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Guns & WhiskyFORUM WESTERN · NOUS SOMME EN ÉTÉ
1889. À la lisière de l'Etat de New Hanover, la petite ville forestière d'Imogen compte un peu plus de 500 habitants. Plus connue pour ses ranchs que pour ses pépites, elle est l’exacte représentation des espoirs et des échecs de tous ceux qui ont pu croire au rêve américain. Son seul lien avec la civilisation est le chemin de terre creusé par le passage des diligences, droit vers la station de gare de l'autre côté de la frontière qui mène vers l'Etat de West Esperanza. Cette route est connue pour ses braquages incessants, causés par le gang des O’Reilly. En plus de terroriser la population - leurs méfaits sont racontés dans tous les journaux de la région ; ils rendent périlleux les voyages vers la grande ville : Silverstone. Cité minière dirigée par la respectable famille des Rosenbach, prospère et moderne ; on pourrait presque croire que c’est un lieu où il fait bon vivre. Mais, derrière la bonhomie de son shérif, les sourires de ses prostituées et les façades fraîchement repeintes, l'influence criminelle du Silver Gang grandit de jour en jour. Lire la suite
Clyde King est la fondatrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Isaac, Mila, Amitola et Cole. PROFIL + MP
Makoyepuk est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Kilian, Ichabod, Amelia, Benicio et Howard. PROFIL + MP
Pearl Hennessy est modératrice du forum ! Elle se genre au féminin et ses autres comptes sont : Maxence, Nadie, Jacob et Grace. PROFIL + MP
Liam Hennessy est modérateur du forum ! Il se genre au masculin et ses autres comptes sont : Arthur, Chuy, Dino et Maria. PROFIL + MP
On ne cherche pas de nouveau Shérif pour l'instant, mais qui sait, un jour tu feras peut-être régner l'ordre et la lois sur ce forum ?
FAIT DIVERSDepuis l'attaque de la banque, Mr le maire, Henry Rosenbach, invite les citoyens à redoubler de prudence - il craint que cet acte n'inspire d'autres scélérats, et met en garde ses concitoyens quant au danger qui rôde dans les grandes plaines. Ainsi, il préconnise les voitures de poste, ou encore le train pour se déplacer.BONNES AFFAIRESN'oubliez pas de passez par le quartier commerçant de Silverstone pour faire vos emplettes dans l'épicerie des Rinaldi ! Vous y trouverez moultes boîtes de conserve, ainsi que quelques plats tout chaud, tout droit sortis de la cuisine et parfois même servi par la petite fille des propriétaires.RUMEURUn prisonnier se serait échappé du Fort de Silverstone. Les rumeurs les plus folles circulent : certains s'imaginent qu'il s'agit encore d'un coup des bandits qui ont attaqué la banque, d'autres, un peu moins terre-à-terre, parlent d'une attaque d'anciens confédérés. La justice, quant à elle, ne commente aucune e ces hypothèses.PETITE ANNONCEDepuis la fonte des neiges, le village d'Imogen est fière d'annoncer la réouverture de son marché agricole ! Chaque mercredi, les producteurs de New Hanover sont invités à monter leur stand dans la rue principale et faire commerce de leur légumes, viandes, poules et autres peaux ! Troc autorisé.RUMEURDes histoires de Dame Blanche circulent dans la région de West Esperanza : certains habitants de Silverstone et des alentours jurent avoir apperçu un fantôme ! Les plus jeunes s'amusent même à invoquer l'ectoplasme dans un nouveau jeu ridicule - mais qui passera bientôt de mode : celui du ouija. Le temple prie pour leur salut.
Le forum a été créé le 10.01.2020. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Artifices. Le reste du design a été pensé et codé par GHOEST.
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Lun 24 Aoû - 16:17
Le jeune homme semblait plus qu’enjoué de la réponse d’Isaac. Ce dernier lui rendit son sourire et entreprit d’aller s’asseoir à l’endroit désigné par le jeune Rosenbach. Mais Isaac n’avait pas anticipé la suite.
En effet, l’homme qui venait d’acheter une toile et à qui Isaac avait subtilisé la montre revint vers eux. Vers lui, précisément. Il hurlait, insultant ce dernier de va-nu-pieds, mais surtout, réclamant sa montre. Si le jeune homme faisait mine de ne rien comprendre, il était particulièrement surpris par sa démonstration de rage, en plein jour et devant la foule de visiteurs. Jetant un coup d’œil paniqué à Friedrich, il fut pris de court quand l’homme en noir l’attrapa par le col de sa veste, lâchant son précieux achat dans la foulée.
Isaac avait bien fait de cacher la montre de l’individu dans le double fond de sa sacoche. Si ce dernier entreprenait de le fouiller contre son gré, il ne trouverait que celle qu’il avait volée un peu plus tôt, et le jeune homme pourrait facilement prétendre qu’elle lui appartient, fruit d’un héritage. Cependant, il était plus inquiet de la rage qu’il lisait dans les yeux du fou furieux - et de la possibilité que ce dernier ne soit physiquement violent - que de vraiment savoir si on allait l’accuser de voleur.
Prêt à se défendre si le moindre coup à son encontre était tenté, Isaac avait tout de même conscience que la situation n’était pas en sa faveur. L’homme semblait musclé malgré son âge, et le jeune homme ne pourrait pas sortir de couteau de sa poche pour se défendre de façon équitable avec tant de badauds autour d’eux à les observer. Il entreprit donc de s’innocenter dans un premier temps, en montrant ne pas avoir peur de lui : « Vous vous attaquez à la mauvaise personne, m'sieur. Je n'vous ai rien pris... ». Venant placer ses mains à hauteur de ses épaules, Isaac se mit à fixer l’individu dans les yeux, venant accrocher son regard. Il devait avoir l’air sur de lui pour le convaincre de son mensonge. Ce n’était pas la première fois que ce genre de situation lui arrivait, mais rarement dans de telles circonstances. Rester calme était primordial.
Age : cinquante ans, mais demander son âge à une femme est particulièrement mal poli.
Statut : femme mariée et mère de quatre enfants.
Habitation : dans le manoir situé sur la colline de boot hill, près du cimetière surplombant la ville.
Lun 24 Aoû - 17:39
Son époux s’éloigne et Mila fait de même en soupirant. Elle ne souhaitait pas le contrarier, mais seulement… son ego était blessé, voilà tout. Ils auraient tout le temps d’en discuter ce soir, au calme, loin de ce soleil de plomb. Elle s’excuserait évidemment, la matriarche n’a pas à son comporter comme une enfant avec son époux… ça fait bien longtemps que la brune a passé l’âge.
Alors elle flâne, se balade entre les stands, éventail en main. Elle salue les visiteurs qu’elle reconnaît, et offre des sourires aux autres. Elle est douée pour ça Mila, se pavaner et se laisser admirer de tous, telle une œuvre d’art. Après tout, c’est aussi un peu son rôle en tant qu’épouse du Maire : se faire bien voir, représenter sa famille avec élégance et distinction.
C’est alors qu’elle l’entend. Le son carillonnant d’un tambourin. Elle cherche du regard d’où vient le bruit. Mais tout ce qu’elle aperçoit est un petit attroupement de visiteurs dans la même direction. Curieuse, elle s’approche. C’est le tissu jaune tournoyant qu’elle aperçoit en premier.
Une jeune femme dance là, d’une façon qui n’est pas de coutume par ici. Autour d’elle, une jeune chèvre cabriole, se mêlant au spectacle. Un sourire naît sur les lèvres de Mila. Cette vision la fascine, et lui rappelle une autre vie. Elle a déjà vu des « Gypsies », comme on dit par ici. Ils sont communs en Europe, peuples de voyageurs qu’on croise dans les foires, dans les fêtes, dans les faubourgs. Souvent assimilés à des sorciers, ils lisent parfois l’avenir dans les cartes de tarot et les lignes de la main. Elle se souvient, elle-même jeune fille, d’avoir une fois échappé à la surveillance de ses parents lors d’une visite en France, et découvert une famille de musiciens appelée « gens du voyage ». Un aimable servant français du Palais de L’Elysée, lui avait fait visiter la ville pendant un après-midi à sa demande, et ils étaient restés à profiter de la musique sur les bords de la Seine, Mila dansant avec les gitans jusqu’à en avoir mal aux pieds. Aujourd’hui encore, si la fureur de son père lui revient en mémoire, ses jambes la démangent d’aller rejoindre la Bohémienne. À la place, elle dépose quelques pièces dans le chapeau posé contre terre. Au diable les médisants qui iront juger son geste.
Elle n’a pas de chorégraphie particulière en tête. Elle se laisse juste porter par la musique que produit son instrument entre ses mains. Les yeux fermés, elle saute, se balance, laisse sa robe s’envoler dans les airs. Malgré les années passées à danser, elle se doit de ralentir au bout d’un moment, son souffle n’est pas éternel et ses jambes commencent à crier au secours. Une pause. Pour boire un peu d’eau et en offre à sa bête. Le soleil tape après-tout et il serait dommage qu’elle s’effondre devant tout ce beau monde venu l’observer. Elle ralentit donc, jusqu’à s’arrêter complétement. Ça chuchote dans les rangs, certains lui offrent des sourires, d’autre froncent les sourcils et crachent dans le sable. Elle ne s’en offusque pas. Elle a pris l’habitude avec le temps.
Et puis il y a cette dame. Une lady. Elle a le port altier, une posture haute, des vêtements dont le tissu rendrait jalouse n’importe quelle femme. Sa coiffure est parfaite, son maquillage est discret mais frais. Il n’y a qu’un mot pour la décrire : belle. Esmeralda ne peut s’empêcher de l’admirer. Elle doit faire bien tâche à côté. Et alors qu’elle attendait d’elle un simple regard avant de se détourner, la femme s’avance pour déposer quelques piécettes dans le chapeau posé au sol. La Gitane s’empourpre quelque peu, pas habituée à ce que des gens de sa classe sociale s’intéressent à elle. Un sourire finit par venir étendre ses lèvres pulpeuses, dévoilant un sourire éclatant de reconnaissance. Il est pour elle. Pour cette femme qui lui permettra de manger ce soir. Ses yeux sombres viennent croiser un instant les iris si claires, presque limpides, de la Lady. Elle y lit des souvenirs qui réchauffent les cœurs. A quoi pense-t-elle ? Elle est si belle… elle devrait sourire, profiter, oublier ce qui a allumé cette lueur mélancolique dans son regard. Il fallait qu’elle soit heureuse.
Durant cet échange silencieux, Inès en a profité pour se saisir du chapeau et commencer à passer dans les rangs, à la recherche de son butin.
Appuyé contre l’arrière d’une charrette, les jambes tendues pour prendre appui au plus loin, les bras croisés, le chapeau rabattu sur le regard que je n’offre à personne, un mégot au bout des lèvres. J’ai l’ai si paisible. Si calme. La vérité est toute autre. J’épie. J’écoute. J’observe. Je ressens cette foire. Il ne s’en sort pas si mal, le petit. Mais une montre est un bien maigre butin. Je jette le bout de cigarette, extirpe mon carnet de ma besace et griffonne quelques mots, quelques croquis.
Je pourrais être perturbé par la présence de Jean, mais au contraire, je profite de sa surprise et du fait qu’elle ne me regarde pas pour avoir un nouveau point de vue sur son visage. Le sourire en coin, je suis satisfait de cette esquisse lorsque je suis sorti bien vite de mes pensées. Un homme hurle à quelques stands de là. Je relève les yeux et découvre Isaac en prise avec un lugubre personnage. Je fronce les sourcils et me redresse. Je range mon carnet et mon crayon dans ma sacoche tout en avançant d’un pas décidé, sûr de moi.
Touche un seul cheveu de sa chevelure négligée, et je te plombe fissa. Je m’interpose, repousse l’homme aux traits cadavériques " Hola, part’naire. Lâche-lui l’col où tes mains pourront plus agripper grand-chose. Tu lui veux quoi à ce môme ?! " Je me tourne vers Isaac et le regarde, fronçant les sourcils de nouveaux. " Dans quel merdier tu t’es encore foutu, fiston ? " Mon regard interrogateur se pose un instant sur un autre gamin qui apparemment vend des toiles avant d’observer de nouveau le fameux Kane. Le nom a été lâché par le jeune peintre. Ma main se dépose sur la crosse de mon colt. Serait dommage qu’on en arrive là, mais il n’a pas idée de la dette dont je suis redevable envers le jeune Lowell. Ce que je ne donnerai pas pour voir Jean débarquer et m’empêcher de foutre un bordel monstre à la foire. Refroidir le croque-mort de la bourgade, ça ferait tâche, surtout pendant la foire.
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Mar 25 Aoû - 0:16
Pourquoi il parle comme s’il s’était carré un télégraphe dans l’arrière-train ? Il bégaye tellement… On dirait du mauvais morse. Il n’est pas à sa place. Un pied-tendre. Finalisant cette rencontre sur le fait que je ne veux pas les déranger, Helen fait bien vite pour me rattraper L’homme tente de me rassurer mais… Il est sincère ? Tout ça, ça a tellement de mal à sortir que le doute m’assaille. Et Helen fini par me présenter comme un ami. J’inspire lentement. A quoi joue-t-elle ? Elle s’affiche à mon bras et dément ce que nous sommes ? Ce que nous avons été durant une nuit ?
Je ravale ma salive, ne sachant comment me comporter avec elle. Tout est si simple avec une arme entre les mains et les adjoints du sheriff au trousse. Elle change de sujet de conversation, revenant sur ce qu’ils s’apprêtaient à faire. Je fronce les sourcils un court instant. Sérieusement ? Une scientifique qui croit à ces fables ? Même moi, avec mon peu de culture, je sais que c’est de la foutaise. Mais soit. Je dois faire quoi ? Agir comment ? Quoiqu’il en soit, l’ami d’Helen a l’air d’avoir pas mal d’argent pour se détourner complétement de sa montre. J’hausse les épaules et répond alors " Laissez-moi vous y escorter. Les rues n’ont pas l’air sûres… " dis-je en désignant un début d’altercation entre un cow-boy et une sombre silhouette. " Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur… " Mon visage, mes mots… Ils sont entièrement dédiés à Helen. Et par extension, ça comprend Lord Télégramme et son morse vaseux.
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Mar 25 Aoû - 18:33
( silverstone annual fair. )
Tout se passait bien depuis le coup de boule dans la face. Elle avait toujours plutôt mal et ne savait pas si elle avait un hématome mais le mal était fait dans tous les cas. Et puis ça se met à crier. Elle a le réflexe de porter la main discrètement à son arme en se tournant vers la source du bruit. Elle reconnaît Isaac… Evidemment. Dans quel pétrin s’était-il encore fourré celui-là ? Et Logan, il ne pouvait pas le surveiller ? En parlant du loup… Elle le voit s’approcher et à cette distance, il lui est impossible d’entendre la suite de l’échange. Mais elle sait que si elle n’intervient pas vite… ça partirait en cacahuète.
« Si tu veux bien m’excuser Elizabeth. J’essaye de te retrouver plus tard et si on ne se revoit pas et bien sache que j’ai été ravie d’avoir de tes nouvelles ! A bientôt ! »
Elle marche à reculons en finissant sa phrase puis se détourne pour se mettre à courir à travers la foule. Son plan est clair dans sa tête. Lorsqu’elle n’est plus qu’à quelques mètres, elle ralentit et se remet à marcher, récupérant son souffle. Il allait falloir la jouer finement.
« Mon aimé ! Isaac ! Je vous cherchais partout ! Je ne savais pas que vous étiez des adeptes de la peinture ! Messieurs… »
Elle s’incline vers l’étranger qui semble en vouloir au gamin et offre un sourire à l’artiste. Puis elle passe son bras sous celui de Logan, le forçant à relâcher son arme puis elle attrape Isaac pour le ramener de force devant eux. Voilà. Ils devaient offrir un joli tableau de famille comme ça.
« Monsieur, il y a un problème ? Je vous ai entendu exprimer votre mécontentement… Mais ça m’étonnerait qu’Isaac ait fait quoi que ce soit, ce garçon est un ange ! »
Elle lui offre son plus beau sourire, plein de sincérité. Elle allait leur donner des coups de pied au cul à ces deux couillons. Ils n’étaient pas prêts. Qu’est ce qu’ils feraient sans elle hein ? Si elle avait décidé de rester sur sa montagne aujourd’hui… elle voyait très bien Logan pointer son arme sur ce pauvre homme. Elle ravale un grognement et resserre sa prise sur les deux hommes, leur faisant bien comprendre que ça allait chier une fois qu’ils seraient loin de cette foire.
Il était exaspérant, véritablement exaspérant. Quoi qu'il fasse de toute manière, tout me semblait exaspérant avec lui. J'avais l'impression d'être la grande sœur, être celle qui devait tout assumer, alors qu'il était sencé remplir ce rôle. A se demander ce que notre mère avait fichu en m'ayant en deuxième, parce que clairement, il y avait un problème. J'avais besoin qu'il soit à l'heure, ça et irréprochable pour la sortie avec les enfants. Sam n'avait pas pu se libérer, alors mon frère se devait de remplir son rôle auprès des enfants, être aussi impeccable que pouvait l'être leur père.
Après avoir passé une nuit dans une nuit dans une auberge, nous sommes finalement arrivés à bon port et les enfants en étaient ravis. Alors quand Clyde leur a demandé ce qu'ils désiraient faire, des paillettes dans les yeux, ils ont regardé avidement la totalité de ce qu'ils voyaient de la foire. Sur les épaules de son oncle, Alistair montrait du doigt tout un tas de friandises en criant qu'il voulait manger, sa réponse me faisait rire au moment où Heckie, quant à lui, regardait des danseurs sur l'un des côtés. Quand l'un désirait constamment manger, même quand il venait de sortir de table, l'autre avait plutôt des rêves d'aventurier, disposé à toutes sortes d'aventures.
La main posée sur les cheveux d'Heckie, je le caressait, tendrement comme toujours. Shona et Ewen avaient déjà filé plus loin, alors les sourcils froncés, j'ai crié après ma fille : « Shona, surveille ton frère et je veux que vous soyez de retour dans une heure ici. » j'avais appuyé mes propos en montrant du doigt, le sol poussiéreux et j'ai eu comme seule réponse, un hochement de tête de la part de Shona, un éclat de rire a été la réponse de mon fils. « Et toi, Clyde... Qu'est ce que tu veux faire? Tu veux aller te goinfrer avec les jumeaux ? »
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Mer 2 Sep - 18:17
Everybody & M. Elizabeth Little
Eliza n'est pas dans son élément, même si elle est habituée au monde et au bruit aux Golden Cat, ici c'est si différent. Mais elle s'occupe l'esprit à un stand et essaie de faire son petit bout de chemin. Un peu timide, elle a lâché tous ceux avec qui elle est venue. Éparpiller ici et là comme des confettis lancer en l'air. Elle se concentre sur le jeu qu'elle a choisi sa balle lourde en main, elle tend son bras derrière et un grognement se fait. Sa main à heurté quelqu'un, sa peau à toucher le visage de quelqu'un. Se retourner rapidement, fondant en excuses elle reconnaît rapidement Jean. Le choc passé, la voix de Jean la sortant de sa torpeur. Zabeth reste un instant figer avant d'avoir un énorme sourire et de faire le pas qui les sépare pour l'enlacer rapidement. Voilà des lustres qu'elles ne se sont pas vus. Jean était aux Golden Cat avant, mais elle a su avancer, Liza a toujours été admirative de Jean, parfois même un peu jalouse d'avoir su faire sa vie. Mais elle apprécie beaucoup son aînée. C'est une chose certaine. Voyant son amie se masser la joue Éliza s’inquiète rapidement de ce coup donné. Mais Jean est fort, elle l'a toujours été, et la force de crevette de Liza... Et bien c'est une crevette. Jean en bonne amie et en rôle de grande sœur retrouver alors, elle explique comment aider pour le jeu. Eliza se laisse faire telle une poupée. Se retourne et essaie de faire comme Jean à dit. Et BOOM ! Un bonhomme parterre, YOUHOU ! Eliza saute déjà de joie. Mais elle se calme vite alors qu'une dispute se fait plus loin. Jean part déjà... Dommage.
Eliza hausse les épaules, et se remet à son jeu, elle a trois boules à lancer, enfin plus que deux maintenant. Et si elle en rate une, un peu déconcentrée par le départ rapide de Jean, elle touche une seconde fois. Super, elle a le droit de choisir un petit objet. La rousse hésite un instant, mais rien ne lui fait de l'œil en particulier. Ou trop de choses, plutôt. Trognant du nez dans sa réflexion, elle voit alors une petite boîte de crayons de couleur, il n'y en a pas beaucoup, juste les couleurs primaires. Mais c'est assez rare pour qu'elle opte rapidement pour cela alors. Le dessin c'est sa passion et c'est bien le fusain ou un crayon de bois, mais c'est vite monotone. Elle n'a pas souvent l’occasion de colorier s'essaies. Sa boîte en main, elle la glisse dans une des grandes poches de sa robe et se rend vers un autre stand de jeu. Elle laisse une pièce pour une partie, la termine bredouille cette fois-ci. C'est le jeu. L'autre stand à côté ne la tente pas, alors elle décide d'une petite balade dans les allées. Elle qui sort enfin de sa ville et surtout de son cher Golden Cat, autant en profiter un peu.
Je suis si heureuse que deux des hommes que j’aime le plus sur cette Terre se rencontrent que je ne perçois pas réellement le malaise de mon amant. Je ne remarque pas non plus l’altercation à un stand de peinture avant qu’@Abel Bowman ne désigne l’endroit en proposant de nous accompagner, @Edwin Watson et moi, vers la diseuse de bonne aventure. Je glisse mon bras sous celui de mon aimé. Auprès de lui, aucun malheur ne peut nous arriver. Je le sais. Je le sens.
Je détache mon regard de celui d’Abel pour regarder la scène plus loin. Je fronce les sourcils : « Encore cet homme… ». Je tourne les yeux vers Edwin : « C’est l’homme terrifiant que j’ai bousculé. ». Parlant cette fois aux deux hommes, j’ajoute aussitôt : « Plus loin je serai de cet homme et mieux je me sentirai! ».
Je tire Abel dans la direction du stand de la diseuse de bonne aventure. « Messieurs, vous pariez combien que la première prédiction de cette femme sera que j’épouserai l’homme de mes rêves? », dis-je d’un ton joueur, rougissant néanmoins, car le seul homme qui hante mes rêves est précisément celui à qui je tiens le bras.
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Sam 5 Sep - 22:15
Le tuer. Voilà ce qu’il compte faire. Le tuer pour lui avoir pris son bien le plus précieux. Sa montre. L’image de Mila. La mèche châtaine de ses cheveux. Il clame son innocence. Il ne le croit pas. Ses mains se rapprochent l’une de l’autre sur le devant du col du jeune homme. Il va l’étrangler avec sa propre chemise. La colère qui l’aveugle lui fait oublier qu’ils ne sont pas seuls. Que les gens s’attroupent autour d’eux.
Il lâche brusquement le voleur. Un homme s’interpose entre eux. Il sent les larmes piquer son regard assombri par la haine. Il lève un doigt vers le gamin. Il semble désespéré. « Il… Il… Ma montre… ».
Une femme s’approche. S’interpose à son tour. Calmement. Respectueusement. Ses paupières battent frénétiquement. Sa poitrine se soulève et retombe lourdement. Une larme coule sur sa joue. Il regarde tour à tour le trio devant lui, puis le jeune Rosenbach. Sa bouche s’ouvre à nouveau, mais se referme aussitôt. Son regard se baisse vers le sol alors que ses mains se cachent dans les poches de son manteau. Il cherche. Elle n’y est pas. Elle n’est tombée. Il le sait. Il l’avait en sa possession avant d’acheter le tableau. Le tableau. Son regard se pose sur celui-ci. Au sol. Échappé par sa colère. Sa Mila.
Il se penche pour le récupérer. Y enlève la poussière. Caresse délicatement le visage de Mila. « Vous le regretterez. », murmure-t-il. Son regard se lève vers les trois inconnus. « Priez pour ne pas mourir sur ces terres, car vos dépouilles ne recevront jamais mes soins. ». Ses paroles ont des airs de malédiction. Peut-être en est-ce une…
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Dim 6 Sep - 0:16
Le jeune homme accusé d’avoir volé la montre du croque-mort (@Isaac Lowell) se défendit de n’avoir rien fait et Friedrich le crut. Il ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant. Sauf pour s’occuper de monsieur Kane, mais c’est alors lui qu’il regardait. Il n’aurait pu le voler sous son nez. Il en était persuadé.
L’artiste se sentit mal de ne pas avoir été capable d’intervenir et fut plutôt soulagé de voir arriver un homme (@Logan Rogers) et puis une femme (@Jean Eoghan) pour sauver la réputation de l'inconnu. Ses parents? Ils en avaient tout l’air. Isaac. C’était ainsi que la femme l’avait appelé. Freddy regarda Isaac alors que ses parents s’occupaient de l’homme désespéré d’avoir perdu sa montre. Isaac. Ce prénom tournait déjà en boucle dans son esprit. Un ange, oui, tombé directement du ciel.
Le jeune Rosenbach sentit un désagréable frisson parcourir son corps en sentant le regard de monsieur Kane sur lui. En tournant les yeux vers lui, il regretta aussitôt de lui avoir vendu le portrait de sa mère. Ce dernier le caressait d'une manière qui révulsa le jeune homme. Son sang se figea dans ses veines en entendant ses paroles. Cet homme devait être fou. Il n’y avait aucune autre explication possible.
Doucement et parce qu’il sentait que cet indicent avait ruiné à jamais le moment qu’il avait envisagé de passer avec Isaac, Friedrich se recula. Il s’éloigna du trio familial qui avait beaucoup à faire avec le croque-mort en peine. Pivotant sur lui-même, Freddy s’avança vers son stand et vers ses œuvres. Il passa une main dans ses cheveux en bataille. Il sentait toujours son cœur battre rapidement dans sa poitrine. Il avait eu si peur pour le jeune homme. Pour Isaac. Et il n’avait rien fait hormis de crier au croque-mort de le relâcher...
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Clyde King
Since : 19/11/2019
Messages : 617
Name : Maëlle.
Faceclaim : Cillian fucking murphy.
Crédits : gifs signature par sparkling-lux.
DC : mila + cole + isaac + amitola
Age : 36 ans.
Statut : Le cœur noyé dans le fond d'une bouteille de Gin.
Job : Homme de main pour les O'Reilly, gunslinger.
Habitation : Campement des O'Reilly, Moonstone Pond.
Disponibilité : 3/3
Dim 6 Sep - 16:07
Aller se goinfrer avec sa sœur (@Lisandra King) et ses neveux lui semblait une bonne idée. Ils méritaient quelques douceurs après leur voyage éprouvant. En bon parrain, Clyde avait donné quelques billets à Shona et Ewen, mais il comptait bien gâter les deux plus jeunes également. Posant sa casquette sur la tête d’Heckie, il lança un clin d’œil à Alistair, et toute la petite famille se dirigea en direction d’un stand proposant des sucreries… Notamment du pop-corn caramélisé qui semblait faire de l’œil au plus gourmand de ses deux neveux. Clyde déposa alors quelques dollars sur le comptoir et demanda un large paquet qu’ils pourraient tous les quatre se partager.
Il ne le comprenait pas à cet instant, mais ce moment simple avec sa famille lui faisait le plus grand bien. La vie de hors-la-loi semblait parfois le ronger bien plus qu’il ne voulait l’admettre, et profiter des plaisirs innocents lui donnaient un peu de baume au cœur. S’il pensait ne jamais devenir père un jour, il avait longtemps rêvé de fonder quelque chose avec Alice… maintenant, il avait abandonné l’idée d’avoir un jour une femme avec qui partager ce genre de sentiments, mais se confortait dans le fait d’être une bonne personne pour les enfants de Lisandra.
Se tournant vers cette dernière, il lui dit : « Maintenant que les petits monstres sont satisfaits, que veux-tu faire ? Aller voir les chapeaux, les étoles… le whisky ? ». Cette dernière proposition était sérieuse bien que prononcée sur le ton de la plaisanterie. Il y avait visiblement des stands de commerçants offrant des produits de distillerie de qualité.
Attendant la réponse de sa cadette, Clyde est surpris de croiser la dernière trogne qu’il aurait pensé voir ici. @Abel Bowman. Les deux hommes avaient partagé une cellule quelque temps plus tôt, mais là, avec des vêtements propres et coiffé… il avait du mal à le reconnaître. Ce dernier était accompagné d’une jeune femme qui tenait son bras, et d’un homme trop bien habillé pour être du coin. Croisant le regard de son camarade d’un soir, Clyde hocha respectueusement la tête pour le saluer et s’arrêta là. Il ne souhaitait pas le déranger en si bonne compagnie.
Clyde King
Mila Rosenbach
Since : 03/05/2020
Messages : 183
Name : Maelle.
Faceclaim : E. Mcgovern
Crédits : myself.
DC : cole + clyde + isaac + amitola
Age : cinquante ans, mais demander son âge à une femme est particulièrement mal poli.
Statut : femme mariée et mère de quatre enfants.
Habitation : dans le manoir situé sur la colline de boot hill, près du cimetière surplombant la ville.
Dim 6 Sep - 17:59
La jeune bohémienne lui offre un sourire. Il est magnifique, Mila ne peut qu’admirer sa beauté si différente des standards de la région. Elle détonne dans le paysage, mais d’une façon qui fait plaisir à voir. Une bouffée de fraîcheur dans l’air aride et poussiéreux de Silverstone. Puis le regard de l’étrangère vient croiser le sien, s’y accrochant avec une étonnante tendresse. Si la femme du maire sait ce que c’est d’être une étrangère ici-bas, elle n’a pas la moindre idée de ce que doit endurer la gitane au quotidien. Alors, très légèrement, elle hoche la tête respectueusement, remerciant la danseuse avec une attention bien plus particulière que les quelques sous qu’elle lui a donné précédemment.
Puis quelque chose attire le regard de la Rosenbach.
La petite chèvre passe entre les rang, le chapeau entre les dents. Jamais la mère de famille ne laisserait une petite bête prendre ainsi un de ses précieux couvre-chefs, mais elle ne peut s’empêcher de lâcher un gloussement en observant la scène. Visiblement, voir Mila si confiante face à l’intervention de la jeune danseuse à le don de détendre les badauds, car certains déposent à leur tour quelques dollars dans la coiffe de paille. Pourtant, la brune aux yeux pâles ne s’en rend même pas compte. Au contraire, cette dernière oublie quelques secondes le fait qu’on puisse l’observer, juste assez de temps pour retirer un de ses gants de dentelle, et venir approcher sa main de la chèvre rousse. Elle hésite quelques secondes, puis vient finalement gratter du bout des ongles le pelage entre les cornes de la créature. « Bonjour, toi… », prononce t-alors d’une voix douce, de celles qu’on réserve aux animaux et aux enfants.
C’est un échange d’informations silencieuses entre les deux femmes. Tout les sépare et pourtant… la compréhension est là. Belle et simple à la fois. Et ça rassure la gitane. Juste de savoir que quelqu’un ici soit au courant de ce qu’elle vit. Surtout de ce standard. Parce qu’elles ne jouent pas dans la même cour.
Leur échange se rompt lorsqu’elle aperçoit sa petite chèvre se promener avec une certaine arrogance dans les rangs. La tête haute, les membres sautillants, elle fait la quête. Qui se révèle fructueuse. La jeune étrangère n’a jamais vu autant de mains déposer un petit quelque chose dans ce chapeau de paille. Son cœur bat la chamade. Elle sait. C’est grâce à cette femme. Elle doit être connue de tous. Sûrement une riche influenceuse de la ville. Et puis, lorsqu’Inès arrive à sa portée, elle a l’immense surprise de voir cette grande dame ôter ses gants pour dévoiler des mains fines et élégantes. De celles qui n’ont jamais travaillé… Inès, en bonne compagne, se laisse faire évidemment.
Alors Esmée prend son courage à deux mains et s’arrête. Une pause lui ferait du bien. Elle prend sa gourde en métal et se rapproche de la belle Dame.
« Elle s’appeller Inès. »
Sa voix est incertaine. Elle hésite sur les mots. Et au final elle sait que c’est faux. Mais le principal, c’est qu’elle se fasse comprendre. Sa main à la peau sombre vient se plonger dans les poils du dos de l’animal. Pour le coup, elle est sûre de ce qu’elle fait. Et puis elle raccroche les yeux de la Lady. Son sourire vient à nouveau illuminer son visage et puis, avant de créer trop de problèmes, elle fait demi-tour pour rejoindre sa place, s’abreuvant au goulot de de son objet sans forme. Elle ne savait pas pourquoi mais cette rencontre lui avait fait grand bien.
Age : dix neuf ans, plus vraiment une enfant, mais pas encore tout à fait adulte
Statut : cœur d’artichaut, elle fait tourner les têtes pour son joli minois, sans jamais s’abandonner plus loin qu’à ses rêveries
Job : petite main, elle s’acquitte de toute tâche qu’on lui propose : blanchisseuse, couturière, vendeuse à l’épicerie Rinaldi, femme de ménage pour les Hennessy… Consuelo ne rechigne jamais lorsqu’il s’agit de gagner quelques sous.
Habitation : la maisonnée Ricci, où elle vit avec ses sœurs, sous l’autorité de Dino
Mar 8 Sep - 18:40
Isaac s’agita nerveusement lorsque Logan s’interposa entre lui et l’inconnu agressif. Si une part de lui était soulagée de le voir, le jeune homme était également déçu de ne pas avoir eu l’occasion de gérer par lui-même la situation. Il était adulte maintenant, et n’avait plus besoin qu’on vienne lui sauver les miches à la moindre altercation un peu bruyante… Hélas, Logan semblait penser le contraire, à en croire la main posée sur la crosse de son colt. Voir ce type se faire plomber pour si peu était la dernière chose qu’Isaac souhaitait, surtout en pleine foire, et devant le fils Rosenbach. Malheureusement pour lui, il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, car Jean se décida à entrer en scène au même moment.
Si Isaac fut dans un premier temps surpris de la voir – il ne savait pas qu’elle avait initialement prévu de venir - c’est lorsqu’elle fit mine d’être sa mère qu’il manqua réellement de s’étrangler. Ainsi, le moment précis où l’Irlandaise appela Logan « mon aimé » lui arracha un mouvement de sourcil incontrôlé, et la petite toux qui suivit masqua la grimace d’étonnement sur son visage. Dans d’autres circonstances, le gosse aurait exploré de rire, mais là, il décida de jouer le jeu. Lorsque Jean vint se glisser entre ses deux acolytes pour mieux les ramener contre elle, le petit brun lui adressa un : « Qu’est-ce que tu fais là… maman ? » plein de sous-entendus et de malice. Pour toute réponse, la poigne de la jeune femme se resserra sur son bras, ses ongles s’enfonçant dans sa peau d’une façon assez explicite. Ils allaient passer un sale quart d’heure.
Face à la troupe de théâtre improvisée, celui qui se nommait vraisemblablement Mr. Kane pâlit. Il bredouilla quelques mots concernant sa montre, et Isaac sentit le poids de cette dernière alourdir sa sacoche, le pouls régulier de son mécanisme se rappelant à ses oreilles. La prochaine fois, il analysera mieux la situation avant de s’en prendre au fou du coin… fou furieux même, qui s’empresse de lui confirmer qu’il n’est vraiment pas sain d’esprit. Ce dernier les maudit à sa façon, et en échos à ses mots pleins de venin, Isaac déglutit. Son esprit est partagé entre la violence et le calme. Il ne supporte pas qu’on parle ainsi à sa famille, et surtout pour des bêtises dont il est le seul responsable. Mais comme dans toute situation où le jeune homme se retrouve sous pression, il reste muet.
Son regard se tourne malgré lui vers Friedrich, qui s’est éloigné pour retourner derrière son stand.
Il se sentait quelque peu décontenancé, ne s’étant pas attendu à ce que l’homme (@Abel Bowman) réagisse de cette façon. Que l’on puisse penser à lui et @Helen Doyle comme à un couple lui paraissait si absurde qu’il n’avait pas songé un instant à ce qu’un autre puisse se méprendre. Mais à la réflexion, peut-être cela prêtait-il en effet à confusion, en particulier sous le regard d’un amoureux. Car Edwin n’était absolument pas dupe, il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir l’inclination qu’éprouvait le dénommé Abel pour la jolie blonde. L’Anglais espérait désormais que tout malentendu était dissipé et adressa une fois de plus un sourire cordial à l’inconnu. « R…ravi de vous r…encontrer Monsieur. »
Il esquissa un sourire amusé lorsqu’Helen refit mention de la diseuse de bonne aventure. Il avait beau éprouver beaucoup de curiosité envers les diverses croyances que l’on pouvait trouver dans ce monde, il restait sceptique lorsqu’on lui parlait d’une personne capable de voir l’avenir. Mais après tout, pourquoi pas, il était là pour tenter de nouvelles expériences. Abel leur proposa de les escorter et Edwin acquiesça d’un signe de tête, bien qu’il doutait fort qu’ils risquent quoi que ce soit ici. Son attention fut néanmoins attirée par l’altercation qui éclata au niveau d’un stand d’oeuvres d’art. « T…tu as sans d…doute raison, m…mieux vaut ne pas le c…croiser. » répondit-il à Helen. Il préférait également ne plus y penser. Il ne craignait pas cet homme sombre, mais n’aurait certainement pas été à l’aise en sa présence.
Et voir son amie si joyeuse ne pouvait que l’attendrir, encore plus lorsqu’elle fit mention de la possible prédiction de son prochain mariage. « Qui s…sait peut-être n’est-il p…pas si loin… » Il ne put s’empêcher de jeter un oeil en direction d’Abel. Il connaissait la jeune femme depuis toujours et c’était la première fois qu’il la voyait se comporter ainsi envers un homme. Il ne pouvait qu’espérer une heureuse issue entre eux deux.
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Mila Rosenbach
Since : 03/05/2020
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Name : Maelle.
Faceclaim : E. Mcgovern
Crédits : myself.
DC : cole + clyde + isaac + amitola
Age : cinquante ans, mais demander son âge à une femme est particulièrement mal poli.
Statut : femme mariée et mère de quatre enfants.
Habitation : dans le manoir situé sur la colline de boot hill, près du cimetière surplombant la ville.
Jeu 17 Sep - 10:42
Tandis que Mila caresse délicatement l'animal, elle ne voit pas les regards incrédules des visiteurs, ni la jeune Bohémienne qui s'avance vers elle, gourde en main. Lorsque cette dernière lui donne le nom de l'animal, ses yeux clairs viennent croiser les siens couleur noisette.
Sa voix est douce, son timbre chantant et son anglais approximatif. Mais la Rosenbach trouve cela charmant, et lui offre un sourire sincère, dévoilant ses dents blanches (et ce, malgré les quantités astronomiques de thé qu'elle sirote tous les jours). Avant même qu'elle n'ait le temps de lui glisser quelques mots, la gitane s'éloigne, certainement intimidée ou mal à l'aise.
L'Aristocrate n'ose pas insister et venir lui parler davantage. Elle sait que malgré ses bonnes intentions, il y aurait certainement des personnes mal lunées qui oseraient lancer ses rumeurs et critiquer ses agissements pourtant innocents. Être au centre de l'attention avait des avantages, certes, mais également des inconvenants. Heureusement, Mila l'avait toujours su, elle y avait même été préparée depuis l'enfance, et elle savait se montrer résiliente face à ses propres envies lorsque celles-ci pouvaient engendrer des critiques. En lui donnant quelques dollars et un peu de son temps, la mère de famille avait déjà fait beaucoup pour la jeune femme à la peau dorée.
Glissant son gant sur sa main nue, la brune prononce quelques mots, avant de s'éloigner calmement vers le reste des festivités : "Merci, mademoiselle."
Quelques jours étaient passés, et Charles était rancunier, mais l'esprit de fête de la foire avait chassé de son esprit toutes envies de se prendre la tête. Ils auraient bien le temps de reparler de cette histoire là plus tard... Il jeta un œil à la buvette, qui ne lui semblait plus si loin à présent. Il lui fallait à tout prix récupérer cette bouteille. Sa mère semblait occupée plus loin, en train de piailler aux côtés de femmes apprêtées comme des femmes de curé en deuil. S'il avait pu l'abandonner là, et rentrer seul, il l'aurait fait depuis son départ de la maison à Imogen. Cela lui aurait épargné les heures de remontrances et les rappels sur la bienséance... Comme si Charles était encore un enfant de cinq ans, elle lui avait expliqué, encore une fois, la façon dont il devait se comporter avec les jeunes femmes. Elle croyait vraiment qu'il allait se vautrer sur la premières damoiselle en jupons ?! Hors de question ! Il avait beau aimer reluquer les jeunes femmes, il n'allait pas non plus leur arracher leur virginité tel un malfrat usant plus de son engin que de son pistolet... Certes, Charles ne savait pas manier le pistolet, mais il ne savait guère utiliser son attirail, autrement que pour soulager sa vessie et quelques besoins primaires solitaires... Mais la réponse de @Viola Scott le sortit de ses pensées.
"Oh, tu sais, c'est bien parce que ma mère ne pouvait pas y emmener mon très cher père que je suis présent cette année... Et toi, qu'est ce qui t'amènes ici ? La vente de bovins ? Non, je plaisante..!" dit-il sur un ton enjoué. Charles lui montra le stand des boissons par un mouvement de tête. "Un petit verre avec une amie, ça te dirait ? J'espère que voir des oies piailler et pincer pour la première place du concours ne te fait pas peur, car là où je suis sensé me rendre, c'est un véritable champ de bataille, où corsets, jupons et poudre aux yeux font rage..."
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Sam 19 Sep - 14:49
Silverstone's annual fair
La demoiselle hocha doucement la tête alors que son interlocuteur (@Charles Beaver) lui affirmait que sa génitrice l’avait conduit à la foire, uniquement parce qu’elle ne pouvait pas y faire venir son père. Elle était assez au fait de l’état de santé du patriarche Beaver pour ne pas se permettre une plaisanterie à ce sujet. Lorsque l’homme insinua qu’elle était présente pour la vente de bovins, la brune se contenta d’émettre un rire désabusé. N’importe qui d’autre, assez imprudent pour prononcer une telle remarque, aurait fait l’objet de son courroux. Toutefois, elle connaissait Charles depuis assez longtemps pour tolérer ses boutades, même les plus alambiquées. Son ami tolérait bien des choses lui aussi, notamment ses manipulations et son obsession du mariage idéal. Le brun l’invita à se joindre à lui et Viola s’empressa de secouer négativement la tête, non sans teinter son propos d’humour et de sarcasme. « Une amie, hum ? Moi qui croyais être ta seule amie, je suis impressionnée. Et un peu inquiète pour elle. Tu connais mes règles, Charles, la dernière chose que je souhaite est être vue un verre à la main. Mais bonne chance avec la volaille, les corsets et les jupons. »
L’assistante herboriste baissa quelques instants la tête. Cela lui avait manqué. Être honnête et elle-même avec quelqu’un, comme elle pouvait l’être avec son ami d’enfance, cela lui avait manqué. La jeune femme releva le regard vers les traits de son interlocuteur, souriant doucement. « Je suis contente… Que nous puissions parler, tu sais. Je n’ai jamais voulu que les choses s’enveniment entre nous. » De tels mots pouvaient paraître anodins, mais la brune était tellement fière qu’il était extrêmement rare qu’elle profère de telle parole. Elle espérait qu’avant d’aller se saouler en charmante compagnie, le jeune Beaver ferait l’effort de saisir sa main tendue et son offre de paix. Leur relation mettrait certainement du temps à revenir à la normale, mais c’était bien le temps qui finirait par étouffer et enterrer l’animosité entre eux.
By Hell.
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Dim 20 Sep - 19:36
Philippa espérait un peu de tranquillité, loin de la foule fourmillant entre les stands. Mais elle souhaitait plus que tout, s'extraire de son époux, loin de son regard partagé entre ce qui semblait être de l'amour, de la pitié, et du mépris. C'était cette pointe dédaigneuse qu'elle souhaitait fuir avant tout. Son jugement était si lourd que même les mots ne pourraient arriver à la hauteur des messages qu'il lui faisait passer par sa vision. Désormais face à ce visage du passé qui la toisa, Philippa baissa la tête, ses sourcils froncés par la tristesse de ce que pouvait penser celui qu'elle avait en face d'elle. Leurs deux peuples avaient beau avoir eu des différends autrefois, ils étaient aujourd'hui sûrement les deux derniers héritiers de leur culture. Dans cette robe teintée tel un ciel orageux, Taïma ne se sent guère à son aise, et le regard de son semblable ne l'en rassure pas. Elle n'était plus elle-même, du moins pas en surface...
Que t’est-il arrivé ? Pourquoi n’es-tu pas avec les tiens ?
La jeune femme releva son regard ampli de colère vers l'homme. Depuis bien longtemps elle n'avait pas prononcé une parole, ne voulant pas intégrer cette civilisation qui lui avait tout arraché... Mais loin de son mari, et des connaissances de celui-ci, elle pouvait se permettre d'employer ce parler, complété par des signes qu'elle n'arrivait à retranscrire dans cette langue.
Les soldats bisons ont arraché, une fois de plus, la vie des enfants d'Ysun... Tout comme ils ont décimé ma famille entière... Elle s'arrêta quelques secondes, renflouant de son esprit les images du massacre. Lenno... Son père... Ses frères... Sa mère... Tous ces hommes et ces femmes qui avaient fait parti de sa famille, de sa tribu, n'avaient pu recevoir une sépulture descente pour rejoindre la terre... Ils ont attendu le retour de nos guerriers, et la nuit tombée... Nous n'avons pas eu le temps de nous défen-... Sa voix s'éteignit dans un sanglot qu'elle refoula pour garder la tête haute.
C'était bien trop dur pour elle de ressasser le passé de cette manière, mais depuis maintenant dix années, elle n'avait pu poser des mots sur ce qu'il s'était passé. Makoyepuk semblait être la personne la plus compréhensive à ce sujet là... Telle une planche de bois flottant dans un immense océan après un naufrage, Taima s'accrocha à cet homme d'un passé qu'elle souhaiterait retrouver plus que tout au monde... Le regard embué et la respiration courte, Taima ferma les yeux, tentant de se calmer. Il lui fallait reprendre le contrôle. Elle était une Apache, pas une de ces femmes blanches sensibles et mièvres !
Charles tiqua devant la répartie de Viola, manquant un instant de perdre son sourire. Il se ressaisit pourtant rapidement, sentant l'ironie dans la réponse de la jeune femme. Cela faisait quelques semaines à peine qu'ils s'étaient brouillés, et déjà, les moments plus légers entre les deux compères lui manquaient. La fin de sa phrase lui arracha tout de même une petite moue qu'il parvint à cacher aussi subtilement soit-il... Charles, bien qu'il ait des impératifs dû à sa condition de garçon de bonne famille, avait tout de même moins d'obligations que celles que l'on imposaient aux femmes... D'autant plus que lui, n'était que le second fils de la famille... Cela lui enlevait déjà une sacré épine du pied concernant l'héritage. Viola s'infligeait bien beaucoup de restrictions, et il se demandait bien de quelle manière elle se faisait plaisir... Ne pas lever le petit doigt lors du thé ? Ou bien peut-être décider de rester au lit jusqu'à neuf heures ? Il y avait tant à découvrir en ce monde... C'est d'une tristesse de se restreindre de la sorte... Viola le sortit de ses pensées, et pas de la meilleure manière... Le blondinet détourna son regard bleuté vers la foule, comme si la discussion prenait une tournure qu'il ne souhaitait pas.
"Ha oui ?" répondit-il amèrement. Le castor est rancunier, et têtu. S'attaquer à sa famille, qui plus est à sa sœur, tout cela venant d'une amie ? Viola venait de planter une seconde fois le couteau dans la plaie béante de on cœur. Il déglutit, et dévia son regard vers la buvette. "Je vais devoir te laisser. Je suis attendu." Et il retourna, tout en se dirigeant vers le stand de boisson, laissant derrière lui Viola. Il se pinça les lèvres, il savait que ce n'était pas de cette manière que cela s'arrangerait entre eux. Mais... Il avait préféré faire comme si de rien n'était... Elle, n'avait pu s'empêcher de remettre sur la table cette histoire...
Arrivé au stand, il se faufila entre les groupes qui buvait leurs verres devant ce dernier, gênant l'accès. Il ponctua sa traversée par des "Excusez-moi... Pardon...", et parvint enfin à se tenir devant le tenancier. Il commanda deux pichets de bière et déposa dans la main du barman quelques pièces qu'il sortit de l'une de ses poches de pantalon. Il récupéra également deux verres, et tenta de rejoindre le stand du concours, sans renverser la moindre goutte du breuvage. Ce n'est pas moins de deux fois que Charles pesta envers des personnes qui manquèrent de le pousser. Il était temps qu'il arrive à sa destination... Il y trouva d'ailleurs Louisa, installée confortablement, un verre de vin posé devant elle. Le Beaver déposa les deux pichets sur la table ainsi que les deux verres, sans aucune discrétion. Il regarda Louisa, tout sourire.
"Désolé, petit contretemps. Mais la bière est fraîche, enfin, c'est une façon de parler... Même si je vois que... Tu n'as pu attendre..! Quelle débauchée tu fais !" Charles ne put se retenir de rire. "J'espère que tu as soif, car je crois que le barman s'est trompé dans le nombre de pichets..."
Charles espérait secrètement que Louisa le suive dans sa démarche... Après tout, la journée pourrait peut-être devenir intéressante ! Ils leur faudrait juste éviter les parents, l'ivresse et le coup de chaud... Cela devrait pouvoir être réalisable non ?
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Dim 27 Sep - 17:46
Silverstone's annual fair
La femme à marier remarqua bien que son ami ne semblait pas ravi de la tournure que prenait la conversation. Toutefois, elle était beaucoup trop heureuse de pouvoir s’entretenir avec Charles (@Charles Beaver) de nouveau pour contrôler son enthousiasme. C’est pourquoi Viola se permit quelques remarques, rien d’insultants, mais dignes de son personnage. Elle remarqua les expressions successives qui passèrent sur les traits de son interlocuteur, mais n’y accorda pas trop d’attention. L’assistante herboriste était plus préoccupée par l’offre de paix qu’elle venait de faire à demi-mot au jeune Beaver. Sa fierté était quotidiennement un obstacle dans ses relations sociales, et cette fois ne faisait pas exception. Pourtant, elle avait fait un véritable effort en mentionnant à son ami ses regrets relatifs à l’issue de leur dernier échange. La dernière chose à laquelle elle s’attendait était un rejet de la part du benjamin Beaver. Non, ça, elle ne l’avait vraiment pas vu venir.
Néanmoins, ce fut bien ce qui arriva. Le jeune homme lui répondit avec amertume, par de simples onomatopées. Il s’excusa rapidement avant de lui tourner le dos et de s’éloigner d’elle, sans même lui adresser un dernier regard. La demoiselle resta bouche-bée, en état de choc. Elle ne s’était pas attendue à une telle volte-face de la part de Charles. L’américaine pensait réellement que leur échange se déroulait bien, pour deux personnes qui s’étaient déchirées lors de leur dernière rencontre. Viola leva les bras en l’air, ses poings serrés, et gesticula quelques instants en signe de frustration. Comment osait-il ?! Cela lui apprendrait à tendre la main. Plus jamais elle ne se mettrait en position de vulnérabilité pour un ingrat tel que son interlocuteur. La brune se déplaça rapidement, reprenant ses déambulations dans les allées, décidée à ne pas laisser son esprit s’attarder sur cette conversation indigne de l’énergie et du temps qu’elle y avait consacré.
By Hell.
HRP:
Vous pouvez considérer que c'était la dernière participation de Viola au sujet
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Makoyepuk Blackfoot
Since : 07/07/2020
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Crédits : Ghoest
DC : Kilian O'Reilly - Ichabod Walsh - Amelia Burke - Benicio De La Fuente
Age : 38 ans
Statut : Veuf, père d'une fille qu'on lui a volé, monsieur est un vagabond
Job : Chasseur de prime
Habitation : Officiellement, Imogen, officieusement, un peu partout
Dim 27 Sep - 21:45
Son regard est voilé par quelques nuages sombres, éclairs de colère qui grondent et viennent illuminer ses larmes. Sa fierté d’Apache peine à gagner cette bataille qui l’oppose à son propre chagrin, triste vision accompagnée de bien plus tristes paroles. Dans son souffle meurent les derniers enfants de sa tribu, terrible nouvelle qui n’était pas encore parvenu jusqu’à Makoyepuk. Il s’en veut, le regard baigné d’une tristesse infinie. Encore posées sur elle, deux iris noires comme leurs terres brûlées la détaillent avec une pitié bien particulière - une espèce de surprise mêlée de remord et de sympathie. Il aimerait la rassurer, faire tarir la rivière de ses larmes - mais aucun mot ne peut guérir un si grand chagrin. Le monde ne leur rendra jamais ce qu’ils ont perdu, et l’Homme blanc, pourtant si accueillant en ce jour de fête, redevient le monstre qu’il a toujours été : à la lueur de ce récit, son visage comme son âme perdent de leur superbe ( les mains rouges et le cœur de pierre, sa bonté n’est que mensonge ). Qui ramènera les esprits des plaines sauvages, les sœurs et les frères perdus dans les plus futiles des guerres et l’honneur oublié des fières tribus? Ils reposent tous aujourd’hui dans la boue des champs de bataille.
Il ne sait pas quoi faire face à cette tragédie faite femme, cette montagne qui tremble et gronde - lui qui était autrefois l’ennemi des siens, idiot dans ses victoires, il se sent si petit face à la tristesse de cette apatride. Bien qu’il comprenne son chagrin, lui-même ne sait y faire face. Parler ne fait que rouvrir les plais.
— Je suis désolé. “ Lui qui sait se faire entendre, ses mots deviennent murmures. Une main sur le cœur, l’autre effleure à peine l’épaule de Philippa, pour ne pas la brusquer, mais lui offrir un semblant de réconfort. — Je comprends. “ Un silence pesant accompagne ses mots, messager de ce terrible passé qu’il porte à s'en briser le dos, ô combien semblable à celui de cette femme.
— Cet homme là-bas qui tenait ton bras... “ Quelques orages grondent à leur tour dans le regard de Makoyepuk, étincelles de vengeance et de colère qui viennent remplacer la pluie. — ...C’est lui qui t’a volé ? “ Les soldats font des femmes leur trophé : combien de fille ont été arrachées à leurs mères au cours de ces rixes ? Trop souvent, au détour d’une rue, Makoyepuk rencontre une de ces malheureuses dont l’esprit semble être resté par delà les murs de ces nouvelles cités. Voilà un destin qu’il pourrait comparer à l’enfer des chrétiens.
Son regard, froid comme l’acier d’une lame, semble jeter quelques sort à cet inconnu qui pavane au milieu des siens. Mais c’est avec moins de haine qu’il pose une nouvelle fois les yeux sur Taïma, comme pour lui dire que si vengeance doit être faite, elle ne saurait trop attendre.
L’envie est un aveugle qui cherche à vous arracher les yeux
Cette année, c’est sûr, elle va gagner.
Trois ans qu’elle participe au concours de beauté lors de la foire. Trois fois que cette peste de Rosenbach lui vole la couronne. Sa couronne. Pas cette année. Elle le sent, elle le sait, elle va gagner. Il faut dire qu’elle a tout fait pour. Pris pendant des mois des leçons de danse et de maintien auprès de professeurs grassement rémunérés. Plaidé pendant des jours auprès de sa mère pour cette robe rose, venue tout droit de Paris, qui met en évidence sa silhouette fine et élancée, sa peau brune et ses cheveux épais et bouclés. Apprêté son corps pendant des heures, veillant à ce que rien ne vienne troubler l’image parfaite qu’elle veut donner.
Quand elle arrive sur les lieux, c’est d’un pas de propriétaire qu’elle se promène à travers les étals. Ici, des friandises, là, des jeux d’adresse, là encore, une diseuse de bonne aventure ou une bohémienne dansant gaiement… Elle évite habilement les enfants qui courent autour d’elle, enviant un peu leur innocence. Quand elle avait leur âge, les foires étaient des jours de fête à nuls autres pareils. Peut-être croit-elle que gagner ce concours lui rendrait une partie, aussi infime soit-elle, de cette joie de vivre irréfléchie ? Elle-même ne le sait pas vraiment, elle n’aime pas analyser trop longtemps ses sentiments. Cela ne mène à rien, si ce n’est à pleurer, et pleurer c’est bon pour les victimes.
Elle se dirige vers le stand des inscriptions au concours sans en avoir l’air, laissant à tout un chacun l’occasion de l’apercevoir au milieu de la foule. Elle se sait jolie, elle sent les regards glisser sur son corps. Elle se sait dangereuse, aussi, mais ça, les gens ne le voient pas. Les idiots admirent la rose, et oublient ses épines… Devant la table, elle ne peut retenir une expression de surprise. C’est la Rosenbach elle-même (@Louisa Rosenbach ) qui prend les noms des participantes, cela ne peut signifier qu’une chose : la blonde ne participe pas au concours. Impossible, elle a gagné les trois dernières éditions sans lever le petit doigt, elle est la fille du maire de Silverstone ! Et pourtant, elle se tient là, une moue dépitée lui barrant le visage… Même le jeune homme qui se tient à ses côtés (@Charles Beaver ), lui proposant un pichet de bière, ne parvient apparemment pas à lui remonter le moral.
Oh certes, elle aurait préféré gagner après une bataille ardue. Mais, à cheval donné, on ne regarde pas la bouche, surtout après trois ans et surtout s’il ne s’agit pas d’un cheval mais d’une couronne de fleurs. Alors elle s’approche encore, déjà goguenarde.
« Eh bien alors, Rosenbach... » Elle ne l’appelle pas par son prénom, Louisa, c’est trop joli, cela lui va trop bien « On s’incline sans même participer, maintenant ? Oh, mais je comprends, avec l’âge, la beauté se fane. Il est temps de laisser la place au futur de Silverstone ! »
Elle ne manque jamais de rappeler à sa rivale qu’elle est sa cadette de près de cinq ans, et jour de fête ou non, elle ne déroge pas à cette règle. Mais cette fois, sûre de sa victoire, elle savoure le moment sans s’éloigner directement. C’est trop beau pour être vrai...
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Louisa Rosenbach
Since : 15/04/2020
Messages : 533
Name : Cy
Faceclaim : Florence Pugh
Crédits : behind fairytales
DC : Nuttah & Dante
Age : vingt-huit années, un âge déjà bien trop avancé à son goût
Statut : Jeune fille à marier, flirtant dangereusement avec le statut de vieille fille
Job : Le seul emploi auquel elle est destinée est celui de mère et épouse
Habitation : A Silverstone, dans le manoir familial situé sur la colline de Boot Hill
Disponibilité : Disponible
Ven 16 Oct - 19:04
Il lui semblait que la journée avançait bien lentement, mais sans doute était-ce l’inactivité qui la rongeait petit à petit. Elle ne supportait pas de rester ainsi en place, à regarder ses amies et rivales s’inscrire les unes après les autres à ce concours qui aurait dû être le sien. Elle aurait dû gagner, comme tous les ans ! Pourtant, le mauvais vin commençait à faire effet et elle se sentait un peu plus légère. Il n’empêche que @Charles Beaver tardait à revenir. Elle baissa les yeux quelques instants pour noter une nouvelle inscription et lorsqu’elle les releva de nouveau, il était hors de son champ de vision. Elle soupira, regrettant de ne plus avoir personne à qui parler, même s’il ne s’agissait que de Charles.
Quelques minutes passèrent lorsqu’elle aperçut deux pichets de bière se poser devant elle. Elle leva les yeux vers Charles, qui s’était enfin décidé à s’acquérir de sa mission. « Et bien, tu en as mis du temps ! » mais bon, étant donné ce qu’il ramenait, elle était disposée à lui pardonner son retard. D’ordinaire elle trouvait la bière assez peu digne de son intérêt, mais en de telles circonstances ce rafraichissement était plus que le bienvenu. Elle haussa les épaules et prit un air qui se voulait distingué. « Il fallait bien que je m’occupe en t’attendant. Il reste du vin d’ailleurs si tu en veux. Il n’est pas fameux, mais je crois qu’il vaut mieux ne pas se montrer trop difficile. »
En parlant de ne pas se montrer trop difficile, une voix bien connue s’adressa à elle (@Rose Hennessy). Louisa n’eut pas besoin de lever les yeux pour sentir son être se crisper. Évidemment, il fallait qu’elle vienne s’inscrire à ce maudit concours ! Elle fronça le nez en s’entendant appeler directement par son nom de famille. Etait-il possible d’être plus vulgaire ? « Miss Hennessy » la salua-t-elle en insistant sur le « miss ». Elle la regarda avec un sourire on ne peut plus hypocrite. « Quel bon vent vous amène ! » En réalité, la jeune femme l’aurait volontiers giflée pour ses paroles. Rose exultait et elle dut se contenir pour ne pas lui jeter son verre de vin à la figure. Il aurait été si jouissif de voir tous ses préparatifs totalement ruinés, sa robe irrémédiablement souillée… Mais elle savait également que se donner en spectacle était la pire chose à faire. Au lieu de cela, elle afficha son sourire le plus aimable et prit son ton le plus mielleux. « En effet, après tant de victoires, j’ai décidé qu’il était plus charitable de laisser une chance aux autres. Ainsi peut-être que toutes les heures que vous avez visiblement passées à vous rendre présentable ne seront pas vaines. »
Cela lui faisait bien mal de l’admettre, mais Rose était extrêmement jolie, elle avait de réelles chances de gagner. Sans doute en faisait-elle un peu trop pour s’apprêter. Si elle avait su être dans ses bonnes grâces, Louisa aurait pu la guider. Dommage pour elle. « Dois-je comprendre que vous souhaitez vous inscrire ma chère ? Ou désiriez-vous simplement commenter mon âge et ma beauté ? » Elle afficha un air innocent, pour ne pas montrer que Rose avait plus ou moins frappé juste. Certes elle ne se souciait pas encore de l’affaissement de ses charmes, qui se portaient encore très bien. Mais elle savait qu’elle vieillirait et tôt ou tard, la jeunesse s’éloignerait, alors qu’elle n’était toujours pas mariée, ni proche de l’être.