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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ

1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite

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Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
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Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
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On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.
BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.
RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.
PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.
RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
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Silverstone's annual fair | sujet commun (event I)
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Dim 26 Juil - 23:30
C’est la tête pleine des possibles prédictions de la diseuse de bonne aventure qu’@Edwin Watson et moi nous dirigeons vers son stand. Pas que je crois complètement à celles-ci, mais il y a tout de même quelque chose qui me fascine dans ces histoires de divination. Fortune et succès, tout ce que j’aurais souhaité pour mon avenir dans un passé pas si lointain. Je dois néanmoins avouer que depuis quelque temps, un nouvel élément me fait espérer quelque chose d’autre pour mon futur…

Soudain, Edwin se fait bousculer par un jeune homme, @Isaac Lowell, qui s’excuse aussitôt alors que j’aide mon ami à ne pas tomber. Je plussoie comme lui qu’aucune faute n’a été commise et lève également les yeux vers la montgolfière. Cette vision me donne aussitôt le vertige; je n’aime pas les hauteurs. Je déglutis et alors que je rapporte mon attention sur Edwin, une voix que je reconnaitrais entre mille apostrophe le gamin.

Je me fais presque un torticolis en tournant la tête dans la direction de cette voix qui n’est nulle autre que celle d’Abel. Je reste un instant figée devant cette apparition à laquelle je ne croyais plus, laissant aux deux hommes le temps de se présenter. Mes yeux détaillent l’apparence soignée de mon amant que je trouve fort élégant. A-t-il refusé de m’accompagner aujourd’hui pour me faire la surprise de sa présence?

Brusquement, je me défais d’Edwin et fais un pas vers @Abel Bowman, mais m’arrête aussitôt. J’allais lui sauter dans les bras. J’allais l’embrasser ici, devant tout le monde. Je ne peux pas faire une telle chose, mais j’ai alors l’impression que mes intentions avortées sont très claires. Je ne suis pas douée pour mentir ou pour dissimuler mes émotions. Je me contente alors de sourire à pleines dents et de tendre une main vers Abel pour qu’il l’embrasse. S’il te plait, mon amour, touche-moi. Qu’un petit peu…

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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
Since : 13/07/2020
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DC : clyde & mila & Cole & amitola
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 28 Juil - 22:00
À peine Isaac avait changé de sujet, détournant l’attention du gentleman (visiblement British à son accent), que le grand barbu s’approcha enfin de la blonde qu’il reluquait une minute plus tôt. Le jeune homme appréciait l’intervention de l’inconnu, bien qu’il ne le montra pas sur l’instant : si la ruse de la montgolfière avait bien fonctionné, ce dernier détournerait maintenant l’attention des deux visiteurs et ainsi Isaac pourrait peut-être tourner la situation à son avantage et voler autr... non visiblement il n’en était pas question ; l’hirsute individu l’attrapait soudainement par le col, le menaçant avec une intrigante bienveillance. En général, quand Isaac se faisait prendre la main dans le sac, on le laissait rarement repartir si facilement... et encore moins avec un clin d’œil.

Il comprit immédiatement. C’était le même signal qu’il avait offert à Logan avant de se mettre en chasse. Une confidence entre “criminels”. Ne souhaitant plus s’attarder auprès du couple pour éviter de froisser le charitable anonyme, Isaac s’en alla en se fondant parmi la foule.

La casquette enfoncée sur les yeux, il observait maintenant les stands, souhaitant se faire oublier des quelques yeux curieux qui auraient pu apercevoir la scène précédente. Le brun faisait jongler la petite montre entre ses doigts, toujours cachée dans sa poche pour le moment. Un jeune homme comme lui avec un bel objet - peu importe lequel - entre les doigts, c’était toujours suspect aux yeux des honnêtes citoyens. Ainsi, il attendrait d’être loin pour observer les trésors récoltés aujourd’hui.

En parlant de trésors, son regard fut soudain attiré par un amas de couleurs sur sa droite. Il y avait là un petit stand, avec des peintures, des sculptures... Isaac voyait rarement des œuvres d’art de la sorte. Il admirait parfois les statues de pères fondateurs présentées en pleine rues, les sculptures du christ sauveur dans les églises abandonnées et les illustrations plus ou moins subjectives encadrées dans les couloirs du Golden Cat... Mais il ne s’agissait pas là du même genre d’œuvres d’art.

S’approchant du stand doucement pour mieux voir, il restait cependant assez loin pour ne pas déranger un homme - qu’il reconnut ensuite comme étant le maire de Silverstone - en pleine discussion avec une native américaine habillée comme une lady. Si cette vision lui semblait étrange, le jeune homme ne s'attarda pas dessus. Il ne remarqua même pas l'autre natif qui s’avançait vers le duo... Non, Isaac aimait la façon dont était arrangées les peintures les unes par rapport aux autres, créant une harmonie colorée dans le déluge de stands criards de la foire. Il avança inconsciemment d’un pas, restant cependant toujours assez éloigné. Son regard était attiré par le portrait d’un jeune homme entrain d'observer quelque chose, un pinceau en main. Le sujet était beau et simple à la fois, avec un regard doux. Il possédait ce petit quelque chose que le brun n’aurait su identifier... peut être l'air aristocratique des jeunes personnes bien nées de ce monde ? Pourtant Isaac était intrigué par sa coiffure en bataille, loin des clichés à la mode en vogues chez ce genre de gens. Il était tant en admiration devant la peinture qu'il ne remarqua pas que le modèle vivant se trouvait non loin de là.
Consuelo Ricci
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Jeu 30 Juil - 18:46




Silverstone's annual fair


Le pas de la jeune femme était léger, le bas de sa robe bruissant avec délicatesse contre l’herbe. Les yeux de Viola vagabondaient de stand en stand alors qu’elle déambulait dans les allées de la foire annuelle de Silverstone. Sa mère et elle avaient fait la route depuis Imogen à cette occasion. L’herboriste n’avait pas de réel intérêt pour un tel évènement. Elle n’avait de réel intérêt pour rien depuis le décès de son époux. Néanmoins, la tante Scott avait tenu à faire plaisir à sa fille unique. Viola était une jeune femme à marier. Il était important qu’elle apparaisse dans des évènements sociaux tels que celui-ci, si elle voulait trouver un époux au plus tôt. Le fait que la foire ait lieu à Silverstone permettrait à la brune de rencontrer plus de bons partis. L’assistante herboriste salua poliment des connaissances qui passaient à sa proximité, avant de poursuivre son avancée.

Viola jouaient le rôle de la fiancée parfaite depuis quelque temps à présent et elle connaissait ses répliques par cœur. Un sourire délicat aux lèvres, elle se déplaçait, sa robe bleu clair et les rubans qui ornaient sa chevelure soigneusement choisis pour l’embellir sans attirer l’attention. La femme parfaite se voulait modeste et inconsciente de sa propre beauté. C’était également pour cette raison que la brune n’avait manifesté aucune ambition en rapport avec le concours de beauté. Cela ne siérait pas l’image publique qu’elle s’était façonnée. De plus, la femme était réaliste. Ne vivant pas en ville, il y avait peu de chances que les votants soient ne serait-ce qu'au courant de son existence. L’assistance herboriste réalisa que cela faisait plusieurs minutes qu’elle ne s’était entretenue avec personne et qu’elle s’était contentée d’admirer la foire. Si elle voulait paraître de bonne compagnie, la première règle était de rarement se trouver seule. Sinon, on croira qu’elle avait fait fuir ses interlocuteurs. Le regard de la demoiselle parcourut donc les environs avec une hâte nouvelle, tandis qu’elle recherchait un visage familier.


By Hell.
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Ven 31 Juil - 14:47


Everybody & M. Elizabeth Little

C'était le grand jour, le vrai grand jour. Si Eliza avait déjà fait une sortie avec Anne et Désirée dans cette ville, elle n'avait eu la chance déjà immense de visiter que la boutique où Anne avait commandé des robes pour ses filles. Eliza ne cessait, aujourd'hui encore de la remercier par ailleurs. Mais plus encore quand elle lui avait dit qu'elle pouvait prendre sa journée pour aller à la fête de Silverstone avec Sonja et les autres. Autant dire que la rousse ne s'était pas faite prier pour enfiler sa belle robe toute neuve et monter dans la calèche entre Imogen et Silverstone. Des années... Des années qu'elle entendait parler de cette fête, mais des années qu'elle n'avait jamais osé demander à y aller. Le Golden Cat ne prenait pas de congé et il avait besoin de ses petites mains en performances pour nettoyer et ranger à longueur de temps. Mais Anne s'était débrouillé, elle voulait qu'Elizabeth s'amuse un peu. Alors la voilà de nouveaux pieds à terre, dans cette ville qu'elle n'a jamais vraiment visitée. Si aujourd'hui non plus elle ne fera pas le tour de la ville. Elle se réjouit quand même, et même peut-être plus encore de participer pour la première fois de sa vie à un tel événement.

D'une voix un peu étouffée par la joie et l'émotion, elle laisse Sonja, et indiquant qu'elle serait là pour l'heure de retour prévue. Mais pas le temps d'attendre la moindre réponse ou mise en garde. La rousse file déjà telle une flamme pousser par le vent. Ses grands yeux clairs écarquillaient ne cessent de trouver un stand ou une personne ou encore un lieu sur quoi se poser même un instant. Elle a 19 ans, mais en moment précis elle a l'impression d'en avoir bien moins. Elle a pris quelques économies avec elle, des piécettes garder avec soin qu'Anne lui a parfois donné au cours des ans. Elle s'arrête pourtant à un stand de tir. Il faut de ce qu'elle voit lancer de grosse boule assez lourde quand même sur des petits bonhommes en cartons qui bouges pour gagner une peluche ou des jouets. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle veut essayer ce jeu. Oui celui-ci et pas un autre en premier. Si d'autres l'ont tenté avant, celui-ci est le bon. Elle donne sa pièce et reçois trois boules dans un panier devant elle. Elle lance la première, mais sa force bien que correcte ne fait pas grand-chose et elle loupe. Un soupire d'agacement, elle prend une seconde boule en main et se concentre. Si bien qu'elle tend le bras en arrière pour se donner plus d'élan. Mais trop centré sur son jeu, elle cogne quelqu'un derrière elle.
486 mots - fiche by Summers -

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Ven 31 Juil - 19:14
Le rustre homme s'en alla rejoindre le duo. Charles ne pouvait clairement s'empêcher de voir à quel moment @Louisa Rosenbach allait-elle se retenir. Ce n'était sûrement pas l'envie de grimper sur l'estrade, et de récupérer la couronne de cette édition. Bien qu'ils n'aient jamais vraiment réussi à s'entendre tous les deux, le jeune Beaver savait admettre que Louisa n'avait rien d'une beauté ordinaire... S'appuyant sur la table de ses deux bras tendus, il ne put s'empêcher de lui répondre.

"Louisa Rosenbach qui fait preuve de bonté sans arrières pensées..? Naan, c'est trop louche. "

Il se redressa enfin, affichant un sourire des plus taquins.

"Moi aussi ma bonté me perdra. Je vais aller chercher de ce pas un remède à ces contrariétés ! Et le meilleur bien évidemment ! Et je ne pourrais m'empêcher de vous rapporter les dernières nouvelles, bien évidemment !"

Comme un papillon qui virevolte, il se retourna et se dirigea vers la buvette. Le regard s'affolant aux vues du nombre de personnes qui venaient tout juste d'arriver de l'église, Charles fit attention de ne pas croiser sa mère... Dieu sait ce qu'elle aurait comme remarques à lui faire, ou bien quelles mondanités allait-elle lui faire faire. Il était hors de question qu'elle ne l'attrape et le force à aller voir certaines de ses connaissances de longues dates. Elles iraient sûrement lui faire plein de compliments et lui tirer les joues et s'en était très peu pour lui. De toute manière, il savait très bien comment ces personnes là étaient fausses. Quelques instants, il pensa à Adam, qui était sûrement en train de remplumer un cadavre. Rien que cette vision là lui provoqua un haut le cœur. Beurk, mais comment faisait-il pour supporter ça ?! C'est sorti de cette vision qu'il aperçut @Viola Scott. Une amie de longue date, dont la relation n'était pas au beau fixe depuis quelques temps... Mais Charles se rendit quand même à sa rencontre.

"Bonjour Viola. Je ne m'attendais pas à te voir ici..."

Il ne put s'empêcher de la toiser, la couvrant d'un regard quoiqu'un peu étonné. Il est vrai qu'elle avait bien changée, et cette robe lui allait à ravir, tout comme les rubans dans sa chevelure... Cela le troublait, et c'était assez étrange comme cela pour l'embarrasser.

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Lun 3 Aoû - 19:15
Il n'avait pas le droit de se défiler, il n'en avait vraiment pas le droit.
Je tournais en rond depuis ce qui me paraissait être des heures. Il était en retard, comment avait-il osé être en retard? Après tout, cela ne m'était guère étonnant, mais j'avais espéré qu'il allait faire un effort pour mes enfants. Je pouvais passer au dessus du fait qu'il soit en retard pour sa soeur, mais pas pour mes enfants.

Shona, bien qu'elle soit la plus vieille de mes enfants, piétinait sur place autant que les autres. Je lui avais promis qu'elle aurait le temps de faire ce dont elle avait envie, mais si mon frère continuait de les mettre en retard... Autant que Shona m'aide tout de suite à mettre les enfants au lit. On était loin d'être à l'heure du coucher, mais j'avais le pressentiment qu'il allait se ramener à la nuit tombée à cette allure là.

Sam n'avait pas pu se libérer, je ne lui en voulait pas parce que je savais qu'il faisait toujours son possible pour être présent... pas comme mon frère. « SAAAAM ! T'as vu Clyde? » Avais-je finalement crié par la fenêtre, appelant mon mari pour définir la position de mon frère. Sam m'a alors désigné la grange de la tête, une brindille entre les dents.
J'ai demandé aux enfants de rester dans la maison afin que j'aille prestement chercher leur oncle. Ma voix calme cachait en vérité une femme dès plus remontée. Je suis partie à pas rapides vers la grange, j'ai entrouvert la grande porte, laissant la lumière s'engouffrait à l'intérieur, illuminant de plein fouet un frère roulait dans la paille.

Je lui ai lancé un coup de pied dans le tibia, attendant qu'il daigne me regarder, moi debout, les mains sur les hanches et les sourcils froncés. « Tu m'avait dit qu'on serait à l'heure Clyde... T'avais omis le fait qu'il fallait te réveiller pour que tu soit dans les temps ! T'as encore sifflé toute la bouteille de Whisky? Sam tient visiblement mieux l'alcool que toi, pourtant en tant qu'écossais, tu devrait savoir tenir la route ! » Soupirant rapidement, je me suis détourner de lui pour avancer vers la sortie, avant de lui jeter un dernier regard. « Allez, bouge toi le cul ! A moins que tu préfères que je te jettes un seau d'eau? » J'ai cogné la porte de la main pour lui déclencher un sursaut : « Les gamins t'attendent. » Et sur ces mots, je suis sortie de la grange, en vérité nous n'étions pas si en retard que ça, mais j'aimai à lui faire croire.
Les enfants étaient prêt depuis des lustres parce que je fonctionnais ainsi pour pallier à tous les imprévus et j'avais visiblement bien fait.

A mon retour dans la maison, les enfants s'occupaient en lisant ou en dessinant, dans le calme et le sourire. J'étais cependant toujours irrité que Clyde ne se soit pas levé aux aurores pour une fois, afin de nous permettre de partir dans les temps convenus.

« La bassine est prête dans ma chambre, dépêche toi d'aller te donner une apparence présentable et on s'en va. » Ai-je finalement dit à Clyde quand celui-ci avait à peine franchi la porte d'entrée.

Le temps qu'il se prépare, j'avais ordonné aux enfants de se mettre dans la carriole pour attendre leur oncle. De mon côté, j'ai attendu Clyde à l'intérieur de la maison pour finalement lui dire plus calmement : « Ai au moins l'air d'être content de t'y rendre, pour les enfants... Ils se faisaient une joie d'y aller avec toi. » Je lui ai fait un faible sourire, avant de lui laisser un léger baiser sur la joue et de lui presser légèrement le bras.

J'ai filé jusqu'à la carriole, prenant la place du passager pour lui laisser les rennes. Je l'avais forcé à se rendre à la foire, c'est vrai. J'aurai pu me rendre seule à la foire aussi, c'est vrai. Cependant, je n'aurai pas été capable de gérer les quatre enfants, cela aurait été ingérable. Alors Clyde avait été tout désigné quand Sam m'avait fait faux bond... Mais je saurai me faire pardonner du traitement que je lui avais infligé, de plus, il savait que je lui mettais la pression parce que je voulais que les enfants passent une bonne journée.

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Lun 3 Aoû - 21:03
Le jeune homme lui parla de la matière utilisée pour la conception de l'objet, la native lui répondant silencieusement par un sourire émerveillé, ne quittant des yeux le petit cheval. Philippa observa le jeune homme qui prit la statuette entre ses mains délicates. Charmée par la beauté de l'objet, la nostalgie lui piqua l'esprit, et embua ses yeux noirs, comme si c'était la première fois que quelque chose la touchait profondément. Cet instant de mélancolie disparut lorsqu'un homme d'âge mûr fit son apparition derrière @Friedrich Rosenbach. Gênée de ne pouvoir répondre correctement à son phrasé, elle fut sauvée de justesse par son époux qui vint passer sa main libre en bas du dos de Philippa, qui baissa les yeux immédiatement.

Bien le bonjour monsieur Rosenbach, il aura fallu que l'on se croise à la foire pour que j'ai l'occasion de vous présenter mon épouse... Philippa.

Elle observa les trois hommes devant elle, l'air ailleurs. Elle ressentit alors un regard lourd posé sur elle, et c'est instinctivement qu'elle se retourna vivement. C'est là qu'elle l'aperçut. Se défaisant de l'étreinte de son mari, elle décida de le rejoindre, lui, l'homme à la peau rouge, qui lui rappelait ses terres et ses proches massacrés. Un morceau de son histoire qu'elle ne peut oublier et qui, chaque jour, lui ai rappelé dès lors qu'elle observe son mari.

C'est l'air désabusé que monsieur Ibanez observa sa femme quitter leur conversation.

Excusez la, elle est un peu... Différente... Elle garde malgré les années, une attitude de sauvageonne, que je tente tant bien que mal de faire disparaître... Je vais vous prendre ce petit cheval.

Loin des discussions ennuyeuses, Philippa s'approcha de @Makoyepuk Blackfoot. La tête légèrement basculée sur le côté, elle tenait sa main fermée au niveau de son visage. Index levé vers le ciel, elle se mit à faire zigzaguer sa main vers la gauche (Vivant ?). Quelle question idiote venait-elle de poser... Bien sûr qu'il était vivant puisqu'il se tenait là, devant elle. Philippa décida de lui attraper le bras pour l'emmener loin de l'homme à laquelle elle était censée être dévouée. Loin de tout cela, ils pourraient parler. Du moins elle l'espérait.
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Clyde King
Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
Silverstone's annual fair | sujet commun (event I) - Page 2 992e1b28aeabc748c0bb49537f71ac0b5102de06
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Mar 4 Aoû - 13:41
Clyde avait été réquisitionné par sa sœur pour l’accompagner, et elle et ses enfants, à la foire. Évidemment, si on avait demandé ce genre de faveur à Clyde, c’est parce que son beau-frère, Sam Fraser, n’était pas disponible. Le brun n’avait pas eu trop de mal à négocier avec les O’Reilly pour pouvoir s’absenter quelques jours, d’autres membres de la bande se rendant également à la foire pour diverses raisons. Cependant, il avait en échange été de garde toute la nuit, et avait pu s’éclipser seulement à l’aube, atterrissant au lever du soleil dans la grange de sa sœur ; bien décidé à être à l’heure, mais ayant besoin de quelques heures de sommeil afin d’être fin prêt à conduire et à surveiller ses neveux et sa nièce. Il avait eu du mal à trouver les bras de Morphée, nerveux de peut-être croiser Alice après la mésaventure du kidnapping foireux de Sean O’Reilly. Pire encore, l’idée de croiser son époux et leur fils l’avait longuement torturé. C’était pour toutes ces raisons qu’il avait terminé cul-sec sa flasque de whisky, s’endormant enfin dans la paille à l’heure où le coq se mit à chanter, oubliant ses démons.

Il fut réveillé, il ne saurait dire combien de temps plus tard, par Lisandra. Elle était visiblement furieuse, le coup de pied qu’elle lui asséna dans le tibia en étant la preuve. Clyde grommela quelques mots en écossais tout en écoutant ses protestations : « Tha e math, stad, èiridh mi ! » C’est bon, arrête, je me lève ! Il avait bien compris qu’il était encore une fois une source de déception aux yeux de sa sœur. Se levant difficilement, il suivit la cadette jusque dans la maison, encore embrumé par l’alcool de la veille, mais un peu plus reposé également. En passant la porte, il observa les enfants de sa sœur tous prêts, beaux comme des anges dans leurs habits de dimanche. Se faisant une toilette rapide, passant un peigne sous l’eau puis dans ses cheveux et mâchant quelques feuilles de menthe pour son haleine, il les rejoignit quelques minutes plus tard pour le grand départ.

Le chemin vers Silverstone depuis Imogen était assez long, deux jours de voyage. Malgré les protestations de Lili dans la grange, ils s’étaient mis en route assez tôt. La famille King-Fraser passa une nuit courte dans une auberge de fortune sur le chemin, et ils arrivèrent à Silverstone à l’heure pour l’ouverture de la foire, en fin de matinée.

Clyde laissa la charrette devant un hôtel, payant grassement le propriétaire pour que le palefrenier s’occupe correctement des chevaux, et s’en alla avec sa sœur, un des jumeaux sur les épaules, l’autre dans ses bras, en direction de la foire. « Tu vois Lili… », dit-il en passant les grandes portes de l’événement : « Pile à l’heure ! ». S’adressant aux petits gars accrochés à lui, il ajouta : « Et vous les p’tits bonhommes, maintenant qu'on est enfin là… vous v’lez faire quoi ? ».

Clyde King
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Mar 4 Aoû - 15:48
Le jeune homme regarde la réaction de la jeune femme (@Philippa Ibanez) avec attention alors qu’un raclement de gorge lui fait lever les yeux par-dessus son épaule. Freddy aperçoit aussitôt son père, @Henry Rosenbach. Ce dernier complimente son travail et le jeune artiste baisse les yeux humblement, un sourire fier s’accrochant néanmoins à ses lèvres, puis il se redresse pour être à la hauteur du patriarche Rosenbach. « Je vous remercie, papa. », dit-il en utilisant l’allemand pour s’adresser à celui-ci.

C’est alors que son regard est attiré par une scène en soit banale : un couple est bousculé par un jeune homme (@Isaac Lowell) et celui-ci se fait attraper par un autre homme avant d’être rapidement relâché. Brève distraction alors que monsieur Ibanez présente son épouse à son père. Friedrich remarque bien le malaise de l’épouse et il la suit du regard alors qu’elle rejoint un autre natif (@Makoyepuk Blackfoot). Son esprit vagabonde un instant en imaginant la toile qu’il pourrait peindre avec ces deux modèles issus d’un monde méconnu et sauvage, mais monsieur Ibanez parle à nouveau et conclu ses reproches à peine dissimulés au sujet de son épouse par le désir de prendre la sculpture de cheval. « Je suis ravi que mon travail vous plaise, monsieur. ». Avec un petit sourire, Freddy tend les mains vers l’homme pour lui donner l’objet. « C’est un cadeau. Pour votre épouse. ».

Les mains libérées, Friedrich s’excuse auprès des deux hommes et retourne vers son banc d’artiste. C’est alors que son regard se pose sur le jeune homme brièvement observé plus tôt (@Isaac Lowell). Légèrement en retrait du stand, comme s’il ne voulait pas déranger, l’inconnu contemple l’une des toiles du jeune Rosenbach. Un autoportrait dont il est particulièrement fier. L’une des toiles préférées de sa mère. Freddy fait quelques pas vers lui. Discrètement pour ne pas perturber sa concentration. Il en profite pour détailler les traits de son visage. Ses lignes sont pures. Délicates. Il remarque ses cils. De longs cils foncés qui encadrent son regard. Dans sa poitrine, Friedrich sent son cœur battre. Plus fort. Plus rapidement. Il est magnifique.

« Il semble si concentré à peindre ce vase… Comme si ce seul objet était d’une importance capitale alors qu’autour de lui, les fleurs meurent dans tous les autres. Prioriser le paraitre extérieur, plutôt que l’être… ». Freddy fixe la réaction du jeune homme et ajoute aussitôt : « … Ou alors, il ne s’agit là qu’un choix artistique du peintre qui s’amuse à entendre tout ce que les analystes d’art peuvent trouver à en dire… ». Un sourire étire ses lèvres et il tend la main vers l’inconnu : « Friedrich Rosenbach. ».

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Makoyepuk Blackfoot
Makoyepuk Blackfoot
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DC : Kilian O'Reilly - Ichabod Walsh - Amelia Burke - Benicio De La Fuente
Silverstone's annual fair | sujet commun (event I) - Page 2 XIN4
Age : 38 ans
Statut : Veuf, père d'une fille qu'on lui a volé, monsieur est un vagabond
Job : Chasseur de prime
Habitation : Officiellement, Imogen, officieusement, un peu partout
Mar 4 Aoû - 23:24
Avant même d’avoir pu la rejoindre, il s’arrête net, comme décontenancé. De ses yeux perçant, elle l’a repéré dans la foule, et à présent, c’est elle qui s’avance avec rapidité vers lui. L’espace d’un instant, il craint les représailles, ne connaissant que trop bien le mal que son peuple et le sien ont pu se faire. Et pourtant, il l’attend, la laisse approcher, trop curieux de connaître les raisons de sa présence en ces lieux et le nom de cet Homme qui la parade en ville (il s’en souvient, à l’époque où l’US army n’avait pas encore teinté de rouge les plaines, un autre se tenait à ses côtés).

Bientôt, il aperçoit son visage en détail, si familier, et pourtant changé. Infimes modifications sur la toile de sa peau, ce ne sont pas les années qui pèsent sur ses traits, mais quelque chose de plus insidieux, un mal qu'il ne saurait nommer. Il la regarde avec curiosité et crainte, les sourcils froncés, ses traits peignant le portrait de son incrédulité. Elle, la fille d’un grand homme, a aujourd’hui des airs d’anglaise, les cheveux noués, la taille corsetée, enfermée dans une silhouette qu'il ne reconnait pas.
Aurait-elle été volée à ses terres ? La chose était et est toujours , hélas, aussi tragique que courante. Cette idée écharpe  le cœur de Makoyupuk, voyant en leurs destins une terrible ressemblance : la mort de leur peuple et de leurs coutumes.

Mais avant qu'il ne puisse l'interroger, la main de Taïma trace quelques dessins dans les airs, un seul mot que les exilés partagent et comprennent l'instant d'une seconde, dans un silence mortifiant : “vivant ?”. La question n’est pas si bête, car en y songeant, le chasseur de prime se sent comme un fantôme. Mémoire marchante et parlante de tribus déchues, ils sont devenus des esprits vagabonds, apatrides blessés dans leur honneur.

Il n’a pas le temps de répondre, et cela lui convient. Comme le vent, elle l’emmène au loin, s’éloignant des regards curieux (peut-être un plus que les autres). Leurs pas les mènent à l’ombre d’une bâtisse, pas tout à fait à l’écart du bruit et de la foule, mais déjà à l’abris, là où le danger ne peut pas tout à faire les atteindre.
Il se redresse, fait quelques pas en arrière, tâchant de voir le tableau complet d’une terrifiante transformation. Ses yeux la dessine, de haut en bas, le regard toujours emprunt de stupeur.  — Que t’est-il arrivé ? “ Alors que ses mots articule une langue, ses mains en parle une autre, ne sachant trop quelle culture trahir dans leur conversation. — Pourquoi n’es-tu pas avec les tiens ?
Makoyepuk Blackfoot
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Consuelo Ricci
Consuelo Ricci
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Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
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Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 4 Aoû - 23:58
Isaac était bien trop concentré dans sa contemplation pour le voir arriver près de lui.

Il sursauta légèrement en entendant qu’on lui parlait, sans réussir à détacher ses yeux de la toile. Oui, les fleurs mortes… il ne les avaient même pas remarquées à vrai dire, bien trop absorbé par les traits divins du jeune homme sur le tableau. Tel le personnage dépeint, il s’était concentré sur une seule chose, oubliant tout le reste… un léger sourire vint illuminer le visage d’Isaac lorsque cette pensée traversa son esprit. Il n’était pas trop éduqué et avait terminé l’école trop tôt, alors se permettre de juger les œuvres d’art et leur sens… il n’en avait pas la prétention. Pourtant, il ne pouvait nier que les arts – la musique, la sculpture, la peinture, et celle-ci en particulier - éveillaient en lui des sentiments qu’il n’émouvrait pas autrement. C’était certainement parce que ces artistes arrivaient à représenter le monde d’une façon qu’il ne pouvait pas contempler autrement.

Lorsque la voix proposa que cet ornement était peut-être simplement le fruit d’un choix artistique sans arrière-pensées philosophiques, le brun se mit à rire et se tourna vers cette dernière. « Friedrich Rosenbach. », entendit-il au même moment. Isaac fut alors pris de court… Rosenbach, comme la famille du Maire ? Il était déjà en train de serrer sa main lorsqu’il comprit qu’il avait affaire à l’un des fils de la famille rivale des Hennessy… mais ne la lâcha pas, oubliant même de se présenter en découvrant le visage de son interlocuteur.

Sa surprise fut telle qu’il voulut reculer d’un pas. Fronçant légèrement ses sourcils pour toute réaction, son regard alterna ensuite les allers et retours entre le jeune homme qui se tenait devant lui et celui du tableau. Son cerveau avait du mal à réaliser et à accepter ce qu’il voyait. Si le modèle peint était un très bel homme, sa version de chair et d’os était on ne peut plus magnifique. A tel point qu’Isaac dut cligner des yeux plusieurs fois pour se ressaisir et chasser les pensées indécentes qui déferlaient soudainement dans son esprit.

Lâchant la main du jeune homme qu’il tenait toujours comme un imbécile, Isaac fut pris d’une gêne soudaine et tout ce qui lui passa par l’esprit pour la dissiper fut de demander – alors qu’il connaissait déjà la réponse - : « C’est… vous ? J’veux dire, sur le tableau. » Discrètement, il serra le poing puis écarta les doigts de sa main qui avait touché celle du jeune homme, pour faire fuir la sensation de sa paume contre la sienne. En d’autres circonstances, serrer la main d’un inconnu était un geste d’une banalité plate… mais habituellement, Isaac avait rarement des frissons en faisant ce genre de chose. « C’est magnifique », s’empressa-t-il d’ajouter en jetant à nouveau un œil à la toile. Sans s’en rendre compte, il était en train de se recoiffer, retirant sa caquette en tweed pour venir ébouriffer ses cheveux sombres avant de la replacer un peu mieux, un peu plus droit au dessus de ses yeux.
Consuelo Ricci
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Louisa Rosenbach
Louisa Rosenbach
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Silverstone's annual fair | sujet commun (event I) - Page 2 8eee0a931103aa5c2253a7ed75954d1d47e1d01f
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Mer 5 Aoû - 18:56
Il commençait à se montrer fatiguant (@Charles Beaver) et c’était pour cette raison qu’elle espérait qu’il allait la prendre au mot et aller chercher des rafraichissements. Elle fut assez surprise qu’il accepte si facilement, mais doutait au fond qu’il le fasse vraiment. « Parfait, j’attends avec impatience vos nouvelles alors tâchez de ne pas trop trainer ! » Elle le regarda s’éloigner, malgré elle jalouse de cette liberté qu’il avait aujourd’hui.

Quelques jeunes filles se présentèrent à son stand pour s’inscrire et Louisa nota automatiquement leur participation. Elle se rendit compte que sa colère commençait à s’estomper et se trouvait remplacée par un ennui profond. On ne pouvait pas dire qu’il y avait foule, la plupart des gens préférant les stands de jeux ou de nourriture après la longue messe à laquelle ils avaient assisté. Elle regarda autour d’elle, tâchant au moins de trouver quelque chose de distrayant à observer. Tiens, n’était-ce pas son père (@Henry Rosenbach) qui s’approchait du stand de Freddy (@Friedrich Rosenbach) ? Elle avait pourtant cru qu’il ne serait pas présent aujourd’hui. Elle aperçut également une jeune femme qu’elle connaissait fascinée par les oeuvres de son frère (@Philippa Ibanez). Elle détourna le regard quelques instants et aperçut de nouveau Charles, qui loin d’être allé chercher les boissons promises était en train de converser avec Viola Scott (@Viola Scott). Louisa leva automatiquement les yeux au ciel. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait vu Miss Scott et elle était surprise que celle-ci ne soit pas déjà venue à son stand pour la narguer. A son plus grand mécontentement, la jeune Rosenbach était forcée de reconnaitre qu’elle était particulièrement jolie et aurait eu réellement ses chances de remporter le concours.

Elle regarda autour d’elle et ne vit plus sa mère parmi les personnes présentes. Celle-ci devait probablement être occupée à régler tel ou tel détail de l’organisation. Lassée de tout ce cirque, elle plaça la feuille d’inscription ainsi qu’un crayon en évidence sur le stand et quitta discrètement sa position. Après tout, tout le monde savait remplir une simple feuille non ? Elle se dirigea jusqu’au stand des rafraichissements, qui à sa grande surprise était vide. Visiblement elle n’était pas la seule à manquer à son devoir. Elle trouva une bouteille de ce qui semblait être du vin, déroba deux verres et repartit sagement s’installer à sa place. Charles ne le méritait probablement pas, mais elle se sentait d’humeur magnanime. Elle dissimula ses victuaille derrière son stand, à l’abris des regards et se versa un premier verre.

Louisa Rosenbach
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Mer 5 Aoû - 21:27




Silverstone's annual fair


Les prunelles cristallines de la demoiselle détaillaient les lieux, passant de stand en stand, puis de visage en visage. Son regard s’arrêta sur une silhouette blonde, occupée à tenir un stand. Elle reconnut @Louisa Rosenbach. La femme ne portait pas particulièrement Louisa dans son cœur. Elle avait l'impression qu'en naissant parmi les Rosenbach, la blonde avait accédé à tout ce dont elle rêvait sans le moindre effort et cela avait causé une certaine amertume entre les deux femmes à marier. La brune fronça tout de même les sourcils, se retenant de jubiler. Il était inattendu de voir la fille du maire derrière le stand et non parmi les inscrites au concours de beauté. Viola songea qu’elle se devrait de se présenter auprès de la mère de la jeune femme, @Mila Rosenbach, si elle avait la chance de la croiser au cours de la foire. La matriarche était une femme influente au sein de Silverstone et entrer dans ses bonnes grâces ne pourrait être que bénéfique pour l’assistante herboriste en quête de fiançailles. L’épouse du maire était très certainement une femme très demandée et il était peu probable que la jeune Scott ait une chance de l’aborder. Néanmoins, elle se promit d’essayer si l’occasion se présentait.

La jeune femme abandonna ses observations alors qu’un individu bien familier s’approchait d’elle, @Charles Beaver. Elle déglutit discrètement, se rappelant de l’état de colère de son ami la dernière fois qu’il était venu chez elle. Le blond était venu lui faire des reproches quant à la manière dont elle traitait Alice, sa sœur aînée. Bien qu’elle comprenne la position du benjamin Beaver, l’assistante herboriste peinait encore à accepter le comportement et l’indélicatesse qu’il avait eu à son égard. Enfin, il semblait plus calme aujourd’hui, puisque c’était lui-même qui venait à sa rencontre et entamait la conversation. Viola sourit poliment à son interlocuteur. Elle se montrerait courtoise. Malgré leur dernier échange houleux, elle peinait à ne pas considérer Charles comme un ami. C’était tout ce qu’il avait toujours été pour elle et elle ne pouvait l’imaginer changer de statut. La brune répondit avec un certain engouement, ne cachant pas sa joie de ne plus errer seule dans les allées puisqu’elle avait perdu sa mère de vue depuis bien longtemps. « Bonjour Charles. Je pourrais en dire autant. La foire annuelle n’a rien à voir avec tes loisirs habituels. »


By Hell.
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Jeu 6 Aoû - 0:00




Silverstone's annual fair


Le nombre d’habitants à Silverstone va tripler ces prochains jours. La foire annuelle est aussi l’évènement où une grande partie des affaires se négocient pour la seconde partie de l’année. Alice est venue pour accompagner son époux, @Samuel Scott mais, aussi pour les différents stands. Samuel Jr. est encore trop jeune pour ce genre d’évènements. Il est resté chez ses grands-parents. L’année prochaine, peut-être. « Pourrais-je en avoir un ? Ils sont superbes ! » Le couple passe devant un magnifique stand mettant en valeur des chapeaux de toute sorte. Le point faible d’Alice. Son époux continue sa marche en lui promettant de revenir plus tard. La jolie blonde est une véritable enfant quand il s’agit d’accessoire. Si elle a déjà fait une légère crise car elle n’obtenait pas ce qu’elle désirait ? Disons que la jeune Scott connait les mimiques pour faire craquer son cher époux. Le couple vagabonde dans les allées avant les rendez-vous du chef de famille. La jeune femme a déjà hâte qu’il finalise ses responsabilités afin de profiter pleinement des jeux et autres divertissements. Alice aperçoit @Charles Beaver en pleine discussion avec @Viola Scott. Elle ne peut qu’énoncer cet étrange rassemblement à Samuel. « La foire réserve quelques surprises. » Dit-elle, surprise de les voir ensemble. Ces deux-là ne semblent pas s’apprécier depuis un long moment alors que les Beaver et les Scott sont liés d’amitié depuis des dizaines d’années.


By Hell.
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Jeu 6 Aoû - 16:36
Il le regarde la rejoindre. Son cœur se soulève. Il détourne le regard. Il ne peut pas. Il ne peut pas les voir. Ensemble. C’est douloureux. Elle est la seule raison de sa présence. Cette foire. Tous ces gens heureux. C’est trop pour lui. Il n’espère qu’une chose : faire son travail. Que la montgolfière prenne feu. Qu’un ivrogne se noie dans l’alcool. Qu’une gourmande s’étouffe en mangeant. Il souhaite un malheur.

Sa voix. Sa douce voix. Il l’entend. Elle trahit son malaise. Il regarde dans sa direction. Il le voit partir. Il l’a contrarié. Jamais il n’aurait fait une chose pareille. Il faut être un imbécile pour contrarier une telle femme. Il l’est. Sans aucun doute. Cette pensée le rend presque joyeux. Seule à nouveau.

Il fait quelques pas. S’arrête. Il n’y arrive pas. Depuis des décennies. Il n’est pas capable de l’aborder. Sa Mila. Sa merveilleuse Mila. Elle est pourtant si près. Il parvient à sentir l’odeur de son parfum. Il l’imagine sur sa peau. Ses yeux se ferment. Sa peau. Soyeuse. Qu’il baiserait. Encore. Et encore. Ce parfum qui imprégnerait ses vêtements sombres. Sa peau marquée par la vieillesse.

Il ouvre les yeux. Il manque de courage. Triste, il pivote sur lui-même. Marche dans la direction d’un stand que tient l’un de ses enfants. Le fils Rosenbach. Le plus jeune. Il a ce petit quelque chose. Qui lui rappelle sa jeunesse. Ses désirs. Trop de couleurs. Ses toiles lui piquent les yeux. Lui qui n’aime que le noir. Que l’absence de couleur. Son visage exprime le dégoût.

Soudain, ses yeux se posent sur l’une des toiles présentées à son stand. Les muscles de son visage se tendent. Il ouvre la bouche. Surprit. C’est elle. Mila. C’est un portrait de Mila. Tout au fond de sa poitrine, son cœur s’éveille. Il marche d’un pas rapide. Il court presque. Le jeune homme est occupé avec un autre. Il s’en fiche.

« Je veux acheter. Ce tableau. Immédiatement! », dit-il d’une voix précipitée. S’emportant presque avec colère.

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Dim 16 Aoû - 1:16
Mon fils semble prendre le compliment avec fierté, m’offrant un sourire en coin bienveillant. Je tends la main à Monsieur Ibanez lorsqu’il me présente son épouse. " Je suis enchanté de faire enfin la connaissance de votre aimée, mon cher. " Mais celle-ci semblait porter son intérêt ailleurs qu’à la bienséance de notre culture. Ceci dit, mon regard capte une altercation entre un rustre et un gamin. Fichtre… Que de violence pour si peu… Ibanez s’excuse pour le comportement de son épouse et aussitôt je rétorque un " Allons, avec une telle foire il est normal de ne plus savoir où donner de la tête. Elle est tout excusée. " dis-je, observant le natif s’approcher de Philippa et inversement.

Je me tourne vers mon fils, mais celui-ci c’était déjà éloigné. D’un ricanement, je reprends à l’intention de Monsieur Ibanez " Excusez mon cadet, il semblerait qu’il n’ait pas l’excuse de provenir d’une autre peuplade pour fuir notre échange. Je vous souhaites une agréable journée… " saluais-je mon interlocuteur avant d’attraper mon poignet dans mon dos, occupant mes mains de la sorte et paradant dans la foire. Ai-je négligé à ce point mon hygiène pour faire fuir la native et ma propre descendance ?

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Dim 16 Aoû - 1:17
Le gentleman ( @Edwin Watson ) me tend la main. Je l’avise un instant, pesant le pour et le contre avant de la saisir mais lâchant tout de même un " Soyez pas trop enchanté, part’naire. Ce coin du pays réserve de mauvaise surprise. " Mes yeux se portent aussitôt sur @Helen Doyle. Elle me tend sa main. Vraiment ? Seulement ça ? Je l’attrape de la mienne et vient dépose un baiser sur le dos de celle-ci. " Vous m’avez manqué… " dis-je dans un souffle qui se dépose contre le revers de sa main. Je me redresse et me recule d’un pas, ne voulant pas imposer ma présence.

J’indique la direction dans laquelle l’enfant s’est évaporé. " Devriez verifier qu’il ne vous manque rien… " Il a une bonne longueur d’avance. Il devrait s’en tirer. Et j’ai surtout la crainte qu’il ait dérobé d’autres objets à ma Helen. Je secoue un peu la tête et détourne le regard. " Je ne veux point vous importuner. Vous aviez l’air occupé. Miss Doyle, m’sieur Watson… Vous formez un bien beau couple. " J’hoche la tête et m’éloigne n’attend aucune réponse pour commencer à m’éloigner, le cœur se resserrant.


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Dim 16 Aoû - 12:41

( silverstone annual fair. )
Elle n’avait pas voulu participer à l’escorte du convoi des filles de joie. Elle n’avait pas voulu revoir Anne. Pas voulu revoir ses anciennes camarades. Elle vivait bien différemment dorénavant. Et même si elle avait toujours été bien traitée au Golden Cat, cette vie n’était plus la sienne. Elle était devenue une femme forte et indépendante, maîtresse de tous ses choix. Et ça devrait le rester.

Elle talonne sa jument pour entamer la descente de la montagne. Elle se met en arrière, les rênes longues. Mensa sait ce qu’elle doit faire. Elle a le pied sûr et n’a presque peur de rien. En fait, Jean pourrait fermer les yeux et se laisser balloter jusqu’en bas. Mais le danger n’est jamais loin dans ces bois. Animaux sauvages ou hommes armés. Oui donc… animaux sauvages en soit. Il valait donc mieux rester sur ses gardes.

A la base elle ne devait pas y aller à cette fête annuelle. C’est d’ailleurs l’année passée, à la foire aux bétails qu’elle avait acheté sa quarter-horse. Mais elle n’avait pas participé au dimanche festif. La seule chose qui l’avait décidé cette année, c’était Logan. Il lui avait forcé un peu la main, lui annonçant qu’elle pourrait s’amuser. Elle lui avait fermement dit non. Et puis au final… elle était là, sur Mensa, descendant de sa montagne et abandonnant sa solitude.

La musique bat son plein lorsqu’elle arrive. Les cris résonnent de tous les côtés, les stands sont surpeuplés. Elle regretterait presque déjà… Elle balaye la foule du regard, à la recherche d’un chapeau qu’elle connaît si bien mais il y a trop de monde. Tant pis. Elle met pied à terre et va attacher la jolie bai un peu plus loin. De sa main droite elle remet en place sa natte en épis sur son épaule, enfonce son chapeau sur son front et commence à se frayer un chemin parmi les gens. Elle ne laisse pas les badauds indifférents avec sa tenue d’homme. Qui était donc elle pour oser ainsi remettre en question les normes de la société ? Ils seraient choqués de savoir qu’en plus de son physique insolent elle était étrangère.

Enfin elle aperçoit Logan Rogers. Mais ça ne dure que quelques secondes, un coup porté à son visage lui fait fermer les yeux et un grognement sourd vient s’échapper de sa gorge. Pourquoi était-elle venue encore ? Logan allait vraiment le lui payer cher. Lorsqu’elle rouvre les yeux, prête à agresser son attaquant, main sur son arme cachée sous ses vêtements, elle a la surprise de se retrouver nez à nez avec une rousse. Une jeune rousse. Moins de 21 ans, boule de jeu en main, prête à canarder les bonhommes rouges en mouvement. C’est M. Elizabeth Little. Evidemment qu’elle la connait. La fille d’Anne de ce qui s’en dit. Ou pas. Qui sait ? Les petites mains à tout faire du Golden Cat. De celles qui sont pures et intouchées. De celles qui permettent à l’affaire de tourner pendant que les autres écartent les cuisses pour faire rentrer l’argent.

« Bah alors Eli, c’est comme ça que l’on salue sa vieille amie ? »

Elle l’avait toujours bien considéré cette petite. Après tout elle aurait presque pu être sa fille. Elle lui offre un sourire en venant se masser la pommette qu’elle vient de frapper avec son poing. Ça faisait quand même un mal de chien.

« Tu devrais placer ton bras comme ça, un peu moins haut, ça évite aussi de taper les gens derrière toi et ensuite vise un peu avant que le bonhomme arrive, comme ça, ça lui laisse le temps de se déplacer là où tu vises. Tu comprends ? »

De son autre main elle a bien placé son bras et elle attend maintenant qu’elle tire, un sourire encourageant sur les lèvres.


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Dim 16 Aoû - 21:33
L’inconnu (@Isaac Lowell ) serra la main de Freddy en retour, mais ne la lâcha qu’après un long moment pendant lequel il parut surpris de découvrir que le peintre et le modèle était la même personne. De son côté, le jeune homme sentit la chaleur de la paume de l’inconnu se transférer à la sienne, remonter le long de son bras, atteindre sa poitrine et à cet endroit exploser en un coup de foudre violent qui percuta Friedrich.

Ce n’était pas la première que l’artiste sentait des sentiments pour d’autres hommes s’éveiller en lui, mais c’était néanmoins la première fois qu’ils survenaient si brusquement. Il ne connaissait pas même son prénom, mais savait jusqu’au plus profond de lui que ce regard le hanterait jusqu’à son dernier souffle.

Lorsque l’inconnu parla, Freddy se ressaisit et répondit : « Vous avez bon œil. Il s’agit bien de moi. C’est un autoportrait que j’ai réalisé il y a déjà un moment. ». Le jeune homme regarda le brun se recoiffer et eut envie de lui répondre que c’était lui qui était magnifique, mais ravala ses mots. Il ne pouvait tenter de séduire ouvertement cet inconnu. « Je… Je vous remercie. C’est également l’une des toiles préférées de ma mère… Si… ». Freddy avala sa salive : « … Si vous le souhaitez, je peux réaliser votre portrait au dessin. ». Il accompagna ses mots d’un bref geste de la main pour montrer son chevalet à l’inconnu. « C’est gratuit. », ajouta-t-il aussitôt.

Soudain, la voix du voisin des Rosenbach, monsieur Kane, s’éleva. Il souhaitait acheter un tableau et semblait impatient de le faire. Friedrich, qui désirait se débarrasser rapidement de ce lugubre personnage et détourna à contrecœur de l’inconnu et avança vers Elijah. Il salua poliment le croque-mort de Silverstone et tourna les yeux vers le portrait que souhaitait acheter celui-ci : le portrait de @Mila Rosenbach.

La transaction fut rapidement conclue et alors que le croque-mort s’éloignait avec son achat comme s’il s’agissait d’un trésor inestimable, ce qui fit frissonner le dernier-né Rosenbach, celui-ci pivota rapidement sur lui-même pour regarder dans la direction de l’inconnu. Pitié. Faites qu’il soit toujours là.

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Consuelo Ricci
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Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
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Lun 17 Aoû - 1:00
Isaac avait l’impression de s’être pris une claque, la douleur en moins.

Il écoutait le jeune homme (@Friedrich Rosenbach) lui parler, confirmer ses affirmations, et même mentionner sa mère. Le hors-la-loi songea alors à la sienne, et se dit qu’elle aurait aimé cette foire, tout comme les peintures du jeune artiste. « Elle doit être fière de vous », se contenta-t-il de répondre, pensant sincèrement qu’un tel talent devait faire la joie de tout parent.

Friedrich lui proposa alors de le dessiner, lui. Isaac trouva l’idée grotesque pendant quelques secondes, ne s’étant jamais imaginé être le modèle d’une œuvre qu’elle qu’en soit la nature. Même Logan, qu’il apercevait parfois griffonner dans son fameux journal, n’avait certainement pas eut l’idée de gâcher du papier pour ses traits… communs. Le jeune homme avait croisé assez de miroirs pour savoir qu’il n’était pas « beau », contrairement à son interlocuteur – sans non plus être laid. Il était assez gêné à l’idée que ce jeune homme n’observe et ne détaille tous ses défauts, ses cicatrices et ses taches de rousseur, pour en plus les reproduire sur papier où tout serait à jamais figé… pourtant, il ne souhaitait pas non plus dire non. Il n’aurait pas vraiment su expliquer ce qui lui donnait envie d’en savoir plus sur le brun, mais quelque chose chez lui suscitait fortement son intérêt, et tout prétexte pour continuer la conversation lui semblait bon.

Avant qu’Isaac n’eut le temps de répondre, un individu (@Elijah Kane) en tenue sombre et à l’air pressé, s’approcha du Rosenbach et demanda à acheter une toile. Il semblait presque en colère, et si Isaac trouva ça étrange dans un premier temps, son instinct de cleptomane lui rappela que les gens distraits étaient les plus faciles à voler. Il pouvait aisément faire les poches de ce drôle d’individu pendant que ce dernier était occupé avec Friedrich à payer le tableau de son choix… après tout, n’était-ce pas pour ça qu’ils étaient à la foire ? Pour amasser un maximum d’argent le plus facilement possible ?

Il fallu quelques secondes seulement pour qu’Isaac ne s’approche. Le jeune Rosenbach était de dos en train de décrocher ladite toile, et l’acheteur était trop occupé à compter les billets nécessaires à la transaction pour se préoccuper de ses poches. Faisant mine d’admirer à nouveau l’autoportrait, de plus prés cette fois, Isaac subtilisa à l’homme en noir le contenu de sa poche gauche.
Il venait à nouveau de gagner une montre. Cette dernière était plus grosse, et son mécanisme trottait d’une telle façon qu’Isaac avait l’impression de sentir un pouls dans sa main. Étrange, se dit-il avant de ranger sa nouvelle possession dans le double fond de sa sacoche, faisant mine de chercher des cigarettes. Il ne fumait que très rarement, mais en gardait souvent dans son sac pour le principe d’en avoir sous la main, n’en sacrifiant une que lorsque ses cauchemars étaient trop difficiles à supporter sans un peu d’aide pour se détendre. Entendant que la transaction se terminait, Isaac se décala pour laisser passer l’homme et sa toile, observant du coin de l’œil Friedrich qui semblait le chercher. « Pourquoi pas… ça serait une première en tous cas… de me faire dessiner, je veux dire. », lui dit-il en réponse à leur conversation.

Consuelo Ricci
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Lun 17 Aoû - 10:40
Edwin était plus que ravi de rencontrer un ami de @Helen Doyle et c’est avec cordialité qu’il tendit la main à l’inconnu (@Abel Bowman), que celui-ci serra, non sans lui lancer un avertissement qui n’altéra en rien la bonne humeur du jeune homme. « Je l’ai entendu d…dire, fort heureusement p…pour le moment j’ai eu de la chance ! » Enfin, du moins le croyait-il, n’ayant toujours pas réalisé que la poche de son veston s’était allégée d’un précieux fardeau. Il nota que l’homme ne lui avait pas donné son nom, mais n’insista pas. Il était en réalité fasciné de rencontrer ce qui lui semblait être un véritable cowboy, comme il en avait rêvé lorsqu’il était enfant. Cependant, son attention fut encore davantage attirée par l’attitude de cet homme envers Helen. Il n’était pas naïf, il savait interpréter ce qu’il voyait et recula instinctivement d’un pas. Il était certain qu’il ne manquerait pas de questionner la jeune femme une fois qu’ils seraient seuls, après la foire.

L’homme se tourna ensuite vers lui, lui donnant un conseil qu’il aurait bien fait d’écouter plus attentivement. Mais une fois encore l’Anglais fut distrait et extrêmement surpris par sa conclusion, et ne vérifia que trop partiellement ses affaires. Helen et lui, un couple ? Voilà qui était bien incongru ! Certes, il avait des yeux et la savait très charmante, il l’aimait beaucoup, mais elle était avant tout une soeur pour lui et jamais l’idée ne lui serait venue qu’il puisse en être autrement. Tenant à rectifier l’inconnu, qu’il sentait déçu, il l’interpella de nouveau. « Oh n…non vous n’y êtes pas du t…tout. Nous s…sommes amis, c’est tout. P…par ailleurs je suis un homme m…marié. » Il ne précisa pas que ce mariage était un pur arrangement entre deux êtres qui en avaient vu la nécessité. Cela, c’était son affaire. Il les regarda tout les deux, se demandant s’il ne devait pas s’éclipser et les laisser seuls.
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Sam 22 Aoû - 21:23
Alors que je suis persuadée de la transparence de mes intentions en tendant la main à @Abel Bowman, celui-ci semble presque décontenancé en la prenant avant de la porter à ses lèvres. Un agréable frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les paupières un instant pour profiter égoïstement de ce contact.

Je suis du regard la direction pointée par le doigt d’Abel, mais ce sont les mots qu’il prononce ensuite qui me percutent : @Edwin Watson et moi, un couple? Et parce que je ne réagis immédiatement, mon aimé s’éloigne déjà de nous, interpelé néanmoins par mon ami.

J’avance vers Abel, attrape son bras pour l’empêcher de s’éloigner et le force à nous regarder, Edwin et moi. Je lui offre un sourire avant de regarder mon ami : « Abel est… ». J’hésite un instant à révéler la nature de notre lien. Je pourrais crier mon amour pour cet homme sur tous les toits de la région, mais est-il prêt à exposer notre amour au grand jour? Peut-être préfère-t-il être discret… « … Un bon ami… Très cher à mon cœur… ». Je tourne à nouveau les yeux vers celui qui fait battre mon cœur pour observer sa réaction. J’ignore si mes mots le contrarieront, mais pour moi, parler de mes sentiments pour lui à celui que je considère comme un frère est une véritable libération. Je change néanmoins rapidement de sujet de conversation : « Edwin et moi voulions aller voir la diseuse de bonne aventure… ». Je me mets aussitôt à rougir. Une jeune femme amoureuse. Une diseuse de bonne aventure. Le destin que je souhaiterais être celui révélé par cette femme ne peut qu’être plus limpide.

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Dim 23 Aoû - 0:14
Il remarque à peine le gamin (@Isaac Lowell) qui s’approche. Il ne voit qu’elle. Que son portrait. Il met des billets dans la paume du rejeton Rosenbach. Plusieurs. Peut-être plus que ce que lui demande le jeune homme. Il ne s’en formalise pas. Il la veut. À tous les prix.

Il repart rapidement avec son trésor sous le bras. Sur son chemin, il croise @Henry Rosenbach. Lui offre un regard dédaigneux. Lui sourit tout de même. C’est le portrait de son épouse qu’il possède. Bientôt ce sera leur fille.

Le cœur léger de sa nouvelle acquisition, il met la main dans sa poche. La panique le gagne. Il la cherche. Sa montre. Elle n’est plus dans sa poche. C’est impossible. Il l’a toujours sur lui. Il… Il s’arrête. Pivote sur lui-même. Lui. L’enfant. Il lui a pris sa montre. Il en est persuadé.

Avec une colère folle, il revient rapidement vers le stand de l’artiste. Le regard fou. Sa bouche déformée par la rage. Il hurle : « MA MONTRE! Sale va-nu-pieds! Rends-moi MA MONTRE! ». Il postillonne au visage du gamin. Lâche sa toile. L’attrape par le col de sa veste. « Je vais… JE VAIS… ».

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Dim 23 Aoû - 1:36
Un sourire joyeux étira aussitôt les lèvres du jeune Rosenbach. Il acceptait. L’inconnu au visage d’ange qui faisait à présent battre son cœur acceptait de lui servir de modèle. « Je suis heureux d’être le premier… À vous dessiner… ». Freddy observa longuement le jeune homme avant de lui indiquer le banc sur lequel il pouvait s’assoir. Lui-même se dirigea vers son banc d’artiste, devant son chevalet, mais c’est alors que monsieur Kane revint vers eux. Plus précisément vers le jeune homme inconnu.

Il hurla. S’empara du col de la veste du jeune homme et Freddy retint son souffle. Face à la fureur du croque-mort, il ne savait que faire. Bien qu’étrange et parfois effrayant, c’était la première fois qu’il voyait le voisin des Rosenbach dans un tel état de rage. Bien que ses mots, déformés par les cris de sa voix, ne fussent pas totalement compréhensibles, il semblait accuser le jeune homme de lui avoir dérobé sa montre.

« Monsieur Kane! », cria-t-il en tentant d’attirer son attention. « Lâchez-le immédiatement! Il n’a rien fait! ». Il en était persuadé. Bien que le jeune homme lui ait déjà volé son cœur, il ne pouvait être un voleur.


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Dim 23 Aoû - 11:58

( silverstone annual fair. )
Le cheval avançait avec une certaine lourdeur dans les membres. La vieillesse de l’animal ne lui seyait point. Son ancien propriétaire avait tellement abusé de sa force qu’aujourd’hui il avait du mal à récupérer. Pourtant sa maigreur avait disparue, pour laisser place à un joli ventre rebondi. L’herbe grasse et verte de l’été avait été la bienvenue. Physiquement le cheval allait bien. C’était à l’intérieur. Ses articulations souffraient. Et Esmeralda ne savait pas quoi faire pour l’aider. Elle lui offrait pourtant des plantes médicinales. Et ça l'aidait. Mais pas assez pour effacer les années de souffrance qu'il avait derrière lui. Ils se ressemblaient au moins sur ce point.

La chèvre trottine à leurs côtés. Ses cornes sont devenues magnifiques. Elles appellent à la force et à la beauté. Et elles n'ont pas finies de pousser. Elle est encore jeune Inès. D'ailleurs, on l’allie souvent à Satan. Animal cornu dont la représentation biblique n’est pas la bienvenue. Pourtant elle est sympa cette chèvre. Seulement si on met de côté la malice qui brille dans ses prunelles noisettes.

Le trio arrive finalement aux portes de la ville. C’est là qu’elle décide de mettre pied à terre, après une caresse finale sur l’encolure de sa monture. Elle l’attache où elle peut. Fidji n’a pas de selle. Juste des sacoches cousues à la main reposant sur son garrot. Elle n’a pas assez d’argent pour se permettre le luxe d’avoir une selle. Le filet ? Elle l’a volé. A ce même homme qui allait tuer cette pauvre bête. Elle n’est pas fière de son geste… mais il l’avait mérité.

Ses pieds nus foulent le sable brûlant de la ville. Ça ne lui fait plus mal depuis bien longtemps. La corne est dure sous ses pieds. Une cape enveloppe ses épaules et sa tête, couvrant également son dos. Ainsi ses cheveux et son visage sont à l’abris. On ne peut pas la reconnaître. Elle arbore une robe jaune aujourd’hui. Elle dénude ses épaules et un décolleté carré vient enlacer sa poitrine. Rien d’insolent. A ses yeux en tout cas. Elle cherche une place. Sa besace tape contre sa cuisse, révélant un très léger son de clochettes. La chèvre la suit de loin, son chapeau de paille coincé entre les dents.

Enfin. Un coin où personne ne se trouve. Il n’y a pas trop de manèges autour, elle ne devrait gêner personne. Du moins durant les premiers minutes de son spectacle. Juste avant qu’on ne commence à réaliser qu’elle n’est pas d’ici. Certains d’Imogen la reconnaîtront peut-être. Une fois sur place, elle sort son tambourin de son petit sac puis défait sa cape sombre pour laisser éclater les couleurs de son habit au grand jour. Quelques secondes plus tard, elle est déjà en train de tournoyer dans les airs, son instrument chantant dans ses mains, au même rythme que ses pieds foulant le sol et soulevant un léger nuage de poussière. Inès dépose le chapeau devant sa maîtresse puis vient la rejoindre pour cabrioler autour d’elle. Le spectacle n’a rien de commun. Il sera beau pour certain. Et gênant pour d’autres.




( Pando )
@"everyone"
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