessio en battant de ses longs cils noirs.

« Se mi togli Valentini. I suoi capelli mi fanno schi-******** »

Mais déjà, le sicilien se plaint, refuse, boude.

Finalement, la messe suffocante du mois de juin n’était pas si terrible.



*Il doit en avoir une toute petite, hein ! C’est ce qu’on dit chez moi, quand on tient pas le pepe !
**Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?
***Il voulait manger un truc "étonnant" figure-toi. Et puis, comme ça, il a refilé le peperoncino à la fille. Finalement, Dino l'a donné à manger à…
****Connard (dialecte sicilien)
*****Tiens, grand-père.
******Si avec ça, je gagne pas la prochaine partie !
*******Tu m’en fais une aussi, dis Pippa ?
********Si tu me fais déguerpir Valentini. Ses cheveux me dégoût-




GET LUCKY
Résumé du post

Filippa observe Donnie manger le pepe, elle a le seum. Mais elle est contente que Leonora paie (la seule qui trouve grâce à ses yeux) et lui donne gratuitement (Seigneur) de quoi soulager Donnie qui est en train de passer l'arme à gauche. Elle parle par la pensée à Dino avant de vraiment parler à Alessio qui est pas content-content que Leonora soit partie vers Donnie, Dino, Nancy et Andreas.






crédit - ghoest
Filippa Rinaldi
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Sam 10 Déc - 14:36

☽ ☼ ☾

C'est presque crachant que Donnie se plie en deux, les pieds tapotant le sol à un rythme effréné. En plus de ses yeux, ses lèvres s'humidifient aussi, et il lui semble impossible de ne pas dégouliner de salive tant sa gorge s'embrase ― la vue troublée par les larmes ne l'aide en rien à prendre conscience de la posture grossière dans laquelle il se trouve. Et quelque chose ne lui dit rien qui vaille : autour de lui, tout le monde s'active. On parle italien à sa gauche, anglais à sa droite, et on lui tire la tête en arrière pour le forcer à ingérer quelque chose de frais. Allez et glou et glou Donnie ! Mais Donnie recrache la moitié de ce qui lui coule dans le gosier. Les bulles de l'houblon irritent encore plus ses chair rougies et épicées, et son estomac se tord à la réception de l'alcool. En gesticulant, il tente de se soustraire à ce qui lui semble être un supplice. Respire !! Mais la tâche lui semble aussi impossible qu'insoutenable. Il tousse, tousse, et tousse encore, comme un malade condamné par un mauvais temps d'hiver. Drôle de façon de fêter un solstice. On lui glisse ici un biscuit ( ce à quoi il répond un mmerrrci aussi douloureux que mortuaire ), là, une tranche d'il ne sait quoi, ses yeux larmoyant toujours beaucoup trop pour qu'il ne puisse s'en rendre compte. Aussi, le Chevalier prend absolument tout ce qui lui passe sous le gant : les miettes du biscuit salé lui irritent la gorge, mais leur passage semble absorber un peu de sa douleur. L'agrume est croqué à pleines dents, et si ses papilles n'avaient pas déjà été exterminée, il aurait probablement fait la grimace. Par chance, le pain vient achever sa peine, et très vite, le calme revient dans le corps fragile du quarantenaire expatrié.

Tremblant, il sort finalement un mouchoir de sa poche pour s'essuyer le bord des yeux avec une délicatesse relative, et se laver le groin aussi. Il a de la bière qui dégouline dans sa légère barbe et dans son col, et il essaye de l'enlever tant bien que mal, reniflant par intermittence tandis qu'il reprend son souffle comme un chien resté en plein soleil trop longtemps. Il lui faut quelques instants, et une conversation en italien sur un jeu de cartes, apparemment, pour se remettre de ses émotions, et revenir parmi les vivants. Non sans peine.

Dieu tout puissant… ! " S'exclame Donald à voix basse avant de s'appuyer sur l'épaule frêle de la jeune blonde pour se tenir debout. " Que d'émotions !… " Il est, pour ainsi dire, incapable de prononcer quoi que ce soit de pertinent. La seule chose qui lui vient est l'adrénaline procurée par ce fruit de la mort, et le besoin presque compulsif se s'essuyer tout le long du cou, oubliant presque les bonnes manières des gentlemen. Loin de lui, pourtant, l'idée de se plaindre plus que nécessaire. Il cherche du regard celle qu'il n'a pas remarquée, et qui lui a glissé subtilement biscuit, pain et citron ( le goût lui est revenu, fort heureusement ) pour le sauver. " Merci, merci beaucoup ! " Toujours avec la trogne d'un labrador essoufflé, bien entendu. Puis il se tourne enfin vers la tenancière du stand et ses aïeux occupés à jouer aux cartes. " Grazie, grazie mille, sei un'angello* ", ses mains se sont jointes en prière à l'intention de celle qu'on a furtivement appelé Pippa. Par acquis de conscience, le Chevalier n'use pas de ce nom, au cas où. Finalement, il éclate d'un rire peu honnête et peu fier, tapotant de nouveau le haut du crâne de la blondinette. " Plus de peur que de mal, giusto ? " Il a encore les lèvres baveuses qu'il essuie en boucle. Finalement, c'est Dino qui récupère toute son attention ( comme d'habitude ). " Ah ! Pardon, pardon mon ami, le reste est tombé par terre… " Piétiné par ce que Freud appellera dans quelques années un " acte manqué ". Le fruit du Diable est recouvert du sable de l'allée, et a craché ses pépins tout autour de son cadavre éclaté ; de part et d'autre du stand, les curieux et curieuses se sont aglutiné.e.s, zieutant la fin du spectacle et ricanant du malencontreux incident. Par mimétisme, Donnie fait de même, jurant que : " la nourriture italienne recèle bien des surprises ! Dino, tu es capable d'en manger comme ça, toi ? " S'émerveille-t-il presque de vive voix, espérant faire au moins glousser gentiment l'assistance. Finalement, il se tourne vers Nancy, les mains jointes devant lui. " Merci pour ton aide, Nancy. Où as-tu trouvé cette bière ? " Qu'il imagine qu'elle n'a pas payé de sa poche, au vu de son " céladamekipaye " répété par deux fois, comme une enfant coupable.

( *merci, merci infiniment, vous êtes un ange. )

Résumé (jpep):
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