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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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The annual fair ball | sujet commun (event I)
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Mer 18 Nov - 22:17



The annual fair ball



La fête battait son plein, mais elle n’était pas d’humeur à célébrer. Partagée entre sa fierté, qui lui dictait de planter l’Ecossais au milieu de la piste de danse, et une irrationnelle envie de rester dans ses bras jusqu’à la fin de la nuit, elle hésitait. Le brun aux yeux de glace devait lui aussi éprouver des sentiments contradictoires : un instant, il s’excusait, le suivant il l’insultait presque.

L’utilisation de son prénom, murmuré sur le ton de la confidence, l’avait perturbée. Pour qui se prenait-il ? Et voilà qu’il regardait ailleurs, que son regard toujours aussi intense se perdait dans la foule, par-dessus l’épaule de sa cavalière. Il l’ignorait, maintenant ? Voilà qui était nouveau, et fort peu au goût de Kathleen.

Elle tenta de se dégager des bras musclés qui la faisaient distraitement valser, mais King avait changé d’avis - encore. Il la tenait par les épaules, cherchant cette fois franchement son regard, la priant - la suppliant, même, le ton de sa voix avait quelque chose de désespéré - de partir.

Confuse, la brune s’éloigne de l’Ecossais. Décidément, elle ne comprendrait jamais les hommes. Et encore moins ce spécimen-là. Alors qu’elle s'apprêtait à planter enfin derrière elle le mufle qui lui servait de partenaire, des coups de feu retentirent, la musique s’arrêta, et une voix se leva au milieu du silence assourdissant. Une voix que Kathleen reconnut immédiatement : elle avait passé une longue après-midi à discuter littérature dans la pinède qui entourait Imogen avec sa propriétaire.

En un instant, la jeune métisse comprit plusieurs choses. D’une, Elizabeth n’était pas la rougissante fiancée d’un homme d’affaires. Elle ne s’appelait sans doute pas Elizabeth, d’ailleurs. De deux, elle et King - si c’était bien le nom de l’Ecossais - étaient sans doute de mèche, même si le comment du pourquoi de cette association était encore obscur. De trois, elle avait de très mauvaises fréquentations. De quatre, elle était dans la mouise.

Une pensée tournait en boucle dans sa tête. Elizabeth et Clyde. Ils se connaissaient. For Heaven's sake, ils avaient dansé ensemble juste sous son nez ! Elle tourna sur ses talons, face à un King hébété qui la regardait comme un poisson hors de l'eau. Il ouvrit la bouche, mais elle ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. Toute sa frustration de voir cette soirée gâchée, sa peur face aux armes dégainées, sa douleur sourde face aux insultes répétées de l'Ecossais, sa jalousie de cette complicité qui existait entre lui et cette menteuse d'Elizabeth, s'additionnèrent soudain en une vague de colère froide qui lui comprimait le coeur.

La gifle partit sans même qu'elle s'en rende compte, s'écrasant contre la joue de Clyde dans un son bref, noyé dans la panique environnante. La joue de King prenait rapidement un ton entre la fraise et la cerise, mais elle ne se sentait pas le moins du monde désolée.

J'exige des explications. Et elles ont intérêt à être bonnes.

L'un des gangsters s'approcha d'eux, et elle se débarrassa de son mince collier de perles sans faire d'histoires - après tout, le type d'en face n'avait pas l'air commode, et sa carabine était certainement chargée.



By Hell.
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Mer 18 Nov - 23:18
Edwin vit l’expression du visage de Carolina et comprit immédiatement ce qu’elle sous-entendait, non sans une certaine gêne. « Oh n…non, il ne s’agit pas de ça… » Il laissa échapper un rire nerveux. « M…mais tu p…pourras fait sa c…connaissance je l’espère. C’est un homme b…bien. » Il ignorait si Makoyepuk le souhaiterait, la décision lui appartiendrait, mais l’Anglais ne manquerait pas de lui poser la question. Il connaissait le Blackfoot seulement depuis peu, mais ils avaient l’impression que tous deux avaient partagé des moments significatifs, quelque chose d’important et de précieux.

Il savait ce qu’elle espérait, tout comme lui l’espérait pour elle. De son côté, il s’était plus ou moins résigné à ce que les choses ne changent jamais. Après tout ce qu’il avait subi, il ne s’attendait plus à ce que cela soit facile. Et il l’acceptait, préférant se soucier d’autres choses qu’il estimait plus productives, comme son travail qui était tout ou presque pour lui. Et il savait que Carolina tenait également au sien. A la nouvelle qu’elle lui annonça son visage s’illumina. « F…félicitations, c’est merveilleux ! » Elle le méritait amplement et cela pourrait contribuer à faire encore plus reconnaitre son travail. Il écouta avec attention son récit des nouvelles de l’Empire britannique. Si Edwin s’intéressait à la politique, il restait un amateur en comparaison de son épouse qui était incollable sur le sujet. « Nous d…devons fêter ça ! » Il regarda autour de lui pour repérer un stand qui servait des boissons et allait y entrainer la jeune femme quand il comprit que quelque chose clochait.

L’agitation n’était plus la même. Il entendit des coups de feu et sursauta violemment tandis que la musique s’arrêtait, que les rires et les exclamations de joie devenaient des cris d’effroi. Par réflexe, il attrapa le bras de Carolina et l’entraina derrière lui puis recula. Il pouvait sentir son front s’humidifier, sa respiration se raccourcir et s’accélérer, se champ visuel se rétrécir. Il fit de son mieux, malgré tout, pour garder son calme. « Il faut qu’on s…sorte d’ici. » Il balaya l’assemblée du regard, à la recherche désespérée d’un moyen de s’échapper. Mais il ne voyait rien. Les bandits semblaient venir de partout, visiblement décidés à terroriser tout le monde.

@Carolina Watson
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Jeu 19 Nov - 14:29
Toujours appuyé à mon arbre, j'observe l'assistance. Mon regard est accroché par l'allure de quelques types. Leurs vestes ne cherchent pas à cacher leurs insignes. J'ai un rictus d'exaspération. Il semble que le maire m'ait imposé des adjoints sans m'en avertir.
Ma mâchoire se crispe... Je ne suis pas certain de le prendre bien. Cette manière méprisante d'agir me fait comprendre qu'il considère le poste de shérif comme réservé à l'un de ses employés.
Je ferme les yeux et je songe que des demain, j'enverrais un télégramme pour une demande d'adjoints de Marshal qui eux, seront indifférents à l'autorité d'un maire... et ne répondront qu'à la mienne.

Des coups de feu claquent dans l'air. Je crois que j'ai raté une respiration en fumant...

Je rouvre les yeux en découvrant mes "adjoints" encerclés et moi aussi... Je vois une très jeune femme au visage découvert. Elle annonce qu'elle conduit ce casse... Impossible d’être certain du nombre de ses complices. La moindre résistance pourrait entrainer un bain de sang. Trop de civils et trop d'armes dans trop de mains inconnues...

Je la regarde avec une certaine admiration. Aude la de mon orgueil terriblement atteint, je reconnais une faiblesse pour les fous et les folles...

Mais ce casse va lui rapporter quoi? Moins qu'une banque... et une corde autour de son joli cou.

J’espère pour elle que cet instant de gloire vaut le coup...



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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 4 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Jeu 19 Nov - 15:05
Clyde avait quitté des yeux Kathleen quelques instants, juste le temps de mettre en garde sa cadette. Toute cette situation profitait peut-être à sa patronne, mais le brun se sentait complètement dépassé par les événements. Lisandra semblait prête à coopérer, pour le plus grand soulagement de son ainé. Il savait que sa sœur était une forte tête, et il ne voulait pas la voir s’attirer des ennuis pour si peu… Il ne voulait pas non plus que les membres du clan ne comprennent leur lien de parenté. Car s’ils venaient à l’apprendre, ils pourraient très bien s’en servir contre lui plus tard, dans le cas où son entente avec le reste du gang prendrait fin.

Alors que sa sœur se retourne vers son époux, le brun porte à nouveau son regard sur la jeune métisse. Il aurait aimé qu’elle l’écoute, qu’elle parte. Mais visiblement, elle n’en faisait qu’a sa tête, comme à son habitude. Il l’avait croisé seulement deux fois, mais pouvait déjà comprendre qu’elle n’écoutait qu’elle-même. Clyde entrouvrit à nouveau la bouche, s’appétant à lui demander ce qu’elle n’avait pas compris dans sa demande, mais la jeune femme l’arrêta d’une gifle.

Si la claque ne lui fit pas mal à proprement parler, elle blessa son ego.

Kathleen réclamait des explications, et Clyde n’avait plus tout envie de lui en donner. Un membre des O’Reilly s’approcha avant que le brun n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, jetant un coup d’œil intrigué vers ce dernier qui le fusilla du regard. Se forçant à ne pas masser sa joue meurtrie, il observa la jeune femme se débarrasser de ses perles, toujours en avalant sa salive avec difficulté. Clyde ne supportait pas qu’on l’attaque gratuitement, surtout lorsqu’il essayant tant bien que mal d’aider. Si Kathleen voulait jouer les femmes fortes et indépendantes, très bien : il ne l’aiderait plus à partir de maintenant.

Dès que son coéquipier eut le dos tourné, l’écossais attrapa la brune par le bras. Il tenait alors son poignet fin dans son poing, sans vraiment songer à maîtriser sa force.  En aucun cas il ne voulait lui faire mal, juste lui faire comprendre son point de vue. Brusquement, il s’approcha d’elle, très près, trop selon la bienséance, de telle sorte qu’elle pouvait certainement sentir son souffle chaud sur son visage. De son autre main, il vint attraper le menton de la jeune femme entre ses doigts, orientant son visage d'une telle façon qu’elle ne pouvait pas éviter son regard. Sec et amer, il lui dit, chuchotant plus fort que de raison : « Essayez à nouveau, Miss Kearney. » Levant son poignet qu’il tenait encore prisonnier, il ajouta : « Essayez encore de poser la main sur moi, et je vous jure que je vous rends la pareille. » Le hors-la-loi ponctua sa phrase en lâchant le bras de métisse. Il avait terriblement envie d’attraper sa flaque dans sa poche pour venir calmer un peu ses nerfs. Il fallait qu’il retrouve son sang-froid dans le cas où Mae aurait besoin de lui. Il avait le visage à découvert, contrairement à ses partenaires, et n’avait pas le droit à l’erreur en cas de dérapage. « Putain de soirée de merde », pensa-t-il.

@Kathleen I. Kearney
@Lisandra King
@Mae Matthews
Clyde King
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Jeu 19 Nov - 16:18
The annual fair ball

Cela en faisait des choses à fêter pour la famille Watson. Carolina comprend que l’homme qu’Edwin a rencontré n’est pas du tout ce à quoi elle s’attendait. Elle ne peut s’empêcher d’être déçue pour lui. Mais, après tout, son travail est plus important que tout. Il est tellement absorbé et passionné parce qu’il fait qu’elle est fascinée à chaque fois qu’elle l’observe faire. Il se crée des exigences et s’y tient sans jamais se perdre. C’est d’ailleurs un de leur point commun et peut être ce qui les sauve : leur travail représente énormément pour eux. Cela choque très certainement, mais Carolina accorde énormément d’importance à sa carrière.

Bien qu’elle soit une femme dans un monde d’hommes, elle fait tout pour se démarquer. Ces chroniques sont une petite victoire pour elle. Mais elle le sait, son nom de famille y est pour beaucoup, et cela, elle le doit à son mari. Elle ne l’oublie pas.

Prise dans l’euphorie du moment, sans qu’elle comprenne réellement ce qu’il se passe, elle se retrouve prise brusquement par son époux qui la place derrière lui. Énormément de coups de feu ont retenti dans la nuit joyeuse qui était en train de se dérouler. A son tour, elle s’accroche au bras d’Edwin, prise de panique en regardant autour d’elle. Sa main libre tremble sans pouvoir s’arrêter. Carolina écoute le discours de cette femme au milieu de tout le monde. Comment une si petite personne peut-elle être au cœur de tout cela ? Elle rêve d’une cigarette, mais n’ose pas. Edwin évoque alors l’idée de partir. Elle écarquille les yeux et chuchote.

« Et risquer notre vie ? Je préfère leur donner ce que j’ai ! »

Elle respire, pour apaiser son cœur qui bat la chamade et se résout à donner son collier, ses boucles d’oreille assortis à ce dernier ainsi que ses bagues lors du passage de leurs preneurs d’otage. Donner son alliance ainsi que sa bague de fiançailles est un réel déchirement pour elle, mais elle sait très bien que les garder pouvait remettre en cause son espérance de vie. Elle regarde alors autour d’elle et voit certaines personnes prier. Elle se demande alors vraiment si cela vaut la peine. Les larmes aux yeux, elle s’imagine déjà mourir ici même. Oui, Carolina n’est pas une grande optimiste.
lumos maxima


@Edwin Watson
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Jeu 19 Nov - 16:21


The annual fair ball  
La catin battait de l'air vers son visage avec son épouvantail, son verre encore plein dans l'autre main à observer les gens danser avec un air ennuyé. Elle qui avait rêvassé à l'idée de quitter le bordel pour se changer les idées venait se heurter à la réalité de la vie — le monde n'était pas si intéressant hors des murs de la maison close. Prise par l'envie de fumer, elle confia l'épouvantail à Lizzie et vida son verre d'une traite quand la foule s'agita après un coup de feu. La belle sursauta, le silence n'ayant jamais été aussi désagréable pour ses oreilles alors qu'une femme venait prendre la parole et que des bandits venaient encercler la foule. D'instinct, la putain attira contre elle la jeune Elizabeth pour l'étreindre en attrapant sa main, plus effrayée par la sécurité de la jeune rouquine que par la sienne. Elle échangea ensuite un regard interloqué avec Jean et Isaac avant de reporter son attention sur la scène. Partagée entre le stresse et l'énervement de voir son unique soir de congé gâché, la norvégienne roula des yeux une fois que l'inconnue eut enfin terminé son monologue. C'était un peu trop tard selon elle, le bal était gâché et elle se retint de lui cracher son sarcasme à la gueule. Soupire, elle écouta Jean lui dire de donner de ce qu'elles avaient et d'obéir. « La seule chose de valeur que j'ai c'est mon cul ... » Souffla-elle à Jean alors qu'un homme s'approchait de la rousse et de la brune pour réclamer le butin. Sonja aida alors Lizzie à retirer son collier en dévisageant avec mépris le bandit avant de jeter le bijou dans le sac avec dédain. A son tour, elle retira les fausses perles très bien imités d'autour de son cou pour leur faire un joli cadeau empoisonné qui n'avait strictement aucune valeur marchande, fière de sa connerie alors qu'elle serrait de nouveau Lizzie contre elle en dévisageant le braqueur. Elle aurait aimé avoir Logan près d'elle, cherchant naïvement dans la foule son visage familier, inquiète pour lui. Par chance, elle avait sa lame de rangé dans sa jarretière au cas où ... Elle espérait qu'elle n'ait pas à s'en servir et que ce braquage se terminerait bientôt ... Putain que le monde était laid.

@Isaac Lowell / @Jean Eoghan / @Logan Rogers

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Kilian O'Reilly
Kilian O'Reilly
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The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 4 6irr
Age : 31 ans
Statut : Orphelin libertaine dont le coeur semble déjà pris
Job : Bandit de grand chemin et membre du triumvirat O'Reilly
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Mar 24 Nov - 19:08
Le bal de Silverstone
Standing there just a live wire with nowhere left to turn, You were gonna set the world on fire. But you never learned...
Il a suffit de quelques jours d’absence pour que la discorde s'immisce dans leur groupe.  Laissant derrière lui un duo de têtes brûlées, il fallait bien s’attendre à quelques étincelles - mais Kilian n’aurait jamais imaginé que toute cette histoire mettrait le feu aux poudres.

Il est revenu sur ses pas après deux jours passés dans les terres pour affaires. C’est une missive qu’il l’a attrapé au vol, vague message inquiétant tout droit venu de son frère. Il y a eu du grabuge au camp, énième prise de bec entre l'aîné O’Reilly et Mae Matthews ( raison suffisante pour rebrousser chemin, soyez-en sûr ). Entre inquiétude et agacement, il a donc traversé tout le territoire pour finalement atterrir à Silverstone, adresse indiquée au dos d’une enveloppe aussi épuisée par le voyage qu’il l’est. Pour l’accueillir à la nuit tombée, pas même une âme : les rues semblent terriblement vides, hantées par une poignée de stands à moitié pliés, trace d’une célébration sans nom. Ou pas. Silverstone Annual Fair annonce un étendard qui, moribond, ne danse même plus avec le vent.
Mais quelques fantômes, visiblement trop saouls pour rentrer chez eux, semblent poursuivre la fête : Phare au milieu des ténèbres, une fenêtre ouverte sur le dehors inonde la rue de lumière. Bien. Il sait maintenant où aller.


. . .


Un bal. Il fallait que ce soit un bal. Kilian peste alors qu’il se glisse dans la foule, entrée discrète en plein milieu d’une danse. Lui qui a toujours détesté ce genre d’événement, il maudit son frère ( peut-être tout autant que Mae ) de l’avoir traîné ici - se demandant d’ailleurs au passage où ces deux-là peuvent être.
Océans de costumes et de visages, il ne sait plus où donner de l'œil, perdu dans un monde qui ne lui appartient pas. Il a l’impression de marcher dans les limbes, incapable de savoir où ses pas le mèneront. Les véritables raisons de sa présence ici, il ne les connaît même pas, du moins pas en détail. Il se dit finalement que Sean en a peut-être trop fait en demandant son retour immédiat, vu que ni lui, ni l'intéressée n'ont daigné venir à sa rencontre.

C’est alors qu’il l’a voit, statue de marbre au milieu de la salle. La musique s’arrête. Mae Matthews a le diable dans le regard, détermination qui brûle dans ses yeux comme dans son cœur. Ses secrets révélés au grand jour, le chant froid et métallique des armes accompagne sa confession - qui n’est d’ailleurs rien de plus qu’une menace. Kilian sert la mâchoire comme un étaux, colère étouffée derrière ses lèvres. Oh, celle-là, il ne s’y attendait pas, c’est certain.  — Nous n’avons pas l’intention de gâcher votre soirée mais cela va en grande partie dépendre de vous. Deux de ces hommes vont passer avec chacun un sac et vous allez gentiment leur remettre tous les objets de valeur que vous avez sur vous. “  Il ne reconnaît pas la plupart des pantins qu’elle dirige, chiens d’un clan qui n’est pas le sien. Les aurait-elle trahis ? La chose lui paraît impossible, et pourtant, la terreur que lui cause cette seule idée est bien présente, ancrée en lui. — Putain, Matthews... “ Il grommelle, insanités qu’il garde pour lui-même.

La foule, déjà, s’inquiète. Banc de poisson effrayé par l’odeur de la poudre, les danseurs se meuvent en une seule et même masse. Kilian en profite pour avancer parmi les fuyards, cherchant l’un des siens du regard, n’importe qui, du temps qu’il pourra lui amener quelques explications. C’est d'ailleurs peut-être parce que le destin aime martyriser ceux qui souffrent déjà qu’il choisit de mettre @Clyde King  sur la route du bandit, visiblement aux ressorties d’une conversation déjà houleuse. — King, tu vas m’expliquer ce qui se passe. “ Son ton est froid, plus mauvais qu’il ne l’a jamais été. Quelques orages grondent dans son regard : pour une fois, il ne demande pas, il ordonne.
Mais la conversation est à peine lancée que déjà, un type s’approche d’eux. Loup esseulé de cette meute, son regard patibulaire n’est que le reflet de celui de Kilian. A croire que tous deux s'apprêtent à commettre une énorme erreur : lui, braquer un O’reilly, et l’apatride…. — Tu sais quoi, garde ta salive pour plus tard. “ Coup de tonnerre dans la salle, son sang ne fait qu’un tour. Un colt adroitement tiré de son holster, Kilian fait feu. Rapidité et précision lui offrent un coup fatal. Le brigand tombe à ses pieds, et de nouveau, la foule s’anime. Une fois n’est pas coutume, il disparaît parmi les citoyens qui s’affolent, profitant de ce jeu de masques instauré par celle qu’il croyait être sa comparse ( [i]pratique pour n’être la cible d’aucun camp. Le visage caché, ou recouvert, on ne sait plus qui fait partie ou non du gang de braqueurs. Comment, alors, distinguer un ami d’un ennemi ? ). Voilà qui devrait lui donner tout le temps de rejoindre Mae Matthews, pièce centrale de toute cette intrigue.
(c) sweet.lips
Kilian O'Reilly
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Mer 25 Nov - 16:52

   


  La dépression m'est familière. Elle entraine chez moi un état d'apathie qui me rend indifférent aux sorts des autres comme au mien. Le sort d’adjoints que je ne connais pas et que l'on m'a imposé est inclus  dans cette indifférence.
Je sens mon apathie basculer progressivement vers la colère.  Mon orgueil est atteint. Cela fait toujours un mauvais mélange dans ma tête. Comme de boire l'estomac vide...

La foule est traversée de mouvements ondulants comme une harde de cervidés traquée par des loups. Dans ce cas de figure, il faut chercher l’élément qui ne suit pas le mouvement de fuite des proies. Et on trouvera toujours le prédateur...

Si l'on survit à la guerre, c'est que l'on sait reconnaitre la personne qui porte la mort... Je cherche autre chose que des bandits masqués.

Une scène accroche mon attention.

Deux hommes se mesurent du regard. De toutes évidences, le braquage actuel est un problème parmi d'autres dans leur relation. L'un des deux est couvert de poussière. Il vient d'arriver de toute évidence. Sa présence risque d’être un trouble supplémentaire.

Ce qui suit me donne raison. Il abat froidement un comparse qui faisait la quête parmi les invités pour leurs "bonnes œuvres"....
La détonation ouvre une porte noire dans mon esprit.
Et qu'est-ce que j’aime l'odeur de la poudre...

Mon immobilisé m'avait fait oublier.
Ces types ont versé le premier sang. Celui qui va couler bientôt leur retombera dessus... Tout ce qui va suivre ne sera que de la défense.

Le deuxième lascar préposé à la quête est à deux pas de moi. Sa sidération devant la situation est une opportunité que je ne peux manquer. Mon colt est dans ma main avant même que je réalise. Je le tue à bout portant. J'avance tranquillement.
L'avantage de truands masqués au milieu de bourgeois affolés, c'est qu'ils sont parfaitement visibles.
J'en abats deux. J'en blesse un. Cette fois, c'est le chaos autour de moi.
Je vais droit sur l'homme aux yeux délavés. @Clyde King  ....Je ne peux compter que sur moi...
Je place le canon fumant et brulant contre son ventre.

Je suis prêt à parier ma vie que ces fumiers voudront te garder entier...
   
notes
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Jeu 26 Nov - 5:15

-C’est pas ma faute! Ce sont les projecteurs qui passent leur temps à m’observer. Je les soupçonne d’avoir des pensées bizarres à mon sujet. Avait répondu Wes à la plaisanterie de Xue. Mais ce soir, ils ont quelqu’un d’autre à admirer. Dit-il avec un clin d’œil complice à la jeune Chinoise qui méritait, à ses yeux, le regard de tous les projecteurs encore viables de New-York à San Diego.

Cette danse était pour lui  un enchantement. Une belle cavalière, une musique entraînante, même si quelques menues fausses notes venaient perturber le morceau, tout semblait être terreau propice à une bonne soirée où les soucis pouvaient, le temps de quelques pas de danse, s’envoler dans des horizons où ils ne poseraient pas problème.
Mais l’emportement de 2 experts de l’élégante mise en mouvement des symphonies eu un couac malencontreux : une légère bousculade du couple voisin interrompit l’exotique tandem et se traduisit par un véritable choc pour Xue.

Elle donnait l’impression de voir un revenant… ou un cauchemar.
Littéralement figée, elle semblait essayer de trouver un équilibre en s’agrippant à Wes. Attitude qu’il trouva des plus inquiétantes
-Xiao ? Un problème?
« Petite » était l’un des rares mots en chinois qu’il connaissait, mais il en avait fait une espèce de gentil surnom qu’il usait de temps en temps uniquement pour la jeune femme… bien entendu, sa prononciation laissait encore à désirer… parler chinois avec un accent hybride entre le new-yorkais et le cajun, c’était assez déroutant.
La détresse de la jeune femme se manifesta dans un sanglot soudain. Mais qui pouvait bien être cet homme ? La situation était tellement déroutante qu’il en oublia de saluer le Dr Sharpes comme il se devait, trop surpris par la réaction de son égérie.

Lorsque Xue flancha, Miss Sharpes fut prompte à la soutenir. Par Erzulie ! Que lui arrivait-il ?
Certes, en d’autres temps, il aurait pu accepter un échange de partenaire de danse, dans toute la fusion des festivités, mais là… Il y avait un problème, et il ne pouvait pas se résoudre à se séparer de Xue tant qu’il n’aurait pas élucidé le pourquoi et le comment d’une telle réaction.

Des coups de feu retentirent…bienvenus ou malvenus, ils coupèrent court.
L’instinct du chasseur se réveilla et, sans ménagement, les circonstances, ne se prêtaient pas à la délicatesse, il appuya les épaules de Xue et de la doctoresse pour les contraindre à se mettre un genou à terre en même temps que lui.
-Baissez vous ! Lança-t-il dans un murmure à l’homme tout en dégainant son Smith & Wesson qu’il maintenait le plus bas possible pour le masquer.

Le patron de cabaret s’était effacé pour laisser la place au pistolero.
Il observa la situation.
Des hors-la-loi essayaient d’encercler le groupe de fêtards. Quelle bande d’inconscients ! Même pas masqués pour la plupart… ça sentait la chase aux primes fructueuse dans les prochains jours, mais à, l’important était la sécurité de Xue… et celle des autres aussi, dans une moindre mesure.
L’encerclement ne pouvait être parfait. Il analysait les failles tandis qu’une jeune femme se lançait dans un monologue annonçant ses intentions.
-Tu parles ! Siffla-t-il entre ses dents. Bon, vous voyez les bâtiments légèrement à droite. Si ça tourne au vinaigre, je veux que vous couriez par là pour vous mettre à couvert. Je m’occupe du gibier de potence qui pourrait essayer de vous tirer dessus.
La fille était jeunette, cela allait sans dire : faire un coup pareil… Les gens ne venaient jamais à des événements pareils avec toute leur fortune sur eux. C'était une prise de risque inutile... ou une diversion! Mais... Et si ça dégénérait ? Elle se concentrait sur les adjoints du shériff, certes, mais elle ne tenait pas compte que, parmi les convives, il pouvait y avoir de bons tireurs, comme les bras armés des Hennesy.
Néanmoins, Wes avait ajusté sa première cible : le gars qui pouvait éventuellement couper la retraite à ses compagnons.
Une deuxième détonation se fit entendre. Wes redressa la tête pour voir ce qu’il se passait.

@Xue Dan
@D. Isidora Sharpes
@Markus Kennedy



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Ven 27 Nov - 22:08
Let's celebrate

Tout se déroule à merveille, comme le papier d’un orgue de barbarie qui se déroule, venant parfaire la mélodie du moment. Les sacs se remplissent alors qu’un jeune homme (@Friedrich Rosenbach) tente un trait d’humour mal placé. Mae rit à son tour et laisse un de ses hommes le menacer de son arme. Elle regarde alors le jeune bourgeois droit dans les yeux, un étrange sourire sur les lèvres. Si cela ne tenait qu’à elle, elle l’aurait fait abattre pour l’exemple. Mais cela ne tient pas qu’à elle. On ne peut pas tout avoir dans la vie.

Elle est fière, ça oui. Fière que tout se passe bien. Un plan sans accrocs, elle aime ça. Et pourtant, la dure réalité de sa condition de numéro trois vient la rattraper au galop. Elle ne le voit pas dans un premier temps, trop occupée à jauger la salle du haut de son un mètre soixante, mais, elle entend. Ses oreilles se tendent en écho à la détonation. La foule panique, s’entraîne, s’écrase, hurle, tire. Non. Non. NON. Cela ne devait pas se passer comme ça. Si elle doit tomber, elle préfère que sa chute soit lente. Et cette dernière va être aussi brutale que les coups de feu qui viennent de tous les côtés.

La panique commence à l’envahir elle aussi. Mae ne veut pas la laisser gagner. Non, pas maintenant, elle ne peut pas. Cela ne peut pas se passer comme ça. Mae aimerait retrouver l’innocence des débuts des festivités, mais, plus rien n’a de sens, plus rien ne va. Tout n’est que chaos autour d’elle. Elle ne voit pas Rogers, elle ne voit rien. Seul @Kilian O'Reilly qui avance vers elle. Non. Très vite, elle comprend que c’est lui qui a ouvert le bal des balles perdues. Tous ses idéaux se retrouvent alors à n’être que des mots abîmés par cette trahison. Elle tourne la tête, à droite, à gauche, désespérément à la recherche de celui qui pourra l’aider. Clyde est là face à un homme, canon sur le ventre. Sa raison s’effondre, plus rien ne l’empêche de tout entendre. Elle respire, cherchant à trouver une porte de sortie dans cet enfer sur Terre.

Son ventre se tord à mesure que le cadet O’Reilly avance vers elle tel un oiseau de mauvais augure. Son regard s’assombrit alors que tous ses espoirs s’envolent. Elle attrape Owen Hartley au vol et lui prend sa Winchester. Si la mort est un mystère pour la jeune femme, la vie n’a rien de tendre envers elle.

« Donne-moi ça. » L’homme se retrouve avec ses deux colts pour seule défense, elle se tourne alors vers @Clyde King, hurle son nom « KING ! », tire dans la direction de l’homme ( @Bartel Murphy) qui le braque avec son arme, elle tire avec toute la maladresse que l’on peut lui connaître, la balle manque de peu l’écossais, mais elle ne le voit pas, elle recule déjà Winchester en main, offrant un regard sortant des ténèbres à Kilian. Si le ciel a un enfer alors il peut bien attendre un peu qu’elle profite de celui qui s’offre à elle. Dans tous ces vents contraires, elle ne sait pas comment s’y prendre, plus rien n’a de sens. A nouveau, elle hurle, elle crache son désespoir. « ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE TOI ET TON FRERE ! ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE ! »

Elle tire à nouveau, sans savoir où, cherchant @Sean O'Reilly du regard pour… Pour quoi faire ? C’est de sa faute si elle en est là. Elle retourne alors au seul O’Reilly qu’elle a en face d’elle. «Vous n'avez pas pu vous en empêcher hein ? »

Ses yeux s’animent d’une rage folle, incontrôlable, elle tire, encore, et encore ne maîtrisant plus rien. Sourde à tout ce qu’il peut se passer, des larmes de colère perlent le long de son visage.

Et, dans la nuit enveloppant la ville minière, Mae Matthews disparait, lâchant son arme qui n’a plus de ressources pour se défendre. Elle part sans se retourner, loin.  


lumos maxima
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Sam 28 Nov - 19:49


Et brusquement, c'est le chaos...

Je sens un sourire se dessiner sur mes lèvres. J'ai l’impression que personne ne va me prendre mon argent finalement.
Fascinant comme personne n'aime les coups de feu. Même pas les truands...
La cheffe de bande déserte le champ de bataille sous mes yeux et surtout sous le regard de sa bande...  Les truands sont désormais sans tête.

Baissez-vous!

Je croise les yeux de l'inconnu sur lequel  Xue s'est appuyée. Inconsciemment, ma mâchoire se crispe. Il est mal tombé... en temps ordinaires, je ne suis pas un homme très sensé et encore moins obéissant  .
Et à cet instant, je n'écoute que moi...

J'ai l'air de vous attendre..
.


Toujours debout, je jette un regard circulaire.
La première des priorités, c'est que l'on sorte tous de ce merdier...
Les truands sans chef vont droit au dérapage. Ça va empirer... Pour sortir de ce piège, ils vont tirer dans toutes les directions pour se tailler une voie de sortie.
En tout cas, c'est ce que je ferrais...

Mais l'étau se desserre pour nous. Une fenêtre de fuite est en train s'ouvrir... mais hors de question de les suivre.
L'idée de devoir quelque chose à ce type me rend malade.

Le chaos n'a rien d'effrayant... alors que la revoir me fait trembler comme un enfant.
Cette peur va finir par me tuer... mieux qu'une balle ou qu'une corde.


Un homme est en travers de cette sortie possible. Il est armé d'une Winchester. Je reconnais un modèle réservé à l'armée. Pas le temps de s'interroger sur le pourquoi d'une telle arme dans les mains de ce déchet...
Je le vois armer son fusil et le pointer sur la foule. Il ne fait pas cas de notre présence, mais peut se retourner à tout moment.

J'ignore sa cible... peut-être un civil, un complice ou le shérif. Je m'en moque. Tout ce qui compte, c'est qu'en avançant devant moi, il a libéré cette fameuse fenêtre de fuite.

En épaulant son arme, il offre un angle magnifique sous l'aisselle... on y trouve les zones les plus fragiles du thorax... comme le chemin entre les cotés  vers le cœur.
Je n'ai que deux pas à faire. J'ai sorti mon couteau de chasse. Une splendeur... une lame de vingt centimètres plaquée contre ma cuisse à coté de mon colt.

Il se fige. Il a senti la pointe du couteau entre ses cotes. Il sue à grosses goutes. Je murmure à son oreille.

Écoute ma voix, même un type comme toi va comprendre...

Avec un couteau, on parle pas si on veut tuer. Mais moi, je peux parler et tuer...

Tu restes dans cette position et tu ne te retournes pas

J'appuie légèrement la lame. Elle a commencé à traverser le tissu de la chemise et entame la chaire.

Si tu fais le malin, je te saigne comme un porc... et découper la viande est quelque chose que je sais très bien faire...

Je tourne légèrement la tête. Je perçois les trois silhouettes féminines et masculine. Ma voix me fait penser à un grondement.

Tirez vous de là....

 

@Xue Dan
@Wes LaFarge
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Dim 29 Nov - 19:26
La suggestion de la jeune femme était sans doute la plus raisonnable, donner leurs objets de valeur. Il n’avait que quelques pièces pour payer d’éventuelles boissons et en cas de besoin, tout le reste était à l’auberge. La connaissant, il en était probablement de même pour elle. Le seul objet précieux qu’il transportait toujours sur lui était la montre qui lui venait de son grand-père. Instinctivement, il porta la main à sa poche, pour se rendre compte qu’elle était vide. C’était impossible ! A un instant d’affolement succéda un souvenir. Ce gamin, qui l’avait bousculé un peu plus tôt dans la journée (@Isaac Lowell). Il soupira en songeant à sa bêtise. Il aurait dû se méfier, de nombreux voleurs procédaient ainsi dans les rues des villes anglaises. Mais parce que leur survie était en jeu, il ne s’attarda pas davantage sur cette perte. Son emprise autour de la main de Carolina se fit plus ferme, alors que la panique s’insinuait dans la foule, et en lui. « Je crains que donner nos possessions ne suffise pas… » Sous l’effet de l’urgence, son bégaiement semblait s’être envolé comme par miracle. Il ne s’en rendit absolument pas compte.

Il se retrouva bousculé et peu à peu, les brigands ne furent plus la seule menace. Il y avait aussi celle, bien peu enviable, d’être piétinés par la foule. Plus que jamais, il craignait pour leur vie à tous les deux. Il persistait à penser qu’ils devaient sortir d’ici le plus vite possible.

C’est alors qu’il aperçut un espace plus clairsemé dans la mêlée, où ils pourraient facilement se frayer un chemin. « Suis-moi ! » Sans demander l’opinion de sa femme, il l’entraina avec lui. Agir d’autorité n’était pas dans ses habitudes, mais cette fois-ci les circonstances l’exigeaient et il retrouva espoir, sentant qu’il avait fait le bon choix. Plus que quelques mètres, et ils seraient libres de leurs mouvements. Mais c’est à cet instant qu’il entendit un nouveau coup de feu, suivi de cris. Il s’arrêta immédiatement et se retourna pour vérifier que Carolina n’avait rien.

Un deuxième coup de feu suivit.

D’abord, il s’alarma des gouttes de sang sur la si jolie robe de son épouse. Avant que ses jambes ne cesse de le porter. Sa jambe droite, plus précisément  le haut de la cuisse qui avait subi l’impact. Il s’effondra avant même d’avoir pu comprendre ce qui lui arrivait.

@Carolina Watson
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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 4 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Lun 30 Nov - 14:46
Kilian apparaît dans son dos. Clyde entend la voix de l’irlandais avant d’apercevoir sa trogne. Il est toujours en train d’observer Miss Kearney, visiblement terrorisée, lorsque l’irlandais lui demande des explications. Pourquoi tout le monde s’attend à s’que j’leur donne des putain d’réponses ce soir ?, se demande King en se retournant vers son patron, croisant son regard froid et mauvais, similaire au sien. L’écossais s’apprête à lui répondre qu’il n’en a foutrement aucune idée, et qu’il ferrait mieux de demander à sa très chère lieutenante, mais Kilian en décide autrement. Un type s’approche d’eux, et le cadet des O’Reilly semble illuminé par une vision sanglante, en écho à un coup de feu qui retentit. Clyde lui, à la main posée sur son holter ; de l’autre, il pousse Kathleen derrière lui. Kilian tire et tue. Le sang du brigand vient les éclabousser tous les trois, la foule s’anime et l’irlandais disparaît.

Le chaos règne. Le brun balaye la scène des yeux, cherchant sa sœur parmi les badauds, en vain. D’autres coups de feu retentissent, et Clyde ne perd pas une seconde de plus pour sortir ses précieux colts. Il se retourne et en tend un à Kathleen. « Vous savez vous servir d’une Winchester, n’est-ce pas ? », lui demande-t-il en refermant ses mains sur la crosse de l’arme. « Vous saurez vous servir de ça, alors. J’vous préviens, j’compte le récupérer, un jour. » Et sans plus attendre, il chercher Mae dans la foule, s’éloignant légèrement de la jeune femme. Elle reste à quelques pas de lui, mais visiblement, c’est suffisant pour qu’un opportuniste se décide à jouer les héros.

Le canon brûlant d’un colt vient se poser sur le ventre de Clyde. Ce dernier grimace et baisse les yeux sur le propriétaire de l’arme, sidéré d’être pris pour cible alors qu’il n’a jusqu’alors montré aucun signe de participation dans le plan du braquage. C’est bien ma veine, pense-t-il en fixant l’inconnu moustachu, sentant la rage s’emparer de lui. L’homme lui parle, et Clyde se retient de lui cracher au visage. Le monde entier le fait déjà assez chier ce soir pour qu’un putain de sauveur à la con s’y mette aussi. Sans rien laisser transparaître, son propre flingue toujours en main, il pose discrètement son pouce sur le chien, prêt à faire feu. Puis il lève les bras au niveau de sa tête, comme pour calmer le jeu.

Le brun analyse la situation, ses yeux clairs rivés sur ceux de son agresseur.

Il tient toujours son colt dans sa main droite lorsque son nom retentit dans l’assistance. Mae lui vient en aide. La balle manque de peu l’écossais, traversant l’espace entre son corps et celui de l’homme armé. Mais c’est pile ce qu’il lui faut, cette seconde de surprise, pour se dégager du canon brûlant de son agresseur. Il fait alors tourner son arme entre ses doigts et donne un violent coup de crosse dans le visage du moustachu face à lui. Si ça ne l’assomme pas, ça lui aura au moins cassé le nez. La voix de Mae retentit à nouveau. Elle hurle aux frères O’Reilly d’aller se faire foutre, et Clyde ne peut s’empêcher de laisser s'échapper un petit rire. Il se reprend pourtant bien vite et vise le crâne de son assaillant, juste entre ses deux yeux. « Tu t’en ai pris au mauvais con, l’ami », se contente-il de dire, oubliant Kathleen non loin de lui, oubliant sa sœur dans l’assistance.





@Kathleen I. Kearney
@Lisandra King
@Mae Matthews
@Kilian O'Reilly
@Bartel Murphy
Clyde King
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
Messages : 195
Faceclaim : Halle Bailey
Crédits : Moontea
DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Lun 30 Nov - 15:15
Isaac détache son regard du jeune Rosenbach lorsque Jean lui donne un coup de coude. Elle lui explique alors que Logan souhaite qu’ils le retrouvent au Ranch, et qu’elle n’en sait pas plus. Elle précise également qu’elle non plus n’a pas d’arme. Le jeune homme fronce les sourcils, particulièrement intrigué par le fait que le barbu les ait abandonnés ainsi, tout en donnant des précisions sur le leur de regroupement… cette histoire lui semble louche et particulièrement douteuse.

La blonde semble garder son sang-froid pour le moment, promettant aux filles de les protéger du mieux qu’elle le peut, et Isaac se force à lui aussi rester calme. Il se laisse faire lorsqu’elle l’attrape par la manche, et s’autorise même à rire légèrement lorsque Sonja indique que la seule chose de valeur en sa possession, c’est son cul. Il chuchote alors : « Le dit pas trop fort, ils risqueraient de te prendre au sérieux ! », rassuré par le calme de la brune, qui trouve encore le moyen de faire des traits d’humour. Lorsqu’un homme armé passe leur niveau pour récolter les objets de valeur, Isaac aide les jeunes femmes à retirer leur colliers, les observant se défaire de leurs bijoux ne valant rien. Lui-même ajoute au lot sa gourmette de baptême, la seule chose qu’il a gardé depuis le jour tragique où il a perdu ses parents. En même temps, il caresse du bout des doigts le lacet de cuir que lui a offert Jean plusieurs années auparavant, et est heureux de ne pas avoir à s’en séparer. S’il ne vaut rien aux yeux des hors-la-loi, il est particulièrement précieux pour le gosse.

Très vite, la situation dérape.

Un coup de feu est tiré, suivit du bruit d’un homme qui tombe. A partir de là, c’est une fusillade qui éclate. La foule, prise de panique, est dangereuse. Si certains sont baissés ou à terre, les autres s’affolent dans tous les sens, essayant tant bien que mal de fuir. Le jeune homme fait de son mieux pour rester groupé avec Jean, Sonja et Lizzie, mais on le bouscule sans cesse. Il faut qu’ils sortent de là, pense-t-il. Et qu’ils trouvent Logan.

Le gosse regarde alors autour d’eux et croit voir une issue sur la gauche. Il désigne alors l’entaille dans le cercle de hors-la-loi, et dit à Jean : « Regarde ! ». Sans attendre, il essaye de pousser le monde autour d’eux pour leur frayer un chemin. Il se retourne pour voir si les filles le suivent et il sent quelque chose lui frôler le bras. Quelques secondes plus tard, une douleur lancinante vient bruler sa peau. Il baisse alors la tête, pose sa main sous son épaule, et regarde son sang couler entre ses doigts. Putain. Relevant les yeux vers ses acolytes, il tourne ensuite la tête pour voir la voie de leur sortie est toujours libre. Sa main toujours appuyée sur son bras blessé, il hurle : « Faut qu’on sorte de là ! ». Si la balle n’a fait qu’effleurer son bras, elle a tout de même déchiré sa chaire. Mais Isaac ne laisse rien paraître, le visage impassible.

@Sonja Leerhsen
@Jean Eoghan
@Friedrich Rosenbach
@Logan Rogers

Consuelo Ricci
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Lun 30 Nov - 17:21

The annual fair ball
@Clyde King & everyone else
Plus jamais elle n'écouterait les conseils de Roger.

Elle avait pensé prendre un peu de bon temps : rencontrer du monde, boire un peu, danser, bref, s'amuser comme toute autre jeune femme de son âge. Bilan de la soirée, elle avait manqué de faire tomber une jeune fille, avait perdu une amie et collier de perles, et giflé un Ecossais. Elle avait manqué de se faire tirer dessus, aussi. Cerise sur le gâteau, quoi.
Elle avait envie de crier, de toutes ses forces, de hurler sa rage et sa frustration face à ces gens qui lui avaient menti, qui n'avait jamais été ce qu'ils prétendaient être. Elle avait envie de pleurer, de se recroqueviller dans un coin, fatiguée et effrayée. Colère et peur se confondaient, mains invisibles se resserrant autour de sa gorge en un étau toujours plus fort.

Adossée à un mur, elle tentait de reprendre le contrôle de sa respiration saccadée. Avait-elle réellement giflé Clyde ? Elle en doutait presque, maintenant qu'elle s'était éloignée des lieux maudits de cette infernale soirée. Seule une ombre rougie sur son poignet témoignait de la réalité de l'altercation. King lui avait fait mal. Mais le pire n'était pas la douleur. Le pire, c'était les souvenirs. Matthew, ses bras levés, ses poings serrés, la rage dans ses yeux.
La vision avait rapidement été interrompue par un coup de feu. Un corps s'était effondré devant le duo mal assorti qu'elle formait avec l'Ecossais. Le sang avait éclaboussé sa robe de bal. Elle refusait encore de baisser les yeux pour voir les taches qui s'étaient formées. Imperturbable, Clyde s’était tourné vers elle et avait placé un revolver entre ses mains.

Il devait être suicidaire. Qui d’autre qu’un fou aurait placé une arme chargée entre les mains d’une jeune femme terrifiée, qui plus est lorsque celle-ci venait de le gifler ?

Elle n’avait pas eu le temps de lui répondre. Il s’était éloigné, elle l’avait perdu de vue dans la foule en panique. Elle avait marché au hasard, comme une somnambule, l’arme lourde dans ses mains crispées. Arrivée dans une rue déserte, où les cris et l’odeur de poudre n’étaient plus perceptibles, elle s’était adossée à un mur. Elle avait repris son souffle. Puis elle avait vomi violemment.
Elle venait de voir un homme mourir. Pas de maladie, pas dans son lit, pas même d’une mauvaise chute de cheval, non. Par balle. Juste devant elle. Elle portait son sang sur sa robe. L’entièreté de l’alcool consommé lors du bal avait quitté son corps par voie de hoquets saccadés.

Elle avait brièvement envisagé de jeter l’arme dont elle ne s’était pas servie dans un égout de Silverstone. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec ce bout de métal meurtrier. Mais Clyde l’avait prévenue : il comptait récupérer son bien. Et, si elle avait appris une chose ce soir, c’est que rien ni personne ne pouvait se mettre en travers du chemin de l’Ecossais aux yeux de glace.
Kathleen reprit son chemin, encore titubante, et parvint miraculeusement saine et sauve à son hôtel. Une fois dans sa chambre, à l’abri des regards curieux des badauds rassemblés dans le hall, elle s’effondra sur le lit à moitié déshabillée, et sombra presque immédiatement dans un sommeil agité.

FIN.
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Lun 30 Nov - 18:29
_


Parfois, les balles tirées au hasard trouvent leur cible sans même la chercher. Comme celle-ci...
J'entends  le sifflement unique de la balle... et déjà les corps réagissent avant même que l'on réalise d’où vient le danger.
Je pars en arrière. Suffisamment loin pour éviter le projectile, mais pas le coup porté au visage par le type aux yeux délavés. Le choc de sa crosse fend mon arcade sourcilière. Pendant un bref instant, j'ai peur d'avoir le nez brisé. L'idée de courir le risque de respirer mon propre sang me panique un instant.
Avoir une crise d'épilepsie dans cet endroit serait signer mon arrêt de mort.

Je réalise que je suis tombé à genoux. Je sens le canon froid d'un colt pointer contre le milieu de mon front.
Je lève les yeux pour croiser ceux délavés de l'inconnu. Il a du faire peur à  plus d'un ou d'une avec cette tête de boucher...

« Tu t’en ai pris au mauvais con, l’ami »

Pourquoi est-ce que ces types, dans ce genre de situations, ont toujours des tirades comme celle-là... Je ne peux m’empêcher de rire de la situation. Le sang coule de mon front à mon nez, jusqu'à ma bouche. Je parviens à sentir son gout acre jusque sur ma langue. Mon rire doit révéler mes dents rougies, comme après avoir déchiré de la viande..

De ce que je vois de votre bande de tarés... c'est que la folle avec son fusil a plus de couilles que toi... et les autres réunis...

J'ai pas lâché mon arme. Faudrait me couper la main pour me la prendre. Je la pointe vers son ventre...

Je m'en fous de la mort. Alors tire...

J'arme mon colt en même temps que je parle

... et tu meures aussi.

J'ai aucune certitude de tirer en même temps que lui. Mais qui sait...? Mes doigts pourront appuyer sur la gâchette en dehors de ma volonté... et de ma vie.

Et toi...? Mourir... ça te dit?

Désormais, mon sang coule énormément... je me demande si je ressemble encore à un homme...?
Mes pensées deviennent de plus en plus primitives...
Et la tête de ce type.... si je survis à cette rencontre... elle me restera en mémoire. C'est ma malédiction. Je n'oublie jamais un visage.

Décide toi...
On baisse nos armes en même temps, ou on meurt tous les deux ici...


Codage par Libella sur Graphiorum


@Clyde King
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Mar 1 Déc - 13:10
Était-ce cette nouvelle raison pour son cœur de battre qui avait donné cet élan de témérité au jeune Rosenbach? Avait-il tenté vainement d’impressionner Isaac par un courage qu’il ne possédait pas? Quoi qu’il en soit, sa prise de parole ne lui fut d’aucune utilité; une Winchester se pointa aussitôt sur lui et il en oublia son envie de jouer les héros.

Au même moment, la situation devint hors de contrôle. Des coups de feu. Des balles perdues. Une panique générale. Le sous-fifre qui tenait en joue l’artiste paniqua lui-même et empoigna sa Winchester pour frapper sa crosse contre le crâne de Friedrich.

Celui s’effondra aussitôt, inconscient. S’il n’était pas piétiné à mort par les gens qui couraient dans tous les sens, il ne se réveillerait qu’avec un mal de tête. Peut-être une petite bosse qui lui donnerait un drôle d’air. Au plus avec une amnésie temporaire qui lui ferait oublier que les évènements de la foire n’avaient pas été que délicieux pour lui qui, l’espérait-il, avait rencontré l’homme de sa vie…

Fin

@Charles Beaver
@Scarlett Mackenzie
@Isaac Lowell

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Mer 2 Déc - 14:06

(the annual fair ball. )
Les filles se délestent de leurs bijoux, aidées par Isaac. Jean ne peut s’empêcher de sourire en entendant Sonja… Il y a quelques années, c’est elle qui aurait pu sortir cette boutade. Tout se passe sans encombre. Peut-être bien qu’ils allaient s’en sortir en un seul morceau. Mais rare étaient les coups qui ne foiraient pas, surtout avec autant de monde. Il y aurait forcément… et le coup de feu éclate, retentissant dans les oreilles de la blonde. Mais ce bruit n’est rien comparé à ce qui s'ensuit. Les cris, les coups, le son de la mort qui tonne dans l’air. Tout n’est plus qu’imcompréhension mais Jean, elle garde son calme.

Isaac leur pointe une sortie de secours et elle s’empresse de le suivre, tirant derrière elle Sonja et Lizzie. Il ne fallait pas qu’ils se perdent de vue dans cette cohue… Il serait facile de tomber et de mourir sous les pas précipités des convives. Les armes à feu continuent de tirer mais jusqu’à maintenant ils s’en tirent plutôt bien. Jusqu’à ce que l’irlandaise sente son souffle se couper. Le choc est violent mais indolore. L'adrénaline sans doute… Alors elle continue d’avancer. La chaleur irradie sa cuisse. Elle regarderait plus tard, pour le moment il faut qu’ils avancent.

Une fois sortie de la foule en furie, la blonde se tourne vers les filles pour leur annoncer la suite.

“Vous n’êtes pas blessé ? Isaac et moi devons nous rendre au ranch. Rentrez vous mettre à l’abri dans vos chambres et fermez bien la porte à clef. Nous reviendrons vous voir au plus vite.”

Puis elle se tourne vers Isaac.

“Tout va bien ? Montre voir…”

Elle se penche sur son bras et soupire de soulagement, la balle n’a fait qu’effleurer la peau, assez pour brûler les chairs mais rien de bien grave. Elle s’en occupera une fois au ranch, en attendant Logan.

“Allez viens. On soignera nos blessures là-bas.”

Et c’est une main sur sa cuisse sanguinolente qu’elle le force à se mettre en route vers le ranch.











( Pando )
@"M. Elizabeth Little" , @Sonja Leerhsen & @Isaac Lowell
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Mer 2 Déc - 19:55
The annual fair ball

D’un geste vif, sans aucune hésitation, Edwin empoigne la main de sa femme et l’entraîne vers ce qu’il espère et ce qu’elle espère être la délivrance pour eux. Les coups de feu se font de plus en plus intense et la jeune journaliste n’arrive plus à réfléchir. Tout résonne en elle, incapable de savoir d’où cela vient. Elle se retrouve bousculée plusieurs fois et à son tour, s’agrippe de toutes ses forces à la main conductrice de son époux. Le don forcé de ses bagues n’est plus qu’un lointain souvenir.

Chaque coup de feu la fait sursauter et chaque pas lui fait encore plus prendre peur. Soudain, il s’arrête et la regarde elle, sa robe. Elle baisse sa tête et sent sa respiration s’accélérer en même temps que son cœur. Impossible de dire s’il s’agit de la vue du sang, ou la perte de connaissance de son époux mais Carolina ne sent plus son être. Des sueurs froides l’envahissent, une envie de vomir et son esprit qui se force à rester sur place. Elle doit revenir. Prise de panique, ailleurs, elle pose sa main sur son front. Elle perd peu à peu des couleurs, sa respiration saccadée l’empêchant de réagir.

« Non … Non … Edwin … » ces seuls mots sont prononcés comme un souffle, un étau se resserrant autour de sa gorge. Elle doit rester là, elle ne peut pas perdre connaissance à son tour. Elle entend les coups de feu et la foule hurlante au loin, son ouïe se brouille et elle sent que sa vision se trouble. Elle ne peut pas. Ses jambes sont parcourues de fourmillement qui la forcent à poser les genoux à terre, auprès de son époux.

Une main tremblante vient se poser sur sa jambe et les larmes coulent le long de ses joues. « Non … » . Carolina ne sait même plus à elle est, ni même ce qu’elle fait lorsqu’elle prend la tête d’Edwin pour la ramener contre elle et la serrer contre son cœur. Elle ne sait pas quoi faire, assise au milieu de cette foule qui ne cesse de courir dans tous les sens. A nouveau, elle est bousculée et le couple bouge au gré des hommes et des femmes qui viennent le percuter. « Tu … Tu … Tu ne peux pas. Non … ». Ils ne sortiront jamais vivants d’ici. Alors, elle se met à faire quelque chose qu’elle n’a pas fait depuis de longues années. Carolina Watson lève les yeux vers le ciel étoilé et prie. Elle prie pour que tout s’arrête enfin. Elle prie pour ne pas avoir à subir, une deuxième fois, une peine si profonde qu’elle sombrera à nouveau dans les abysses de ce monde.

lumos maxima


@Edwin Watson
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Mer 2 Déc - 21:59
La situation était devenue chaotique avant même que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit. Alors que je venais de laisser mes bijoux à l'homme qui venait de passer, des coups de feu se sont mis à se faire entendre. Je me suis retrouvé accroupie avant même que je ne réagisse, Sam me protégeant de son torse pour que je sois à l'abri de la moindre balle perdue. Cependant, il m'a été impossible de garder la tête baissée, parce que Clyde n'était pas loin... Il me fallait savoir où il se trouvait, alors après avoir murmuré son nom à Sam, tous deux, nous nous sommes mis à le chercher dans la foule.

A nouveau debout, Sam m'a fait signe qu'il l'avait trouvé au moment où Clyde se trouvait pris en joue par un homme qui m'était inconnu. Les sourcils froncés, j'ai tourné la tête au moment où la jeune femme qui nous avait pris au piège s'est mise à hurler. Et alors que je n'avais pas remarqué au premier coup d’œil, surprise que les événements ne soient plus à la fête au moment même où je faisais mon entrée... Mae Matthews. Trouvée en pleine forêt, je l'avais secouru après une chute... J'aurai dû la laisser se débrouiller.

Me mordant la lèvre d'avoir pensé une telle chose, j'ai décidé de détourner mon regard d'elle alors qu'elle prenait la fuite, reportant alors mon attention sur mon frère. Mae l'avait appelé par son nom de famille, ça m'avait alors fait tiqué parce que si elle l'appelait lui, elle m'appelait moi. Une rage indescriptible s'est emparé de moi, ne sachant pas contre qui exactement, mais elle était présente.

Elle a cependant laissé la place à la peur quand j'ai vu Clyde se mettre à mettre viser un homme, il ne m'était pas inconnu de voir mon frère dans cette posture et bien que cette position me terrifiait... Elle me rassurait dans une certaine mesure parce qu'il était en mesure de se défendre... Cependant, il était également en mesure de tuer un homme.
Alors avant même que je n'arrive à me contrôler, j'ai ouvert la bouche pour hurler : « CLYDE ! » Faisant sursauter Sam, qui m'a regardé après avoir brusquement tourné la tête. Il m'avait entraîné plus loin de la scène, sans que je ne m'en rendes compte de quoi que ce soit puisque mon attention était porté sur mon frère (@Clyde King).

Après m'être débattu pour que Sam me lâche, je me suis précipité vers Clyde, non sans batailler contre la foule qui se précipitait dans l'autre sens. « CLYDE, STAD A BHITH GORACH ! » (Clyde, arrête tes conneries!) J'ai posé ma main sur son bras libre, doucement pour le faire sentir de son espèce de transe. Il fallait qu'il s'en aille et j'étais prête à tout pour qu'il le puisse. Il n'avait rien fait de mal, pas ce soir de ce que je pouvais avoir compris.

« Rangez vos armes messieurs. » Puis à l'adresse de @Bartel Murphy, après un regard sans peur, j'ai ajouté : « Vous pouvez peut être vous rendre utile en arrêtant les fautifs, plutôt que mon frère.. non? Alors bougez votre cul avant que ça soit moi qui prenne l'initiative de vous mettre en joue. » J'en avais que faire de qui se trouvait en face de moi, il fallait qu'on sorte tous afin de retrouver un moment de calme pour nous remettre les idées en place... Et j'avais des questions à poser à mon frère. Pourquoi Mae? Pourquoi l'avait-elle appelé ? Et qu'est ce que ce mec lui voulait pour l'avoir menacé de son arme?

Sam sur mes talons ne pipaient mot, mais je le savais tendu et prêt à agir sur la vie de sa femme était en jeu. Bien qu'il aurait certainement souhaité que je ne viennes pas défendre mon frère, en prenant le risque de me faire blesser ou tuer... Mais je restais Lisandra et il le savait pertinemment.
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Jeu 3 Déc - 13:31
Des coups de feu, des cris et l’imposante main de Wesley qui la força à s’agenouiller au sol. Ce fut suffisant pour oublier le passé; le présent lui offrait l’opportunité de vivre toute une nouvelle gamme d’émotions…

Le regard de la Chinoise passa du regard bleu de Markus, toujours debout, à celui sombre de Wesley : « Bon, vous voyez les bâtiments légèrement à droite. Si ça tourne au vinaigre, je veux que vous couriez par là pour vous mettre à couvert. ». Paniquée, mais dotée d’un instinct de survie à toute épreuve, Xue acquiesça nerveusement d’un mouvement de tête, mais fronça soudain les sourcils : « Non! Je ne vais nulle part sans toi! », mais déjà, la docteure du Wild Horse l’entrainait vers la direction mentionnée par Wesley.

Un coup de fusil du propriétaire de cabaret et un homme tomba devant elles. Xue ne chercha pas à savoir s’il était mort ou juste blessé et tourna les yeux derrière elle pour regarder son protecteur, mais également Markus qui ne fuyait pas avec elles.

L’Irlandais ne se battait pas avec un fusil, mais au corps-à-corps avec l’un des truands. Xue sentit la peur se déverser dans ses veines. Elle venait d’apprendre que Markus n’était pas mort au bout de la corde à laquelle elle l’avait vu se balancer, six ans plus tôt et il était hors de question qu’il ne meurt aujourd’hui sous son regard. « Markus! », cria-t-elle, mais le chaos étouffa le son de sa voix.

Soudain, il se tourna dans sa direction et ordonna d’une voix puissante qu’elle comprit très bien : « Tirez-vous de là... »

La Chinoise pesta dans sa langue maternelle et cessa de résister à la docteure qui l’attirait loin du combat. Elle pria. Le Dieu qui devait être celui de Markus. Celui qui devait être celui de Wes. Elle pria les divinités païennes du monde entier pour qu’aucun des deux hommes ne meure et elle réussit à fuir… La fuite était pour elle une seconde nature…

FIN

@Wes LaFarge
@Markus Kennedy
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Jeu 3 Déc - 15:54
_


Le premier qui baisse les yeux meure. Cette pensée est aussi crispée que ma main sur mon arme. Il va tirer. Il en a le désir. Je reconnais cela dans ses yeux . J'ai le même désir de voir sa mort dans les miens.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir été contrarié dans l'assouvissement de ce désir une seule fois. Jusqu'à cet instant...

Le bras du type se baisse sous la pression d'une main féminine. Je baisse le mien au même rythme. J’entends clairement des mots en gaélique. Ca met familier et c'est comme un retour désagréable aux souvenirs d'enfance..

C'est une langue sur je connais... Ces paroles autoritaires qui raisonnent sont des mots familiers prononcés par une... sœur. La présence d'un homme en arrière plan annonce un mari et confirme mon sentiment de me trouver devant une fratrie.

Je ne prête pas attention aux paroles véhémentes qu'elle m'adresse. Les paroles d'une seule femme ont jamais parvenu à avoir de l'influence sur moi, et celle-ci est morte...
Je me relève péniblement sans le perdre des yeux

Coinnichidh sinn ri chèile a-rithist (nous allons nous revoir)

Malgré les années, surprenant comme ma mémoire ne me trahit pas. Je me baisse de nouveau pour récupérer mon chapeau. Je salue la dame comme si le chaos n'avait pas ravagé l'endroit.  

J'ai l'impression d’être ivre sans une goute d'alcool dans le sang. Je ne suis pas en état d'aider qui que ce soit... Je peux suite quitter les lieux à peu prés droit avec mon visage encore saignant.

Je vais devoir trouver mon cheval et le chemin du couvent. Uniquement pour des soins... je n'ai pas le projet d'une conversion. Et le couvent est par définition un lieu discret.


Codage par Libella sur Graphiorum


                              FIN

@Clyde King
@Lisandra King
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Ven 4 Déc - 22:35
The annual fair ball
sujet commun

« Blood feuds, ancient and modern. »

Les armes de Jean et Isaac en ma possession, je les laisse filer. Je m’efface complétement. Je rejoins l’armée de serveurs qui ne font qu’aller et venir ça et là. J’attrape un plateau et joue mon rôle correctement, tâchant de ne pas me faire remarquer, évitant tout échange social avec quiconque. Je ne perds pas Mae des yeux. Je la piste tranquillement. Mais je m’éloigne pour ne pas paraître trop derrière elle. Elle jette ces regards à tout va. Mes yeux s’attardent sur Jean et Isaac. Dans quoi les ai-je mis ? Je les fixe un peu trop longuement.

Tout va si vite. La musique s’arrête. Elle fait son discours. Je suis trop loin d’Isaac et Jean pour leur rendre leurs armes. La foule se fige. Je serais trop visible à me mouvoir trop brutalement. Mais tout dégénère lorsqu’un O’Reilly débarque et que Mae se met à vriller. A quoi joue-t-elle ?! ça ne fait pas parti du plan. Lorsqu’elle se met à arroser la sale sans regarder où elle vise, je n’ai que le temps de me précipiter vers les miens. J’hurle un " JEAN! " @Jean Eoghan Juste assez pour la retenir un instant. Je fourre dans ses mains son colt et celui d’@Isaac Lowell. Mon regard se pose sur ce petit frère et plus particulièrement son bras. Puis mes iris bifurquent sur la cuisse de Jean. Je relève mes prunelles vers elle. O’Reilly, Matthews, peu importe… Si je voulais créer une occasion à la base, ce sont des excuses que je vais arracher à celui ou celle qui lui a fait ça.

Elle sait quoi faire. Elle y arrivera. Je le sais. Pour le moment, j’ai une traque à commencer. Je me saisis de mon arme et défait ce foutu nœud papillon de ma gorge. Je cours pour m’éloigner du bal, suivant les pas de Mae. Une fois dans la grande rue, je lâche un sifflement bien singulier que seule ma jument saura reconnaître. Il ne lui faut que peu de temps pour me rejoindre. Je grimpe sur la selle et fouette ses flancs avec mes éperons, me perdant à tout allure dans la noirceur de la nuit.

(c) DΛNDELION
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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
The annual fair ball | sujet commun (event I) - Page 4 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Lun 14 Déc - 22:02
Clyde est prêt à tirer. Le pouce sur le chien, il n'attends que ça : voir le rictus mauvais de ce type sorti de nulle part s'effacer à tout jamais. Une balle entre leurs deux yeux, et c'est terminé. Si tuer n'apporte en soit aucune jouissance à l'écossais, il trouve tout de même satisfaisante la fatalité de la mort. Jamais personne n'est revenu emmerder qui que se soit une fois six pieds sous terre.

Le moustachu s'amuse visiblement de la situation. Il vente le culot de Mae, et Clyde grimace. Si il savait que la lieutenante à juste pété un câble, et que le fait qu'elle vise à l'aveuglette les innocents prouve qu'elle ne maîtrise absolument rien... Mais King ne bronche pas, et fixe le type qui continue de parler.

Ce dernier arme son colt à son tour, prétendant s'en foutre de crever. Dans un premier temps, King le rejoint sur cette idée. Depuis l'temps qu'il se demande à quoi va ressembler sa fin... C'est l'occasion de provoquer un peu de destin. Le gars pose son colt sur le ventre de Clyde, qui lui rend son sourire. Il l'observe, lui, sa moustache et son regard de taré. Le sang coule sur son visage, glissant dans la bouche, et lui donnant des airs de démons. Le hors-la-loi ne doit cependant pas être plus beau à voir, avec la rage au ventre et l'écume aux lèvres.

Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle le type s'est mis en tête de s'en prendre à lui, mais il n'est pas l'humeur à laisser passer quoi que ce soit. Entre l'intervention de Kilian, la baffe de Kathleen, le coup foireux de Mae... Il est à deux doigts de l'implosion, et le pseudo-héros joue un peu trop avec le feu. Il prend l'inspiration fatale, celle qui précède l'expiration accompagnant le tire, mais la voix de Lisandra retentie dans le chaos. Tel un seau d'eau glacé sur des braises ardentes. Clyde se fige et retient son geste. Sans détacher son regard du moustachu, il serre les dents, et se questionne : Pourquoi les Kings ont la sale manie de se retrouver dans les pires situations à chaque putain de fois ? Plus près de lui, cette fois, il entend sa cadette lui hurler en gaélique d’arrêter ses conneries. Son bras se baisse légèrement lorsqu'elle le touche, mais il ne lâche pas son arme pour autant. Ce type est dangereux, pense-t-il. Et maintenant, il a vu le visage de sa sœur. Cette dernière pense certainement bien faire, mais elle vient de condamner ce pauvre type. Si King ne le tue pas ce soir, il s'occupera de son cas plus tard. Le brun ne peut pas prendre le risque que le moustachu s'en prenne à sa famille par la suite, surtout si la situation du clan se retrouve impactée par les événements de ce soir.

Alors que Clyde se résigne à ne pas le tuer sous les yeux de Lisandra, le pseudo-héros indique qu'ils vont se revoir. L'écossais hoche alors lentement la tête, lui confirmant que c'est également son intention. « Tha mi a ’mionnachadh, bidh sinn. Je vous jure que oui.», se contente-t-il de répondre, en crachant par terre un mollard ensanglanté pour toute ponctuation.

Le type s'éloigne et Clyde se tourne alors vers Lisandra. Il jette un regard noir à Sam qui n'a pas su tenir sa femme, et attrape sa cadette par les épaules en lui disant : « Mais tu es complètement folle, Lisandra ! Tu as pris beaucoup trop de risques pour rien !». Bien décidé à les sortir de là le plus rapidement possible, il se retourne encore une fois vers son beau-frère et ajoute : « Faites moi une faveur et rentrez chez vous. Je dois partir...». En effet, il devait retrouver le reste du clan, et... et quoi ? Suivre les ordres ? Oui, c'était à peu près le plan. « Beidh sé ceart, go leor? Ca va aller, ok ?», ajoute-t-il en direction de sa sœur.





@Lisandra King
@Kilian O'Reilly
@Bartel Murphy
Clyde King
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