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| | Ven 12 Mar - 18:23
Comme des bêtes
- Allons Mina un peu d'effort, faudra m'chauffer un peu plus que ça...
Il a murmuré ces mots à mon oreille comme un secret. Je sursaute et j'en tremble tout à la fois. Ses yeux sont très proches... ils sont peut être brun clair. Je n'avais jamais noté leurs couleurs.
C'est étrange comme certains détails s'imposent à vous quand vous êtes troublée.
Je suis hésitante. Je ne connais pas ces mots. Ils sont sans doute incroyablement grossiers. Venant d'un autre homme, je lui aurait craché à la figure sans trembler....
Cela devrait me choquer. Mais ce n'est pas le cas... Ces mots ont le mérite d’être clairs et d'exprimer clairement sa pensée...
J’agrippe ses épaules si larges pour l'inviter à basculer sur le dos et me retrouver ainsi sur lui de nouveau. La clarté offerte par le feu dans la cheminée révèle chaque détail de notre nudité. Je suis interdite par tant de découvertes.
Cet homme est diablement intéressant, touchant, bouleversant...
Mes mains descendent de ses épaules à son ventre. Je souris en suivant le dessin de ses muscles. Impossible de ne pas remarquer sa ceinture d'apollon si parfaitement dessinée.
Chauffer un homme...? Je manque de pratiques dans ce domaine...
J'ai l'intuition que je ne vais pas dormir de si tôt...
J'étais vierge il y a peu... Il faudra me pardonner mes maladresses.
Je place ses mains larges sur mes hanches tout en lui souriant.
Dites moi si je fais mal ou si je dois arrêter.
Je fais confiance à mon instinct, comme celui qui me commande d'onduler mon bassin contre le sien.
Ma main errante sur sa peau burinée, couturée de cicatrices finit par atteindre l’estafilade qui semble l'avoir contrarié l'instant d'avant. Je l'ai vraiment touché, blessé...
Si je t'ai fait mal, alors venge toi sur mon corps.
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| | Ven 12 Mar - 22:00 Il ne lui faut pas longtemps pour réagir. Mina elle n'a clairement pas envie de dormir. Il suit le mouvement lorsqu'elle le pousse. Tel un petit chien obéissant, il se met sur le dos et la laisse mener la danse. De la où il est, il a une vue imprenable sur les courbes tendres de la veuve. Il est bien chanceux ce soir et la présence de Mina compense largement les mésaventures que la nature leur a réservé jusqu'ici. Ses doigts sur son torse sont délicats, tout l'inverse des ses mains rugueuses qu'elle finit par prendre pour en couvrir ses hanches. La taille de ses paluches comparé au corps de Mina est encore plus surprenante sous cette lumière. Ce qui le frappe le plus est le soudain regain de paroles de la part de la demoiselle. Cherche-t-elle à cacher une gêne ? Une inexpérience plutôt. - C'est déjà tout pardonné.Peu importe ce qu'elle semble penser, elle sait y faire. Du moins parvient-elle a dompter un temps l'ogre qui se trouve sous elle, à la merci de ses désirs. Si je t'ai fait mal, alors venge toi sur mon corps. Il se redresse pour venir à la rencontre de ses lèvres. Il n'a aucune envie de se venger d'elle mais est prêt à répondre tardivement à son attaque par l'amour. Une main dans son dos la maintient contre lui. Il l'accompagne dans ses mouvements de bassin et tend à les rendre plus énergiques. Chaque frottement de sa peau contre la sienne lui donne un peu plus de vigueur. C'est clair, le sommeil n'est pas pour tout de suite. | | | | |
| | Dim 14 Mar - 23:12
Comme des bêtes
Mes paupières papillonnent. La lumière crue du soleil frappe mon visage. Mes yeux s'ouvrent péniblement. Je maudis les planches mal jointes et qui permettent au soleil de passer et de me sortir de ma douce torpeur. Je me tortille comme un chat. Je réalise que mon corps est immobilisé par un poids chaud et vivant qui m'enveloppe. Je sens le souffle de Jonas dans mon cou. La courbure de mon dos épouse celle de sa poitrine et de son ventre. Je suis comme emprisonnée dans un étau de douceur. Mon corps est douleur. Je frémis au souvenir de son poids sur mes reins. Quoi qu'il arrive.... son empreinte n'est pas prête de s'effacer;
Je commence à trembler légèrement. Le temps a passé et je crains que la matinée ne soit très entamée...
Je me tortille et ondule pour me libérer de son étreinte ou moins la desserrer. Il me serre à m'étouffer. La faiblesse de mon corps me semble immense. Si cet homme m'avait voulu du mal, il m'aurait écrasée d'un doigt... Mais il ne me fera pas de mal. Parce que ses désirs sont bien différents...
Je me contorsionne et tourne mon corps pour tenter de lui faire face. Malgré mes torsions, il frémit à peine à mes mouvements. Son sommeil est-il si lourd?
Je caresse son visage barbu.
Tu m'entends...? Je vais devoir partir. Aide moi à partir
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| | Dim 14 Mar - 23:50 Les folies et l'agitation de la nuit passés, ils avaient fini par s'endormir dans les bras l'un de l'autre. A présent le soleil passe par les interstices de la porte ou d'un des murs et vient déranger le sommeil d'une Mina trop bien lovée contre Jonas. Lui rêve, toujours endormi et ne semble pas dérangé par ses petits mouvements. Il grogne tout au plus tel un animal pour marquer son mécontentement. Dans son sommeil il finit par murmurer Hmmm Oliver, arrête de bouger... La force de l'habitude... Mais Oliver est bien plus gros cette fois. Il a aussi moins de poils sauf ceux qui sont proche de son visage à lui. Ceux la sont longs, très longs, trop longs. Mais Jo reste endormi, incapable de se réveiller. La créature non identifiée continue de bouger et se tord à présent. Il sent un souffle contre son visage, pas assez près pour être celui de Beauty et pas assez puant non plus. Malgré ça, dans un nouveau grognement il pose sa main sur son visage qu'il repousse un peu gentiment. Au même instant il ouvre péniblement un oeil. Ce n'est ni Oliver ni Beauty, pas plus que Dodger, Silly ou Nana. Merde ! Il retira sa main et ouvrant grand les yeux cette fois. Ce n'est autre que Mina qui se tient la, allongée face à lui. Elle ne s'est pas évaporée pendant la nuit, ce qui confirme également que cette nuit a bien eu lieu. Partir ? Déjà ? Il se redresse un peu et constate à son tour des faisceaux de lumière passer au travers des planches en bois. C'est déjà le jour. Il passe une main sur son visage, le sien cette fois, et jette un coup d'oeil à Mina. - Q... Quoi ?Merde... Il n'a aucune idée de comment l'aider à partir. Pourvu que les vêtements soient secs. Ils sont probablement particulièrement crades mais qu'à cela ne tienne. | | | | |
| | Lun 15 Mar - 22:02
Comme des bêtes
Je vois ses yeux papillonner, puis s'ouvrir en grand. Mes paroles ont percé son crane dure comme la pierre.
- Q... Quoi ?
Je réprime un sourire. Se réveiller avec une femme dans son lit semble le prendre au dépourvu. J'aime l'idée d’être la première dans sa tanière... Il doit sans doute visiter les bordels du coin, mais j'évite de trop m'appesantir sur l'idée et je chasse l'image qui traverse mon esprit.
Je me suis redressée sur le lit. Je suis désormais assise en tailleur tel un yogi femelle. Je ne m'imaginais pas aussi à l'aise avec la nudité... la mienne et celle d'un homme dont les moindres détails de la morphologie évoquaient une force brutalement animale. Mon corps douloureux s'en souvenait encore très bien.
Je dois trouver une solution pour rentrer. Quelque chose qui ne l’affecte pas trop. Je n'accepterais pas qu'il soit ennuyé par une autorité quelconque ... pire encore, par mes frères.
J'ai habitué mes proches à des fugues depuis... mes quatre ans. Je pense qu'ils ne sont pas encore inquiets, mais il ne faut pas tarder...
J'ai sans doute une idée...
Mon corps est nu à l'exception d'une bague.
Je vais écrire une lettre qui devra être remise à ma suivante. Elle reconnaitre ma bague et mon écriture. je lui dirais de venir ici avec des vêtements.
Je m'interromps pour l'observer. J'ai peur qu'on ne le laisse même pas approcher du porche d'entrée de l’hôtel ou je séjourne.
As-tu dans tes relations, quelqu'un d'assez fiable pour se présenter à l’hôtel et informer ma suivante
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| | Lun 15 Mar - 23:05 Il se frotte le front. Qu'est-ce qu'il a bien pu boire hier soir pour le mettre dans un état pareil ce matin ? Ou cet après midi ? Peu importe l'heure. La faute aux champi ? A leur cavalcade dans les bois toute la nuit ? Peut-être bien. Il écoute son petit plan tout en la détaillant du regard. Eclairé même avec peu de lumière du soleil, il la découvre autrement. Nom d'un pétard ce qu'elle est belle ! Comment se fait-il qu'une fille comme elle se retrouve ici. Elle cause aussi beaucoup trop bien pour cet endroit. Jonas ignore ce qu'il a fait mais de toute évidence Dieu lui en est reconnaissant. Ou se bon vieux barbu s'est peut-être trompé dans les attributions. Pourvu qu'il ne remarque pas trop vite son erreur... Puis elle le dévisage. Oui il est sale, et alors ? Il serait temps de s'y faire, c'est pas comme si la nuit avait pu amoindrir son sens de l'odorat en même temps que celui de la vue. - Le shérif. Il gardra l'silence pour sûr.Le Dude n'est pas du genre à balancer, surtout qu'il n'en a probablement rien à foudre de qui termine dans le lit de Jonas. Mais est-ce qu'il prendrait le temps de l'aider en faisant circuler le message ? En échange de la promesse d'une tournée au bar, peut-être bien. Il se redresse, sentant qu'il ne va pas pouvoir échapper à la corvée de sortir et d'aller jusqu'au poste du shérif (pourvu qu'il s'y trouve). Il se rappelle que sa chemise est cramée quelque part dans la forêt à l'heure qu'il est. Il ne lui en reste pas beaucoup, tout juste une plus celle du dimanche (qu'il n'a probablement pas mise depuis un baille vu son assiduité à se rendre à l'église). Il va sans doute devoir en racheter une autre, ce qui n'était pas prévu dans ses frais. Heureusement qu'il a des sous de côté et qu'il n'est en rien coquet. Une chemise simple lui suffira. Peut-être même qu'on lui en revendra une récupérée sur un cadavre de sa taille... Il lui indique sa table sur laquelle se trouve le matériel pour écrire. Le carnet qu'il utilise pour mettre sur papier ce qu'il lui faut quand il le lui faut est également sur la table. - Arrache une page du carnet. | | | | |
| | Mer 17 Mar - 23:02
Comme des bêtes
- Arrache une page du carnet.
Je regarde vers la table et son nécessaire d'écriture. C'est assez rudimentaire, mais largement suffisant. Je glisse du lit en silence vers la table. Ce n'est pas très grand Ma propre nudité continue à mettre indifférente. Je ne ressens ni honte, ni gêne d'évoluer ainsi devant lui. Je ne cherche pas plus la provocation. D'ailleurs, je n'y pense même pas... Je me demande si un homme et une femme ayant exploré le corps de l'autre avec notre curiosité, auraient le même détachement...
Le contact du bois de la chaise n'est pas si désagréable. Je commence à écrire
C'est un mot à transmettre à ma suivante... Melle Greta Schulmeister
Je souris en songeant à la force de son imagination pour tromper mes frères des que je dois prendre des "distances" durant plusieurs heures.... mais j'admets que cette nuit, je suis allée très loin.
Il faudra l'amener ici. Elle aura des vêtements pour moi.
Impensable que je me présente dans ces vêtements qui sont désormais des haillons. Il se peut même que l'on m’arrête Je me tourne vers Jonas.
Greta n'est pas peureuse. Des qu'elle verra ma bague, cette lettre... et le collier de mon chien... elle acceptera de venir jusque ici
J'ai une autre idée. Je me dirige vers Arés et je lui retire son collier. Greta sait bien que je suis la seule à pouvoir lui retirer son collier
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| | Mer 17 Mar - 23:20 Tandis qu'elle écrit sa lettre, Jonas se prépare. Juste après s'être levé, Oliver vient lui piquer sa place dans le lit en s'engouffrant dans ses couvertures chaudes et confortables. On ne le changera jamais... Le maréchal-ferrant s'habille tout en écoutant le plan de Mina. Ok, remettre la lettre à la suivante Greta Schulmachin par le biais du shérif et l'attendre dehors pour la guider jusqu'ici. C'est simple et espérons le efficace. - D'accord.Il prend la lettre, le collier et la bague et ouvre la porte menant à son atelier. Par la il risque moins qu'un regard indiscret essaye de voir à l'intérieur de sa petite maison. - Reste bien au chaud et n'ouvre à personne. J'srais pas long.Leur réveil l'un près de l'autre semble avoir eut raison de ses vouvoiements, du moins dans l'intimité. Il embrasse Mina sur le haut de la tête et sort par son atelier. Quelques minutes plus tard il arrive en ville et plus précisément chez le shérif. Ouf, il est bien la. Il le demande de l'accompagner jusqu'à l'hôtel et de transmettre la lettre à qui de droit. Il attendra dehors. En échange il lui promet de lui payer un verre, peut-être deux. Bon ok, une partie de croquet aussi. A l'hôtel, tout se passe plutôt bien. Greta fini par sortir et retrouve Jonas qui l'attend en s'en grillant une. Le Dude les abandonne en lui rappelant sa promesse. - 'Jour. C'est par la.Il s'apprête à la guider jusque chez lui. | | | | |
| | Jeu 18 Mar - 17:20
Comme des bêtes
~~Point de vue de Greta... Suivante... Gouvernante... presque une mère (42 ans)~~
Il est bientôt midi passé. Je suis dans cette chambre à plier les affaires de ma Demoiselle... Oui, demoiselle... je n'ai jamais accordé à ce mariage le moindre crédit. Et dieu en soit loué, même les salopards finissent par mourir Je suis là à m'appliquer à tout défaire, pour tout recommencer.... je ne suis pas folle, ni particulièrement excentrique... Je cherche simplement à ne pas me laisser gagner par l'angoisse... . J'ai beau me dire que la compagnie d'Arés vaut une garde rapprochée... je suis quand même inquiète. Et je crois bien que c'est la première fois qu'elle me fait ça... dormir je ne sais ou. Et je n'aime pas ce genre de première fois. Je m'imagine difficilement télégraphier à ses frères.
Lequel serait le moins susceptible de me tuer... le joueur de poker ou le militaire?
Je soupire... si j'avais été la mère de cette gamine au visage d'ange, elle n'aurait pas volé plusieurs fessées.... et je l’aurais ramenée à la maison par les cheveux...
Mais quand on grandit sans un père et une mère, on écoute plus personne en grandissant...
Je crois que j'en suis au huitième pliages des mêmes dessous quand j'entends frapper à la porte. Je vais l'ouvrir avec tout le détachement d'une gouvernante vieille de quinze ans d’expérience. J'ouvre la porte en grand, mais je dois baisser les yeux vers le petit groom de l’hôtel. Il tient le collier d'Arés d'une main et un papier enroulé dans une bague que je reconnais.
Un homme qui semble être le shérif vous attend à l’extérieur. Il tient à ce que vous lisiez cette lettre avant.
Je rentre de nouveau, dépose bague et collier pour lire ce satané message.
Quelle petite peste...
Elle est à l'image de ces aristocrates anglais et de leurs arrogances flegmatiques. Ils me tapent tous sur mes nerfs germaniques.... car me voila convoquée dans les bois ou je ne sais où, comme dans une demeure princière.
Je tache de sélectionner quelques vêtements confortables et élégants, de bonnes chaussures et allez savoir pourquoi... une serviette de bain et quelques babioles. Et je range tout cela dans une valisette qui en a vu d'autre...
Me voila à l’extérieur en quête d'un shérif. Il y a bien "quelque chose" qui ressemble à ça... et ce que je vois est assez indescriptible. Je tache de me concentrer sur ses mots. L'individu borgne semble s'ennuyer à mourir mais je suis trop pressée d'arriver pour me formaliser d'un goujat de plus... car les goujats semblent la norme dans ce pays
Après une petite marche un rien pénible, car l'individu a sans doute oublié de proposer de porter la valise? me voilà face à un autre personnage qui devrait m'amener vers ma demoiselle.
J'écarquille les yeux ...
Mein Gott... vous êtes quoi...?*
Pour un peu, je croirais aux histoires du Golem...
C'est vous qui m'emmenez à ma Demoiselle?
*Allemand | | | | |
| | Jeu 18 Mar - 19:18 Le Dude lui ramène une femme, probablement la fameuse suivante. C'est vous qui m'emmenez à ma Demoiselle? Oui, c'est bien elle. Il acquiesce d'un signe de tête. Clayton s'est déjà tiré, il a mieux à faire. Jonas soulève alors la valise qui dans sa main semble peser autant qu'une plume. Il indique ensuite le chemin et la mène jusqu'à son atelier. Il reste presque silencieux sur le chemin mais il estime lui devoir tout de même un minimum d'explications. Il ne doute pas que Mina lui en fournirait bien plus. - Elle s'est perdue en forêt hier soir. On a eu quelques mésaventures en ch'min.Il n'a pas vraiment besoin de lui en dévoiler plus. Elle pourra certainement laisser travailler son imagination et son choc en voyant l'état dans lequel se trouve Mina et ses vêtements (et probablement l'absence de l'un d'eux). "On a baisé à côté d'ours endormis" rien de fortement lui déplaire. Arrivé devant chez lui, il lui ouvre la porte et la laisse passer pour la refermer derrière lui. Il pose alors la fameuse valise la où il trouve de la place. Pourvu que la suivante ne fasse pas une crise cardiaque... Beauty relève la tête en voyant une nouvelle personne entrée dans cette maison qui commence à manquer cruellement d'espace. | | | | |
| | Ven 19 Mar - 12:20
Comme des bêtes J'entends de l'agitation à l’extérieur. J'attrape le manteau de Jonas. Je n'ai que cela à portée de main. J'ai à peine le temps de m’en couvrir avant que la porte ne s'ouvre. La petite silhouette Greta et celle nettement plus imposante de Jonas emplissent l'espace. Le visage de ma gouvernante se fige un instant en me considérant de bas en haut. Et puis son sourire prends le pas.
Mon dieu... qu'est-ce qui t'es arrivé...?
Elle parle à Arés. Puis me regardant.
Que les choses soient claires... C'est vous qui vous occuperez de ce... chien. Il ressemble à un tapis de tripot.
Je la regarde arracher la valise des mains de Jonas et l'ouvrir sur le lit sans égard pour le locataire canin enroulé dans les draps.
Voici de quoi revenir à l’Hôtel sans faire peur.
Elle est en train de répandre les vêtements sur le lit quand elle réalise qu'un homme est dans la pièce. Elle se tourne vers le géant de peu de mots.
Auriez vous l'immense amabilité d'aller chercher de l'eau... S'il vous plait?
Désormais, avec seulement des chiens pour témoins, elle me tape violemment sur l'épaule. Je me frotte l'épaule
Ca fait mal...
Tant mieux... C'est pour mes heures d'angoisse!
Elle semble suffoquer. Mais elle est comme ça... Théâtrale
Soyez polie avec cet homme... Il a veillé sur moi cette nuit.
Son regard me transperce
J'ai l'air d'une idiote peut être!?
Elle me regarde de nouveau de bas en haut
Vous croyez que je ne sais pas reconnaitre et sentir le parfum de la... luxure
Je pense qu'elle allait dire quelque chose de plus grossier, mais c'est retenue à temps. Elle semble se forcer au calme.
Écoutez... je peux comprendre... Vous êtes jeune et pas encore morte et j'avoue.... certaines rencontres valent la peine de s'y attarder...
C'est l'instant choisi par Jonas pour entrer sans frapper avec un seau remplit d'eau. Rien de choquant, il est ici chez lui. Greta fonce sur, lui arracher le seau. Elle lève le nez vers le géant sans crainte
Je vais tacher de rendre visage humain à ma demoiselle... alors dehors!
Et plus bas
Je pense que vous en avez assez vu.
Et elle lui tourne le dos sans attendre d’être obéis
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| | Ven 19 Mar - 13:54 Greta s'avère elle aussi assez causante. Elle a surtout l'art de donner des ordres sous couvert de demande. A se demander laquelle dirige l'autre... Jonas ne s'oppose pas trop, de toute façon il sent bien que cette dame ne lui laisse pas vraiment le choix. Il sort de chez lui par son atelier où il récupère un seau. Rendu au puit, il prend de l'eau et revient. Il ne croise pas grand monde en passant, ou bien il n'y a pas fait attention. De toute façon ça lui importe toujours peu. Une fois n'est pas coutume, il se fait jeter de chez lui... Avant de sortir, il siffle et ses chiens (à l'exception d'Oliver endormi) le suivent. Ils partent d'eux même en balade aux alentours de la maison. - Elles en mettent du temps.Beauty qui l'écoute finit par aboyer. Tête relevée vers lui, langue pendante, elle semble en pleine discussion non verbale avec lui. | | | | |
| | Ven 19 Mar - 22:36
Comme des bêtes Greta est une gouvernante avec laquelle je me bats sur n'importe quel sujet. Comment par exemple le port du corset
Je n'en veux pas!
Et devant le regard indigné, je dis m'expliquer
C'est un pays ou le corset est porté par deux types de femmes... Les femmes de petites vertus et celles du grand monde....
J'ai réussi à ne pas dire putain et j'en suis fière.
Les femmes du monde m'ennuient, quant aux autres... j'ai assez d'argent pour choisir celui avec qui je couche sans avoir à le subir. Je ne serais plus jamais l'objet d'un homme.
Les yeux de ma gouvernante ce sont agrandis pendant que je m'habillait à la hâte.
Je suis une éleveuse de cheveux. Je ne veux être ni apprêtée comme une poupée de salon, ni négligée... disons, libre de mes gestes, libre tout court.
Après une toilette sommaire, je m'habille pratiquement seule.
La voix de ma gouvernante sonne.
Je respecte votre désir de liberté. Mais prenez garde... certains amours sont difficiles à vivre quelque soit les époques et les lieux...
....
Me voila en pleine lumière, encadrée de mon duo favori... Arès et sa nouvelle allure de chien des rues et Greta toujours parfaite. Je vais droit sur Jonas
J’espère te voir à Silverstone... j'ai l'habitude de promener Arès tous les mecredis après midi autour du lac... ou de la patinoire selon la saison
Bon.... c'est une habitude que je viens de prendre....
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| | Ven 19 Mar - 23:09 Jonas les voit sortir de la maison. Arès n'a plus grand chose du noble chien de bonne famille. Mais sa crasse témoigne d'un amusement certain plutôt que d'une maltraitance. Son attitude le confirme, il n'a rien d'un malheureux. Mercredi après midi autour du lac de Silverstone. Jonas note bien l'info dans sa mémoire. Est-ce qu'elle essaye de l'inviter ? Pour tout dire, il a bien envie de la revoir dans le futur. Il trouvera bien une excuse pour se rendre dans la grande ville à l'occasion, même si la route jusque la bas lui prend deux jours dans les bons jours de Nana. Il ne la chargera pas trop pour ne pas la fatiguer en chemin. De toute façon il emporte rarement beaucoup de choses. - J'y manqu'rais pas.Sous le regard désapprobateur de Greta, il adresse un sourire entendu à Mina. Il lui faudra certainement piocher dans ses économies pour se payer une chambre la bas, ou peut-être pourrait-il y trouver une grange où roupiller en échange d'un service ou deux. Il n'est pas sur que les établissements acceptent tous la présence de chiens et il est pour lui hors de question de tous les laisser à Imogen pendant son absence. Beauty est du genre peureuse voir dépressive lorsqu'il s'absente trop longtemps alors pour plusieurs jours... Il jette un coup d'oeil à la valise qui doit à présent être bien plus légère. Il s'adresse alors à Greta. - Z'avez b'soin d'aide ? | | | | |
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