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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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The annual fair ball | sujet commun (event I)
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Lun 21 Sep - 13:02

(the annual fair ball. )
D’abord la fête. Maintenant le bal. Elle s’était encore une fois complètement laissée entraîner. Est-ce qu’elle avait envie d’être ici ? Non. Est-ce qu’elle avait envie d’enfiler ce corset ? Non. Et pourtant elle allait le faire. Elle soupire. Très longuement, observant la robe qui traîne sur son lit. Elle a loué une chambre à l’auberge.

Fatiguée, elle enlève sa ceinture, son foulard, puis sa chemise et enfin ses chaussures et son pantalon. Elle s’observe dans le miroir sale et fissuré. Elle a tellement maigri depuis le Golden Cat. Mais elle s’est musclée aussi. Elle n’est plus la même femme. Derrière elle se trouve un bac rempli d’eau froide. Pour l’occasion… elle allait prendre un bain. Un vrai, avec du savon. Se laver à la rivière dans la montagne s’était bien mais ça n’enlevait pas toutes les crasses. Elle se plonge dans l’eau qui n’est pas aussi fraîche que sa source. Elle rentre vite puis met sa tête sous l’eau. Quelques secondes plus tard, elle est déjà en train de se savonner avec de grands gestes. Et enfin, elle sort, propre. Elle a même lavé ses cheveux.

Elle se laisse sécher à l’air libre, marchant dans la pièce à la recherche de ce dont elle allait avoir besoin pour sa tenue. Elle avait tout prévu en descendant de sa montagne et avait songé à glisser son cadeau d’au revoir. Les filles lui avaient acheté une jolie robe. D’un bleu ciel. Elle était très simple et très élégante. Elle ne l’avait jamais mise. Elle observe le tissu étalé sur son lit. Elle réfléchit longtemps, elle pouvait encore se rétracter après tout… Mais elle ne le fait pas. Elle ne voulait pas décevoir Logan et Isaac. Alors elle enfile des dessous puis met son corset comme elle le peut. Elle ne le sert pas trop au cas où elle doive s’enfuir en courant. Et puis elle enfile sa robe par-dessus. Elle n’oublie pas de glisser son colt sous ses jupons, bien calé contre le haut de sa cuisse. On ne savait jamais. Elle passe ensuite au maquillage. Rien d’extravagant, elle n’est pas là pour écarter les cuisses ce soir. Elle fait comme Anne le lui a appris il y a tant d’années : un peu de rouge sur les lèvres et de quoi relever le bleu de ses yeux. Elle s’arrête là. Pas de khôl, pas de rose sur les pommettes.

Puis ça toque à la porte et son coeur s'arrête. Etait-elle vraiment prête à être revue portant ce genre de tenue ?



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Lun 21 Sep - 23:01




The annual fair ball



Le bal. L’heure a sonné. Et si ce soir je ne suis pas vêtu de mon éternelle chemise bleue, c’est pour mieux enfiler une tenue de serveur. Une queue de pie atroce, une chemise stupide, un gilet bien trop serré et un nœud papillon à deux balles. Je fais croire que c’est ma tenue de balle mais j’annonce à Isaac, alors que nous sommes en chemin pour la chambre de Jean, je lui tapote sur l’épaule. " Quoiqu’il arrive ce soir, tu restes avec Jean. Et rappelle-toi, on ne se connaît pas. Donc tu calmes tes mains baladeuses. Je ne serais pas là pour te tirer d’un mauvais pas pour une stupide montre à gousset. " Je tire un peu plus sur l’épaule d’Isaac pour le forcer à me regarder, me stoppant alors que nous sommes juste devant la porte de Jean. " Promets le moi… " Mon regard en dit long. J’ai un plan. Et moins il en sait, mieux il se porte. Le silence a trop duré et Jean va finir par nous attendre.

Je frappe à la porte de la blonde, attendant qu’on vienne nous ouvrir. " Passe-moi ton colt. " dis-je, faisant face à la porte. Je fronce les sourcils et tourne la tête doucement vers Isaac. " Tu ne l’as pas… ‘oublié’, pas vrai ? " Dieu sait ce que ce gosse va finir par me faire faire…



By Hell.
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Mar 22 Sep - 16:26


Everybody & D. Isidora Shapres

L'invitation faite à la jeune femme était des plus déplacés, en soit Isis le savait bien. Mais elle était ainsi, ne se préoccupant plus vraiment de ce qui se faisait ou non avec le temps elle avait appris que les apparences, n'étaient que cela, des apparences. Mais la réaction de la jeune femme fut immédiate. Et si le cœur d’Isis fut légèrement touché, son visage afficha un sourire. Certaines d'une telle réaction. @Viola Scott était pourtant poli et avait indiqué de ne pas vouloir danser pour l'instant. La doctoresse remit sa main derrière son dos. Indiquant que ce n'était pas grave. Restant ainsi un instant face à la jeune femme. Le regard poster sur la foule qui s'amassait alors. Elle remarqua le regard d'un jeune homme, un Rosenbach posé en leur direction. Isis n'était pas assez idiote pour pensée que ce regard était pour elle. Non, elle, la femme docteur était invisible. Mais elle se pencha légèrement vers Viola comme pour lui faire une légère confidence.

« Je crois bien que votre beauté innée a attiré l'œil d'un gentilhomme. Vous avez bien fait de refuser mon invitation. »

Relevant le nez, un regard vers @Friedrich Rosenbach à son tour, elle souri amuser avant de se détourner de nouveau vers son herboriste favorite.

« Je crois qu'il s'agit en plus d'un Rosenbach, Frédérick, si je ne dis pas de bêtise. Comme vous êtes chanceuse d'attiré son attention. Je ne vais pas vous accaparer plus, je crois que vous ne rester pas longtemps seule ce soir. »

D'un léger geste de tête Daphnaé, indique qu'elle n'en veut pas à la jeune femme et même au contraire qu'elle est heureuse pour elle. Quittant donc Viola Naé s'avance plus vers la piste de danse. Elle y voit une jeune fille danser seule. Peut-être devrait-elle faire de même. Au fond, elle sait que beaucoup l'ignorent volontairement. Si ce n'est son métier, sa beauté fatale ou encore sa cicatrice laisse le cœur de beaucoup de gens amère envers sa personne. Mais elle en a à présent l'habitude. S'accoudant à un dossier de banc, elle observe la foule, ceux qui dansent. Ils sont beaux, dans ce même rythme, dans cette même mélodie, dans une quinconce presque symétrique a tourné encore et encore. Cela lui rappel son mari. Il n'était pas bien fin, mais il aimait la danse. De ce fait, ils s'amusaient souvent à danser au coin du feu de leur cheminé après une grosse journée à leur ferme.
436 mots - fiche by Summers -


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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 2 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Mar 22 Sep - 19:10
Clyde était vraiment très surpris par la présence de Mae. Lorsqu'il avait quitté le campement quelques jours plus tôt pour rejoindre sa sœur, jamais personne n'avait mentionné un quelconque plan se déroulant durant la foire, et encore moins pendant le bal. Faire partie de cette bande avait ses avantages, mais le manque de communication qui y régnait commençait clairement à taper sur les nerfs du brun.

Faisant danser sa patronne avec le peu d'aisance qu'il possède en valsant, l'écossais est impatient d'en savoir plus. Mae lui dit alors quelle n'est pas ici ce soir pour s'amuser, ce dont il se doutait déjà. Dans quel merdier allaient-ils tous se fourrer ce soir ? La jeune femme avait-elle pris en considération les forces de l'ordre qui étaient de sortie pour le bal ? Et ceux d'entre eux qui étaient recherchés dans d'autres états ? Il serait facile pour les badauds de décrire leurs visages aux autorités si les choses venaient à déraper... Est-ce d'ailleurs pour ça que Sean porte un masque ? Clyde se garde bien de fortement soupirer, mais ce n'est pas l'envie qui lui manque - surtout en pensant à tous les risques qu'ils prenaient à vouloir faire leurs œuvres lors d'un tel événement. Et les Hennessy dans tout ça ? Le hors-la-loi s'était frotté à bien des gangs ces dernières années, mais il devait avouer que l'organisation des bandits de Silverstone était irréprochable. Du moins, extérieurement.

Mae lui dit alors qu'elle compte sur lui si ça tourne mal. Clyde serre la mâchoire, lorsqu'elle ajoute qu'il ne doit pas hésiter à ouvrir le feu sur les pauvres gens présents pour les festivités. Sans s'en rendre compte, il jette un coup d’œil dans la direction de Miss Kearney. Le brun n'est pas en position de contredire les ordres de sa cheffe, alors, il se permet simplement de répondre : « Hmm... j’espère vraiment pour eux que j'aurais pas à ouvrir le feu. T'es sure de ton plan, Matthews ? »

Son regard bleu glacier vient s'accrocher à celui de la jeune femme. Il ne veut pas avoir à faire d'innocents des dommages collatéraux. Il est peut-être bon tireur en temps normal, mais une foule en panique... c'est dangereusement incontrôlable. « J'vais te couvrir, t'en fait pas pour ça. », ajouta-t-il en venant déboutonner sa veste, juste assez pour qu'elle puisse apercevoir les holsters d'épaules croisés par-dessus sa chemise, et les colts lustrés qui y sont précieusement rangés.


Clyde King
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
Messages : 195
Faceclaim : Halle Bailey
Crédits : Moontea
DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 22 Sep - 19:49
Isaac était ailleurs depuis qu'il était descendu de cette fameuse montgolfière. Il lui était impossible de s'ancrer dans le présent. Toutes ses pensées le ramenaient inlassablement au contact des lèvres du jeune homme sur les siennes. Il n'en avait pas parlé à Logan, ni à Jean. Et il ne comptait pas vraiment le faire. Pourtant, ce n'est pas dans ses habitudes de leur cacher des choses... surtout aussi importantes à ses yeux. Il était revenu à l'auberge avec les joues rouges et le cœur palpitant. Ses acolytes avaient certainement mis ça sur le compte de la chaleur et de l'adrénaline due à la hauteur, car ils ne semblaient pas avoir remarqué son changement d'attitude. Il faisait de son mieux pour paraître calme et impliqué dans ce qui allait se jouer ce soir, mais il n'y arrivait pas. Si en temps normal, il aurait certainement reproché à Logan de ne pas lui en dire plus sur les agissements du gang, il était d'avantage préoccupé par l'idée d'avoir à recroiser le jeune Rosenbach. Étrangement, il en était même mal à l'aise...

Ils se dirigeaient donc vers la chambre de Jean lorsque Logan le ramena à nouveau dans le présent ; en lui demandant de rester avec cette dernière coûte que coûte. Le jeune homme avait envie de répliquer qu'il n'était plus un enfant, mais préféra se taire lorsque Rogers mentionna ensuite que, cette fois, il ne lui sauverait pas les fesses pour une stupide montre à gousset. Le gosse ravala sa fierté, peu fier de l'incident avec le croc-mort, et épousseta sa fidèle casquette avant venir la caler sur ses boucles brunes, pour finalement la rabattre sur ses yeux. Le hors-la-loi lui fit alors promettre d'obéir à ses ordres, et Isaac se contenta de marmonner un « Oui, m’sieur » forcé, tout en jetant un regard entendu dans sa direction, suivit d'un bruyant et presque insolent soupir de lassitude.

Tous deux maintenant arrivés face à la porte de l'Irlandaise, Isaac évite le regard de son grand-frère. Il ne sait pas ce qu'il manigance dans sa tenue de pingouin à deux balles, mais cela ne présage rien de bon. Il n'aime pas ça. Alors, lorsque celui-ci lui demande de lui donner son colt, Isaac ne réagit pas immédiatement. Il fronce fortement les sourcils, bien trop expressif pour son propre bien, et déglutit. Son instinct lui hurle d'écouter ce mauvais pré-sentiment, mais Logan insiste, jusqu’à lui demander, avec un ton de reproche, s'il n'a pas oublié l'arme en question.

« Non, je l’ai… », grommelle Isaac malgré lui, toujours sans le regarder. Il glisse alors sa main sous sa veste et en sort le petit calibre. Isaac sait tirer, mais il n'aime pas cette arme. Ni aucune autre. Il ne se sent pas plus puissant avec, ou plus en sécurité. Il ressent juste le poids des dégâts qu'il peut infliger en s'en servant, et de la fatalité d'une possible mort sur la conscience. Le petit brun regarde alors le flingue quelques secondes, avant de le glisser dans la paume du barbu. À ce moment là, toute allégresse restante de son instant hors du temps avec le fils Rosenbach s'est envolé. Impatient d'en finir avec ce moment, il frappe à son tour à la porte de la blonde. Toujours pas de réponse. Il ajoute alors un : « Jean, c'est nous ! », tout en essayant d'ouvrir la porte, mais il se rend compte que cette dernière est fermée. « P't'étre qu'elle voulait éviter d'avoir droit à des remontrances elle aussi... », ose-t-il ajouter.
Consuelo Ricci
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Mer 23 Sep - 4:22
Le Wild Horse avait annulé tous ses spectacles. Au cours de la foire annuelle de Silverstone, des gens de New Hanover et West Esperanza viendraient en grand nombre pour profiter de ses attractions et les commerces de la région feraient des profits phénoménaux… Sauf Le Wild Horse. Son excentrique propriétaire avait décidé que contrairement à tous les autres, ses employés méritaient de profiter des festivités et de se reposer. Un mauvais coup d’affaires à première vue, un excellent moyen de s’assurer la fidélité et le dévouement de ses artistes pour l’année à venir.

Ainsi, lorsque Wes avait invité Xue au bal de la foire, quelques jours plus, elle avait immédiatement refusée, croyant à une plaisanterie… Mais se trouvait à présent audit évènement, vêtue d’une nouvelle robe et accrochée au bras de son patron. Bien que la belle ne cessait de se répéter qu’il ne faisait que veiller au bien-être de l’une de ses artistes vedettes, elle était heureuse que ce soit elle qu’eût choisie le cowboy à la peau ébène pour la soirée. Elle refusait de se l’avouer, mais au cours des trois dernières années, la musicienne avait développé des sentiments plus que professionnels pour son patron. Sentiments qu’elle refoulait néanmoins chaque fois que Wes se montrait charmant avec d’autres jeunes demoiselles. Elle ne pouvait lui en vouloir. Il était jeune et séduisant et elle… Elle évitait soigneusement de souffrir à nouveau. Après tout, la seule promesse que lui avait jamais faite le tenancier du Wild Horse était de la protéger du Cercle DAC… Promesse qu’il respectait toujours après trois années…

« Nous y voilà… », annonça Xue inutilement lorsqu'ils arrivèrent non loin des musiciens dont la musique enivrante faisait déjà danser plusieurs couples.

@Wes LaFarge
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Mer 23 Sep - 14:24


Everybody & M. Elizabeth Little

Elizabeth était heureuse, elle l'avait toujours été dans son malheur certes. Mais ce soir elle avait l'impression d'être digne des jeunes gens de son âges. Libres enfant lâcher dans la nature. Si elle ne se privait depuis déjà bien longtemps plus des barrière de sa maisonnée ou de son statue. Elle avouait qu'être ici était un petit miracle et elle en profitait à sa façon. Tournoyante toupie un peu à l'écarts du gros des danseurs pour ne pas déranger mais non loin quand même pour faire partie de leur groupe en un sens. Elle ne s'était pas rendu compte, le nez levez au ciel noir mouchetés d'étoiles qu'elle avait tournoyer presque jusqu'au bar. Un miracle qu'elle n'est encore percuté personne. Peut-être était-ce les gens qui l'évitait. Elle s'en fichait bien au fond. Du moins jusqu'à présent ou ses bras en crois tournoyant toujours doucement mais surement elle venait de percuté quelqu'un. La stoppant immédiatement dans sa petite danse. Rabaissant le visage, son evironnement tournait un peu, trop, si bien qu'elle dû s'accroché un instant à la femme (@Kathleen I. Kearney ) qui s'excusait déjà.

« C'est moi, pardon, je prends plus d'espace que je ne devrais. Et je m'étonne que vous soyez la première que je percute. »

Lâchant enfin le bras de la dame, Eliza reste un instant encore un peu sonner. Secouant la tête non gracieusement, mais efficacement elle. Fière de sa magnifique robe, elle se laisse même à une petite courbette comme il semble être d'usage. C'est du moins ce qu'elle pense.

« Enchanté, Elizabeth Litte. Je suis navré vraiment, j'espère ne pas vous avoir causé de traumatisme. C'est la première fois que je peux danser ainsi, que j'assiste à un bal et j'en suis un peu trop tout retournée et joyeuse. »

Son visage est souriant et lumineux. Elle détourne un peu les yeux pour se rendre compte de son environnement. À donc elle est vers le bar et buffet. Elle n'avait pas encore mangé de la journée si ce n'était une belle pomme d'amour mais c'était il y a des heures. Et les biscuits présents lui faisait un peu d'œil. Puis cette danse circulaire lui avait donné soif. Ses grands yeux ravis elle les détourna de nouveau vers la femme. Un grand sourire comme pour l'invité ou s'excuser de déjà fondre vers le bar. Demandant combien elle devait pour un biscuit et un verre de jus de fruit. Elle savait n'avoir que peu de sous alors devait faire attention à ses dépenses. Bon, c'était pile ce qui lui restait. Tant pis, il n'y aurait pas de seconds verres. Mais son ventre lui criait famine et sa gorge sécheresse.

Son biscuit en main près du bar Eliza se détourna pour regarder la piste de danse et les gens qui arrivaient. Elle croisa un regard particulier en sa direction et celle de sa compagne du moment. Celui de @Clyde King. C'était l'homme, dans son souvenir, que Lisebeth avait percuté doucement en arrivant sur place. Elle leva les épaules, elle ne le connaissait pas, il n'avait fait aucune remarque et si maintenant, il regardait en leur direction, ce n'était sûrement pas pour elle. Croquant dans son gâteau un instant la rousse repensa à son amie @Jean Eoghan. Elle ne l'avait pas revue de la journée. Alors qu’Eliza s'était promis d'essayer de la retrouver. Se demandant si elle viendrait à un tel événement. Était-ce vraiment son genre. Eliza ne jugeait pas, mais la femme semblait peu de ce style. Enfin qu'importait. Reposant ses yeux et son esprit sur Kathleen Eliza lui proposa généreusement une partie de son gros biscuit en le coupant en partit en deux sur la fin, là où sa mâchoire n'avait pas encore croqué.
664 mots - fiche by Summers -


PS : la robe de Eliza.
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Mer 23 Sep - 14:38
Let's celebrate

Mae n’en revient pas. Lui aussi se permet de douter d’elle, de ses capacités. Tout cela lui est insupportable. Elle évolue dans un milieu où elle doit toujours faire ses preuves. Trop dure, trop exigeante, pas assez clémente, trop ambitieuse, pas assez souriante. Cette liste n’est qu’exhaustive comparé à tout ce qu’elle a pu entendre depuis des années. Bien trop d’injonctions pour une si petite personne.

Elle ne lui demande pas s’il a des interrogations concernant son plan, elle lui demande d’agir en cas de besoin. Elle a tout prévu, même les imprévus. Les Hennessy n’auront aucun intérêt à tirer, ils sont chez eux, ils ne peuvent pas se permettre un tel scandale dans leur ville. Les hommes du sheriff seront en sous-effectif. Ils seront tenus par l’union d’un soir Hennessy/O’Reilly. Le reste … C’est le plus bancal mais dans tous les scénarios qu’elle a imaginés, rien de catastrophique.
Elle a conscience de mettre les hommes qu’elle a emmené avec elle en danger, de mettre Clyde en danger et de se mettre elle-même en danger. Mais c’est la vie qu’ils ont décidé de mener. Ils en connaissent les risques. Et si elle doit y laisser sa vie, alors, ainsi soit-il. Elle mourra avec le plus de dignité possible en ayant vécu comme elle l’entend. Quand peu de choses nous raccrochent à la vie, il est logique de penser ainsi. C’est sa logique à elle. Mae Matthews ne déroge pas à la règle. Elle n’a pas grand-chose à perdre.

Bien évidemment, elle non plus n’espère pas qu’il aura à ouvrir le feu. Elle a bien conscience que sur cette place, toutes les catégories sociales sont réunies. Et non uniquement celle qu’elle vise.

L’agacement se lit sur le visage de Mae, elle ne peut le cacher. La pression de la soirée, sa brouille avec Sean et maintenant la remise en question qu’il lui impose. Elle parle cependant plus bas d’un ton sec.

« Je te demande simplement de tirer sur les Hennessy s’ils bougent. Evidemment que j’en suis sûre. »

Tout est réglé comme du papier à musique. Elle veut bien mourir, mais pas bêtement. Elle aussi vient ancrer son regard dans le sien. Le brun de ses yeux tire vers le noir. Plus petite que lui, elle est obligée de relever un peu la tête. Elle le sait fiable, il ne fera rien contre elle. Elle s’imagine bien que ce ne doit pas être évident de ne pas savoir tout ce qu’il va se passer. Mais, elle le sait intelligent pour comprendre quand il le faudra. Enfin, elle espère.

Elle baisse alors ses yeux dans la direction qu’il indique discrètement. Elle en était sûre. Il ne sortirait jamais sans. Elle lui sourit en même temps que la musique qui s’arrête. Enfin, son corps va s’éloigner du sien, elle va pouvoir respirer. Elle cherche du regard Kathleen, puis le regarde à nouveau. Elle ne sait pas ce qu’il y a entre eux, le degré de connaissance qu’ils ont. Mais, elle sait qu’elle n’est pas forcément arrivée au bon moment. Elle sent ce genre de choses, elle est habituée au malaise.

« Allez, va la retrouver. »

Elle tire alors une cigarette de son corsage et l’allume en s’éloignant de la piste de danse. Intérieurement elle se rassure. Tout va bien se passer. Comme ils l’ont imaginé.

lumos maxima
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Jeu 24 Sep - 19:32
Il ignorait pourquoi elle avait soudainement décidé de venir de l’autre bout du monde. Ce n’était pas la première fois qu’il partait en voyage pour ses recherches, et jamais cela ne s’était produit auparavant. Pourtant, il se sentait infiniment heureux de la revoir. Un sourire illumina son visage lorsqu’elle se retourna et l’aperçut enfin, lorsqu’ils furent dans les bras l’un de l’autre. Malgré les années passées, il éprouvait toujours autant de joie à être en sa présence. Et il l’aimait, surtout. Certes, cet amour n’avait rien de romantique, leur mariage n’était pas de ceux dont on pourrait écrire des romans ou des chansons, mais un lien existait entre eux qu’il ne partagerait sans doute avec nulle autre personne.

Elle était ravissante, comme toujours, et elle avait le teint particulièrement frais pour quelqu’un qui venait d’effectuer un si long et pénible voyage. Il sortit son étui à cigarettes à son tour, trop tenté en la voyant elle-même fumer. « M… merci beaucoup Mrs Watson » Il lui sourit, amusé, tout en écoutant ses déboires. « T…tu as bien fait. J’ai l’impression que les f…festivités vont durer un moment… » Et ce n’était pas lui qui allait s’en plaindre. Il était ravie d’être là, de voir toutes ces personnes se réunir et célébrer. Il avait cru comprendre que cet événement était annuel. Il pouvait observer des individus de différentes catégories sociales échanger entre eux. Il songea avec un certain amusement à la tête qu’aurait fait son père s’il lui avait proposé d’en faire de même dans leur domaine.

Carolina l’interrogea au sujet d’Helen et Edwin arbora immédiatement un air malicieux. « Elle était en c…compagnie d’un homme qu’elle a l’air de beaucoup apprécier, j…je les ai laissés à la foire. J’imagine qu’elle ne va plus t…tarder. » Voir son amie amoureuse avait été aussi étrange que réconfortant. Bien sûr, il ignorait quelle était l’étendue de leur relation, mais s’il en croyait ce qu’il avait aperçu, les sentiments étaient réciproques.

Il avisa la foule des danseurs, puis son épouse et lui tendit la main. « M’accorderais-tu cette d…danse ? »

@Carolina Watson
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Ven 25 Sep - 12:25
À peine avait-il commencé à faire le repérage des lieux, constatant le nombre de forces de l’ordre, les armes à disposition ainsi que les cachettes possibles que son homme de main revint vers lui pour lui faire la commission. Clyde semblait fort occupé ce soir et même s'il s'était rendu au bar comme convenu, il semblait naviguer entre les femmes ce qui le rendait inapprochable. Après quelques discrètes œillades, l’aîné O’Reilly parvint pourtant à capter son regard l’espace d’une seconde et se contenta de bouger ses lèvres pour faire parvenir son ordre. « Watch her » Une simple consigne au double sens : surveille et protège. Il était inutile d’en dire plus, de forcer la rencontre et l'échange entre eux dans ce lieu public où tous les comportements étaient décortiqués par la haute société. Un hochement de tête plus tard et les deux hommes semblaient s’être entendus. Du moins, c’est ce que Sean préféra croire, sachant pertinemment que la caractérielle Matthews n’en ferait certainement qu’à sa tête, une fois de plus. Il aurait peut-être dû la laisser se dépatouiller, risquer de prendre une balle pour son culot mais au fond, une part de lui restait profondément attaché à la brunette et il ne pouvait s'empêcher d'être légèrement inquiet. Quelque part, Sean osait espérer que si les choses tournaient mal, ce serait son ordre qui lui sauve la peau et non l’intervention divine d’un autre preux chevalier. Un désir osé et profondément égoïste pour celui qui n'avait jamais osé dévoiler ses sentiments naissants, fait tout à fait cohérent avec la personnalité du chef de clan.
L’absence de Killian lui tiqua alors, lorsqu’il s’imagina un instant que ce soit plutôt lui qui prenne toutes les attentions et les remerciements de la brunette en cas de sauvetage. Finalement, cela l’arrangeait vraiment bien qu’il ne soit pas présent ce soir. De tels événements n’étaient pas la tasse de thé de son cadet, hormis lorsqu’il souhaitait faire une rencontre d’une nuit ou se remplir la panse d’alcool fort. Un frère plutôt lunaire ma foi, en comparaison de son aîné, si éblouissant qu'il en venait parfois à s'étourdir lui-même.
Ce fut alors la jolie Rosenbach qui brisa ses songes lorsqu’elle abandonna impoliment son cavalier pour venir à lui dans un culot qu’il ne lui connaissait pas encore. L’œil brillant et le comportement d’une jeune fille en fleur, bien loin de son habituel port de tête guindé, Louisa l’aborda avec assurance, presque certaine de l'avoir reconnu malgré son apparence légèrement modifiée et les années qui s'étaient écoulées.

« Sasha O’Bailley, annonça-t-il en usant de son alias, espérant à la fois la perturber de plus belle tout en maintenant sa couverture face aux oreilles curieuses qui les entouraient. »

Il lui offrit un baise main et décela à l’odeur de ses délicieuses mains que la blondinette avait déjà apprécié quelques verres depuis le début de la soirée. Si beaucoup s'en seraient offusqués, n'appréciant pas un tel comportement chez une jeune femme de bonne famille, Sean ne pouvait que s’en satisfaire. Il aimait découvrir de nouvelles facettes chez Louisa et s’imaginer quelle femme de caractère elle aurait pu être au campement du clan et ce, malgré son refus de le prendre pour époux. Les premiers mois avaient été difficiles après la fin de leur chaste idylle et le bandit s'était alors réfugié dans les bordels pour noyer la peine qu'il avait réussit à garder totalement secrète mais depuis, il pensait avoir pardonné et oublié. What a fool...

« Crois-moi Rosenbach, tu en ignores encore beaucoup à mon sujet, glissa-t-il à son oreille. Une danse, exigea-t-il tout à coup en entendant un air de musique latine résonner. »

Sans attendre de réponse, O’Reilly s'empara de la taille de Louisa et l’entraîna au milieu de la piste, prêt à se donner en spectacle dans une danse qu'il espérait presque lascive. Les regards ne le gênaient pas le moins du monde, il s’imaginait même que le tango qu’il provoquait permettrait potentiellement de retarder l’attaque programmée par Mae et les Hennessy. Et pour une fois qu’il jouait le beau rôle dans l'histoire, Sean était prêt à absolument tout.
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Sam 26 Sep - 17:21




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Scarlett irait faire le tour des personnes présentes au bal. Avant cela, la jeune femme s'était dirigée auprès de sa famille après avoir fait signe à Louisa de sa présence et un sourire à Isidora. La rouquine salua ensuite sa mère et son frère. Le benjamin de la famille (@Friedrich Rosenbach) la complimenta sur sa robe. Scarlett ne pu s'empêcher de sourire face à cette petite attention.

« Je vous en remercie. »
puis elle ne pu s'empêcher de le taquiner gentiment : « Vous savez parler aux femmes, elles vont vous tomber dans les bras ce soir. » La demoiselle ignorait tout des penchants de son petit frère envers la gente masculine sinon elle aurait été plus délicate dans ses propos. La jolie rousse étant suffisamment ouverte d'esprit pour son temps, aurait peut-être pu comprendre son frère à ce sujet si tous les deux avaient eu l'occasion d'avoir cette discussion. Le sujet n'étant pas présent ce soir, les mondanités étaient plutôt de mises. Leur mère (@Mila Rosenbach) appuya les propos de son frère concernant sa robe. Scarlett préférait s'habiller simplement, mais elle avait fait l'effort d'être irréprochable ce soir.

« Merci beaucoup mère. » la jeune femme la remercia indirectement aussi pour ne pas lui reprocher son absence de cet après-midi à la foire. Cela lui évitait un embarras et son envie de s'éclipser. C'est alors que Charles (@Charles Beaver) arriva à leur rencontre. Scarlett ne pu s'empêcher d'avoir un grand sourire. Son ami de toujours lui avait tant manqué ! Cette dernière avait également attendu une réponse à sa lettre, mais Beaver devait avoir de nombreuses occupations maintenant qu'il était fiancé.

« C'est un plaisir de te voir parmi nous. »

Scarlett en oublia la bienséance, ayant pour habitude avec Charles de parler simplement. Leur mère décréta qu'il était temps de laisser les jeunes ensemble et se retira. Un sourire amusé aux lèvres lorsque sa mère évoqua l'idée de ne pas abuser de quoi que ce soit. « Oui mère c'est promis. » enfin presque, tout dépendrait du déroulait de la soirée. La rouquine attendit que Mila s'éloigne afin de s'adresser aux deux hommes :

« Et bien messieurs que souhaitez-vous faire ce soir ? »




By Hell.
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Louisa Rosenbach
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The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 2 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
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Sam 26 Sep - 19:40
Elle savait que c’était lui (@Sean O'Reilly). Il était si étrange de le revoir après tout ce temps. Lui dire non avait été, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, une des choses les plus difficiles qu’elle ait eu à faire. A l’époque, elle savait que c’était le bon choix, le choix le plus raisonnable, celui qui lui garantirait l’avenir le plus certain. Elle avait d’ailleurs passé les mois qui avaient suivi à se remettre tout cela en tête, à chaque fois qu’elle sentait une pointe de regret remonter à la surface. Puis le temps avait passé, les années, et elle avait peu à peu laissé tout cela derrière elle avec la conviction qu’elle avait fait ce qu’il fallait. Et voilà qu’il lui suffisait de se retrouver face à lui pour que ses résolutions fondent comme neige au soleil tandis qu’elle se sentait transportée deux ans auparavant, comme si rien n’avait changé. L’alcool aidant, sans doute. Il n’empêche qu’elle avait suffisamment de présence d’esprit pour se demander ce qu’il faisait ici. Bien qu’elle ait une très haute opinion d’elle-même, elle doutait fortement qu’il soit là pour sa personne. Pas après tout ce temps.

Il se présenta à elle, usant d’un alias très similaire à son réel patronyme. Elle dut prendre sur elle pour ne pas éclater de rire face à ce choix et se racla la gorge. « Mr O’Bailley, enchantée de faire votre connaissance » répondit-elle sur un ton plus cérémonieux. Elle le laissa lui prendre la main, et ce simple contact eut un effet électrisant sur son corps, tandis que les souvenirs remontaient à la surface les uns après les autres.

Elle sourit, amusée, d’humeur joueuse. « Je n’en doute pas un instant. » Avant qu’elle ait pu prononcer toute autre parole, il l’entraina sur la piste de danse en un ballet pour le moins lascif. Il lui avait appris cette danse aux mouvements scandaleux deux ans auparavant. Elle en avait oublié le nom, et croyait en avoir également oublié les pas, mais son corps les retrouva instinctivement, se mouvant au rythme de son cavalier, entrainé par les notes.

D’ordinaire, jamais elle n’aurait accepté de se donner ainsi en spectacle devant toute la société de Silverstone, un spectacle qui de plus risquait de révéler le secret qu’elle avait si bien conservé jusqu’ici. Mais les effets de l’alcool semblaient lui avoir fait oublier toute prudence, et elle se laissait entrainer par ses mouvements qui s’harmonisaient avec ceux du bandit, à la fois grisants et si familiers.

Louisa Rosenbach
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Sam 26 Sep - 20:12
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Si elle avait pu s’en sortir, c’était grâce à Edwin. Il était plus qu’un époux, il était le phare qui lui avait indiqué le rivage alors qu’elle était perdue dans un océan dont elle ne voyait plus la fin. Patient, il avait su écouter et comprendre sa peine. Et, à son tour, elle avait été là pour lui, pour le soutenir, dans tout ce qu’il entreprenait. Elle admirait réellement cet homme.
Elle ne pu s’empêcher de sourire lorsqu’il glissa une cigarette entre ses lèvres. Ils ont le même vice. Elle le regarde, l’écoute, ils n’ont pas besoin de se voir tous les jours pour garder ce lien si fort qu’ils ont depuis maintenant cinq années. Il lui indique alors que la soirée risque de s’éterniser, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

« Et bien, ce sera l’occasion de revivre notre jeunesse ! »

Il est vrai que lorsque la bande d’amis était à Cambridge, il n’était pas rare que leurs soirées durent longtemps après minuit et parfois même jusqu’au petit matin. C’est d’ailleurs au détour d’une discussion tardive que Carolina avait eu l’idée de se marier avec Edwin. Ce dernier avait connu un scandale pour une histoire d’amour interdite, elle devait être mariée de force alors qu’elle reprenait enfin le dessus sur sa vie. Elle l’avait alors demandé en mariage, l’histoire était amusante, ils avaient bu il faut l’avouer, mais ils avaient fini par la prendre au sérieux. Quelques mois plus tard, elle devenait madame Watson, acceptant son destin qui se dessinait mieux que ce qu’elle espérait. Et lorsqu’il évoque une Helen amoureuse, elle est heureuse. Helen mérite tellement cela.

« Je vous laisse quelques mois et toute une vie semble se passer ici ! »

Elle rit alors d’un rire clair et pose sa main dans celle que lui tend son époux tout en jetant sa cigarette bien entamée. Evidemment qu’elle lui accorde cette danse, toutes les danses qu’il voudra. Silencieuse, elle se laisse guider en repensant au fait qu’elle soit ici. Elle n’ose pas lui dire pourquoi elle est là. Il y a en réalité deux raisons. Elle aimerait lui dire. En parcourant l’assemblée, elle ne reconnait pas son ancien fiancé. Il n’y avait pas d’intérêt pour lui à être ici. Elle hésite. Doit-elle en parler à Edwin ? Il ne serait pas fâché, mais elle le sait, il s’inquiétera. Elle ne veut pas de ça, parce qu’elle va mieux. Cette histoire est derrière elle, elle en est persuadée. Même si … Elle aimerait le revoir, sans vraiment savoir pourquoi.

Elle se décide alors à regarder à nouveau son époux et à lui parler.

« Edwin, j’aimerais avoir un enfant. »

Il ne doit pas s’y attendre. C’est un sujet qu’ils n’ont jamais réellement abordé. Carolina n’avait pas cette envie à l’époque de leur mariage. Et puis, il est vrai que cela ne pouvait pas réellement rentrer dans les conditions de leur mariage. Elle sait bien qu’un bal, une danse n’était pas le meilleur moment pour parler d’un tel sujet. Mais, cela lui évite de lui expliquer qu’elle a grandi dans les environs.

lumos maxima


@Edwin Watson
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Dim 27 Sep - 18:42
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Voici donc a quoi ressemble cette fameuse foire annuelle de Silverstone. C’était un mélange de familles de la bourgeoisie locale étalant leurs réussites à leurs voisins et de personnages plus... douteux. Être un joueur depuis tant d'années ne peut que m'obliger à observer. Être observateur est une condition pour gagner, savoir se retirer du jeu à temps et pressentir avec certitude si la personne en face de vous est un agneau, un loup, un renard ou une bête à abattre.
Et pour l'instant, je peux voir dans l'assistance beaucoup d'agneaux  et une véritable colonie de jeunes renards qui vont et viennent dans l'assistance.
Ne connaissant personne, je me dirige vers le stand des boissons, avec l'intention de boire un verre ou deux et de repartir.
Je ne me sens pas d'humeur à m'enfermer dans une salle enfumée pour jouer. Je pense reprendre le chemin du cirque après avoir bu. Je fais quelques pas et je suis stoppé net. Quelqu'un tient le bas de mon pantalon. Je baisse les yeux, stupéfait par cette attaque en traitre que je n'ai pas vu venir. Je croise le regard sans crainte d'une fillette de peut-être cinq ou six ans et qui est parvenue a forcé mon attention.


"Un problème Princesse?"

La petite blondinette tend son doigt en direction d'un mat planté  à coté du fameux stand de boissons. Son ballon avait choisi d'y enrouler sa longue queue comme un serpent, à un peu moins de deux mètres de hauteur.

"C'est la faute à qui?"

Elle pointe un groupe de gamins armé de pétards. Je souris en songeant à ce que j'aurais fait à leur age pour mettre la pagaille dans ce bal

"Les garçons... Tous des imbéciles."

Je baisse les yeux vers l'enfant. Et j'admire cette sagesse  précoce. Je l'entraine vers le mat

"On l'a joue comme ça. Je te mets sur mes épaules et tu attrapes ton ballon"

La fillette me regarde, puis le mat et son ballon. Elle semble évaluer  notre taille additionnée. Elle me fait signe de m'agenouiller. Et me voila à genoux devant cette reine miniature. Elle tend sa petite paume et je tape délicatement dedans

"Marché conclu"

Je me relève pour déposer mon chapeau sur la table, puis je reviens vers elle. Je la soulève comme une plume pour la mettre sur mes épaules. J'ai juste le temps de penser que ce mouvement à du découvrir mon holster placé contre mon poitrine et rendre visible la crosse brillante de mon colt. L'enfant attrape le fil de ses petits doigts. Je la pose à nouveau. Elle me fait une gracieuse révérence. Je récupère mon chapeau pour lui accorder un salut de fin de spectacle. La petite part en riant pour disparait dans la foule.
Je remet lentement mon chapeau tout en reportant mon attention vers le ba
l  
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Sam 3 Oct - 15:30
Ils avaient beau mener des vies souvent séparées, retrouver Carolina était un peu comme rentrer à la maison pour lui. Il devait bien l’admettre, il se sentait quelque peu perdu dans ce pays, ces contrées dont il ne connaissait en fait absolument rien. Il était le premier à reconnaitre qu’il ne s’était pas suffisamment préparé à ce qui l’attendait en venant ici. Néanmoins, il ne le regrettait pas une seconde, et encore moins depuis que son épouse était présente avec lui. Il ignorait combien de temps elle comptait rester ici, mais il espérait que son séjour durerait au moins plusieurs semaines, voire mois. Il éclata de rire à sa remarque. « Tu exagères, n…nous ne sommes pas si v…vieux. » Mais elle n’avait pas tort en un sens. Souvent, Edwin regardait ses propres souvenirs de cette époque avec une certaine nostalgie. Ses années à Cambridge avaient constitué une bouffée d’air frais après tant d’années d’existence au sein d’une famille qui le méprisait. Il y avait eu des moments sombres cependant, voire traumatisants, dont il avait réchappé grâce à elle et à sa proposition plus qu’inattendue.

Revoir Helen ici, puis Carolina dans ces terres étrangères, des années plus tard, était extrêmement perturbant et en même temps réconfortant, comme si le passé venait visiter le présent pour l’accompagner dans son voyage. Elle avait raison, de nombreuses choses s’étaient passées depuis qu’il était arrivé.

Il jeta sa cigarette à son tour et l’entraina sur la piste de danse, où sa maladresse habituelle sembla disparaitre. Néanmoins, malgré l’insouciance de ce moment, il ne put s’empêcher de remarquer que quelque chose n’allait pas chez la jeune femme. Elle semblait… ailleurs. Il hésitait à lui poser directement la question, ou à attendre qu’elle parle la première. C’est alors qu’elle sembla revenir sur terre et le regarda d’un air particulièrement sérieux.

Il aurait pu s’attendre à beaucoup de choses, mais certainement pas à cela. Il ne se rendit pas compte qu’il s’était arrêté de danser et la regardait, stupéfait. Avait-il bien entendu ? Durant un instant, il envisagea qu’elle ait pu rencontrer quelqu’un. Mais non, elle ne le lui aurait pas annoncé de cette façon. « T…tu… un enfant… mais… » Cette fois-ci, ses difficultés d’élocution n’étaient pas dues qu’à son seul bégaiement. Il tenta de se reprendre. « T…tu veux dire qu’on ait un enfant ? N…nous deux ? Tu es s…sûre ? » C’était donc la raison de sa venue. Il faisait de son mieux pour s’empêcher d’y croire trop fort, de s’emballer. Voilà bien longtemps qu’Edwin avait renoncé à cette possibilité, persuadé que malheureusement jamais il ne pourrait être père. C’était ainsi que ça devait être. Et voilà que Carolina faisait de nouveau naître en lui ce souhait enfoui.

@Carolina Watson
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Dim 4 Oct - 13:55
L’agacement que Clyde peut lire sur le visage de @Mae Matthews ne le rassure pas. S’il lui demande si elle est certaine de son plan, ce n’est pas tant pour la faire chier que pour savoir s’il y aurait des cases manquantes qu’il pourrait l’aider à combler… Après tout, ils sont sur le territoire des Hennessy, ils ne sont pas habitués à jouer sur ce terrain. La brune fait justement mention de ces derniers en lui indiquant sèchement que tout ce qu’elle lui demande, c’est de tirer sur les membre du gang qui auraient le malheur de bouger. Clyde acquiesce et leur échange de regards est bref. C’est à ce moment que l’écossais déboutonne sa veste pour lui montrer ses armes.

Tandis que la jeune femme a les yeux rivés au niveau de son torse, Clyde observe la foule et croise les prunelles masquées de l’ainé des O’Reilly (@Sean O'Reilly). Il lui faut moins d’une seconde pour lui donner un ordre silencieux. « Watch her ». Ça a le mérite d’être clair… et contradictoire avec les instruction de la jeune femme en question. Au moment venu, si les choses dérapent, il faudra faire un choix de loyauté.

Son regard de glace revient alors à la brune. Mae à bien aperçu les holsters croisés sur sa chemise, et semble satisfaite de cette vision. Elle lui offre sourire, qui fait écho à la musique s’arrêtant enfin, et Clyde retire doucement ses mains du corps de la jeune femme. Il ne veut pas avoir l’air d’un rustre qui s’empresse de se détacher de sa cavalière, mais au fond, il est bien content de ne plus avoir à supporter cette proximité qui leur est particulièrement inhabituelle.

Baissant les yeux vers la boutonnière de sa veste qu’il réajuste correctement, il hausse un sourcil lorsque Matthews lui dit d’aller retrouver la jeune femme avec qui il conversait plus tôt. Son ton est presque amusé, et Clyde espère qu’elle ne se fait pas de fausses idées sur sa relation avec Miss Kearney. Après tout, lui-même n’est pas certain de pouvoir mettre des mots sur l’intérêt qu’il porte à cette jeune femme… Lorsqu’il relève les yeux, l’américaine s’éloigne déjà, clope au bec.

Clyde fait alors de même, et se recule du cercle des danseurs avant qu’un nouvel air ne commence. S’allumant une Marlborough, il cherche du regard la fameuse propriétaire de ranch à qui il doit toujours des excuses. Maintenant qu’il sait que la soirée peut vite prendre une toute nouvelle tournure… il se demande ce qu’il doit faire par rapport à la jeune femme. S’excuser platement pour que quelques minutes plus tard il soit là, comme le truand qu’il est, à menacer la population de la région avec ses revolvers ? Ça lui semble particulièrement inutile. Il pourrait essayer de la faire fuir cependant... pour lui éviter le danger à venir.

Il l’aperçoit enfin près du bar, aux côtés d’une jeune femme qui l’a légèrement bousculé plus tôt (@M. Elizabeth Little). Clyde n’avait pas relevé la faute, car elle ne lui avait fait aucun mal.

Il décide alors de s’approcher à nouveau de la métisse. S’il est de mission ce soir, il doit s’assurer qu’elle parte avant de début des réelles festivités. Clope en main, il vient se placer devant @Kathleen I. Kearney  avec une certaine détermination. Il salue d’un regard presque sympathique la rouquine à côté d’elle, et tout en se reconcentrant sur l’irlandaise, dit : « Navré pour l’interruption… Vous dansez, Miss ? ».

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Dim 4 Oct - 15:25
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Edwin est un bon danseur, un très bon danseur même. Son aisance dénote avec celle dont il manque parfois en société. Mais c’est ce qui a touché Carolina lorsqu’elle l’a rencontré. Il est doté d’une grande sensibilité dont peu d’hommes sont capables. Alors, quand l’idée d’avoir un enfant lui avait traversé l’esprit, il était pour elle tout à fait naturel qu’il en soit le père. Ils étaient mariés, ils sont une entité, une famille. Il devait faire partie de cela. Le seul autre homme avec qui elle a pu imaginer avoir un enfant l’a rejeté. Edwin est le seul en qui elle a confiance.

Carolina ne doute pas un seul instant du merveilleux père qu’Edwin ferait. Passionné dans tout ce qu’il entreprend, elle en est persuadée, il saurait transmettre cela. Et puis, ils ont tous les deux droit au bonheur après tout ce qu’ils ont traversé.

Elle ne s’attendait cependant pas à le déstabiliser autant. Au point qu’il arrête leur danse, les laissant immobiles, alors que les autres couples continuent à rire et tournoyer autour. Carolina ne saurait pas dire s’il est simplement surpris ou… Il ne veut pas ? L’inquiétude s’empare alors d’elle alors qu’elle l’écoute.

Elle en est sûre oui. Aussi sûre que le jour où elle lui a proposé de se marier. Aussi sûre que le jour où elle lui a dit oui devant Dieu et leurs familles. Aussi sûre que le jour où elle s’est promis d’être heureuse.

Sans savoir pourquoi, l’émotion vient lui serrer la gorge et elle lui sourit, les yeux brillants pour venir mettre fin à ses interrogations.

« Tu serais un père formidable Edwin. »

Et elle une mère formidable. Elle ressent comme un vide, ces temps-ci et l’envie se fait de plus en plus grande de partager l’amour qu’elle a à donner à un enfant.

Il est vrai que les deux époux ne partagent pas le lit conjugal et les seuls gestes intimes qu’ils ont pu avoir sont ceux de se prendre dans les bras l’un l’autre et quelques embrassades. Mais, d’autres d’options s’offrent à eux. Elle ne peut alors s’empêcher de réajuster le col de la chemise de son époux, comme pour se donner un peu de courage avant de lever les yeux vers lui.

«Et puis… Peut-être que nous pourrions enfin vivre sous le même toit. Sans pour autant changer nos habitudes. Si tu es d'accord, évidemment. »

Est-ce trop pour lui ? Elle ne le sait pas. Ils sont toujours heureux de se retrouver, mais, tout ce qu’elle lui demande ce soir, il n’en a jamais été question ni avant, ni pendant leur mariage. Peut-être a-t-il rencontré quelqu’un ici, elle ne voudrait pas être de trop. Elle rit alors avec légèreté.

« N’imagine pas que mon long voyage y est pour quelque chose. Je suis très sérieuse. »

lumos maxima


@Edwin Watson
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Lun 5 Oct - 3:45
Wes était le genre d’homme à toujours faire ce qu’il voulait, quand il le voulait.
Le chaos était son monde… ou simplement son esprit. Loin de voir en lui un destructeur (il n’y avait rien de mal à ses actions, en général), il fallait plutôt le voir tel le Chat du Cheshire : apparaissant là où l’on ne l’attendait point, faisant sursauter le monde qui, pourtant, savait pertinemment que cela pouvait arriver… arriverait inévitablement à un moment ou un autre avec cet individu.
Xue (@Xue Dan) , par son refus initial, en avait fait l’expérience. Difficile de se concentrer sur un morceau de musique lorsqu’un diablotin de boite-surprise apparaissait brusquement en demandant si elle avait changé d’avis, ou apparaissant subitement à la fenêtre de sa chambre en posant la même question, faisant fi du danger de l’escalade pour un motif aussi futile. Après tout, les rambardes avaient été inventées pour faire office de prises pour les audacieux, c’était un fait aussi avéré et reconnu que l’invention du sofa pour le seul plaisir des chats !

Bref ! En temps habituel, l’ancien chasseur de primes aurait accepté le refus et serait aller pêcher une autre cavalière dans les ressources qu’il disposait sans problème, les filles de l’établissement et quelques jouvencelles de Silverstone étant, pour beaucoup, enclines à accepter l’invitation du charmeur sombre, mais là, ce fut probablement le fait que la jeune Chinoise refuse qui le motiva plus avant.
Depuis qu’il était ici, Wes n’était jamais allé au bal annuel. L’homme maintenait l’établissement ouvert pour les rares qui préféraient ignorer l’événement et permettait au personnel de faire des roulements afin de profiter un peu de la fête dehors, mais lui, ne s’y rendait pas. Peut-être parce qu’il pensait que la présence d’un Nègre gâcherait un peu la fête ? Ou que le tenancier d’un établissement de débauche guidant les brebis égarées dans les bras tentateurs du Malin serait de trop ? Ou les 2 ? Enfin… cette année, il voyait les choses autrement : il valait mieux profiter de l’événement pour s’amuser un peu, et qui de mieux que sa petite vedette pour cavalière ?

Cela lui tenait à cœur, d’une certaine manière. Wes ne connaissait, au final que peu de choses de sa jolie protégée. Education de l’Extrême-Orient ou traumatisme d’avoir séjourné dans une communauté aussi obscure que peu avenante ? Il ne savait pas d’où pouvait bien lui venir ce côté plus discret et effacé que les autres. Mais peu importait. Pour sa première dans cet événement tant attendu par la population de Silverstone, il tenait à ce que ce soit Xue et pas une autre.

Le premier réflexe qu’il eu en arrivant fut d’observer, l’œil du chasseur se mettant presque immédiatement en action. Tel un vieux réflexe longtemps endormi et décidant que l’hibernation était terminée, chaque pas, s’accompagnait d’un regard cherchant le moindre geste suspect. Des visages connus de gens qu’il croisait fréquemment dans cette ville grande pour le coin, mais minuscule face à la titanesque New York qui avait vu ses premiers pas d’enfant.
Dans cet état, la musique n’existait plus, les gens n’étaient qu’angles de tir, et le bras donné avec élégance à la chanteuse n’était que position scientifique de la main optimisant le temps pour dégainer le Smith & Wesson que, l’après-midi même, il avait nettoyé dans cet espèce de rituel immuable qu’il n’a jamais abandonné même s’il avait raccroché.

La remarque de l’arrivée de la part de la voix au timbre musical de Xue le tira de sa concentration d’une manière bienvenue. Il réalisa que les vieilles habitudes avaient la vie dure
Cela le fit sourire. Un vieux jeune fou, au final, dépourvu de cheveux blanc mais ne manquant jamais de s'assoir sur son rocking chair pour regarder le soleil se coucher à l'horizon de son champ de maïs aussi vieux que lui ! Manquait plus qu'une mandoline et un "O'Death" entonné d'une voix chevrotante pour compléter le tableau frisant le ridicule pour un gars qui était encore loin d'être grand-père.
-En effet. C’est… moins pire que ce que je craignais. Fit-il en rigolant légèrement

Après tout, ou avant tout, ils étaient là pour s’amuser. La musique était propice à cela. Des couples dansaient déjà. Ici et là, ça discutait, buvait, bref, une ambiance qu’il aurait dommage de ne pas profiter à cause de vieux réflexes mal maîtrisés.
Il tendit une main élégante à sa cavalière, adressant un clin d’œil malicieux :
-Et si on montrait à ces porteurs de bottes trop lourdes ce qu’est avoir le pied léger ? Demanda-t-il dans une invitation implicite à la danse et au fait de s’amuser. Et il tenait, avant tout, à ce qu'elle s'amuse.


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Lun 5 Oct - 15:45



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Déconcentrée par ses pensées, qui valsaient au même rythme que les danseurs sur la piste, elle avait heurté une jeune fille aux grands yeux innocents (@M. Elizabeth Little ), qui s’était immédiatement excusée. La gamine - elle ne devait pas voir vingt ans, estimait Kathleen - paraissait plus jeune que son âge encore, sans doute à cause de son enthousiasme débordant. Son premier bal sans doute…
Non que Kath fût elle-même experte en la matière, elle qui avait toujours vécu dans les marges et les coulisses jusqu’à son départ de Providence. Elle n’avait jamais dansé qu’avec Matthew… Un homme auquel elle s’était promis de ne plus penser, mais dont l’image revenait sans cesse la tourmenter.
La gamine s’inclina, même Kathleen savait que c’était ridicule, qu’on ne s’inclinait pas ainsi devant ses égaux. Elle laissa passer, toutefois, elle n’était vraiment pas d’humeur à fournir des leçons d’étiquette ce soir. Poursuivant son chemin vers le bar, bien décidée à prendre un verre puis à quitter cette fête qui lui laissait un arrière-goût amer, elle se retrouva précédée par la jeune danseuse.
Non contente de l’avoir saluée si gracieusement, celle-ci lui offrit un bout de son biscuit. Tant d’innocence en une si petite personne, cela aurait réchauffé le coeur de n’importe qui, et Kathleen sentit une partie de sa mauvaise humeur se dissoudre. Elle refusa le biscuit, mais sourit aimablement en retour à la rouquine, avant de commander un verre d’alcool. Il lui faudrait bien ça pour oublier le couple qui tourbillonnait sur la piste et sur lequel ses yeux semblaient vouloir s’attarder sans sa permission.

À croire que c’est une manie, chez lui, de se déshabiller en présence des jeunes femmes. La petite voix avait repris le contrôle dans la tête de Kath, qui regardait la piste de danse sans la voir vraiment. Pour chasser les pensées importunes, celle-ci entreprit de descendre d’une traite son verre de whisky. C’était un alcool de bien piètre qualité, comparé à ce qu’elle avait chez elle, mais cela ferait l’affaire. Probablement du scotch, reprit la petite voix insidieuse. Rien à voir avec le fait que King soit d’origine écossaise, bien sûr…

La brune ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ou plutôt, elle refusait de comprendre. Se répétait en boucle que ce n’était pas parce qu’un inconnu passait la nuit chez vous qu’il existait forcément un lien tacite entre vous et lui. Mais tout de même, cette nuit avait laissé chez elle une impression persistante. Ce n’était pas le genre de choses qui arrivaient souvent, il fallait bien l’avouer.
Pour dissiper son trouble, elle commanda un second verre. Elle n’avait pas l’intention de se saouler, elle n’était pas assez inconsciente que pour faire cela en public. Mais elle avait besoin de ressentir une fois de plus la délicieuse brûlure de l’alcool, qui combattait si bien l’autre brûlure, celle de la jalousie. Danseuse, biscuit, whisky… Tout cela fut cependant oublié en un instant, lorsqu’une voix reconnaissable entre mille interrompit ses réflexions.

King (@Clyde King ). Avant même d’avoir compris ce qui lui arrivait, elle acceptait sa proposition d’un hochement de tête. Allons-y gaiement, dansons sur notre fierté, bah tiens… Oh, tais-toi, toi, répliqua mentalement Kathleen à la petite voix, qui s'éteignit soudainement. Les mains de King avaient trouvé le chemin de sa taille, et il l’emmenait vers la piste avec une douceur qu’elle n’attendait pas d’un homme tel que lui.
Elle faisait de son mieux pour se concentrer sur deux choses : la danse et sa colère à l’envers de l’écossais mal élevé. Et éviter le regard couleur d’océan un soir d’hiver. Bon, ça faisait trois choses. Une de trop. Elle osa finalement relever son regard, qu’elle espérait furieux, sans qu’elle le soit vraiment. Après tout, pensait-elle, il s’était excusé, et voilà qu’il la faisait valser…

“Vous êtes définitivement un homme surprenant, M. King” glissa-t-elle. “Je ne me serais pas attendue à trouver un simple chasseur au bal de Silverstone… “

L’allusion n’était pas discrète, loin s’en fallait. Mais peut-être la réponse apporterait-elle des explications concernant la fameuse nuit au Kearney Ranch ?

“Et vous connaissez Elizabeth ! Le monde est si petit…” poursuivit-elle. Il fallait qu’elle s’arrête là, toutefois, sinon King allait suspecter un interrogatoire en règle.


By Hell.
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Lun 5 Oct - 19:32


The annual fair ball  
Sonja faisait son apparition tardivement au cœur des festivités, habillée pour l'occasion d'une robe neuve que Logan lui avait généreusement offerte. Parée de rouge pourpre, drapée de velours et de dentelles brodées couleur champagne, la putain n'avait jamais été aussi apprêtée que pour cet unique bal où elle se sentait malgré tout en décalage et pas prête à entrer dans la valse des bien-pensants. Décolleté sulfureux qu'elle arborait sans fausse pudeur, sa longue chevelure été coiffée de façon plus sophistiquée, détachée comme toujours car elle n'aimait pas porter les chignons strictes propre aux puritains. Quelques tresses enroulées sur l'arrière et des boucles qu'elle avait réalisé à la va vite. Elle se faufilait parmi les gens, ignorant certains regards masculins et aussi féminins qui semblaient désapprouver sa poitrine saillante mise en valeur. Un fin de sourire sur ses lippes peinturlurées de rouge, les yeux cernés d'un fin de crayon noir, elle laissait sur son passage un doux parfum de lilas alors qu'elle échangeait quelques pièces contre un verre de punch. Son regard azuré balayait les lanternes suspendues qui venaient lui rappeler que comme elle, la prostituée n'était qu'une étoile filante, juste une éclipse dans la nuit. Un astre de plus dans cet Eden facture où les demoiselles étaient perchées aux bras de bellâtres aux airs de princes charmants. Bâillement étouffé dans sa main, elle cherchait un visage familier dans la foule. Peut-être Logan qu'elle espérait secrètement croiser afin de lui voler une danse et lui bousiller les pieds au passage. Cette pensée la rendit un instant rêveuse, aimant partager de son temps avec le voyou qui ne la laissait pas toujours indifférente. Un soupire, pas de Elizabeth non plus et encore moins de Isaac, non elle était seule dans cette foule d'inconnus en trempant ses lèvres dans sa boisson, un peu ennuyée de se retrouver sans cavalier officiel à ce bal. Mais la Norvégienne n'était pas de celles qui déprimaient ou qui avait besoin d'un homme pour mener la danse, elle savait se suffire à elle-même. L'orphéon la transporta un instant dans l'ambiance, affichant un fin de sourire en observant les couples valser et quelques enfants se faufiler entre eux, excités par la foire qui se clôturait ce soir de la plus belle des façons. D'un geste discret, elle retira de son décolleté une cigarette au préalable roulée pour le glisser entre ses lèvres carminées, cherchant de son regard perçant un peu de feu pour l'embraser à défaut d'un incendie dans ses songes peu enflammées pour l'instant, mais la soirée débutait et elle espérait croiser au détour de quelques lanternes un peu de distraction.  

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Lun 5 Oct - 20:24


Everybody & D. Isidora Shapres

Isidora se relève vite de sa position inconfortable, elle à laisser une amie. Et la voilà seule à présent au milieu de gens qui l'ignore. Elle en a tant l'habitude qu'elle n'en tient plus compte. Son regard se tourne vers le buffet et une petite fille qui cherche à attraper son ballon. D'un pas, Isis voudrait aller l'aider, mais elle remarque vite qu'un homme s'occupe déjà su problème. Elle ignore si c'est son père ou une connaissance à la gamine, qu'importe. Isis regarde la charmante et tendre scène de loin. On la bouscule un peu pour aller sur la piste de danse, le couple s'excuse, elle leur tire une révérence de la tête en signification qu'il n'y a aucun mal. L'homme garde le visage un instant sur elle. Sa beauté trahit par une cicatrice, elle connaît que trop ce regard. Elle l'excuse. Debout au milieu de nulle part, de gens et d'autre elle observe la gamine prendre la fuite après une révérence à l'homme. La médecin a instinctivement marché vers eux alors. La petite la frôle même alors qu'elle s'échappe vers ses parents, sûrement.

Daphnaé salut l'homme (@Markus Kennedy) d'un geste de tête alors qu'elle la relève après avoir suivi un bout du chemin la gamine. Elle semblait heureuse d'avoir retrouvé son ballon et le montre à des amis sûrement dans un groupe de petite têtes en rond non loin. Son attention sur l'homme, elle laisse la partie de ses lèvres non fendues s'étirer un peu dans un sourire. D'un geste de main, elle invite l'homme à prendre un verre à la buvette. Elle ne le drague pas et ne parle pas, elle ne parle jamais aux inconnus. Elle aime jouer les mystères et mystérieuse femme balafrée. Alors qu'un homme commande une bière non loin, d'un geste du doigt elle indique vouloir comme l'homme, au serveur qui lui demande ce qu'elle prend. Se détournant vers le cow-boy, son regard attend de connaître sa réponse et elle glisse un billet sur le comptoir. En attendant sa commande, elle se détourne du bar pour observer la piste de danse non loin. Sans un mot, toujours, elle fait mine de danser de la tête. Non pas qu'elle est spécialement l'envie, mais la musique la botte bien.
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Lun 5 Oct - 21:38


Everybody & M. Elizabeth Little

La femme qui lui tenait à présente compagnie semblait de mauvaise humeur, si la joie et la gaîté d’Elizabeth, lui arracha un sourire. Elle refusa poliment le biscuit tendus. Tant pis cela en ferait plus pour elle. Même la servante était une petite mangeuse, par habitude sûrement de manque de moyen généraux. Elle regarda la femme, un peu surprise, de la voir ainsi descendre le verre d'alcool. Elle-même n'y avait jamais goûter réellement, en tout cas pas à ce whisky, rien que l'odeur lui donnait des nausées en vérités. Bien trop fort pour sa fragile âme. Elle avait goûté de la bière et un peu de vin une fois ou Anne lui avait autorisé. Mais une petite gorgée et le vin amer lui avait déplu. La bière, bien que forte et piquante lui avait déjà mieux plus. Mais elle n'était pas amatrice du tout. La femme commanda un autre verre aussi vite qu'elle avait bu le premier. Elizabeth ne jugeait pas, jamais. Chacun avait le droit de passer une mauvaise journée. Elle, elle se défoulait en griffonnant sur ses carnets, en abîmant ses feuilles et ses crayons de choix. Ou en sortant se balader en pleine nuit, enfin ça elle le faisait souvent part juste envie. C'était en soit préférable à ses gribouillons de rage. Mais c'était rare, Eliza était de nature plutôt calme. Enfin, pas colérique, car calme, cela restait à voir. Un homme, celui qu'elle avait bousculé et qui lançait des regards vers elle à peine plutôt s'était approcher. Il était assez grand imposant. Il avait un côté mauvais garçon qui plaisait à la rousse de prime à bords. Mais il ne lui fit qu'un sourire rapide avant de kidnapper la femme pour une danse.

Mary souffla un coup une fois seule. Les relations sociales n'étaient pas son fort. Les petites mains du Golden Cat n'avaient pas l'habitude de côtoyer du monde. Alors elle était ici comme une jeune enfant à parler à tous ceux qui lui adressait un sourire. En parlant de sourire, elle se demandait où était passé la troupe avec laquelle elle était venue. @Isaac Lowell en particulier qu'elle avait perdue de vue à peine sortie de la calèche. Sans parler de @Sonja Leerhsen, elle devait passer un moment ensemble, enfin Eliza l'avait espéré au départ quand elle avait accepté de l'amener à la fête. Mais chacune avait fait leur chemin. Mangeant son gâteau, la rouquine se détourna pour observer un coin de la fête qu'elle n'avait jusque-là pas trop regarder. Et quel fut sa surprise de voir Sonja sirotant une boisson. La bouche pleine Zabeth leva son bras qui tenait le bout de gâteau restant en sa direction. Le secouant avec vigueur pour lui faire signe. Essayant de l'appeler, mais s'étouffant à moitié avec les bouts de gâteaux qu'elle avait en bouche. Ce n'était certainement pas très glamour, mais Elizabeth s'en fichait. Elle venait de trouver un vrai visage connu dans cette foule d'inconnus !
512 mots - fiche by Summers -


PS : la robe de Eliza.
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Mar 6 Oct - 11:55

(the annual fair ball. )
On toque une deuxième fois à la porte et ça l’a fait sortir de sa transe. Elle se remet à respirer et la panique traverse son corps, un long frisson hérissant ses poils. Elle se regarde à nouveau dans la glace, ses lèvres rosées par le maquillage. Elle attache rapidement ses cheveux en arrière pour dégager son front et ses yeux puis elle s’approche de la porte. Elle ne serait pas la plus belle ce soir mais elle s’en fichait. Elle n’était pas là pour se trouver un mari.

Elle ouvre la porte et sort, la tête haute.

« Pas un mot ou je vous tranche la langue, c’est compris ? »

Elle est intransigeante. Elle cherche la moquerie dans leur regard. Elle est si mal à l’aise… Mais le métal froid de son arme collé contre sa cuisse la rassure. Elle pourrait toujours se défendre au cas où. Logan est habillé d’un costume. Qu’est ce qu’il manigance encore ? Elle n’allait pas lui poser de questions. Moins elle en saurait et plus elle serait en sécurité. Quant à Isaac, il semblait un peu dans la lune. Mais elle était trop occupée par elle-même pour s’en soucier un peu plus.

« On y va ? »

Elle avait de la brume plein les pensées. Elle avait chaud aussi et ce corset… Sa mâchoire se contracta. Elle regrettait déjà.

« Et vous avez intérêt à me faire danser vous deux, j’ai pas envie qu’un quelconque pet de sec vienne me demander un tour… Je ne suis pas une fichue attraction. »

Elle grogne encore, se mettant en marche et les entraînant derrière elle.

« Et pas de connerie comme tout à l’heure. J’ai pas signé pour éternellement ranger votre bordel. »

Lorsqu’ils arrivent sur place, elle sourit à Elizabeth qu’elle n’avait pas recroisé de la journée. Elle irait sans doute la revoir avant la fin de la soirée. Après tout, elle était un peu partie comme une voleuse et elle s’en voulait légèrement de l’avoir planté là… Oui, un petit coucou devrait se faire.




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Mer 7 Oct - 0:13


The annual fair ball  
La cigarette se consumait aussi vite que ses rêves d'aventures, songeuse en fixant la myriade d'étoiles qui ne se lassaient pas de briller, la putain se laissa escorter un moment par la mélancolie et la solitude alors que l'ambiance était toujours aussi prenante. Entre gorgées de punch et volutes de fumées, la belle scandinave réfléchissait à son avenir, encore hantée par l'avortement qu'elle avait dû encaisser sans rien dire. Malgré que le choix lui ai appartenu, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir quelques regrets. Elle s'était maintes fois imaginée élever un enfant dans une petite ferme isolée de la ville et loin de son passé sulfureux. Cette perspective lui arracha un soupire lasse alors qu'elle écrasait le mégot sous sa bottine et trempait ses lèvres dans son verre en balayant la foule de son regard glacé pour tomber sur une jolie demoiselle à la chevelure de feu. @M. Elizabeth Little était entrain d'agiter une part de tarte dans le vent pour la saluer, scène un brin pittoresque qui arracha un rire franc à la fille de joie. Heureuse d'enfin croiser une œillade familière et encore plus venant de la rouquine qu'elle considérait un peu comme une petite sœur. Sonja était heureuse de la voir sortir un peu du Golden Cat pour se cogner à la vie malgré qu'elle s'inquiétait de ce qu'il pouvait arriver. Une jeune femme seule et perdue dans une foule d'inconnus ça attirait forcément l'attention, surtout une jolie fleur comme Elizabeth. L'expérience lui ayant appris qu'une demoiselle livrée à elle-même n'était pas en sécurité et une proie facile pour toute sorte de détraqués alors elle comptait bien veiller sur elle de près ou de loin.

Sans hésiter, elle abandonna sa boisson terminée pour en commander deux nouvelles en optant pour du cidre avant de se faufiler jusqu'à Elizabeth à qui elle offrit un des verres accompagné d'un sourire doux. « Tu es superbe dans cette robe ma belle ! Tu aurais dû te présenter au concours de reine de beauté. Mais j'crois qu'il faut avoir un balai dans le cul pour pouvoir participer. » Clin d'œil complice, elle prit une gorgée de cidre en fixant les danseurs sur la piste, un brin désabusée et cynique. « Alors tu apprécies cette petite virée ? Méfies toi des garçons, surtout des fortunés, c'est souvent les plus gros dépravés et les moins bien monté ... » Elle vida son verre d'une traite, entraînée par la musique, elle partagea un regard amusé avec la rousse avant de glisser sa main dans la sienne. « On va pas attendre qu'un bonhomme nous invite ! » Elle attendit que Eliza ait les mains libres pour la tirer en direction de la piste où elle la fit tournoyer sur elle-même dans un sourire franc avant de lui prendre les mains et d'entrer dans la danse. Sonja souhaitait faire passer l'amusement de son amie avant le sien car elle méritait de profiter pleinement de sa jeunesse loin du bordel, loin d'une routine pas toujours luxuriante.  


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Mer 7 Oct - 18:36
The annual fair ball

Je regarde cette foule dansante, bruyante et rien ne me saute aux yeux. je perçois bien des mouvements qui n'ont rien à voir avec la danse. Mais je ne suis qu'un étranger ici. Alors pourquoi s’inquiéter pour des inconnus...?
Aucun visage, aucune silhouette ne parvient à capter mon attention assez longtemps.
J'envisage un instant d’aller voir ailleurs pour voir si j'y suis... mais peut-être après un verre...

Pourtant, je reste immobile. Une femme vient vers moi, en ligne droite, comme une flèche. Elle est toute de noire vêtue. Elle ressemble à un grand cygne sombre et élégant traversant nonchalamment une basse-cour.

Je ne me trompe pas. C'est bien vers moi qu'elle se dirige. Je remarque les mouvements circulaires de certains pour l'éviter avec soin. Sa beauté est frappante. Mais je comprends le mouvement répulsif de quelques invités.
Une entaille coupe l'une de ses lèvres.

Mon esprit analyse cette ancienne blessure presque malgré moi. Ce n'est pas une arme blanche qui a marqué ce beau visage. Je saurais reconnaitre l'entaille laissée par un couteau sur n'importe quel corps. Mais c'est bien une coupure provoqué par un objet tranchant et portée par un coup brutal.

Et comme je pense qu'aucune femme ne se jette délibérément sur une lame, une pierre ou sur le poing d'un homme... j'en déduis qu'elle a été battue, au moins une fois et très violemment.

Ce qui suit est la plus étrange invitation que j'ai reçu de ma vie. Au milieu de cette foule bruyante, elle m'invite par signe et sans un mot à boire avec elle. Je pense un instant qu'elle est muette. Ou qu'elle joue un jeu étrange avec moi. Mais je suis curieux de nature et je suis un homme poli. Je ne peux refuser un verre de bière.

En suivant son mouvement de tête vers la piste, j'en déduis qu'elle m'invite pour une danse. Je souris de cette situation inattendue. Je finis de boire mon verre avant de répondre.

je suis un fils d'ouvrier, ancien prisonnier et soldat rescapé d'une guerre civile. Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais approché une piste de danse. Mais ces derniers années au sein du cirque m'ont appris bien des choses pour ne pas être complément ridicule en société... comme la danse pratiquée dans les bals de ce genre.

Je m'incline devant cette belle et étrange jeune femme. Je prends sa main pour l'entrainer vers le cercle des danseurs. Et avant d'entamer une danse...



"Je suis à votre disposition Silencieuse Dame  "
 


@D. Isidora Sharpes
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