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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II)
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Pearl Hennessy
Pearl Hennessy
Since : 05/10/2020
Messages : 194
Name : Pearl Carson
Faceclaim : Thandiwe Newton
Crédits : @STOLAS
DC : Maxence Burke & Nadie & Jacob Kalawai'a & Grace Monaghan & Harold Beaver
La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 18417469b13212821612fabac96cf0adbab65496
Age : 43 ans
Statut : épouse de Liam Hennessy, mère de Rose et James
Job : Membre de la society, femme de notable et chef de gang
Habitation : La maison Hennessy se situe à proximité de l'usine d'armement, sortie ouest de Silverstone.
Disponibilité : Toujours !
Dim 3 Jan - 18:51

La patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond"
En reconnaissant Rose, Pearl se laissa à son tour submerger par l’émotion. La séparation avait été brutale et rude, elle s’en rendait compte en accueillant avec bonheur sa chair, les bras grands ouverts. Oubliant aussitôt toute l’amertume d’un voyage glacé aux côtés de son sinistre compagnon, elle poussa une exclamation de joie.

-Rose ! La jeune fille était aussi grande qu’elle-même, sûrement un peu plus d’ailleurs. En l’étreignant, Pearl réalisait quelle jeune femme adulte elle était devenu cette année. Tu n’as rien mon ange ? Oh je me suis fais tellement de souci pour toi… Est-ce que tu n’as pas eu trop froid ? Ils ne t’ont pas laissé mourir de faim au moins, dans ce trou à rat  ? questionna-t-elle en palpant le manteau sagement acquis par sa fille.

La joie occultait de son regard le mauvais tempérament de Liam et l’apparition de Fraser. Quelque chose du visage de sa princesse avait changé qu’une mère seule peut voir avec autant d’avance. Comme une ombre entre les sourcils ou un éclat dans le regard, le voile de la maturité ou celui de l’innocence qui s’étiolait. Le sang faisait ça à tous les enfants. Pearl avait souvent vu des petits garçons éteindre la lumière de leur âme en s’adonnant à ce que le gang voulait d’eux. James bien-sûr, et puis d’autres aussi. Elle aurait voulu préserver Rose de cette misère mais bien-sûr, cela n’était pas possible. Plus le temps passait, plus elle finirait par lui ressembler.

Dans un réflexe acquis durement à élever des mioches au milieu des bandits, Pearl plaqua brutalement ses mains sur les oreilles de Rose en l’attirant vers elle quand Liam ouvrit la bouche.

-...allons essayer cette patinoire ma colombe ! s’exclama-t-elle en coupant presque le venin du cow-boy aigri. Sans demander son reste, elle tira un peu brutalement Rose avec elle pour se diriger vers l’épicentre du divertissement moonstonien.

Un peu de vin tâcha sa toilette et elle n'en resterait pas là.

-Rose et moi allons patiner. Nous nous retrouvons plus tard, n’est-ce pas.

En poussant un peu Rose devant elle, elle s’éloigna hâtivement de la mauvaise humeur de Liam et de celle qui n’allait pas tarder à éclore chez William, pas encore averti de ses confidences récentes à son époux de toujours.

-Tu sais ma chérie, la dernière fois que nous sommes venues ici, tu savais tout juste marcher...tu as des souvenirs de cette époque ? Questionna-t-elle en passant chaleureusement son bras autour de ses épaules et de l’autre, subrepticement, tendant son doigt majeur en arrière, à Liam qui venait de ruiner le mouvement de la réconciliation avec sa mauvaise foi carnassière.





Résumé:
Pearl Hennessy
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Dim 3 Jan - 22:40
La Patinoire de Moonstone
La provocation n'est pas qu'un acte inutile, idiot et un peu puéril. Il permet aussi de tester les limites de celui que l'on cherche... à agacer. Et en le voyant se diriger vers moi, je pense être parvenu à atteindre ses fameuses limites.
Je me redresse instinctivement. Il est à peine plus grand que moi. Je reconnais dans son regard l'éclair d’agressivité avant le choc....

Et puis... rien.... Rien qu'un sourire crispé d'homme du monde affiché pour ne pas perdre la face en public.

Je suis un peu déçu... je m'attendais à beaucoup mieux

Je l'observe de bas en haut. Il a du former son corps dans les salles de sport new-yorkaises. ... cette nouvelle lubie bourgeoise. Faire du sport pour le plaisir est devenue une mode importée d'Europe. Il faut vraiment avoir du temps à perdre pour faire cela.

Il a toutes les chances d’être redoutable sur un ring. Je serais prudent dans ce cas de figure. Mais dans un combat de rue, je le démembre...

Je ne me demande pas pourquoi je déteste ce type. J'en connais parfaitement la raison... Il ressemble à tous les gentlemen qui fréquentaient le bordel de ma mère. C'est toujours la même vanité stupide, le même amour de leur personne, le même regard sur ceux n’appartenant pas à leur monde pourri.
Pour eux, les hommes sont tous des domestiques en puissance et les femmes... rien que des déversoirs pour leurs spermes.

J'ai bien pensé très fort à monde pourri ...?
Je ne devrais pas être aussi ingrat. Par le sperme de mon père, je viens aussi de ce monde.

J'écoute ce que dit ce bellâtre de manière distraite, tout en posant ma tasse vide sur le comptoir. J'aimerais boire de l'alcool rien que pour lui fracasser la bouteille sur le crane... mais je m'imagine mal m’arrêter pour mettre en prison ou devenir hors la loi

Monsieur*... S'exposer ainsi dans un lieu public, ou sévit la plèbe, vous expose à certains désagréments.
Alors assumez vos choix vestimentaires....


Je fini par considérer la femme revêche qui semble tenue en laisse à ses cotés.

Je suis curieux d'une chose.
Dites moi simplement d'homme à homme... Comment avez vous rendu si docile une jeune pouliche si rétive? Je l'ai connue plus sauvage...



Codage par Libella sur Graphiorum


*Français
@Hannah Baxter
@Thomas Rosenbach

et qui veut angel2
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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 XIN4
Age : 38 ans
Statut : Veuf, père d'une fille qu'on lui a volé, monsieur est un vagabond
Job : Chasseur de prime
Habitation : Officiellement, Imogen, officieusement, un peu partout
Mar 5 Jan - 19:03
La patinoire d'Imogen
Through the glory of life I will scatter on the floor, disappointed and sore and in my thoughts I have bled for the riddles I've been fed, another lie moves over
Il déteste la neige et les Hivers sans fin d’Imogen. De là où il vient, il n’y a de saisons heureuses que le Printemps et l’Eté - à ses yeux, quand le soleil ne foule pas l’herbe grasse des plaines, le monde devient stérile et plus cruel qu’il ne l’est déjà, jetant les hommes en pâture aux pires des maux. Alors que fait-il ici, entouré de visages aussi blancs que la neige qu’il foule ?  Il se sent un peu ridicule et perdu, engoncé dans un manteau qui lui donne des allures de monstre, mais il doit admettre qu’il est venu de son propre chef, à la recherche d’un peu de ce réconfort que certains trouvent au fond d’un verre. Il aurait bien entendu préféré enterrer ses peurs dans le fond du saloon, loin des regards curieux et de la foule, mais la ville comme les commerces sont vides de monde : il semblerait que toute la petite vie grouillante d’Imogen se soit réunie autour de cet immense lac. Tant pis, lui qui ne boit jamais, il le fera pour la première fois devant des visages familiers - ses angoisses l’obsèdent de toute façon bien trop pour qu’il puisse avoir le traque.

L’esprit absent, ses pas le mènent vers la foule, évitant soigneusement de s’approcher de cette glace qu’il abhorre. Ses pensées tournent autour d’un même nom, un qu’il n’aurait jamais cru pouvoir de nouveau prononcer : ses retrouvailles avec Nuttah lui ont apporté un repos certain, mais aussi d’autres inquiétudes. Comment être à la hauteur ? Comment ne pas la heurter ?  Est-il seulement son père ? Le doute ronge sa joie.
Il marche droit, ruminant ses malheurs, presque aveugle. Mais la sensation d’un corps qui se heurte au sien le ramène très vite à la réalité : devant lui se tiennent mère et fille, visages tournés vers le sien, encore trop pensif. Un peu de surprise effleure d’abord ses traits, sorte de honte qu’il étouffe en se redressant de toute sa hauteur. Prêt à s’excuser, il s’interrompt pourtant presque immédiatement, alors frappé par la familiarité de cette silhouette trônant dans la neige. Il ne saurait dire quoi, mais quelque chose l’interpelle chez cette femme. Affichant clairement sa curiosité, il fronce les sourcils, faisant à peine attention à la gamine qui se tient à côté de lui. Sans le vouloir, son air paraît presque menaçant, changement trop soudain, en tout cas, pour ne pas être inquiétant.   — On se connait ? “ Mais la réponse ne viendra jamais.

Pas un pardon articulé et une conversation laissée en suspens, c’est avec plus d’empressement encore qu’il tourne la tête vers l'horizon, abandonnant du regard celle qui semblait pourtant le fasciner. Une voix qu’il reconnaîtrait entre mille s’élève parmi celle qui tente de la faire taire : celle d’Hannah ( visiblement encore fourrée dans quelques ennuis ). Makoyepuk souffle, quoique ravi de la savoir ici malgré les circonstances, retrouvant ce visage fermé qui caractérise si bien son manque de patience : même si elle peut se débrouiller, il ne peut s’empêcher de la rejoindre, accordant trop de crédit au rôle qu’il doit jouer dans cette affaire. Jetant à peine un dernier regard à l'autre inconnue, il se dit que les souvenirs peuvent bien attendre ( s’il ne se rappelle pas même de son nom, c’est que rien ne presse ).

Il traverse donc la distance qui le sépare de cette joyeuse assemblée, pas même amusé de rencontrer pour la première fois un homme aussi grand que lui ( les settlers lui ont toujours paru si petits ).  — Takáíiksaawa? “ Sa voix gronde comme le tonnerre, venant couper sans gêne une conversation dont il ignore même le sujet. Ses mots son évidemment destinés à sa sœur, langage qui leur permettra plus de discrétion dans leurs échanges - lui qui ne comprend pas bien la situation, il peut pour quelques instants laisser les deux hommes imaginer ce qui se dit. Touche finale, son regard sévère est offert à l'assemblée, mais aussi à Hannah, reprochant déjà quelques erreurs de caractère à cette âme parfois trop impétueuse aux goûts du monde.
(c) sweet.lips


Traduction : qui sont-ils ?
Résumé
Spoiler:
Makoyepuk Blackfoot
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Sam 9 Jan - 22:33
La patinoire de Moonstone Pond EveryoneThomas Rosenbach est un goujat, mais un goujat de qualité. Ses airs supérieurs feraient passer n’importe quel autre homme pour un moins que rien de toute façon, il en est persuadé. Il a simplement comme défaut d’aimer, un peu trop certes, les femmes. Alors, quand le marshal s’adresse à lui, sans pour autant s’excuser, il fulmine en son propre intérieur. Décidément, plus il s’éloigne de la civilisation new-yorkaise, pire sont ses semblables. Quoique. Il ne considère pas le marshall Bartel Murphy comme l’un de ses semblables. Un concitoyen tout au plus. Mais un concitoyen qui fait mal son travail, allant mettre son nez là où il n’y a pas lieu. L’argent que lui a volé Hannah Baxter l’importe peu et, pour tout dire, il ne veut pas lui apporter des ennuis pour une si petite somme à ses yeux. Il aimait simplement le plaisir de jouer avec elle et ses nerfs, l’ulcérer un peu avant de la laisser.

La dernière remarque de l’homme lui fait hausser un sourcil désapprobateur. Comparer une femme à une pouliche… Lui-même n’oserait pas ainsi en public. Oui, c’est vrai, il l’a déjà fait. Mais dans un cercle très fermé d’amis proches. Pas exposé aux yeux de tous. Non, aux yeux de tous, il se veut en parfait gentlemen, gendre idéal qu’il aime être, et surtout paraître. Lentement, il sort un mouchoir en tissus blanc, brodé de ses initiales et entreprend d’essuyer le surplus de café arrivé sur la manche de son manteau. Il ne créera pas d’esclandre, ne souhaitant pas se mettre dans l’embarras pour si peu. Mais il se fait la promesse de garder ce nom en tête, pour plus tard.

Il se penche alors vers le marshall, comme pour entrer dans la confidence, gardant Hannah auprès de lui, afin d’être certain qu’elle puisse l’entendre.

« Naturellement, d’homme à homme. Et bien, j’imagine qu’il s’agit de la différence entre vous et moi cher marshall. Le respect. » Le jeune bourgeois se redresse alors, pas peu fier de lui, et tourne sa tête en direction d’Hannah avec cet air suffisant qui ne le quitte pas. Ou peu. « Miss Baxter n’a pas besoin d’être sauvage, comme vous dîtes pour se faire comprendre. Elle fait partie de ces femmes qui ont de l’esprit. Et je dois l’avouer, parfois bien plus que certains hommes. ». Nouvelle pique lancée, sans le citer, à l’adresse de l’homme de loi. Mais il n’a pas le temps de continuer qu’un autre homme (décidément, il ne comprend pas pourquoi Baxter les attire autant, elle est plutôt quelconque.) arrive dans la conversation, le regard sévère.

Il met un peu de temps, mais finit par remettre un nom, enfin plutôt une situation sur le visage. Il s’agit de l’homme qui a « sauvé » sa sœur lorsque cette dernière a décidé de se rendre intéressante. Certainement trop frustrée par le retour de son aîné. Il ne comprend pas un traître mot de ce qu’il raconte (décidément, c’est une habitude chez les autres de parler une langue étrangère en sa présence.) mais il s’en fiche, bien décidé à le saluer, il lui tend alors une main.

« Thomas Rosenbach, vous avez aidé ma sœur, il me semble. » Il marque un temps. « Nous l’avons déjà fait, mais permettez-moi de vous remercier à nouveau. Vous avez été beaucoup plus efficace que les forces locales dans cette entreprise. ». À nouveau, il sourit à Bartel, véritable maître dans son art peu subtil.

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Nuttah Doyle
Nuttah Doyle
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 Nuttah-mako
Age : 22 ans
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Job : Tente de gérer la ferme dont elle a hérité du mieux qu'elle peut
Habitation : La ferme de feu son père adoptif
Lun 11 Jan - 18:25
Habituellement, l’hiver était une saison de chaleur et de fête, du moins jusqu’au nouvel an. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours attendu avec la plus grande impatience le début des célébrations à Imogen. Mais cet année avait un goût différent, encore plus depuis certains récents événements… Alors qu’elle s’était crue seule au monde, elle avait découvert qu’elle avait un père qui la cherchait depuis de trop nombreuses années. Elle ne savait aujourd’hui pas vraiment quoi faire de cette information. Jamais elle n’avait été si perdue, incapable de savoir comment réagir face à lui qui était encore un étranger, et qui pourtant détenait des clefs qu’elle avait bien longtemps cherchées sans le savoir.

Patiner sur Moonstone Lake avait été une de ses activités favorites de la saison. Cette année, pour la première fois, elle s’y rendrait seule. C’était avec nostalgie qu’elle avait ouvert l’armoire où se trouvaient ses patins, auprès de ceux de Jedediah. Un an plus tôt déjà, l’état mental de ce dernier avait commencé à se dégradé. Pourtant, jamais elle n’aurait imaginé qu’elle en serait là aujourd’hui. Elle avait pris d’abord sa paire à elle, puis avec hésitation, la deuxième. Peut-être que Mako (@Makoyepuk Blackfoot) serait là, qui sait ? Elle ignorait totalement s’il apprécierait de les avoir, ou même si elle le croiserait là-bas, et quelque part elle l’espérait autant que cela l’angoissait. Elle se rendit compte en arrivant aux abords du lac qu’elle n’avait pas songé que le trouver dans la foule ne serait peut-être pas si simple. Et pourtant, à peine eut-elle cette pensée qu’elle aperçut sa haute silhouette dans la mêlée. Elle prit une profonde inspiration et marcha d’un bon pas dans sa direction, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine.

Sauf que prise dans ses états d’âme, elle n’avait pas considéré qu’il n’était pas seule. Elle avisa avec le plus grand étonnement cette femme (@Hannah Baxter) et cet homme (@Thomas Rosenbach) d’une élégance qui la faisait se sentir particulièrement miteuse dans son manteau élimé jusqu’à la corde. Le troisième individu (@Bartel Murphy), lui, n’avait pas la même présence raffinée, mais il y avait quelque chose de redoutable chez lui. Elle entendit vaguement le mot marshall, qui suffit à lui faire froid dans le dos. Elle avait beau n’avoir rien fait de mal, depuis qu’on avait commencé à murmurer partout qu’elle avait empoisonné son père et usait de sorcellerie pour nuire à ses voisins, elle aimait mieux se tenir loin des forces de l’ordre. Elle ignorait ce qu’il se passait, mais elle pouvait déjà sentir que l’atmosphère était électrique. Le visage de Makoyepuk lui-même exprimait une sévérité glaciale. L’envie de tourner les talons était particulièrement forte, mais il était trop tard, ils l’avaient bel et bien tous vue. Elle se maudit de ne pas avoir été plus attentive. Elle n’avait jamais été d’un naturel timoré, mais elle n’était pas non plus habituée à se trouver en pareil société, avec de plus la certitude d’intervenir au beau milieu d’une discorde qui ne la regardait sans doute pas. Luttant contre l’impression de se liquéfier sans ses bottes, elle garda la tête haute, demeurant silencieuse et légèrement en retrait.
Nuttah Doyle
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Mar 12 Jan - 22:25

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
Quand la tache de vin se forma sur le manteau de Will, celui-ci tenta de contenir sa rage. Une grande inspiration et le forfait aurait pu être oublié sous les excuses de ce bon Liam. Après tout, il ne l’avait pas fait exprès ?

Tandis que Fraser cherchait un mouchoir dans ses poches, il remarqua l’effroyable sarcasme de Cooper et il espéra que ce ne fut qu’une simple méprise de sa part.
Will aperçut une silhouette familière passer tout près d’eux et il l’arrêta brièvement. « Miss Hodges, auriez-vous un mouchoir à me prêter ? Ce bon Hennessy a laissé traîner son vin sur mon manteau. » Sa voix était chaleureuse, parsemée d’un rire aimable et d’un sarcasme qui ne pouvait être compris que par ceux qui le connaissaient. Une bonne humeur feinte touchant visiblement la femme qui lui tendit un carré de soie, un sourire aux lèvres. « Merci bien ma chère. Je viendrai vous le rendre chez vous… Disons demain soir ? » Finit-il par proposer, le regard charmeur, en ponctuant sa phrase d’un baise-main. Les joues pâles de la petite brune devinrent soudain pourpres et elle lui confirma qu’il était le bienvenu, avant de retourner vers ses amies. C’était ça, l’esprit Fraser : compenser les gros désagréments, avec de petits plaisirs.

Il pivota de nouveau vers Liam, le visage brusquement fermé. Il tapotait son manteau avec la pièce de tissu, suivant du regard Pearl qui levait un doigt méprisable vers Cooper. Will l’observait avec une noirceur qui ne laissait aucun doute sur la nature de ses sentiments. Enfant de Satan. La  cause de la mauvaise humeur de Liam s’en allait avec sa fille, fuyant la dispute qui se profilait. Cette catin avait le chic pour mettre en rogne l’homme sur lequel elle exerçait une emprise que Will ne comprenait pas. Cependant, la froideur de cet accueil laissa planer un doute amer dans son esprit. Que Rose soit impolie, le contraire l’aurait étonné. Que Pearl l’ignore, cela n’allait pas forcément de soi. S’il y avait eu querelle entre les deux emmerdeurs, Pearl aurait sûrement eu la décence d’offrir un regard à Fraser. Une attitude chaleureuse aurait été un moyen très astucieux d’envenimer les choses. Là, Will était invisible et ça… Il ne le supportait pas. Cela ne présageait rien de bon et il eut envie de lui emboîter le pas pour s’adresser directement à elle, car Liam n’était qu’un pantin.

« Le goût n’a pas de prix. Que Dieu m’en soit témoin, le cadavre qui m’a offert cet habit en avait autant qu’il était fortuné. » Liam n’avait pas à se mêler de son argent. Certes, ils faisaient partie du même gang, mais Will n’était pas fou. Il n’allait pas s’associer avec Cooper et Carson sans avoir la garantie que ses fantaisies pourraient être financées. Il concluait donc des affaires personnelles de façon à ne jamais avoir de compte à rendre à ses compagnons. Il en allait de la sécurité du gang.

« Qu’est-ce que Rose a encore fait, Liam ? Dis-moi ? » Will avait les bras croisés, faisant face à son vieil ami. Cooper. Toujours à te faire mener par le bout de la queue. Il y avait une grande différence entre les Hennessy et Fraser : Will avait une âme qui avait été forgée par la richesse et la noblesse. Malgré sa naissance des plus misérable et sa famille plus que douteuse, son destin était taillé dans la soie, l’or et le velours. Pearl, Liam et leurs rejetons ne seraient jamais plus que des rats dans une belle maison. Le luxe ne leur allait pas, même quand leurs affaires avaient été moins catastrophiques. C’était des enfants de cochons qui se rouleraient toujours dans la merde et dans la boue. Rose avait un certain goût pour les belles choses, mais comme sa mère, elle rendait tout vulgaire et crasseux.
Au lieu de parler clairement, Liam préférait bouder et lancer des sous-entendus. Bien sûr, Will n’aurait peut-être pas mieux fait, mais il aurait gardé une certaine classe, surtout en public. Le gang leur octroyait du pouvoir, mais jamais d’élégance. Fraser se doutait de ce qui lui pendait au nez et l’envie de sauter sur Pearl pour lui tordre le cou se faisait de plus en plus pressante. Quand elle n’était pas surplombée par la haine qu’il éprouvait face au visage de Liam, cette sale engeance qui ne savait pas régler un conflit sans sa mine de gamin contrarié. Will était conscient que ce qui aurait dû être une journée fantasque et parfaite ne serait plus qu’un règlement de compte des plus pitoyable, qui se terminerait sûrement dans les cris de truie d’une des Hennessy.
Au moins, Will et Liam finiraient par se réconcilier, rapprochés par l’assentiment commun envers les femmes et leur hystérie.


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Mer 13 Jan - 11:14

La Patinoire de Moonstone
My favourite thing about winter ? When it’s over.

Ils ne vont tout de même pas l’ignorer ? Alors qu’elle s’est gelé les miches pendant trois mois, pour épargner à sa mère les crises de rage de Liam, ils ne vont pas oser lui faire ça ? Elle sent déjà la rage monter en elle, mais rapidement, les adultes prennent la parole à tour de rôle. William, d’abord, dont les mots dégoulinent toujours un peu trop d’obséquiosité. Certes, Rose aime qu’on la complimente, mais quand ça vient du numéro trois de la Company, les flatteries sonnent toujours désagréablement creux. Comme d’habitude, comme s’il ne s’était rien passé, elle salue le sous-fifre d’un hochement de tête.
Elle n’a pas l’intention de lui adresser la parole, mais même si elle l’avait voulu, elle en aurait été empêchée par l’étreinte de Liam. Une étreinte puissante, plus que nécessaire, typique du bourrin qui lui sert de beau-père, et qui en profite pour lui seriner à l’oreille ce qu’il pense vraiment, avant de la repousser pour reformuler ses paroles de manière davantage diplomatique.

Va bien te faire cuire le cul, jure silencieusement la brune en souriant, ses yeux seuls révélant le fond de sa pensée.

Heureusement, sa mère est là. Elle est bien la seule à réserver à Rose l’accueil auquel cette dernière estime avoir droit. Lorsqu’elle respire le parfum maternel, les larmes lui viennent aux yeux à nouveau. Mais elle les écrase avant de se tourner vers les autres, et répond d’un ton détaché à l’interrogatoire.

« Tu me connais, Maman, je m’adapte aux circonstances. » Elle s’étrangle presque sur son cynisme. Rose Hennessy ne s’adapte pas aux circonstances ; ce sont les circonstances qui s’adaptent à Rose Hennessy. « Les locaux m’adorent, maintenant. » Elle ne leur a adressé la parole qu’en cas de stricte nécessité, mais ça, ses parents n’en sauront jamais rien.

Et elle prend bien soin aussi de ne rien évoquer de ses liens tout frais avec les Beaver, propriétaires de la scierie qui emploie la moitié des bouseux du patelin. Il est temps que la princesse - autoproclamée, on n’a que le bien qu’on se fait - de Silverstone se constitue son propre carnet d’adresses.

Toute à ses machinations, Rose observe d’un oeil distrait la scène de Liam. Et dire qu’il fut un temps où elle l’admirait. Cette simple pensée la fait frissonner de dégoût. Avant qu’elle ait pu comprendre de quoi il retourne exactement, sa mère l’emmène vers la patinoire, principale attraction de ce coin perdu. Son pas rapide et son débit de parole élevé trahissent sa nervosité, et cela inquiète la jeune femme. Depuis quand sa mère est-elle autre chose qu’invulnérable ? A-t-elle tant changé en trois mois que sa propre fille ne puisse plus reconnaître en elle l’héroïne imperturbable de son enfance ? Ou est-ce que l’exil a conféré à Rose une clairvoyance qu’elle n’est pas certaine d’apprécier ? Quoi qu’il en soit, elle répond aux questions de sa mère avec le même détachement nouvellement acquis.

« Le coin ne valait pas franchement le détour, si je me rappelle bien... »

En réalité, elle ne se souvient de presque rien, si ce n’est du froid. Elle trace son aversion pour la saison hivernale à cette époque maudite de pauvreté et de fuite, dont elle ne conserve que de vagues images. Chassant les souvenirs malvenus, elle chausse ses patins, et se lance sur la glace sans attendre sa mère.

« Attrape-moi si tu peux ! » lance-t-elle, faussement joueuse, avant de s’éloigner à toute vitesse, si vite qu’elle percute un gamin haut comme trois pommes et se retrouve étalée de tout son long sur la glace, dans une posture fort peu flatteuse.

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Ven 15 Jan - 16:37

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
La journée était magnifique, mais Xue n’arrivait pas à en profiter. L’angoisse lui tordait les entrailles depuis qu’elle et ses gamins étaient montés dans la diligence qui les avait conduits, elle et d’autres habitants de Silverstone, vers Imogen. Si les enfants avaient trouvé le voyage difficile pour son manque de confort, la diligence surchargée les obligeant à se presser les uns contre les autres, Xue ne l’avait pas apprécié pour une autre et simple raison : Imogen.

Maintenant qu’elle avait retrouvé ses enfants, la Chinoise s’était fait la promesse de ne plus jamais revenir dans cette région qui avait été pour elle que chagrin pendant des années. Seule, car Wesley, le propriétaire du Wild Horse où Xue y était chanteuse et musicienne, n’avait pu les accompagner, elle craignait de faire de mauvaises rencontres. Certains membres du Cercle DAC profiteraient des festivités pour tenter d’attirer de nouvelles âmes perdues au sein de leur groupe religieux vivant au fond de la forêt. Si le chef lui-même avait décidé de quitter son royaume de servitude, il ne la laisserait pas repartir avec ses fils… Si seulement Markus avait été là…

L’Irlandais, après avoir aidé la chanteuse à reprendre ses enfants avec elle et s’être assuré qu’ils étaient tous les trois en sécurité au Wild Horse, avait tout simplement quitter Silverstone sans un mot de plus. Ce devait être le choc d’apprendre qu’il était le père biologique du petite Sky, six ans, qui justifiait ce comportement étrange, mais Xue ressentait de la colère pour Markus… Colère qui était purement le fruit de son égoïsme, car elle devait admettre qu’être mère de deux garçons n’avait rien de facile. Peut-être s’était-elle imaginé que Markus serait un père pour ses enfants… Qu’il l’aiderait où Wesley, bien que remplit de bonnes intentions, ne pouvait endosser ce rôle…

C’est ainsi que, à bout de nerfs face aux caprices de Precious et fatiguée de répondre aux éternelles questions de Sky, Xue avait décidé de leur faire plaisir… Ou d’acheter la paix, c’est tout comme… Malgré ses craintes, elle était donc montée dans cette diligence, deux jours plus tôt…

… Mais à présent, elle ignorait où se trouvait ses garçons. Profitant d’un moment de distraction, Sky et Precious s’étaient éloigné d’elle en courant. La Chinoise, une boule désagréable au ventre, suivit donc ce qui lui semblait être les traces de pas de ses garçons dans la neige jusqu’à les apercevoir enfin en compagnie d’une femme et de son énorme chien.

Alors qu’elle approchait, résistant à l’envie de réprimander ses garçons devant l’inconnue, elle observa le visage illuminé de joie de Precious, son bébé de quatre ans, qui flattait la bête sous la supervision beaucoup trop sérieuse de Sky. Son cœur s’attendrit et elle souriait à son tour en arrivant à la hauteur de la femme : « Vous ne pouvez imaginer le bonheur des enfants de pouvoir enfin caresser votre chien, madame. Nous habitons Silverstone et chaque fois que les petits vous voient en compagnie de l’animal, ils hurlent pour sortir et aller à votre rencontre. Je suis Xue Dan et mes garçons sont Sky et Precious… », dit-elle avec un accent exotique que les années en territoire américain n’avaient pu effacer avant d’être interrompue par la voix claire de Sky : « Maman! Precious… ». En lançant à son fils un regard, Xue lui dit aussitôt : « Sky, c’est impoli d’interrompre les gens… ». L’enfant tendit le bras vers son petit frère qui avait à présent le visage enfouit dans l’épais pelage du chien : « Mais maman, Precious… ».

Cette fois, avant qu’un mot de plus sois prononcé, l’énorme bête poussa un grognement, Precious, qui lui avait sauté sur le dos à la manière d’un cheval, hurla de terreur, Sky se mit à pleurer en criant à son petit frère de ne pas blesser le chien et Xue fut prise de panique face à toute cette situation. Elle cria des mots dans sa langue maternelle en essayant d’attraper son gamin et de retenir l’autre de s’en mêler. L’animal, qui n’avait tenté que d’avertir l’enfant, fut à son tour paniqué de toute l’agitation autour de lui et se mit à japper… Un véritable spectacle pour quiconque aurait observé la scène…




@Wilhelmina Andersen
@Markus Kennedy
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Ven 15 Jan - 17:40

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
Charlotte avait sous-estimé le temps qu'il fallait pour marcher jusqu'au lac. Elle avait insisté auprès du conducteur la diligence pour qu'il la laisse avant leur arrivée. Après tout, il n'y avait rien de plus fabuleux que de marcher dans la neige fraîche... Elle avait vite déchanté lorsqu'elle se rendit compte que la poudreuse rentrait dans ses bottes et qu'on disait marcher "dans" la neige pour une bonne raison.

Elle était donc arrivée épuisée, frigorifiée, aux festivités. Elle garda pourtant la tête haute, marchant avec dignité jusqu'au feu qui réchauffait les participants. Elle s'assit proche des flammes, tendant ses extrémités vers la chaleur réconfortante. Elle ne reconnaissait pas grand monde, et ceux dont la tête lui disait quelque chose semblait déjà être pris dans des conversations qu'elle ne souhaitait pas vraiment interrompre. Charlotte était peut-être ignare, mais il fallait être aveugle pour ne pas voir l'animosité entre le sheriff et ses interlocuteurs. Quant à son locataire, il était bien trop loin du feu pour le moment.

Après s'être suffisamment réchauffée pour sentir à nouveau ses orteils, elle décida qu’il était temps de mettre les patins qu’elle avait trouvés dans l’atelier de son défunt oncle à l’épreuve. Ils étaient un peu trop grands, mais elle était bonne patineuse et était certaine qu’elle pourrait faire fi de cet inconvénient.

Bien sûr, ce ne fut pas le cas. Elle était habituée aux patins ajustés et elle arpentait la glace avec autant de grâce qu’un veau naissant. Elle garda ses yeux sur son objectif, Markus, et glissa tant bien que mal vers lui. Avant qu’elle n’ait pu attirer son attention, cependant, elle percuta un jeune homme, incapable de contrôler ses virages.

“Je suis vraiment navrée,” s’excusa-t-elle, assise à même la glace.

Charlotte leva les yeux vers celui qu’elle avait offensé et ne put s’empêcher de rougir. Bien sûr, il avait fallu que ce soit un charmant jeune homme...


Résumé
Citation :
Charlotte arrive en retard et voit Bartel, Thomas et Hannah, mais décide de ne pas leur parler. Elle met ses patins pour aller vers @Markus Kennedy, mais percute @Friedrich Rosenbach à cause de ses patins trop grands.
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Ven 15 Jan - 22:37

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
Bien que les distractions fussent trop nombreuses pour que les gens s’attardent à regarder le fils Rosenbach exécuter des mouvements rapides et précis sur la glace, Friedrich se faisait un point d’honneur d’exhiber ses talents de patineur.

Il filait à grande vitesse entre les gens, faisant sursauter les moins habiles et impressionnant les jeunes enfants lorsque soudain, il aperçut à quelques mètres devant lui une jeune femme qui tournait pour traverser la trajectoire qu’il suivait. Aussitôt, l’artiste entreprit de ralentir sa course pour l’éviter, mais la pauvre, n’anticipant pas l’impact, vint tout de même le percuter. Peu habile sur des patins qui ne lui appartenaient visiblement pas, la jeune femme perdit pied et se retrouva assise sur la glace avant même que Friedrich ne réussisse à la retenir, car il avait tenté de le faire.

Penché vers elle et les bras tendus par le mouvement inutile qu’il avait tenté, la jeune inconnue s’excusa avec un accent anglais ravisant en levant les yeux vers lui. Freddy, en fin observateur, remarqua ses joues s’empourprer et lui offrit alors l’un de ses plus beaux sourires. Il y avait longtemps qu’il ne remarquait plus l’effet qu’il exerçait sur les jeunes femmes de Silverstone, mais dans cette région et ce paysage féérique, il le remarqua et en fut même touché.

L’artiste peintre profita même de cet instant de trouble pour admirer les traits du visage de la jeune femme. Ils ne lui semblaient pas communs et sa beauté n’avait certainement pas d’égal… Peindre son portrait serait un véritable plaisir…

« C’est plutôt à moi de vous demander pardon, mademoiselle… », dit-il en tendant les mains vers elle pour l’aider à se remettre debout. « … Je ne vous ai vu qu’au dernier instant et je n’ai pas été en mesure de vous éviter cette chute. », poursuivit-il avec un bref rire. « Vous êtes blessée? », demanda-t-il, soudain avec inquiétude.



@Charlotte Kingsley
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Maxence Burke
Maxence Burke
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Mar 19 Jan - 15:36

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
Moins de deux mois après avoir eu la jambe transpercée de plomb, Maxence patinait comme un oiseau de glace sur Moonstone Pond. A la différence des Silverstonois moyens, ses capacités de patinage étaient excellentes. Depuis vingt ans, il venait systématiquement dans la région à cette saison pour profiter des sports d’hiver et se rapprocher de sa famille en période de fêtes. Imogen avait tout à offrir pour Noël : des boucanières moins chères, de la neige et du vin chaud à l’européenne. Alors que son esprit était déjà joyeux du litron qu’il avait bu à 11h, ses pieds formaient des arabesques et sa grande silhouette noire circulait habilement entre les les sudistes maladroits venus tenter leur chance sur le lac gelé.

Depuis la pendaison d’Elijah Kane, Max devait écourter ses vacances car il était seul pour enterrer les morts de l’Esperanza selon le bon modus operandi. Quelques semaines après la fin tragique de son maître, Maxence était débordé de travail et peinait à remplir seul toutes ses fonctions. Débiter le bois, tailler des cercueils, accueillir les familles, embaumer les corps qui en avaient besoin, entretenir son atelier, creuser des tombes, noyer son désespoir dès 9h, organiser des funérailles, c’était beaucoup pour un seul type. En revanche, l’argent rentrait. Le nouveau croquemort de Silverstone envisageait déjà d’employer quelqu’un de fiable pour le seconder. Après quinze ans d’apprentissage, il allait à son tour devenir le maître.

Le foyer incandescent de sa pipe mêlait sa fumée à son souffle condensé. Il présentait mieux qu’en novembre, les cheveux longs, la moustache taillée, la silhouette découpée dans un long manteau noir à double boutonnière et la tête couverte. Il y avait un monde exceptionnel pour ce village de ploucs. A l’horizon, il aperçut même le fils Rosenbach, pas le pire des deux mais celui avec les bouclettes. Probablement aussi haïssable que son frère, songeait-il, les chiens ne font pas des anges. Avec leurs petits manteaux à la mode et leurs facilités à réceptionner les meilleures filles du comté rien qu’en…. « Mon Dieu Elijah aurait pu penser une chose pareille. »  N’empêche que sous ses yeux, une adorable brunette mal couverte tomba dans les bras du cadet des Rois du Monde. Maxence espéra que Louisa Rosenbach ne serait pas de la partie et qu’elle était encore en convalescence dans son palais d’argent.

Il éclata de rire quand, juste devant lui une autre jeune fille percuta de plein fouet un enfant. Voir un enfant se cogner, c’était toujours très drôle. Inspiré par la galanterie de Friedrich Rosenbach et déglacé par l’alcool, il rejoint Rose en un coup de patin pour lui offrir son aide. Il tendit sa main gantée avec un sourire rieur.

-Je peux vous aider, mademoiselle ?

Charmante parmi les plus charmantes, et les plus effrayantes, de Silverstone. Il l’avait souvent regardé de loin et beaucoup soupiré, comme beaucoup d’autres jeunes hommes de la ville minière. Un peu de neige était tombé sur ses longs cils de biche. Peut-être était-ce la première fois qu’il lui adressait vraiment la parole.


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Maxence Burke
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Mar 19 Jan - 16:45

La Patinoire de Moonstone
When it snows, you have two choices: shovel or make snow angels.

Ses cheveux dégagent toujours cette délicate fragrance fleurie. Etonnant, ces odeurs dont on se souvient, même après plusieurs mois sans les avoir senties. Les tartes aux pommes de Mamie, le tabac de Papa, les cheveux de Louisa… Ces parfums qui vous marquent à l’âme.
J’ai passé les mois d’automne à enquêter sur divers sujets : disparition de bouledogues, maris volages, vol de bijoux, j’en passe et des meilleures. Cette frénésie m’a valu quelques récompenses financières qui m’ont permis d’entreprendre de nouveaux projets, et même d’acheter quelques nouvelles tenues, bien nécessaires pour tenir la saison froide.

Mais le principal avantage de cette activité sans relâche a été d’éloigner de mes pensées les traits de Louisa. Après notre dernière aventure hôtelière, il fallait que je mette de la distance entre moi et mes sentiments sauvages. Car, il faut bien que je l’admette, même si ce n’est qu’à vous : il est bien question de sentiments, tels que je n’en ai jamais connus. Parce que, d’aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais été amoureuse. Mais je crois bien que c’est de cela qu’il s’agit, ça correspond à toutes les définitions que j’en ai lues : le coeur qui bat plus vite et plus fort, les sens aux aguets, les mains qui tremblent, les pensées qui reviennent sans cesse à l’être aimé…
Sauf que je ne peux pas me le permettre. Déjà parce que je suis une fille. Jusque là, tout va bien, vous me direz. Sauf que Louisa aussi. Et là, vous allez me dire que ça ne devrait pas m’arrêter ; qu’après tout, on connaît des exemples de couples féminins vivant ensemble, apparemment même le mariage n’est pas tout à fait impensable. Sauf que. Sauf que, depuis toujours, je vois la jeune Rosenbach entourée d’hommes. Sauf que je ne suis qu’une détective indépendante, incapable de lui garantir quoi que ce soit. Sauf que, soyons honnêtes un instant, je n’aurai jamais le courage de ne faire qu’aborder le sujet. La grande détective intrépide, tu parles… Froussarde de première classe, oui.

M’enterrer sous les diverses affaires me semblait donc la diversion la plus intelligente. Et c’est ce que j’ai fait, jusqu’à aujourd’hui. Et je le regrette déjà. J’aurais dû insister, j’aurais dû aller au Manoir Rosenbach, j’aurais dû lui parler, j’aurais dû… Le ton de la blonde est surpris. Froid, aussi. Peut-être que je me fais des idées. Mais elle semble différente, et le fossé que j’aperçois soudain entre nous me terrifie.
Elle évite mon regard. Même son sourire est différent : il étire ses lèvres, mais n’atteint pas ses yeux. Et ça me fait tout drôle, comme si on m’enfonçait des aiguilles à tricoter dans le cœur.

« ...Je...  » Je suis venue pour toi, j’ai envie de lui dire, de le crier sur les toits. « Je n’aurais manqué la patinoire pour rien au monde, tu me connais. » Et là, tout de suite, je regrette mes paroles. Tu me connais ? Bah justement, n’importe qui me connaissant un minimum sait que mes capacités de patinage égalent celles d’un bébé faon à qui on n’aurait pas encore appris à marcher. Dans quelle galère vais-je encore me fourrer ?

« Mais tu ne voudrais pas d’abord boire un chocolat chaud ? » je tente. « J’ai un peu froid aux mains...  » j’ajoute.

S’il le faut, je lui offre la boisson. Mais je ferais tout, plutôt que de me ridiculiser sur la glace, devant la jeune femme que je viens de retrouver.


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Mer 20 Jan - 8:41

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond

Pouliche. Rien d’étonnant à ce que cet homme l’insulte. Il se permettait de l’ignorer, en s’adressant à Rosenbach de la sorte, mais Hannah n’en était pas scandalisée. Il fallait avoir une haute estime du regard des autres pour trouver ces propos révoltants par le simple fait qu’ils étaient dits en face, plutôt que par-derrière. Elle se trouvait entre deux mufles, mais le pire des deux devait être Murphy. Il tentait de l’attaquer, mais s’il la croyait docile, c’est qu’Hannah n’était pas si mauvaise au jeu de la dame.

Quand Thomas répondit au Marshall, Hannah crut s’étouffer. Elle reteint un rire, du plus profond de son âme, gardant le visage impassible. Elle déglutit et respira un coup, pour se remettre d’une phrase qui sonnait si faux, qu’elle en était parfaite. Le respect, Thomas Rosenbach n’en mangeait pas à tous les repas. Sous ses grands airs de prince, il devait être du genre à ne respecter que sa propre personne. Elle l’imaginait avec ses amis, à New York ou ailleurs, en train de parler des femmes ou des pauvres et Hannah se demandait s’ils avaient tous les deux la même définition du respect. P’t’être qu’il voulait dire « l’hypocrisie », « le mensonge » ou « l’argent ». Ouais, ça d’vait être le fric.  

Elle lui offrit un sourire, alors qu’il la regardait. Thomas était véritablement beau. Pourtant, cet air désagréable qui planait constamment sur son visage n’était que repoussant. Gâcher un corps pareil, avec un cerveau aussi petit. C’est triste.
Quand Rosenbach mentionna l’esprit d’Hannah, celle-ci fit mine de glousser, posant une main sur sa bouche, presque gracieuse. C’était la phrase de trop. N’importe qui connaissant de près ou de loin Baxter aurait trouvé cette phrase grotesque et cela même pour agacer Murphy. Le Miss venait clore l'affaire. Hannah passa un doigt aguicheur sur le menton de Thomas, levant les yeux au ciel.
« Ne vous offusquez pas. Murphy ne connaît rien aux femmes. » Elle lança un regard plein de défi vers le Marshall. C’est à cet instant qu’elle remarqua que le petit groupe avait été rejoint par une silhouette qui la fit frissonner de plaisir. Face à elle se trouvait son frère, coincé dans un manteau qui ne lui allait définitivement pas. Si elle n’avait pas été en mauvaise posture, Hannah aurait ri. Rien n’allait moins bien à Mako que des vêtements.

Sa joie et son excitation furent de courte durée : Baxter remarqua le regard sévère de son grand frère. C’est moi qui suis dans la merde, il peut pas sourire des fois. Ou avoir l’air moins grincheux. Remarque, ça va leur faire peur aux deux pâlichons. Pensa-t-elle en lui offrant son plus beau sourire. Aussi faux soit-il. C’était tout de même une belle opportunité de s’échapper.

« Mon frère ! » Lança-t-elle, voulant faire comprendre aux deux hommes qui ne la lâchaient plus que la bête immense et aussi sauvage que leurs esprits auraient pu le croire - ou le savoir - était un frère pour elle. « Je te présente Bartel Murphy, le fou que tu connais de nom.* » Elle désigna le shérif, mais il en avait déjà entendu parler lors de leurs retrouvailles dans la forêt. « Et Thomas Rosenbach, le frère de celle qu’on a aidée. J’ai son argent sous mes jupons et je ne compte pas le lui rendre. Il faudrait que tu m’aides un peu ó’si. Je te revaudrais ça et tu auras même le droit d'en scalper un. À choisir, je prends le grand, toi l'autre.* » Hannah parlait presque mieux en blackfoot, qu’en anglais. C’était une langue qu’elle avait parlée longtemps et qui lui était plus naturelle que sa langue maternelle. Peut-être un autre forme de rejet vis-à-vis de son ancienne vie.

Quand Thomas remercia Mako, Hannah fronça les sourcils. Elle regarda son frère, puis son boulet, regrettant de ne pas s’être montrée lors de ce sauvetage réussi. Elle sauta tout de même sur l’occasion.
« Oh, Thomas, c’est tout naturel. Nous avons fait ce qui devait être fait. Je suis navrée de ne pas être venue après, j’avais des choses à faire. J’espère que Louisa va bien. » Elle changea son verre de main, pour tapoter le torse de Thomas, avant d’ouvrir son bras libre vers Mako. « Tu ne m’embrasses pas, mon frère ? » Si Thomas ne la lâchait pas pendant leurs embrassades, il ne restait plus qu’une seule chose à faire : lui couper le bras. Elle n’avait pas remarqué Nuttah, trop occupée à attendre une étreinte qui lui sauverait peut-être la vie. Pourtant, si elle avait regardé un instant par delà le groupe, elle aurait vu ce visage et là, plus personne, même pas Rosenbach, n’aurait pu l’empêcher de passer.


*Blackfoot

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Mer 20 Jan - 12:26

La Patinoire de Moonstone
My favourite thing about winter ? When it’s over.

Glace de merde. Patinage de merde. Hiver de merde. Péquenauds de merde.

Elle les maudit tous, les habitants d’Imogen comme ceux de Silverstone, les hommes et les femmes, et leurs bâtards de gamins avec. Elle les hait, eux et leur aisance sur le lac gelé, leur insouciance, leurs airs réjouis - abrutis par le vin chaud, oui.
Elle a froid, elle a mal aux genoux, à tous les coups elle s’est tordu la cheville. Une larme lui échappe, chaude sur sa joue glacée. Une larme de douleur, de rage aussi. Elle pourrait tuer, pour la seconde fois de sa vie déjà, elle s’en croit capable en cet instant. Heureusement pour lui, le gamin s’est sauvé sans demander son reste.

« Raclure de gouttière, fils de catin, chiure de moucheron, enflure de... » murmure la brune. Elle a encore quelques injures en réserve, mais elle n’a pas le temps de les proférer.

Une voix inconnue s’élève en effet à sa droite, tandis qu’une main gantée apparaît dans son champ de vision. Pas trop tôt. Quelqu’un s’est enfin souvenu de son existence et lui est venu en aide. Et c’est un jeune homme, quelque peu éméché, si elle en croit le relent d’alcool qui lui parvient. Parfait.

Toute animosité disparaît instantanément de sa voix, qui minaude avec une douceur et une innocence presque indécentes : « Merci, Monsieur ! C’est ce pauvre enfant, » cet imbécile, ce fils d’un balai mal emmanché et d’une putain décatie, « il ne regardait point où il allait, j’espère qu’il n’a rien surtout. » Qu’il se soit cassé la jambe, les deux jambes, qu’il crève dans d’atroces souffrances, voilà ce qu’elle espère pour le marmot inconscient. Elle s’empare de la main tendue et se relève délicatement.

« Vous êtes mon sauveur, Monsieur... »

Elle relève enfin les yeux, et réalise en un instant à qui elle a affaire. Décidément, c’est sa journée… Le croque-mort. Le type le plus répugnant de Silverstone - après l’ancien croque-mort, dont elle a appris le décès dans l’une des missives maternelles pendant son exil. Des cheveux roux sales comme le poil d’un renard - et encore, c’est une insulte pour l’animal. Des yeux vitreux, qui s’attardent sur les courbes des jeunes femmes de Silverstone juste trop longtemps pour que ce soit de la galanterie. Bref, quelqu’un qu’elle évite d’ordinaire comme la peste ou le choléra.

« ...Berk, c’est cela ? »

Elle ne peut pas l’éviter aujourd’hui. Sa mère est encore trop loin, et il n’y a personne d’autre qui se soucie d’elle… Alors elle glisse son bras dans celui, malpropre mais serviable, de - merde, c’est quoi son nom, encore ? - Monsieur Berk, et glisse doucement à ses côtés, cherchant du regard quelqu’un, n’importe qui, pour la tirer de cette situation inconfortable.


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Mer 20 Jan - 22:14
La Patinoire de Moonstone Everyone
Je crois que les enfants ont été crée pour faire vieillir leurs parents plus vite.
Je ne pouvais détacher les yeux de ce spectacle. Les enfants... comme tous les enfants étaient en train de tester leurs propres limites avec une créature gigantesque.
Je ne connaissais pas ce genre de chien.... quelque chose à mi-chemin entre un chien de berger et une bête de guerre.
Je n'ai pas pensé un seul instant devoir rester à l'écart. D'ailleurs, personne n'aurait pu m’empêcher de me précipiter. Et tout c'est très vite. J'ai attrapé le plus petit des enfants par le col de sa chemise. Il était léger comme une plume. Je l'ai décroché du dos de la bête sans difficulté. L'enfant s'est agrippé à mon cou, sans doute par instinct.

La bête s'est tournée contre moi, la gueule ouverte.  Je pense confusément que ses ancêtres ont combattre les ours dans les arènes romaines...

Je hurle un ordre en Shelta. La bête se fige comme un soldat. Après un instant  d'incertitude, la bête s'assoit tranquillement sur son train arrière. Le garçonnet redresse la tête pour me regarder

Precious: C'était de la magie?

J'allais répondre quand une miniature de petit homme se précipite vers moi, tout souriant.

Sky: Dites monsieur... comment vous faites?

Il lève vers moi ses yeux bleus, trop semblable aux miens.

Surtout ne pas trop vite succomber à ce charme...

J'ignore ma brune chinoise pour retourner ma peur pour ces enfants contre l'inconnue.

Quand on a un chien pareil, on en est digne ou on prend une chaine pour les taureaux si on ne sait pas le maitriser.

Codage par Libella sur Graphiorum


@Xue Dan

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Jeu 21 Jan - 13:12
La Patinoire de Moonstone
Je suis un homme changeant. Parfois, ce qui me semblait essentiel l'instant d'avant, me parait sans intérêt le moment suivant. Le bourgeois est devenu à mes yeux inexistant des qu'il a osé parler de respect.
Je respecte seulement mes amis et les bêtes... Les premiers se comptent sur les doigts de la main, ce qui est déjà beaucoup...
J'observe la femme et ses manœuvres pour amadouer l'homme qui la retient.
J'aurais aimé qu'elle lui envoie son argent à la figure. Je l'aurais respectée pour cela...

J'en suis là de mes pensées et je sens déjà l'ennui me gagner. Et puis une voix raisonne et un rideau se déchire dans mon esprit. Quatorze années venaient de s'abolir. J'entends une langue et une voix, toutes deux, terriblement familières.

J'écoute cette conversation, partagé entre la stupeur et  un intérêt de plus en plus croissant. Ce que j'apprenais avait tout d'un roman de gare... Je jette un regard circulaire sur notre petit groupe.
Celui qui de toute évidence est devenu un homme, ne m'a pas encore remarqué. Mais je ne peux manquer non plus la présence en retrait d'une jeune fille qui est de manière flagrante native.
Sans doute sa fille... L'idée me semble même une évidence... Ils ont le même pli contrarié formé entre leurs yeux.

Je me demande si je sais encore m'exprimer dans cette langue que je n'ai plus pratiqué depuis si longtemps

Une sœur et un frère... la ressemblance n'est pas évidente.*

Je prends le temps de rallumer ma cigarette. Je désigne de la tête la jeune femme sans perdre des yeux l'homme devant moi.

Tu devrais lui apprendre que le vol se pardonne seulement quand on a faim.*

Je détaille ses formes. Et je souris en songeant à l'énergie et à la bonne dentition qu'il faut pour couper un doigt

Mais ce n'est visiblement pas son cas... Si le vol est sa manière de se révolter... c'est assez minable.*


Je m'interromps pour tirer quelques bouffées. Je fusille du regard la femme. Je la trouve bien légère de parler de scalper un humain. Ce sont les blancs qui ont instauré cette pratique. Elle était d'ailleurs largement encouragée dans ma garnison...

Je me tourne vers l'homme silencieux

Tu ne vas sans doute pas me croire, mais je suis heureux qui tu aies survécu*

Finalement, je ne me vante pas pour ma mémoire...



Codage par Libella sur Graphiorum


*blackfoot
@Hannah Baxter
@Thomas Rosenbach
@Makoyepuk Blackfoot
@Nuttah Doyle

et qui veut angel2
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Jeu 21 Jan - 13:54
Elle ne savait que penser, que ressentir. Une part d’elle était heureuse de la voir après tout ce temps. Elle était témoin d’un passé qui semblait si lointain, alors que pourtant seulement quelques mois s’étaient écoulés. Mais la rancune remontait peu à peu à la surface. Voilà qu’elle l’abordait comme si de rien n’était, comme si elle n’avait pas été totalement absente du paysage durant tout ce temps. Comme si rien ne s’était passé.

Pourtant elle savait, Louisa en était certaine. Elle ne pouvait pas ignorer ce qu’il s’était passé. Tout le monde savait, dans des versions plus ou moins fantaisistes et mensongères, mais on savait. Et Sophia était trop intelligente pour être restée ignorante de l’information. La jeune Rosenbach vit refluer la déception qu’elle avait ressentie. La détective était probablement la seule amie qu’elle ait vraiment eue et de toutes les personnes qui s’étaient précipitées à son chevet - davantage comme des vautours venant glaner ses récits que par réelle inquiétude - c’était elle qu’elle avait espéré voir. Et elle détestait se sentir si dépendante et vulnérable à l’égard d’une personne - à l’exception de Scarlett -. Sa fierté ne pouvait le souffrir. Mais elle ne comptait pas non plus faire des reproches directs, et surtout pas en public. Pas alors que son amie se comportait apparemment comme si elles s’étaient quittées la veille.

En plus elle mentait. Louisa savait parfaitement quels étaient ses sentiments à l’égard de cette activité, à quel point elle était maladroite sur des patins. A moins que cela ait changé depuis leur jeunes années, mais elle en doutait.
Elle considéra un instant l’option de la suivre pour ce fameux chocolat chaud. L’envie était grande en réalité, de tenter de renouer un semblant de contact. Elle aurait pu ravaler sa fierté, prendre en compte le fait que les circonstances aient été exceptionnelles. Pardonner.

Mais elle n’en était pas capable.

Sans la regarder, elle termina de fixer ses patins à glace sur ses chaussures. « Je préfère aller patiner. » Ses mots claquèrent dans l’air, avant qu’elle se lève et effectue quelques mouvements sur le lac gelé. Quelques secondes à peine suffirent pour qu’elle retrouve l’aisance qu’elle avait dans cette activité. Elle semblait prête à partir au loin, mais fit demi-tour après quelques mètres. Elle se tourna de nouveau vers Sophia, ses lèvres étirées en un sourire en coin, le regard brillant d’une lueur de défi. « Tu viens ? » Elle la savait réticente à la rejoindre. C’était une manière comme une autre de la tester. Et probablement de la punir un peu, également.


@Sophia Thompson
Louisa Rosenbach
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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 XIN4
Age : 38 ans
Statut : Veuf, père d'une fille qu'on lui a volé, monsieur est un vagabond
Job : Chasseur de prime
Habitation : Officiellement, Imogen, officieusement, un peu partout
Jeu 21 Jan - 17:44
La patinoire d'Imogen
Through the glory of life I will scatter on the floor, disappointed and sore and in my thoughts I have bled for the riddles I've been fed, another lie moves over
Hannah le suit bien vite dans ce petit manège qu’il a mis en place: parlant comme si elle n’avait jamais connu d’autre langue, elle lui livre les détails de la situation le plus prestement possible; Mais les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes et déjà, Makoyepuk creuse un peu plus les sillons qui lui fendent le front d’une expression colérique. Bartel Murphy. Entendre ce nom qu’il abhorre n’arrange en rien son humeur - quant au larcin d’Hannah, il fait encore vieillir le vagabond de dix ans avec l’inquiétude qu’une telle confession lui procure. Il ne rit évidemment pas à ce trait d’humour qu’elle tente de glisser dans leur conversation, offrant plutôt à la voleuse un regard plein de dépit et de lassitude. — Tu ne pourrais même pas atteindre son crâne pour le scalper. “ *  Il soupire un bon coup comme pour expier toute la frustration qui l’habite, pas franchement ravi, mais tout de même prêt à faire de son mieux pour tirer Hannah de ce mauvais pas. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour la famille ?  

Le grand homme se tourne enfin, son visage offert aux yeux plein de sévérité du natif : Thomas Rosenbach ne tarde pas à être reconnu ( déjà présenté par sa sœur ), jouant de politesse pour apaiser la colère de son interlocuteur - habile tactique qui semble fonctionner. Makoyepuk s'adoucit immédiatement, oubliant presque la présence du troisième luron. Il faut dire que les liens qui le lie à la famille Rosenbach sont sacrés, tout comme le respect qu’il éprouve pour la dame de cette illustre famille ( et donc, ses enfants ). Oubliant toute l’animosité qui semblait l’habiter il y a quelques secondes de cela, le chasseur de prime serre sans la moindre hésitation cette main tendue - mais il ne sourit pas encore.   — J’aurais dû vous reconnaître : difficile d’oublier le géant que vous êtes, autant par votre taille que par votre nom. “  Il ne répond cependant pas aux remerciements de cet homme, laissant Hannah poursuivre la conversation mieux qu’il ne l’aurait fait. Certes, aux vues de son crime, mieux valait qu’elle se taise - mais pour rétablir la vérité, Makoyepuk lui accorde cette sortie de route. Il acquiesce même à ses paroles, jugement silencieux d’un favoritisme qui lui déplait.
Mais pas le temps de lui pardonner pour autant : quand elle lui demande de l’étreindre pour la sauver de ce mauvais pas, c’est un nouveau regard à peine concerné qui répond à ses attentes. Il fait claquer sa langue, expression de son agacement, avant d’une fois de plus se tourner vers Thomas.  — J’ai cru comprendre que ma sœur vous avait offensé. Quoiqu’elle ait fait, je suis sûr que votre pardon sera le meilleur des remerciements, pour elle comme pour moi.
Il ne peut pas se mettre à dos un Rosenbach, lui qui n’est pas assez blanc pour que l’erreur lui soit permise - son sang non plus n’a pas le droit d’amener le déshonneur sur son nom. Mieux vaut donc être rusé plutôt que rustre : utiliser ce sauvetage comme monnaie d’échange pour un peu de paix lui lacère l’âme, mais il ne peut faire autrement ( cela lui déplait, mais le monde est ainsi fait ). Parfois, il y a des guerres qu’il ne vaut mieux pas livrer et des noms sur lesquels on ne peut cracher. — Vous comprenez ? “  Ce sous-entendu est on ne peut plus clair, mais Makoyepuk veut être certain que le courroux de ce fils prodigue ne viendra pas ruiner la vie de sa sœur, ni celle qu’il veut construire maintenant qu’il ne sont plus deux, mais trois.

Hélas, avant qu’un heureux dénouement ne puisse pointer le bout de son nez, une autre voix se fait entendre. Makoyepuk tourne alors la tête, faisant face au fantôme d’un passé trouble ( sale visage, long couteau de malheur ). Le temps a fait faner ses traits, mais il reconnaît ce dédain qui brille au fond d’une paire d’yeux trop clairs pour une âme si sombre.
Il aurait tant aimé remettre ces retrouvailles à plus tard, où même tout simplement attendre que la foule se soit dissipée pour enfin aller à la rencontre de ce moins que rien ( sans témoin, pas de crime ) - mais cet oiseau de mauvaise augure en a jugé autrement. Comble de l’insulte, c’est la langue de ceux qu’il a massacré dont il use à présent pour se faire remarquer : Makoyepuk ne le supportera pas. Il plisse même le nez, relevant la tête comme pour le regarder d’un peu plus haut. Les tempêtes qu’il avait chassé de son regard reviennent comme pour sonner le glas d’une vie bientôt essoufflée.
Le sang froid qu’il avait convoqué pour faire bonne figure devant Thomas s’étiole, laissant apparaître sous un masque de fatigue le visage de la colère ( traits marqués par une rancœur bien plus tenace et encore plus terrible que celle dont il a jusque-là pu faire preuve ). L’étrange confession de cet homme ne calme pas même l’orage qui s’apprête à gronder, ne faisant que balancer un peu plus d’huile sur le feu — Comment oses-tu parler notre langue... Tu n’as pas honte ? Et tu insultes ma soeur, en plus ?   “ Son ton est encore trop froid, pas assez mordant à son goût, mais ça ne saurait tarder : à chaque question posée, il se fait plus pressant. — Tu es heureux que j’ai survécu ? J’aurais préféré que tu sois mort. “ Brisant le cou à ses bonnes résolutions, il abandonne pour un instant seulement son rôle de “bon sauvage”, crachant au visage du Marshall ( ceci dit, mieux vaut cela qu’un coup de couteau ).  Il ne manque cependant pas de se retourner le plus prestement du monde pour rassurer l’ainé Rosenbach, trahissant sa propre colère dans un geste trop poli pour être honnête. — Pardonnez-moi, j’ai quelques affaires avec cet homme qui ne sont pas encore-... “  Il s’interrompt, comme figé dans le temps. — ...Résolues.

En face de lui se tient celle dont le visage n’est plus aussi poupon que l’enfant dont il se souvient. Nuttah le regarde avec ses grands yeux noirs, et sans qu’elle puisse l’en empêcher, Makoyepuk y lit sa propre culpabilité. Il ne peut pas agir ainsi devant elle et la laisser être le témoin de sa rage - cela ne sied pas à un père ( encore moins un qui a si longtemps été absent ). Alors il se reprend, comme un fou qui oublie ce qu’il disait la minute d’avant, soudainement pressé et interdit. — Je laisse ma sœur sous votre protection. “ Sans même jeter un dernier regard sur Thomas, il insiste une nouvelle fois pour son pardon. Il espère secrètement que son emportement sera un argument de plus dans son plaidoyer. Passant ensuite comme un fantôme entre ces corps qui font rempart devant la silhouette de sa fille, il chuchote seulement quelques mots pour Hannah avant de rejoindre l’enfant.  — Je t’expliquerais plus tard. “ *

De son impressionnante carrure, habillée par un manteau beaucoup trop grand et épais pour être saillant, il cache presque Nuttah, la poussant sans même la toucher vers un coin plus tranquille, moins peuplé, comme s’il voulait la cacher aux yeux du monde ( il y a un ennemi de trop ici pour qu’il ne fasse les présentations ). Il se penche, posant ses mains sur les épaules de la demoiselle dans un geste timidement affectueux. — Qu’est-ce que tu fais ici  ? “ Sa voix se veut plus douce, mais il ne parvient pas à faire transparaître sa joie dans cette langue, trop habitué à un parlé monocorde pour que la gamine puisse comprendre son émotion.
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Mar 26 Jan - 17:01
La patinoire de Moonstone Pond EveryoneEt voilà que maintenant, on l’ignore. De mieux en mieux. Vraiment, les endroits reculés de l’Ouest. Aucun sens de la civilité et voilà que tout le monde se met à parler dans une langue qu’il ne comprend pas. Nous sommes aux Etats-Unis bordel. Thomas les regarde tour à tour, offusqué d’un tel manque de respect envers son illustre personne. Les gens ici prennent un malin plaisir à le prendre pour un imbécile en parlant une autre langue. C’est inadmissible. Quand il sera gouverneur, ou sénateur, ou président, ou maire de Silverstone, il imposera l’anglais comme seule et unique langue. Non mais c’est vrai quoi, un peu d’adaptation.

Mais il se radoucit bien vite en écoutant les louanges de l’homme qui a sauvé son idiote de sœur sur sa carrure. Il gonfle légèrement le torse, c’est vrai qu’il est grand et bien fait. Et beau. Et son nom évidemment à traverser les frontières des Etats pour arriver jusqu’à cet homme qui vient forcément d’une autre contré américaine. Il le sait bien, Rosenbach est un nom qui fait mouche. Bon pour ce qui est de pardonner « sa sœur » il peut toujours aller se brosser, il en est hors de question. Baxter ne lui a toujours pas rendu son argent et il est avec toutes ces personnes depuis bien trop longtemps à son goût. La pauvreté ne lui va pas au teint. Alors, elle va lui rendre son argent et l’histoire sera réglée. Alors, non, non, il ne comprend pas.

Et voilà qu’ils commencent à se fâcher comme des chiffonniers les deux et qu’en plus, Makoyepuk de son prénom crache sur le marshall. Pour le coup, Thomas rit légèrement, finalement, il va rester un peu, c’est amusant. « Voyez marshall qui sème le vent, récolte la tempête. » Mais alors, le natif abuse un peu trop de la gentillesse de l’avocat, lui demandant de rester avec Hannah. Il la regarde alors et aperçoit au loin une beauté beaucoup moins… brute que celle d’Hannah. Vous imaginez bien que sa liasse de billets coincée il ne sait-où sur Baxter, elle est déjà loin. Absent, il répond alors que Makoyepuk s’éloigne avec une jeune fille qu’il n’a pas vue. « Oui… Oui… Naturellement. » , il bouscule alors Hannah sans lui prêter plus d’attention, le regard toujours fixé vers le lac. « Je reviens. ». Il ne reviendra jamais, déjà perdu.

La jeune femme qui a retenu toute son attention est tombée et est accompagnée de @"Maxence Burke (qui pour une fois, il faut le noter paraît propre.). Thomas ne prend même pas la peine de le saluer, et sort un sourire faussement inquiet à l’illustre inconnue (@"Rose Hennessy) « Je vous ai vu tombé, tout va bien ? »


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Nuttah Doyle
Nuttah Doyle
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 Nuttah-mako
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Mer 27 Jan - 19:38
Si elle avait cru que le spectacle était étrange, elle n’était pas au bout de ses surprises. Car voilà que Makoyepuk et la dame élégante se mirent à parler dans une langue inintelligible, rejoints ensuite par l’un des deux hommes. Nuttah en oublia la discrétion et ne se rendit pas compte qu’elle les fixait d’un air incrédule. Mais de toute manière, aucun d’eux ne faisait attention à elle, sauf peut-être l’homme de loi pendant un instant, ce qui n’était pas pour la rassurer. Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas besoin de comprendre les mots prononcés pour percevoir le ton employé et l’atmosphère toujours aussi électrique. Elle avait beau fouiller sa mémoire, elle ne croyait pas avoir jamais assisté à un spectacle plus étrange de toute son existence.

C’est alors qu’elle eut le très net sentiment d’être observée et fut distraite de la scène. Si elle avait continué à être attentive, elle aurait pu apprendre des informations bien intéressantes, à commencer par le lien de parenté qui l’unissait à l’unique femme du groupe. Mais elle n’entendit pas cette partie de la conversation, son regard se posant sur un couple qui la fixait en chuchotant. Elle n’eut aucun mal à reconnaitre l’homme, un de ceux qui l’avaient approchée quelques mois plus tôt dans l’objectif de racheter sa ferme. Il la salua d’un signe de tête auquel elle répondit, le regard noir. Elle ne rêvait que du jour où elle serait débarrassée de ces vautours qui tournaient autour de sa propriété. Même si c’était de moins en moins probable étant donné la situation.

Des éclats de voix plus agressifs la poussèrent à s’intéresser de nouveau au petit groupe. Au moment où elle se tourna vers eux, elle ne put s’empêcher de sursauter en voyant Mako cracher au visage du marshall, surprise par la soudaineté du geste. Au moins savait-elle maintenant d’où lui venait sa propension aux coups de colère. C’est alors que leurs regards se croisèrent et elle eut la désagréable sensation d’être une intruse, d’avoir sciemment espionné quelque chose qu’elle n’était pas supposée voir. Mais il était trop tard de toute façon. Elle vit sa haute silhouette prononcer d’autres paroles qu’elle n’entendit pas, avant de venir dans sa direction. Suivant son mouvement, elle ravala sa curiosité s’éloigna avec lui, quelque peu soulagée d’échapper à ces si étranges individus.

Il finirent par s’arrêter et elle tressaillit légèrement lorsqu’il posa ses mains sur ses épaules, puis scruta son visage, cherchant à y déceler quelque chose. Il était toujours si difficile à lire qu’elle était incapable de savoir ce qu’il pensait réellement. Etait-il content qu’elle soit là ? Contrarié qu’elle l’ait interrompu ? Il n’avait pas l’air fâché en tout cas, c’était déjà une bonne chose. Et sa question, pourtant si directe et simple, la désarçonna. « Je suis venue patiner. » Elle indiqua machinalement la direction du lac d’un geste de la main. « Je… je voulais vois si tu avais envie de venir avec moi. J’ai amené une autre paire de patins. » L’idée lui avait paru bonne sur le moment, mais à présent elle se sentait particulièrement stupide. La vérité était qu’elle n’avait aucune idée de comment agir en sa présence. Apprivoiser l’idée même qu’il était son père était compliqué, elle qui s’était pourtant si souvent demandée qui étaient ses parents, qui avait rêvé de pouvoir un jour leur poser les mille questions qu’elle avait sur le coeur, tout en étant persuadée que ce serait à jamais impossible. Dans l’espoir que sa gêne disparaitrait, elle laissa cette fois parler sa curiosité, peut-être un peu trop vivement. « C’était quoi tout ça là-bas ? Qui sont ces gens ? »
Nuttah Doyle
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Jeu 28 Jan - 16:50
La Patinoire de Moonstone
Je m'essuie méticuleusement le visage. Je m'attendais à pire. Un crachat contre un massacre... j'y gagne largement.

Je regarde le natif s'éloigner. Et pendant un bref instant ma colère est revenue comme une gifle en pleine figure. Je le vois s'incliner devant le fils Rosenbach.
Je me demande si il réalise le mépris de ce dernier envers tout ce qui n'est pas sa précieuse personne. A ses yeux, le natif est en dessous du chien.
Je ne comprendrais jamais la noblesse stupide des vaincus. Il ne reconnait pas tout ses ennemis. Il aurait sans doute nourrit les Pères Fondateurs et les auraient sauvés de la famine...

Pauvre idiot de peau rouge...

Je me tourne vers le comptoir de fortune qui s'y est dressé pour les promeneurs et le type qui s'y est improvisé barman.

Un bourbon.

La demande est partie avant de prendre le temps de la réflexion. Mauvaise idée...
Les réflexes reviennent vite. C'est comme si j'avais arrêté il y a seulement une heure. Je bois le verre d'un trait.... une chaleur angoissante envahit mon cerveau.  

Deux types sont accoudés au bar, pas très loin. Ils fixent la petite indienne qui je parie sur ma vie être la fille de cet idiot de natif

J'adore ces petits fruits un peu verts qui attendent qu'à être cueillis...

Je pose bruyamment mon verre

Fermez vos gueules!

Ils se tournent vers moi. Ils ont un moment d'hésitation devant mon étoile, ou c'est peut être ma personne qui pose problèmes. J'avoue dégager à cet instant une certaine hostilité....

Un problème shérif...?

Je grimace un sourire...

J'ai pas commandé des trous du cul avec mon bourbon...

Je regarde leurs yeux de bovins. Des générations de mariages consanguins ont été nécessaires pour arriver à ces deux dégénérés. Un reste d’instinct de survie les amène à s'éloigner de moi. Ils sont taillés comme des bucherons, des mains larges d'étrangleurs, des armes blanches à la ceinture, leurs cerveaux atrophiés de fins de races pour leur faire choisir un gibier plus facile... comme un père et sa fille.

Je sais la direction qu'ils vont prendre et qui ils veulent scalper. je me demandais combien de temps il faudrait à des blancs pour agresser ici des peaux rouges. Leurs présences doit être une insulte pour la plupart...

Je les suis. Après tout, je suis payé pour défendre aussi les victimes. Et ce grand crétin à beau plastronner comme un roi... il est la victime de l'histoire de cette terre. Celui sur qui on marche...


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@Hannah Baxter
@Makoyepuk Blackfoot
@Nuttah Doyle

et qui veut angel2
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Jeu 28 Jan - 17:54
l'air est froid sur ses joues rougies. il aurait dû mieux se protéger, peut-être, avant d'enfourcher david pour s'en aller loin de silverstone. enfin, loin. pas tant, seulement jusqu'à moonstone pond, ce n'est pas comme si c'était l'autre bout du pays. et il aura bien tenté de convaincre eve de l'accompagner, pour une fois. de profiter de ce moment là en famille. mais malgré la fête ici, et le monde qu'elle attire, il reste fort à faire au first chance. des livraisons à déballer, des repas à préparer, de la musique, des hôtes à accueillir. si le saloon ne ferme jamais, aujourd'hui ne va pas changer la donne. et comme bien souvent, il prend sa liberté sans demander son reste. car au fond, si patiner un peu à son intérêt, s'il ne manquerait un jour comme celui-ci pour rien au monde, c'est pour une autre raison. une question de mouvement, une question de situation. les gens qui patinent, on en voit pas beaucoup. les corps qui se tordent, juste assez pour se mouvoir, qui tombent, aussi. et il faut bien avoir l'œil qui traine, parfois, par pur souci d'étude.

il y a bien du monde, déjà, autour du lac, quand il attache son cheval, et remet sa kippah en place correctement. entre les stands installés pour l'occasion, les boissons chaudes et les enfants, c'est l'agitation. il s'en approche, juste le temps de prendre un verre, de réchauffer les doigts qu'il a gelé à cheval autour d'un chocolat. et il se fait discret, malgré cette carcasse trop grande qu'il traine. les patins qu'il tient par les lacets n'ont rien d'étrange, ils sont beaucoup à en porter. son carnet à dessin surdimensionné, par contre, c'est autre chose. il hésite un moment, à le laisser en plan pour aller patiner. retrouver une silhouette ou une autre qu'il reconnaitrait, une rose aperçue, ou un denis qu'il faudrait trouver. mais il y a bien du monde, et les conversations sont plus simples pour deux. puis, il ne voudrait déranger personne. alors ce sont les patins qui tombent dans la neige, pendant qu'il trouve un tronc oublié à déblayer, ou s'installer. une vue parfaite sur le lac, et le coin de l'œil sur ce bord bien animé. autant rester sur ses gardes. il l'a bien appris au saloon, qu'une bagarre, qu'une rixe pouvait vite éclater. et s'il ne s'interpose pas toujours, autant, pour sa propre sécurité, savoir ce qui se trame autour de lui, même si son regard est mieux, posé sur les gamins qui se balancent des boules de neiges, ou sur ce couple qui patine, comme dans leur monde à eux, malgré les gens qui tombent. oh. les gens. rose. il se verrait presque aller à sa rescousse, mais il semble qu'en quelques secondes, elle soit déjà bien entourée. alors pour l'instant, il n'y a plus que le fusain sur son papier, et pour tâcher ses doigts et ses mitaines. comme si rien ne pouvait l'atteindre, ou le toucher.

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Maxence Burke
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La Patinoire de Moonstone | Sujet Commun (Event II) - Page 2 Tumblr_p8mdxoMUfY1rabru8o1_400
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Habitation : Silverstone
Disponibilité : Toujours !
Jeu 28 Jan - 23:17

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
Distrait par l’apparence généreuse de Rose Hennessy, Maxence éteint sa vision périphérique au point de mettre en danger sa vie. Même recouverte d’épaisses étoffes, elle n’en demeurait pas moins affriolante. Il l’aida gracieusement à se relever, trop heureux d’être arrivé le premier sur la scène de crime pour une fois.

-Burke, Monsieur Burke, la corrigea-t-il avec un sourire paternel amusé, le u fait plus un oe comme bœuf que un è comme …, la silhouette de bûcheron de Thomas Rosenbach apparu sur la glace, eh...merde…

Sans même prendre le temps d’analyser les intentions hostiles de l’aîné Rosenbach, Maxence lâcha immédiatement la main de Rose et, dans un réflexe de panique, la poussa à deux mains sur le bellâtre à la boucle parfaite. Affable ou non, avec Thomas, il n’y avait pas vraiment à discuter. Les récents évènements nourrissaient encore davantage son angoisse d’être à proximité de son tortionnaire. « De rien, c'était une joie, bonne journée ! »

D’un coup de patin, il était déjà loin. La patinoire devenait un terrain beaucoup trop miné pour lui. Dans sa précipitation, il bouscula un enfant aux cheveux noirs, s’excusa platement en patinant à reculon et, relevant le nez, il aperçu Louisa Rosenbach qui s’apprêtait à rider la glace à son tour. S’il y avait bien une personne qu’il avait encore moins envie de voir que son frère… Il n’était pas prêt à affronter les regards culpabilisateurs de ceux que son ancien maître avait offensés. Elijah lui manquait, même s’il ne se l’avouait pas encore vraiment. L’habitude de noyer toute émotion qui n’était pas festive dans un tonneau de biture.

Un tonneau de biture, voilà ce dont il avait bien besoin. L’irlandais enjamba la frontière qui séparait la glace de la terre ferme et s’ôta des pistes. En s’approchant du bar, il offrit un regard souriant au barman qui l’avait déjà rencontré trois fois depuis le début de la journée.

-Oh ! Marshall ! Enfin un visage amical… !

Le sherif de Silverstone n’est pas à proprement parler ce qu’on pourrait nommer un visage amical, mais Maxence l’était assez pour deux. Celui-là aussi avait l’air de passer une excellente après-midi au grand air.

-Est ce que j’ai déjà eu le temps de vous remercier pour… , il s’arrêta un bref instant pour jauger les deux molosses sur lequel Bartel Murphy avait le regard rivé, … aller je vous offre un verre ! … ?,  l’homme de loi semblait déjà amorcer un départ préoccupé mais il était trop tard pour sa solde. Maxence l’avait élu. L’alcool adoucit les mœurs, bavarda-t-il en pressant le serveur, et c’est pas à Silverstone qu’on a l’habitude de se peler autant les baies, pas vrai Marshall ? ...Marshall ?

Ce grand crétin était déjà parti dans la direction opposée. Maxence récupéra les verres en trottant derrière lui.

-Tenez ! Votre collation ! Pour tout ce que vous faites pour n...

Il plissa les yeux en observant les deux bûcherons qui avaient, il faut le dire, une allure de truand. Son cousin avait l’air d’un petit Jesus à côté d’eux.

-Ces deux types vous posent problème mon commandant ?



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Maxence Burke
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Ven 29 Jan - 14:48

La Patinoire de Moonstone
Hiver 1886-1887, Moonstone Pond
… Spectacle aux allures dramatiques qui prit subitement fin avec l’arrivée d’un homme à la légendaire moustache : Markus Kennedy.

Precious, qui n’avait pas cessé de hurler dans les oreilles de la pauvre bête, fut attrapé par l’Irlandais contre lequel il se blottit aussitôt. Sky cessa de pleurer et leva ses yeux aussi bleus que ceux de l’homme vers celui-ci, une expression d’admiration étirant les traits de son petit visage et Xue, qui n’avait été d’aucune aide pour son petit, regarda Markus avec stupeur.  Elle bafouilla quelques mots dans sa langue maternelle, déstabilisée par la situation stressante que Markus venait de désamorcer, mais ce fut les enfants qui parlèrent en premier.

Tenant toujours Precious dans ses bras, Markus baissa les yeux vers son fils et Xue retint son souffle en lisant l’expression de son regard; Sky ignorait qu’il se trouvait face à son véritable père et la Chinoise n’osait lui avouer la vérité. Il était si jeune. Il ne comprendrait pas… Cela ne devait pas se passer ainsi… Mais révéler sa paternité n’était pas l’intention de l’Irlandais et il tourna plutôt son regard froid vers madame Andersen : « Quand on a un chien pareil, on en est digne ou on prend une chaine pour les taureaux si on ne sait pas le maitriser. ».

Xue fronça les sourcils et se tourna rapidement vers Wilhelmina : « Veuillez pardonner monsieur Kennedy, ce n’est pas ce qu’il voulait dire… ». La chanteuse regarda à nouveau Markus et poursuivit, en baissant les yeux vers Precious qui sembla aussitôt deviner les intentions de sa mère et cacha son visage dans le cou de son sauveur : « Ce n’est pas la faute de votre chien ni de votre maitrise sur lui qui est en cause, mais le comportement indiscipliné des enfants… ».

Precious se mit à renifler dans le cou de Markus et Sky pivota vers sa mère pour protester : « J’ai rien fais, moi! », ce à quoi la Chinoise demeura insensible alors que le gamin dans les bras de l’Irlandais se mettait à pleurnicher. Quel manipulateur il ferait plus tard celui-là… Pour ajouter à son drame, le petit Precious murmura pour être entendu que de Markus : « Maman est une sorcière…  Elle ne nous aime pas pour de vrai… », espérant ainsi être sauver à nouveau par l’homme à la moustache.

Xue tendit les bras vers Markus pour reprendre son dernier-né alors que Sky protestait toujours contre l’injustice dont il avait été victime : « Je vous remercie, monsieur, d’avoir eu plus de sang froid que je n’en n’aurai jamais… », commença la Chinoise sur un ton distant qui trahissait néanmoins des sentiments plus profonds pour l’homme qu’elle traitait comme une simple connaissance devant ses enfants et madame Andersen. « … Sky, dit au revoir à monsieur Kennedy, nous partons. ».

Cette annonce eut l’effet d’une bombe et les deux garçons se mirent à pleurer bruyamment. Exaspérée et à bout de ressources, son rôle de mère étant plus difficile qu’elle ne l’aurait jamais imaginé, Xue lança un regard sombre à Markus comme s’il était responsable de la situation et s’excusa auprès de la maitresse de l’énorme chien.

« Je veux rester avec lui! », dit soudain Sky en s’approchant de Markus. « Moi aussi! », ajouta Precious en relevant la tête pour défier sa mère du regard sombre et dur qui lui rappela aussitôt celui du chef du Cercle. Laissant tomber les bras, Xue regarda tour à tour ses garçons : « Très bien. ». Elle leva les yeux vers Markus et répéta : « Très bien! » avant de tourner les talons dans l’intention de s’éloigner des hommes de sa vie pour se calmer… Ou pour fuir, à nouveau, une situation qu’elle ne contrôlait pas…




@Wilhelmina Andersen
@Markus Kennedy
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Ven 29 Jan - 18:34
-


En quelques instants, c'est le chaos. Les enfants sont des petites créatures imprévisibles, plus rapides qu'un cobra. Comment imaginer que le plus petit d'entre eux aurait l'idée déplacée de partir à l'assaut de la montagne que représente Arès.
Certes il a aboyé avec toute la force de sa stature, mais sans agressivité. Il était seulement désemparé... J'ai vu dans ses yeux une interrogation profonde.
Comment se débarrasser de ces deux parasites sans les tuer?
J'en suis encore à m'interroger sur comment faire quand l'intervention d'un homme impose un calme stupéfiant après la tempête. Il saisit l'enfant le plus téméraire comme un sac..Il fait retentir un ordre dans une langue qui m'évoque quelque chose

Du Shelta, la langue des gitans irlandais... Les dresseurs de chevaux provenant de l'ethnie des gitans sont les plus recherchés. J'en ai vu calmer des chevaux sauvages rien qu'au son de leurs voix... Ce n'est pas une légende. Ils me font croire aux sorciers.
Et en voyant Arés transformé en statue devant cet homme qu'il aurait pu déchirer, je pense à l'époque ou les ancêtres de cet homme ont été brulé comme sorciers

Il me parle avec la dernière des grossièretés...  J'en suis suffoquée.

Mais je comprends la nature de cette colère. Quelle chance y-a-t-il pour qu'un homme et un enfant métis aient des yeux d'un bleu aussi incroyable et si parfaitement identique?
C'est de tout évidence c'est un père et son fils...

J'écoute à peine les excuses de la femme. Des excuses un peu trop appuyées à mon gout.... C'est plutôt ce qui suis qui devient digne d'une comédie.
J'ai de la peine pour elle. Elle part pour sauvegarder sa dignité très compromise...

Je regarde l'homme. Bel homme, mais la question n'est pas là...

Rattrapez cette femme avant qu'elle ne tombe dans un trou d'eau... Elle ne demande qu'à être rattrapée.

Et je me retourne pour partir, moi aussi drappée dans ma dignité, Arès trottinant à mes cotés.
Codage par Libella sur Graphiorum


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