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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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1889’s Silverstone Fair | Day time
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Destiny
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Destiny
Since : 18/11/2019
Messages : 682
Faceclaim : Jimmy les deux bottes
Crédits : GHOEST
1889’s Silverstone Fair | Day time Lj4l
Dim 30 Juil - 21:49


Irma Post, 4 juillet 1889 a écrit:
Venez nombreux à la Grande Foire Annuelle de Silverstone - Un événement incontournable de West Esperanza !

Nous sommes ravis de vous convier à la célébration tant attendue de l'année : la Grande Foire Annuelle de Silverstone ! Les festivités auront lieu le 31 juillet au cœur de notre ville, et nous vous promettons une expérience inoubliable pour tous.

Après une période difficile, nous aspirons à raviver l'esprit d'unité et de joie qui anime notre communauté. C'est dans cet esprit que je, Henry Rosenbach, maire de Silverstone et mon épouse Mila, avons travaillé dur pour créer une foire qui saura émerveiller et rassembler toutes les âmes vaillantes de la région.

Au programme, vous découvrirez une variété d'attractions et d'animations pour tous les goûts. Les cow-boys les plus courageux s'affronteront lors d'un rodéo palpitant, tandis que les rires résonneront autour des manèges et des jeux forains qui raviront petits et grands.

Ne manquez pas non plus notre fameux concours d'enchères, où vous pourrez gagner une danse avec les plus jolies dames et demoiselles de la ville. Une occasion unique de laisser votre galanterie s'exprimer et de partager une danse avec celle qui vous fait battre le cœur !

Nos stands de nourriture proposeront une délicieuse sélection de mets typiques de la région, des saveurs authentiques qui éveilleront vos sens. Les artisans locaux seront également présents, exposant leur savoir-faire et offrant des trésors artisanaux qui témoignent de l'authenticité de Silverstone.

En plus de profiter de l'ambiance festive, vous participerez également à une noble cause. Tous les fonds collectés lors de cette foire seront reversés à des œuvres caritatives soutenues par Madame Rosenbach, visant à aider ceux qui ont besoin d’aide dans notre communauté.

Rendez-vous à la Grande Foire Annuelle de Silverstone - Une célébration inoubliable de la vie dans l'Ouest sauvage !

Bien à vous,
Henry Rosenbach,
Maire de Silverstone


__________

Et non, vous ne rêvez pas !

Vous avez bien lu - que ça soit dans l’Irma Post, The Hollow Telegraph, L’Imogen Newsletter ou encore le Sagebrush Voice… la foire de Silverstone est bel et bien de retour cette année ! Qui l’aurait cru, après l’attaque de la banque quelques mois auparavant. Car oui, les caisses de Dante Valentine sont aussi sèches que ces cigares dernièrement. Des rumeurs courent déjà que l’argent viendrait du fils prodige, Thomas Rosenbach, qui envisage de reprendre les rênes de l’affaire familiale. D’autres disent que ce sont les enchères du bal qui vont payer toutes ses frivolités, et que la charité de Mila ne verra pas la couleur d’un billet vert… et au fond, peu importe non ? Personne n’est vraiment en mesure de refuser un peu de festivité après les derniers mois écoulés.

Lors de la foire annuelle de Silverstone en 1889, vous pouvez vous attendre à voir toute une variété de métiers, d'artisans et de personnes locales présentes pour faire vivre l'événement. Voici un aperçu des types de personnes que vous pourriez rencontrer à la foire (et qui peuvent vous inspirer sur la raison de la présence de votre personnage a un tel endroit):

Les artisans :
Les foires étaient des occasions pour les artisans de montrer leur savoir-faire et leurs compétences. Vous pourriez rencontrer des forgerons fabriquant des fers à cheval et d'autres objets en métal, des menuisiers proposant des meubles et des articles en bois finement sculptés, des potiers présentant leurs créations en céramique, et bien d'autres artistes et artisans démontrant leurs talents variés.

Les agriculteurs et éleveurs :
La vie agricole était essentielle dans le Far West, et lors de la foire, vous pourriez rencontrer des agriculteurs et des éleveurs exposant leurs produits. Des étals de fruits frais, de légumes, de céréales et d'autres produits agricoles pourraient être présents, ainsi que des éleveurs de bétail montrant leurs troupeaux de bœufs, de vaches, de chevaux et de moutons.

Les commerçants et les marchands :
La foire de Silverstone était également un lieu de commerce et d'échange. Des commerçants et des marchands itinérants pourraient être présents pour vendre des marchandises venant de différentes régions. Vous pourriez trouver des tissus, des vêtements, des articles de cuisine, des bijoux, des outils et d'autres produits utiles au quotidien de votre personnage.

Les tanneurs :
Les tanneurs sont des artisans spécialisés dans le traitement des peaux d'animaux pour en faire du cuir. À la foire, vous pouvez trouver des tanneurs exposant leurs produits finis, tels que des bottes en cuir, des ceintures, des sacs, des harnais pour chevaux, etc.

Les distilleries :
A l’époque, l'alcool était souvent fabriqué localement par des distilleries artisanales. Vous pourriez rencontrer des distillateurs proposant leur whisky, leur bourbon, leur moonshine et d'autres spiritueux à la dégustation et à l'achat. Les distilleries étaient un élément clé de l'industrie du Far West, et elles ont joué un rôle essentiel dans la vie sociale des pionniers.

Les musiciens et artistes itinérants :
La foire serait animée par des musiciens itinérants, des chanteurs folkloriques et d'autres artistes itinérants. Ils apportent une ambiance festive avec leurs mélodies entraînantes et leurs talents artistiques, ajoutant une touche de magie à l'événement.

Les charlatans et les joueurs :
Il y aura probablement aussi quelques charlatans et joueurs de bonneteau qui tenteront de divertir et de mystifier la foule. Bien que certains d'entre eux puissent être malhonnêtes, ils feraient partie intégrante de l'atmosphère animée d’une foire de cette ampleur.


Destiny
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Destiny
PNJ
Destiny
Since : 18/11/2019
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Faceclaim : Jimmy les deux bottes
Crédits : GHOEST
1889’s Silverstone Fair | Day time Lj4l
Dim 30 Juil - 21:54


La foire de Silverstone est ornée de stands colorés et de manèges traditionnels. Le carrousel en bois offre un moment de divertissement aux petits comme aux grands. Chamboule-tout, pêche à la ligne et stand de tir à la carabine sont également installés. Des forains enthousiastes animent les attractions, invitant les visiteurs à profiter de moments d'évasion et de convivialité au milieu de la poussière et du sable.

Au cœur de la foire, les cow-boys et les éleveurs de la région viennent exhiber leurs plus beaux troupeaux de bétail. Les bœufs majestueux, les taureaux imposants et les vaches aux robes variées sont présentés avec fierté. Les juges, et potentiels futurs acheteurs observent attentivement chaque bête, évaluant la taille, la santé et l’apparence, pour déterminer qui propose le meilleur bétail de la région.

L'événement phare de la foire, le rodéo, attire les audacieux et les téméraires. Henry à volé l’idée lors d’un de ses voyages au Texas, quelques années plus tôt… et pas manqué, des cavaliers talentueux sont venus des quatres coins de l’ouest pour s'affronter sur des chevaux fougueux et des taureaux indomptables. Les acclamations du public résonnent dans l'air alors que les cow-boys rivalisent pour rester en selle le plus longtemps possible.

Les stands proposent également des rafraîchissements. De la bière au barbecue fumant, en passant par toutes sortes de plats à base de viande de bison et de gibier, jusqu’aux tartes aux fruits fraîchement préparées et aux friandises sucrées - les visiteurs peuvent se régaler à toute heure de la journée. Un concours culinaire est même organisé, où les chefs locaux rivalisent pour préparer les meilleurs plats, pour la fine bouche experte de la juge de circonstance, Mila Rosenbach.

Tous les badauds sont sur leur trente-un, profitant de la légèreté de l’événement pour s’évader de leur quotidien. Mais attention, la foule n’attire pas que les honnêtes gens…


Et maintenant, c’est à vous !


Destiny
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Charles Beaver
Charles Beaver
Since : 29/07/2023
Messages : 27
Faceclaim : Ryan Gosling
Crédits : Fantôme Frileux
DC : Liam, Arthur, Chuy, Dino et Maria
1889’s Silverstone Fair | Day time 460a1e8e099949df01fa4811e33533eed8668036
Age : 34 ans
Statut : Type plutôt important dans la région
Job : Conducteur de travaux à la scierie
Habitation : Le ranch des Beaver, dans la pinède et proche d'Imogen
Lun 31 Juil - 0:40
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Main Street grouillait de passants identiques à des petites fourmis au trajet tout préparé. Les badauds se bousculaient autour des stands et des artistes. Chacun voulait être certain de pouvoir attraper ses friandises ou une boisson à la fraîcheur relative. La poussière collait aux peaux transpirantes et tachait les vêtements de teintes chaudes. Charles fit craquer son briquet et alluma la cigarette qu’il avait coincé entre ses lèvres. Il répondit au salut d’un soldat en civil de Fort Randall venu profiter des festivités et alla à son tour faire la queue pour des confiseries.

Il y avait bien moins de monde qu’à la foire de 1886 ce qui n’avait rien d’étonnant étant donné les événements tragiques qui n’avaient fait que frapper la ville depuis. Charles avait passé un peu plus d’un an sans mettre une seule santiag à Silverstone et Atticus avait considéré le retour de la foire comme une formidable occasion de retrouver les bonnes habitudes. La ville n’avait pas changé. Le manoir, en haut de la colline qui était comme un point final à la rue principale surplombe tout Silverstone. C’était une pointe de verdure dans cet océan rougeâtre et caillouteux. Charles réajusta son chapeau en cuir sur son crâne et essuya d’un revers de manche ses joues poussiéreuses qui, comme de nombreuses personnes ici, trahissaient le trajet à cheval qu’il avait passé.

Sans avoir eut trop besoin de jouer des coudes Charle s’en tira avec un petit sac de berlingots - qu’il offrirait à Mila Rosenbach quand il réussirait à l’apercevoir (rien ne pressait, il était patient et la première dame de la ville était difficilement ignorable) - et un bâtonnet de réglisse qu’il troqua contre sa cigarette une fois celle-ci terminée. Quelques politesses et banalités furent échangées avant le couple qui tenait le stand de confiseries avant que Charles ne laisse sa place au suivant pour se trouver une bière cette fois. Il n’y avait rien de mieux que de ne pas se laisser dessécher par une chaleur pareille.

Toutefois sa bière ne lui resta pas longtemps dans la main. En voulant éviter une serveuse qui traversait la rue avec une quantité de pintes astronomique sur son plateau Charles eut un mouvement aussi abrupt qu'inattendu en arrière. Son coude alla brusquement se loger dans le visage de la pauvre personne derrière lui et il renversa ici et là la bière difficilement acquise un peu plus tôt.

" Attention !" Il attrapa sous le bras (et sans trop de délicatesse dans le feu de l'action) la pauvre victime qu'il venait de beugner, dans l'espoir d'éviter un accident et un effet domino qui serait peut-être comique mais peu apprécié. "Ça va, vous n'avez rien ? Désolé. " Il eut un bref coup d'oeil pour son pantalon et marmonna un " Merde - " très sincère en constatant son état - de poussiéreux il était passé à humide. Son verre était déjà presque vide.


Un Tout Ptit Récap

Charles a mis une patate à quelqu'un et a renversé de la bière partout.



crédit - Deadparrot & ghoest
Charles Beaver
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Invité
Invité
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Lun 31 Juil - 18:30
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Une Foire annuelle en plein cœur de la ville.... Pourquoi pas?
J'aime l’effervescence propre à ce genre de manifestations. Ces bruits, ces odeurs, cette agitation m'évoquent des souvenirs de voyages avec mon grand père.
Aujourd'hui, j'ai décidé de m’éclipser de la maison. J'ai lâchement abandonné enfants, mari et chiens de toutes les tailles pour m'offrir quelques heures de détente au milieu d'inconnus. J'ai une pensée pour Arès en longeant les espaces dédiés au bétail. Il déteste avec passion ces bêtes cornues. Il adore leur mordre les pattes...

Je détesterais avoir à répondre d'une catastrophe... comme d'une course de taureaux dans les rues de Silverstone.
Quoique, cela serait amusant... Ce spectacle serait un test imparable de virilité pour tout ces mâles qui s'exhibent et paradent avec leurs colts.

Il faudrait que quelqu'un rappelle au marshall que des lois vont imposer la dépose des armes de poings dans les locaux du shérif ou du marshall le temps d'un séjour en ville.
J'attends avec impatience voir les hommes de lois du coin faire leur boulot...

J'en suis là de mes pensées que certains trouveraient peu féminines quand je choisis de longer les stands des confiseurs.
J'oubliais.... je déteste le sucre  et tout ce qui l'accompagne. Je ne comprends pas cette folie... Et puis je tiens à mes dents. Car j'ai bien peur que si d'aventure cela me plaisait, j'en devienne folle... car pour mon malheur, je fais rarement quoique se soit à moitié...

Je marche à petit pas derrière un grand individu qui me bloque le passage et la vue. Je me dois de taire mon impatience mais je suis agacée par sa façon aléatoire de se déplacer comme si il était ivre...
Et ce qui suis  me fait regretter grandement la présence d'Arès...

L'individu semble avoir oublié ce que s'est qu'une ligne droite. Et par un mouvement circulaire de balayage de son bras je reçois son coude en pleine figure. Je n'ai pas le temps de m'interroger sur le sens et la bêtise de cette manœuvre que je tangue comme si... un abruti  m’avait frappée au visage.

Je me sens rattrapée avant de toucher le sol.

"Ça va, vous n'avez rien ? Désolé. "


L'étreinte forcée et le baptême à la bière qu'il m'impose me rendent furieuse. Je me dégage toute tremblante de colère. J'ai toujours eu un complexe de ma petite taille, quelques centimètres de plus et il pouvait m'abimer les dents...

Je vais parler quand je remarque sur ma robe blanche des gouttes de sang qui tombent régulièrement. Je note à peine la crasse qu'il a déposé sur moi...
Je touche mon nez affolée... il est toujours là et droit, mais il saigne
L'espèce de bâtard qui ose sourire... La prochaine fois que je le vois, je lâche Arès sur lui... C'est une question de temps.

Mon regard doit être assassin. Je peux faire sourire même en colère. Mais Arès beaucoup moins....

Je sors mon mouchoir blanc, mais qui ne le restera pas très longtemps au vu du sang qui s'écoule


Désolé???!!!... C'est tout? Vous êtes arrivé au bout de votre vocabulaire...? Il en faudra plus pour que j'envisage un pardon, "Monsieur-je-ne-sais-qui"


Un Tout Ptit Récap

Mina n'aime pas de toute  évidence , la manière de certains de se présenter aux dames



crédit - Deadparrot & ghoest
Invité
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
Since : 15/04/2020
Messages : 533
Name : Cy
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Crédits : behind fairytales
DC : Nuttah & Dante
1889’s Silverstone Fair | Day time 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Mar 1 Aoû - 17:11
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Qu’y avait-il de mieux qu’une célébration festive après une succession d’événements tous plus fâcheux les uns que les autres ? Bien peu de choses en vérité. Certes, la foire avait quelque chose d’un peu vulgaire, mais Louisa l’appréciait depuis l’enfance - bien qu’elle ne l’aurait jamais admis à voix haute, préférant opter pour un vague haussement d’épaules et un regard dédaigneux -. Pour ce qui est de sa chasse au prétendant, cette occasion ne ferait définitivement pas le larron, aussi devait-elle s’occuper autrement. Secondant sa mère et sa soeur, elle s’assurait que tout se déroule au mieux - parfois, il lui arrivait de se montrer bonne fille -.

L’agitation était de mise, entre rires, cris, exclamations en tout genre, sans compter les mouvements des bêtes dont la moindre agitation faisait lever la poussière sur quiconque passait par là. Rompue à l’exercice, elle avait bien sûr revêtue une de ses robes parmi les moins salissantes, se réservant l’opportunité d’être plus éblouissante encore le soir venu. La jeune femme profita d’un bref moment d’accalmie afin de partir en quête d’un rafraîchissement - c’est que le mouvement et la foule commençaient à lui donner chaud - mais surtout de sa soeur jumelle, qui semblait être partie vadrouiller de son côté. Elle espérait surtout éviter de croiser Freddy. Depuis son retour d’Europe, le jeune homme était encore plus imbuvable qu’avant, si une telle chose était possible.

Elle avait l’oeil sur une citronnade aux allures particulièrement rafraichissantes, quand une agitation insolite attira son attention, et pas que la sienne d’ailleurs. Et quelle altercation, ni plus ni moins entre Charles Beaver, qu’elle reconnut immédiatement, et une dame qui n’était autre que Wilhelmina Stuart-Bates. Si la seconde lui était indifférente, voir le premier se présenter à cet événement était une surprise plus plaisante. Le spectacle était des plus cocasses et il était heureux que Louisa ne se soit pas encore saisie d’une boisson, sous peine d’offrir elle-même un visage fort peu élégant. Le rire était à deux doigts de franchir la barrière de ses lèvres, mais elle le retint avec persistance. C’est qu’elle n’aurait jamais voulu commettre un tel impair, sous peine d’humilier sans le vouloir Mrs Bates. En vérité, elle pouvait difficilement blâmer son excès de fureur, à sa place elle aurait certainement été toute aussi contrariée.

La jeune Rosenbach contempla la possibilité de ne pas intervenir et profiter simplement du tableau, tout en observant avec délice la manière dont Charles se dépêtrerait de cette embarrassante situation. Seulement, la dame était blessée, chose qu’elle ne pouvait ignorer. L’incident diplomatique était proche, ce que sa mère aurait certainement déploré. Tant pis, la citronnade attendrait.

Dans son immense générosité, elle s’avança jusqu’à la scène du crime, l’air catastrophé. Seul le rouge sur ses joues témoignaient de son hilarité toute intériorisée. « Mrs Bates, êtes-vous blessée ? » Ni une ni deux, elle sortit son mouchoir - celui-là même qu’elle projetait de laisser tomber au cas où un prétendant digne de ce nom ferait une miraculeuse apparition - et le tendit à Wilhelmina, tout en prenant grand soin de demeurer suffisamment à distance pour que sa propre robe ne se retrouve pas tachée. Elle jeta un coup d’oeil à Charles et dut brièvement se mordre la joue pour demeurer impassible. « Pardonnez Mr Beaver, il peut être extrêmement… maladroit. N’est-ce pas ? » Elle lança un regard appuyé au principal intéressé avant d’observer davantage le nez de la malheureuse victime. « Cela ne me semble pas trop grave. » A vrai dire, elle n’en avait pas la moindre idée, mais de toute manière le mal était fait: la robe de la jolie brune était déjà souillée.


Un Tout Ptit Récap

Louisa a décidé pour une fois d'être sympa et d'aider sa mère. Elle assiste à la rencontre sanglante entre Charles et Wilhelmina et décide d'intervenir pour calmer le jeu parce qu'apparemment c'est son jour de bonté.



crédit - Deadparrot & ghoest
Louisa Rosenbach
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
Since : 30/11/2020
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Crédits : I-rain (gifs) | Wanderlust (avatar)
DC : Irina | Blair
1889’s Silverstone Fair | Day time Boeq
Age : 29 ans
Statut : La revanche a fait d'elle son épouse, personne ne sait qui des deux deviendra veuve
Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Mer 2 Aoû - 11:02
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Le soleil de l’été, implacable comme toujours à cette saison dans ce pays, cuisait les briques et les tuiles des rares maisons qui n’étaient pas faites de bois. Un unique nuage effrangé figeait au ciel son sang, privant les badauds de quelque ombre salvatrice, et les condamnant à rôtir dans Main Street comme les nombreux poulets qu’on tournait à la broche.

La foire avait fait sortir les habitants de leurs cahutes étouffantes. On se promenait en s’éventant désespérément, bras dessus, bras dessous, laissant courir un œil curieux sur les stands qui s’alignaient en rang d’oignon le long de la grande rue. Des voix, nombreuses, et des cris animaient la ville d’une rumeur enjouée, accompagnés des carillons, des mélodies guillerettes et des bruits de boîtes de conserve qu’on renversait à coup de balle en mousse.
Pendant longtemps, Filippa avait détesté ce genre d’événement. Bruyant, simplet, ridicule. La sainte trinité de tout ce qu’il se passait dans cette ville lamentable où on l’avait faite échouer.
Aujourd’hui, son sentiment était plus apaisé alors qu’elle observait Silverstone revenir à la vie après les longs et malheureux mois d’hiver. La dernière foire avait été l’occasion de remplir les caisses des Rinaldi et de faire connaître l’épicerie. Ses contacts avec les Hennessy plaçaient aujourd’hui leur stand au plein cœur de l’animation là où, d’ordinaire, on reléguait les étrangers dans des coins morts à proximité des tanneurs puants. “Regarde-toi à te féliciter de pareille misère,” songea-t-elle en pressant ses citrons. Il était loin le temps où elle comptait les lires par milliers. Où elle organisait réceptions et assassinats pour le nom des Rinaldi. Mais il fallait se faire une raison ; elle ne retournerait pas à Naples. Du moins, pas comme elle l’espérait. Ses grands-parents ne supporteraient pas un autre voyage. Les années taillaient rides et fatigue dans leurs visages usés. Le mieux qu’elle pouvait faire était de prendre soin d’eux, peu importait les moyens. Jusqu’à la fin.

“Ma che cosa stai facendo ? Sbrigati, vai, vai, vai !”* pesta nonna en arrachant le citron des mains de sa petite fille pour entreprendre de le vider de son jus jusqu’à l’écorce.

Filippa fut éjectée d’un coup d’épaule. Elle leva les mains au ciel d’agacement.

“Tutto sta già bollendo a fuoco lento e il concorso di cucina è da molto tempo, abbiamo tempo ! Lasciami fare !”**

Mais nonna s’obstinait et repoussait les assauts de sa petite-fille de moult coude osseux dans les côtes. Filippa fronça les sourcils.

“Oh no ! Liserai quella fronte e mi farai una bella treccia. Ho un nastro nella tasca del grembiule. Prendilo. Dai, prendilo !”***

Suspicieuse, la comptable demeura les mains sur les hanches et la moue contrite (son masque de tous les jours). Finalement, sa bouche finit par s’ouvrir en un “o” entre surprise et horreur. Au loin, les boîtes de conserve se renversaient à nouveau, suivie d’un hululement de joie.

“Non dirmi che mi hai iscritto a quell'asta di danza o altro !”**** s’épouvanta-t-elle.

Nonna leva enfin le nez de sa citronnade pour toiser la dernière des Rinaldi, l’oeil aussi noir qu’une olive récoltée en octobre.

“Si l'ho fatto ! E non otterrai molto se continui a sparare a quella testa ! Ho sentito l'avvocato... Tommy Rosenbach potrebbe essere qui…”*****

Filippa appuya si fort ses paumes dans ses yeux qu’ils menacèrent de s’enfoncer dans son crâne.

“Thomas !” la corrigea-t-elle, excédée. “È a New York dove non so dove, nonna ! Anche così, non mi avrebbe mai sposato ! Guardaci !”******

“E allora ? Non è l'unico pesce nel mare, c'è anche questo banchiere... È italiano, è vero.” Elle soupira si fort que ses épaules s’affaissèrent. “Guarda, ti devi sposare, Filippa. Avrai trent'anni. Alla tua età avevo già avuto tua madre, zio Gio, zio Pio e zia Assunta. Se non lo fai, allora... Allora…”*******

Un grand cri l’interrompit. Filippa roula des yeux. “Et voilà que ça recommence.”

La foule s’écarta pour révéler une petite dame brune qui se tenait la truffe. Un grand blond, visiblement catastrophé, tentait de la remettre d’aplomb en multipliant les excuses. Mais la brune éructait, dans tous ces états. L’italienne jeta un regard à sa grand-mère.

“Conosco uno che ha l'alcol cattivo come lo zio Gio. Sono appena le quattro..."*********

Nonna grimaça à son tour, embarrassée par le triste spectacle devant leurs yeux.

“Spingiamo la limonata davanti. E pomodori canditi.”********** décida-t-elle en joignant le geste à la parole.

Louisa Rosenbach arriva à la rescousse, tout mouchoir dehors pour tenter d’éteindre l’incendie. “Il lui faudrait une couette pour l’étouffer,” songea Filippa, la bouche pincée et la mine désabusée. “Elle crie plus fort que les génisses.”

Et ce n’était pas peu dire.


*Mais qu’est-ce que tu mijotes ? Dépêche-toi, allez, allez, allez !”
**Tout est déjà en train de mijoter et le concours de cuisine est dans longtemps, nous avons le temps ! Laisse-moi faire !
***Ah non ! Tu vas me lisser ce front et me faire une jolie tresse. J'ai un ruban dans la poche de mon tablier. Prends-le. Allez, prends-le !
****Ne me dis pas que tu m'as inscrite à cette enchère de danse ou je ne sais quoi !
*****Eh si, je l'ai fait ! Et tu ne vas pas rapporter grand chose si tu continues à tirer cette tête ! J'ai entendu dire que l'avocat... Tommy Rosenbach serait peut-être là…
******Il est à New York où je ne sais où, grand-mère ! Quand bien même, il ne m'aurait jamais épousée ! Regarde-nous !
*******Et alors ? Ce n'est pas le seul poisson dans la mer. Il y a ce banquier aussi... Il est italien, c'est bien ça. Écoute, il faut te marier, Filippa. Tu vas avoir trente ans. À ton âge, j'avais déjà eu ta mère, tonton Gio, tonton Pio et tata Assunta. Si tu ne le fais pas, alors... Alors…
*********J'en connais une qui a l'alcool mauvais comme tonton Gio, tiens. Il est à peine seize heure…
**********Poussons la citronnade devant. Et les tomates confites.





Un Tout Ptit Récap

Fifi prépare le concours culinaire avec nonna et découvre que cette dernière l'a inscrite aux enchères pour la danse. Elle est colère. Puis, elles assistent à l'altercation entre Charles et Mina et pense que Mina est ivre.



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Filippa Rinaldi
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
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Crédits : Moontea
DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mer 2 Aoû - 15:25
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Consuelo se réveille tôt ce matin-là, autant parce que l’excitation l’emporte sur le sommeil, que parce qu’elle s’est engagée à aller aider les Rinaldi pour la foire. C'est comme ça d’ailleurs qu’elle a réussi à passer outre ses obligations habituelles pour s’y rendre (et pas seulement en faisant les yeux doux à Nonno, et en se rendant presque indispensable à l’épicerie ces dernières semaines). Elle a promis d’aider à tenir le stand pendant que Filippa et Nonna seraient occupées pour le concours culinaire. Et si ce n’est pas tant de la foire en elle-même dont Consuelo rêve, mais plutôt le bal, elle ne peut s'empêcher de courir partout, excitée comme une puce.

Elle se lève avec hâte, non sans presque pousser Araceli hors de son lit dans son sillage, et se précipite pour se préparer. La jeune femme choisit tout de même avec soin ses vêtements, optant pour une robe à petites fleurs bleues qu’elle a cousu elle-même (et qui fut dans une autre vie, une splendide paire de rideaux ornant la chambre de Rose Hennessy). Par excès de vanité, elle attache également des fleurs séchées dans ses cheveux, et applique du rouge sur ses joues  en souriant devant le miroir, répétant sourires discrets, mimiques et remerciements en silence comme si elle s’apprêtait à monter sur scène.

En descendant à toute vitesse l'escalier qui mène au rez-de-chaussée, elle manque de trébucher sur le chat (qui comme par hasard se décide à venir dans ses jambes pour réclamer à manger entre deux marches) et déchire le bas de sa robe.

« ¡ Aaaah, gatOOO! No, no, basta ! »*, peste-t-elle assez fort pour réveiller toute la maisonnée, furieuse en apercevant le trou dans le tissu. Ses yeux bruns se lèvent d’eux même vers le ciel, comme dotés d’une volonté indépendante, et la jeune femme pousse un soupir excédé au moment où l’animal s’enfuit dans un feulement disproportionné.

Au moment où elle s’apprête à remonter pour se changer, l’horloge du salon sonne l’heure ; « …puta madre**…», ponctue Consuelo. Elle est déjà en retard.

Tout ce qui s’en suit n’est qu’un enchaînement de précipitation et de nervosité, où Consulo se rend a l’épicerie, passe réveiller Alessio à grands coups de poings sur sa porte pour qu’il l’aide à transporter des provisions supplémentaires jusqu’à la foire, et peste à qui veut l’entendre que le maudit chat va finir en ragoût.

---
Lorsqu'elle arrive sur les lieux, le trou dans sa jupe est vite oublié, tout comme les boites en tout genre qui encombrent maintenant ses bras. Ses grands yeux bruns s'agrandissent pour devenir des orbes gigantesques, émerveillés devant les stands colorés et le carrousel qui tournoie au rythme du Merry Go Round. Consuelo dévore du regard tout ce qu’il y a à voir, traînant quelques pas derrière Alessio qui charme toutes les demoiselles sur son chemin a grand coup de sourire ravageur. Conchi ne sait vraiment pas ce qu’elles lui trouvent (se ment-elle à elle même), et est ravie de ne plus avoir à supporter ça en arrivant à hauteur de Nonna - qui peste déjà qu’elle est bien trop en retard et écervelée.

En effet, les Rinaldi ne les ont pas attendus, et se sont affairés à préparer les délices qui feront très certainement le succès de leur stand. Consuelo s’excuse platement, et cherche presque immédiatement à mettre la main à la pâte, même littéralement, prête à aller façonner des cannolis si ces derniers n’étaient pas déjà prêts. De toute façon, même si la jeune fille se croit capable de réussir à parfaire les friandises si bien qu’elle rendrait fière Filippa (si cette dernière exprimait ce genre de sentiment), le regard de rapace de Nonna supervise déja tous ses faits et gestes, partageant ça et là son savoir-faire ou ses critiques - a vous de choisir. « Non manca molto all'arrivo dei primi visitatori e Consuelo si prepara ad accoglierli con un sorriso radioso!***», lui ordonne la vieille femme en tapotant les joues de la jeune mexicaine comme pour y forcer le dit sourire.

En passant derrière le stand pour aller enfiler un tablier, pendant qu’Alessio s’éloigne en marmonnant quelque chose concernant la chaleur et la foule, Consuelo se prépare mentalement en récitant pour elle-même le monologue qu’elle débite habituellement a l’épicerie : «…les cannolis sont garnis de ricotta crémeuse et saupoudrés de sucre glace, et les arancini là, sont des petites boules de riz farcies… c’est irrésistible !».

Alors qu’elle ignore royalement les brimes de disputes entre Nonna et Filippa (elle sait d’experience qu’il ne vaut mieux pas s’interposer), préférant de loin rêvasser en regardant les chalands autour d’elle voguer d’animations en animations, on lui tapote dans le dos. « ¿Qué? » dit la jeune femme en se retournant, essuyant ses doigts farineux sur son tablier, pour découvrir le sourire malicieux de Nonno. Celui-ci s’empresse de lui glisser discrètement quelques pièces dans la main. Elle m’a même pas le temps de lui demander pourquoi, qu’il referme ses doigts sur ceux de la jeune fille, et hoche doucement la tête. Dans un anglais à tirer au couteau, il ajoute : « Amuse-toi. »

Consuelo, surprise par ce geste inattendu, regarde le vieil homme avec émotion. Elle aimerait le serrer dans ses bras, et laisser sa gratitude s’exprimer vocalement, mais ne préfère pas trop en faire devant Nonna et Filippa. Elle serre alors la main de Nonno en retour, les pièces s’enfonçant dans sa paume, et s’éclipse avec un sourire ravi juste avant d’apercevoir Louisa Rosenbach. C’est un coup du destin, car Conchi serait devenue verte de jalousie en présence de la princesse de Silverstone. Rien qu’à apercevoir la robe de la jeune femme, elle se sent prise d’une envie irrésistible de la lui arracher (en tout bien tout honneur).

Une fois le tablier plié, et sa robe arrangée pour cacher au mieux le trou dans le tissu, Consuelo salue d’un hochement de tête les trois femmes, et se met en marche vers le cœur des animations, à la recherche de quelque chose de joli.



*noooon, le chat ! Arrête.
**Ta mère la travailleuse du sex.
***Les premiers visiteurs ne tarderont pas à arriver et Consuelo prépare toi à les accueillir, hein… et avec un sourire radieux !



Un Tout Ptit Récap

Consuelo arrive en retard et s’éclipse comme une fleur pour aller flâner le long des stands.



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Consuelo Ricci
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Charles Beaver
Charles Beaver
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1889’s Silverstone Fair | Day time 460a1e8e099949df01fa4811e33533eed8668036
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Mer 2 Aoû - 16:57
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TW : Charles a des pensées de gros misogyne de merde

« Désolé???!!!... C'est tout? Vous êtes arrivé au bout de votre vocabulaire...? Il en faudra plus pour que j'envisage un pardon, "Monsieur-je-ne-sais-qui" »

Charles haussa les sourcils et pendant un court instant il resta muet de surprise devant les prouesses vocales de la jeune femme. Sa poigne était ferme sur le bras frêle ; elle était comme un pantin léger au bout de son bras. Il pensa enfin à la lâcher et se mit à espérer pour son propre bien qu’elle ne garde pas de bleu. Elle risquerait d’être contrariée pendant encore longtemps, et avec raison. « Oui – En fait je ne cherche pas spécialement… Attendez. » Avant de dire quoi que ce soit qu’il pourrait regretter (et ce bien malgré lui, la colère de ce petit bout de femme était parfaitement légitime après tout) Charles fouilla ses poches. Il en tira un mouchoir mais n’eut pas le temps d’en faire quoi que ce soit. Un visage familier était arrivé à ses côtés.

« Mrs Bates, êtes-vous blessée ? »  

Le rouge qui lui colorait les joues pouvaient être facilement pris pour de l’embarras. Mais lui la connaissait trop bien. Heureux de la voir, Charles sourit. Puis il se souvint des circonstances et il se reprit. Il eut un coup d’œil pour le mouchoir dans sa main ou était brodé les initiales A et B. Sans un mot, parce que Louisa avait été plus rapide que lui et que cela l’arrangeait bien, il le remis à sa place. Quelques badauds s’étaient attroupés autour d’eux déjà. Pour la plupart Charles connaissait leur visage et leur nom pour avoir grandit avec.

« Pardonnez Mr Beaver, il peut être extrêmement… maladroit. N’est-ce pas ? » L’intéressé fronça brièvement les sourcils en direction de Louisa, en espérant la faire craquer. Il opina néanmoins du chef. « J’ai deux mains gauches. Et les pieds je ne vous en parle même pas. Je plains ma cavalière au bal de ce soir, elle va rentrer avec des petons en compote. »  Enfin il enleva le bâton de réglisse qu’il mâchonnait de sa bouche. Il releva du bout de l’index le bord de son chapeau pour jeter un coup d’œil autour d’eux. Sa grande taille lui permis de trouver ce qu’il cherchait sans soucis. « Venez. Il faut l’assoir avant qu’elle ne tourne de l’œil. » Les femmes étaient fragiles. Elles ne supportaient pas les coups aussi bien que les hommes, évidement. Il n’était pas dans leur nature de se battre ni de supporter la vue du sang. Il fallait agir vite avant de perdre celle-ci. Charles attrapa de nouveau la jeune femme blessée par le bras et il incita Louisa à avancée en la poussant dans le dos avec la même délicatesse que si l’une et l’autre avait été des brebis égarées et récalcitrantes à rentrer. « Là, la citronnade ! »

La foule se sépara devant eux comme la mer rouge devant Moïse. Très vite l’improbable trio se trouva non pas devant mais derrière le stand ou s’affairait plusieurs italiens. « Toutes mes excuses mais c’est une urgence. Pardon, pardon. » Charles n’avait peut être pas l’air désolé mais il avait l’air d’être suffisamment à l’aise pour se croire chez lui. Il tira une chaise miraculeusement vide, salua d’un large grand sourire plein de dents la grand-mère qui était à la table à côté, et y installa la femme au nez encore rouge. Le sang commençait à coaguler autour des narines.

« Eh oh ! Faites attention ! Il a tapé la p’tite dame je l’ai vu ! » S’exclama le boulanger au lourd accent français, de sa petite voix stridente. Tout le monde avait bien vu, mais c’était certainement important de la souligner. Charles retira son chapeau pour le poser sur la tête de la p’tite dame en question. Pour la protéger du soleil. Il ne faudrait pas qu’elle attrape un coup de chaud en plus. « Écoute Maisongrosse, si je l’avais vraiment frappé elle aurait été beaucoup plus amoché que ça ! Regarde, elle a encore son nez et ses dents. » Parce qu’il y avait certains débat qu’il était important d’avoir. « C’était un accident, l’affaire est close. Ah ! Merci. » Sans que personne ne lui ai rien donné, Charles prit deux verres de citronnades qui attendaient sur le stand. Il en mis un dans les mains de la victime essoufflée et l’autre dans celles de Louisa. « Buvez, ça va vous faire le plus grand bien. Et ! Regardez madame... » Il tira de la poche de son manteau le petit sac de berlingots récupéré un peu plus tôt pour lui mettre sur les genoux. « Prenez ça, allez. C’était un bête et terrible accident, je suis vraiment désolé. Comment est-ce que vous vous sentez ? »

Et enfin, il se redressa pour regarder les commerçants. D’une énième fouille de poche il sorti un billet d’un dollar qu’il laissa dans les mains de celle à l’air patibulaire. « Tenez. Pour la citronnade et la chaise. » Les curieux s’étaient agglutinés devant le stand. Entre la petite Rosenbach, le dernier des Beaver et cette histoire de bagarre il y avait de quoi intéresser la galerie. « Vous étiez pas là à la dernière foire, si ? Tu t'en souviens, Louisa ? Comment est-ce que tu vas ? Je vais devoir m'excuser pour la énième fois aujourd'hui mais c'est vraiment embarrassant que tu m'ai attrapé dans une telle situation. » Charles se tourna vers son amie et il se remis à mâchonner sa réglisse pour ne pas rire de nervosité.


Un Tout Ptit Récap

Charles fait un kidnapping général des deux zouz direction squattage chez les italiens pour de la bonne citronnade et une chaise.



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Charles Beaver
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Meredith Claret
Meredith Claret
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1889’s Silverstone Fair | Day time IGLnudj
Age : 30 ans
Statut : Célibataire, gayest gay to ever gay mais hush
Job : Tailleur et modiste, propriétaire de Fanfreluches
Habitation : Silverstone, au dessus de sa boutique de tailleur
Disponibilité : DISPO
Mer 2 Aoû - 21:49
89s' Silverstone Fair
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C’est avec un peu de retard que Meredith rejoignit la foire qui battait son plein au cœur de la ville. Un retard amplement justifié de son avis et le sourire fier sur son visage le montrait bien. A son bras, un peu nerveuse, se trouvait une Nancy qui n’avait rien à envier aux plus riches dames de la ville. Et tout ça par ses soins. Lorsque Meredith avait appris qu’une foire allait être organisée à Silverstone après son retour de voyage qui l’avait éloigné de la ville pendant quelques semaines, le tailleur avait d’abord pensé business. Un stand à ce genre d’évènement, le genre qui amenait des foules de toutes les villes alentour, était une aubaine pour quelqu’un comme lui, artisan et commerçant à la fois. Mais l’envie de participer, plutôt que de rester derrière une table, l’avait saisi et avait fini par l’emporter. Il avait donc simplement payer quelqu’un, généreusement, pour tenir le stand le temps d’une soirée.

Après cela, il avait fallu convaincre Nancy d’y aller avec lui pour lui changer les idées, ce qui n’avait pas été difficile, et surtout de le laisser s’occuper de sa tenue, ce qui n’avait pas été une mince affaire, la jeune femme toujours en prise à son estime d’elle-même au ras des pâquerettes. Mais le français était têtu et au vu du résultat, il avait eu raison de l’être. Après une toilette consciencieuse, il s’était attelé à la tâche, coiffure, maquillage et surtout vêtement, s’assurant que tout était parfait et faisant la sourde oreille aux quelques remarques de sa poupée géante. Après ça était venu son propre tour, sa mise choisit avec soin comme toujours. Il était la véritable vitrine de sa boutique après tout. Et ce soir, Nancy l’était également maintenant qu’il y pensait.

Ils étaient à présent bras dessus, bras dessous, déambulant parmi la foule, s’imprégnant de l’atmosphère fébrile et joyeuse de cette soirée. Ils cherchaient ce qu’ils allaient faire en premier, Meredith hésitant entre le carrousel ou le stand de boisson, quand des éclats de voix près d’eux attira son attention. Avec les autres badauds, ils assistèrent à la scène, une bousculade qui avait provoqué un geste malencontreux contre une femme qui ne lui était pas inconnu et qui n’hésita pas à faire savoir son mécontentement. Une autre femme, qu’il reconnu cette fois, Mlle Rosenbach n’étant pas une inconnue de sa boutique, comme la plupart des membres de sa famille, entra ensuite en scène armé d’un mouchoir et de sa sollicitude, véritable sauveur en crinoline.

Meredith observa la scène avec amusement jusqu’à ce que les protagonistes ne s’éloignent vers un des stands de nourriture un peu plus loin. Il aurait pu se détourner et continuer sa promenade avec sa compagne d’un soir mais l’envie d’en savoir plus le titillait. Un sourire amusé aux lèvres, il se tourna vers Nancy.

-J’ai bien envie d’une citronnade, qu’en dis-tu ?

Elle opina et ils se rendirent donc près du groupe, Meredith saisissant à son tour deux verres, un pour Nancy et un pour lui, non sans avoir payer et remercier la femme derrière la table. Sirotant son verre, il prêta l’oreille à la conversation jusqu’à ce que l’homme, Beaver, engage la conversation avec Mlle Rosenbach. Son regard se perdit sur la jeune femme sur la chaise et une pensée lui vint soudain. Il s’approcha d’elle, la saluant respectueusement.

-Madame ? J’ai été témoin de votre mésaventure. Avez-vous besoin d’un médecin ?

Il ne le pensait pas, ça n’avait l’air que d’un méchant bleu, mais il lui sembla nécessaire de demander au cas où. Et puis, peut-être que comme ça, elle ne se remettrait plus à crier ?


Un Tout Ptit Récap

Après avoir délégué son travail comme le riche qu'il est et avoir fait passé Nancy de petit canard à joli cygne, Meredith débarque en retard mais il assiste quand même au cirque. Attiré par le gossip, il rejoint le stand des ritals avec Nancy puis se souvient qu'il est un gentleman en essayant d'aider Mina.



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Meredith Claret
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Dante Valentine
Dante Valentine
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Mer 2 Aoû - 23:49
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TW : Pensées sexistes, Dante étant un affreux misogyne  

La foire avait toujours été pour Dante un spectacle des plus distrayants. Toute cette agitation, cette effervescence le mettaient en joie, et pour cause ! C’était une opportunité fabuleuse pour de nouvelles rentrées d’argent et la possibilité de repérer les affaires les plus fructueuses. Il en avait conclu des contrats de prêts durant ces événements et il n’avait jamais beaucoup à forcer les choses. Chacun, après tout, était là pour voir son commerce fleurir.

Mais voilà que la bonne fortune semblait l’avoir quitté et ses dernières mésaventures avaient été un rude coup pour le banquier. Le braquage des Borden avait sans nul doute mis un frein considérable à sa carrière, et par conséquent à ses finances. On avait touché à son précieux argent - enfin celui de la banque -, et une chose était sûre, tout son être criait désormais vengeance ! Il ne connaitrait nul repos, nul répit avant que les coupables soient retrouvés et sévèrement châtiés. Il était malheureusement fort probable que les chers billets verts aient, eux, été perdus et Valentine aurait beau prier tous les dieux du ciel et de la bonne fortune, il ne pourrait en être autrement.

L’humeur était donc morose. La poussière qui couvrait ses chaussures et le bas de son pantalon lui était même indifférente. Ses cheveux étaient moins brillants, sa moustache moins fière, et même ses vêtements colorés semblaient plus fades que d’ordinaire. Oui, le banquier connaissait la déprime et même la joyeuse agitation autour de lui ne suffisait à lui remonter le moral. Pourtant, on lui témoignait régulièrement de la sollicitude, et ainsi il croisa plusieurs badauds qui lui serrèrent la main avec chaleur « Quel malheur Monsieur Valentine, quel malheur ! ». Mais à d’autres coins de rues, il lui semblait recevoir des oeillades hostiles, lui qui avait échoué à protéger les biens dont il avait la garde. Ou peut-être n’était-ce là que le fruit de son imagination.

Brandissant sa canne au pommeau d’argent, il saluait les uns et les autres sans enthousiasme, hésitant à s’offrir un verre. Il espérait surtout croiser Mila Rosenbach - toujours si belle, si charmante -. En des temps difficile, il était important de s’assurer encore le soutien de la première famille de la ville. Et l’épouse du maire était toujours d’une fort agréable compagnie.

Mais voilà qu’une autre vision fort agréable s’offrit au regard de Dante. La silhouette de la belle Filippa évoluait, occupée à des préparation culinaires. Elle arborait un air quelque peu bougon, mais c’était toujours difficile de savoir avec elle. Sans doute serait-il poli d’aller acheter quelques rafraichissements tout en faisant un brin de conversation, n’est-ce pas ? Mais voilà qu’une clameur agitée éclata et avant qu’il ait eu le temps de faire son approche, un petit groupe s’était formé autour du stand. Il ne fut pas difficile d’en comprendre la cause: une jeune femme qu’il ne manqua pas de reconnaitre avait été blessée malencontreusement - ou pas, difficile de le savoir -. Ce qu’il comprenait moins, c’est pourquoi bon sang avait-on besoin de tout ce monde pour la secourir ?

N’ayant guère l’envie de subir les gémissements et plaintes de bonnes femmes pour trois malheureuses gouttes de sang, il jugea opportun de remettre ses salutations à plus tard. Alors qu’il tournait les talons en espérant enfin trouver Mrs Rosenbach, c’est sur la petite Ricci que son regard se posa. Une gamine qui venait d’il ne savait trop où et vivait parmi les Rinaldi, qu’il avait souvent croisée les multiples fois où ses pas l’amenaient à l’épicerie. Voilà qui pourrait faire une amusante distraction, et puis si un mot en sa faveur à Filippa de la part de Consuelo serait pourquoi pas un atout. Il était peu friand des enfants - voire pas du tout -, mais cette gamine était plutôt distrayante.

Il se planta alors devant elle, lui parlant comme on l’aurait fait à une enfant de huit ans. « Et bien petite demoiselle, où allez vous comme ça ? Ne devriez vous pas aider aux préparatifs ? » Il appuya ses propos d’un geste significatif vers le stand où s’agitaient les Rinaldi.



Un Tout Ptit Récap

Dante est vachement déprimé. Voir Filippa lui remonte le moral, mais vu toute l'agitation il décide d'aller la voir plus tard. Il croise Consuelo et commence à lui faire la conversation, comme ça elle pourra dire à Filippa qu'il est trop sympa.



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Dante Valentine
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Nancy
Nancy
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Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
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Jeu 3 Aoû - 2:46
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Elle aurait été satisfaite d’être derrière le stand, a regarder tout le monde de loin comme d’habitude, quoique de façon un chouïa plus légal. Mais on l’a fait pas à Meredith qui sait bien que ça démange a la jeune femme d’aller au milieu de l’effervescence, et voilà qu’il a décidé de jouer à la poupée géante avec la jeune blonde qui se laisse faire par la force de sa perplexité. Elle s’était dit que personne ne la reconnaîtrait ainsi mise en valeur grâce à monsieur la bonne fée. Mais après brève introspection, il fallait qu’elle s’avoue que personne ne la reconnaîtrait de toute façon, habillée comme une reine ou pas.

Maintenant il fallait qu’elle surveille sa langue bien pendue, parce qu’ouvrir la bouche pour l’irlandaise, serait une déclaration de guerre à la réputation bien propre du propriétaire de Franfreluches. Et quand on sait qu’il partage la soupe avec des gangsters, la menace serait digne d’une armada entière. Alors Nancy fait sa meilleure impression de Lady que le pauvre français a réussi à lui rentrer dans le crâne après moults mois de pratique. Sourire vaguement contrôlé, l’odeur de lilas et de thé partout autour d’elle, cicatrice de couteau de chasse bien planquée sous ses gants, cheveux sans paille emmêlés et robe sans tâche de boue. Nancy ne se sent pas comme elle-même, et très franchement ce n’est pas le pire sentiment de l’univers de ne pas être… Nancy.

Et déjà l’effervescence de la foule est contagieuse et Nancy s’accroche au bras de son ami pour se retenir d’aller courir de stand en stand pour dilapider sa paie -une vraie paie !- en confiserie et revenir la bouche pleine dans la minute. Mais non, la blonde se contient avec résolution et grâce. Quoique ce dernier mot veuille dire, mais Meredith lui répète ad nauseam, alors elle va essayer d’en avoir. Ça ne doit pas être sorcier.

Elle hoche la tête vigoureusement, sans dire un mot et rompre le charme de sa tenue -comme une cendrillon atypique-  la proposition de citronnade, et le suit sagement, sans se rendre compte des quelques regards qui glissent sur eux. Pas spécialement à cause d’elle, mais personne ne connaissait une aventure au tailleur local, et Nancy qui n’a pas vraiment pour habitude d’être au centre de l’attention de quiconque n’y fait aucun cas.

Alors que Meredith semble s’intéréssée a la pauvre femme si méchamment houspillée, Nancy suit Mademoiselle Rosenbach avec un regard émerveillé, comme a tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec Madame Rosenbach en personne. Mais c’est autre chose qui attire son attention et la voilà qui s’écarte de son chaperon telle une gamine attirée par un truc qui brille. Tenant ses jupes avec un sourire espiègle, Nancy s’approche de Consuelo aussi rapidement qu’elle le peut sans avoir l’air d’une va-nus-pieds, prête à faire une petite plaisanterie à la jeune mexicaine. Certaine que cette dernière ne la reconnaîtrait pas sous ses apparats de la journée, ça leur tirerait un petit rire et peut-être elles pourraient aller au bal toutes les deux ou faire un tour de carrousel, si elle n’était pas accompagnée de toute sa famille.

“Hey! Pssst.” Commence la blonde à voix basse devant son amie, contenant mal son excitation.
Sauf qu’elle n’était pas la seule a avoir eu la jolie blanchisseuse dans le viseur, et dés qu’elle entend la voix du banquier “Hey m-” murmure Nancy dans un sursaut vers lui et affiche un sourire qu’elle imagine comme parfaitement stupide, bien que Meredith lui assurerait qu’il est tout a fait charmant. Comment un tailleur aussi talentueux pouvait avoir autant de merde dans les yeux lui échappait.
Les yeux verts de l’irlandaise roulent avec panique d’un interlocuteur à l’autre sans un mouvement de tête. Elle était absolument navrée pour Consuelo sachant très bien que l’intérêt de cette dernière dans la gente masculine. Maintenant, sa blague était non seulement tombée à l’eau, mais elle était un chien au milieu du jeu de quille. Une parfaite inconnue -non reconnue- au milieu d’une conversation qui ne la concernait absolument pas. Discrètement, la jeune blonde fait un petit pas en arrière. Un grain de sable dans le désert, mais peut-être pourrait-elle s'éclipser définitivement et ne plus gêner la mexicaine dans une petite paire de minutes.

Elle irait demander à Meredith si c’était trop tard pour elle d’aller tenir le stand et oublier à tout jamais la perspective de même effleurer “le beau monde”. Même avec les meilleures intentions de l’univers, la décence ne fait pas partie de son code génétique.





Un Tout Ptit Récap

Nancy arrive avec Meredith, qui a joué a My Fair Lady avec elle, la rendant presentable pour la premiere fois de sa vie.
Elle veut aller voir Consuelo pour lui montrer le chef d'oeuvre, mais elle a pas vu Dante arrivé et maintenant elle tient la chandelle et à l'air d'une abrutie.



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Nancy
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Mila Rosenbach
Mila Rosenbach
Since : 03/05/2020
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Age : cinquante ans, mais demander son âge à une femme est particulièrement mal poli.
Statut : femme mariée et mère de quatre enfants.
Habitation : dans le manoir situé sur la colline de boot hill, près du cimetière surplombant la ville.
Jeu 3 Aoû - 13:26
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Mila Rosenbach parcourt les allées de stands et de jeux en tous genres avec une grâce enchanteresse, contrastant avec l'effervescence de la foire. Vêtue d'une robe blanche à la mode qui se détache particulièrement sur la terre rouge de West Esperanza, et ornée d’une ombrelle délicate, la simple vue de la matriarche offre un havre de fraîcheur sous les rayons du soleil estival. L’étoffe chatoyante dont l’a drapée Mr. Claret capte la lumière à chacun de ses mouvements, créant une aura de raffinement autour de la première dame de Silverstone.

Avec un sourire sincère, Mila s'arrête devant chaque stand, exprimant sa gratitude envers les commerçants pour leur contribution exceptionnelle à la foire. Ces derniers la saluent respectueusement, leurs inclinaisons de tête traduisant une reconnaissance profonde - ils savent que cette foire est en grande partie le fruit des efforts dévoués de l’épouse du Maire, et accueillent son attention avec une joie non dissimulée. Les conversations avec les artisans sont ponctuées de rires et de gestes gracieux, venant s’ajouter à l’effervescence au même titre que les rires des enfants, le parfum enivrant des mets succulents et les éclats de musique, le tout dans une symphonie joyeuse.

Dans cet océan d'animation, Mila observe, avec le sourire bienveillant d'une matriarche, les interactions qui s'entrelacent. Elle aime croire que ce genre d’événement est propice aux amitiées naissantes, aux partages des savoir-faires et que les cœurs s'ouvrent aux possibilités. Et parmi les visiteurs, sa fille Louisa, échangeant ce que Mme. Rosenbach interprète comme des sourires complices avec Charles Beaver, se tient au cœur de cet éventail de rencontres. Son palpitant s'emballe légèrement à cette vue (elle a toujours secrètement espéré que ces deux-là pourraient trouver l'amour ensemble). Elle considère Charles comme un fils, et l'idée de le voir avec Louisa lui procure une joie profonde.

Mila Rosenbach s'approche alors du stand des Rinaldi, le prochain sur sa “tournée”, d’un pas soudain déterminé, son regard balayant la scène animée devant elle. Elle sourit ouvertement en voyant sa fille en train de discuter avec Charles, mais préfère observer discrètement leur conversation pour ne pas rompre le charme. Hélas, l’utopie de la mère de famille prend vite fin lorsqu’elle réalise que sa jeune protégée, Mina, semble s'être fait bousculer par un grotesque individu et qu'elle est blessée. Immédiatement possédée par un élan de préoccupation, elle rapproche rapidement pour voir si tout va bien.

« Oh ma chère, j'espère que vous n'avez pas été trop blessée,» dit Mila d'une voix douce en posant une main compatissante sur l'épaule de Mina. « N'hésitez pas à demander de l'aide si vous avez besoin de quoi que ce soit.»

Ne pouvant se rendre plus utile à a cet instant, Mila se recule légèrement et décide d'aborder le sujet qui la démange - tout en gardant son sourire bienveillant. « Louisa, chérie, je suis ravie de te voir ici en si bonne compagnie. Charles est toujours aussi charmant, n'est-ce pas ? ».

Mais la matriarche ne laisse pas à Louisa le temps d’argumenter, qu’elle lui fait un clin d’œil et se tourne vers les Rinaldi, persuadée d’avoir réussi a semer une petite graine de réflexion dans l’esprit de sa cadette. « Votre stand est encore plus animé que d'habitude aujourd'hui. Vos créations continuent de charmer tout le monde. » Elle dévore du regard les délices et les autres mets, mais se reprends aussitôt pour ne pas céder a la tentation avec tout ce qu’elle va devoir ingurgiter plus tard dans la journée. « Je dois vous avouer que je suis impatiente de goûter ce que vous allez nous présenter pour le concours.», s’autorise-t-elle tout de même avant de se reculer.

Alors qu’elle s’apprête à passer au stand suivant, son emploi du temps du jour étant particulièrement chargé, elle croise le visage sympatique de Meredith Claret. Un sourire chaleureux illumine son visage, puis son regard se pose sur la jeune blonde qui l'accompagnait quelques secondes plus tôt. Une ravissante jeune femme qui dégage une aura de charme et de mystère. Avec son élégance habituelle, Mila adresse un geste du menton très distingué à Meredith pour désigner la jeune femme, sans la quitter des yeux : « Dites-moi, Meredith, qui est cette charmante jeune femme qui vous accompagne aujourd'hui ? Elle a vraiment une présence… captivante. » Son regard se tourne ensuite vers son interlocuteur. « Très cher, je serais ravie si vous et votre dulcinée acceptiez mon invitation à participer au bal de ce soir. Ce serait un honneur de vous avoir parmi nous.»


Un Tout Ptit Récap

Mila est en campagne de matchmaking du côté du stand des Rinaldi.



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Mila Rosenbach
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Jeu 3 Aoû - 17:54
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Ce qui suit est un peu précipité...

Mademoiselle Rosenbach apparait de nulle part pour m'offrir un mouchoir. Je ne suis pas dupe de cette gentillesse mielleuse. Je m'essuie consciencieusement le nez avec ce tissu qui a l'avantage d’être propre.
Je reste attentive  malgré tout  aux informations dispersées autour de moi.

« Pardonnez Mr Beaver, il peut être extrêmement… maladroit. N’est-ce pas ? »

Je regarde avec attention cet inconnu qui ne l'est plus. Voici donc un spécimen issu de la famille Beaver...
Mais il semble le moins rustre de la portée. C'est tout dire...

Je n'ai pas le temps de répliquer que je suis entrainée par cet étrange duo

« Là, la citronnade ! »

Mais qu'est-ce qu'il dit...
Mon allure joue perpétuellement contre moi. Ai-je l'air d'une marguerite qu'on peut écraser sans la voir....? dans ma tête, je me sens plus proche de la ronce ...

Je suis placée devant le stand des italiens comme un objet de curiosité. Je regarde la citronnade avec dégout. J'appréhende deja à l'acidité qui va m'agresser le palais et peut être remonter vers mon nez, et me faire souffrir plus surement que la maladresse du grand Blond avec ses deux mains gauches...

J'observe ces deux exemplaires de blondeur avec curiosité. L'homme se pavane comme un pan et la demoiselle ,toujours sur le marché du mariage, semble  se demander comment le tourner en bourrique davantage...

Je sens les odeurs délicieuses de la cuisine italienne exposées sur les tables voisines. Elles chatouillent mes narines martyrisées par une brute qui ne sait pas quoi faire de ses bras.

Et puis un miracle, hélas trop bref, se produit. Madame Rosenbach passe avec la grâce d'une reine et le temps se suspend.

« Oh ma chère, j'espère que vous n'avez pas été trop blessée,» ... « N'hésitez pas à demander de l'aide si vous avez besoin de quoi que ce soit.»

Avoir une mère est un cadeau du ciel....

Et puis le songe passe vers d'autres personnes à charmer...

Je lève mon verre  péniblement vers mon visage et par un geste théâtral accompagné par un soupir douloureux, je le laisse m’échapper dans un joli mouvement en cloche. Le contenu et le contenant échappent à la pesanteur.
Et tout explose dans un joli mouvement esthétique pour éclabousser  la robe de la blonde.

Qu'elle soit heureuse... ce n'est pas du sang.
Et ce serait bien dommage si l’excès de sucre présent pour masquer l’acidité du citron, n'attire les mouches

Je suis terriblement désolée... ma vue est brouillée par la faute de cet incident .

Je regarde désespérée le stand italien voisin.

Un bon café serait plus profitable...

Tout en espérant que la réputation des italiens et de leur café ne soient pas surfait...


Un Tout Ptit Récap

Mina n'aime pas de toute  évidence , la manière de certains de se présenter aux dames



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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
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Jeu 3 Aoû - 19:32
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TW: pensées classistes, Louisa étant une énorme snob


Ne pas rire face au numéro de Charles était très compliqué, et elle le soupçonnait fortement de le faire exprès. Heureusement qu’elle pouvait compter sur toute sa bonne éducation pour lui apporter suffisamment de maitrise et amener Wilhelmina jusqu’à un siège. Son ami avait raison, il aurait été en effet fort inconvenant que la jeune femme s’évanouisse en plein milieu de la foire. Louisa regardait avec regret son beau mouchoir se couvrir de sang. « Vous pouvez le garder bien sûr ! » La générosité avait un prix apparemment. Tout en soutenant la malheureuse d’un bras, elle rabattit l’autre en arrière pour administrer une claque sur la main du fils Beaver qui poussait un peu trop à son goût. Il se rattrapa bien vite pourtant, et comme s’il avait lu dans ses pensées, il les conduisit tout droit vers le stand des Rinaldi, d’où émanaient de délicieuses odeurs de nourriture mais aussi où se trouvaient quelques rafraichissement qui lui faisaient tant envie.

Visiblement, leur petit manège - et sans doute la vue du sang - avait attiré foule. Laissant Charles se défendre des accusations dont il était victime, elle s’assura que la réelle victime de l’histoire soit confortablement installée, avant de se retrouver en un instant un verre de citronnade à la main. Verre qu’elle regarda avec envie et hésitation. Serait-il malvenu de se désaltérer immédiatement, alors qu’une dame était en difficulté ? Elle avait néanmoins trop soif pour attendre plus longtemps et profita de l’agitation du jeune homme qui gesticulait comme un beau diable pour commettre en douce l’indélicatesse d’avaler quelques gorgées.

Elle adressa ensuite un fin sourire à ce dernier avant de lui répondre. « Je regrette, je n’en ai pas le moindre souvenir. » Ce serait donc à l’intéressée de répondre, quoiqu’elle n’ait pas l’air d’avoir envie de converser. « Je vais parfaitement bien. » Elle jugea préférable de ne pas retourner la question. Elle doutait qu’il ait envie de répondre franchement, surtout en public. « Je suis surprise. Je ne m’attendais pas à te voir ici aujourd’hui. » Une agréable surprise, comme en témoignait son expression, surtout après ce qu’il avait traversé dernièrement. Elle balaya l’air d’un geste théâtral. « Ne t’excuse plus, je te pardonne. » Magnanime qu’elle était aujourd’hui. Et puis le spectacle avait été plutôt cocasse.

En parlant de spectacle d’ailleurs, elle se tourna de nouveau vers la pauvre blessée, qui ne soufflait mot mais n’avait pas l’air ravie. Voilà que soudainement on vint défiler un à un. Ce fut d’abord Monsieur Claret, qu’elle avait cru voir accompagné d’une très jolie jeune femme, puis sa propre mère, qui ne manquait jamais de témoigner de la douceur à ceux qui en avaient besoin. Les commentaires qui furent destinés à Louisa en revanche lui firent hausser les sourcils tandis que son regard se teinta de scepticisme. « Charles » et « charmant » n’étaient pas deux mots qu’elle aurait songé à associer dans une même phrase. Si la situation avait été plus calme, peut-être cette phrase glissée aurait-elle commencé à lui mettre la puce à l’oreille, mais avec toute cette agitation et alors que Mila s’adressait désormais aux Italiens, elle ne s’y intéressa pas davantage.

De toute manière, un second incident allait requérir son attention, un incident qui ne pouvait que lui rappeler qu’aucune bonne action ne reste impunie. Car soudain, voilà que Mrs Stuart-Bates eut un geste des plus malheureux et que le contenu de son verre vint échouer sur la robe de la blonde. Catastrophe ! Mais trop tard. La jeune femme ne put que baisser les yeux sur le tissu - qui heureusement n’était pas blanc - et constater les dégâts. L’avant de la jupe était désormais souillé. La citronnade était peu colorée, mais suffisamment pour que ce ne soit que trop visible.  

Son premier réflexe, bien évidemment, eut été de sauter au coup de la coupable d’un tel affront. Nul doute qu’elle l’avait fait exprès ! Ses justifications ne faisaient pas illusion une seule seconde. Mais la jeune Rosenbach avait plus de tenue que cela et au prix d’un certain effort parvint à surmonter son dépit et arborer un sourire gracieux. « Il n’y a pas de mal, je vous en prie. » Si elle voulait un café, ce n’était certainement pas Louisa qui le lui offrirait. Charles n’aurait qu’à s’en charger, ou n’importe qui d’autre. « Votre mari est-il présent ? Souhaitez-vous que nous allions le chercher ? » Son époux, une espèce d’ours totalement rustre, d’autant qu’elle puisse en juger, et d’une condition qui se passait de commentaire. Une union qui à son humble avis ne pouvait être que d’origine scandaleuse… mais dans tous les cas, une occasion de se débarrasser de la dame. Enfin peut-être, car il ne lui semblait pas avoir aperçu l’homme en question.



Un Tout Ptit Récap

Tout en aidant Mina, Louisa papotte avec Charles. C'est un peu le défilé. Elle pige pas trop les remarques de Mila. Surtout qu'elle se fait tacher sa robe ! Elle est pas contente du tout mais sait se tenir parce que quand même c'est une dame.



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Louisa Rosenbach
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
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Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
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Jeu 3 Aoû - 21:04
89s' Silverstone Fair
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Comme si elle eut été avertie de l’orage qui allait leur tomber sur le coin de la figure, Consuelo s’éclipsa, lourde de quelques cents de plus (au nez et à la barbe de Filippa).
Dans son sillage, les trois énergumènes au cœur de l’action s’invitèrent au stand, avec drame et fracas. “Et après, ils nous accusent d’être bruyants…” pesta mentalement la napolitaine alors qu’ils s’accaparaient une chaise destinée à nonno.
La vue du dollar présenté par le grand blond suffit cependant à chasser les nuages. Nonno - également réconforté par la perte de sa chaise par cette fortune qui tombait du ciel - se dépêcha de le faire disparaître dans la boîte en métal où nonna gardait habituellement ses fils et ses dés à coudre.

“Vedi, abbiamo fatto bene a spingere le limonate davanti,”* se félicita nonna en rendant un sourire - vidé de quelques dents du fond - au cow-boy qui avait manqué d’assommer la brune. “Ah ! Ma questa bambina, non è lei quella che ha avuto figli... al di fuori del matrimonio ? È stato Bianchi a dirmelo…”

La grand-mère plissa ses petits yeux noirs vers la brune qui avait mis la tête en arrière pour éviter que le sang ne tache plus sa robe.

“Sì, è lei credo,”** confirma Filippa en remplaçant les verres achetés par de nouveaux, aussitôt avalés par un nouveau client qu’elle reconnut comme monsieur Claret. “Merci à vous,” lui répondit-elle en empochant le butin.

Le visage de nonna fut traversé par un éclair de répulsion avant de s’éloigner à l’autre bout du stand en marmonnant qu’à son époque, les filles comme ça, on les perdait dans la campagne avec une cruche d’eau et que le Seigneur faisait d’elles ce qu’il souhaitait. Nonno se lissa la moustache sans que l’on sache si c’était par approbation ou par indulgence.
Si on abandonnait ce petit oiseau dans la campagne silverstonoise - le désert, donc - Filippa ne donnait pas cher de sa peau.

“Si nous étions là,” répondit-elle à l’américain généreux - ce qui lui valut un des rares sourires de l’italienne -. “Mais pas au même endroit.”

Elle jeta un regard au loin, vers les tanneurs qu’elle ne voyait même plus. Cette petite victoire - pathétique, ridicule - lui arracha une nouvelle risette. Lorsque l’on avait touché le fond, on se satisfaisait de peu de choses. Ne plus sentir la puanteur des cuirs et des peaux de bêtes se mélanger avec celle doucereuse du chocolat en faisait partie. Parfois, elle en faisait encore des cauchemars.

Tandis qu’on continuait à s’affairer autour de la blessée de guerre, Mila Rosenbach choisit son moment pour faire son apparition. Toute de blanche vêtue, ses mèches châtains piquées de quelques cheveux argentés relevées en un chignon simple, mais élégant, elle se promenait avec la nonchalance des bourgeois.
Ses compliments firent hausser les épaules à Filippa - une habitude qu’elle avait lorsqu’elle était gênée -, mais ses joues rosies témoignèrent plus ouvertement de son contentement. Elle aimait bien que l’on apprécie sa cuisine.

“J’espère que nos plats vous plair-”

“Les produits !” s’enthousiasma nonna que la présence de la matriarche Rosenbach avait fait revenir sur le devant de la scène. “Locaux. C’est bon. On fait avec le coeur ici !”

Sa main droite dévorée par l'arthrite vint frapper fermement sa poitrine pour lui signifier plus simplement ce qu’elle essayait de défendre avec son anglais rudimentaire.

“Les recettes, elles viennent de… De… Pippa, come si dice “già di mia nonna Zet’ ?” Ho un buco…”***

“Grand-mère, elles viennent de grand-mère Zet’.”

“C’est ça, elles viennent de ma grand-mère Zet’,” répéta-t-elle consciencieusement. “Le cannolo, je l’offre.”

Elle présenta la pâtisserie sur une serviette qu’elle fourra d’autorité dans les mains de la dame, déjà en nouvelle conversation avec monsieur Claret.

“Le piacerà, questo è sicuro !”*** s’enthousiasma-t-elle. “Hai sentito i complimenti ? È car-, cos'altro ? Non possiamo stare soli per cinque minuti qui !”

Il y avait un nouveau mouvement de surprise du côté de la sainte trinité du chaos. La brune au nez en sang avait renversé sa limonade sur la jupe de Louisa Rosenbach qui accepta l’outrage avec une bonhomie certaine. Filippa, elle, fulminait intérieurement. “Nonna qui s’est tuée à la tâche à presser ces citrons ! Mais quelle gourde ! Elle est pétée comme un coing.” Et voilà qu’en plus, la princesse de Prusse lui demandait du café l’air de rien !

“Vuoi anche una fettina dii culo ?”**** s’agaça-t-elle dans sa barbe en servant tout de même ledit café (on ne refusait pas dix cents). “Mais oui, tout de suite,” enchaîna-t-elle, tout sourire.

La bouche pleine d’une sfogliatelle chipée à la vue et au su de tous, nonno pouffa si bien que des bouts de feuilletage jaillirent comme des braises d’un soufflet.  

“Per dire che serviamo un... un…”***** rouspéta nonna en fourrant de nouveaux cannoli sans oser prononcer le mot fatidique. “Fortunato !” gronda-t-elle son mari, découvert la patte dans le sucre.

Leur petite-fille posa le café devant la reine du drame. Mila Rosenbach avait raison ; peu importait l’emplacement finalement et quoiqu’ils puissent faire, leur stand se transformait toujours en scène de comedia dell’arte.

“C’est dix cents,” sourit-elle sans que le sourire n’atteigne ses yeux. “Et tenez, mademoiselle Rosenbach.” Elle lui tendit une serviette destinée à envelopper les mets à emporter. “C’est un stand de mouchoirs qu’on aurait dû ouvrir.”

Toujours rembruni par la remarque de celui qui s’appelait Charles, Maisongrosse scrutait le stand des Rinaldi comme un oiseau de mauvaise augure.


*Tu vois, on a bien fait de pousser les citronnades devant. Ah ! Mais cette gamine, ce n’est pas celle qui a eu des enfants… en dehors du mariage ? C’est Bianchi qui m’a raconté…
**Si, c’est elle je crois.
***Pippa, comment on dit “de ma grand-mère Zet” ? J’ai un trou…
****Elle va aimer, c’est sûr ! Tu as entendu les compliments ? Elle est gent- quoi encore ? On peut pas être tranquilles cinq minutes ici !
****Elle veut pas une tranche de mon cul non plus ?
*****Dire qu’on sert une… une…





Un Tout Ptit Récap

D'abord pas très contente de l'arrivée fracassante de Louisa, de Mina et de Charles, Fifi se radoucit à la vue de l'argent qui pleut, d'abord de Charles, puis de Meredith. Elle est gênée, mais contente des compliments de Mila et nonna lui offre un cannolo. La maladresse (qu'elle prend toujours pour de l'ivresse) de Mina l'agace et elle lui fait payer un café avant d'offrir gracieusement une serviette à Louisa pour qu'elle s'essuie. Maisongrosse is up to no good.



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Filippa Rinaldi
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Meredith Claret
Meredith Claret
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La politesse était souvent la glue qui empêchait la société de sombrer dans un chaos barbare. Meredith y accordait une certaine importance. Ce qui n’était visiblement pas le cas de tout le monde. Le tailleur se fit tout bonnement ignoré par la jeune femme sur sa chaise, qui ne daigna même pas lui répondre ou lui adresser un signe de tête. Pour une personne qui venait de faire un scandale en public pour un accident, cela était plutôt risible. Il haussa mentalement les épaules et détourna son attention, d’abord sur Nancy qui s’était un peu éloignée puis sur les autres personnes qui l'entouraient. Ce n’était pas très grave, il se contenterait de la faire payer un peu plus cher la prochaine fois qu’elle viendrait dans sa boutique.

Au moment où le français allait regarder de plus prêt le stand pour quelque chose à grignoter, Mila Rosenbach apparut dans leur petit cercle, resplendissante de joie et de fierté dans sa robe blanche. Cette tenue, la dernière qu’il avait livrée avant son voyage, lui avait demandé des heures de travail mais le résultat en valait largement la chandelle. Il n’était pas peu fier de son oeuvre. Telle la reine de la ville qu’elle était, elle s'immisça sans peine dans la conversation, interrompant la discussion entre sa fille et Beaver, charmant tout à chacun sans peine aucune.

Son attention se porta ensuite sur lui puis sur Nancy. Il répondit à son geste d’un salut de la tête. Il hocha la tête en entendant sa remarque sur la jeune femme, il était vrai qu’elle était splendide et Meredith en était particulièrement heureux. C’était grâce à lui après tout, et aussi grâce à la beauté naturelle de la blonde bien entendu. Les prochaines paroles de Mila le ravirent d’abord avant qu’il ne se rende compte du terme qu’elle avait utilisé pour désigner son amie. C’était là un détail auquel il n’avait pas pensé. En s’affichant ainsi avec une jolie femme à son bras, il était certain que les rumeurs à leur sujet ne tarderaient pas à courir. Il ne laissa rien paraître de la légère panique qui l’avait saisi, se réfugiant derrière ses manières.

-Madame Rosenbach ! Permettez-moi de vous dire que vous êtes particulièrement ravissante ce soir.

Un compliment sincère. Il appréciait beaucoup Mila et elle était également sa meilleure cliente. Il n’avait aucun mal à lui faire savoir son appréciation.

-Oh, il s’agit de Nancy, ma nouvelle assistante. Elle reste pour le moment en arrière-boutique mais vous la croiserez sûrement un de ces jours.

Il s’inclina de nouveau devant elle.

-Je serai ravi de participer au bal, je ne dis jamais non à une danse. En revanche, je ne peux me prononcer pour Nancy, elle prendra elle-même sa décision.

Il l’avait déjà suffisamment bousculer, il n’allait pas en plus l’obliger à danser sous tous les regards de la ville si elle n’en avait pas envie, surtout après tout ce qu’elle avait déjà traversé.

Il n’alla pas plus loin, interrompu par la voix de la malheureuse impolie sur sa chaise qui se trouva soudain pris de faiblesse apparemment, sa boisson venant maculer la robe de Louisa. Une robe qui venait de sa boutique d’ailleurs. Sa bouche se plissa doucement en voyant ce spectacle. La jeune femme était peut-être blessée mais cela ne fit rien pour faire remonter la sympathie de Meredith à son sujet.

Le tailleur se rapprocha de nouveau du stand de Mlle Rinaldi, bien décidé à continuer à profiter de la foire mais visiblement, le spectacle était loin d’être fini, Louisa ripostant avec son sourire et ses bonnes manières, maniant avec brio le venin qui coulait à flots dans le cercle de la haute société. Meredith ne connaissait pas la femme blessée mais il n’eut aucun mal à reconnaitre l’estocade lancée. Il avait grandi dans ce milieu après tout et le côtoyait tous les jours. Il dissimula un sourire amusé derrière une gorgée de citronnade et murmura pour lui même. Et peut-être pour les vendeuses derrière le stand.

-J’étais sûr que je ne m'ennuierai pas en venant ce soir.

Sans la moindre gêne, il sirota le reste de son verre en observant la scène, pressé de savoir ce qui allait se passer ensuite. Il pouvait déjà imaginé les commérages qui devaient déjà parcourir la foule, bien plus intéressant que lui-même et la jeune femme venue à son bras.


Un Tout Ptit Récap

Meredith est vexé par le vent phénoménale de Mina, est un gentleman avec Mila (évidemment), panique en se rendant compte de la situation dans laquelle il s'est mise avec Nancy et assiste au début d'une scène de Mean Girl. Il s'installe avec son popcorn sa citronnade pour profiter de la suite.



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Meredith Claret
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Allison King
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Ven 4 Aoû - 4:19
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Le temps n'avait pas été aux réjouissances, pour Allison.
L'inquiétude pour son frère, qu'elle ne voyait plus que sur quelques bouts de papiers, avait pris le dessus sur la colère sourde qu'elle avait ressenti face à ses décisions. Son havre de paix, la maison où elle aurait dû pouvoir se réfugier, lire, boire le thé, oublier, n'était plus un havre de paix. Il était un repère, pour des gens qu'elle n'appréciait guère.
Elle n'arrivait pas à savoir comment elle finirait par se sortir de là.

Mais, pour aujourd'hui, elle avait au moins réussi à leur fausser compagnie. Ils avaient l'habitude de la voir partir pour le travail et étaient probablement très peu inquiets de sa présence ou de son absence.
Tant qu'elle revenait pour servir d'appât -appât qui ne saurait jamais attirer le poisson qu'ils cherchaient, selon elle.

Elle ne savait pas exactement pourquoi elle s'était présentée à la foire. Sans doute un peu pour se changer les idées. Un peu pour réveiller en elle quelques mémoires nostalgiques pour s'évader du présent qui n'était guère réjouissant.
Mais elle avait décidé d'abord de se faire discrète. Elle avait même trouvé, au fond de son garde-robe, une robe ; un peu vieille mais passe-partout, de celles qui ne se démodaient que très peu.

Déjà, au loin elle remarqua l'agitation, les gens qui se bousculaient et l'attroupement autour du stand de citronnade. Tant pis pour la discrétion ; sa curiosité la poussa à s'en approcher, jaugeant en même temps tous les gens présents, vérifiant instinctivement que personne n'était blessé réellement.

Elle remarqua plusieurs visages importants de la région. Ainsi que celui, encore plus familier de Louisa, qui, ironiquement s'était fait éclaboussée de boisson. Étrange sentiment de déjà vu qui lui vola un sourire en coin, un sourire un peu désolé. Sans se mêler aux grands de la société, elle était aussi contente de la croiser.

La jeune femme commanda deux citronnades, offrant un billet de plus pour qu'on offre la seconde à Nancy, qui n'aurait sans doute pas trop d'un deuxième verre avec toutes les histoires auxquelles elle assisterait aujourd'hui.

Et, un peu perdue, elle s'éloigna, se dirigeant vers les étals avant de tomber sur Dante et Consuelo.
Elle pila, s'arrêta net pour éviter de causer un énième drame de collision et les observa rapidement, tour à tour, essayant d'analyser la situation et les paroles de l'homme.
« Oh, c'est ma faute, je voulais un peu de miel avec ma citronnade et c'est elle qui est gentiment partie en chercher.  » Au diable la discrétion, bonjour la confusion ; elle ne savait même pas si son élan d'héroïsme avait lieu d'être mais foutu pour foutu, elle engagea la conversation. « Allison. Si l'un de vous veut bien de celle-ci d'ailleurs, elle tendit la citronnade fraîchement prête qu'elle n'avait pas entamée je suis sûre qu'elle est très bonne ! »
Elle espéra secrètement que personne n'en voudrait. Parce qu'en vérité; sucrée au miel ou au sucre, elle était sans doute succulente.


Un Tout Ptit Récap

Lili décide d'aller à la foire se changer les idées (drama familiaux + Harold et ses comparses à la maison). Elle flâne un peu, remarque l'agitation, Louisa et sa famille. Elle offre une limonade à Nancy -parce que quand même- puis s'éloigne et tombe sur Consuelo et Dante ; dans le doute elle croit que celle-ci est dans la merde et tente de l'en sortir. Ah et elle leur offre sa citronnade.



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Allison King
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Ven 4 Aoû - 11:20
89s' Silverstone Fair
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Le sang a cessé de couler. Je garde le morceau de tissu à proximité du nez. Et puis j'y renonce quand on me présente une tasse fumante de café. Le parfum puissant me remonte jusqu'au cerveau...

Enfin, je me sens revivre...

Je peux mieux voir ce qui m'entoure. Comme  la prise de parti évident de la serveuse brune pour Louisa Rosenbach. Je regarde avec attention l'Italienne. Elle me fait penser aux religieuses du pensionnat qui cherchaient à me dresser.
Cette femme affecte des manières de princesse.... c'est sans doute une déclassée.
Elles sont légion dans l'Ouest...

Mais difficile d'ignorer plus longtemps la petite blonde. Elle a du prendre sur elle de ne pas se jeter sur moi. Il y a quelques mois, je me suis battue dans la boue avec une prostituée, alors une blondinette de la Haute ne me fait pas peur.

Je sais qu'elle ne fera rien. Pas avec sa mère dans les parages... La décevoir doit être une hantise....

« Il n’y a pas de mal, je vous en prie. »

Cette petite phrase a du lui couter. Ce serait presque suffisant comme vengeance et je m’apprête à me lever quand elle me cueille par une attaque inattendue.

« Votre mari est-il présent ? Souhaitez-vous que nous allions le chercher ? »

J'interromps le geste acrobatique de me lever sans aide avec ma tasse pleine, pour me rassoir.
Ce n'est pas une bonne idée de toucher à ma famille... Je peux sentir le venin derrière chacune de ses syllabes.

On dirait qu'elle cherche la guerre. Cela tombe bien.... j'aime la guerre...

... ma récente grossesse m'a affaiblie...

J'ai épargné Jonas pour cette sortie, et je peux marcher sans lui. Je regarde le blond énamouré devant la demoiselle Rosenbach... Le dernier de la portée Beaver aurait su ce que s'est qu'un sourire refait si il avait croisé mon Jonas...
Il aurait tout de suite paru moins glamour à certaines.

Je regarde la demoiselle et je lui dédie mon sourire de biche désolée.

Il se consacre à son travail.
Que voulez vous... Il faut bien que les hommes travaillent pour que les épouses dépensent leur argent...


Je ne suis pas vraiment dans ce cas de figure. Mais inutile de raconter ma vie. Je soupçonne le public présent de conservatisme.

Je continue à boire ce délicieux café tout en envisageant de lâcher la tasse vide. ... peut être l'envi de tester la résistance de Sœur Sourire...

Mais une adversaire à la fois...

Je fixe Louisa  de mes yeux si timides. Je joue la gêne en appuyant un peu trop... mais tout le monde joue un rôle.

Pardon.... J'oubliais que vous n'êtes encore mariée.

Même pas une fois...(pensée que je garde pour moi.)

Je lui dédie mon sourire de compassion que je maitrise si bien...

... et cela comblerait de joie votre mère si cela arrivait... je n'en doute pas

et vous cesserez de dépenser son argent  pour plumer votre mari (pensée que je garde pour moi.)



Un Tout Ptit Récap

Mina n'aime pas qu'on touche à sa famille



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Nuttah Doyle
Nuttah Doyle
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1889’s Silverstone Fair | Day time Nuttah-mako
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Ven 4 Aoû - 11:46
89s' Silverstone Fair
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Déjà épuisée par le long voyage et les préparatifs, Nuttah continuait de s’agiter dans tous les sens, lançant des ordres plus ou moins intelligibles à Makoyepuk, tandis qu’elle laissait le vieux Joe s’occuper des bêtes. Ce dernier n’avait de vieux que son surnom - pour une raison qui lui échappait encore -, vagabond qui travaillait pour elle depuis longtemps. Il était plutôt simple mais avait le mérite d’obéir sans jamais moufter, ne rechignait pas à la tâche et savait y faire avec le bétail. Et puis, il savait présenter pas trop mal. « Par là les légumes, on les verra mieux ! » Aboya-t-elle pour la énième fois. Elle n’avait rien laissé au hasard, et pour cause: c’était sa première foire en tant que dirigeante de l’exploitation et, elle le savait, une chance de remplir les caisses pour quelques temps. Jedediah venait de mourir peu avant la dernière et elle n’avait pas eu le coeur de s’y rendre. Si elle avait su les difficultés qui l’attendaient, elle y aurait réfléchi à deux fois avant de prendre cette décision.

Enfant, la foire de Silverstone avait été un de ses moments préférés dans l’année. C’était l’occasion d’aller à la « grande ville », comme elle l’appelait, bien avant de savoir qu’il en existait d’autres bien plus vastes. Elle regardait tout, courait partout, échappant souvent à la surveillance de son père adoptif qui détestait qu’elle s’éloigne. Puis, avec les années, les souvenirs devenaient moins agréables alors que le père Doyle tombait malade, son état se dégradant peu à peu. Ils avaient à peine vendu de quoi valoir le voyage la dernière fois et elle avait passé la journée à tenter de cacher l’ivresse du fermier.

Mais cette fois, plus de jeu enfantin, plus de regards remplis d’admiration face à toute cette agitation. L’humeur de Nuttah, comme souvent ces derniers temps, était plus morose qu’heureuse. Les événements s’étaient succédés, pesant de plus en plus sur ses épaules. Il y avait au premier plan ces malheureuses assassinées à Imogen et un coupable qui courait toujours. Ensuite la maladie qui l’avait freinée une partie de l’hiver, perte de temps qu’elle avait eu du mal à supporter sans ronchonner. Et puis, tête de mule qu’elle était, elle n’avait toujours pas digéré que Makoyepuk ait fait entrer ses activités hors la loi chez elle. C’était plus fort qu’elle: l’idée d’être mêlée de prêt ou de loin à quelque chose mal lui déclenchait une culpabilité toute chrétienne en plus de la certitude que ça lui retomberait dessus, tôt ou tard.

Même Maya l’agaçait, alors que la chienne bougeait et jappait tout autour d’eux. « Couchée ! Tu me fais mal à la tête ! » C’étaient davantage des jurons que des poèmes qui traversaient ses lèvres depuis quelques semaines et elle réservait ses sourires et ses bons mots à la clientèle, à défaut de pouvoir présenter aussi bien que Jedediah. Oh il l’avait éduquée à ça aussi, elle l’avait souvent assisté: bien parler, vanter les produits, être aimable, elle savait faire - le tout en comptant les sous pour s’assurer de ne jamais se faire avoir -. Mais elle, elle n’avait pas droit à l’erreur.

La poussière la fit éternuer et elle s’essuya le front, déjà parsemé de gouttelettes de sueur. Elle passa une main rapide sur sa robe, vérifiant une nouvelle fois qu’elle était propre. Elle tata ensuite sa coiffure pour s’assurer qu’aucune mèche ne s’était échappée de son chignon - pour une fois elle avait décidé de délaisser ses tresses habituelles. Ses gestes étaient précis mais nerveux. Son attention quitta pourtant ses affaires durant quelques secondes alors qu’elle entendait des clameurs près d’un stand de nourriture. Manifestement une jeune femme avait été blessée et un troupeau s’était constitué autour d’elle. Ca semblait un bien grand cirque pour pas grand chose. Elle eut une mimique de désapprobation, de la même manière qu’elle avait souvent vu Makoyepuk le faire. Sans même s’en rendre compte, elle absorbait de plus en plus de ses gestuelles, en plus des expressions de sa langue natale - pas toujours recrachées à propos d’ailleurs.

Elle se recula de quelques pas pour contempler le résultat, qu’elle espérait attractif. Puis elle se tourna vers son père. « C’est bien comme ça, non ? » Elle n’arrivait pas à être sûre.



Un Tout Ptit Récap

Nuttah est venue présenter les produits de sa ferme et de son élevage avec Makoyepuk. Elle est stressée et de mauvais poil.



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Nuttah Doyle
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Charles Beaver
Charles Beaver
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1889’s Silverstone Fair | Day time 460a1e8e099949df01fa4811e33533eed8668036
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Ven 4 Aoû - 18:00
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“Si nous étions là, mais pas au même endroit.” Charles détourna plus franchement la tête pour regarder ce qu’elle indiquait en toute discrétion. Il plissa brièvement le nez pour signifier ce qu’il en pensait. Les mots étaient inutiles pour parler de l’odeur du cuir tanné. « Une bonne chose que vous ayez pu bouger alors. » Charles était fort dans l’art de faire la conversation par politesse et galanterie. Ses activités lui nécessitait d’être charmant après tout. « Je ne sais pas qui vous avez dû assassiner pour réussir à prendre cette place mais bravo à vous. » Il rit, fier de sa plaisanterie et Mila fit irruption dans le tableau. Chacun s’affaira autour d’elle et Charles n’avait ni berlingot à lui offrir, ni chapeau à retirer pour la saluer comme il se devait. De toute façon elle était bien occupé et il ne tenta pas de prendre de son temps. Il le ferait plus tard, lorsqu’il aurait trouvé autre chose à lui offrir. Son regard glissa sur le petit sachet qui était encore sur les genoux de la jeune femme blessée. Il ne lui en voulait absolument pas d’avoir rompu toute conversation avec un goujat comme lui. Les femmes de la ville étaient délicates.

Mais il donna un léger coup de coude dans les côtes de Louisa. « N’est-ce pas ? » Murmura-t-il, un rire amusé au fond de la gorge, puisqu’il avait entendu le commentaire de Madame Rosenbach un peu plus tôt. « Elle a dit charmant. » se permit-il de souligner au cas où Louisa n’aurait pas bien entendu la première fois. Il pensait bien que Mila voulait avoir un mot gentil, dans sa toute grande bonté. Car trempé de bière et collant de poussière il avait du mal à se sentir réellement charmant surtout à côté de la reine des jolies robes et des belles coiffures. Et ce n’était pas un soucis d’égo le concernant.

Comme il se tenait à côté de Louisa, Charles reçu quelques gouttes de citronnade. Rien de suffisant pour l’émouvoir. En revanche il se demanda si en effet, il n’avait pas cogné la dame plus fort qu’il ne le pensait pour qu’elle contrôle si peu ses mouvements. Il avait souvent entendu parlé de choc crâniens si importants que les victimes se trouvaient parfois prise d’agitations incontrôlables. Pouvait-on frapper assez fort un nez pour qu’il s’écrase dans le crâne… ? Charles ravala un soupir. Lui qui avait espéré pouvoir laisser la dame ici maintenant qu’il considérait en avoir fait suffisamment pour elle, il n’en était plus tout à fait certain. Si en effet elle avait quelques traumatismes et lésions cérébrales, il ne pouvait pas s’enfuir dans la nature et la laisser chez les italiens.

Charles chercha du regard la femme qui semblait gérer le stand malgré son jeune âge (comparé aux anciens avec elle). Il l’attrapa brièvement par le bras pour avoir son attention et lui fit signe « Est-ce que vous auriez quelque chose à boire ? De fort. » Précisa-t-il pour ne pas se retrouver avec un verre de citronnade entre les mains. Non pas qu'elle n'avait pas l'air délicieuse, mais il commençait à regretter sa bière.

Évidemment Charles ne comprit pas un seul des sous-entendus et gamineries que s’envoyaient les deux femmes. La dame était venu sans son mari parce qu’il travaillait, et bien soit. « Et bien c’est formidable pour vous et votre mari. De pouvoir dépenser son argent et pour la naissance de votre enfant, évidemment. Bravo, bravo. Félicitations. » La réflexion ne le perturba pas plus que cela. Les femmes à Silverstone n’étaient pas de la même trempe que celle d’Imogen. Plus vénales et superficielles. C’était ainsi et il s’en fichait trop pour que cela le préoccupe ou l’agace.

« Louisa, est-ce que tu souhaites aller te changer ? Te connaissant je suis certain que tu avais au moins prévu une demi-douzaine de robes à présenter avant ce soir. » Charles pinça gentiment le bras de son amie pour accentuer la taquinerie. Il se doutait que prendre autant sur elle pour une robe souillée était une épreuve des plus éprouvante. Les Rosenbach allaient sûrement entendre parler de cet événement pour la semaine à venir.


Un Tout Ptit Récap

Charles a un épisode de dissociation devant la vie, les femmes, la citronnade, tout ça. Du coup il demande de quoi picoler à Filippa.



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Charles Beaver
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
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Ven 4 Aoû - 19:25
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TW: pensées classistes, Louisa étant une énorme snob


Louisa ne pouvait que constater les dégâts causés sur sa robe, et plus encore Wilhelmina qui se comportait désormais comme si le monde entier devait être aux petits soins avec elle. Pour une fois, la jeune Rosenbach regrettait que son lourdaud de mari ne soit pas dans les parages pour les en débarrasser. Ses bonnes et généreuses dispositions commençaient à fondre comme neige au soleil alors qu’on avait profané un de ses biens, et sans doute exprès. Si elle avait su, elle aurait laissé Mrs Bates se noyer sans son propre sang ! Dire qu’en plus elle avait sacrifié son mouchoir !

Et voilà que celle-là parlait de sa grossesse et de ses enfants. A sa place, elle ne s’en vanterait pas trop, si ce qu’elle avait entendu était vrai, la naissance avait été suffisamment proche du mariage pour entourer l’union d’un parfum de scandale. Mais bon, si cette femme était fière de s’être ainsi déshonorée… certaines n’avaient honte de rien. Malgré la moutarde qui lui montait au nez, Louisa ne se départait pas de sa mine aimable, décidée à toujours faire bonne figure. « En effet, je comprends. » Elle commençait à se sentir impatiente. Non pas qu’elle s’ennuyait, mais elle n’avait pas franchement prévu de passer son précieux temps à la foire aux soins d’une ingrate. Charles décida d’en rajouter une couche et la blonde se retint de lever les yeux au ciel.

Mais voilà que la blessée osa l’attaquer de front, sur un sujet qui était tout particulièrement sensible et cause de certaines insécurités que la jeune femme n’aurait jamais partagées, à qui que ce soit - sauf peut-être à sa soeur. Dans moins de deux ans elle aurait trente ans et n’avait toujours pas la moindre perspective d’union, malgré son nom, la fortune de sa famille et ses charmes. Malgré tout ce qui avait été prédit sur le mariage florissant qu’elle ne manquerait pas de faire. Et voilà que cette femme, à qui elle avait pourtant porté secours, venait d’appuyer tout droit dessus. Alors là, on ne la reprendrait pas de sitôt à faire une quelconque bonne action ! Bien évidement, la vipère avait certainement attendu que Mila ait le dos tourné.

Les mots qui lui venaient à l’esprit à présent pour décrire Wilhelmina étaient tout sauf adaptés à la bouche d’une jeune femme comme il faut. La tentation de lui sauter à la gorge était grande, mais bien sûr hors de question. La stupeur ne marqua son regard qu’un instant, avant de laisser place à un sourire mielleux, puis un ton qui l’était tout autant. « Il est vrai que je n’ai pas votre expérience. » Deux mariage à son âge déjà, dont un veuvage sur lequel avaient plané quelques rumeurs et une union bien peu avantageuse. Non, il n’y avait pas de quoi en faire étalage.

Sans accorder un regard de plus à Mrs Bates, elle dégusta le reste de sa citronnade avant de tendre le verre vide à la jeune femme derrière le stand. Son visage refléta la plus grand politesse alors qu’elle s’adressa à la famille. « Grazie mille, è stato delizioso*. » C’était à peu près l’étendue de l’Italien qu’elle connaissait - et elle n’était pas sûre qu’il soit correct -, mais ça en valait la peine. Si elle adoptait certaines attitudes de sa mère, c’était pour des raisons bien moins nobles. Elle était la princesse de Silverstone, bien plus gracieuse que cette oie malpolie et elle tenait à ce que le contraste saute aux yeux de tous.

Charles - qui n’avait probablement rien perçu de la guerre sans merci qui se jouait sous ses yeux - parvint à l’agacer autant qu’à la dérider, tout en lui donnant le parfait prétexte pour s’éloigner de Wilhelmina avant de ne plus réussir à se contenir. D’ailleurs elle était fort tenter de lui demander de faire un croche-pied à cette femme la prochaine fois qu’il la croiserait. Elle gigota pour dégager son bras avec bonne humeur - enfin meilleure humeur - avant de se tourner vers lui. « Tu as raison je devrais y aller. » Elle offrit un élégant signe de tête en guise de salut avant de tourner les talons, pour trouver le tailleur dans son champ de vision. Elle se dirigea aussitôt vers lui pour montrer l’étendue des dégâts au créateur de sa toilette. « Monsieur Claret, regardez ce désastre ! Pensez-vous que la tache pourra partir ? » Son air dépité était là bien sûr pour appuyer son statut de victime des événements.


* Merci beaucoup, c'était délicieux


Un Tout Ptit Récap

Louisa s'est fait tacler sur LE sujet sensible donc elle est pas super contente. Elle baragouine quelques mots en italien pour qu'on sache qu'elle est polie, ELLE :face: puis elle va se plaindre à Meredith pour sa robe.



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Louisa Rosenbach
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Ven 4 Aoû - 20:26
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« Il est vrai que je n’ai pas votre expérience. »

Pour un peu, elle me ferait rire...
Je pressens tant de sous entendus sur ce qu'elle pense savoir de moi. Je pourrais lui répondre que je partage cette expérience avec l'essentiel des femmes du même age et qu'elle est une exception.
Mais sa fuite coupe toutes réparties de ma part.
C'est étrange... je la sens presque triste... Après tout, j'en sais moins sur elle, qu'elle n'en sait sur moi.
Je me relève, n'attendant aucune aide et je me tourne vers le stand italien. J'y dépose l'argent de ma copnsomation et la tasse tout en remerciant un vieux  monsieur souriant:

Grazie per il delizioso caffè *

Je me sens satisfaite, mais pas de ma robe. Je frémis d'avance devant les hauts de ma gouvernante.
Que faire....? Je ne compte pas retourner chez moi comme une vaincue....
J'ai noté quelques artisans mexicains  et de splendides châles évoquant les danseuses de flamenco. Certains peuvent envelopper le corps.

Je m'y rends d'un pas tranquille. J'en trouve un splendide spécimen chamarré de rouge et de noir. Je l'achète et je m'en enveloppe....

Et toujours d'un pas léger, je vais  vers le secteur des chevaux ou se trouve certains de mes "enfants"...


*Merci pour ce délicieux café



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Mina part vers de nouvelles aventures après avoir achetéun chale assez vaste pour envelopper sa silhouette et les dégâts de sa robe

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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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Sam 5 Aoû - 16:45

And Cap'n Davis had a gun, He kind of clapt his hand on't And stuck a crooked stabbing iron Upon the little end on't
S
ILVERSTONE’S
FAIR
@Everyone
Le voyage en charrette n’a pas été des plus reposant ( heureusement que les poneys de Nuttah connaissent la route ) : sa fille, à chaque kilomètre qui la rapprochait de Silverstone, semblait devenir de plus en plus agitée. Les remarque sur sa conduite n'ont pas cesssé de pleuvoir et Makoyepuk, encore lessivé du travail de la veille, se demande bien comment il a réussit à traîner sa carcasse jusqu’à la rue principale ( et surtout comment Nuttah fait pour vivre de la sorte ).  

A peine arrivée sur place, elle ne perd pas une seconde pour vider tout son bazar, le tout dans un rythme effréné ( Même à la scierie, on ne travaille pas comme ça ). Et maintenant que les caisses de laitues dégueulent sur la voie passante, le stand doit être tiré à quatre épingle: il faut que les légumes soient triés pour présenter les plus beaux ( même si les autres sont tout à fait mangeables ) et que l’on se tienne bien pour ne pas effrayer les badauds.
Malgré la chaleur, le brave Pikanii a d’ailleurs fait l’effort d’enfiler une chemise brodée et un veston noir qu’il a emprunté, ainsi qu’un pantalon, au bien aimable garçon de ferme qui s’occupe des bêtes en leur absence. ( et qui, de toute façon, s’inquiétait de le voir partir avec ses vieux haillons sales ). Un chapeau à bord large visé sur la tête, et ça y est, on dirait qu’il mène la vie de réserve.

Tu veux que je lui mette une muselière ? “ La pauvre Maya s’agite plus que d’habitude - il faut dire qu’elle doit sentir le stresse de sa maîtresse qui, déjà, la rabroue. Tant pis pour le coup de main, de peur de subir le même destin que le chien, Makoyepuk retourne à ses tomates. “ Nimáátohkoikííhpa, nitsiiksowaaatoo’pa. Chuchote-t-il, profitant de la barrière des langues pour se plaindre sans faire face aux conséquences.

C’est bien comme ça, non ? “ De l’autre côté de la rue, Nuttah prend un peu de distance pour admirer son travail. Le vagabond la rejoint pour, à son tour, s’offrir une meilleure vue du stand pour lequel ils ont tous deux sué. Mais, hélas, cette vision n’évince pas encore dans sa mémoire les couchers de soleil du Montana.
C’est...C’est un stand de légumes, quoi. “ Les bras croisés, il continue de détailler les rangées colorées, oubliant qu’en ce jour, faire plaisir à sa fille est peut-être sa meilleure chance de survie. C’est d’ailleurs suite à un silence peut-être un peu trop pesant qu’il se reprend, sursautant à l’idée de se prendre un coup de poireau derrière la tête. “ Non, bravo, c’est très beau, tu as rendu les salades très jolies. “ Et histoire de ne pas s’attarder sur la scène d’un potentiel crime, c’est à sa place, derrière la table, qu’il fonce s’installer.

Tu sais, j’aurais dû prendre des peaux et un peu de tabac indien pour attirer les nigauds. Apisi, ça marche bien pour lui. “ La relance de la conversation est aussi compliquée que le job d’un rameur sur une pirogue, mais histoire de redonner un peu le sourire à celle qui doit faire ses ventes, Makoyepuk veut bien suer quelques gouttes de plus. “ On peut peut-être faire passer la laitue pour de la sauge. “ Il se saisit au passage d’un de ces petits bouquets verts pour le secouer comme le ferait un colon qui se pense chaman. “ Deux patates et un sort, c’est une bonne réduction. “ Mais Nuttah n’a pas quatre ans, agiter son dur labeur comme un hochet, même pour la blague, ça ne passe pas. “ Rigole un peu, tu feras moins peur aux clients. Joe a dit que -

La sagesse de Joe demeurera un mystère, car, entendant une voix familière, le chasseur de prime se fige un instant. Puis, sa tête, comme celle des chouettes, tourne à s’en faire craquer la nuque : Dante Valentine, planté en plein milieu de la rue, taille un morceau de bavette avec une inconnue. “ Oh merde.
La réaction est immédiate - Mako lâche la laitue qui tombe mollement avec lui au sol. Assis sous la table en un rien de temps, Maya s'émeut de ce mouvement soudain. Ses aboiements sont pourtant vite contenus : les doigts pincés autour de son museau pour lui claquer le bec, elle fait moins la maline.

C’est pas que le brave a honte de tenir un stand pour bonne femme ( quoique ), mais c’est qu’à force de croiser tout le Silver gang en compagnie de sa fille, tout ce beau monde va finir par un peu trop connaitre sa vie privée.
L’idée que Nuttah fricote avec des bandits ne lui plait pas non plus, déjà qu’il lui impose un commerce pas vraiment légal dans sa grange - et quand de sacrés ruffins connaissent votre entourage, ce n’est pas non plus une bonne nouvelle. Si jamais un jour les choses tournent au vinaigre, ces gens-là ont tendance à se venger sur ceux qui n’ont rien fait ( en tout cas, c’est ce qu’on lui a dit ).
Bon, certes, Liam est déjà au courant de son existence - mais Dante, ce serait trop. Il ne faut jamais faire confiance à un type qui travail dans une banque.

Traduction : 1. “Pas de problème, je laisse tomber.”
MADE BY @ICE AND FIRE.
Makoyepuk Blackfoot
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Harold Jr. Beaver
Harold Jr. Beaver
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1889’s Silverstone Fair | Day time 23fe90fc05f9b6e1c9b874f2631f84af9f31d545
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Statut : Fils aîné de la famille Beaver, père de 3 filles
Job : Contremaître de la scierie
Habitation : La maison des Beaver se situe dans le comté d'Imogen, au même emplacement depuis 1843. Harold vit avec ses parents, ses frères et sa fille. Toutefois, il n'est pas rare qu'il découche dans son cabanon de chasse ou Dieu Sait Où.
Lun 7 Aoû - 0:45
89s' Silverstone Fair
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Le plus rustre de la portée, comme dit Wilhelmina, a déjà déposé aux pieds du maire Rosenbach son petit bouquet de douceurs, pas moins modeste qu’un hectare de forêt découpé en rondins répondant à la commande des prochains chantiers de la ville. Il a acheminé les cargaisons lui-même sur les routes montagneuses accidentées jusqu’aux plaines désertiques. Le bûcheron a l’allure de celui qui a peut-être dû réparer les rayons fracturés d’une roue pendant son périple, ou encore de celui qui a dû vider à la force des bras une charrue entière bloquée dans la rivière, poussé le véhicule vide hors des rochers et pour le recharger ensuite. Il a encore de la boue sous les ongles et la chemise auréolée.

Un petit groupe d’hommes l’ont accompagné et découvrent eux-aussi avec bonheur la petite fête de village qui récompense leur odyssée. Harold se sépare bientôt d’eux pour rejoindre le gratin auquel sa naissance (seule) appartient.

La première vers qui il se dirige en piqué est Allison King, sa petite compagne de voyage qu’il a congédié un moment plus tôt, quand ses petits bras faibles n’étaient plus d’aucune utilité pour le travail des bœufs.
Il la repère facilement (il connaît sa petite silhouette tassée par cœur et s’enorgueillit de la voir diminuer d’anxiété sous ses yeux) en train de bredouiller avec ses deux limonades.

« Tu m’en as pas pris une ? » l’interpelle-t-il en apparaissant dans son dos, une main qui vient prendre son épaule en étau. Son sourire est éclatant, il serre la main de Dante, le banquier dont il connaît les dernières mésaventures mais aussi les esclandres qui le lie à Imogen. « Maintenant, par exemple, Allison ? Je viens de me tuer au travail, tu vas apprendre à anticiper un petit peu ? » Il la pousse sèchement en direction du comptoir.

Malgré l’effort qui l’a conduit jusque là, Harold semble radieux. On pourrait croire qu’il a le cœur à la fête. Exercer son agressivité sur cette pauvre jeune femme vulnérable devant les notables de Silverstone le remplit de joie. Allison, la sœur de Clyde King, n’a plus d'autre choix que de se le coltiner où qu’elle aille. Puisqu’elle n’a pas l’argent de rembourser la dette de son pendard de frère (estimée de façon fantaisiste) ni le pouvoir de ramener Alice et Wyatt, Harold a choisi de lui faire payer de sa vie. Pour l’instant, il s'octroie le luxe de lui préserver, volant sa maison, rabrouant ses amis, la faisant trimer, et surtout la rabaissant plus que l’occasion ne s’en présente, en lui inculquant la honte d’être la sœur d’un voleur, d’un assassin, d’un gangster, d’un garçon qui a eut le malheur d’énerver la mauvaise famille. Il aurait tué la jeune femme sans aucun état d’âme s’il n’espérait pas secrètement déclencher un jour une réaction qui lui ramènera ses véritables ennemis.

« Il faut les mettre au travail plus jeunes, comme elle » dit-il à Dante en considérant pour la première fois la pauvre Consuelo. « Celle là, on lui a laissé un peu trop de liberté. »

Plutôt que de la suivre, peu soucieux de ce qu’elle pourrait faire, dire ou aller, Harold choisit de s’adonner à une de ses activités festives favorites : aller regarder les vaches. Même s’il ne renoncerait pas à la forêt pour la bohême d’une vie d’éleveur, l’aîné du clan Beaver n’a jamais rien tant aimé que se projeter à acheter des bêtes pour les regarder paître en montagne avec le cow boy qu’il a en tête sur le moment, et il ne reviendrait plus parmi les siens jamais.

Il se colle à une barrière et contemple la noblesse des bovidés qui chient dans leur enclos en flattant une encolure qui passe à portée de sa main.

« Charles » dit-il d’abord pas assez fort, « Charles » renchérit-il en direction de la buvette d’où son petit frère ne peut certainement pas encore l’entendre. « CHARLES ! REGARDE ! » Il désigne une chèvre ventripotente dont la tête est coincée dans un grillage. La langue universelle qui unie les enfants des bois suffit à rendre compréhensible son ultime remarque. Il n’a pas beaucoup besoin de s’époumoner car Charles peut déchiffrer la suite sur ses lèvres facilement. « On dirait ta mère. »

Autrefois il disait ta sœur mais il y a des circonstances à respecter. L'injure est sa manière de se montrer là, présent.

Et Harold est en pleine forme, justement. Sans s’impatienter pour sa bière (il espère qu’Allison lui ramènera une limonade pour lui jeter à la figure) il flâne jusqu’à admirer les bons légumes d’Imogen.

« Nuttah, enfin, c’est de la confiture donnés à des porcs de vendre tes légumes à ces païens de citadins » lance-t-il en traînant ses bottes devant le stand. Lui qui craignait de devoir encore manger italien toute la semaine, il est ravi d’apprendre qu’Allison va pouvoir lui refaire la même soupe qu’à la maison. « Il t’a laissé venir toute seule le chasseur de courges ? » demande-t-il en admirant les feuilles des plus beaux choux. Ses grosses bottes menacent Makoyepuk de sous la nappe bien qu’il n’ait rien vu à sa disparition.

Il jette enfin un regard impatient en direction de la buvette et hèle sa nouvelle copine pour l’attirer vers le stand où il entend bien lui faire porter les courses jusqu’à l’auberge où ils résident.

« Ton père serait fier de toi, petite, les récoltes sont incroyables. Tu t’en tire comme une vraie avec cette ferme. Il faut décrocher des contrats avec les commerçants d’ici maintenant, tu dois aller traiter avec les voyous qui font des fritures » paternalise-t-il en désignant la famiglia qui développe son commerce d’année en année. « Met moi un panier comme d’habitude et donne tout à Allison. »

Il sort déjà les billets de sa poche et double la mise ordinaire, pour soutenir ses artisans locaux.

« Hésite jamais à demander de l’aide, ma famille sera toujours là pour toi. »


Un Tout Ptit Récap

Harold est venu à Silverstone pour livrer du bois mais aussi profiter de la fête. Il adore les fêtes agricoles donc il passe un bon moment, d'autant plus qu'il peut rendre public l'appropriation d'Allison King, symbole des représailles de la famille Beaver. Il est grossier avec son frère et sympathise à sa manière avec Nuttah qu'il connaît depuis qu'elle est petite et qu'il trouve super même s'il compte lui acheter sa ferme depuis la mort de Doyle.



crédit - Deadparrot & ghoest
Harold Jr. Beaver
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Mar 8 Aoû - 15:48
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Cigarette à la bouche, j’observe les hommes assis autour de la table de poker par-dessus mon jeu de cartes. L’un d’eux semble nerveux. Il ne sait pas bluffer et n’a plus envie de le faire. Il a misé tout ce qu’il lui restait d’argent et sait très bien qu’il va le perdre. Un autre me regarde fixement. Il cherche à savoir si j’ai entre les mains de bonnes cartes. Le dernier semble trop heureux. Soit il bluffe soit il pense remporter la partie. J’adore le poker. Un peu trop penseraient certains.

« OK messieurs, c’est l’heure de vérité, » dis-je soudain d’une voix à faire trembler les morts en écrasant mon mégot de cigarette sur le bois de la table déjà bien abimé par des fumeurs de mon espèce. « L’un d’entre nous est sur le point d’empocher assez d’argent pour espérer gagner une danse avec l’une des demoiselles Rosenbach au bal de ce soir... ». L’homme heureux trépigne sur sa chaise. Celui dont la main est mauvaise soupire et le dernier me regarde cette fois avec un sourire carnassier. Je tourne les yeux à ma gauche. « Alors? ». Comme je le devinais, l’homme n’a rien. Il dépose ses cartes sur la table en marmonnant que sa femme le tuera. Je ris en haussant les épaules. « Tu n’as qu’à lui faire croire qu’t’as tout misé pour remporter une dance avec elle. Ton jeu? ». Je désigne du menton les cartes de l’homme au visage rayonnant. Il dépose ses cartes sur la table et je joue la surprise. « Oh là-là! Une full. Avec laquelle danseras-tu? Miss Scarlett ou miss Louisa? ». Avant que l’homme ne puisse répondre, le troisième joueur s’exclame que la seule Rosenbach avec qui il dansera sera la matriarche. Il lance alors son jeu sur la table pour dévoiler une quinte flush. Les visages des autres joueurs s’affaissent. Pas le mien. Alors que l’homme s’étire pour ramasser toutes les pièces sur la table, je dépose mes cartes, faces vers le haut, en faisant claquer chacune d’elles sur la table. « Un dix, un valet, une reine, un roi et… Oui. Un as. ». Je donne un coup de poing sur la table en criant ma victoire. « Une quinte flush royale! Je vous bats tous! ». L’homme serre la mâchoire. Je sais que si je ne portais pas cette étoile d’adjoint du Marshall sur ma poitrine, il me sauterait au visage. Et je profite de ce fait pour sourire à pleine dent et siffler d’un air guilleret. J’utilise mes paumes pour ramener les pièces d’argent vers moi et les faire tomber, une à une, dans ma bourse. Il n’en reste que quelques-unes lorsque j’entends les éclats de voix d’une femme visiblement en colère. « Le devoir m’appelle… »,  dis-je d’une voix soudainement sérieuse. J’accélère mes mouvements, termine de récupérer mon butin et me lève. « Messieurs, ce fut un plaisir. », dis-je en soulevant le rebord de mon chapeau puis, je me dirige vers la sortie de la tente sous laquelle quelques tables de poker ont été installées pour les joueurs tels que moi pendant la foire de Silverstone. Alors que je disparais derrière la toile, je m’arrête. La tentation est beaucoup trop grande. Le sourire qui étire mes lèvres est malicieux et je pivote sur moi-même pour entrer à demi dans la tente. Je pousse l’audace en prenant une voix forte : « Je penserai à vous lorsque je danserai avec la princesse de Silverstone! ». Comme un gamin, je rigole de manière désinvolte et quitte finalement la tente de jeux.

Une fois à l’extérieur, je plisse les yeux face à la lumière du jour et m’allume une cigarette en tendant l’oreille. Je n’entends rien de plus que les sons caractéristiques de l’évènement forain. Je fais quelques pas dans la direction de Brandy, mon fidèle canasson qui est attaché tout près puis je relève les yeux. C’est alors que mon regard se heurte à celui d’une autre personne.


Un Tout Ptit Récap

Billy joue au poker pendant la foire de Silverstone et remporte beaucoup d'argent qu'il compte dépenser à l'enchère pour danser avec l'une des demoiselles Rosenbach.



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