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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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1889’s Silverstone Fair | Day time
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
Messages : 195
Faceclaim : Halle Bailey
Crédits : Moontea
DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 8 Aoû - 17:01
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Pas le temps pour Conchi de trouver quelque chose de joli contre lequel troquer les quelques pièces de Nonno, qu’elle se fait intercepter par le seul italien dont elle ne partage pas le mode de vie : Dante Valentine, ou plutôt « il banchiere » comme on l’appelle dans le coin, sa fonction ayant pris le dessus sur son identité. Elle reconnait sa voix avant de se retourner, pour lui offrir un sourire de circonstance légèrement crispé face à la condescendance de l’individu. « Hmm, oh, Bonjour Mr. Valentine. Je… », commençe-t-elle en serrant fort les petites pièces dans son poing, se retournant légèrement pour désigner à son tour le reste de la foire.

C’est alors qu’une charmante blonde s’interpose entre eux. La phrase de Consuelo meurt avec l’admiration qu’elle porte maintenant à la robe de la jeune femme. Elle ne cherche pas à la saluer, s’imaginant que cette Lady cherche a converser avec le banquier plutôt qu’avec une blanchisseuse, et se recule instinctivement d’un pas. Elle baisse seulement la tête pour admirer l’ourlet parfait de la robe de sa sauveuse. Cette dernière fait également un pas en arrière, comme gênée par la présence de la brune, et l'embarassement qui émane du trio doit maintenant rayonner jusqu’au Imogen.

Conchi jette un coup d’œil au stand des Rinaldi, espérant y trouver un moyen de se sortir de là, mais ce dernier est soudain pris d’assaut par toute la famille Rosenbach, Beaver et tailleurs compris. « Je… », commençe-t-elle avant qu’on lui coupe à nouveau la parole. Cette fois, c’est une petite brune aux yeux particulièrement clairs qui vient s’interposer. Allison, selon ses dires. Consuelo lui rend son sourire en refusant poliment la citronnade. « Oh, elle l’est, Nonna a la meilleure recette du comté. Je suis Consuelo Ricci, et voilà Dante Valentine », affirme-t-elle en désignant tour a tour le liquide puis le banquier, de ses doigts soignés.

C’est alors qu’une énorme paluche se pose sur l’épaule de la nouvelle venue. Consuelo aurait pu trouver l’homme charmant s’il ne dégageait pas une aura si rustre et impressionnante. Elle se fait alors toute petite devant le couple, et cherche du réconfort dans le regard de la lady. Celle-ci lui semble soudain familière – elle a peut-être reprisé des bas pour cette dame, mais se trouve incapable de retrouver son nom.

La phrase du nouvel arrivé la tire de sa réflexion, et elle tourne vers lui un visage a la fois surpris et offusqué. Elle se retient fermement de lui sauter au visage, serrant si fort dans sa paume les petites pièces que le profil de la dame liberté s’imprime sur sa chaire. Par chance, le grotesque individu s’éloigne avant que la jeune mexicaine n’implose, et ses épaules s’affaissent doucement avec son départ.

Consuelo se trouve donc à nouveau entre la lady blonde et le banquier, sans trop savoir quoi dire. « Ma’am, Valentine, je vais vous laisser faire affaire entre, hm… » …riches, adultes, personnes civilisées ? Elle ne sait que choisir. « …vous. »



Un Tout Ptit Récap

Consuelo trouve qu'il y a trop de monde qui lui parle, a envie d'arracher les yeux de Harold, et veut fuir.



crédit - Deadparrot & ghoest
Consuelo Ricci
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Mar 8 Aoû - 18:20
« Pas trop vite ! » lançais-je à mon mari.


Rien n’y faisait, il courrait aussi vite qu’un lièvre. Le temps était propice pour son état. Par ailleurs, la foire animait cette petite ville. Un peu de divertissement ne faisait de mal pour personne. Il paraissait que Martin avait prévu une surprise pour ce soir.

Oh tiens tiens. L’adjoint qui se pointe par ici. Je remuais la tête de droite à gauche. Ah lui, je ne le retenais pas. Voisins de chambre pendant plusieurs mois, j’avais hâté mon compagnon de route de trouver une maison. J’en avais marre d’entendre tout ce vacarme causé par cet énergumène. Il m’avait pris mes nuits, ma patience et surtout la tranquillité de mon sommeil. Il méritait la mort pour ces outrages. Oh oui, j’aurai pu lui en parler. J’avais le droit à chaque fois à une femme différente ou un homme sous le coup de l’alcool. Impossible de se plaindre proprement.
Je surveillais le bonhomme.  Il ne semblait n’être accompagné de personne d’autre. Pas de marshall, pas d’homme de loi. Très bien. C’était maintenant ou jamais.
Je m’élançais dans la direction de cet ivrogne. Je ne sais s’il m’avait vu, je vins au-devant de lui. Je n’aime pas faire mes coups par-derrière. Je ne suis pas un bandit.


« Bonjour. » lui adressais-je comme une insulte à son égard.


Et hop, mon pied s’élance à la rencontre de celui du blond, le tout est de le balayer afin de le déséquilibrer.Dommage qu’il n’y ait pas de boue. Il sera juste poussiéreux s’il tombe à terre.


« Oups, je ne vous avais pas vu. Vous m’excuserez, j’ai à faire. Des choses plus importantes que vous.» lui dis-je rapidement d’un air faussement coupable tout en m’évaporant aussi vite dans la foule.


Il me retrouverait certainement un jour. Silverstone est une petite ville. De plus, il doit connaître mon adresse comme monsieur sait tout, connaît tout le monde. Monsieur effectuera une petite ronde pour me rendre la pareille, je le sais bien.

J’étais bien contente de mon coup. Maintenant, il fallait fêter cela avec quelque chose de fort ! Toutefois, je voyais déjà des clients au stand réservé à l’alcool. Ce n’était probablement pas le meilleur choix à effectuer. Ce devait être la place préférée de l’adjoint. Je me dirigeais là où j’avais déjà entendu un brouhara. J’entendais quelques badauds murmurer à propos de ce non-évènement. Visiblement un homme aurait agressé une femme et une autre aurait donné un mouchoir à cette même femme . Ce n’était pas clair d’après mes voisines de devant. Celles de derrière semblaient plus informées : on parlait d’un certain Beaver, d’une Rosenbach et d’une femme qui venait à peine d’accoucher.  Lorsque je voulus en savoir plus, c’était à mon tour de commander.


« Bonjour, je voudrais une citronnade s’il vous plaît. » annonçais-je à la personne qui tenait ce stand.


Et après, on irait rapidement trouver un autre stand pour payer une autre robe et éventuellement une perruque. J'irai jusqu'à me travestir en l'un de ces artistes si cela me permettait d'éviter l'adjoint durant le reste de la journée. Et Bartel par la même occasion.
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Mar 8 Aoû - 19:51
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Cette autre personne n’étant nulle autre que cette satanée madame Martin. Toujours là où on ne l’attend pas celle-là. En guise de salutations, je lui souffle la fumée de ma cigarette au visage. Le regard qu’elle me lance me laisse deviner qu’elle n’apprécie pas du tout mes manières. Tant mieux, je n’aime pas plus les siennes.

Nous avons été voisins de chambre pendant plusieurs mois et n’avons jamais sympathisé. D’aucune manière. J’ignore donc d’où me vient mon aversion pour cette femme et pour quelle raison elle semble me détester autant. Une incompatibilité naturelle, j’imagine. Ou alors un élan de solidarité masculine pour son époux à la santé fragile qui doit endurer une telle femme quotidiennement.

Elle me salue. J’en reste un instant interdit. Suffisamment longtemps pour être totalement surpris par le croc-en-jambe qu’elle me fait et qui réussit à me faire tomber. J’en échappe ma cigarette qui s’éteint dans la poussière et je pousse un juron sonore alors qu’elle prétend ne pas m’avoir vu, s’en excuse et annonce que des choses plus importantes que moi l’attendent. Je lève les yeux vers cette démone au moment où elle disparait dans la foule. « M’dame Martin! » rugis-je en me relevant. Elle va me le payer. Au centuple. J’en fais la promesse.

J’ignore les curieux et cours vers Brandy. Je saute sur son dos et constate que j’ai oublié de le détacher. Piquer dans mon orgueil de plus d’une façon, je sors de mon ceinturon un couteau et coupe d’un trait la sangle qui retient mon cheval. Devinant l’urgence, celui-ci obéit immédiatement à mes mouvements. Je sais dans quelle direction elle est partie, mais elle doit avoir de l’avance sur moi et se déplacer dans les rues bondées de Silverstone sur le dos d’un cheval n’a rien d’aisé. Au moins je peux voir au loin.

« Poussez-vous! », adressé-je à plus d’un. Je passe devant un stand où l’on vend de l’alcool fort et arrête Brandy. Je vais la retrouver. Ça c’est certain. D’ici là, j’ai besoin d’un remontant. Je descends de mon canasson et joue du coude pour être servi rapidement : « Laissez-place! J’suis l’adjoint du Marshall! ». Normalement, je n’abuse pas de ce titre. Sauf au poker. Mais là, c’est une tout autre histoire. Je paye mon alcool, le bois d’un trait et reviens vers Brandy en m’essuyant la bouche. Une pièce de moins pour les enchères du bal. Si Erin Martin m’empêche de remporter une danse avec l’une des filles Rosenbach, je jure de la démembrer. Je jure beaucoup lorsque cette femme est dans les parages.

Je remonte sur mon cheval et regarde au loin. Un sourire mauvais étire mes lèvres; je viens de l’apercevoir. Je pique les flancs de Brandy de mes éperons et nous nous dirigeons vers le stand tenu par les Italiens. Je ne sais pas si c’est l’alcool qui fait son chemin dans mon organisme, mais en approchant je m’aperçois que madame Martin est accompagnée de son époux et que beaucoup trop de gens se tiennent près de ce stand pour me donner une nouvelle fois en spectacle. Que celui qui prétend que l’alcool fait perdre la tête en prenne bonne note!

Je descends de ma monture à quelques mètres et l’attache pour la forme, car ses sangles coupées seraient facilement défaites par le premier enfant qui passerait par là. Je flatte son encolure et m’éloigne pour m’approcher derrière la femme qui commande une citronnade. Je prends le temps de m’allumer une nouvelle cigarette et d’en aspirer une grande bouffée que je recrache aussitôt dans son chignon. Le geste attire l’attention de son mari. J’ignore le bonhomme qui doit certainement avoir été témoin du geste de sa femme contre un représentant de la loi, mais qui n’a pas la force de dire quoi que ce soit. « Ce sera une citronnade pour moi aussi, mam’selle Rinaldi. », dis-je en adressant un sourire charmeur à Filippa que je connais que de noms. Je me tourne ensuite vers monsieur Martin. « Merci d’m’offrir à boire, m’sieur Martin. ». Il me doit bien ça. Je tourne enfin les yeux vers son épouse. Je n’ai pas besoin de prononcer le moindre mot, mon regard parle pour moi. Et la vitesse à laquelle je fume ma cigarette doit trahir la colère qui me fait bouillir de l’intérieur. Patience, Billy. Patience.


Un Tout Ptit Récap

Billy est en colère et retrouve rapidement Erin.



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Nancy
Nancy
Since : 23/06/2022
Messages : 77
Name : Betty
Faceclaim : Elle Fanning
Crédits : Ava ; Zuz, Gif : Maelle
DC : Princesse Penelope, Dolores la Montagne, Freddy le Chaos
1889’s Silverstone Fair | Day time - Page 2 299ad05b2fbd56a2e5f4739331bbbff2
Age : 24 ou 25, les dates sont flous quand on vient de nul part.
Statut : Toujours libre, le coeur trop gros pour elle, vous le prête pour une jolie pièce au besoin.
Job : Nouvelle recrue chez les O'Reilly, petite frappe aux oreilles partout et aux mains agiles. Désespérément en demande d'action dans laquelle se plonger.
Habitation : La tente de Clyde à Moonstone Pond.
Mer 9 Aoû - 6:33
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes


Sa gorge se dessèche immédiatement quand cette figure noyée dans cette barbe hirsute se pointe dans son champ de vision. Nancy voit Harold parler a tout le monde sans faire attention à elle, ce que beaucoup de gens prendraient comme un crachat a la figure après avoir vécu la torture par ses ordres directs. Mais elle se souvient que même ses amies a ses côtés -aussi perplexe et répugnée que Nancy elle-même- n’a pas reconnu la petite crasseuse sous la couche de maquillage. Il faut cependant attendre que Beaver ait débarrassé le plancher pour que la blonde se remette à respirer normalement, restant le plus stoïque possible et ne croisant jamais son regard - comme un chien qui pourrait sentir la peau. Elle n’a même pas eu le temps de saluer sa meilleure amie, qui doit déjà suivre son bourreau comme un toutou bien éduqué. La scène laisse Nancy sans voix et sans solution, et avec la terrible sensation de culpabilité. Si elle avait réussi à gérer les choses différemment, peut-être n’aurait-elle pas à subir la malédiction des King. Mais qu’est ce qu’une Nancy peut faire, face aux puissants Beaver ?

Consuelo en profite pour prendre son congé, comme si elle n’avait pas été la cible de l'enthousiasme du banquier de prime abord. Nancy regarde Valentine dans les yeux brièvement alors que la mexicaine prend la sortie. Elle esquisse un sourire qu’elle espère plus polie que bête et hoche la tête pour prendre également la poudre d’escampette. Évitant ainsi de se retrouver les deux pieds dans une discussion encore plus gênante, alors qu’elle sait que sa voix aux accents gaéliques doit être aussi douce à l'oreille qu’une poule qu’on égorge sous des peurs de bébés.

Nancy force un petit pas dans cette robe bien trop belle pour elle, prête à rejoindre Meredith et ne plus jamais le lâcher. Manoeuvre qu’elle stoppe immédiatement en déglutissant de façon sonore quand elle le voit discuter avec Madame Rosenbach en personne. Non non non. Elle pourrait se ridiculiser devant tout Silverstone, mais certainement pas une femme pareille. Nancy n’avait même pas osé sortir de l’arrière boutique dès qu’elle entendait sa voix magnifique qui examinait les dernières créations de Fanfreluches. Meredith répétait sans cesse qu’une jolie robe ne pouvait que lui donner confiance en elle, mais elle n’avait jamais été aussi consciencieuse que sur son 31. C’était facile d’être un petit laideron que personne ne regarde et qui n’a rien à perdre. Être quelqu’un et représenter quelque chose, c’était déjà atrocement épuisant.

La voix d’Harold lui parvient quand ses pas l’ont un peu éloignée, et la blonde esquive ce stand, non sans jeter un regard affligé sur la pauvre Allison qui se retrouve à porter des paniers de denrées.
Les foires ont toujours été un immense terrain de jeu pour Nancy, où elle pouvait s’amuser et faire n’importe quoi. Comme une bulle d’air dans un lac de merde. Et maintenant, elle se sent cruellement esseulée et ne sait absolument pas quoi faire. Une partie d’elle veut juste laisser tomber, définitivement au fait que les bals de bouseux à Imogen c’est définitivement pas la même chose que les foires à Silverstone, et que tôt ou tard, elle allait juste humilier son pauvre chaperon français qui voulait juste transformer une citrouille en princesse. Ou en carrosse.

Consuelo passe devant son champ de vision, et Nancy, prise qu’une certaine naïveté teintée d’un ultime espoir, décide de remonter un peu ses jupons pour presser le pas pour rattraper son amie. “Hey ! Conchi !” Marmonne-t-elle aussi fort qu’elle peut se le permettre pour au moins attirer son attention. Entre la voix, l'accent et le surnom, elle espérait que cela finisse par suffir et qu’elle se trouve une copine pour espérer passer un semblant de bon moment. “C’est moi ! Nancy!” s'égosille-t-elle à voix basse, montrant son visage. “Bon Dieu ! J’ai cru qu’ils allaient jamais partir!”





Un Tout Ptit Récap

Miss panique quand Harold arrive, aime pas le voir maltraiter bestie, et se tire vite fait bien fait. Elle renonce a aller voir Meredith parce qu'elle simp trop sur Mila, et reste un petit moment dans son seum.
Finalement elle recroise Consuelo et retente sa chance pour dire bonjour parce qu'elle a besoin d'une copine svp



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Nancy
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Thomas Rosenbach
Thomas Rosenbach
Since : 05/08/2023
Messages : 17
Name : Thomas Rosenbach
Faceclaim : Henry Cavill
Crédits : @nohemiariasmoreno
Age : 31 ans
Statut : Célibataire
Job : Avocat / Héritier
Habitation : Silverstone
Disponibilité : Dispo
Mer 9 Aoû - 9:47
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

A quelques kilomètres de Silverstone, un nuage de fumée dans le paysage désertique annonce l’arrivée du train dans la ville minière. A l’intérieur de l’un des wagons, un homme d’une trentaine d'années est nonchalamment appuyé contre la vitre et sourit poliment en écoutant les exclamations enthousiastes de sa voisine.

Cela fait quelques semaines que Thomas Rosenbach a quitté New York pour retourner vivre à Silverstone, dans le manoir familial. Il n’a prévenu personne de son arrivée et avait espéré pouvoir profiter du voyage pour mettre ses idées en ordre quant aux explications que sa famille allait immanquablement lui demander sur les raisons de son départ.

Ses espoirs ont été réduits à néant lorsque Mary-Love Caskey s’est installée face à lui et lancée dans une conversation à sens unique à laquelle elle n’a d’ailleurs toujours pas mis fin, s’arrêtant seulement pour demander un rafraîchissement au personnel de bord de temps à autre. La femme, qui devait approcher la cinquantaine, acceptait sans rechigner les modestes contributions de Thomas à la conversation, une alternance entre sourires, hôchements de tête et exclamations polies.

Si le jeune homme se perd dans ses pensées le temps d’un développement sur les craintes de sa compagne concernant la fiabilité de leur mode de transport ou la présence d’indigènes dans la région, l’une des tirades de Mary-Love le ramena brusquement à la réalité. Craignant d’avoir mal compris, Thomas l'interroge : “Excusez-moi, vous venez bien de dire que vous vous rendiez à la foire annuelle de Silverstone ?”. Ravie d’avoir enfin trouvé un sujet de conversation intéressant son compagnon de voyage, Mary-Love se redresse sur le banc et s’exclame avec de grands gestes “Oui c’est bien cela, la foire annuelle de Silverstone ! Je devais rendre visite quelque temps à une cousine éloignée vivant dans la région qui a quelques problèmes de santé mais dans sa dernière lettre elle a joint cet extrait du journal local dans lequel le Maire annonce la tenue de la Grande Foire Annuelle de Silverstone”. La mort dans l’âme, Thomas lui demande si elle dispose dudit extrait avec elle, ce qu’elle lui confirme avant de fouiller un instant dans son sac et de lui tendre un bout de papier plié religieusement en quatre. Alors que Mary-Love Caskey continue à s’enthousiasmer quant à la considérable amélioration de ses prospects pour son séjour à Silverstone, Thomas découvre avec horreur que, loin de l’arrivée calme et discrète qu’il s’était imaginé, le train dans lequel il se trouve l’emmène en plein coeur d’une manifestation de grande envergure organisée par sa famille.

Le train amorce la fin de sa course aux abords de la ville, le paysage interrompant sa course folle devant les yeux des voyageurs. Il ne reste que quelques minutes à Thomas pour reprendre ses esprits. Il est si distrait par le propre train de ses pensées, qui, lui, s’emballe, qu’il en fait tomber le papier en tentant de le rendre à sa propriétaire. Après s’être excusé de sa maladresse, accueillie par une remarque de Mary-Love Caskey sur l’épuisement très certainement causé par ces longues heures passées assises pour un jeune homme de sa vigueur,  Thomas tente de se rassurer intérieurement. Tout compte fait, la tenue de la foire pourrait jouer en sa faveur. Ses parents seront bien trop occupés par l’organisation de la fête et le maintien de leur réputation pour lui poser des questions, ou tout du moins porter quelconque attention à ses réponses. De même, les habitants de Silverstone seront très certainement curieux quant à son retour mais la foule et les animations devraient limiter, pour un temps, l’attention portée à l’héritier des Rosenbach.

Rasséréné par ces nouvelles considérations, l’annonce de l’arrivée en gare ne crée qu’un léger malaise chez le jeune homme. Reprenant son rôle de gentleman et gendre idéal, qu’il avait cessé d’endosser ces derniers mois, Thomas extirpe son imposante carrure du banc et s’empresse de venir en aide à sa compagne de voyage pour le port de ses bagages. “Je suis ravi d’avoir passé ce voyage en aussi charmante compagnie.” lui dit-il en lui offrant son bras lors de la descente du train. “J’espère que votre séjour à Silverstone sera à la hauteur de vos espérances et que nos chemins se recroiseront avant votre départ.”. Le rose aux joues, Mary-Love le remercie d’un signe de tête et continue son chemin. Enfin seul, Thomas prend un instant pour considérer la direction la plus judicieuse pour se mettre en quête de ses parents face à l'effervescence ambiante. Il décide finalement de suivre les échos des voix féminines qui le guideront immanquablement aux côtés de sa mère, telles des papillons attirés par la flamme d’une lanterne une chaude nuit d’été.

La métamorphose de Main Street fait remonter les souvenirs d’enfance remplis d’éclats de rire et d’insouciance. Une vie entière semble s’être écoulée entre l’image du petit garçon aux doigts collants et l’homme qui déambule à présent entre les stands. Thomas aperçoit enfin la silhouette de Mila Rosenbach, entourée, comme il s’y attendait, d’un groupe plus ou moins discret dans l’admiration qu’il lui porte. Le jeune homme sent son courage le quitter. Toutes ses heures passées à concocter son discours, son allure, son sourire … Pouf, emportées par le vent chaud traversant la ville et le laissant béat, piétinant tel un poulain indécis. Qu’avait-il fait ? Comment pouvait-il revenir ici et prétendre que les années précédentes n’avaient été qu’une parenthèse formatrice ? Reprends toi bonhomme ! Adressant silencieusement une prière à un Dieu qui n’avait pas fait grand chose pour lui ces derniers temps mais qui prendrait peut-être pitié de ce Thomas vacillant, il parvient à rassembler suffisamment de courage pour s’avancer vers sa mère.



Un Tout Ptit Récap

Thomas revient enfin à Silverstone sans prévenir personne mais perd son courage lorsque vient le moment de se confronter aux habitants de la ville.



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Thomas Rosenbach
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Jeu 10 Aoû - 3:44
89s' Silverstone Fair
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TW : insinuation sexuelle


Qu’est-ce que c’est que cette fumée ? Quelqu’un a-t-il allumé un feu derrière moi ? Oh non, pas mes cheveux ! Qu'on ne me coupe pas encore une fois ma chevelure!
Je mets mes mains vers mon chignon, me retournant tout à fait vers l’origine de cette exhalation. En sentant l’odeur, l’horreur me survint. La vue et l’odorat ne m’ont pas trahis, c’est bien le bourreau de mes nuits qui m’a suivit. Je ne peux esquiver mon bond. Mon dieu. C’est lui ! Il m’enfume par-devant et par-derrière ! Il n’a décidément aucune manière. Quel est son but ? Que je m'imprègne à vie de son odeur afin de me rappeller qu'il est le démon de mes nuits ?
Tiens tiens, ça m'y fait penser mais il a le même tic que le marshall. Je suis damnée à me faire parfumer par l’odeur de leurs cigarettes jusqu’à la fin de ma vie. Et donc à puer à des kilomètres la cigarette.

« Vous ici ? » dis-je surprise de le voir ici aussi rapidement.

J’écarquille les yeux. Je pensais qu’il serait bien plus lent avec tous ces passants. Visiblement, tout le monde s’est donné le mot pour faciliter les déplacements du fumeur. La peur d’être emprisonné un jour de fête ? Et donc ça y est, les hors-la-loi ont décidé de faire table rase pour pouvoir festoyer joyeusement ? C’est la meilleure ! Personne ne veut s’opposer à ce mécréant ne sachant que créer des insomnies et des nuits blanches à ses voisins de chambre ?
Je suis bien embêtée. C’est ma faute, j’aurai dû directement aller faire quelques achats pour l’empêcher de me trouver. Je suis assez stupéfaite de ne le voir tenter aucune action. Pas d’arrestation ? Pas de menottes ? Pas de menaces ? Pas d’amendes ? On me laisse libre après ce croche-pieds ?
On marche sur la tête ma parole ! Il ne faut pas s’étonner que les prisonniers s'échappent de Silverstone s'ils ne reçoivent même pas une tape pour les punir.

« Vous êtes bien lent. Je croyais que vous seriez bien plus rapide. C’est l’alcool qui ralentit vos pas ? Pourtant au vu de mon accoutrement, je suis celle qui se trouve le plus empêchée pour vous distancer. Vous me décevez terriblement monsieur Jackson.» j’insistais sur le terme « terriblement » soulignant qu’il n’était que déception. Un voleur se serait bien vite échappé à ce rythme-là.


Serais-je la tortue ou le lièvre dans cette histoire ? La tortue j’imagine. J’arrive toujours à mes destinations à temps. Sauf lorsqu’on décide de m’en empêcher par un quelconque moyen.
L’intrus s’adresse à la commerçante d’une bien étrange façon. Je n’aime décidément point ses manières. Comment ose-t-il s’adresse à elle ainsi ? Un peu de tenue !


« Croyez-vous avoir élevé les cochons avec madame Rinaldi? Dans un premier temps, l’usage de la politesse promeut une salutation telle qu’un « bonjour ». C’est, je le crois, le minimum qu’on attend d’une personne qui vient à la rencontre d’une autre. De plus, dois-je vous rappeler quel poste vous occupez au sein de la société ? N’avez-vous appris aucune bonne manière chez vos tuteurs ? Vous êtes censé être un exemple pour tous les citoyens de cette ville.» le sermonnais-je comme l’aurait fait une institutrice face à un enfant n’ayant pas fait ses exercices.


Ne parlons pas des parents, il se pourrait qu’il soit né orphelin. C’est un jour dédié à la joie et aux rires pas aux pleurs d’un homme d’une trentaine d’années. Je préfère largement le faire tomber à la renverse que de panser ses blessures d’enfance. Et puis cela casserait notre dynamique. Je préfère qu’il me fume à la figure à pleins poumons tandis que je réplique avec de jolies joutes verbales à la sienne. Il m’entraîne à faire ressortir le meilleur de moi-même je trouve. Au moins ça, je ne peux le lui enlever. Cependant, je me trouve assez faible en ce moment. La faute aux réveils ou à ces heures à attendre que monsieur se repose réellement  dans sa chambre.
L’imprudent s’adresse à mon mari. Aucune parole ne m’est vraiment destinée. Je suis presque outrée qu’il veuille se venger via mon mari. Ainsi donc, mon écrivain doit payer pour ce petit croche-pied ? Il en a vu d’autre ! Il exagère.
Je disais qu'il ne me parlait point. Du moins, son regard parle tout autant. Je peux imaginer tout ce qu'il rêve de me dire, tout ce qu'il me hurle. Dommage, j'aurai aimé entendre tout ce qu'il souhaite ardemment me dire. Monsieur a-t-il décidé de se retenir car nous avons un public qui nous regarde ? Mais cela ne me gêne pas de régler mes comptes, surtout si je peux recevoir un peu de soutien de la foule.

« Comment osez-vous ! Vous vous en prenez ainsi à mon cher mari en voulant lui soutirer son argent qu’il a gagné à la sueur de son front !  Vous savez comme tous ceux ici qu’il est malade ! » osais-je dire à haute voix d’un air se voulant culpabilisant et indigné.

Certains avaient daigné regarder le pauvre malheureux. Bon, il est vrai qu'il était en bien meilleure forme qu'à notre arrivée. L'arrivée de l'été et l'air de la campagne ont eu raison de son entrain, j'imagine. Toutefois, il restait tout de même fragile par sa maladie.

Mon combat avec l'homme de loi ne faisait que de commencer. Je croisais mes bras devant ma poitrine. Il osait s’attaquer à plus faible que lui ? Ben voyons. Après avoir réduit mon sommeil à néant, il fallait maintenant qu’il s’en prenne à mon compagnon. Je fixais mon homme de paille qui semblait réduit au silence. Stupéfait ? A moins qu’il ne soit mué par la peur de l’autorité que pouvait inspirer le blond. Il ne voulait visiblement pas agir contre celui-ci. Tant pis, je combattrais pour lui avec ma grande bouche.
J’entends dans la file, des personnes qui grognent. Ils se plaignent de l’attente qui s’éternise. Patientez mes mignons, je n’en ai pas fini. Le spectacle ne fait que de commencer ! Admirez ma justesse face à ce délinquant de la nuit. Vous qui avez peur, entendez mes paroles à son encontre ! Vous n'aurez plus jamais peur face à l'oppression de Silverstone!


« J’ai cru, par ailleurs que vos bourses étaient toujours pleines. Pourquoi ne payerez-vous pas votre boisson avec ? » répliquais d’un ton sarcastique en buvant une gorgée de ma boisson.


Ceux qui patientaient dans la file furent d’un seul coup intéressés par la conversation. Ils avaient arrêté de pinailler sur le fait que nous bloquions la file avec notre discussion. Eh oui messieurs dames. Soyez assurez, je sais de quoi je parle. Tout comme toutes ces filles qu’il a ramené. J’en vois d'ailleurs une qui patiente avec ce qui semble être une amie. La blonde semble assez amusée. Sans doute connait-elle l'animal, bien plus que moi, au vu de ses visites chez mon voisin.
Martin semble désabusé, au bout de sa vie. Je ne l’ai pourtant pas entendu tousser une seule fois. Il fait trop bon pour qu’il soit malade. Je pense qu’il aimerait être ailleurs, loin d’ici, à Bâton-Rouge par exemple. Pas de bol. On va rester ici pendant quelques minutes encore, je débute à peine. Ce n'est que l'échauffement mon mignon.
Les yeux bleus de mon interlocuteur me fixent intensément. Oui, moi aussi je peux faire la même chose de mon côté. Tu as peut-être pu hypnotiser toutes ces Aphrodite pour les ramener dans ta chambre mais tu n’arriveras pas à me faire changer d’avis sur ton compte. Tu interromps mes nuits, tu subiras mon courroux. Je me chauffe petit à petit, tiens-toi prêt à recevoir tout ce que je te réserve...
Je clignais lentement mes cils, mordant ma lèvre inférieure, savourant d’avance la portée des propos que j’avais pu lancer. Je prenais une grande et longue respiration, lui adressant un sourire moqueur.


« Par ailleurs, j’en ai vu une qui se trimballait tout à l’heure, à l’air libre. Alors ne dites pas que vous êtes sans le sou. Vous pourrez même donner un pourboire à notre commerçante qui se trouve plus qu’importunée par votre présence ainsi que votre impolitesse.» Je désignais via mon regard celle que j’avais vu se balancer tout à l’heure, ou plutôt entendu tomber avec son possesseur.


Le cliquetis de ses pièces l’avaient trahit. Je fais peut-être semblant d’être aveugle mais ce tintement n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde ! Je croise mon regard dans celui des yeux océans. Alors, qu’est-ce que tu vas faire ? T’excuser platement ? Attends-tu que je te lance une autre vacherie dont j’ai le secret ? Tiens… Pourquoi y-a-t-il un autre de ces bruits de pièces ? Aurait-il fait tomber ses pièces de rage ? Je regarde près des pieds de Jackson. Pourtant, ce n’est point vers là que  provenait le bruit. Je me retourne et je vois Martin qui dépose de la monnaie. Lorsqu’il voit mon regard, il tente de se cacher. Néanmoins, j’ai eu le temps de voir que ce filou avait donné un peu plus que pour deux citronnades. Il a osé payer ! J’en suis folle  de rage ! Je repose mon verre sur le stand, tapant presque du poing avec.


« Tu as osé payer sa boisson ? Tu ne veux pas non plus lui faire un petit massage pendant qu’on y est ? Oh bah oui, pauvre petit adjoint tourmenté par toute la population de Silverstone! Tu ne voudrais pas non plus lui acheter ces cigarettes pendant qu'on y est ?» sifflais-je mon exaspération en grinçant les dents.


Il se fiche de moi ! De quoi peut-il avoir peur ? D’un homme qui a une place réservée au bar du coin ? D’être arrêté par un homme qui ne sait pas placer un pied devant l’autre lorsqu’il a trop bu ? De ses yeux transperçants l’âme de quiconque ? S’il croit que cela terminera cette querelle, il se met le doigt dans le nez ! Je n’en ai pas terminé avec cet homme qui a osé exiler Morphée.
Mes doigts se crispent en touchant mon long châle. Il fait peut-être bon aujourd'hui mais pas aussi chaud qu'en Louisiane. Je tapote nerveusement le tissu.
Que pourrais-je ajouter ?  Oh, une poussière sur son haut. Oh, il n'a pas eu le temps de l'enlever suite à sa chute.
Tiens, n’avait-il pas un cheval qui l’accompagnait auparavant ? J’occupe mon intérêt à examiner l’espace. L’avantage d’être presque aussi grande que les hommes, c’est que je peux avoir une bien meilleure vue et voir à la hauteur de ces messieurs. L’un des rares avantages pour une femme de ma hauteur avec celui de pouvoir facilement , sans l’aide d’une chaise, prendre des objets placés sur des meubles imposants. Même plus besoin de jumelles dans certaines circonstance. Oh tiens, il est là… bien.. Personne ne semble vouloir piquer le cheval à moins que...j’ai trouvé.

« … Monsieur l’adjoint. » interpellais-je mon interlocuteur d’un air quelque peu lointain, je laissais mon regard au loin, dans un certain vague. Il ne fallait pas l'alerter maintenant. Je me rapproche de lui. J'approche ma main vers son épaule gauche, enlevant la saleté à l'aide de quelques gestes précis.

Enfin je le regardais, touchant nerveusement mon long châle aussi noir que les ténèbres de la nuit. Je tentais de mesurer mes mots. Je tentais de me calmer pour ne pas me trahir. Il fallait garder mon sang-froid et réagir au bon moment. Pas avant, pas une seconde après. Sinon, il aurait l’avantage. Il ne fallait pas montrer un air désolé. Non. Plus oui… Quelque chose qui montre un air ennuyé. Oui, c’est cela, je devais montrer mine de rien que cela ne me faisait rien à moi.

« Je ne veux pas vous alerter plus que cela mais… ce ne serait pas votre cheval par là-bas qu’on serait en train de vous dérober par pur hasard ? » demandais-je en désignant avec l’aide de ma tête l’endroit vers lequel se trouvait le canasson de l’adjoint.


Un instant. Il m’avait suffit de cette seule chose pour pouvoir effectuer cette action presque inespérée. La vue était maintenant brouillée par le vêtement que j’avais lancé sur Billy Jackson… et Martin.  Un dommage collatéral dans cette attaque. Tant pis. Ce sont les risques du métier d’être mon faux mari. On se voit ôté de la vue pendant quelques secondes. Je me baisse et me carapate aussi loin que je le peux, je tourne, zigzague. Je tente d’échapper au blond. Un rire m’échappe lors de cette fuite. Je ne sais pas ce qui me prend.
Vite, vite ! Je ne peux m’empêcher un gloussement, je m’arrête derrière un homme transportant divers objets imposants. Je regarde autour de moi et aperçois deux jeunes filles pouvant être vers la fin de l’adolescence. Je les imagine ayant à peine dépassé vingt ans. Elles ont des teints de poupées en porcelaine. Je pose ma main sur l’une d’entre elle.

« Pardon je… » je m’arrête pour regarder derrière moi. Bien bien, les passants ont refermé mon passage. J’ai pu distancer mes compères… mais pendant combien de temps ?

Je reprends mon propos vers ces deux jeunes filles mais je suis frappée par leurs habits.

« Oh, très jolies vos robes à ce propos. » Non, je dois m’arrêter et ne pas divaguer. Les commentaires sur les tenues de ces jeunes femmes à en devenir est à mettre au second plan. « Dites-moi… Rendez-moi un immense service mesdemoiselles. Dites à l’horrible homme qui va arriver d’ici peu que je suis partie vers ce stand » je montre celui qui se trouve vers la droite «... je vous en prie. C’est un homme qui ne cesse de me poursuivre. J’aimerai un peu d’air. J’étouffe à ses côtés. Vous comprenez ? Vous devez savoir ce que c’est que d’avoir de nombreux prétendants à vos trousses…. Et à vos pieds, vous qui êtes aussi jolies qu’un coeur.» leur dis-je d’un ton inspirant la confidence.

Je jette un regard vers la foule qui commence à s’écarter. Que ce soit mon mari ou l’adjoint, je ne peux rester plus longtemps. L’un ou l’autre  ou même les deux voudront me faire la peau.

« Je vous remercie d’avance ! Amusez-vous bien et à bientôt j’imagine ! »leur lançais-je sans me retourner.

Je me faufile dans les files, près des couples, des amis. Je manque même de bousculer un homme.

« Veuillez m’excuser ! » je jette un rapide coup d’œil derrière moi.

Il va me cacher un moment. Je me mets devant lui. C’est une opportunité en or ! Il est aussi grand que celui qui semble avoir plaqué un avis de recherche sur ma personne. Haha, c’est excitant.

« Bonjour, je crois que nous ne nous sommes jamais rencontrés. Vous êtes du coin ?» lui demandais-je tout en regardant derrière lui, me cachant derrière son immense silhouette.

La question mérite d’être posée car je ne l’ai jamais aperçu. Un marchand peut-être ? Non, trop bien habillé. De quelle famille peut-il bien provenir ? A moins qu’il ne soit juste un visiteur venu dans cette petite ville pour… la foire ? Drôle d’idée de venir s’enterrer ici. Les plus grandes villes ont beaucoup plus de moyens pour divertir la population. Peut-être un homme d'affaire souhaitant installer une petite entreprise.

« Oui, vous avez raison. » répliquais-je sans vraiment l’avoir écouté. Je mise sur une réponse positive à mon interrogation.

Je plaquais mes mains comme une prière, cette fois-ci tentant de l’apitoyer sur mon sort. Il faut savoir user de tous les stratagèmes à ma disposition en tant que femme afin de gagner un peu de temps.

« Rendez-moi un service. Le blond qui doit faire approximativement votre taille va certainement venir vous voir. Il a des yeux aussi perçants qu’un aigle. Aiguillez-le vers le stand de la distillerie. Dites-lui que… que j’avais besoin d’un verre. » l’implorais-je d’une voix mielleuse.

On n’attire pas les mouches avec du vinaigre après tout. Tout est permis pour obtenir ce qu’on demande. Faire un peu de charme n’a jamais tué personne.

« Vous serez un ange. Merci beaucoup. Nous nous reverrons... »

Je cherche une date. Je suis plus préoccupée par le fait de me faire attraper qu’à revoir l’individu.

«... bientôt !  Au revoir !» le quittais-je sans plus de cérémonie, m’enfonçant dans la foule.

J’arrive après une recherche minutieuse près d’un commerçant vendant un article de convoitise. Des perruques ! Le problème majeur ? Il n’y a que des femmes par ici. Il sera facile de me retrouver si je ne bouge pas rapidement. J’observe les lieux. Je dois avoir encore un peu de temps. Je saisis les différents modèles, en touche, les essaye. L’avantage d’être coiffé avec un simple chignon ? C’est qu’il est plus facilement de mettre les perruques. Merci Bartel pour ce seul avantage.

Finalement, après quelques minutes, j’en choisis une que je mets de suite. Je marchande pour pouvoir couvrir le haut de ma tête avec un des tissus.
Je m’observe dans la glace. Je suis désormais une blonde aux cheveux m’allant jusqu’au début de ma poitrine. Je me procure un bandeau qui cachent le haut de mon crâne. La femme du marchand m’aide à le mettre. Très bien, on habille la perruque d’un tissu, j’ai l’impression de me faire passer une voyante.  Il me manque maintenant la robe qui va avec et la boule de cristal. Je paye le tout et je les remercie.
Esprit, guide-moi loin de l’étoile descendante de Silverstone et trouve-moi un marchand pouvant m’habiller de la tête aux pieds !




Un Tout Ptit Récap

Erin refuse que son mari paye pour  @Billy Jackson . Celle-ci s’échappe à nouveau usant d’un stratagème. Elle arrive jusqu’à  @Nancy  et  @Consuelo Ricci  et leur demande une faveur. Elle les laisse rapidement, fuyant ce qui semble être l’adjoint du marshall se rapprochant d'elle. L'américaine manque de bousculer  @Thomas Rosenbach . Celle-ci décide se cache un temps derrière l’homme et décide de le laisser reprendre son chemin non sans lui demander un petit service afin de semer  @Billy Jackson . La brune arrive chez un commerçant chez qui elle devient blonde. Cristina Cordula n'a qu'à bien se tenir!



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Meredith Claret
Meredith Claret
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Jeu 10 Aoû - 11:32
89s' Silverstone Fair
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L’échange de civilité entre les deux jeunes femmes continue pendant quelques minutes, Meredith dissimulant son amusement tant bien que mal. C’était qu’elles avaient toutes les deux une belle répartie et une certaine maîtrise dans l’art de l’insulte voilée apparemment. Cela le rendit un peu nostalgique, se souvenant des salons organisés par sa mère où on s’y donnait à coeur joie. Il observe donc le spectacle jusqu’à ce que la situation se dissipe après le départ de la brune, enveloppée dans un châle un peu trop grand.

Son amusement terminé, le tailleur soupira. Il aurait aimé en voir plus, il y avait quelque choses de fascinant à voir jusqu’où un individu pouvait aller avant d’en venir aux mains. Surtout des dames, éduquées pour faire toujours montre de bienséance et de réserve. Et puis il y avait l’homme blond au milieu d’elles qui avait eu l’air à deux doigts de se perdre dans une bouteille de gin.

Mlle Rosenbach se dirigea vers lui et il lui adressa un signe de tête respectueux tandis qu’elle lui demandait si son vêtement était sauvable ou non, l’air quelque peu déconfit. Meredith examina donc la tâche. Du citron, de l’eau et un peu de sucre, rien de bien méchant même si le tissu de la robe était plus délicat que du simple coton. Il lui offrit un sourire et la rassura bien vite.

-Ne vous en faite pas Mademoiselle*, la citronnade tâche très peu et ce qui sera visible sera facilement effacé. Rien dont votre lavandière ne puisse venir à bout.

Il aurait pu lui dire qu’il ne fallait qu’un peu de savon noir et d’eau tiède pour en venir à bout mais il n’en fit rien. Ce n’était absolument pas le genre de la jeune femme de s’intéresser à cela et il savait que ce n’était pas elle-même qui se chargerait de laver ce vêtement.

-Si vous le souhaitez, je peux vous dépanner d’un vêtement. J’ai un stand en face de la boutique, cela vous éviterait de faire le chemin jusque chez vous.

Vu les sommes que les Rosenbach dépensaient chez lui, c’était bien la moindre des choses. Il n’avait aucune honte à les traiter d’une façon plus privilégiée que la norme, le résultat en valait largement la chandelle.

Il allait prendre congé de la sympathique petite troupe autour de lui, souhaitant chercher son amusement ailleurs, non sans prévenir Nancy un peu plus loin, quand une tornade brune débarqua suivit peu après de l’adjoint du marshall qu’elle se mit à haranguer avec vigueur. Que se passait-il ce jour pour ainsi enflammer l’ire des femmes du coin ?

Haussant mentalement les épaules, il tendit de nouveau un billet à Mrs Rinaldi avec un murmure de remerciement pour se resservir un verre de citronnade, s’amusant de la scène qui se jouait en face de lui. Il attendrait peut-être encore un peu avant d’aller assister au rodéo.

Meredith laissa échapper un rire lorsqu’elle lança son châle pour s’enfuir ensuite, la suivant du regard par-dessus l’épaule de Mme Rosenbach alors qu’elle se mêlait à la foule. Et c’est en faisant cela qu’il tomba sur une silhouette très familière mais complètement incongrue qui se tenait non loin. Thomas Rosenbach, un de ses plus chers amis qu’il s’était fait lorsqu’il avait débarqué à New-York, complètement perdu et fasciné par ce Nouveau Monde qu’il ne connaissait pas encore. Thomas qui était en partie la raison de sa décision de venir s’installer à Silverstone lorsqu’il avait eu besoin de changer d’air après la Nouvelle-Orléans. Le sourire qui lui fendit le visage fut si large qu’il lui plissa les yeux et sans pouvoir s’en empêcher, il l’interpella.

-Thomas !

Il s’avança vers lui la main tendue pour saluer son ami. Meredith aurait préféré une embrassade mais ce n’était pas le genre de chose que deux hommes se permettaient de faire en public.

-C’est si bon de te revoir !

Et d’un mouvement, il l’invita à rejoindre le groupe devant le stand et surtout, le reste de sa famille toujours présente.



Un Tout Ptit Récap

Meredith continue de regarder la bataille jusqu'à la fin, offre des conseils ménager à Louisa et s'amuse de la tornade Erin qui passe par là quand il voit Thomas, son BFF, qui vient de débarquer. Il l'accueille comme il se doit.

*en français dans le texte



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Meredith Claret
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Jeu 10 Aoû - 16:38
89s' Silverstone Fair
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La matinée fut compliquée pour moi. Inutile que cela continue. J'ai choisi d'ouvrir une parenthèse avec la petite Lizzie à la foire. J'aimerais pendant un instant me sentir  appartenir à la foule anonyme. Lizzie n'est pas ma fille par le sang, mais elle me regarde comme si j'étais son père. C'est un sentiment étrangement réconfortant.

Je la contemple du haut de ma taille

Ca te dit un voyage vers les hauteurs

Je lui place mon chapeau sur sa tête et je prends sa poupée pour la mettre dans la large poche de ma veste. C'est un peu un échange de trésors...
Je la prends par la taille pour la placer sur mes épaules

Tout ce que tu as faire c'est de ne pas perdre mon chapeau...

Je serpente entre les passants jusqu’au stand de tir dont les prix sont des peluches... Pas de quoi attirer les brutes. Je me sens presque détendu... Je dépose la fillette comme une poupée sur le rebord du comptoir. Le forain n'a pas vu mon étoile et me dédit un sourire édenté.

Le stand est profond  de plusieurs mètres. On peut voir dans le décor de fond en carton pâte, défiler un cortège de minuscules oiseaux métalliques.
Le gars dépose  devant moi un pistolet tirant des balles de plomb.

"C'est pour le papa qui va remporter le premier prix... ou pas"

Le prix du ticket est deja une arnaque. Je soupèse le jouet d'une main.

C'est bien léger... Tu es sur que ce sont des billes métalliques dedans et pas  en bois et incapable de faire basculer les cibles...

Le type me regarde de manière... hostile.

"Monsieur est un emmerdeur on dirait... Je vais appeler mes frères pour vous jeter dans le crottin"

Je pose ma main sur mon ceinturon. Ce faisant, j'ai soulevé le pan de ma veste qui révèle mon étoile.

Un emmerdeur... mais étoilé. C'est à dire, celui qui peut fermer ton stand pouilleux si ça lui chante...

Je vois une foule de sentiments passer sur le visage du gars. jusqu'à arriver à un sourire mielleux découvert jusqu'aux molaires qu'il n'a plus.

"Pas la peine de se fâcher. Il y a des poupées gratuites pour la fille du marshall. "

J'ai l'air d'accepter les pots de vin?

Et puis le regard de Lizzie me fait misérablement plier.

Mets les plus belles de coté... Je vérifierai  à la fin de la foire...

Mon regard est attiré  par un lance-pierres exposé parmi les trophées.

Ça c'est ma compensation immédiate... avec un sac de billes.

J'étais un adolescent la dernière fois que j'ai joué avec .

Regarde Lizzie... on va voir si je m'en souviens

Je retrouve naturellement le geste de tenir le lance-pierre de telle sorte que les fourches soient  parallèles au sol.

Regarde ce que je fais... Tu choisis ta bille. Tu armes. Tu tiens l'élastique avec la main. Tu le tends. Tu tiens les munitions avec la main qui sert à tenir le lance-pierre. L'épaule du bras avec lequel tu tiens le manche doit être face à la cible
Garde les deux yeux ouverts quand tu tires... et tu lâches...


La bille brisa le mécanisme des oiseaux mécaniques. Le forain devait se mordre la langue pour ne pas m'insulter. Vu son peu de dents... il n'a pas du se faire grand mal...

Je rajoute des sacs de billes. A tout à l'heure...

Je replace la fillette sur mes épaules et son chapeau sur sa tête. Mais cette fois, je rajoute le lance-pierres dans sa main. Je garde les  munitions dans mon autre poche. Et nous revoilà à l'aventure...

Je ralentis ma marche jusqu'à m’arrêter en remarquant Madame Rosenbach remonter une allée boueuse comme si la boue ne collait pas aux talons... vers un jeune homme... son fils.

Thomas Rosenbach.... Voyez vous ça...

Mais qu'est-ce que...?

Autre chose rentre dans mon champs de vision... ma soeur. Qui joue à je ne sais quoi... "je ne veux pas être vue, mais je fais tout pour l’être"

Je m'adresse à Lizzie:

Tu vois cette folle.... Je t'interdis de lui ressembler un jour...

Et puis mon attention revient vers le fils Rosenbach désormais au centre d'un attroupement...

C'est encore plus facile à viser...

Je sors une bille tout en choisissant une position un peu l'écart. Je tend la bille vers Lizzie:

Si tu parviens en seul coup à décrocher la guirlande au-dessus de la rue... je t'apprends à monter à cheval avec Hazel... Choisis l’extrémité la plus proche... Souviens toi de tout mes gestes...

Je sens Lizzie se mettre en action comme un véritable franc-tireur. L'appuie servant  d'accroche à la guirlande et situé sur le bord d'une terrasse du saloon cède brutalement. La guirlande et bâche sur laquelle était inscrit "Bienvenue" tombent en douceur sur la tête du fils Rosenbach et ses amis....  
On dirait un filet de pêche sur des poissons...

Lâche l'arme...

Je récupère le lance-pierre sans même le regarder et je le fourre dans ma seule poche encore vide.
C'est fou comme certains réflexes ne se perdent pas...

Je me dirige tranquillement avec ma fille vers les Rosenbachs et leurs "poissons suiveurs". Arrivé à leur  hauteur, je regarde vers la terrasse.

Voyez cet incident comme un signe de bienvenue...



Un Tout Ptit Récap

Bartel éduque sa fille d'une façon qui ne va pas plaire à sa femme...
@Thomas Rosenbach  @Meredith Claret  @Mila Rosenbach  et ceux qui peuvent etre pris dans le "filet de pêche"



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Allison King
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Jeu 10 Aoû - 22:24
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Tout s'était déroulé rapidement.
La conversation était à peine engagée qu'Allison remarquait de nouveau les gens, au loin, s'animer.
Les échanges, près du stand de citronnade, étaient désormais vagues, inaudibles. Mais les humeurs étaient devinables, les voix se faisaient différentes, plus fortes. Il était toujours difficile de différencier, chez les plus nantis, les simples débats politiques des réelles disputes. Autant par les tons employés que par les émotions qui semblaient se dégager de la discussion.
Mais quelque chose commençait à retenir son attention. À piquer sa curiosité. Un chien.
Se rappelant la politesse, elle écouta attentivement la jeune femme devant elle.
« Enchan- »

Elle s'interrompit, se crispa en entendant la voix, en sentant la main sur son épaule. Grimaça légèrement.
Dans d'autres circonstances, elle aurait adoré en savoir plus, connaître la jeune femme, alors que sa curiosité pour Dante se calmait un peu, en voyant l'échange se déroulant entre lui et son invité.
Son invité à qui elle n'avait pas bien longtemps échappé.
Son indésirable invité qui lui rappela rapidement ce qu'était sa vie désormais.
Ce que serait peut-être sa vie à jamais.

Elle aurait dû protester. Refuser la demande, l'ordre. Ou accepter, prendre la citronnade et cracher dedans.
Mais ce n'était pas le moment.
Il y avait trop de gens. Comme toujours, il avait trop d'alliés, trop d'amis.
Son frère avait vraiment un don pour tomber sur les pires ennemis.
Malheureusement, Allison n'avait pas l'habitude de se taire et d'endurer. Pour l'instant, elle ravalait. Elle savait que sa vie en dépendait. Pour l'instant, elle ravalait. Elle craignait que même avoir peur pour sa vie ne suffise pas à la faire serrer les dents indéfiniment.
Mais ce n'était pas maintenant.
« Oh. Pour vous, je croyais que ce n'était qu'une simple promenade de santé. J'y vais de ce pas ! »

Légère pointe, assez discrète pour semer le doute, mais qui en était bien une. Des paroles encore bien douces, trop douces, pour illustrer toute la colère qui s'immisçait dans son esprit. Sans plus de mots, évitant de semer la tempête, elle se dirigea vers le stand de citronnade de nouveau. Plongée dans les émotions qu'elle étouffait, elle oublia, malheureusement de saluer les autres personnes, le regretterait par la suite. Pour l'instant, elle serrait les poings, sentant ses ongles s'enfoncer doucement dans les paumes de ses mains.

Allison commanda une fois de plus une citronnade, décidant finalement de siroter la sienne en retournant vers Harold. Elle arriva au stand de Nuttah quand il l'y appela et attendit qu'ils aient fini de discuter avant de la saluer.
Elle aurait pu s'étouffer avec sa boisson en le voyant ainsi, presque gentil. Leurs produits devaient vraiment être les meilleurs de la région. Elle en avait presque envie de cuisiner, même en sachant ce serait pour qui. Se retenant de simplement rester planter là, à les regarder tour à tour, à observer son colocataire de manière intriguée, elle lui tendit sa boisson.
« J'ai votre citronnade... monsieur. » Les mots avaient semblé lui brûler les lèvres, avant qu'elle ne se tourne vers la jeune femme. « Bonjour. J'espère que les choses vont bien pour vous ! » L'animal, près du stand attira rapidement son attention, elle se pencha vers lui en lui offrant sa main. « Vous avez un très joli chien, quel est son nom ? »

Secrètement, elle avait envie de l'inviter à la maison pour le thé. Peut-être que sa présence calmerait les Beavers et rendrait l'ambiance moins glaciale, vu l'estime qu'ils lui portaient.

Un Tout Ptit Récap

Lili fulmine intérieurement et ramène une limonade à Harold. Elle le rejoint près du stand de Nuttah et échange un peu avec elle en voyant son chien.

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Mme. Rosenbach sourit chaleureusement à Meredith en réponse à son compliment, comme une adolescente a son premier bal. C’est dire que le français est un des rares hommes à Silverstone à savoir de quoi il parle. Ses yeux se plissent légèrement, et les pattes d’oies qui se creusent autour de son regard attestent de la réelle appréciation de ses mots - la flatterie ne passe jamais inaperçue auprès d'elle, et elle apprécie toujours les échanges polis et gracieux qui font partie intégrante de la société. Mila incline légèrement la tête en signe de reconnaissance et répond avec une voix teintée de plaisanterie : « Merci, cher Meredith, vous savez toujours choisir vos mots avec finesse. »

Lorsque Meredith présente Nancy comme sa nouvelle assistante, Mila lui adresse un sourire bienveillant, mais son attention se tourne rapidement vers la jeune femme. Elle l'observe quelques instants, maintenant en pleine discussion avec leur blanchisseuse et leur banquier – quel drôle de trio. « Une addition ravissante à votre boutique, Meredith », dit-elle avec une douceur maternelle dans sa voix.

Cependant, les conversations et les échanges de politesses ne durent jamais longtemps dans ce genre d'événements. La scène prend bientôt une tournure inattendue avec l'incident de la jeune femme impolie renversant sa boisson sur la robe de Louisa. Mila a un sourire compatissant, tout en étant impressionnée par le flegme et l'esprit de répartie de sa fille face à cette situation. Elle a toujours su que Louisa avait un caractère fort et une intelligence vive, mais la voir en action est toujours un régal doux amer pour elle. La matriarche reste sur ses gardes, ne préférant pas intervenir, et tournant volontairement le regard dans la direction opposée pour saluer quelques passants ôtant poliment leurs chapeaux en passant devant la première dame de Silverstone.

Alors que le tumulte se dissipe, Mila sent son attention être attirée par l’enthousiasme du tailleur appelant un nom qui ne peut qu’interpeller la Lady. Celle-ci se retourne, prête à découvrir un nouveau visage dans le décor plutôt monotone de Silverstone ; et se fige. Elle cligne plusieurs fois des yeux, comme un cerf pris dans les torches d’une malle-poste, persuadée d’avoir vu son fils ainé se diriger droit vers elle.

Puis soudain, la lumière s’éteint.

Un grotesque pan de tissu vient recouvrir la petite assemblée, si bien que Mila se croit une seconde enveloppée d’un voile divin. Mais le doute ne subsiste qu’une seconde, car on vient éloigner la bannière de sa personne, et elle n’a qu’a se recoiffer poliment en remerciant ses sauveurs déjà occupés à trouver une échelle pour réinstaller la bâche.

Son cœur manque cependant un battement et bondit de joie quand elle réalise ne pas avoir halluciné. C’est presque si elle s’étoufferait un sanglot d'émotion. Le temps a passé depuis la dernière fois que le fils prodige est rentré au bercail, et le retrouver ici, en chair est en os, est totalement inattendu. « Thomas ! », s’extasie-t-elle en s’approchant pour venir enlacer son garçon, une expression de profonde surprise engravée sur ces traits. Après l’avoir serré dans ses bras, elle ne peut s’empêcher de demander : « Je suis on ne peut plus heureuse de te voir, mais que fais-tu ici ? Ton père le sait ? ». Tout bonnement stupéfaire, elle ne peut s’empêcher de tapoter les épaules de son fils, comme pour s’assurer qu’elle ne rêve pas, et de le recoiffer légèrement, éloignant la boucle rebelle qui lui tombe en accroche-cœur sur le front (et ce depuis l’enfance). « Il ne mangent pas chez les Yankees ? Tu as encore maigri… Mrs. Crocombe va être ravie de te voir ! », ajoute-t-elle en enroulant son bras autour de celui de son fils, par habitude.

Lorsque le shérif et sa fille s'approchent, Mila ne peut retenir un léger éclat de rire face à la répartie de Mr. Murphy. Elle se tourne vers le shérif avec un sourire malicieux et dit : « Monsieur, avez-vous un stand a la foire en ce jour ? devrions-nous ajouter diseuse de bonne aventure a votre étoile ? ». Elle lui offre un sourire distingué et se souvient soudain d’une chose. Mila s'approche discrètement de Bartel, son regard empreint de préoccupation alors qu'elle lui glisse à voix basse : « Oh Monsieur Murphy, tant que vous êtes là, dites-moi, pourriez-vous vous occuper de cette jeune femme qui est venue soudainement quémander de l'aide ? Son nom est Erin, il me semble. Elle a l'air d'avoir des soucis. Peut-être pourriez-vous lui offrir votre assistance et voir si vous pouvez comprendre ce qui la tracasse. Votre gentillesse et votre écoute pourraient être d'un grand réconfort pour elle. »

Mila lui adresse un sourire reconnaissant avant de retourner à ses interactions avec les autres invités. Elle espère que Bartel pourra apporter un peu de réconfort à Erin et peut-être résoudre les soucis qui la tourmentent.

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Mila Rosenbach
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
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1889’s Silverstone Fair | Day time - Page 2 Boeq
Age : 29 ans
Statut : La revanche a fait d'elle son épouse, personne ne sait qui des deux deviendra veuve
Job : Cuisinière officiellement | Nouvelle comptable des Hennessy en compagnie de Wyatt Smith | Réalise des petits boulots illégaux avec un groupe d'italiens de Silverstone | Ancienne contaiuola de la famille Rinaldi
Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Ven 11 Aoû - 0:29
89s' Silverstone Fair
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Le rire de Filippa était aussi rare qu'un merle blanc. Pourtant, elle s’esclaffa à la plaisanterie du cow-boy - un peu pour cacher sa gêne due aux compliments, un peu pour ne plus entendre les deux chiffonnières s’asperger de politesses acides et un peu parce qu’elle trouvait la blague drôle, de part son humour noir insoupçonné -.
Nonno, impressionné par la prestation, laissa un sifflement admiratif glisser de sous sa moustache ; on ne faisait pas rire sa petite-fille facilement.

“Cosa ha detto di così divertente da farti ridere così ? Dimmi, non ho capito niente !”* s’agaça nonna tandis qu’elle s’épongeait le front.

La comptable fit la traduction. Nonna et nonno rirent à leur tour, leurs joues et leur front se creusant d’une multitude de rires, autant de souvenirs des bonheurs passés qui avaient, eux aussi, un jour étiré leur visage. Il y avait un peu de Naples dans ces mélodies de clochettes rouillées puisque c’était là-bas qu’elles avaient le plus souvent résonné. Filippa aimait ce son plus que tout au monde.

“Quest’è bella ! Ah si quest’è bella !” s’esclaffa son grand-père en se tapant sur les cuisses. “Digli che è divertente, diglielo !”**

Mais Filippa n’eut pas le loisir de complimenter leur client pour son humour car il l’attrapa par le bras alors qu’elle transportait une nouvelle caisse de citrons.
Surprise, elle entreprit de s’arracher à sa poigne avant de cligner des yeux devant sa demande. Elle jeta un coup d’oeil aux deux jeunes femmes qui, sous couvert de sourires, dévoilaient des dents tranchantes comme des lames de rasoir. La napolitaine ne comprenait toujours pas comment elles en étaient arrivées là (la barrière de la langue, certainement). Enfin, si, elle comprenait. Comme quand l’oncle Gio revenait avec le nez cassé (pour la deuxième fois en trois mois) et qu’il affirmait que l’autre était encore pire.
Son regard tomba sur la bouteille de grappa qui marinait au fond de leur cuisine depuis cinq ans maintenant.

Alors qu’elle servait quatre verres - un pour Beaver, un pour nonna, un pour nonno et un pour elle - le cow-boy s’en était reparti se préoccuper de l’ivrogne aux poignets faibles et de la soeur de Thomas qui, après un remerciement en italien (Filippa sourcilla, l’accent aurait sorti son arrière-grand-mère de la tombe, mais l’effort était louable), était partie se plaindre à monsieur Claret, stationné un peu plus loin, comme un spectateur sournois.

Enfin, la brune prit congé à son tour, imitant son ennemie du jour en signant son départ avec quelques mots d’italien.

“Parola mia, dovevi dirmi che tutta questa città parlava italiano, sarebbe stato meno grattacapo…,”*** soupira-t-elle en s’assurant du regard que la femme de petite vertu ne se jetait pas sur un autre coude en perdition.

Nonno se dépêcha de récupérer son trône du jour. Il soupira de soulagement sous les marmonnements exaspérés de nonna qui le traitait “de fainéant de première classe” sans que cela n’atteigne aucunement le concerné.

“Bene, beviamo questo bicchiere, ha sete !”*** s’impatienta nonno.

Il se frotta les mains.

“Alla salute, cin cin !”****

Elle fit trinquer son petit verre contre les autres en terminant par Charles.

“Santé, c’est de la grappa,” lui expliqua-t-elle.

“È qualcosa di diverso dai tuoi succhi di piedi lì !” renchérit nonno qui avait déjà englouti le sien.

“C’est autre chose que vos jus de pieds,” traduisit Filippa.

L’alcool lui brûla la gorge ; assez pour lui donner des forces pour affronter cette journée - et surtout le soir qui arrivait -. Elle n’avait pas oublié que nonna l’avait inscrite à ce bal de misère.

Mais comme d’habitude, l’italienne s’était faite de faux espoirs. La grappa ne pouvait rien face à Erin Martin qui se pressait à son stand. “Oh pas elle, elle parle trop, ça n’en finira jamais” elle jeta un regard vers la bouteille entamée, puis à la file derrière la journaliste.

Erin se présenta avec son mari - frais comme un gardon -, en quête d’une simple citronnade. “Ma foi, peut-être que -”, mais ses pensées se trouvèrent brutalement interrompues par l’adjoint du marshall - Billy Jackson - qui cracha dans le chignon de la jeune femme. “Eh bien non.”
Une altercation en chassant une autre, Filippa lança un regard au dernier témoin restant du premier - et visiblement pas le dernier - combat au stand. D’un hochement de tête entendu, elle remplit à nouveau discrètement les verres.

Pourtant, la mention d’un souci dans le paiement arrêta son geste. De sa main libre, elle se préparait à récupérer la citronnade au coeur de la querelle, mais se détendit lorsqu’on la paya en monnaie sonnante et trébuchante.
Cela ne suffit pas à calmer la journaliste qui ne décolérait pas, s’agitant comme une mouche prise dans une toile. Filippa ne comprenait rien à ce qu’elle racontait.

“Ma non è vero, bloccheranno tutta la linea !”***** s’agaça nonna en fusillant le trio qui s’écharpait.

Comme si elle eut compris nonna, comme possédée, la rousse tourna les talons et déguerpit à toute berzingue, laissant ses spectateurs pantois. Décidément, l’alcool ravageait plus sûrement les cerveaux ici qu’en Italie. Il avait fallu des années à l’oncle Gio pour en arriver là.

“Beh lei capisce anche l'italiano, beh,”****** devina nonno, philosophe.

“Ma cos'è questo ? Sono tutti impazziti in questa città !”******* s’écria nonna, les yeux rivés vers un petit attroupement.

Avec un lance-pierre, une fillette blonde suivait les recommandations de Bartel Murphy. La seconde d’après, la banderole de bienvenue dégringolait sur les passants qui s’écrièrent de surprise.

Filippa trinqua de nouveau avec Charles et l’adjoint.

“Santé, j’imagine. C'est la dernière pour la maison, profitez-en.”



*Qu'est-ce qu'il a dit de si drôle pour que ça te fasse rire comme ça ? Dis moi, je n'ai rien compris !
**Elle est bien bonne ! Ah, elle est bien bonne celle-là ! Dis lui qu’il est drôle, dis lui !”
***Ma parole, il fallait me dire que toute cette ville parlait italien, on se serait moins cassé la tête…
****Santé !
*****Mais c’est pas vrai ça, ils vont bloquer toute la file !
******Bah elle aussi elle comprend l’italien, tiens.
*******Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Ils sont tous devenus fous dans cette ville !




Un Tout Ptit Récap

Fifi prépare le concours culinaire avec nonna et découvre que cette dernière l'a inscrite aux enchères pour la danse. Elle est colère. Puis, elles assistent à l'altercation entre Charles et Mina et pense que Mina est ivre.



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Filippa Rinaldi
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Thomas Rosenbach
Thomas Rosenbach
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Ven 11 Aoû - 12:23
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Sa marche décidée est stoppée nette lorsque son bras s’accroche par inadvertance à celui d’une passante portant aussi peu d’attention à son environnement que le jeune homme. S’empressant de s’excuser pour reprendre son chemin Thomas s’aperçoit avec étonnement que la jeune femme n’a aucune intention de s’écarter et entame au contraire la conversation, le détaillant de la tête au pied.

Mal à l’aise sous cet oeil scrutateur et sans gêne, il s’éclaircit la gorge : “Effectivement votre visage ne m'est pas familier. Thomas Rosenbach, un plaisir de vous rencontrer Miss … ?”. Loin d’obtenir une réponse à son interrogation concernant l’identité de son interlocutrice, cette dernière s’empresse de lui demander une faveur sans plus de cérémonie. S’était-il éloigné si longtemps de Silverstone ? Était-il désormais trop habitué aux civilités de New York, où l’on pouvait se promener au milieu de centaines de passants sans jamais croiser un regard ou échanger un mot ? Où est-ce que la femme qui se tenait implorante devant lui manquait cruellement de bonnes manières ? Toujours est-il que sans attendre de réponse de sa part, elle prend congé, laissant un Thomas aussi perdu qu’agacé derrière elle.

Haussant les épaules, déterminé à faire peu de cas de cette étrange rencontre, il cherche du regard sa cible initiale, espérant que cette interruption n'ait pas laissé suffisamment de temps à sa mère pour disparaître de son champ de vision. Mais c’est un autre visage familier qui retient son attention. A la vue du sourire sincère de Meredith Claret, Thomas ne peut s’empêcher de s’éclairer à son tour. La vie à la campagne semble n’avoir aucune emprise sur son ami, comme si la poussière environnante n’osait ternir l’élégance naturelle du jeune homme. Il s’empresse de prendre sa main tendue, serrant simultanément son épaule dans une étreinte presque fraternelle, et lui emboîte le pas, plus léger qu’il ne l’était quelques instants auparavant.

“Le sentiment est partagé. J’ai tant à te …”. Sa tirade est interrompue par un sifflement suivis de près par la chute d’une banderole dont l’extrémité s’accroche un instant à la sueur perlant sur son visage dans la chaleur ambiante. Tentant de garder son calme, Thomas lève un instant les yeux au ciel. Si c’est là la réponse à sa prière adressée quelques minutes plus tôt, il n’est pas sûr d’apprécier le sens de l’humour du Créateur. Loin de se laisser accabler par ce signe farceur du destin, l’égo du jeune homme y voit un défi. Il prouvera à qui le veut qu’il est digne d’être un Rosenbach, peu importe les embûches qui se trouveront sur son chemin.  

C’est l’étreinte maternelle de Mila qui le ramène à la réalité. Enfin, elle est là, la raison pour laquelle il avait repris le chemin de la maison. Il doit se retenir de la faire tournoyer dans ses bras comme elle l’a fait tant de fois lorsqu’il était enfant. Encore aujourd’hui, même si la tête de sa mère atteint seulement la poitrine du jeune homme, Thomas est bien conscient qu’elle est là seule personne à pouvoir lui apporter autant de sérénité et d’amour inconditionnel. Si elle croyait en lui, alors il avait un espoir d’accomplir ses rêves les plus fous.

Mettant lentement fin à leur embrassade, il lance à la cantonade, un sourire taquin sur les lèvres, “Mère, tu sais bien que j’aime soigner mes entrées ! Et je dois avouer que la cuisine de Mrs Crocombe a été décisive dans mon choix de revenir m’installer à Silverstone.” avant de poursuivre pour le bénéfice des seules oreilles de Mila et de Meredith “J’expliquerais tout plus tard, c’est promis”.
La remarque de Mila sur son physique amaigri lui décroche un rire amer. Durant les jours passés dans le train, il avait amplement eu le temps d’étudier les ravages que ces derniers mois avaient causés tant sur son corps que sur son esprit. Les ombres installées sur son visage et le léger flottement de sa ceinture sur ses hanches trahissent aux yeux de n’importe quel observateur aguerri  le peu d’intérêt que Thomas a accordé récemment tant à son sommeil qu’à la nourriture.

Acceptant sans rechigner le bras proposé par Mila et lançant un regard entendu à Meredith, le jeune homme ajuste sa posture. L’heure n’était pas à l'apitoiement mais au maintien des apparences. Il ne peut décemment pas placer une aura lugubre sur l’évènement si soigneusement préparé par sa mère. Après tout lui aussi avait le droit de s’accorder un peu de bon temps de temps à autre. C’est ainsi qu’il rejoint et salue le groupe amassé devant ce qui semble être un stand de limonade. “Mesdames, Messieurs, Louisa, je suis ravi de vous retrouver en de si festives circonstances et espère que nous pourrons tous profiter de ce jour comme il se doit !”

Profitant que sa mère entame la discussion avec le marshall, Thomas prend le temps d’étudier les personnes ainsi amassées autour de lui. Son regard se porte d’abord sur sa sœur, qui semble d’ailleurs être d’une humeur particulièrement massacrante. A ses côtés, Charles Beaver, souriant avec un peu trop d’assurance au goût de l’aîné des Rosenbach. Son attention est attirée par l’agitation derrière le stand. Il ne peut s’empêcher de remarquer que celui-ci est tenu par la famille Rinaldi au grand complet. Thomas détourne rapidement les yeux, n’osant pas risquer de rencontrer ceux de Filippa. Il savait pertinemment qu’en revenant à Silverstone leurs chemins se croiseraient immanquablement. Cela ne signifie pas pour autant qu’il était certain de la manière dont il serait accueilli. Sentant le malaise monter en lui et sa bouche s'assécher,  Thomas s’aperçoit qu’il meurt de soif. Observant tour à tour la limonade, le stand de boisson alcoolisée posté à quelques pas et la jeune femme, il décide de prendre son courage à deux mains. Après tout, l’italienne n’oserait sûrement pas provoquer un esclandre devant autant de clients. Le tout était de ne rien faire pour provoquer son courroux. Plus facile à dire qu’à faire pour qui connaissait le tempérament de feu de la famille Rinaldi. Thomas se penche donc légèrement au-dessus du stand, et, avec un hochement de tête de salutation, s’adresse enfin à Filippa : “Miss Filippa, auriez-vous l’amabilité de me servir une limonade ?”.



Un Tout Ptit Récap

Loin de l’arrivée discrète imaginée par Thomas, il se fraye avec plus ou moins de difficulté un chemin jusqu’au stand de limonade où il retrouve famille, amis et vieilles connaissances.  



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Thomas Rosenbach
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Charles Beaver
Charles Beaver
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Ven 11 Aoû - 14:52
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Charles s'était marré avec les vieux seulement parce que leur rire était communicatif. Il n’avait même pas compris que la jeune femme au visage fermé (pas tant que ça finalement) avait simplement traduit ce qu’il avait dit plus tôt. Contrairement à beaucoup, il n’avait pas choisi italien LV2.

Mais déjà l’heure n’était plus au rire. Une femme de bonne taille déblatérait à un rythme alarmant tout pleins de choses incompréhensibles. Beaver avait son verre à la main, au niveau des lèvres mais sans plus et restait impassible, à essayer de comprendre qu’elle mouche l’avait piqué. C’était un petit bout de femme tout en longueur mais qui prenait un espace monstrueux. Charles haussa les sourcils, ne reconnaissant pas le type à qui elle cherchait des noises. Il but cul sec et avec beaucoup de lassitude et de fatigue l’alcool transparent que lui avait servit Filippa dans un petit verre. Son expression changea du tout au tout, ses yeux s’écarquillant sous la surprise. Il toussa un coup. Ici il était difficile de trouver de l’alcool fort pour pouvoir le siroter à longueur de journée (et on voyait bien ce que ça faisait à certains). « Mais c’est bon ! » S’étonna-t-il à l’intention du vieillard sur sa chaise, ne faisant plus attention à la soliloque qui continuait de couler de l’autre côté du stand. Pour être certain d’être compris par son nouvel ami d’infortune (il le trouvait franchement sympathique ce brave monsieur), Charles leva un pouce en l’air avec un sourire imbécile qui dévoilait ses dents. Il se répéta. « C’est bon ! C’est délicieux. »

Ce fut le moment que choisi son frère pour brailler comme un veau agonisant dans sa direction. Il restait une meilleure distraction que ce qui se passait derrière le stand (peu importe ce que c’était au fond) et happé par l’appel du grand frère Charles se trouva bien obligé de levé le nez vers lui. Plusieurs s’y intéressèrent mais seulement très vaguement (puisqu’il n’y avait rien d’important). « Ma… » Il laissa la suite de sa phrase en suspend et se pinça les lèvres pour cacher toute trace de rire. A la place il lui répondit par un geste grossier sous cape et s’en désintéressa aussi vite. « Il faut l’excuser. Il a été bercé trop près du mur. » Expliqua Charles au grand-père, avec de la chaleur dans la voix. Ayant prit goût aux mimes (sûrement inspiré par les gestes des bras et des mains autour de lui) il s’y essaya une seconde fois, berçant un enfant invisible avant de se tapoter la tempe de l’index. « Il y a des dégâts en haut du coup. Vous comprenez ? Ça a trop tapé ici. »

Ce fut la grand-mère qui fit finalement fuir la dame à la chevelure chatoyante et qui récupéra l’attention de chacun. Ça y alla de son commentaire ici et là, Charles ne pigeait rien mais souriait comme un bienheureux. Aussi parce qu’il était ravi que la commerçante pousse un nouveau verre dans sa direction. Mais c’était sans compter sur le Marshal qui apprenait aux gamines à tirer au lance-pierre. « C’est marrant, je connaissais pas d’enfant à Murphy... » Il était connu comme le loup blanc et pas pour sa vie de famille. Charles n’était pas à jour sur les nouveautés people du côté de Silverstone, il s’en était tenu éloigné trop longtemps. « En tout cas elle le regarde comme si c'était un saint homme. » Comme si c'était un père, s'il poussait jusqu'au bout sa théorie. Alors que ni l’un ni l’autre ne se ressemblait. Tout ceci, s’imaginer le célèbre Bartel Murphy qui faisait trembler dans leurs bottes les hors-la-loi et honnêtes gens avoir une vie normale, était vaguement dérangeant. Et la gosse qui avait apparemment le don de son père pour viser toucha la bannière présentant l’ouverture de la foire de Silverstone qui alla recouvrir des malheureux.

Charles ne sut pas trop quoi en penser.

Rien c’était bien aussi.

Il se réveilla quand un verre apparu sous son nez. Au bout de celui-ci la commerçante, une des rares femmes à avoir la tête sur les épaules par ici. Engaillardi par l’alcool, Charles retrouva un sourire et un semblant de vie dans ses yeux précédemment éteint. Il trinqua avec elle sans se faire prier. « Aux belles rencontres et à la citronnade. Qui laissent des souvenirs impérissables. » Aux rencontres improbables en tout cas. Puis il entrechoqua son verre avec celui de la vieille et du vieux. « Cin cin ! » Répéta-il avec un accent à couper au couteau.

Ce fut le moment que choisi Thomas Rosenbach pour arriver, s’étant frayer un chemin contre vent et marées (ayant réussi à se dépêtrer de sa mère et de la bannière donc). Charles le salua de son verre vide et d’un large sourire. « Oh ce n’est pas la limonade que tu dois essayer mais la… la grappa, c’est ça ? » Une fois de plus c’était vers le grand-père puis vers Filippa qu’il avait chercher l’approbation. « C’est la grappa que tu dois essayer ! C’est un régal. S’il vous en reste je vous en prend plusieurs bouteilles avant de repartir à Imogen. Ça a vraiment du goût. C’est bon. » C’était quelque chose de suffisamment rare pour être souligné, même pour un œsophage d’américain.


Un Tout Ptit Récap

Charles dissocie une demi douzaine de fois mais il est plus que ravi de découvrir l'alcool italien. Du coup quand Thomas vient voir Filippa il en fait grave la pub. Et il a aussi décidé que Nonno serait son best bro.  



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Charles Beaver
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Ven 11 Aoû - 22:59
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Elle sursaute en me découvrant derrière elle. Si je n’étais pas si en colère, sa surprise m’aurait fait rire. Je lève les yeux par-dessus sa tête, ce qui n’est pas aisé, car cette femme n’a que quelques pouces de moins que moi, et regarde Filippa à qui je souris. En ce qui concerne madame Martin, j’opte pour l’ignorance intentionnelle. Une histrionique telle qu’elle n’appréciera pas de ne pas être le centre de toutes les attentions. Et j’en ai rapidement la confirmation. Après m’avoir fait des reproches quant à la lenteur avec laquelle je l’ai retrouvé (comme si pour elle, tout ceci n’avait été qu’un jeu du chat et de la souris) elle attire l’attention des Italiens en nommant Filippa et la manière dont je me suis adressé à cette dernière. Je doute que la principale intéressée en soit réellement outrée. Elle parle de moi comme d’un exemple pour les citoyens… Non, mais elle ne s’arrête jamais? Je n’aime pas la façon dont elle prononce mon nom. Elle le crache comme un venin. Probablement comme je cracherais le sien. Au moins, nous sommes d’accord sur la haine réciproque que nous avons l’un pour l’autre. Finalement, afin de capter l’attention de la foule, elle utilise la condition médicale de son mari pour m’accuser de lui soutirer de l’argent. Comme plusieurs, je tourne les yeux vers monsieur Martin. Il ne m’a pas l’air malade du tout. Peureux, couard, soumis, peut-être, mais pas si malade.

Mes yeux retrouvent rapidement ceux de madame Martin. Elle fait alors une insinuation déplacée pour une femme qui crie haut et fort au scandale. Je fronce les sourcils et jette mon mégot de cigarette sur ses bottines alors qu’elle se remet à parler de plus belle. Tant de mots sortent de la bouche de cette femme que j’en ai le vertige. Le son de sa voix devient un bourdonnement à mes oreilles et je baisse les yeux vers ses lèvres qui remuent. Si je savais coudre, je m’assurerais que cette bouche ne s’ouvre plus jamais. Le croque-mort pourrait peut-être m’aider à ce sujet…

Soudain, elle s’aperçoit que son mari vient de payer ma citronnade et c’est vers lui que se dirige sa colère. Devenir spectateur, ne serait-ce qu’un instant, me convient parfaitement. Cette fois, je ris ouvertement du ridicule de la situation. Elle s’arrête. Ce n’est pas vrai Seigneur, elle s’est arrêtée de parler!  Je ne remarque pas qu’elle observe autour d’elle, car je tourne aussi les yeux vers les gens à proximité pour voir si, comme moi, ils sont soulagés de cette accalmie. Mon regard croise celui d’une jolie blonde dont j’ai oublié le prénom, mais dont je reconnaitrais les formes même dans le noir. Alors que je lui adresse un clin d’œil suggestif qui la fait aussitôt glousser, je sens que madame Martin s’est approchée de moi. Je la regarde et baisse les yeux sur la main qu’elle agite sur mon épaule pour en retirer la poussière. J’en ai un frisson. Recule, démone!

« Brandy! », m’exclamé-je soudain en esquissant un mouvement pour regarder dans la direction de mon canasson qu’elle prétend être en train de se faire voler. Et puis il fait tout noir. Je ne suis pas assez idiot pour ne pas comprendre ce qu’il vient de se passer. Erin Martin vient de me lancer son châle sur la tête. Je sens une présence près de moi et les mains de monsieur Martin. « Bas les pattes, Martin! ». D’un mouvement brusque, j’agrippe le châle et nous en libère. Mes doigts demeurent serrés autour de l’étoffe alors que j’étire le bras dans la direction que j’imagine être celle de la fuite d’Erin. « Qu’est-ce que vous attendez? Allez rattraper votre femme! ». Il n’en faut pas plus au pauvre homme pour partir à la suite de son épouse. Je secoue la tête. Il me fait pitié. Alors qu’il disparait dans la foule, je crie : « Et gardez là enfermée chez vous ou sinon c’est moi qui s’occupe de la mettre sous clé! ».

Une fois le calme revenu, je regarde à nouveau autour de moi et remarque que plusieurs visages importants et connus de Silverstone se trouvent dans les environs du stand des Italiens. Parmi ceux-ci, je distingue celui-ci de mademoiselle Rosenbach et je crois bien qu’à cet instant mon visage prend feu. Je détourne le regard et m’approche du comptoir sur lequel se trouve le verre de citronnade m’étant destiné et payé par monsieur Martin. Avant de le prendre, je fouille dans la bourse bien sonnante qui perturbait sa femme et en retire deux pièces que je dépose devant Filippa. « Pour le dérangement. ». Et deux pièces de moins pour le bal. Merci Erin.

J’ai l’impression de respirer à nouveau, mais madame Martin ne s’en sortira pas si facilement. Je prends mon verre de citronnade et en bois une grande gorgée. J’ignorais que ma bouche était devenue aussi sèche. Probablement un effet secondaire d’avoir été touché par la démone brune. Filippa trinque avec un homme blond que je ne connais pas et je suis surpris de la voir approcher son verre du mien. J’oublie aussitôt Erin.

« Billy Jackson, adjoint du marshall Murphy. », dis-je en tendant une main vers l’homme. « Si jamais vous avez d’l’argent à investir, je compte rencontrer l’maire pour lui d’mander d’faire construire une maison d’fous à Silverstone… ». Et voilà. Je pense à nouveau à Erin. Je rigole à ma propre remarque et goute à nouveau à ma citronnade. « Moins fort que c’que vous buvez, mais délicieux. », dis-je en adressant un nouveau sourire à Filippa. Je devine que dans son verre et celui du blond se trouve autre chose que de la citronnade. Ma prochaine destination sera le stand de la distillerie. Et plus tard, j’irai chez les Martin… Si je ne recroise pas l’un ou l’autre d’ici là.

L’homme fait une remarque sur le marshall et je suis son regard pour découvrir le patron avec la jeune Lizzie. Aucune trace de madame Murphy et des autres enfants. « L’une des trois enfants d’son épouse qui est encore enceinte. », dis-je en terminant mon verre. Je n’ai pas l’impression de participer aux commérages concernant le marshall, mais décide de ne pas en dire plus. De toute façon, ce n’est plus un secret pour personne que madame Murphy est enceinte; elle se rend chaque dimanche matin à l’église en exhibant son ventre de plus en plus gros et tout le monde sait que ses trois enfants sont issus de son précédent mariage. Malgré cela, je dois avouer que de voir le patron en compagnie de la petite fille blonde est une belle image.

Je vois la petite prendre un lance-pierre et viser la banderole de la foire qui se détache et tombe sur quelques passants, dont la matriarche Rosenbach. Je fronce les sourcils en voyant le marshall récupérer le lance-pierre et le cacher dans sa poche. J’ai beaucoup de respect pour Bartel Murphy, mais ce serait mentir que de dire que j’approuve toutes ses méthodes. L’incident est rapidement réglé et l’épouse du maire se dirige vers le marshall. De l’endroit où je me trouve, je n’entends pratiquement rien, mais un nom parvient jusqu’à mes oreilles : Erin. A-t-elle osé importuner madame Rosenbach? Je dépose mon verre vide sur le comptoir. « M’sieur, mam’selle Rinaldi, profitez bien des festivités. ». J’adresse ensuite un signe de salutation aux ainés du clan Rinaldi et quitte le stand au moment où l’homme élégant (comme si je remarquais vraiment ça) qui discutait avec la première dame de Silverstone s’en approche à son tour. Décidément, la citronnade fait fureur. Je ne lui adresse qu’un salue poli et marche vers le marshall à nouveau seul avec Lizzie.

« Marshall Murphy, m’sieur! J’suis content d’vous voir. Bonjour mam’selle Lizzie. Joli tire. », dis-je en murmurant les derniers mots et en adressant un clin d’œil complice à la gamine qui semble gênée de mon compliment. « M’sieur, j’ai d’besoin d’votre aide pour arrêter une personne. Vous vous souvenez d’mon ancienne voisine de chambre? Erin Martin est son nom. Cette folle, pardon, m’sieur, cette femme est un fléau. Elle a réussi à m’échapper deux fois et son mari est d’mèche avec elle. Enfin. Il l’a laissé s’attaquer à un représentant de la loi… Moi. Deux fois! ». Je brandis deux doigts devant le visage de Bartel comme si cela ajoutait du poids à mon argumentaire. « Elle s’est aussi attaquée à ma réputation. ». OK, tout le monde sait que j’affectionne l’alcool, le jeu et les femmes. J’exagère un peu. Mais je ne l’avouerai pas au patron. « Puis elle a foutu l’bordel au stand de citronnade! ». Je pivote sur moi-même pour indiquer le stand des Italiens où tout semble parfaitement sous contrôle. « J’peux pas la laisser s’en tirer à nouveau. ». Je regarde à nouveau Bartel et lève les yeux vers la gamine sur ses épaules. « Ça n’sera pas long… ». J’espère. Je ne m’en suis pas rendu compte, mais j’ai toujours le châle de la démone dans la main…


Un Tout Ptit Récap

Billy est à nouveau la victime d'Erin Martin. Cette fois, il demande l'aide du marshall pour procéder à son arrestation, après avoir partagé une excellente citronnade avec Charles et Filippa.



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Nuttah Doyle
Nuttah Doyle
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1889’s Silverstone Fair | Day time - Page 2 Nuttah-mako
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Mar 15 Aoû - 10:48
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes

Toute affairée et quelque peu inquiète, Nuttah lança un regard sceptique à son père. Est-ce qu’il se moquait d’elle ou est-ce que vraiment le stand présentait bien ? Elle choisit de croire la seconde option, elle était trop nerveuse pour ne pas sauter sur la première occasion de se rassurer un peu. Et non, surtout pas de muselière sur Maya, ça risquerait d’effrayer la bonne population de Silverstone ! De quoi ils auraient l’air, si on soupçonnait que la chienne pouvait mordre ?

Occupée à fignoler les derniers détails, elle écoutait Makoyepuk d’une oreille distraite. Voilà que celui-ci se lança dans toute une série de pitreries, sans doute destinées à la dérider un peu. Ca aurait pu marcher, dans d’autres circonstances, et si la suggestion ne l’avait pas directement renvoyée à sa grange et à ce qu’il pouvait y trafiquer. Elle lui lança un regard noir. « Quoi, tu veux arnaquer les clients maintenant ? » Elle garda la voix basse bien sûr, animée par la crainte presque paranoïaque qu’on puisse l’entendre. Si en plus on les pensait voleurs, ce serait une catastrophe et ils pourraient tout aussi bien lever le camp dès maintenant. Elle fit un geste pour récupérer la malheureuse laitue qu’il avait empoignée, mais n’eut pas l’occasion de la rattraper à temps. Voilà que soudain, elle le vit plonger d’un coup derrière le stand.

Par réflexe, la jeune fille tourna la tête pour scruter les environs, sans rien voir pourtant qui aurait pu expliquer qu’il veuille se cacher. Sans doute encore une de ses plaisanteries idiotes ! Bien que là, elle ait du mal à en saisir le concept. Les mains sur les hanches et les sourcils froncés, elle le jaugea furieusement. « Mais enfin, à quoi tu joues ? » En plus, ça leur avait coûté une laitue ! Nuttah soupira et se baissa pour récupérer le malheureux légume qui faisait maintenant peine à voir.

Elle n’eut pas le temps de décider quoi en faire, puisqu’on vint à son stand, enfin. L’air renfrogné fut immédiatement remplacé par un sourire aimable, et d’autant plus lorsqu’elle reconnut l’homme en face d’elle. « Bonjour m’sieur Harold. » Elle choisit d’ignorer sa question. Elle ne voyait pas trop comment lui expliquer que Makoyepuk était caché derrière le stand, et elle n’aimait pas tellement la manière dont il parlait de lui. Mais bien sûr, elle n’en dit rien, n’en montra rien. Harold Beaver avait toujours été gentil avec elle et de son vivant Jedediah entretenait de bonnes relations avec le clan. « Merci m’sieur, on fait de notre mieux. » Elle aurait aimé qu’il lui parle un peu moins comme a une enfant, mais c’était contrebalancé par la fierté qu’elle avait de si bien s’en sortir, alors que dans la région on aurait pas misé un centime sur elle à la mort de son père adoptif. Elle s’affaira immédiatement à mettre les plus beaux de ses produits dans un panier, comme il le lui demandait.

L’argent, c’était toujours bon à prendre - et elle le prit -, leur aide un peu moins, même si elle acquiesça à son offre, en le remerciant une fois de plus. Nuttah n’était pas idiote, elle savait que la famille rachetait ce qu’elle pouvait et avait des vues sur sa ferme depuis un moment, alors elle se méfiait de leur assistance. L’exploitation était petite, mais la terre était bonne et elle voulait que les Beaver sachent qu’elle s’en sortait maintenant et n’avait certainement pas besoin d’eux, surtout depuis que les dettes de Jedediah avaient été payées.

La jeune Doyle se tourna vers la femme qui accompagnait l’aîné du clan et lui tendit le panier désormais empli de victuailles - en espérant qu’il ne serait pas trop lourd pour elle - avec un sourire aimable. « Très bien, je vous remercie mademoiselle. » Cette dernière sembla soudain s’intéresser à la chienne - heureusement calmée - et Nuttah baissa les yeux vers l’animal avec un regard plus tendre qu’elle n’en avait eu pour la pauvre bête jusqu’à maintenant. « Elle s’appelle Maya. » Elle se tendit légèrement en voyant la brune se baisser pour flatter la chienne. C’est que Makoyepuk n’était pas loin, de quoi ils auraient l’air s’il était découvert en train de se cacher de cette façon ?


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Nuttah Doyle
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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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1889’s Silverstone Fair | Day time - Page 2 XIN4
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Mer 16 Aoû - 14:36

And Cap'n Davis had a gun, He kind of clapt his hand on't And stuck a crooked stabbing iron Upon the little end on't
S
ILVERSTONE’S
FAIR
@Everyone
M’sieur Harold, comme dit sa fille, a la langue bien pendue. Sa réputation ne le précède pas forcément - et, en tout honnêteté, s’il ne s’était pas présenté, il aurait pu être confondu avec le pécor du coin - mais ceux qui ont travaillé à la scierie savent qu’il a un caractère bien particulier. Makoyepuk, quant à lui, n’a jamais compris son humour - mais se faire appeler “chasseur de courge” pour ensuite subir la comparaison avec le vieux Doyle, ça sonne plus comme de l’irrespect qu’une bonne blague.
Sous sa table, le brave est bougon. Face au trop plein de politesse de sa fille ( qu’il imaginait moins copine avec les grands propriétaires terriens ), le maréchet improvisé lui donne quelques petites tapes dans sa grande jupe de coton, comme quand les vieilles nettoient les tapis. A croire que c’est maintenant aux premières ( et seules ) nées de défendre l’honneur de leur ascendance.

Mais rien n’y fait, on dirait. La conversation suit son cours et Makoyepuk écoute, prostré, la proposition sentimentaliste de l'aîné Beaver. Il ne le savait pas si proche des Doyles.
Alors, l’orgueil prend très vite le pas sur la sécurité - maintenant que badot il y a devant leur stand et que Dante s’en est sûrement allé voir l’Italienne, il n’y a plus de raison de rester caché. D’autant que la bonne du barbier de forêt veut faire amis-amis avec Maya, au risque de flatter les genoux d’un vagabond.
C’est bon, je l’ai trouvé ! “ Makoyepuk lève sa main qui, comme une marionnette, apparait au-dessus du présentoir, un cents dans le bec ( il n’a pas trouvé meilleure excuse ). Puis, il se hisse sur ses deux jambes - un peu trop rapidement, peut-être - frappant au passage sa tête contre le bord de la table. Les légumes sursautent à l'unisson et une nouvelle laitue roule au sol.
Sans commentaire sur ce qui vient de se produire, Makoyepuk se contente de réajuster son chapeau, se concentrant un peu pour ne pas frotter la bosse douloureuse qu’il sent poindre sur son front. “ Monsieur Beaver. “ Son ton est moins mielleux que celui de sa fille, même s’il regrette un peu sa mauvaise humeur en voyant la taille du panier que s’est offert le fils du maire. “ Votre femme, j’imagine ? “ Reprit-il en pointant du doigt Allisson, ignorant la subtile différence entre “mademoiselle” et “madame”.

Malgré les compliments, il sait qu’avec ces gens, les services ont toujours un prix - d’ailleurs, ce marchandage ressemble vaguement à un investissement.
Les trappeurs faisaient pareil, il y a quelques années. En amadouant les tribus du coin, et à force d’acheter toutes les peaux des chasseurs, ils ont fini par changer les règles du jeu et revendre le tout pour bien plus que ce qu’ils avaient donné, laissant les premières nations sans le sous, maintenant manutentionnaire d’un business bien huilé.
Comme tout le monde le sait, l’histoire, souvent, se répète ( en tout cas, chez beaucoup, le temps est une boucle, pas une ligne droite ).

C’est rare de vous voir loin d’Imogen. “ Aucune arrière pensée n’accompagne cette remarque. C’est comme s’il pensait tout haut : Harold Beaver n’est pas le genre d’homme qu’il imagine arpenter les rues d’une ville, encore moins les allées d’une foire. Cette vision, pour le coup, est plutôt amusante. “ Comment vont les affaires ? “ Naturellement, il croise les bras, rendant la notion de politesse dans sa question légèrement caduc. La scierie fonctionne, ça aussi, tout le monde le sait.

Puis, sans transition, il se frappe la cuisse, comme s’il avait oublié quelque chose sur le feu. “ Nuttah, avec tout ce qu’il a pris, tu aurais dû lui faire un cadeau ! “ Il sait bien que la petite n’a pas cet argent là. Lui non plus, d’ailleurs - mais rien n’est trop cher pour éloigner le mauvais sort.
Puisque celui qui donne, endette son prochain - et lui fait peut-être au passage savoir qu’il n’a besoin de rien - Makoyepuk se sent d’humeur généreuse. De sa petite pochette, il tire de belles feuilles qu’Apisi fait sécher des mois durant, et allonge le tout dans un grand mouchoir qui devient ensuite un petit baluchon.  “ Tenez, du tabac, du vrai.

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Sullivan Murphy
Sullivan Murphy
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Dim 20 Aoû - 13:29
1889’s Silverstone Fair | Day time -  @Nuttah Doyle   @Makoyepuk Blackfoot    @Harold Jr. Beaver   @Allison King j'espere n'avoir raté personne autour du stand. Et bien sur Maya

Les foires sont par nature des lieux d’échanges, autant d'informations que de denrées. Le lieutenant Sullivan Murphy marchait dans le long des allées. Escorté de deux hommes, ce trio portait l'uniforme bleu et passait difficilement inaperçu.
Sully ne cherchait pas particulièrement la discrétion. L'armée avait besoin de diversifier ses sources d’approvisionnements. Et une foire était un endroit infiniment pratique pour concentrer en un seul lieu des propriétaires et des producteurs dispersés dans un espace trop vaste le reste du temps.

De plus Sully s'était découvert sur le tard, un gout pour les palabres. Il avait déjà pris contact avec des propriétaires de bétails et chevaux, des forgerons et des fabricants de selle et harnachement. Diversifier les sources lui semblait aussi une méthode pour diviser l'influence;
Mais présentement, trouver plusieurs source d'aliments frais était essentielle. Des cas de scorbut s'étaient déclarés dans certaines garnisons trop isolées. Il fallait prévenir ce genre de problèmes dans celle-ci. Et Sully ne voyait que cette solution pour prévenir ce genre de risque.
Il avait trop vu ce que cet ennemi invisible faisait comme dégâts en temps de guerre sur les hommes et leurs mâchoires . Il appréhendait sans doute la maladie, davantage que les hommes.

On lui avait parlé dans les allées d'une certaine mademoiselle Doyle, adoptée par un dénommée Jedediah Doyle et de son exploitation que l'on disait prometteuse. Il avait compris que la surface était modeste mais fertile. Cela ne coutait rien d'y faire un détour et rien ne devait être négligé.

Sully ralentit le pas, entrainant une légère perturbation derrière lui. Le stand était de toutes évidences assez fréquenté. Il chercha d'abord à identifier la demoiselle en question. Ce fut facile. Il aurait compris qu'elle avait été adopté même sans explication.

Elle lui parut légèrement en retrait.  Il se dirigea  vers elle en tachant de ne pas trop ressembler à un aigle fondant sur une proie isolée. Il inclina légèrement la tête pour la saluer.

Pardonnez moi si j'interromps quelque chose.
Je suis le lieutenant Sullivan Murphy, détaché du 7e régiment de cavalerie au Fort Randall.


Il jeta un regard sur l'assistance puis dirigea son attention sur la jeune fille qui paraissait minuscule.

Je visite cette foire pour rechercher au nom de l'armée des sources d’approvisionnements plus diversifiées. On m'a parlé de la qualité de vos produits.

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Sullivan Murphy
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Filippa Rinaldi
Filippa Rinaldi
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Habitation : Petit étage en piteux état au-dessus de l'épicerie de ses grands-parents, Silverstone
Disponibilité : Dispo [1/3]
Lun 21 Aoû - 21:18
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Le langage universel était celui des mains ; il n’y avait pas besoin de prouver cette vérité aux italiens. Au pouce en l’air ravi de Charles Beaver, nonno répondit de la même manière. Il eut même l'enthousiasme de lever le deuxième parce que, vraiment, ce cow-boy lui semblait bien sympathique. Après tout, il aimait sa grappa.
Filippa surprit le regard coulé (et innocent) que lui glissait nonna. Sa petite-fille lui fit les gros yeux, mais trop tard, la locomotive était en marche. Comme elle avait autrefois détaillé Thomas Rosenbach de haut en bas, l’aïeule en fit de même avec leur généreux client, oublieuse de toute discrétion. Un pape était mort (il était à New-York, tout du moins), il fallait donc en trouver un autre. Les trente dollars offerts gracieusement, la figure pas vilaine et les jolies bottes de monsieur Beaver le plaçait bien dans la liste secrète de nonna.

“Hanno dei bellissimi occhi azzurri quelli…” marmotta nonna. “Oh e guarda ! Ci fa anche l'elemosina ! Decisamente !”*

L’adjoint du marshall avait en effet laissé quelques piécettes en plus sur le comptoir. Avec un sourire de remerciement, la comptable se dépêcha de les faire disparaître dans ses poches.
Son idée d’ouvrir une maison de fou n’était d’ailleurs pas mauvaise. Du regard, elle cherchait Erin ainsi que l’homme que Charles avait indiqué être azimuté un peu plus tôt. Mais dans la foule, elle ne parvenait à distinguer ni l’un, ni l’autre. Elle ne savait pas ce qui était pire. Voir les timbrés ou les perdre des yeux. Un peu comme les araignées, finalement.

Il y en avait un autre d'immanquable, en revanche. À quoi jouait donc Murphy ? Elle le savait déjà un peu perturbé, mais de là à dégrader gratuitement les décorations du festival avec la gamine qu’il avait sorti du chapeau… Et après, c’était les italiens les trouble-fêtes. “Pauvre type,” songea-t-elle. Au moins, l'asile de Billy ne manquerait pas de candidatures. Avec un hochement de tête désabusé, elle imita l’adjoint et vida son verre de grappa. Après une salutation polie, il se dirigea vers le marshall - peut-être pour lui dire de se calmer -.

“Che cosa ? Non gli piaceva la grappa quella ? Non ha detto niente !”** s’indigna nonno qui s’attendait certainement à recevoir de nouveaux pouces en l’air.

“Ma se la ama !” le rassura Filippa. “Se n'è andato per prendersi cura del maresciallo…”*** soupira-t-elle en continuant de servir les clients.

Nonno lissa sa moustache avant de lancer un clin d'œil à Charles. De l’index, il pointa Murphy avant de le faire tourner en petits moulinets près de sa tempe.

“Anche sua madre è caduta quando era incinta !”**** plaisanta-t-il.

Estimant qu’il n’y avait là pas besoin de traduction, Filippa rit en trinquant pour la deuxième fois avec Charles.

“Ah !”

Le cri de nonna était suffisamment surpris pour que la napolitaine tourne la tête.

“Vedi ! Vedi, te l'avevo detto che Tommy sarebbe stato qui !”***** s’enflamma-t-elle.

Elle tira sur le bras de Filippa qui fronça les sourcils. Il était à New-York, elle en était sûre. Que diable venait-il faire à Silverstone ?
Il se présenta avec moins de flamboyance qu’auparavant. Avec un léger retrait, presque. Une politesse neutre qui ne ressemblait pas aux compliments assidus sous lesquels il l’assommait d’ordinaire. “Il a l’air sérieux,” songea-t-elle en détachant son regard de son visage.

“Sbrigati a servirlo !”****** s’impatienta nonna en lui fourrant le presse-agrume dans les mains. “Perché non hai messo il nastro che ti ho dato ?!”

Nonna semblait au bord du gouffre tandis que Rosenbanch et Beaver échangeaient sur la grappa. Elle n’aurait pas dû être surprise ; tout le monde se connaissait ici. C’était si petit.
Nonno farfouillait dans un concert d’entrechoquement de bouteilles en quête de quelques alcools qu’il pourrait vendre à Charles.

L’italienne ne cachait même pas son étonnement de voir le fils prodigue de retour en terre sainte.

“Eh bien, monsieur Rosenbach, je vous croyais à New-York,” admit-elle en maltraitant le pauvre citron. “Vous voilà donc en pèlerinage pour l’été ? New-York est-elle si pénible que ça ?”

Il n’y avait rien d’étonnant à quitter l’air suffocant de la ville pour la campagne. Autrefois, les Rinaldi avaient l’habitude de se retrancher dans leur villa de villégiature, à l’extérieur de Naples dès le mois de juin.
En revanche, Silverstone ne ressemblait en rien à Ravello.

“È così magro, mio ​​Dio ! Ma guardalo, secco come un randello ! Non mangiano a New York, vero ?”*******

Les vociférations malheureuses et outrées de sa grand-mère couvraient sans mal la voix de Filippa.

“Ma grand-mère s’inquiète de vous voir maigre,” traduisit-elle. “Et vous.” Elle se tourna vers Charles. “Mon grand-père s’inquiète de vous voir sobre. Tenez.” Elle tendit la limonade à Thomas, deux bouteilles de grappa à Charles et un cannolo chacun au fromage de chèvre. “Il n’y a que les cannoli de gratuits,” sourit-elle en dévoilant ses dents.  

Si Thomas semblait avoir changé, alors peut-être qu’elle aussi ; mais pas de beaucoup.  



*Ils ont de beaux yeux bleus ceux-là… Oh et tiens, regarde ! Lui aussi il nous fait l’aumône ! Décidément !
**Quoi ? Il a pas aimé la grappa celui-là ? Il a rien dit !
***Mais si il l'aime ! Il est parti s’occuper du marshall…
****Lui aussi sa mère est tombée quand elle était enceinte !
*****Tu vois ! Tu vois je t’avais dit que Tommy serait là !
******Dépêche-toi de le servir ! Pourquoi tu n’as pas mis le ruban que je t’ai donné ?!
******Il est tout maigre, mon Dieu ! Mais regardez-le, sec comme un coup de trique ! Ils ne mangent pas à New-York, c'est ça ?




Un Tout Ptit Récap

Fifi et nonno sympathisent avec Charles et Billy. Ils boivent un coup avant que Thomas n'arrive, à la grande surprise de Fifi qui fait preuve de son bon coeur (mais pas trop).



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Filippa Rinaldi
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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1889’s Silverstone Fair | Day time - Page 2 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
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Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Mar 22 Aoû - 13:09
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L’échange avait pris des proportions qui échappaient même à Louisa, pourtant habituée aux interactions les plus venimeuses. C’est qu’elle avait plutôt compter s’amuser aujourd’hui - bien que ce type d’affrontement puisse être résolument distrayant. Et bien, si c’était là ce qu’on récoltait à vouloir rendre service, on ne l’y reprendrait pas à deux fois. Charles eut même droit à un regard courroucé, parce qu’après tout, tout était de sa faute et il n’avait même pas eu la décence d’en subir les conséquences - à part d’avoir perdu son chapeau, apparemment. Sa seule solution était désormais d’aller chercher réconfort et secours auprès du tailleur, qui eut tôt fait de la rassurer. Le sourire de la jeune femme s’élargit à la proposition qu’il lui fit. Voilà qui était bienvenue, au moins n’aurait-elle pas à remonter la colline sous cette chaleur écrasante, dans une robe souillée. « Monsieur Claret, vous êtes un saint homme ! » Et c’était un compliment qu’elle n’offrait pas à la légère.

Elle était sur le point de prendre congé à son tour pour aller se changer, quand de nouveau une scène éclata auprès du stand des italiens. Apparemment, Madame Bates avait filé, ce qui n’était pas plus mal. Cette fois-ci, c’était une autre femme, qui se mit soudainement à beugler comme un putois. Seigneur, personne ne savait-il donc se tenir dans cette ville ? Elle ne comprit pas l’objet de l’altercation, et à vrai dire elle s’en moquait. La démonstration ne lui provoqua qu’une moue dédaigneuse. Elle n’avait aucune intention de s’attarder davantage devant un si lamentable spectacle.

Mais à croire que le destin avait décidé de l’empêcher de se changer, elle crut entendre le modiste prononcer le prénom de son frère, avant qu’une sorte de bâche leur tombe dessus. Louisa échappa de peu à l’incident in extremis. Il n’aurait plus manqué qu’elle se retrouve décoiffée, par dessus le marché ! On se précipita pour libérer les prisonniers de la banderole, parmi lesquels se trouvait sa mère. La silhouette de son aîné sembla apparaitre alors de nulle-part et la jeune Rosenbach crut un instant halluciner. Ça alors, que faisait-il ici ? D’autant qu’elle sache, il n’avait prévenu personne de son retour. Ne sachant que penser de cette arrivée précipitée, elle offrit un gracieux sourire de circonstance. « Thomas, quelle agréable surprise ! » Agréable, c’était encore à décider. Il semblait… fatigué du voyage. Et déterminé à vouloir profiter de la foire apparemment.

Voilà qu’enfin elle put finalement prendre congé et se rendre jusqu’au stand de Monsieur Claret, marchant rapidement afin d’éviter qu’on la voit trop se balader dans une robe tachée. Elle observa les toilettes élégamment disposées d’un oeil critique avant d’en choisir une qui semblait à sa taille - et le bleu clair avait toujours formidablement complimenté son teint. Elle entra ensuite dans la boutique pour se changer en toute discrétion et laissa son ancien vêtement plié dans un coin où elle pourrait le récupérer plus tard. Elle profita de cet instant d’accalmie pour retoucher sa coiffure avant de sortir, bien soulagée de pouvoir de nouveau se montrer sans rougir.

N’ayant que peu envie de retourner à l’agitation du stand des Italiens, Louisa s’éloigna un peu pour découvrir d’autres trésors que la foire avait à offrir. Mais voilà qu’elle manqua de peu de trébucher - maladresse peu fréquente chez elle - lorsqu’elle reconnut la silhouette d’Allison King, occupée à converser auprès d’un stand maraicher. Même de dos la blonde ne pouvait la confondre avec une autre. Le souvenir du bref moment qu’elles avaient partagé lui revint en mémoire comme une marque qu’on aurait apposée au fer rouge. Rationnellement, rien qui ne soit innocent ne s’était passé, pourtant le ressenti de la jeune femme était tout autre et elle hésitait sur la marche à suivre. Elle admira vaguement quelques étoffes sur un stand tout en jetant des coups d’oeil ci et là en direction de la sage-femme. Elle ne tarda pas à apercevoir ce rustre d’Harold Beaver, qui devait très certainement ennuyer la brune - car elle avait bien du mal à imaginer que quiconque un peu éduqué puisse apprécier sa compagnie. Indécise quant à la marche à suivre - devait-elle ou non la secourir ? - Louisa reporta son attention sur un étal de chapeau et en saisit un qui serait parfait pour remplacer celui de Charles. Faire des emplettes lui permettait au moins de se distraire un peu.



Un Tout Ptit Récap

Louisa est super contente de l'offre de Mermer, elle prend quand même le temps de faire un coucou à son frère avant d'aller se changer. En sortant elle bug en apercevant Allison et la stalke un peu tout en achetant un nouveau chapeau à Charles



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Jeu 24 Aoû - 21:14
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En entendant la tirade enthousiaste de Charles sur l’alcool italien, Thomas ne peut empêcher son visage de se fendre d’un sourire taquin.
“J’ai foi en ton jugement en la matière Beaver, mais si j’en crois la lueur dans tes yeux, je devrai peut-être m’abstenir pour cette fois. Je ne voudrais pas prendre le risque que la fatigue du voyage ne me transforme en une bien piètre compagnie si elle est mélangée à cette grappa.”, puis, lui agrippant légèrement l’épaule pour se pencher à son oreille, “Je ne doute pas que tu auras l’occasion de m’y faire goûter prochainement avec le stock que tu demandes.”
Il n’est pas bien vu qu’un gentleman s’adonne à la boisson en public, mais il ne pouvait pas vraiment en vouloir à Charles. Après tout, c'est jour de fête et il est de loin le plus civilisé de son clan. Thomas ne tient pas à l’humilier en public, surtout devant la famille Rosenbach qui le considère presque comme l’un des leurs.
En parlant de famille, Louisa a déjà pris la poudre d’escampette sans plus de cérémonie. Il ne s’attendait pas à des retrouvailles éplorées en public, mais il ne peut s’empêcher d’être légèrement vexé par le manque d’intérêt de sa sœur pour son retour inopiné.
Son attention est ramenée au stand par la voix de la jeune Rinaldi s’interrogeant sur son retour. Il ne peut s’empêcher de remarquer la vigueur avec laquelle les mains pressent le citron, lui faisant craindre l’humeur de leur propriétaire.
“J’en reviens tout juste, mais je ne sais encore combien de temps mes affaires me permettront de rester à Silverstone” lance-t-il d’un ton qu’il espère désinvolte, après avoir dégluti légèrement. “Mais aujourd’hui est un jour de célébration et je compte bien en profiter pleinement, comme j’espère que vous le pourrez même si votre stand semble déjà connaître un grand succès auprès des habitants de la ville.”
La fin de sa phrase est noyée par la voix de la matriarche rinaldi.  Filippa traduit sans peine les propos de sa grand-mère pendant que Thomas réprime de justesse un rire spontané face à ce spectacle. Il ose à peine s’avouer à quel point leur dynamique familiale le fascine. Leurs interactions révèlent une telle liberté, une authenticité face à leurs émotions qui tranche avec les allures policées de sa propre famille. Une comparaison s’impose à son esprit. Les Rosenbach sont semblables à une rivière de montagne creusant son chemin dans le paysage depuis des décennies, partageant les territoires et indispensable à la survie des êtres aux alentours. Les Rinaldi eux sont un océan aux courants et à l’humeur imprévisibles, passant d’une marée douce et accueillante à des vagues déchaînées que peu peuvent amadouer.
Non il n’allait pas se transformer en poète. La métaphore de l’eau est simplement un détour de son esprit pour lui rappeler sa présence au stand : la soif. Thomas s’empresse de récupérer la limonade fraîchement réalisée par Filippa et de poser quelques pièces sur le comptoir en évitant son regard. La remarque de la jeune femme sur son allure lui fait redresser ses épaules dans l’espoir vain que ce petit geste lui redonne l’apparence de l’homme qu'il était la dernière fois qu’ils s’étaient vus.
“Vous pouvez rassurer votre grand-mère, je suis en pleine santé mais je la remercie pour son inquiétude”
C’était la deuxième femme qui remarquait son état en public et cela ne lui plaît pas le moins du monde. Tentant de se redonner un peu de prestance, l’aîné des Rosenbach se tourne vers son ami New Yorkais.  
“Meredith, quelles animations me conseillerais-tu pour me dégourdir les jambes après ce long voyage ?”  lui dit-il en revenant à sa hauteur.”.



Un Tout Ptit Récap

Thomas n’aime pas trop qu’on remarque son laisser aller et tente de trouver un échappatoire auprès de Mer.



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Thomas Rosenbach
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Meredith Claret
Meredith Claret
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Statut : Célibataire, gayest gay to ever gay mais hush
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Habitation : Silverstone, au dessus de sa boutique de tailleur
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Sam 26 Aoû - 17:03
89s' Silverstone Fair
Ouvert à toustes


Les retrouvailles entre Thomas et Meredith  furent brèves, interrompu par la chute d’une banderole qui les plongea subitement dans le noir. Heureusement, il n’y eut aucun blessé et ils en furent rapidement libérés, une rapidité qu’ils devaient sans doute à la présence de Mme Rosenbach avec eux. Le tailleur apporta également son aide pour aider à la replier sans s’éloigner du petit attroupement. Il fut donc aux premières loges pour assister à l’embrassade entre Thomas et sa mère, une scène des plus touchantes qui lui mit du baume au coeur. Il savait grâce aux lettres qu’ils échangeaient que son ami se languissait parfois de sa vie à Silverstone et surtout de la présence de sa génitrice, il était plaisant de voir l’affection qu’ils se portaient de leurs propres yeux.

Meredith prit note des remarques diverses sur la forme physique de Thomas et ne put s’empêcher de constater qu’elles étaient vraies. Ce dernier était loin de son habituelle forme éclatante de santé et l’inquiétude qu’il éprouvait souvent à son égard reprit de plus belle. Il ne dit rien cependant, reconnaissant le regard lancé par Thomas. Ils auraient tout le temps d’en discuter plus tard.

Il salua d’un signe de tête et d’un sourire la remarque de Mlle Louisa avant d’attraper un gamin qui passait par là, s’accroupissant à sa hauteur, pour lui confier la simple mission d’avertit la personne qu’il avait mis en charge du stand de la venue très prochaine de la jeune femme afin qu’on lui laisse le champ libre et qu’on ne l’accuse pas de vol. Tout en s’assurant de cela, il s’amusait sans le montrer de la discussion qui avait lieu derrière le stand, entièrement en italien. Cela faisait des années qu’il avait vécu en Italie et l’accent des Rinaldi était bien différent de celui qu’on pouvait trouver à Florence ou à Milan mais il en avait garder une maîtrise suffisante pour se retenir de rire en écoutant les propos que la vieille femme et le viei homme échangeait avec Mlle Filippa.

Le tailleur allait s’excuser pour continuer sa promenade dans la foire ou pour retrouver Nancy qui s’était éloignée, quand Thomas se tourna vers lui après sa discussion. Heureux d’avoir de nouveau son attention et pressé de pouvoir échanger avec lui autrement que par lettre, Meredith lui rendit son sourire.

-Je pensais aller du côté du rodéo, je suis toujours fasciné par cette activité. Même si je n’en comprendrais jamais le but. Allons-y ensemble ! Je te présenterai mon assistante, une jeune femme adorable.

Tout en parlant, il avait commencé à se mettre en marche vers l’endroit où la plupart des cow-boys du coin étaient réunis, avant de s’arrêter, baissant la voix pour ne s’adresser qu’à lui.

-Mais es-tu certain de ne pas vouloir rester plus longtemps avec ta famille ? J’ai nombre de choses à te dire mais ça peut attendre.

Après tout, cela faisait longtemps qu’ils ne les avaient pas vus. Et il pouvait aller admirer tous ces cow-boys tout seul s’il le fallait. Ils n’étaient pas loin du spectacle de toute façon.





Un Tout Ptit Récap

Mer se fait observateur et observe tout ce qui se passe comme la commère qu'il est. Il écoute la convo des italiens, charge un môme de prévenir pour Louisa histoire d'éviter du grabuge et propose à Thomas d'aller voir le rodéo parce qu'il a envie de profiter du spectacle.



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Meredith Claret
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Sam 26 Aoû - 17:15
89s' Silverstone Fair
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((tenue)) Parée de sa plus jolie robe pour l'occasion, trésor satiné préservé et très certainement démodé de son ancienne vie dans l'Est qu'elle avait entombé, l'institutrice de Silverstone flânait seule du côté des stands aux délices sucrés tout en souriant avec gourmandise. Sans surprise, c'était seule qu'elle était arrivée à la foire, cachant la mélancolie d'un cœur solitaire derrière des lippes joviales tout en épouvantant son visage à l'aide d'un épouvantail. Il y avait dans la brise chaude un brin d'insouciance et de légèreté qui flottaient, laissant ces derniers mois compliqués se faire balayer par le vent pour profiter tout simplement des festivités. Dans la foule, beaucoup de ses jeunes élèves venaient saluer joyeusement l'enseignante, tapotant même la tête du casse-coup de sa classe dans un élan de bienveillance pour ensuite se commander un verre de limonade. C'était dans ce genre d'occasions qu'elle pensait à sa jeune sœur laissée à Boston, le palpitant battant de quelques élégies tandis que les remembrances juvéniles raisonnaient à ses mémoires condamnées. L'Irlandaise paya alors le commerçant et apporta sa boisson à ses lèvres tout en observant la foire prendre vie sous son regard émeraude. Malgré une année qui s'était écoulée, la demoiselle avait encore du mal à parfaitement se sentir chez elle ici. Après tout, sa verve acérée et sa franchise déconcertante y était souvent pour quelque-chose, laissant le vert de ses iris scruter un instant les habitants en reconnaissant sans mal certaines personnalités influentes comme les Rosenbach. Elle n'enviait pas leur statut social, non elle avait que très bien connu cette caste gangrenée qu'elle préférait désormais éviter. N'était-ce pas les mieux habillés les plus orduriers ? Cette pensée lui arracha un sourire tandis qu'une de ses élèves venait l'attraper par la main pour la tirer vers le manège de bois. « Norma-Jean doucement ! » S'exclama l'enseignante qui terminait rapidement sa boisson pour se laisser finalement galvaniser par la bonne humeur de la petite blonde.

Face au carrousel, mains sur les hanches, elle observa un instant les pans de sa robe et le cheval de bois avec un peu d'appréhension au vu des problèmes logistiques que cela pourrait engendrer. Le propriétaire du manège lui adressa même un regard compatissant tandis qu'elle montait en amazone sur l'équidé boisé après avoir payé un tour à sa jeune élève. Accrochée fermement à la barre, elle se laissa alors transporter dans cette ronde rocambolesque, fermant même les yeux pour condamner un instant au silence ses songes-creux et profiter de l'instant présent. Cela lui rappelait sa propre enfance avec Deirdre, le sourire de son père et cette sensation de liberté. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, le tour était déjà terminé et avec l'aide d'un cowboy galant, elle descendit de sa monture. Elle leva un instant les yeux au ciel, pour remercier les cieux de ne pas avoir chuté devant toute la ville en ajustant un peu son décolleté à l'abris des regards.

Reprenant ses flâneries, son regard accrocha alors le banquier, se remémorant alors tout ce qu'elle avait perdu dans le dernier braquage. Néanmoins, par pur courtoisie, la rousse s'approcha du quadragénaire pour le saluer car après tout, il était lui aussi la victime de cet odieux larcin et l'institutrice n'avait pas le cœur à l'accabler. « Monsieur Valentine. » Soupira poliment la demoiselle qui se protégeait des morsures cuisantes du soleil grâce à son ombrelle tout en accrochant le regard du dandy. « "Mais laisse-moi rire un instant, il m’en restera bien d’autres pour pleurer. " » citant John Keats du bout des lèvres, allégorie verbale pour tenter de mettre un peu de baume au cœur au banquier tandis qu'elle souriait en observant les gens s'amuser. « Vous devriez profiter de cette belle journée et laisser couler les jours mélancolies. Qui sait combien de temps va durer cette douce accalmie. »


Un Tout Ptit Récap

Vera est arrivée seule, dans sa jolie robe. Elle a fait un tour de carrousel avec une de ses élèves et croise Dante Valentine qu'elle salut poliment.



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Ven 1 Sep - 14:09
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Première règle.... fuir les lieux d'un crime... Laissons les Rosenbach assiéger le stand de la citronnade....
La gamine trône sur mes épaules, mon chapeau vissé sur sa petite tête. Elle pèse à peine le poids d'un moineau qui mange pas.
J’espère trouver un stand de confiserie. Les besoins d'une petite fille ne sont pas si compliqués...
Des sucreries pour lui faire oublier sa mission sacrée de défenseuse de l'ordre et de la loi... Des bonbons... c'est le pot de vin le plus agréable à payer que je connaisse...
Et je compte bien travailler à lui faire oublier cette étrange lubie de rentrer dans les forces de l'ordre...

Je m’apprête à serpenter dans la foule quand je suis saisis au vol par une voix. Celle de Billy...

« Marshall Murphy, m’sieur! J’suis content d’vous voir. Bonjour mam’selle Lizzie. Joli tire. »

C'est ça... Pourquoi tu crierais pas plus fort...?

« M’sieur, j’ai d’besoin d’votre aide pour arrêter une personne. Vous vous souvenez d’mon ancienne voisine de chambre? Erin Martin est son nom. Cette folle, pardon, m’sieur, cette femme est un fléau. Elle a réussi à m’échapper deux fois et son mari est d’mèche avec elle. Enfin. Il l’a laissé s’attaquer à un représentant de la loi… Moi. Deux fois! »


J'étais sur le point de l'envoyer promener. Et puis le nom d'Erin percute mon cerveau...

Un fléau... C'est un peu exagéré... Je dirais pénible. Mais elle a passé l'age d’être acheté par des sucreries. Hélas...

L’excitation de Billy me semble anormale quand il agite ses doigts devant mon nez.

« Elle s’est aussi attaquée à ma réputation. ».

C'est quoi cette propension au drame...? Est-ce qu'il aurait trop bu...?

« Puis elle a foutu l’bordel au stand de citronnade! »... « J’peux pas la laisser s’en tirer à nouveau. ».

Je hausserais les épaules si la petite ne m'en empêchait.

Si tu as laissé de l'argent là-bas, ils vont s'en remettre...

Je le vois prêt à partir en campagne...

Pars devant. On te suit...

Tout en marchand, je réfléchis. Il serait capable de lui faire du mal...
Elle est exaspérante. Mais si quelqu'un doit la corriger, ce n'est pas lui.
Tout en marchant, d'une main je sors de ma poche le lance-pierre et de l'autre une bille. Je tends l'arme et les munitions à l'enfant.

Garde bien mémoire la tête du blond agité... Quand je te le dis, vise sa tête.

Je n'ai pas la trace d'une inquiétude. Il a le crane dure... et ça donnera à Erin le temps de déguerpir.



Un Tout Ptit Récap

@Billy Jackson a visiblement besoin d'aide pour "chasser" @Erin Murphy .... mais demander de l'aide à son frère pour cela n'est pas la plus riche des idées



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Thomas Rosenbach
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Sam 9 Sep - 12:24
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La proposition de Meredith convient parfaitement à Thomas même s’il se doute que l’intérêt de son compagnon pour le Rodéo est bien différent du sien. L’aîné des Rosenbach y voit un divertissement bienvenu où l’attention du public sera portée sur l’attraction elle-même et non sur son arrivée, du moins il l'espère. La discipline ne suscite chez lui aucun attrait particulier en tant que telle. Il préfère avoir une relation plus paisible avec ses partenaires équins, avec de longues balades dans la campagne environnantes et quelques courses endiablées si son humeur ou la compagnie s’y prête. Il doit néanmoins admettre que la dextérité et le courage des participants est remarquable, bien que cela se confonde souvent avec un manque total de considération pour leur propre sécurité.  
Thomas emboîte donc le pas à son ami, profitant de ces instants pour prendre de ses nouvelles.
“Merveilleuse idée, c’est exactement ce qu’il me fallait ! Tu n’avais pas mentionné d’assistante dans tes dernières lettres, je me trompe ? Est-ce une nouvelle association ou essayais-tu de me la cacher ? ”, la voix teintée d’une fausse indignation destinée à redonner le sourire à Meredith qu’il trouve bien trop calme à son goût. En réalité, Thomas est ravi d’apprendre que les affaires de son compagnon marchent si bien qu’il peut employer du personnel. Cela démontre aussi qu’il commence à avoir des attaches à Silverstone et qu’il sera peut-être moins sujet à la bougeotte qui l’avait gagnée ces dernières années.  
“Ne t’en fais pas pour ma famille, j’aurais amplement le temps de passer du temps avec eux plus tard dans la journée. ” Thomas le rassure-t-il en adressant simultanément un geste de la main à Mila pour prendre congé. “Là, tout de suite, j’ai envie d’une ambiance légère en bonne compagnie et je sais que tu es l’homme de la situation ! ”, ajoute-t-il en plaçant une légère tape dans le dos de son compagnon.
Les deux compères continuent ainsi à deviser en chemin, déambulant entre les stands qui deviennent de plus en plus animés à mesure que la journée avance. Thomas se surprend même à fermer les yeux un instant pour assimiler tous les bruits et odeurs si familiers et pourtant différents de son souvenir. Si lui avait changé ces derniers mois, il n’était pas le seul. Silverstone continue elle aussi à évoluer, accueillant continuellement de nouveaux visages, surmontant les épreuves pour pouvoir offrir des moments de convivialité comme aujourd’hui. Avec un peu de chance et de débrouillardise, il devrait pouvoir y trouver de nouvelles opportunités. Après tout, il a déjà de belles cartes en main, il suffit qu’il sache bien les jouer.





Un Tout Ptit Récap

Thomas se rend sur le site du Rodéo avec Meredith et prend des nouvelles.



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Thomas Rosenbach
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Jeu 28 Sep - 23:17
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La contemplation des chevaux m'apaise . J'étais vaguement inquiète par la préparation du rodéo et eds chevaux. Certains cowboys ont la détestable habitude de placer des petites piques sous la selle de leurs montures pour les faire sauter plus haut.
Je prends le temps de me rassurer en assistant à la préparation des animaux. Même si ce ne sont pas mes bêtes, je n'aime pas le travail mal fait, et la cruauté gratuité.
J'ouvre mon ombrelle et je marche tranquillement le long de la palissade.

Mais la sérénité n'a qu'un temps. Je reprend le chemin de la foire et de son tumulte. Je longe un stand d’où émane une forte odeur d'alcool. Une voix m'interpelle

Ma p'tite dame! Vous voulez un verre de vin chaud?


Je me fige et fixe une dame d'un certain age en train de tourner à l'aide d'une énorme louche dans une marmite géante un liquide sirupeux et odorant. J'aime les épices, leurs couleurs, leurs odeurs... c'est plus fort que moi.
Je me dirige vers  la femme aux allures de sorcière, comme hypnotisée.

Le parfum  qui émane de mon verre embaume l'air que je respire. Une douce chaleur envahit mon corps à la première gorgée. Le bienfait de cette boisson vaut son prix.... Mon esprit qui pesait l'instant d'avant le poids d'un âne mort, est désormais aussi léger qu'une plume.

Bon.... je ne dis pas que je suis désormais remplie d'amour pour l’humanité, mais je pourrais presque trouver du charme à Louisa.
L'alcool m'a toujours mieux réussit que pour Jonas. Je suis prise d'une envie aussi violente qu'inattendue de voir mes enfants. Mais je vais devoir pour cela traverser de nouveau la foire...

Je respire un grand coup quand je le faisais enfant  avant de plonger dans le Loch Ness.

Au bout de quelques pas, j'aperçois une file d'attente composée d'hommes et de femmes de tous les ages et de toutes les conditions sociales.

Je dédie mon plus beau sourire à une brave  dame qui ferme la file.

Une attraction?

La dame me renvoie mon sourire

On parle d'une gitane dont la clairvoyance est stupéfiante.

Cela m'arrache un sourire...
Pourquoi pas... Mes enfants peuvent attendre quelques minutes....



Un Tout Ptit Récap

@Erin Murphy .... drôle de gitane



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