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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Il n’en revenait pas. En vérité, jamais il n’avait pensé avoir des enfants avec Carolina, des enfants tout court en fait. Ce n’était certes pas par manque d’envie: il était persuadée qu’elle ferait une mère extraordinaire et il ne connaissait personne d’autre avec qui il aurait souhaité partager cette aventure. Mais ils avaient toujours su que leur relation était platonique et ils avaient très souvent mené des existences séparées durant leur mariage. De plus, jamais elle n’avait mentionné cette possibilité, il ne l’avait donc pas considérée comme telle. Peut-être que quelque part il avait toujours gardé dans un coin de sa tête l’éventualité qu’elle rencontre quelqu’un d’autre: elle était belle, encore jeune. N’allait-elle pas finir par se lasser de leur arrangement ? Il ne s’était jamais vraiment arrêté pour y penser, mais il comprenait aujourd’hui qu’une part de lui l’avait cru.
Lorsqu’il comprit qu’elle parlait très sérieusement, qu’elle souhaitait réellement avoir un enfant avec lui, son sourire s’élargit et il se sentit étrangement ému. « Je… j’en serai t…très heureux. J…je n’ai jamais cru que ce serait p…possible. B…bien sûr que j…j’accepte. » Pour un peu, il en aurait eu les larmes aux yeux. Il réalisa alors qu’ils étaient plantés sur la piste et commençaient à gêner les autres danseurs. Il reprit le mouvement, le pas plus léger. Il n’avait aucune idée de la manière dont ils allaient procéder, compte tenu de la nature de leur mariage. Il ne souhaitait nullement que leurs rapports changent, mais il devait forcément y avoir un autre moyen. Ils trouveraient, c’était certain.
Il avait l’impression qu’un vide en lui était en train de se remplir d’une chaleur réconfortante. Quelque chose qu’il avait toujours souhaité au plus profond de lui-même mais jamais osé espérer était sur le point de s’accomplir. Pour lui qui avait connu la solitude une grande partie de sa vie, c’était tout son monde qui était sur le point de changer.
« C…c’est un p…peu pour ça que tu es v…venue n’est-ce pas ? J…je me demandais ce qui t’avait p…poussée à faire un si long v…voyage ? Non pas que je me p…plaigne le moins du m…monde, je suis si heureux que tu sois ic…ci. » Et il l’était sans doute encore plus à présent qu’ils avaient ce projet commun. Y pensait-elle depuis longtemps ? Peut-être savait-elle même déjà comment elle souhaitait procéder. Il souhaitait profiter du bal, mais il ne pouvait s’empêcher de se projeter dans l’avenir, les multiples possibilités, comment ils allaient élever leur enfant…
Elizabeth n'est pas de celle qu'on remarque pour sa beauté, son élégance ou sa stature. Non on la remarque pour ses manières désinvoltes, ses gestes brusque et instinctif. Alors il est sans équivoque que quelques regards se sont tourner sur elle alors qu'elle s'agite comme un petit singe non loin du bar. S'étouffant à moitié, elle apprécie le verre apporté par celle pour qui elle déployait de l'énergie. Sonja. Elle bu une grosse gorgée pour aider à faire passer le gâteau sec qui dans sa précipitation et son agitation était remarqué. Du cidre elle ne s'y attendait pas, ça piquais plus que prévus. Au moins le gâteau passa sans soucis, mais la jeune fille retenue une toux due aux bulles. Une main devant la bouche, une fois calmer Elizabeth pu recevoir tous les compliments qui venaient de lui être fait sur sa tenue. Un petit signe de tête, une légère courbure dans sa belle robe, un peu salie avec la poussière ambiante. Mais presque toujours implacable. Un miracle quand on connaissait l'énergumène à l'intérieur de ce bel habit. Mais elle en prenait soin Zatbeh, c'était une robe de haute qualité offerte par sa mère, un précieux cadeau qu'elle se refusait à détruire.
« Merci Sonja, mais que dire de toi alors ! Enfin pas pour le balai... Mais tu es sublime. Tu ferais presque femme du monde ainsi. Je m'y serais trompé si je ne te connaissais pas. »
Un petit sourire malicieux glissa sur le visage tacheté de la rousse. Les deux se connaissaient bien Sonja était comme une grande soeur aux yeux d’Eliza, plus que Désirée au fond. Si elle appréciait celle qui était sa vraie soeur d'adoption, Sonja avait bien plus fait pour elle et été de meilleure conseil. Enfin Ely s'était peut-être plus facilement laisser approché par cette femme que par sa soeur d'adoption sans savoir pourquoi. Une nouvelle gorgée de son cidre, elle avait d'ailleurs oublié de remercier sa soeur de coeur pour le verre. Eliza avait à présent un sourire contant sur le visage, elle regarda un coup la foule dansante avant que Sonja ne demande le dérouler de cette journée loin du Golden Cat. Une première pour ses petites mains travailleuses.
« Merci et merci pour le verre, je me suis beaucoup amusée à la fête et là, j'aime beaucoup. »
Mais une petite moue trahissait son envie de danser, le faire seule, elle l'avait fait et cela s'était un peu mal passer. Mais la voix de la brune releva le visage soudain tristounet de Mary. Terminant d'une traite elle aussi son verre et son gâteau qui fut fini en une bouchée. Main dans la main les deux femmes arrivèrent sur la piste de danse. Tournoyant à l'aide de Sonja, soudain Eliza se sentait comme une enfant de 5 ans qui danserais avec sa mère ou sa grande soeur pour la première fois dans le bal du village. Son sourire ne semblait plus pouvoir disparaître à présent. Dansant un peu avec Son., Eliza décida elle aussi de faire tournoyer son amie, mais plus grande qu'elle, elle rit avant de monter sur ses pointes. Et effectuant le même mouvement qu'elle ne l'avait fait avant. Elle appréciait que son amie passe du temps avec elle ce soir.
« J'espère que personne ne t'attend, je ne voudrait pas te retarder ou t'accaparer des bras d'un jeune homme. »
Eliza laisse entendre cette phrase alors qu'elle tournoie de nouveau, faisant une petite danse face à la brune. Un sourire plus coquin se dessina sur les lèvres innocentes de la servante.
La bière demandée ne tarde pas à être servis. Isidora la mène vite à sa bouche. Elle dansouille rapidement en regardant la foule qui danse à l'unisson non loin. Elle se plait à jouer les muettes et les femmes mystérieuses avec cet inconnu. Elle est comme ça et aime jouer des mystères qui entoure sa beauté et sa balafre. L'homme fini vite son verre, plus qu'elle ne l'aurait imaginé, elle le regarde en coin. Peut-être que cela est trop de mystère pour lui. Mais non, le voilà avec une courbette face à elle dans un pas ou deux à l'invité de danser. C'est surprenant, peut-être a t'il penser qu'elle souhaitait cela. Non pas que cela lui déplaise. Mais elle garde un air légèrement surpris au visage. Agréablement surpris. Il prend sa main alors et annonce sa disponibilité à la femme médecin. Elle s'étonne qu'il n'est pas fait comme la plupart de ses gens jusque-là. C’est-à-dire l'éviter ou la rejeter. Elle avait un instant eu un léger pincement au coeur alors qu'il avait descendu sa boisson. Mais elle comprend maintenant le pourquoi. Finalement dans un mimétisme à retardement elle fait de même avec sa pinte. Laissant un léger fond qu'elle ne peu plus boire après avoir descendu la majeur partie de la boisson d'une traite. Elle à déjà une bonne descente pour une femme. Accrochant la main qui se trouvait dans la sienne. Isidora se décolle du bar auquel elle avait pris appui. Un geste de tête pour le remercier de l'invitation. IL avait dit être à sa disposition, si elle n'abuserait pas de ses mots. Elle mena la marche jusqu'à la piste. Un regard vers l'homme pour avoir son approbation sur ce qui ne tarderait pas à suivre. Une danse.
Une fois assurée qu'il accepte bien une danse avec elle, elle franchit le dernier pas qui les sépare de la piste prévue à cet effet. Se plaçant face à lui la femme se met en position pour une danse de salon qui va avec la musique. Son éducation est minime, même si son ex-mari lui en a appris elle se sait assez bancale dans le domaine, mais elle aime cela. Enfin elle l'aimait avec lui. Il était "benêt" mais avait d'autre qualités qui parfois manquait à la femme qu'elle était. Son innocente joyeuseté et son optimisme son amour pour la danse et les futilités de ce monde. Enfin, elle n'avait pas dansé depuis si longtemps en vérité. Plus d'un an si ce n'étaient deux même. Une main dans celle de l'homme, une autre sur son épaule, maintenant une distance certaine avec l'autre, la voilà partie dans une valse assez bancale. Après quelques pas elle ne ou s'empêcher de s'arrêter et de pouffer un peu. L'homme e semblait pas bien plus à l'aise qu'elle ne l'était elle. Comme un fou rire montant, elle s'approcha de l'homme le visage s'abaissant elle ne pu se retenir bien longtemps de rire doucement. Elle ne se moquait pas.
« Pardon... Je suis si mauvaise. »
Elle releva le nez vers l'homme, lui révélant donc qu'elle n'était pas muette. Elle réussit à calmer ce rire qui soulevait sa poitrine.
« Navrée, je ne suis pas vraiment muette, mais on pense souvent le contraire et ne connaissant pas les gens et leur attention, j'en joue un peu. Veuillez m'en excusez. »
Se reculant d'un pas elle salua doucement l'homme en gardant une main dans la sienne et l'autre sur son épaule.
« Isidora Sharpes. Médecin de profession, sorcière selon les dires de beaucoup ici. »
Son visage de nouveau trouve une facette amuser. Elle invite sans autre mot l'homme à poursuivre leur drôle de danse.
Je récupère l’arme que me tend Isaac et la range à l’arrière de mon pantalon, cachée par la queue de pie. Le gamin en profite pour me faire passer pour un moraliste. Je fronce les sourcils qui se défronce dès que Jean sort enfin de la chambre. Cette fois-ci, j’arque un sourcil, la laissant passer. C’est à peine si elle se pose une seule question sur ma tenue. Elle suggère qu’on y aille, ne nous laissant pas le temps de parler. Je la suite tout en poussant Isaac dans le dos pour qu’il fasse de même.
Je me hisse à sa hauteur, l’écoutant me parler de danse. Je roule des yeux et tente vainement un " Jean tu devrais… " Elle continue de me remonter les bretelles à sa façon. Je soupire et attrape son bras pour la stopper juste avant d’entrer dans la salle de bal. " Je ne rentre pas avec vous. Donne-moi ton colt. Je te le redonnerai à l’intérieur. " Tout en relâchant sa main, je lui tends mon autre paume, attendant son arme. " Tu en auras besoin en temps et en heure. Pas avant. Et… " Mon regard dévie un court instant sur Isaac avant d’observer de nouveau l’irlandaise. " Quoiqu’il arrive, tu sors avec le gosse et tu files au Ranch. Je vous y rejoindrai dès que je pourrai. "
Mon regard et ma main se font plus insistants jusqu’à ce que je récupère l’arme. " Faut que tu me fasses confiance. Je nous créé une… Opportunité. "
By Hell.
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Lun 19 Oct - 22:26
The annual fair ball
Elle non plus ne pensait pas que cela serait, un jour, possible. Carolina avait fait une croix sur la possibilité de devenir mère le jour où Gabriel a rompu leurs fiançailles. Pour tout dire, elle ne s’était jamais vraiment imaginée élever des enfants avec une autre personne que lui. Le mariage avec Edwin était donc totalement en adéquation avec ses envies sur le moment. Des vies séparées et quelques retrouvailles de temps en temps. Surtout pour les mondanités ou montrer à leur famille que tout va bien.
Et c’est vrai. Tout va bien. A leur façon. Mais les années sont passées par là et, bien qu’étant présente au fond d’elle, la douleur de Carolina s’était apaisée et l’envie de fonder une famille avec Edwin venait à elle comme une évidence. Ils n’auront qu’à dire qu’elle est incapable d’avoir un enfant pour faire taire les mauvaises langues et éviter à son époux des reproches de sa famille. Elle endossera sans problèmes le rôle de la femme infertile afin de protéger leur secret.
Alors, quand il accepte, une vague de chaleur vient envahir son ventre. Elle ne sait quoi lui répondre. Elle aimerait s’accrocher à lui de toutes ses forces pour le remercier mais, la bienséance l’en empêche. Elle se contente de plonger son regard dans le sien et de lui sourire tout en reprenant leur danse. Elle aussi était émue.
Vient alors une question qu’elle aurait préféré éviter. La ou les raisons de sa venue. Elle n’aime pas mentir, ce n’est pas dans sa nature. Pourtant, elle ne veut pas gâcher le moment, préférant remettre cela à plus tard. Elle pose alors une main sur le col de la veste de son mari et l’arrange comme elle a pu le faire auparavant. C’est une manie qu’elle a lorsqu’elle n’est pas réellement à l’aise. Elle cherche à occuper son esprit.
Elle esquive alors avec une habileté non maîtrisée.
«Nous avons tout le temps de parler de tout cela plus tard. Moi aussi, je suis heureuse d’être là.»
À nouveau, elle lui sourit et ne lui laisse pas le temps de rebondir. Il la connaît trop bien et pourrait voir que quelque chose vient la travailler. Elle ne veut pas qu’il s’inquiète et ne veut surtout pas avoir à lui expliquer tout de suite que son passé est ici. Là où ils vont vivre.
«Mais assez parlé de moi ! Tes recherches avancent ?»
Elle se sentit idiote. Annoncer leur arrivée… Comme si l’homme qui l’accompagnait n’avait aucune idée de l’endroit où ils se trouvaient. Elle en avait probablement rougi, mais son protecteur sembla ne pas le remarquer; Wesley s’était aussitôt mis à observer les lieux et l’assemblée dispersée ici et là en quête d’un éventuel danger. Xue avait alors levé discrètement les yeux vers son visage parfait et un sourire tendre s’était accroché à ses lèvres. L’ancien chasseur de prime n’était jamais bien loin de l’homme d’affaires excentrique qu’il était devenu…
Le regard foncé de Wes s’encra à celui tout aussi sombre de la jeune femme après avoir déclaré lui-même avoir eu des craintes quant à l’endroit. Xue roula aussitôt les yeux, n’y croyant pas du tout, alors qu’il en rigolait déjà. « Arrête… Toi qui aimes être le centre de toutes les attentions? Je suis plutôt persuadée qu’à cet instant précis, tu te dis qu’il manque de lumières colorées, de danseuses exotiques et… ». Xue haussa les épaules en secouant la tête, faisant ainsi onduler sa longue chevelure sombre et poursuivit : « … Tu te demandes à quel moment tu pourras faire ton petit numéro… ». La chanteuse conclue sa pensée en levant une main dans les airs qu’elle fit danser, imitant l’un des mouvements signature du patron du Wild Horse, et remua silencieusement les lèvres, se moquant à nouveau gentiment du cowboy lorsqu’il se produisait sur scène.
De nature plutôt réservée et timide, la jeune Chinoise était certainement l’artiste la plus discrète du Wild Horse, mais puisqu’elle y était également la plus ancienne, elle se permettait parfois de se montrer familière avec son patron, comme à l’instant. Après tout, il l’avait aidée à fuir pour de bon le Cercle DAC, lui avait offert un travail et un endroit où vivre et s’était révélé être un ami cher au cours de ces trois dernières années…
Probablement pour mettre fin à cette petite joute amicale, Wes tendit une main vers Xue, accompagnant son geste d’un clin d’œil à faire frémir la plus chaste des jouvencelles et lui proposa d’aller danser. Elle ne put résister à une telle demande, d’autant plus qu’ils se trouvaient au bal pour danser, et glissa sa main délicate dans celle plus imposante de l’homme à la peau ébène. « Pourquoi ai-je l’impression que ce n’est pas nos pas de danse que les gens remarqueront en premier? », pensa à haute voix la chanteuse, consciente que le couple multiethnique qu’ils formaient suffirait à alimenter les conversations des gens pour la soirée. Ça et le fait que la position de Wesley ne plaisait pas toujours aux partisans de l’esclavagisme…
Sentir la main puissante de son protecteur sur sa taille fit frissonner la Chinoise qui détourna rapidement le regard pour éviter d’être capturée par celui de Wes. Mentalement, elle tenta de se convaincre que la main qui reposait dans celle de l’homme n’était pas moite et ses doigts sur son épaule n’osèrent s’y apposer lourdement.
Tout à coup, les prunelles noires de Xue aperçurent l’image floue et tournoyante d’un fantôme. Son sang se figea dans ses veines et une douleur familière foudroya le bas de son ventre. Elle, qui gagnait sa vie dans l’industrie naissante du spectacle de West Esperanza, s’entremêla les pieds et s’agrippa avec force au corps de Wes pour ne pas tomber. Ce fut uniquement un réflexe, car son esprit était à des lieux du bal. À des années dans le passé. Avant cette vie. Avant Wes.
Si l’homme à la peau ébène parla, Xue ne l’entendit pas et se mit à bouger la tête dans tous les sens. Cette vision… Ce fantôme… Elle devait le revoir et elle le revit. À nouveau, cette silhouette du passé dansa près d’elle en compagnie d’une femme dont la réputation en faisait une sorcière, mais que Xue connaissait très bien : Isidora, la femme médecin du Wild Horse. Avait-elle ce pouvoir? Celui de ramener les morts à la vie, l’instant d’un bal, pour s’en faire un cavalier digne de sa condition surnaturelle?
Son teint devait avoir pâli. Elle sentait des sueurs froides perler sur son front et son rythme cardiaque s’était dangereusement accéléré. N’appartenant plus au moment présent, Xue se détourna de Wes, mettant abruptement fin à leur danse, mais captura néanmoins la main de son beau cavalier dans la sienne. Même complètement perdue, il demeurait la seule aide dont elle avait besoin.
Comme dans un rêve, Xue se mit à avancer vers le couple que formaient Isidora et le fantôme de Markus, nullement consciente de perturber les autres couples de danseurs en mouvement, tout en trainant Wesley avec elle. Ses ongles s’enfonçaient dans la peau sombre du propriétaire du Wild Horse, mais elle ne s’en apercevait pas. Lorsqu’elle fut enfin près du couple, Xue ne remarqua pas le regard de la femme médecin alors que celui qui lui semblait être un fantôme lui tournait le dos.
Son bras libre s’étira vers l’épaule de l’homme et brusquement, en attrapant le tissu de ses vêtements, Xue le tira vers elle, forçant ainsi Markus à délaisser sa partenaire pour se tourner dans sa direction.
Ce fut un homme bien vivant qui la dévisagea aussitôt et comme si elle s’éveillait d’un terrible cauchemar, Xue porta cette fois ses deux mains devant sa bouche et inspira douloureusement une bouffée d’air. La douleur fut telle que l’artiste crut à l’explosion de ses poumons et expira en un sanglot déchirant. Il ne pouvait se trouver ainsi devant elle. Markus était mort six ans plus tôt…
Je souris presque malgré moi. J'ai l'impression de danser avec une enfant. Cela n'est pas désagréable. Nous sommes un peu tous les deux en décalage avec ceux qui nous entourent. Alors pourquoi ne pas jouer un peu... Je n'ai jamais senti la légèreté de l'enfance. Alors ce soir, pourquoi ne pas jouer le jeu, au moins pour elle... J'entends son rire et puis sa voix. Je n'ai jamais cru qu'elle était muette. J'observe son visage réjoui. Le monde doit parfois lui sembler lourd à porter. Elle m'invite à poursuivre la danse après s’être présentée. Je réponds de nouveau à son invitation.
Une sorcière ne peut pas me faire peur. C'est tout mon peuple qui est un peu... sorcier. Je suis donc moi aussi... un sorcier.
La danse est toujours aussi légère, maladroite et amusante.
C'est aussi l'instant ou l'on effleure mon épaule. Je sens que l'on tire légèrement mon bras. Je me vois forcer de m’interrompre dans cette danse et de me retourner. Je suis certain de ne connaitre personne dans cet endroit.
J'allais sans doute dire quelque chose, mais je ne saurais jamais quoi.... J'ai l'impression de manquer d'air. Je connais déjà trop bien cette sensation.
Mes yeux ont "accroché" un regard brun que je reconnaitrais n'importe où...
Je t'ai cherchée partout et c'est toi qui me trouve...
J'entends ma voix comme si quelqu'un d'autre parlait à mes cotés. J'ai prononcé ces mots en Shelta, langue de mes ancêtres. J'utilise cette dernière pour parler aux bêtes et les apaiser. A cet instant, j'ai envi de mettre en pièces quelque chose ou quelqu'un. C'est moi l'animal que l'on doit apaiser.
Je la regarde et je la détaille comme si nous étions seuls. Les années l'ont oubliée. Son visage a la perfection d'une divinité étrangère. Sa robe a quelque chose de féerique. Je sens une immense colère monter de très loin.
Est-ce que j'aurais voulu la retrouver malheureuse? J'essaie de chasser cette pensée qui ressemble à un venin.
Je détaille la ligne de son corps. Sa main est toujours sur mon bras. L'autre tient celle d'un autre homme. Je comprends ce qui est en train de tordre mon cœur. La jalousie me donne des envies de meurtre. Je regarde l'homme de haut en bas. Il ne cherche pas particulièrement à cacher ses armes.
Je fixe ses yeux sombres.
Je me demande si il y a seulement un homme dans l'assistance qui ne soit pas armé...
Je reporte mon attention sur celle qui occupe mes pensées depuis six années interminables.
Vous avez interrompu cette danse, Madame. Vous m'en devez une désormais.
Ma voix calme et mesurée ne reflète pas la tempête qui fait rage dans mon cerveau J'attends de voir si elle est capable de lâcher cette main que j'ai envi de couper.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Lun 26 Oct - 22:45
Presque immédiatement, elle accepte. Clyde est satisfait : cette danse va lui donner l'occasion de s'excuser, puis le temps d’être suffisamment odieux pour qu'elle quitte les lieux. Il ne le fait pas avec plaisir, même si jouer au con semble être naturel pour lui. Non, tout ce qu'il souhaite, c'est éviter qu'elle se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, et qu'elle découvre une facette de sa personne dont il n'est pas particulièrement fier. Et une fois que tout ça sera terminé, il ira s'amuser un peu, c'est-à-dire boire seul dans son coin. Entre sa rencontre avec Alice à la foire, les confessions de Mae sur ses plans en solo et les reproches de Miss Kearney, le brun est à deux doigts de se jurer de ne plus jamais approcher de femme de sa vie. Elles foutent le bordel dans ma tête, pense-t-il alors qu'il jette sa cigarette et l'écrase par terre.
Avec une aisance qui lui ressemble peu, ses mains glissent sur la taille de la jeune propriétaire de Ranch. Il l'emmène vers la piste calmement, prêt à répondre à ses questions avec froideur, mais également à s'excuser platement. Il l'écoute alors lui avouer qu'elle le trouve surprenant, et Clyde hausse un sourcil. C'est la première fois qu'on utilise ce terme le concernant. L’Écossais se sait bien des choses, mais pas ça. Heureusement, la jeune femme fait référence à sa prétendue condition de chasseur et le hors-la-loi se détend. Sans attendre, il répond : « Les chasseurs n'ont pas doit à un peu d'amusement ? »
Son ton n'est pas encore froid, simplement neutre. La paume de la jeune femme lui semble fine dans la sienne. Clyde est plus habitué à tenir des armes que des êtres humains. Tandis qu'il observe la lumière se refléter sur les boucles de la brune, le souvenir de la nuit passé chez elle lui revient en mémoire. Dans une autre vie, il aurait certainement cherché à gagner les faveurs de la jeune femme... mais la dernière fois qu'il avait joué à ça, il avait été particulièrement déçu par le résultat.
Lorsqu'elle mentionne une certaine Elizabeth, le hors-la-loi met quelques secondes à comprendre qu'elle parle de Matthews. Pour seule réaction, il dit : « En effet, minuscule...». Il la fait tourner, se basant sur la musique et sur les autres danseurs, puis ajoute : « ...mais j'en suis ravi, ça me donne l'occasion de vous croiser, et de m'excuser pour mon départ précipité ».
Et c'est comme ça que je suis supposé la faire fuir ? C'est pas gagné, se dit-il, ayant visiblement plus de mal à se montrer odieux que ce qu'il avait prévu. Reprenant ses esprits, souhaitant cette fois ne pas se laisser distraire dans son objectif, il ajoute : « Alors... vous êtes là pour vous trouvez un époux, Miss ? ». Il sait d'office que cette question va l'irriter, elle lui à déjà fait par de ses idées concernant la place des femmes face à celle des hommes, et il est à peu près certain de déjà connaitre à la réponse. Mais tout ce qu'il souhaite, c'est la mettre à l'abri. Elle et son étonnante bienveillance dans ce monde brutal et violent.
Clyde King
Invité
Invité
Sam 31 Oct - 14:26
Everybody & D. Isidora Shapres
C'est agréable cette sensation, c'est apaisant. Isis est sans cesse sur le qui-vive et ce soir elle se relâche avec cet inconnu. Si son statut de femme médecin et correct lui évite de trop se laisser aller elle apprécie la légèreté du moment et le non jugement de l'homme. Elle se présente et il rétorque se mettant sur un pied d'égalité. Isis sourit ne répondant rien. Se concernant sur leur valse maladroite. Elle aimerait en savoir plus, curieuse, elle trouva le temps de lui demander plus tard. Enfin, c'était avant qu'elle ne voit une main se poser sur l'épaule de son partenaire. Elle n'avait pas vu venir Xue vers eux, le monde autour d'eux et sa concentration portée ailleurs. Elle croise son regard vitreux et étrange. Si bien qu'un instant Isis imagine la femme tomber dans les pommes. Lâchant ses prises vers Markus qui se détourne lui aussi alors. Elle fait un pas pour récupérer la femme, mais nul besoin en réalité elle tient debout. La médecin a le cœur qui bat fort. Elle regarde la scène qui se déroule alors sous ses yeux. Interloquer quelque peu. Ils semblent se connaître tout deux et cela semble compliquer au vu des visages. Wes est derrière cette femme au visage étranger que la médecin connaît de l'établissement de Wes. Le temps semble se suspendre alors. Isis n'ose pas piper mot, le regard retournant vers Xue, toujours sous le choc de cette retrouvaille semble-t-il. Isis sur le qui-vive toujours d'une perte de connaissance soudaine. Mais la femme s'accroche au bras des deux hommes. Mais l'ambiance semble plus électrique soudain alors. L'homme avec qui elle partageait une danse crache son venin, une phrase piquante, acérer tel un couteau sorti à la hâte envers le pauvre monsieur LaFarge qui semble tout comme elle seulement témoins de ses retrouvailles.
Son partenaire souhaite changer de cavalière, Isis ne s'en offusque pas. Bien au contraire vu les circonstances, elle fait même un pas en arrière et laisse son regard se poser sur Wes. L'invitant à prendre la relève alors s'il accepte de danser maladroitement avec elle. Ou même à s'éloigner un peu de ses deux âmes qui se retrouve pour en discuter un peu. Il est vrai qu'un autre verre ne serais pas de refus au final, vu son niveau de danse et ce qui vient de se jouer sous son nez.
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Dim 1 Nov - 18:40
Logan ne réagit pas face à la remarque d'Isaac. Il se contente de prendre son colt, sans lui donner d'explications. À vrai dire, il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit, car Jean décide d'ouvrir la porte à ce moment-là. Le jeune hors-la loi-reste interdit quelques secondes. La blonde est magnifique, mais le gosse à une drôle d'impression en la voyant ainsi. Comme s'il venait de retourner plusieurs années en arrière, à l'époque où la jeune femme était encore une fille de joie. Il ouvre la bouche, entre la surprise et l'envie de la complimenter, mais Jean s'empresse de les menacer, précisant qu'elle leur tranchera la langue s'ils osent faire un commentaire sur son apparence. Isaac referme aussi tôt la bouche et lève les yeux au ciel. Décidément...
Tandis que Jean les presse de se mettre en route et annonce qu'elle attend de danser avec eux deux, Isaac laisse s’échapper un rire nerveux. Danser ? Devant une foule ? Parmi laquelle il y aura certainement le jeune homme avec qui il vient d'échanger un baisé ? Hors de question. Que Jean lui demande quoi n’importe quoi d'autre, mais pas ça. Logan essaye de parler, le gosse s’apprête à dire qu'il a deux pieds gauches et aucune notion de valse, mais Jean les coupe à nouveau en précisant que cette fois, elle ne sera pas là pour arranger leurs conneries. En entendant ça, le jeune brun soupire. Il a hâte de revendre la montre de malheur qui lui vaut toutes ses remontrances. Il leur arrivait à tous de merder, mais Lowell ne supportait pas qu'on le lui fasse remarquer.
C'est donc en affichant un air renfrogné qu'il arrive sur les lieux du bal. L'endroit est joli, les lampions qui éclairent la place donnent un aspect enchanté à la nuit chaude qui s'est abattue sur eux. Immédiatement, le jeune homme cherche le visage du jeune Rosenbach (@Friedrich Rosenbach), plus pour savoir à quoi s'attendre que pour aller le voir. Leur instant partagé dans la montgolfière était hors du temps, mais Isaac n'est pas certain de pouvoir mettre des mots sur tout ça maintenant qu'ils ne sont plus a 20 mètres au-dessus du sol. Dans l’immédiat, aucune trace du jeune homme, ni du sinistre croque-mort, ce qui le rassure un peu. Par contre, son œil est immédiatement attiré par une femme aux cheveux de jais, dans une robe d'un rouge profond. Il reconnaît Lizzie ( @M. Elizabeth Little) à ses côtés, mais met un peu plus de temps pour identifier Sonja (@Sonja Leerhsen ). Il se demande alors quel client à bien pu lui offrir une pareille robe. Ce genre de chose coûte extrêmement cher, on ne peut pas s'en offrir tous les jours...
Voulant partager avec Logan (@Logan Rogers) sa vision, Isaac se retourne. Il aperçoit alors que le barbu est resté plus loin avec Jean (@Jean Eoghan). Tous deux semblent en pleine discussion et le gosse fronce les sourcils en comprenant que, encore une fois, il a volontairement été exclu. Vexé qu'on le mette encore et toujours à l’écart, ne se considérant plus comme un enfant depuis plusieurs années maintenant, il s'avance vers les deux femmes pour les saluer. En arrivant à leur hauteur, Isaac leur offre un sourire et les complimentes : Lizzie, Sonja... Vous êtes toutes les deux sublimes. Encore honteux de ce qu'il a avoué malgré lui à la brune, le jeune homme essaye de faire fuir le sentiment de culpabilité qui nait dans sa poitrine, et propose : Je peux aller vous chercher autre chose à boire ? Ou faire quoi que ce soit ?
Consuelo Ricci
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Dim 1 Nov - 20:06
Il peinait à croire que tout ceci était vraiment en train de se produire. Qu’il ne rêvait pas. Mais le visage radieux de sa femme lui prouvait bien que tout était bien réel. Ils allaient avoir un enfant. Bien sûr, tout ne serait pas aussi simple, encore faudrait-t-il qu’ils discutent des détails pratiques. Cela signifiait-t-il qu’elle avait l’intention de rester en Amérique ? Elle savait sans doute qu’il ne lui serait pas possible de partir avant des mois, au minimum. Se plairait-t-elle dans cet endroit, elle qui avait connu de grandes villes animées en Europe ? Il décida de ne pas s’engager dans cette conversation, pas pour le moment en tout cas. Non, il préférait se laisser envahir par l’euphorie du moment. Il la regarda, et il se sent plus que jamais lié à elle. Pour un peu, il se serait demandé comment il était possible que les danseurs autour ne se rendent pas compte de ce qui était en train de se passer entre eux. De cet événement majeur qui allait bouleverser leur vie.
En revanche, Edwin ne put s’empêcher de la questionner sur les raisons de sa venue ici. Il comprenait mieux désormais ce qui l’avait poussée à venir. Ou du moins, il avait cru, un instant, qu’il comprenait. La réponse de Carolina le fit douter. Il la connaissait si bien, depuis toutes ces années ! Il vit immédiatement, à la manière qu’elle eut de changer de sujet, qu’elle lui dissimulait quelque chose. Il évita cependant de le souligner, de la questionner. Ils venaient de se retrouver après une longue séparation, la soirée était à la fête et il voulait profiter de ces instants. Il fit donc comme si de rien n’était et répondit à sa question. « Je démarre tout juste, mais je crois bien que je suis sur la bonne voie. J’ai rencontré un homme qui va m’être d’une grande aide. »
Il était infiniment reconnaissant d’avoir pu faire la rencontre de Makoyepuk, et encore plus que celui-ci lui accorde sa confiance. Le sujet du travail lui fit réaliser que Carolina avait probablement dû abandonner le sien pour venir jusqu’ici. « Et ton poste, comment as-tu fait ? Tu as demandé un congé? »
A ce moment la musique changea et le rythme se fit un peu plus enlevé. Toujours à l’aise et en plus submergé de bonheur face aux événements à venir, il entraina son épouse avec enthousiasme.
Nul doute que l’arrivée de Carolina fera parler dans les rues de la petite ville d’Imogen. Son retour ne se passera certainement pas de silence. Pourtant, la jeune femme préfère profiter de l’instant présent qui s’offre à elle. Cela fait bien longtemps qu’elle n’avait pas osé parler d’avenir, et même y penser était pour elle une chose difficile. C’est qu’elle se refuse à voir les choses malheureuses qui ont pu lui arriver. Elle a décidé d’aller de l’avant. Alors, oui, retourner dans le passé pour aller de l’avant est peut-être une solution envisageable. Il y a certaines choses, certains lieux et certaines personnes qu’elle se doit d’affronter. Elle en parler à son mari lorsqu’elle sentira que le moment sera le bon.
Pour l’heure, elle danse, insouciante parmi les autres, enfermée dans ce moment si précieux. Retrouver une personne est toujours particulier après des mois de séparation. Et pour cela, elle aime Edwin et n’a pas peur de le dire et de le penser. La jeune femme sait qu’il s’épanouira pleinement dans cette nouvelle vie ici. À ses côtés, elle se sent plus forte. Toutes ses failles s’envolent pour laisser place à la même légèreté que leur danse. Elle sourit alors avec malice lorsqu’il évoque la rencontre d’un homme qui pourrait l’aider dans ses recherches. Elle penche alors légèrement la tête de côté.
« Ah oui… ? Vais-je avoir l’honneur de faire sa connaissance ? »
Secrètement, elle espère qu’Edwin puisse rencontrer quelqu’un. Leur couple fictif ne pourra jamais le satisfaire entièrement et elle sait bien qu’avoir un enfant ne fera que leur donner un bonheur commun et non personnel. C’est alors que le rythme de la musique change. Aussitôt, il l’entraîne et elle suit dans un léger rire. Ses pieds commencent à lui faire mal, mais elle ne va pas s’en plaindre. Cela fait si longtemps qu’elle n’a pas profité d’un moment comme celui-ci. Et puis elle aura tout le loisir de se reposer par la suite. Lorsqu’il l’interroge sur son poste au Daily, elle ne peut contenir bien longtemps un nouveau sourire.
« Et bien, tu as devant toi la rédactrice des chroniques d’Amérique ! »
Elle observe alors rapidement la salle, inconsciemment à la recherche d’une tête connue avant de continuer.
« J’ai convaincu Lawson de lancer ce projet. Le nombre de lecteurs ne fait que croître et un peu de nouvelles outre atlantiques, légèrement romancées ne peuvent pas faire de mal. D’autant plus que la loi que le Premier ministre a voulu faire passer pour l’autonomie de l’Irlande a été rejetée. Les nouvelles ne sont donc pas réjouissantes… Le pays est divisé, c’est une catastrophe à la chambre des communes. »
Carolina a toujours été passionnée par les affaires de son pays. Il est certain que si elle avait été un homme, elle serait déjà en train d’haranguer les foules pour se faire élire.
Surprenant, c’était le mot. Comment qualifier autrement cet homme qui avait débarqué sans prévenir sur ses terres un soir d’orage, pour repartir sans un mot au petit matin ? Elle n’a pas cru un seul instant à cette prétendue profession. Déjà, parce qu’un chasseur sachant chasser ne chasse jamais sans son chien, elle a entendu ça quelque part. Et puis, un chasseur sachant chasser ne se fait pas surprendre par une pluie estivale à plusieurs heures de chevauchée de la ville la plus proche. Cela, elle l’a appris lorsqu’elle vivait encore parmi la communauté de Roanoke, mais il ne faut pas non plus être un génie pour le savoir.
Un peu d’amusement… Était-ce ainsi qu’il la voyait ? Elle se força à croire que non. Que le brun faisait référence au bal, aux festivités dans leur ensemble. Pas à la nuit passée ensemble, au coin du feu, sous le toit tout juste réparé. Il ne s’est rien passé, ou presque, entre eux. Ils ne se sont rien promis, pour être honnête, c’est à peine s’ils se sont parlé. Mais elle avait cru à quelque chose. Sans même oser se l’avouer, elle s’était imaginé une signification à cette rencontre fortuite, entre un chasseur peu doué, et une demoiselle à la carabine pas chargée.
L’ironie délibérée de ses mots ne semblait pas atteindre l’Ecossais. Peut-être tenait-il réellement à faire la paix, après tout, le voilà qui s’excusait à nouveau. Elle en était presque déçue : elle allait être forcée de lui pardonner. Pardonner, c’était un peu oublier, et elle ne voulait pas oublier. Pas déjà. Mais on n’effaçait pas si facilement le résultat d’années entières d’éducation catholique, et elle se retrouva à prononcer les mots dictés par la bienséance.
« Faute avouée est à moitié pardonnée, Monsieur King… Considérons que cette valse achèvera le travail, et nous serons quittes, voulez-vous ? »
Elle regrettait déjà ses mots. Elle ne voulait pas être quitte, et, si cette danse équivalait à des excuses, elle ne voulait pas que le moment s’achève trop vite. Elle tournoya doucement, retrouvant les bras du brun presque aussi vite qu’elle les avait quittés. Cette sensation, celle d’être la moitié d’un duo qui évoluait avec une grâce encore hésitante, était délicieuse. Elle aurait voulu la faire durer des heures.
L’Ecossais ne devait toutefois pas ressentir la même chose. Lorsqu’il reprit la parole, Kathleen eut l’impression qu’on lui versait un seau de glace sur la colonne vertébrale. Luttant contre son instinct, qui lui criait de gifler le mufle, elle se contint. Il savait pourtant qu’elle faisait partie de ces femmes modernes, qui n’avaient pas besoin d’un homme pour gérer leurs affaires, merci pour elles. Etait-il stupide, mal élevé, ou juste amnésique ? La brune choisit de lui accorder une dernière fois le bénéfice du doute, et se contenta de rétorquer, la voix empreinte cette fois d’un sarcasme immanquable pour un sourd :
« Peut-être… Il devra en tout cas être meilleur danseur que vous. » L’attaque était gratuite, et surtout mensongère. Mais, il n’y avait pas à tortiller, cela faisait du bien. Elle n’en avait toutefois pas fini : « Et vous, que faites-vous ici ? Comptez-vous encore vous donner en spectacle en ôtant votre chemise ? Ou bien êtes-vous simplement en quête d’une autre étable où venir cuver votre alcool ? »
Comme si ce qui avait précédé n’avait été qu’un échange de politesses, une passe dans un match de tennis, elle poursuivit leur danse, d’un pas dorénavant plus rigide. Elle refusait d'être la première à s'en aller, à admettre que les mots du brun l'avaient atteinte. Si il comptait la blesser dans sa dignité, il allait au moins être surpris de sa résistance...
By Hell.
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Sam 14 Nov - 14:27
Bartel & Sonja
The annual fair ball
J'arrive un peu tard à la fête. Mais ce n'est pas très important. Je déteste la foule et encore plus une foule dansante. Je jette un regard circulaire sur cette joyeuse assemblée. Il y a une grande variété d’âges et de conditions sociales entremêlées. C'est certainement un instant rare de mixité sociale pour ces gens. Je peux observer la société de cette petite ville qui se met en scène. J'ai l'impression de contempler une réserve animale. Les plus grosses bêtes ont tous une allure tapageuse, d'autres plus modestes se gonflent pour paraitre plus gros et ne pas être écraser. Je vois briller les canons de colt portés par certains. Je vois aussi des enfants jouer... Je n'aime pas cette association. Les rapports de forces dans cette ville m'échappent encore. Il y règne une certaine paix... mais cela ressemble davantage au calme avant une tempête.
Je m'appuie contre un arbre qu'on a du oublier de couper pour créer cette place. Je sors une cigarette. L'un des meilleurs moyens que je connais pour me d'ennuyer. Après avoir tiré quelques bouffées, je distingue à travers les fumerolles une chevelure noire-corbeau dont je reconnais les reflets bleutés.
Sam n'avait pas pu se libérer pour venir avec nous durant cette longue sortie, j'en avais été très affecté, mais Clyde avait accepté de m'y emmener avec les enfants. Je menais la vie dure à mon frère, il allait peut être falloir que je songe à être plus sympa à l'avenir... Mais ça n'allait pas être pour tout de suite, ça non. Lui en faire voir de toutes les couleurs était aussi ma manière bien particulière, de lui faire comprendre que je l'aimais et qu'il avait tout intérêt à se bouger le derrière si il ne voulait pas que je lui botte davantage les fesses... Mais peut être qu'au fond, il adorait s'en prendre de ma part, il était peut être masochiste? Ce fait m'inquiétait que trop peu, si cela lui donnait du plaisir, au moins ça pouvait lui rendre le sourire. Quelle importance si ce sourire s'effaçait peu après, temps qu'il revenait?
Clyde avait été bien gentil dans tous les cas, grâce à lui, j'avais pu passer la journée avec mes enfants et mon frère, alors c'est naturellement que je l'avais laissé partir au bal sans moi. Les enfants auraient aimé si rendre, notamment la plus grande, mais je sentais qu'elle mijotait quelques chose au fond. Alors, pour finir, on a frappé à la porte de notre chambre, d'une manière si particulière qu'il n'y avait pas le moindre de doute sur la personne qui attendait patiemment derrière celle-ci. Sam. Mon Sam avait finalement pris la route pour nous rejoindre, j'en étais plus que ravie, jusqu'aux larmes qui se mirent à perler sur mes joues.
Il m'a pris dans ses bras avant que ma fille ne viennent avec un paquet qu'elle m'avait ordonné de prendre, caché dans une valise qu'elle avait préparé en prétextant vouloir prendre des vêtements de rechanges pour ses frères et sœurs... Elle savait que j'avais à coeur de montrer mes enfants sous leur meilleur jours, mais en vérité, elle avait prévu un cadeau pour sa mère : moi. Ouvrant alors la boîte des plus sobres, mes yeux sont resté un moment bloqué sur le tissu emplissant la boîte... Il avait dû coûter une fortune. Passant sur les détails du pourquoi du comment ce tissu s'était retrouvé là, entre mes mains, Sam m'a indiqué avoir toutes les explications pour une autre soirée.
Acceptant alors d'en reparler plus tard, je me suis apprêté pour me rendre au bal, laissant ma grande s'occuper de ses frères et soeurs, ravie d'être utile à sa mère, une fois de plus. Je redoutais le moment où elle quitterait le nid, la vie m'en serait complètement bouleversé.
Prête finalement, Sam tout autant, nous nous sommes rendu au bal, quelques peu en retard, mais cela n'avait pas la moindre importance... J'étais ravie d'y être en tous les cas et au bras de mon mari, non pas de mon frère (@Clyde King) que je cherchais brièvement dans la salle, juste pour lui signaler ma présence, non plus pour l'épier, mais pour le plaisir et uniquement ça.
Elle les coupe tous les deux. Elle a du mal à savoir ce qu’elle ressent en cet instant. De la honte peut être ? Logan (@Logan Rogers) avait bien joué n’empêche ce soir là, à la montagne. Parce qu’aujourd’hui elle était avec eux, tentant de rattraper leurs erreurs.
Ils marchent en direction des installations pour le bal, jusqu’à ce que Logan la stope. Isaac quant à lui continue sa route. Jusqu’à Lizzie et Sonja. Elle les reconnaît toutes les deux. Elles sont aussi élégantes l’une que l’autre. Mais son attention se reporte vite sur le hors la loi lorsque ce dernier lui apprend qu’il n’allait pas rentrer avec eux.
“Log…”
Il ne lui laisse pas le temps de finir, lui apprenant qu’il était en train de leur créer une opportunité… Puis il lui dit que quoi qu’il arrive, il faudra qu’elle file avec leur protéfé vers le ranch. Qu’est ce qu’il mijotait encore…
“Très bien.”
Elle relève sa robe, dévoilant ses jambes nues puis elle attrape son arme fermement accrochée à sa cuisse.
“Logan… je…”
Son coeur se serre. Elle a l’impression que c’est la dernière fois qu’elle risque de le voir. Tout peut arrivé. Mais elle se reprend. “Tiens. A tout à l’heure.”
Moins elle en savait et mieux ce serait non ? Lorsqu’elle lui remet son arme, elle attrape sa main qu’elle sert un instant puis elle se détourne. Son corset la sert beaucoup trop tout à coup. Il fallait qu’elle se trouve une distraction. Rejoindre Isaac (@Isaac Lowell) et saluer ses anciennes deux camarades… En voilà une bonne idée.
Elle le rejoint donc, un sourire plaqué sur ses lèvres colorées.
Rieuse la prostituée alors qu'elle dansait en compagnie de la rouquine, ignorant les regards outrés des bourgeois qui s'offusquaient de voir deux femmes danser ensemble, dans l'insouciance la plus totale de leurs jeunes années. Sonja faisait tournoyer Elizabeth et inversement, s'amusant même à faire une révérence complètement ratée devant la rouquine avant de sautiller partout en se dandinant en rythme. L'important c'était de s'amuser et la brune n'en avait rien à foutre du jugement et du regard des autres. Cependant, danser ça donnait soif et l'envie d'une nouvelle coupe vint la titiller en attrapant la main de sa petite sœur de cœur pour quitter la piste en direction de la buvette. Sonja usa de son charme et de son décolleté sulfureux pour se faire offrir deux cidres à un pauvre homme naïf à qui elle promit une danse plus tard. Clin d'œil complice partagé avec Elizabeth en venant tremper ses lèvres peinturlurées de rouge dans sa boisson en s'épouvantant à l'aide de son épouvantail pour se faire un peu d'air. Finalement, elle s'amusait plutôt bien malgré l'absence d'un Logan avec qui elle aurait aimé danser autrement qu'à l'horizontal avec lui pour changer. La prostituée fixait alors les danseurs, les jolies dames et les gentilhommes avec une pointe de mépris dans les yeux. Elle n'enviait pas ces filles forcées de se soumettre à l'étiquette et aux convenances de la haute, non elle était libre même si paradoxalement prisonnière du bon vouloir des bonhommes. @Isaac Lowell rejoignit alors les deux jeunes femmes, lui offrant un doux sourire, contente de voir un nouveau visage familier dans cette foule d'inconnus. « Toi aussi tu es très beau Isaac ! T'en fais pas pour nous on a de quoi s'hydrater. Mais tu peux nous faire danser un peu plus tard ! » Clin d'œil, elle effleura la joue du brun, ses confessions l'autre jour n'ayant absolument rien changé de son affection pour lui. Son œillade accrocha ensuite alors celle de @Bartel Murphy qui fumait seul dans son coin près d'un arbre. Elle leva alors son verre pour le saluer de manière enjouée en renversant un peu de son contenu dans son décolleté. « Oh merde ! » Elle haussa les épaules avant d'offrir un sourire candide au shérif qu'elle s'apprêtait à aller saluer quand une blonde pour une fois bien habillée rejoignit la brune et la rousse. « Hey Jean ! Toi aussi tu es venue sans cavalier ? Tu es très belle en tout cas ! » Fin de sourire en buvant une gorgée de son verre en posant sa tête sur l'épaule de Elizabeth avant de retrouver le regard de Bartel tout en se demandait si il viendrait la saluer alors qu'elle reportait son attention sur @Jean Eoghan. « Il magouille quoi encore Logan ? »
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ROBE DE BAL + COIFFURE
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Mar 17 Nov - 4:22
Les muscles de son corps se raidirent, sa vision se voila d’un rideau de larmes et sa tête se mit à bourdonner vertigineusement. Seule Isidora sembla remarquer l’état de choc de la chanteuse alors que les deux hommes se dévisagèrent un instant. Xue, quant à elle, ne remarqua pas le mouvement que fit la femme médecin dans sa direction pour l’empêcher de tomber dans les pommes. Tout ce qu’elle voyait était la silhouette floue d’un Markus plus âgé que celui de ses souvenirs, mais bien vivant. Elle la voyait tanguer. Elle voyait ses lèvres remuer sous sa moustache, mais n’entendait aucun son.
Était-ce la présence de Wesley qui l’empêchait de perdre complètement l’esprit? Était-ce le bleu des yeux de l’Irlandais qui menaçait de la faire sombrer?
Les doigts de la Chinoise remuèrent et allèrent s’agripper aux vêtements impeccables du propriétaire du Wild Horse qui lui sembla à cet instant sur le point de s’éloigner. Il ne pouvait pas partir. Xue avait besoin de lui…
Elle repère, s’assure que tout le monde est bien là, bien en place. Tout va bien se passer. Elle appréhende mais l’adrénaline qui est en train de monter efface tout ça. Elle vit pour ça Mae Matthews, pour ces moments grisants qui la mettent chaque jour un peu plus en danger.
Mais voilà, alors qu’elle fume, Sean a décidé de s’en mêler et de lui mettre des bâtons dans les roues. Elle ne laisse rien paraître mais ce qu’il est en train de faire la blesse bien plus qu’elle ne veut l’admettre. Elle se refuse bien évidemment à s’avouer que ce qui vient lui torturer l’estomac s’appelle la jalousie, elle met ça sur le compte de la colère qu’elle ressent en le voyant tout faire pour gâcher son plan. Et c’est vrai, les deux émotions viennent s’entrechoquer. Ce plan, c’est son enfant à elle, qu’elle a pris le temps de couver pour qu’il puisse voir le jour ce soir. Il est en train de vouloir tout gâcher et elle lui en veut. Elle en veut aux deux frères de l’avoir lâché, alors qu’elle est toujours prête à les suivre, même quand elle n’est pas d’accord avec eux. Parce que, pour elle, c’est ça, la loyauté.
Elle en est même à se demander ce qu’elle représente aux yeux des O’Reilly. Elle a toujours eu des désaccords avec les deux, mais jamais cela n’avait été aussi loin. Jamais Sean n’était allé la narguer et parader ainsi sous son nez. Elle voit bien que ses hommes ne comprennent pas, eux non plus, ce qu’il se passe. Elle leur avait dit que Sean et Killian ne pouvaient pas venir, pour ne pas mettre en péril leur autorité. Mais aussi, pour ne pas mettre en péril son autorité à elle. Et le voilà, à se donner en spectacle alors qu’il sait que Mae est ici et a un plan.
Elle se raisonne pourtant. Elle fait taire son cœur qui hurle et laisse sa tête qui réfléchit prendre le dessus. Elle ne veut pas laisser son cœur parler, il est trop dangereux.
Alors, elle jette sa cigarette et passe à travers la foule, en octroyant de discrets signe de tête à ses hommes, ainsi qu’à ceux des Hennessy, quand elle arrivera sur le côté droit, ils sauront quoi faire. Un dernier regard confiant à James Hennessy et la voilà en place.
Les hommes du shérif sont encerclés avec les convives et l’union d’une nuit tire d’une seule et même voix dans les airs. La musique s’arrête en même temps que les danseurs pris de panique. L’air s’embaume alors d’une odeur de poudre. Les mains jointes, Mae savoure ce moment, un léger sourire sur le bout des lèvres. C’est parfait. Un adjoint du shérif s’apprête à tirer et Mae le regarde tout en faisant claquer sa langue contre ses dents.
« A votre place, je ne tenterai pas. »
L’homme se retrouve alors avec quelques Winchester braqués sur lui et elle sourit. C’est maintenant qu’elle doit s’adresser à tout ce beau monde. Petite, elle parle fort pour se faire entendre.
« Bien ! Rassurez-vous, je ne serai pas longue, je ne suis pas adepte des grands discours. »
Elle laisse ses yeux aller vers l’endroit où se trouve Sean et ne lui accorde même pas un regard, il n’existe plus pour ce soir.
« Nous n’avons pas l’intention de gâcher votre soirée mais cela va en grande partie dépendre de vous. Deux de ces hommes vont passer avec chacun un sac et vous allez gentiment leur remettre tous les objets de valeur que vous avez sur vous. »
Elle est aimable, elle sourit, son cœur cogne contre sa poitrine, tout se déroule comme elle l’a prévu.
« Ah ! Et si jamais quelqu’un parmi vous veut jouer aux sauveurs … » elle hausse alors les épaules. « A ses risques et périls. »
lumos maxima
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Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Mar 17 Nov - 12:43
Elle le pardonne presque trop vite. Si vite que Clyde grimace sans le vouloir. Pourquoi diable est-elle aussi bienveillante et compatissante ? Il va devoir se montrer deux fois plus odieux et lui faire vraiment mal pour qu’elle s’éloigne suffisamment loin du lieu du bal, et qu’elle ne soit plus en danger. Et pour qu’elle ne puisse pas le voir en action. Car c’est surtout ça, le fond du problème que Clyde n’arrive pas à s’avouer. Il ne veut pas que la jeune femme ouvre les yeux sur ce qu’il est vraiment : un hors-la-loi. Un meurtrier qui obéira s’il en a besoin.
Il continu de la faire tournoyer, et enfin semble réussir à toucher là où ça fait mal. Elle riposte, mais l’attaque sur la danse ne lui fait ni chaud ni froid, le brun ne s’étant jamais vanté de savoir correctement valser. Pourtant, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui reproche également de vouloir se donner en spectacle, ou de lui rappeler les circonstances de leurs rencontres. Clyde fronce les sourcils et demande : « Ma chemise ? », puis il ajoute « Je croyais que nous étions quittes, comme vous l’avez si bien dit, Miss Kearney. » Et, comme pour enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie, il se penche sur la jeune femme pour venir murmurer à son oreille : « Je cuve là où j’en ai envie, Kathleen. Mais Kearney Ranch a si bien su m’accueillir, j’y retournerais volontiers… ».
Penché ainsi par-dessus l’épaule de la jeune femme, il aperçoit un regard qu’il ne connait que trop bien pour sa similitude avec le sien. Celui de Lisandra. Lisandra, accompagnée de son époux. Sa sœur ne devait-elle pas rester dans sa chambre à l’auberge ? Et Sam, lui n’était-il pas bloqué à Imogen ? La mâchoire que Clyde se crispe. Il essaye alors d’avoir l’attention de sa sœur, mais elle ne semble pas le voir. Il faut qu’ils dégagent de là toute suite, avant que…
Mae passe à côté de lui en lui offrant un regard entendu, suivit d’un hochement de tête. La danse commence. Fuck, pense Clyde qui tiens toujours Kathleen dans ses bras. Rapidement, il attrape cette dernière par les épaules, et dit : « Regardez-moi bien, et écoutez-moi. » Après s’être assuré qu’elle lui obéisse, il ajoute : « Dans quelques secondes, vous ne pourrez plus partir. Ne posez pas de questions, et allez-vous-en. » Bien décidé à la mettre hors de tout danger, il insiste, allant même jusqu’à ajouter : « S’il vous plait. »
Rapidement, les hommes du Shérif sont encerclés et la musique se tait. Les invités commencent à paniquer, et Clyde se détourne de la jeune métisse, pour chercher sa sœur du regard. Mae prend la parole, déclamant son plan de la soirée, qu'il découvre en même temps que l’assistance. Pour le moment, il n’a pas besoin d’intervenir, ni de dévoiler ses armes. Il reste alors immobile, dans l’attente de voir si les choses dérapent ou non. Les hommes de mains passent calmement pour le moment, mais l’atmosphère est pesante. Lorsque son regard croise finalement celui de Lisandra, le brun prononce silencieusement les mots suivants, espérant qu’elle puisse lire sur ses lèves comme lorsqu’ils étaient enfants : « Obéissez sans rechigner ».
Occupé à discuter avec le garçon Beaver, l’ami de sa sœur, et celle-ci, Friedrich n’avait pas su prévoir les événements qui se tramaient autour de lui. À quelques reprises, son regard avait croisé celui de la jeune inconnue et ils avaient même échangé des sourires. Si Freddy n’était attiré amoureusement que par les hommes, l’artiste qu’il était savait apprécier la beauté sous toutes ses formes et celle de Viola (puisque tel était son prénom) était digne de son intérêt.
Soudain, la musique se tue. Des murmures indignés s’élevèrent de l’assemblée et alors qu’il tournait les yeux dans toutes les directions, cherchant à comprendre ce qui était en train de se passer, le regard du Rosenbach croisa celui d’Isaac. Son cœur rata immédiatement un battement. Quelques heures seulement s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre dans la montgolfière… Friedrich pouvait encore goûter les lèvres du brun sur les siennes…
Ses pensées furent néanmoins détournées de cet instant féerique par la voix d’une femme qu’il crut aussitôt reconnaître sans être capable de mettre néanmoins un nom sur son visage. Donner ses biens de valeurs? Friedrich n’avait sur lui que quelques pièces de monnaie pour boire et manger. Il vivait à Silverstone depuis toujours. Il n’avait tout de même pas la naïveté de croire qu’aucun bandit ne profiterait d’une occasion comme la foire et son bal pour faire les poches des danseurs.
Sa voix s’éleva parmi celles des contestataires pour ironiser : « Heureusement que j’ai toujours dans les poches de mon veston les chandeliers d’argent de grand-mère… ». Freddy ravala néanmoins sa fierté lorsque le canon d’une Winchester se pointa sur lui.
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mer 18 Nov - 15:34
Sonja le complimenta immédiatement, et le jeune homme ne put s’empêcher de rougir. Il n’avait même pas fait l’effort de se coiffer, il portait simplement une chemise propre et une veste ajustée qu’il avait « emprunté » sur une chaise a la foire. La norvégienne lui caressa la joue, ce qui le rassura quant à leur bonne entente, puis salua quelqu’un dans la foule, renversant un peu de bière dans son décoté. Pendant ce temps, Isaac se mit à discuter quelques secondes avec la rouquine, échangeant des banalités polies tout en observant le monde s’agiter autour d’eux. Ils furent rejoints par Jean peu de temps après, et le gosse chercha Logan du regard. Le barbu n’avait visiblement pas suivi la blonde, ce qui l’intrigua suffisamment pour faire part de ses questionnement à son amie, d’un haussement de sourcil prononcé. Il était curieux de savoir si elle allait l’inclure dans la petite discussion qu’elle venait d’avoir avec Logan - ou non. Visiblement ce n’était pas prévu, car la blonde se contenta de saluer ses anciennes camarades, comme si de rien n’était. Amer, Isaac ne put s’empêcher de soupirer et de déglutir, essayant de sourire malgré tout pour ne rien montrer de son ressentiment. « Sonja et Lizzie ont déjà à boire, mais je vais nous chercher des verres » annonça-t-il à l’ancienne prostituée sans vraiment lui laisser le choix. Il avait besoin d’être seul quelques instants, vexé de ne jamais être mis dans la confidence par ses ainés.
Ainsi, il se dirigea vers le bar, cherchant toujours Logan des yeux, mais également Friedrich. Malheureusement, il ne croisa ni l’un, ni l’autre. Ainsi il demanda deux bières au comptoir improvisé pour l’occasion, son regard posé sur la foule, curieux d’assister pour la première fois de sa vie à un bal. Non loin de lui, il reconnu la femme du maire, Mila Rosenbach, qui sirotait une coupe de champagne. Il ne savait même pas qu’on en servait à ce genre d’évènements… peut-être avait-elle sa réserve secrète, spécialement pour l’occasion ? Il mit quelques temps avant de se souvenir qu’elle était, par définition, la mère de Friedrich, et cette information le mit quelque peu mal à l’aise. Il venait d’embrasser le fils de cette femme dans une montgolfière… Quelle réaction aurait-il si elle l’apprenait un jour ? Peut-être préférait-il ne jamais le savoir. Gêné, il attrapa les bières qu’on déposa devant lui, paya de façon précipitée, et retourna prestement au côtés de Jean, Sonja et Lizzie. Il donna un verre à la blonde, avant de boire goulûment la moitié du sien, avide des effets de l’alcool sur son esprit. Ce n’était pas avec une pinte qu’il allait être bourré, mais s’ils les enchainaient toutes de cette façon…
On entends soudainement des coups de feu, coordonnés. La musique s’arrête brusquement, et malgré les danseurs paniqués, Isaac se rend très vite compte que les hommes du shérif sont encerclés. Par habitude, il porte sa main à son arme… qui évidement, n’est pas dans son étui. « Putain, Logan », peste-il silencieusement en jetant un coup d’œil inquiet à Jean. Le gosse cherche à nouveau le hors-la-loi du regard, mais c’est celui du cadet des Rosenbach qu’il croise, à sa grande surprise. Il était donc bel et bien présent… Un frisson lui parcoure l’échine, et figé, le jeune homme ne peut plus détourner les yeux.
Une voix de femme s’élève parmi le silence des convives, et explique qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un braquage. Heureusement pour lui, Isaac ne possède rien de précieux. Qui plus est, son butin de l’après-midi était rangé dans sa sacoche, elle-même cachée dans sa chambre au Saloon. Que diable foutait Logan à cet instant ? Et le reste des Hennessy ? Le regard toujours posé sur le jeune artiste, il le voit alors prendre la parole, mais est trop loin pour entendre ce qu’il dit. Visiblement ça ne doit pas être en sa faveur, car on braque soudain une Winchester sur lui. Isaac ne peut s’empêcher de lâcher un hoquet de surprise, avant de bloquer inconsciemment sa respiration. S’il arrive malheur au jeune homme…
On lui dit qu’elle est élégante. Elle prend le compliment et remercie Sonja avant de débuter une conversation des plus banales avec ses interlocuteurs. Sonja est légèrement distraite par un homme et va jusqu’à renverser un peu de sa boisson sur son décolleté. Ca fait sourire Jean qui se revoie plusieurs années en arrière.
Finalement, Isaac lui propose d’aller lui chercher un verre et elle accepte avec joie. Oui de l’alcool. Il allait lui en falloir beaucoup pour passer une bonne soirée et, elle l’espère, l’oublier. Pendant que le jeune s’esquive, elle se met en quête de trouver Logan du regard. Après tout c’est lui qui a son arme et au vu de ce qu’il prédisait… le temps qui passait ne présageait rien de bon. Elle se sentait nue sans la lourdeur de son arme contre sa peau. Il fallait qu’il se dépêche.
Isaac ne tarde pas à revenir et lui tend son verre. De la bière. Beurk. Elle trinque avec lui et les filles puis l'imite, engloutissant la moitié de son verre d’un coup. C’était vraiment de la pisse. Dégueu.
Lorsque les coups de feu retentirent, Jean s’immobilisa, envoyant valser son verre avant de mettre sa main à sa cuisse… nue.
“Merde.”
Foutu Logan. Comment pouvait-il seulement espère qu’elle ramène le petit au ranch si elle n’avait rien pour les défendre… Elle balaye la foule du regard, découvrant les shériffs encerclés. Une jeune femme fait un discours, une O’Reilly très certainement. Mais ce qui l’étonne le plus c’est de voir les Hennessy suivre le mouvement. Comme s’ils étaient impliqués dans ce crime. Elle donne un coup à Isaac qui semble perdu dans ses pensées pour le ramener sur la terre ferme.
“Logan veut qu’on le retrouve au Ranch… Je n’en sais pas plus. Et je n’ai pas d’arme. En gros, on est dans la merde.”
Elle chuchote, furieuse.
“Tu ne me quittes pas d’une semelle tu m’entends ?”
S’il le fallait, elle lui tiendrait la main jusqu’au bout. Bonne nouvelle pour Jean, elle n’avait aucun objet de valeur sur sa personne. A part quelques pièces pour payer l’alcool de la soirée. Ce qui en soit n'était pas un trésor. Ceux qui allaient souffrir étaient les riches… Puis elle regarde les filles.
“Donnez tout et restez près de moi. Je vais tout faire pour vous protéger. Et pas de tentative de séduction. C'est du sérieux.”
Elle chuchote toujours, se rapprochant d’elles légèrement en tirant Isaac par la manche.
J'ai le sentiment que je vais détester les heures qui vont suivre... C'est étrange comme parfois mon propre cœur, mon cerveau, mes sensations, mes pensées peuvent se dédoubler... Quelqu'un de profondément froid est train de prendre les commandes de mon esprit... Hélas, je sens bien mon cœur de pauvre abruti en train de battre la chamade. Mais je regarde cette robe que je trouve désormais digne d'une entraîneuse... Mes yeux voient sa main, son corps chercher appui vers cet inconnu. Je pense que j'ai oublié comment on respirait... je ne connaissais pas la jalousie... et c'est bien un poison qui vous mange de l’intérieur. Je n'accorde aucune importance au type. Je ne le regarde même pas. Seules les réactions de elle qui empoisonne mes nuits m'importent...
Je l'ai cherchée si longtemps... Je la voyais comme une étoile. J'ai du confondre avec la lumière d'un bordel.
Des coups de revolver retentissent et c'est presque une joie que de sortir ainsi de ces pensées qui sont en train de m'arracher le cœur.
Des types armés sortent de partout.
Comment j'ai fait pour ne pas voir venir ce merdier...? Ils sortent de partout. Toutes les voies de retraite sont coupées pour les invités...
Pour un peu, j'aurais de l'admiration. Un braquage au milieu de toute une ville rassemblée et une prise en otage des adjoints du shérif... Je serais ce type, j'enverrais mes adjoints au bagne... et je changerais de boulot.
J'entends une fille hurler des menaces. Très peu des bandits sont masqués... des amateurs courageux, mais des amateurs.
J'ai de l'argent. Celui d'une série de mises gagnantes. L'argent gagné au poker est fait pour être perdu et repris. Cela ne m'affecte pas. Je sais que demain, je peux me refaire.
Je la regarde de nouveau ... Je dois admettre que j'ai peur pour elle
ça aurait dû être ma soirée, la mienne, mais également celle de mon mari. Nous n'avions pas pris de si bons moments depuis terriblement longtemps, mais le regard que j'avais finalement eu de mon frère, m'a crispé. Quelques chose m'a laisser que je n'aurai pas dû être là. Droite comme jamais, mes souvenirs passés en quelques secondes, mon cerveau avait déchiffré les mots de Clyde avant même que je n'en comprennes le sens. J'ai hoché la tête brièvement, apeurée, mais déterminée. Était il au courant de ce qui était prévu ce soir? avait-il alors paru soulagé que je ne viennes pas ce soir pour pouvoir vaquer à ses occupations de criminel ? J'espérais que mon imagination me jouait des tours et que la vérité allait m'être révélé rapidement. J'ai saisi distraitement la main de Sam sans le moindre mot, me contentant de la lui serrer de manière à lui faire comprendre que quelques chose clochait avant qu'un homme ne passe à finalement à coté de moi. Une jeune femme indiquait la marche à suivre, un chapeau pointant dans ma direction pour appuyer les règles. Par chance, je n'avais pas grand chose sur moi, mais les boucles d'oreilles m'avaient été offerte par Sam et cela me contrariait beaucoup.
J'ai déposé les boucles sans un regard à Sam, décrochant par la même occasion le collier sans réelle valeur qui pendait à mon cou, pour finalement oser regarder Sam. Son regard se voulait rassurant, mais je sentais qui aurait aimé riposter, avant même que je ne décroche mes boucles d'oreilles. J'ai laissé glisser mon regard vers l'assistance, les regardant obéir sans véritable mal, avec quelques réticences, hésitations, jusqu'à ce que mon regard se tourne vers Clyde et ne le regarde pour essayer de le percer à jour.
Détournant la tête pour regarder les hommes et la jeune inconnue, j'espérai secrètement qu'aucuns hommes n'aient connu Sam. Et si Sam était reconnu par quelqu'un? Et si cette personne souhaitait lui en faire voir pour trahison? Certains hommes gardés leur tête mise à prix jusqu'à ce que mort s'en suive... Mais à l'époque, Clyde n'était pas là pour protéger Sam et j'étais là également... Personne ne pourrait emmener mon mari sans que je ne m'interpose.